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  • Le tribunal de Bobigny annule une saisie d'arme: les deux suspects repartent libres...

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    Cité Basse à Sevran - (Cliquez sur la photo)

    Le juge de Bobigny a donné raison à l'avocat de deux suspects, en estimant que les policiers n'avaient pas l'autorisation de fouiller les parties communes de l'immeuble où le pistolet a été saisi.

    La décision a de quoi surprendre. Le tribunal correctionnel de Bobigny a annulé la semaine dernière une saisie d'arme trouvée par des policiers lors de la fouille de parties communes d'un immeuble à Sevran, selon une source judiciaire confirmant des informations révélées mardi par RTL. Le juge a considéré que les policiers n'avaient pas l'autorisation du bailleur pour fouiller les halls et les caves de l'immeuble.

    L'affaire remonte à juillet. Après une fusillade dans le quartier Cité Basse à Sevran, en Seine-Saint-Denis, des policiers procèdent à des contrôles d'identité ainsi qu'à des fouilles dans les parties communes d'un immeuble. Un pistolet est alors découvert et saisi. Deux traces ADN sont par la suite isolées sur l'arme et deux personnes sont interpellées.

    La semaine dernière, les deux suspects sont passés en comparution immédiate pour détention et port d'arme. Mais le dossier ne comprenant pas l'autorisation du bailleur pour fouiller les parties communes, leur avocat a plaidé la nullité de la procédure. Pourtant le bailleur avait bien confirmé son accord pour la fouille, mais le document n'avait pas été versé au dossier. Le tribunal a donc donné raison à l'avocat des deux hommes, qui sont repartis libres. Le parquet, qui a fait appel de cette décision, affirme de son côté que les bailleurs sociaux donnent une autorisation tacite et permanente aux services de police pour mener les fouilles. (Ndb: ce qui est exact)

     

    5800 fouilles similaires en Seine-Saint-Denis

     

    La décision du tribunal de Bobigny pourrait remettre en cause de nombreux dossiers. Environ 5800 fouilles similaires se sont en effet produites en Seine-Saint-Denis depuis l'arrivée en avril du préfet Christian Lambert, selon la préfecture.

    Pas de quoi décourager le préfet, qui a d'ores et déjà annoncé mardi, «au nom de la reconquête du terrain», que les consignes sont maintenues pour la poursuite d'opérations de ce genre. Christian Lambert affirme avoir «de très bons retours de la population», et estime que ces opérations «sont efficaces à la vue des saisies d'arme et de drogue».

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a également rappelé lors d'un point presse que «l'immense majorité des fouilles» de parties communes des immeubles «est réalisée avec l'accord, et le plus souvent, à la demande des bailleurs». «Rien n'entravera notre détermination à agir dans ces quartiers sensibles afin de lutter contre les trafiquants de drogues, contre les trafiquants d'armes», a ajouté le ministre.

    Le Figaro - 30/11/10

  • Coup de filet en France et en Italie contre le "gang des petites voleuses"

    Les chefs présumés du Gang des petites voleuses, qui opéraient dans le métro parisien mais aussi dans plusieurs autres capitales européennes, ont été interpellés ce mardi en France et en Italie.

     Ce clan familial, originaire d'ex-Yougoslavie et dirigé par le «père», Fehim Hamidovic, est soupçonné d'avoir organisé la traite de jeunes filles et de les contraindre à détrousser les voyageurs, notamment sur la ligne 4. Selon une source policière, 75% des vols à la tire dans le métropolitain commis en 2009 seraient imputables à ce réseau.

     Après deux ans d'enquête menée par la Brigade de protection des mineurs et de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante, les policiers sont parvenus à arrêter dix-neuf membre du clan Hamidovic : le «père» âgé de 58 ans et ses deux fils ont été interpellés, ainsi que seize autres membres de ce «réseau criminel clanique et familial», comme le qualifient les policiers.

    Victimes de violences et de viols

    Outre six arrestations en Italie, treize personnes ont été interpellées dans le sud de la France à Perpignan (Pyrénées-Orientales) , Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et à surtout à Montpellier (Hérault), où selon le site du quotidien «Midi-Libre», dix suspects auraient été appréhendés. Tous ont été placés en garde à vue.

    Selon TF1, le clan est soupçonné d'employer en France entre 60 et 70 jeunes femmes qui opéraient également sur les terrasses de café. Si elles «ne le faisaient pas, elles étaient victimes de violences variées, y compris de viols», a indiqué une source proche de l'enquête. Beaucoup d'entre elles avaient été interpellées et toutes déclaraient s'appeler Hamidovic. 

    Plus d'un million d'euros dérobé en un an

    En 2009, cette organisation criminelle aurait réussi à engranger plus d'un million d'euros. «Un vol de portefeuille dans le métro ce n'est pas grand'chose, cela représente peut-être 20 euros à chaque fois, mais si vous les multipliez par une centaine, cela commence à faire beaucoup», a expliqué une source proche de l'enquête. Le clan investissait également l'argent ainsi amassé dans des voitures de luxe, et a réussi à acquérir un «gros patrimoine immobilier», selon une source proche du dossier.

    Outre ses activités en France, le clan aurait  réussi à acquérir des biens en Italie. «Ils voyageaient beaucoup entre la France, l'Espagne et l'Italie», a expliqué un enquêteur. Fehmi Hamidovic avait notamment déjà été condamné en Autriche pour une affaire de traite d'être humains.

    Le Parisien - 30/11/10

    Ce sont des Roms?

     

     

  • Mystique et politique

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    Dans Notre jeunesse, Péguy écrit : « Tout commence en mystique et finit en politique ». Il précise : « Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique ». La politique, nous savons ce qu’elle est, nous la mépriserions davantage si nous ne savions que les politiciens eux-mêmes sont les premiers à le faire. Et, pour paraphraser l’auteur avec lequel nous avons commencé cette réflexion, et qui préféra mourir pour la République, plutôt que d’en vivre, lorsqu’on fait de la politique, on commence par la tribune, on poursuit par des commissions, et tout cela se termine dans les couloirs.

    Les mystiques ont toujours gêné. L’Eglise les a prudemment remisés dans le grenier, là où l’on entrepose les reliques de grand-père, quitte à les ressortir à l’occasion, mais rarement ; et quand, par aventure divine (l’esprit souvent souffle quand il le veut, où il veut, sur qui il veut) on se mettrait à entretenir des relations extravagantes avec le bon Dieu, on essaie de canaliser le débordement par les ornières bureaucratiques, ou bien on tente de camoufler le scandale. Les miracles doivent passer maints conseils de réforme pour être, très rarement, déclarés aptes. L’époque est à la gestion rationnelle du pathos et, si possible, des rêves. La société occidentale ne se voudrait plus que comme un salon où l’on cause, si possible le baragouin kantien, en évitant de reluquer les faces désaccordées qui se pressent aux vitres de l’Histoire. Des mouvements aussi hystériques que les évangélistes américains, ou les sectes new age, ces décervelés de la modernité, démontrent que la démesure menace les tenants d’une politique réglée comme une dissertation cartésienne.

    Pour Péguy, la mystique était un singulier alliage entre la Religion catholique et l’Histoire, entre la grâce et l’épopée, entre l’humilité du don et la générosité de l’orgueil. Lui qui n’avait pas fait baptiser ses enfants, qui n’allait jamais à la messe, s’était épris tout à la fois du vieux Corneille (el viejo sonne mieux !), de Victor-Marie Hugo, comte et pair de France, illustre exilé, et de cette folle géniale, la jeune adolescente Jeanne, ci-devant guerrière devant l’Eternel, et de ses bras de pucelle, libératrice du royaume de France.

    Quel chemin de croix que celui de Jeanne ! Et quel roman ! La mort ne fut pas pire que l’incrédulité et la défiance. Le mépris en était le prix à payer, ainsi que la trahison et l’abandon. Mais qui ne dirait que la Nation fût, un moment de son destin, proche de cette éternité fugitive qu’est la gloire, y compris même dans l’abjection du bûcher ? Les flammes qui s’y élevèrent étaient le halo lumineux qui embrasait la gesta dei, qui fit de Jeanne une sainte.

    Gesta dei : vieille démangeaison française. Même les troupes napoléoniennes portaient dans la mitraille et le panache l’idée de croisade, qui n’est pas séparable de l’amère victoire qu’est la bataille irrémédiablement perdue, et regardée loyalement, comme le destin tragique par le héros antique. La grandeur de la France tient, dans la mémoire des peuples, à cette furia parfois grandiloquente, lavée seulement par le fiel amer du sacrifice librement consenti.

    Nous ne fûmes pas toujours grands, loin de là ! Nous ne le sommes pas maintenant. Nous fûmes parfois vils, lâches, traîtres. Nous fûmes aussi normaux, désespérément normaux. Alors, dans tous ces cas, nous ne fûmes pas nous-mêmes.

    Péguy dit aussi : « La politique se moque de la mystique, mais c’est encore la mystique qui nourrit la politique même ».

    Comment dire autrement que la sagesse politicienne, la prudence sénile, le calcul de boutiquier, la rhétorique de prud’homme, l’utilitarisme tactique n’ont rien à voir avec la mystique, c’est-à-dire avec ce qui gît au fond du cœur et des reins ? On a peur du lyrisme, le temps est aux magouilles. On cultive le terre-à-terre, l'ignorance méthodique pour séduire les masses. Surtout ne pas effaroucher Margot ! C’est toujours un mauvais calcul que d’encourager la médiocrité en croyant y trouver un petit bénéfice. Si l’on ne parie pas, on ne gagne pas le Ciel. Et on perd tout à coup sûr, car la tactique tue toujours l’esprit. La mort n’est rien à côté de la petitesse. Une vie est une goutte. Libre à elle d’être traversée par la lumière. Il est des discours aussi paralysants que des douches pour aliénés. S’il reste encore quelque chose de la France éternelle, une petite louche de ce breuvage des dieux qui rafraîchissait le gosier de nos ancêtres, offrons-le sans barguigner. Qu’importe Tartempion, Théodule ou Mistigri !
    C’est un grand malheur que les noms glorieux de notre histoire ne fassent plus frémir les cœurs français, y compris chez certains d’entre nous, qui sommes pourtant gardiens du foyer. C’est une grande erreur de croire qu’ils ne puissent plus battre sur cet air-là.
    Claude Bourrinet
     
     
     
    VOXNR - 28/11/10

  • "Squat d'artistes": la petite fête dégénère en émeute!

    On connaît les squatteurs, dont la principale activité consiste à parasiter des lieux selon eux abandonnés, économisant ainsi pour leurs menus frais (drogue, alcool) ; on connaît les « artistes » autoproclamés, à 99 % tristes barbouilleurs ou plasticiens pour qui un étron posé sur une feuille d’aluminium représente le summum de l’art transgressif.

    Rapprochez ces deux concepts, et vous obtiendrez une énième provocation post soixante-huitarde : les « squats d’artistes ». Arguant de la nécessité de disposer d’un espace suffisant pour exercer leur art – et surtout pour buller à longueur de journées, plutôt que de chercher un travail comme tout citoyen lambda le ferait –, des petits malins « réquisitionnent » des locaux à tours de bras.

    Approuvés par les associations gauchisantes et avec la complicité plus ou moins active de la Mairie de Paris, ces artistes en herbe – de chanvre – aiment à se justifier en affirmant que les immeubles pris d’assaut par leurs troupes sont désaffectés ou non-utilisés par leurs propriétaires. Sous couvert de crise du logement, ils en profitent pour vivre en sangsues sur la bête (le Peuple).
    Plus grave, mais beaucoup moins mis en lumière par les médias, ces atrophiés du nerf de l’effort n’hésitent pas à s’emparer d’habitations de particuliers momentanément absents de leur domicile. Cas vécu, celui d’une vieille dame de Vitry (Val de Marne) hospitalisée quelques semaines, et qui a trouvé sa maison envahie « d’artistes » à son retour ! Que fit la police ? Elle prit note de l’installation effective des squatteurs, et… fin de la procédure ! Il ne saurait être question de troubler l’ordre public avec les légitimes demandes d’une personne âgée dont le seul bien était sa demeure. Fort heureusement, la brave dame disposait d’amis peu enclins à l’aménité envers ces « artistes », et le ménage fut fait manu militari

    A grande échelle, le concept de « squat d’artistes » provoque d’autres dégâts, ainsi que le prouve la soirée de « fermeture » d’un squat de 5 étages, en plein Paris, rue d’Enghien. Ayant consenti à libérer un immeuble occupé depuis des mois, puisque celui-ci vient d’être racheté par la manipulatrice association Greenpeace (si l’acquéreur s’était nommé FN, nul doute que le squat aurait duré des lustres), les responsables du lieu ont organisé une petite fête de départ.


    500 à 600 personnes dans les étages, plus de 1.000 dans la rue attenante, et des riverains excédés qui sollicitent la police pour un retour au calme à… 1h30 du matin (les artistes vivent la nuit, allons !).
    A leur arrivée, les forces de l’ordre sont accueillies à coups de projectiles lancés depuis les étages, et décident légitimement d’user de la force afin de vider l’immeuble de ses occupants. Gaz lacrymogènes, flashballs, interpellations… De quoi donner un parfum d’émeute à ce quartier de la capitale.

    L’un des jeunes ayant été blessé au visage par un tir de flashball, les tenants du laxisme d’Etat ne manqueront pas de s’émouvoir des violences policières ; lesquelles n’auraient pourtant pas eu motif à s’exercer en face de gens responsables… Et peu leur importe que trois policiers aient également été touchés !

    Quant à nos joyeux artistes-squatteurs, nous ne devrions pas tarder à entendre de nouveau parler de leurs exploits…

    Parisiens, sortez couverts (de préférence avec un casque) !

    NPI - 30/11/10

  • 107 - BRAVO, Armel!

    107 - TIBERE (jeune) - 42 av. J.-C. à 37 ap. J.-C.  - Empereur romain de 14 à 37 ap. J.C.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tib%C3%A8re

    tibere.jpg

    Armel a été le seul à donner la bonne réponse! Toutes mes félicitations!

    Reste à identifier le 106, un Grec très célèbre!

    Je remercie tous et celles qui ont participé.

    Le jeu continue!