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  • Sarkozy est sûr d'être réélu!

    Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne pouvait être à l'Elysée "que pour deux mandats, pas plus", devant une trentaine de députés et sénateurs UMP qu'il a reçus mardi à l'Elysée, a assuré son entourage à l'AFP. 

    Les élus devant lesquels s'exprimait le chef de l'Etat appartiennent au club "La Droite sociale" du ministre délégué aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez.

    "Le président a dit: "Je ne peux être là que pour deux mandats, pas plus", a-t-on affirmé à l'Elysée.

    Plusieurs participants, joints par l'AFP, ont compris que le président avaient l'intention de briguer un nouveau mandat. "Si certains n'avaient pas encore compris, c'est plus que clair désormais. Il est bel et bien candidat en 2012", s'est ainsi réjouie une participante.

    "Moi, vous savez, je suis là pour deux mandats, pas plus", a-t-il lancé selon d'autres participants.

    Une participante, notamment, a retenu que M. Sarkozy avait dit: "quand on fait deux mandats, ça suffit largement. Quand on est à l'Elysée, on prend des coups. Après c'est plus tranquille. On fait la dolce vita", a-t-il ajouté, selon la même, sur le ton de la plaisanterie en rappelant que son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, était "italienne".

    Depuis la révision constitutionnelle de l'été 2008, le nombre de mandats présidentiels consécutifs est limité à deux, conformément aux voeux du chef de l'Etat.

    AFP. 30/11/10

  • Aux Restos Bébés du Coeur, les mamans reçoivent du lait et du réconfort

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    (Cliquez sur la photo)

    "Au moins, ma fille a du lait": soulagée, Diemab Fofana, maman de cinq enfants vient pour la première fois aux Restos Bébés du Coeur d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où les bénévoles peuvent prodiguer conseils et  écoute.

    Cette maman "rmiste" dit ne "pas s'en sortir".

    "Si je n'avais pas eu les Restos du Coeur, j'aurais dû demander à droite, à gauche et après, j'aurais remboursé des crédits", poursuit-elle, serrant son bébé de quatre mois dans les bras.

    Après lui avoir fourni un paquet de couches et une boîte de lait maternel, une bénévole offre un doudou et des chaussons de laine rose qu'elle enfile aux pieds de la fillette.

    Chaque maman est accueillie avec un café ou un thé. L'inscription se fait au préalable aux Restos du Coeur de Gennevilliers, le premier ouvert en 1985 par Coluche.

    La 26e campagne nationale d'hiver des Restos ayant débuté lundi, c'est par moment l'effervescence dans le point accueil où les bénévoles gèrent les problèmes de réinscription.

    Les mamans, comme Aidara Fanta, 28 ans, ou Nora Boumerieme, 31 ans, s'accordent à dire que les Restos du Coeur les "aident beaucoup" car l'argent qu'elles gagnent "ne suffit pas" à faire face aux dépenses quotidiennes.

    Lors de la campagne 2009-2010, les Restos Bébés du Coeur d'Asnières ont pris en charge 530 familles dont 220 ont fréquenté régulièrement le centre et 105 ont bénéficié d'un dépannage.

    En France, les 70 Restos Bébés du Coeur sont venus en aide à près de 30.000 enfants de moins de 18 mois.

    Dans les locaux, des affiches de Coluche ornent les murs. Des jouets permettent aux enfants de patienter pendant que les mamans sont prises en charge par les bénévoles, chacune étant séparée des autres par une cloison pour favoriser la confidence.

    "On gère souvent des situations de mal-être", dit Eveline Le Sauce, responsable du centre, qui souligne qu'il "n'est jamais facile de demander de l'aide".

    Une femme avec une poussette écrase une larme, une bénévole la serre dans ses bras en la rassurant: "On ne va pas vous laisser sans rien".

    Martine Regnard, bénévole et ancienne directrice de crèche, insiste sur l'importance de l'accueil. "On peut leur apporter nos conseils car nous aussi on est mamans, on leur donne des adresses et les mamans discutent entre elles", dit la dynamique retraitée, qui voit des situations "de femmes battues ou de gens qui vivent dehors".

    Outre la nourriture et les couches, des vêtements chauds sont fournis aux bébés. Myriam Destruel, 55 ans, trie les vêtements donnés en essayant de "faire des ensembles harmonieux".

    Cette femme élégante s'est engagée auprès des Restos Bébés du Coeur après le décès de son mari : "Du jour au lendemain, j'aurais pu me retrouver comme ces mamans, c'est très vite fait".

    AFP. 30/11/10

    Où sont les papas de tous ces bébés ?

     

     

  • Israël et WikiLeaks - Netanyahou: "Il y a consensus pour dire que l'Iran est la menace"

    "Israël n'a subi aucun dommage à la suite des publications de WikiLeaks", a affirmé, lundi 29 novembre, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, lequel a même estimé que le pays en sortait renforcé dans ses prises de position contre l'Iran. "Il s'avère que tout le Moyen-Orient est terrifié par la perspective d'un Iran nucléaire. Les pays arabes poussent les Etats-Unis à une action militaire de manière bien plus effrénée qu'Israël", a-t-il relevé lors d'une conférence de presse. Selon ces documents, Israël, mais aussi les pays du Golfe, ont fortement incité les Etats-Unis à la fermeté pour déjouer les présumées ambitions nucléaires militaires de l'Iran, le roi Abdallah d'Arabie saoudite soutenant l'option militaire.

    Une analyse partagée par le général israélien à la retraite Giora Eiland. "Ces révélations n'affectent pas du tout Israël, peut-être même est-ce le contraire", a estimé l'ancien conseiller d'Ariel Sharon et d'Ehoud Olmert, ajoutant que ces fuites "montrent que des pays arabes tels que l'Arabie saoudite s'intéressent bien plus à l'Iran qu'au conflit israélo-palestinien, par exemple".

    UN PAS SUR LE CHEMIN DE LA PAIX

    Benyamin Nétanyahou s'est ainsi félicité que "pour la première fois dans l'histoire, il y ait consensus pour dire que l'Iran est la menace", ce qui conforte le sentiment israélien selon lequel "la région a été l'otage d'un récit fondé sur soixante ans de propagande, dépeignant Israël comme la plus grande menace". Le premier ministre a indiqué que ces révélations constituaient la preuve qu'"il existe un fossé entre les discours faits en public et les propos tenus en privé. En Israël, il n'est pas immense, mais dans d'autres pays de la région il est très large". La publication de ces nouveaux documents est un "jour particulier dans l'histoire du pays", a-t-il commenté, espérant que, "si la divulgation amène les dirigeants de la région à parler ouvertement contre Téhéran, alors les révélations auront contribué à la paix dans le monde".

    Le premier ministre israélien a par ailleurs indiqué que "pour le moment", les révélations de documents confidentiels américains confirment essentiellement les prises de position officielles d'Israël. "Qu'Israël considère l'Iran comme un danger est un secret de Polichinelle", a ironisé un ancien chef du conseil de la défense nationale, le général de réserve Giora Eiland, en référence aux multiples mises en garde des dirigeants israéliens pour que Washington durcisse son approche envers l'Iran.

    Un journaliste du quotidien israélien Haaretz note ainsi que toutes les informations transmises aux diplomates américains par le ministre de la défense, Ehoud Barak, l'ancien directeur du Mossad Meir Dagan et l'ancien chef des renseignements militaires Amos Yadlin avaient été divulguées à la presse israélienne et aux membres de la Knesset. Aucun des câbles révélés à ce jour ne portent sur les conversations entre le président Obama et M. Netanyahou, ni entre l'ancien président George W. Bush et les anciens premiers ministres israéliens Ehoud Olmert et Ariel Sharon.

    "Israël est une société libre et largement ouverte", n'a ainsi pas manqué de souligner le premier ministre.

    ALLIANCE - 30/11/10

  • Qui est-ce? 106 - 107

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  • Poutine rêve à l'Eurasie

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    Le premier ministre russe appelle à l’établissement d’une “communauté économique harmonieuse de Lisbonne à Vladivostok” dans une tribune au journal allemand Süddeutsche Zeitung. A l’occasion de sa visite officielle en Allemagne, Vladimir Poutine va jusqu’à demander l’établissement d’une zone de libre-échange entre l’Union européenne et la Russie, qui pourrait aboutir à “un marché continental commun”.

    Ce rapprochement économique doit se concrétiser par une politique industrielle commune, estime le premier ministre. “Des alliances stratégiques entre entreprises, dans le domaine de la construction navale, aéronautique et automobile, l’industrie spatiale, mais aussi dans les secteurs médical, pharmaceutique, nucléaire et logistique seraient judicieuses”, estime Vladimir Poutine.

    Il appelle également à la suppression de l’obligation de visa pour voyager entre les deux ensembles. Cette suppression signifierait “le début d’une vraie intégration entre la Russie et l’Union européenne”. M. Poutine demande par ailleurs la multiplication des prises de participation communes entre entreprises russes et européennes.
    VOXNR - 25/11/10
  • "Nous sommes plus que déçus par l'attitude de l'UE" - Entretien avec le président de la Biélorussie

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    Alexandre Loukachenko au Palais présidentiel de Minsk

    Qualifié de «dernier dictateur d'Europe» par les médias occidentaux, le président biélorusse Loukachenko se présente pour la quatrième fois à l'élection du 19 décembre, avec de fortes chances d'être réélu. 

     

     

    À la tête d'un pays de 10 millions d'habitants, par lequel transitent 20 % du gaz russe vers l'Europe, Alexandre Loukachenko entretient des relations difficiles avec Moscou et Bruxelles. Le président biélorusse, dont le style tranche avec les dirigeants politiques ordinaires, n'avait pas accordé d'entretien à la presse française depuis cinq ans. 

    LE FIGARO. - Certains de vos opposants assimilent la prochaine présidentielle à une «illusion démocratique». Que leur répondez-vous ?

    Alexandre LOUKACHENKO. - Je n'ai rien à leur dire. Si la campagne présidentielle est pour eux une illusion, ils ont le droit de ne pas participer à cette illusion. Mais s'ils sont de véritables hommes politiques, ils doivent prendre leurs responsabilités et lutter pour occuper le poste. Il semble qu'ils ne soient pas prêts à mener campagne. La haine qui émane de certains d'entre eux ne fera que dissuader les électeurs de voter en leur faveur. Il faut aller aux élections en proposant le bien au peuple. Il y a suffisamment de problèmes dans notre vie pour ne pas déverser toute cette haine par l'intermédiaire de la télévision. Cela ne correspond pas à la voie biélorusse.

    Comment définir la voie biélorusse ? Il y a trois ans, vous aviez entamé un rapprochement avec l'UE, mais depuis vos liens avec Bruxelles se sont détériorés. Pourquoi ?

    Posez la question à l'Union européenne, pas à nous. Nous faisons tout pour avoir des relations normales avec nos voisins. Nous sommes de bons élèves, disposés à apprendre de vous tout ce qui correspond à nos intérêts et ne crée pas de problèmes. Mais la politique de l'UE - qui consiste à nous mettre sans arrêt sous tension, à nous imposer des conditions, nous pousser à commettre des actions auxquelles nous ne sommes pas prêts - ne rencontrera jamais notre assentiment. Nous sommes un État souverain et indépendant, et nous devons garantir ces valeurs. D'ailleurs, l'Occident le comprend très bien.

    Pourquoi ne pas instaurer un moratoire sur la peine de mort, comme l'Europe le réclame ?

    La question de la peine de mort a été tranchée lors d'un référendum, et 80 % des votants étaient hostiles à son abolition. Or, le référendum est le degré culminant du pouvoir en Biélorussie. Si je prenais moi-même une décision contraire, je violerais la Constitution. Vous me qualifiez de dictateur et vous voulez me pousser à la dictature ?

    Bruxelles vous reproche de ne pas respecter les standards démocratiques et a imposé des sanctions à l'égard de votre régime. Comment remédier à cette situation ?

    Nous n'y pouvons rien. L'Europe elle-même juge ces sanctions contre-productives, ce qui ne l'empêche pas de les appliquer. En fait, je pense que l'UE a besoin de temps pour résoudre ce dilemme et pouvoir garder la face. Nous sommes plus que déçus par son attitude. Si les Vingt-Sept souhaitent d'abord connaître l'issue de l'élection présidentielle, nous attendrons. Simplement, je veux que l'Europe sache que si Loukachenko est élu, il le sera par le peuple. Elle ne doit pas croire l'opposition lorsque celle-ci lui affirme que je me suis emparé du pouvoir et que je ne le rendrai à personne.

    Une intégration de la Biélorussie à l'UE est donc irréaliste ?

    Dans notre vie il n'y a rien d'irréel, mais ce problème n'est même pas étudié. Il n'y a aucune raison objective pour cela. Vous-mêmes êtes trop préoccupés par vos problèmes financiers. Hier, c'était la Grèce, aujourd'hui l'Irlande, demain ce sera le Portugal, l'Espagne et même l'Italie. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas nouer une coopération intense et mutuellement avantageuse. Alors que la Biélorussie figure au centre de l'Europe, nous ne sommes pas sa priorité et c'est une grave erreur.

    Vous regrettez l'absence de liens plus étroits avec Paris ?

    Bien sûr que nous aimerions développer nos relations avec la République française et nous allons le faire. Mais je veux souligner une fois de plus que cela dépend de vous. La France ne fait rien dans cette direction. Je crains d'ailleurs que Nicolas Sarkozy ne connaisse pas l'existence de la Biélorussie.

    Peut-être les investisseurs se méfient-ils de votre économie, qui semble trop administrée ?

    Mais celle-ci ressemble beaucoup à l'économie française ! Autant que je sache, votre pays n'a toujours pas renoncé à administrer un large éventail de secteurs. Le monde occidental lui-même est dirigiste, bien qu'il utilise des méthodes différentes. Quand la crise financière a éclaté, la France et l'Allemagne ont renforcé la tutelle sur les banques. C'est vous qui, dans les faits, avez appliqué notre système de gestion économique. Pourquoi vous pourriez, et pas nous ? D'ailleurs, n'exagérons rien. Les investisseurs bénéficient ici d'avantages fiscaux, d'une stabilité absolue et d'un marché large grâce aux perspectives d'un Espace économique uni entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.

    Ces derniers temps, vos concitoyens, qui craignent une dévaluation du rouble biélorusse après l'élection, se précipitent dans les banques pour acheter des dollars. N'est-ce pas un signe de perte de confiance dans l'économie nationale ?

    Ce phénomène conjoncturel ne nous inquiète pas. Cet argent est déposé jusqu'au dernier cent dans des banques biélorusses qui peuvent s'en servir comme devise étrangère. Ce que vous décrivez appartient au passé. Il y a un mois, on faisait peur aux gens en agitant cette menace de dévaluation. J'ai expliqué que ce n'était pas bien pour le peuple et je l'ai mis en garde : attention, le dollar aussi sera dévalué, les billets verts que vous achetez maintenant, vous les perdrez plus tard ! Nous n'avons aucune nécessité de procéder à une dévaluation. C'est également l'opinion du FMI.

    Vous avez évoqué l'Union douanière avec la Russie. Mais vos relations avec Moscou se sont également dégradées…

    Elles sont restées telles qu'elles ont toujours été…

    Vous pensez que le Kremlin aide une partie de l'opposition biélorusse ?

    C'est ainsi et nous le savons. Exemples, Andreï Sannikov et Vladimir Neklaïev (candidats à l'élection, NDLR) sont financés par la Russie.

    Quel objectif poursuit la Russie ?

    Vous devez bien savoir que Moscou aimerait inclure la Biélorussie dans le cadre de la Fédération russe. Mais je ne pense pas que ce soit une obsession pour la direction russe. Celle-ci a également des buts militaires, politiques, stratégiques dans notre pays. Mais ce faisant, elle commet la même erreur que l'UE. Il faut prendre en considération l'existence de l'État et du peuple biélorusses. Le rôle sacré du président est de protéger ces intérêts.

    En construisant son gazoduc Nord Stream, la Russie risque de vous court-circuiter comme pays de transit dans les livraisons de gaz vers l'Europe…

    Cela ne nous créera aucun problème. Vous devez savoir que nous transportons également du pétrole vénézuélien via l'Ukraine. Nous utiliserons des tuyaux dont la Russie n'a plus besoin pour transporter du gaz livré par d'autres fournisseurs. Aujourd'hui, Moscou nous propose du gaz naturel à 200 dollars les mille mètres cubes alors que la France achète le sien au Qatar et à la Norvège pour 150-160 dollars. Pourquoi ne pourrions-nous pas bénéficier des mêmes prix ? Après tout, il y a suffisamment de fournisseurs pour cela.

    Acheter du pétrole au Venezuela, ce n'est pas une voie un peu compliquée ?

    Nous allons là où l'on nous ouvre la porte. Qu'y a-t-il de répréhensible au fait que le Venezuela nous fournisse plus de 10 millions de tonnes de pétrole par an ? Nous avons conclu avec Caracas un contrat de trois ans, ce qui offre une alternative à la Russie.

    Du coup, pourrez-vous faire face à une prochaine guerre du gaz avec Moscou ?

    Nous ne nous préparons pas à la guerre. Il vaut mieux poser la question à celui qui utilise le gaz comme une arme. Personnellement, nous n'en avons pas et nous devons nous fournir auprès d'un voisin dont vous connaissez parfaitement l'identité…

    S'agit-il de la Russie ?

    (Alexandre Loukachenko hoche la tête.)

    Si vous êtes élu, pensez-vous nouer un contact avec l'opposition ?

    Aujourd'hui, je suis le président du pays, je représente tout le peuple. Si un citoyen, un groupe de citoyens ou un parti souhaitent coopérer avec le pouvoir actuel et le président, s'ils sont prêts à agir dans le cadre de la politique actuellement menée en Biélorussie, ils sont les bienvenus. À condition que ce soit dans le but d'améliorer la vie des gens. Le problème de l'opposition est qu'elle pratique la politique du pire. Plus la situation se dégrade pour le peuple, plus elle est contente. Je n'ai pas l'intention de coopérer sur ces bases.

    Voilà dix-sept ans que vous êtes au pouvoir. Vous sentez-vous dans la peau d'un président à vie ?

    Je n'ai jamais pensé à cela et je ne sais pas combien de temps je vivrai. Mais si la législation du pays le permet, si l'homme est en bonne santé et le peuple est pour, c'est tout à fait possible. Ce qui compte c'est l'envie de mon peuple.

    Le Figaro - 29/11/10

  • Ségolène Royal vend des préservatifs pour "fraterniser" sans risque...

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    «Soutenir les idées de Désirs d'avenir, c'est aussi les porter». Un slogan qui tombe à pic, avec l'arrivée des tous derniers produits siglés au nom de l'association fondée autour de pour soutenir son action politique en marge du Parti socialiste.

    Après les tee-shirts «Fraternité», les broches à l'effigie de la «Madone du Poitou», les internautes peuvent désormais acheter des lots de préservatifs sur la boutique en ligne du site de la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes.

      Une initiative prise à l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida. Les bénéfices tirés des lots de préservatifs seront en effet entièrement reversés à diverses associations de lutte contre la maladie. 

    Le site enjoint ainsi ses internautes sympathisants à se protéger tout en faisant une bonne action : «Préservatifs "Fraternisez sans risque". Le SIDA tue toujours, protégez-vous avec le préservatif DA» .

    Le Parisien - 29/11/10

     

  • D'ou viennent les documents de WikiLeaks ?

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    (Cliquez sur la photo)

    La source d'information du site Wikileaks, qui vient de révéler 250 000 télégrammes de la diplomatie américaine, pourrait avoir été démasquée.

    Il s'agirait d'après l'hebdomadaire allemand Der Spiegel du système de communication utilisé par le département de la Défense américain et le département d'Etat.

    D'ailleurs les documents qui ont été mis en ligne s'arrêtent en février 2010. Depuis cette date la source de Wikileaks s'est tarie.

     Une partie des documents provient du système SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network), auquel ont accès quelque 2,5 millions de fonctionnaires américains, sur des ordinateurs agréés dont les procédures d'accès sont modifiées environ tous les 150 jours, précise l'hebdomadaire allemand, l'un des cinq médias dans le monde à bénéficier de la primeur de ces documents.

    Les documents «top secret» ne transitent pas par le réseau SIPRNet, mais ils sont eux-mêmes accessibles à 850.000 américains, ajoute le magazine.

    La prudence de Der Spiegel

    L'hebdomadaire allemand se montre très prudent sur leur exploitation car il ne sait ni «dans quelles circonstances l'informateur de WikiLeaks a pu les copier», ni si les documents représentent toute la production ou s'il s'agit «d'une sélection de documents opérée selon des critères que nous ignorons».

    De même, l'absence de documents «top secret» peut s'expliquer soit par le fait que l'informateur n'y a pas accès, soit parce qu'il n'a pas souhaité le faire, pour brouiller les pistes sur son identité, par exemple.

    Si les dépêches diplomatiques sont compréhensibles par tous, car elles ne sont généralement pas rédigées dans l'urgence, leur exactitude reste incertaine. «Les auteurs n'hésitent pas à rapporter le moindre ragot ou bruit de couloir» dans ces dépêches, rédigées dans l'idée qu'elles ne seront pas rendues publiques avant 25 ans, écrit l'hebdomadaire.

    Le Parisien - 29/11/10

     

     

  • 105: BRAVO à Abad, Orion et Turigol!

    105 - ARISTOTE  (384 à 322 avant J.-C.) - Buste d'après l'original en bronze de Lysippe

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristote

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    Tableau de Raphaël

    Félicitations aux trois gagnants et merci d'avoir participé au jeu!

    Le jeu continue!

  • Israël approuve la construction d'un immense centre de rétention pour immigrés africains

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    Le gouvernement israélien a donné son feu vert dimanche à la construction d'un immense centre de rétention destiné à accueillir les milliers d'immigrés clandestins africains qui entrent par la poreuse frontière entre l'Etat hébreu et l'Egypte.

    "Il y a une vague croissante qui menace les emplois israéliens, une vague de migrants clandestins que nous devons arrêter à cause de ses dures implications sur le caractère d'Israël", avait expliqué Benyamin Nétanyahou devant le gouvernement. Le centre constituerait une "solution humanitaire" pour les clandestins dans l'attente de leur expulsion, a-t-il dit.

    Le chef du gouvernement a précisé que la mesure s'inscrit dans le cadre d'une approche à plusieurs axes qui prévoit également la construction d'une barrière le long des 220km de la frontière avec l'Egypte et ainsi que de lourdes amendes pour les personnes qui emploient des clandestins.

    Ce projet alimente le débat déjà houleux en Israël sur la gestion des flux de migrants. Ses détracteurs estiment que le centre, qui doit être installé en six mois et supervisé par le service pénitentiaire, risque de devenir rapidement un camps de réfugiés insalubre. Le ministre en charge des prisons a jugé que les autorités pénitentiaires n'avaient pas les moyens nécessaires pour gérer cette installation conçue pour accueillir jusqu'à 10.000 personnes.

    D'autres responsables israéliens arguent que l'Etat hébreu ne peut laisser des dizaines de milliers de migrants entrer chaque année illégalement sur son territoire.

    D'après les chiffres du gouvernement, quelque 13.000 migrants clandestins originaires d'Afrique devraient entrer en Israël cette année, après plus de 20.000 entre 2006 et 2009. Sans intervention, le nombre de nouveaux clandestins pourraient atteindre 30.000 par an d'ici 2015, a déclaré le secrétaire du cabinet israélien Tzvi Hauser.

    ALLIANCE - 29/11/10

  • LISZT - Rhapsodie hongroise n°2

    28/11/10

  • Qui est-ce ? - 105

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  • Espagne: les socialistes chassés du pouvoir en Catalogne par les nationalistes

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    Les socialistes ont été chassés du pouvoir et devancés par les nationalistes dimanche lors des élections régionales en Catalogne, selon un sondage à la sortie des bureaux de vote, un vote sanction pour le gouvernement socialiste espagnol et sa politique d'austérité.

    La puissante coalition nationaliste de centre-droit Convergencia i Unio (CiU) serait proche de la majorité absolue (68 sièges) selon ce sondage réalisé par le télévision régionale TV3, avec 63 à 66 sièges, sur 135 députés dans le Parlement régional.

    Le Parti socialiste catalan, émanation du PSOE du chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, n'emporterait que 24 à 27 sièges selon ce sondage.

    La Catalogne était dirigée par une coalition de gauche depuis 2003. Cette région, traditionnelle locomotive économique de l'Espagne, a particulièrement souffert de la crise qui frappe le pays depuis 2008.

    TF1 News - 28/11/10

  • Persécutions contre les chrétiens en Algérie

    Les quatre Algériens convertis au christianisme jugés pour ouverture illégale d'un lieu de culte devant le tribunal correctionnel en Kabylie, à l'est d'Alger, risquent un an de prison. Le jugement sera rendu le 12 décembre. D'après leur avocat, Me Mohamed Ben Belkacem, «le procès s'est déroulé dans de bonnes conditions.

    Le procureur a requis un an de prison contre chacun des prévenus, soit le minimum de la peine prévue par la loi».

     

    Les prévenus, qui ont entre 35 et 45 ans, sont accusés d'avoir ouvert un temple protestant dans une localité proche de Larbaâ Nath Irathen, dans la région de Tizi Ouzou, sans avoir obtenu au préalable une autorisation des autorités.

    Des charges supplémentaires d'hébergement illégal d'un étranger ont été également retenues contre l'un d'eux. Il est poursuivi aussi pour avoir hébergé sans autorisation un pasteur français venu en Algérie pour donner une conférence devant les membres de la communauté chrétienne de cette région.

    L'exercice d'un culte en Algérie - musulman on non musulman - est conditionné à l'obtention d'un agrément fixant le lieu du culte et d'un autre désignant le prédicateur, en vertu d'une loi de février 2006.

    Ces derniers mois, plusieurs procès ont été intentés contre des citoyens algériens convertis au christianisme pour «atteinte aux préceptes de l'islam».

    L'Islam est religion d'Etat

    Le 8 novembre dernier, huit musulmans non jeûneurs du ramadan avaient été relaxés par le tribunal correctionnel d'Akbou, dans la région de Béjaïa (250 km à l'est d'Alger), en Kabylie. Dans la même région, deux autres non jeûneurs avaient été relaxés le 5 octobre à Ain el Hammam (ex-Michelet).

    Pourtant, les autorités insistent sur la liberté de culte dans le pays. Ainsi, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a déclaré, le 21 octobre dernier, devant l'Assemblée nationale que cette liberté sera «toujours garantie» en Algérie, où l'Islam est religion d'Etat.

    Les chrétiens d'Algérie -en majorité catholiques- comptent quelque 11 000 personnes, toutes obédiences confondues, selon le ministère des Affaires religieuses.

    L'Algérie compte plus de 35 millions d'habitants, dont la quasi-totalité se réclament de l'Islam.

    Le Parisien - 28/11/10

  • Jean-Marie Le Pen toujours présent!

    NPI - 28/11/10

  • Brésil: la police plante le drapeau brésilien au sommet de la favela reprise

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La plus grande opération de sécurité jamais menée à Rio a mobilisé quelque 2.600 hommes, parachutistes, fusiliers marins et troupes de choc de la police appuyés par des blindés et des hélicoptères.

    "Nous avons vaincu... nous avons vaincu. Nous avons apporté la liberté à la population de Rio", a clamé le chef de la police militaire de Rio, le colonel Mario Sergio Duarte.

    Symbole de cette guerre éclair contre les trafiquants de drogue, la police militaire a hissé en début d'après-midi le drapeau brésilien vert et jaune au point culminant du Complexo do Alemao, un ensemble de quinze favelas où vivent 400.000 personnes.

    "Cette conquête est un pas décisif dans notre politique de sécurité publique" visant à pacifier la ville devant accueillir en 2014 le Mondial de football et les Jeux Olympiques en 2016, a déclaré le gouverneur de l'Etat de Rio Sergio Cabral.

    Le Pape Benoît XVI a envoyé dimanche un message de solidarité aux habitants de Rio, déclarant suivre "avec une profonde douleur les graves affrontements et la violence de ces derniers jours à Rio" et prier pour la paix.

    Près de 600 narcotrafiquants étaient réfugiés au Complexo do Alemao mais il n'y a pas eu de résistance à l'avance des forces de sécurité.

    "La majorité des trafiquants retranchés dans la favela ont fui" avant le début de l'opération à 08H00 locales (10H00 GMT), a dit à l'AFP le commandant de la Police civile Marcio Mendonca.

    "Ils ont vu jeudi, avec l'attaque de la (favela) Vila Cruzeiro qu'ils ne pouvaient rien faire contre la force de l'Etat", a estimé Mendonca.

    Le visage peint ou couvert d'une cagoule, armés de M16, les policiers patrouillaient les ruelles étroites de la favela, fouillant les maisons désignées par des informateurs comme appartenant à des trafiquants.

    "Maintenant, c'est un travail de patience. Nous allons fouiller maison par maison. Il n'y aura pas un seul endroit qui ne sera pas contrôlé", a dit le colonel Duarte.

    De temps en temps, un homme torse nu, les mains menottées derrière le dos, était escorté par un groupe de policiers, suivis de près par une épouse hurlant son innocence.

    Les voisins observaient la scène depuis leurs fenêtres ou leurs balcons, sans descendre dans la rue.

    La population a paru accueillir avec soulagement l'action de la police qui les libère de l'ordre imposé depuis vingt ans par les narco-trafiquants. Cet ensemble de favelas est dominé par le gang criminel Comando vermelho (Commando rouge), un des plus anciens et un des trois plus puissants de Rio.

    A l'occasion de cette opération, la police a annoncé avoir capturé l'un des meurtriers du journaliste Tim Lopes, assassiné en 2002 lors d'une enquête sur les trafiquants. "Nous l'avons convaincu de se livrer pour avoir la vie sauve", a déclaré à la presse un policier au côté du narcotrafiquant Elizeu Felicio de Souza, alias "Zeu".

    Cette offensive a été montée pour mettre fin à une vague d'attaques et d'incendies de véhicules lancées par les narcos il y a une semaine en réaction à leur expulsion des favelas pacifiées.

    "Il est important maintenant que la population collabore pour que, finalement, ils aient la paix, ce qu'ils n'ont pas depuis trente ans", a dit le porte-parole de la Police militaire, le colonel Lima Castro.

    AFP. 28/11/10

  • Les "sex toys" pour homme, un marché en pleine expansion

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    Sex toys pour homme

    Il a fallu une dizaine d'années pour que le sex toy quitte les alcôves des magasins spécialisés et devienne un accessoire branché pour femmes, entre petit canard vibrant et vibromasseur en forme de dauphin. Mais les hommes, jusque-là, étaient exclus de ces réjouissances.

    Ces jouets vibrants ont connu une petite révolution au milieu des années 2000, devenant des objets de consommation courante, au design étudié et ludique, notamment le "lapin" vibrant rendu célèbre par la série américaine Sex and the city.

    Aujourd'hui, ces objets aux tons vifs, achetés dans des boutiques de lingerie ou des grands magasins, s'installent dans les tables de nuit de retraités de banlieue ou de citadins célibataires, et ne font plus rougir.

    Désormais, l'industrie du sexe s'attaque à un nouveau défi avec le marché des sex toys masculins. "C'est une forme de parité. Mais cela reste une sacrée démarche pour les hommes de s'acheter ce type d'objets, c'est beaucoup plus tabou que pour les femmes", souligne Patrick Pruvot, propriétaire de trois magasins parisiens.

    L'idée d'un sex toy pour hommes suscite scepticisme, voire méfiance. On considère volontiers qu'"une femme qui s'en sert explore son corps". Tandis qu'un homme faisant la même chose est "perçu comme un type qui ne trouve pas de femme", estime ce professionnel.

    C'est là que le design intervient. "Si le packaging est moche et que ca s'appelle 'jouis-minute', ça va pas être possible", explique Fleur Breto, une collègue de M. Pruvot.

    Une société japonaise pionnière promet de "révolutionner l'univers des jouets pour adultes" avec un objet qui ressemble à un gel douche à rayures rouges, noires ou dorées. Cet objet apparemment banal contient une cavité douce et lubrifiée, dont les rainures et les courbes promettent des sensations "inconnues jusque-là".

    Les canettes masturbatoires Tenga, lancées en 2005 au Japon, pays aventureux sur le plan sexuel, se sont déjà vendues à 13 millions d'exemplaires dans une quarantaine de pays, dont 1,3 million en Occident.

    Ces objets technologiques à usage unique existent dans une dizaine de versions qui sont censées imiter les sensations de différentes positions sexuelles, avec des noms comme "Gorge profonde" qui laissent peu de place à l'imagination.

    Son créateur Koichi Matsumoto, ingénieur mécanique de formation, explique avoir voulu briser l'image négative de ces sex toys pour hommes et promouvoir le plaisir en solitaire comme une activité saine, "qui n'a rien à voir avec une quelconque obscénité".

    La société, qui vient de lancer une version réutilisable plus respectueuse de l'environnement, s'attend à ce que ses ventes à l'étranger dépassent dans quelques années celles du Japon.

    M. Pruvot, qui a commencé à importer des Tenga il y a plus d'un an, en vend actuellement plus d'un millier par mois.

    "Le design aide beaucoup à briser la glace", dit-il. "Comme le petit canard, qui a rendu le vibro acceptable. Là, c'est le même principe, avec ce sex toy qui se présente comme un produit pour la salle de bains".

    D'autres jouets pour hommes envahissent le marché, comme le "Cobra" d'une marque allemande, un gadget rechargeable qui ressemble à une petite voiture futuriste avec un mécanisme vibrant sur 5 cm à une extrémité.

    Ou encore l'Oeuf, du fabricant japonais Tenga. En silicone strié, il se glisse dans le creux de la main et, selon son fabricant, c'est un parfait accessoire de voyage, dont les sensations sont "à défaillir".

    AFP. 28/11/10

     

  • Barbarie: une sexagénaire tuée à coups de pierre à Avignon

    Une sexagénaire a été retrouvée morte dimanche à Avignon, la boîte crânienne vraisemblablement enfoncée à coups de pierres, a-t-on appris auprès du parquet d'Avignon.

    Le corps de cette femme née en 1944 a été retrouvé non loin de son domicile, "dans un endroit qui jouxte le parking des Italiens", situé à proximité de l'université et du centre-ville, selon la même source.

    "Deux blocs de pierre ensanglantés" ont été découverts près du cadavre, a précisé le parquet.

    L'enquête a été confiée à l'antenne avignonnaise du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier.

    AFP. 28/11/10

  • La Suisse approuve l'expulsion automatique des étrangers inculpés

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    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    Les Suisses ont approuvé dimanche l'initiative de la droite populiste sur l'expulsion automatique de criminels étrangers, un vote qui suscite déja de vives réactions d'indignation, un an après l'interdiction de construction des minarets.

    Selon un décompte des voix définitif dans les 26 cantons de la Confédération, le oui en faveur du durcissement de la politique de renvoi pour les criminels étrangers l'emporte avec 52,9% des voix contre 47,1% de non.

    Le contre-projet présenté par le gouvernement a quant à lui été repoussé à 54,2%.

    Seuls les électeurs de cantons essentiellement francophones dont Genève, le Jura, Bâle-Ville, Fribourg, Vaud et Neuchâtel, ont dit non au tour de vis réclamé par le parti de droite dure, l'UDC.

    Le renvoi des criminels étrangers est déjà possible en Suisse sous certaines conditions mais le texte proposé par l'UDC va plus loin en proposant un retrait automatique du droit de séjour des étrangers inculpés sans prendre en compte la gravité des délits, le renvoi fonctionnant autant pour des crimes graves que pour les cas d'"abus de l'aide sociale".

    Le vote a été immédiatement qualifié de "journée noire pour les droits humains en Suisse" par Amnesty International.

    La Section suisse de l'organisation s'est déclaré profondément choquée par le résultat du scrutin. "Des dispositions violant les droits humains n'ont rien à faire dans notre Constitution. Les initiants ont une nouvelle fois abusé du droit d'initiative dans le but d'augmenter leur capital politique par des propos xénophobes", indique l'ONG dans un communiqué.

    Les Verts se sont quant à eux déclaré "consternés de devoir constater une nouvelle violation du principe d'égalité devant la loi inscrit dans la Constitution fédérale".

    "C'est un jour très noir pour la Suisse car on a heurté une grande partie de la population étrangère de notre pays à qui on a manqué de respect", a commenté pour sa part le secrétaire général de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), Beat Meiner interrogé par l'AFP.

    "Si on l'applique, on aura de gros problèmes avec l'Union européenne qui n'acceptera jamais" qu'on renvoie ses ressortissants. "On va être condamné par le Conseil de l'Europe à chaque fois que l'on voudra renvoyer un étranger pour une bagatelle", a-t-il dit.

    Pratiquement un an jour pour jour après l'interdiction de la construction des minarets dans la Confédération, l'UDC s'est pour sa part félicité des résultats du vote.

    "C'est un premier pas sur la voie de la sécurité qui démontre la préoccupation de la population à l'égard de la politique d'immigration de la Suisse", indique le parti dans un communiqué.

    La campagne de l'UDC a été de fait soutenue par une débauche d'affiches ouvertement xénophobes dans un pays qui compte 21,7% d'étrangers. "Ivan S., violeur et bientôt Suisse?", proclamait l'une d'entre elle sur un profil de moustachu musclé à mine patibulaire.

    Le Conseil Fédéral (gouvernement) a indiqué pour sa part à Berne que la "majorité des votants ont clairement exprimé que la criminalité des étrangers est pour eux un problème sérieux" et "exécutera le mandat qui lui a été confié".

    Néanmoins la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a tenu à rappeler que les étrangers "fournissent une contribution essentielle à la vie économique, sociale et culturelle du pays".

    Le deuxième sujet de la votation de dimanche, une initiative du PS "Pour des impôts équitables" dans un pays considéré comme un havre fiscal a été pour sa part plus largement rejetée avec 58.5% des voix.

    Cette initiative était réclamée par le parti socialiste pour mettre un terme à la concurrence fiscale entre cantons cherchant à attirer les grosses fortunes.

    AFP. 28/11/10