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  • Niort: vingt coups de couteau en pleine rue

    Un militaire de 27 ans a été poignardé rue Basse, à Niort dans la nuit de lundi à mardi. Et deux hommes rapidement interpellés. Un riverain a tout vu, il raconte à la NR.

    C'est ici, devant cette boulangerie située à l'angle des rues Basse et du Pont que le militaire s'est effondré sous les coups de couteau de son agresseur. Hier, il était entre la vie et la mort.
     
    C'est ici, devant cette boulangerie située à l'angle des rues Basse et du Pont que le militaire s'est effondré sous les coups de couteau de son agresseur. Hier, il était entre la vie et la mort.

    Mise à jour le 01/02/2012

    (Cliquez sur la photo)

    Les suspects déférés. Ils vont être transférés au palais de justice de Poitiers ce mercredi après-midi pour être présentés à un juge du pôle de l'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef de "tentative de meurtre".

    Apart quelques taches de sang sur le pavé, il ne reste presque plus rien de la violente agression survenue dans la nuit de lundi à mardi, à l'angle des rues Basse et du Pont à Niort. Juste devant la boulangerie, traînait encore hier après-midi un gant bleu oublié sur place par les services d'investigation criminelle.

    « Il y avait une grande tache de sang, mais ils l'ont nettoyée », raconte un riverain, observateur direct de l'épisode, encore choqué par la brutalité de la scène « A cause d'une simple phrase, raconte ce témoin qui tient à garder l'anonymat, cet homme s'est pris vingt coups de couteau ! C'était complètement gratuit ! »

    Un échange musclé

    Il était environ 23 h 45 ce lundi soir. Des éclats de voix ont résonné dans le bas de la rue du Pont, poussant ce riverain à jeter un œil par sa fenêtre. « Il y avait trois personnes, raconte-t-il : un homme plutôt grand, je dirais 1,90 mètre. Il était accompagné de deux jeunes femmes. Ils parlaient fort. Apparemment, il voulait prolonger la soirée mais elles avaient plutôt envie de rentrer. À ce moment-là, deux types sont arrivés. Des jeunes, la vingtaine. Ils arrivaient des halles et remontaient la rue Basse, l'un d'eux a demandé " Qu'est-ce qui se passe ? " L'homme a répondu " Vos g… ! Allez vous coucher ! " Ça ne leur a pas plu, il y a eu un échange musclé entre eux, des insultes… »

    " Il visait la tête "

    Une trentaine de mètres sépare alors les deux groupes. Un autre riverain, lui aussi alerté par le ton qui monte, a ouvert sa fenêtre pour prier les jeunes gens de se calmer. Un passant qui sortait son chien en fait autant, espérant mettre fin à l'altercation. En vain. « Soudain, l'un des deux jeunes a sorti un couteau. Son copain lui a dit : " Vas-y, range ta lame ! " Mais il n'a pas écouté, il a changé son couteau de main… C'était une lame noire de cinq centimètres, comme on en trouve partout. À ce moment-là, j'ai compris que ça allait dégénérer, j'ai pris mon téléphone pour appeler la police… D'ailleurs, je pense que toute la rue a appelé la police ! Et j'ai vu le jeune attaquer l'autre : il visait la tête, il a porté un premier coup en plein visage et a tout de suite réarmé son bras… Là, j'ai attrapé une étoffe pour le sang et j'ai foncé à son secours… »

    " Dans une mare de sang "

    Occupé à descendre les escaliers, le témoin a perdu la scène de vue quelques instants. Mais la suite n'a pas échappé à cette autre habitante : « J'ai vu l'homme lui donner des coups de couteau en plein visage et dans le haut du corps. Il n'arrêtait pas. C'était tellement incompréhensible que j'avais l'impression que c'était des coups de poing. Mais non, c'était des coups de couteau….» Le témoin s'est laissé dire que le militaire aurait reçu une vingtaine de coups. « Quand je suis sorti dans la rue, l'homme gisait par terre, devant la boulangerie, dans une mare de sang. Il avait été touché au niveau de l'œil, à la gorge… Sa petite amie paniquait, elle criait son prénom. Il gémissait, je ne comprenais pas ce qu'il disait… »

    Interpellation

    Dirigés par les témoins, les policiers arrivés quelques secondes plus tard se sont lancés à la poursuite des deux hommes et les ont interpellés plus haut dans la rue Basse. Tous deux ont été placés en garde à vue. Dans le même temps, la victime a été prise en charge par les pompiers. « Ils ont dû s'y mettre à trois pour le soulever et le déposer sur la civière. » Frisson rétrospectif de cette habitante : « J'ai eu l'impression que ce type était sorti en se disant " Ce soir, je vais me faire quelqu'un "…» En fonction des éléments que l'enquête de police déterminera, le dossier pourrait être confié à un juge d'instruction et une information judiciaire ouverte du chef de « tentative de meurtre ».

    nr.niort@nrco.fr

    Emmanuel Touron
  • Marine Le Pen dépasse Sarkozy chez les actifs

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    (Cliquez sur la photo)

    Auprès des actifs proches d’aucun syndicat, Mme Le Pen se classe première.

    Marine Le Pen (24%) vient derrière François Hollande (27%) dans les intentions de vote des actifs pour le premier tour de la présidentielle, dépassant Nicolas Sarkozy (18%), François Bayrou (13%) et Jean-Luc Mélenchon (8%), selon un sondage Ifop pour L’Humanité à paraître vendredi.

    En ce qui concerne les actifs proches d’un syndicat, Mme Le Pen (19%) est également deuxième derrière le candidat socialiste (33%). Ils sont suivis par Jean-Luc Mélenchon (14%) et François Bayrou (13%), Nicolas Sarkozy (12%) venant en 5e position. Les autres candidats recueillent moins de 5% des voix.


    Auprès des actifs proches d’aucun syndicat, Mme Le Pen se classe première, avec 28% des intentions de vote. M. Hollande (24%) devance de deux points M. Sarkozy (22%). Vient ensuite M. Bayrou (14%) tandis que M. Mélenchon ne recueille que 4% des intentions de vote.

    Source : Libération, Merci à Camulogenos

    Défrancisation - 02/02/12

  • Le chef du Mossad aux Etats-Unis pour évoquer l'Iran...

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    Le chef de l'agence de renseignement israélienne Mossad Tamir Pardo a tenu ces derniers jours des entretiens secrets avec de hauts responsables américains, rapporte mercredi le journal israélien Haaretz.

    Selon le journal, les informations faisant état de ces entretiens ont été dévoilées mardi 31 janvier lors d'une réunion des responsables du renseignement américain consacrée aux principales menaces mondiales.

    Lors de la réunion, transmise en direct par la télévision américaine, la sénatrice Diane Feinstein et le directeur de la CIA David Petraeus ont affirmé avoir rencontré plus tôt cette semaine Tamir Pardo afin d'évoquer la préoccupation d'Israël concernant le programme nucléaire iranien.

    Les autorités israéliennes n'ont pas encore commenté ces informations.

    Tel Aviv - RIA Novosti - 01/02/12

     

  • Lune: premier survol touristique en février 2017 (Space Adventures)

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Les premiers touristes survoleront la Lune en 2017, a annoncé jeudi la société américaine Space Adventures qui organise des voyages touristiques spatiaux à bord de vaisseaux russes Soyouz.

    "Nous envisageons de lancer un vaisseau avant le 50e anniversaire du programme Apollo. A mon avis, le programme Apollo a démarré en février 1967, mois prévu pour lancer Apollo-1. Son 50e anniversaire sera donc célébré en février 2017", a déclaré Eric Anderson, président de Space Adventures dans un message vidéo mis en ligne sur le site de la société.

    Les touristes partiront à bord d'un vaisseau russe Soyouz-TMA doté d'un module d'habitation supplémentaire. La société avait récemment annoncé avoir vendu le premier des deux tickets pour ce voyage. Selon M.Anderson, l'autre ticket "est sur le point d'être vendu".

    "Le fait que deux personnes sont prêtes à payer presque 150 millions de dollars chacun pour survoler la Lune, aura des conséquences importantes pour l'ensemble du marché. Cela confirme l'existence du marché des vols spatiaux privés et montre que le nombre des personnes souhaitant voyager dans l'espace augmentera avec la baisse des prix des vols orbitaux et suborbitaux", a indiqué M.Anderson.

    Le Centre russe de formation des cosmonautes est prêt à préparer les astronautes professionnels et les touristes spatiaux pour un vol vers la Lune, selon le directeur du centre Sergueï Krikalev.

    Moscou- RIA Novosti - 02/02/12

  • Modification de la prière juive pour la République française

    Dans un courrier adressé à l'ensemble des Grands Rabbins et Rabbins français, mercredi 1er février 2012, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim fait part de sa décision - concertée avec le grand rabbin Haïm Korsia, aumônier général des armées, de rajouter au texte actuel de la prière pour la République française, le paragraphe suivant:

    « Que l'Eternel accorde sa protection et sa bénédiction pour nos soldats »

    « Que l'Eternel accorde sa protection et sa bénédiction pour nos soldats qui s'engagent partout dans le monde pour défendre la France et ses valeurs.

    Les forces morales, le courage et la ténacité qui les animent sont notre honneur ».

                                                              

    (En vidéo, le Grand Rabbin de France revient sur les principales activités ménées ces dernières semaines à Paris et en province. Il explique également les changements apportés à la prière pour la République lue chaque Chabbat dans les synagogues françaises.)

     
    NdB: Ecoutez la fin de la vidéo au sujet de nos soldats en Afghanistan
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
  • On en voit de toutes les couleurs

    S’il est un domaine ou  la subjectivité règne en maître c’est bien celui  de l’humour. Le facteur qui déclenche   le  rire  varie bien  souvent  d’une  personne,  d’une communauté culturelle,  d’un   pays, d’une époque à l’autre. Les caricatures jugées « racistes »  mises en ligne sur le  blog du candidat frontiste  du Rhône  Stéphane Poncet,  parmi lesquelles, paraît-il,   le dessin d’un «Père Noël roumain» dérobant un écran plat, remis dans son contexte,  n’auraient certainement pas choqué voire plutôt amusé nos aïeux, pour ne rien dire de nos contemporains « Gaulois »…

    Mais à défaut d’en avoir pris connaissance, nous n’en dirons pas plus.  Elles  auront cependant comme effet    pour ce militant frontiste  a expliqué Louis Aliot (vice-président du FN) à l’agence  Reuters,  qu’il «  devra s’expliquer devant la commission de discipline du FN». «Ensuite Marine Le Pen tranchera», a précisé Steeve Briois (secrétaire général du FN) ,  soulignant que ce genre de comportement est «complètement contraire» à la «stratégie de dédiabolisation.»

     Jean-Luc Mélenchon lui aussi s’est piqué de parler d’humour,  celui en l’occurrence de Marine Le Pen , qu’il continue à attaquer sans beaucoup de finesse. Peu importe puisque le candidat de l’internationale communiste a  compris l’impact  fédérateur des diatribes anti-Le Pen  pour le segment électoral qu’il occupe et  l’intérêt médiatique de la manœuvre.  Mardi dernier, à la sortie d’un meeting organisé par la CGT, interrogé sur  la présence de Marine  au bal de  la Hofburg à Vienne (voir notre article en date du 30 janvier ) il a affirmé  que la candidate national était sa « principale ennemie », une « abomination », qu’ « elle est plutôt limitée, dans son humour comme dans son imagination ». Bel hommage du vice à la vertu !

     En fait d’humour, Marine a tenu  à affirmer qu’elle appréciait plus  le  jeu de mot plein d’esprit de Jean-Marie Le Pen sur le bal viennois de vendredi dernier – « C’est Strauss sans Kahn si vous voulez »-  «  que les traits des humoristes qui nous traitent successivement de gros cons, de salauds, d’étrons (…). Je vois qu’on est plus difficile avec l’humour de Jean-Marie Le Pen qu’avec l’humour de ceux qui sont payés soi-disant pour ça » a-t-elle noté avec beaucoup d’à-propos.

     D’humour, de goût et des couleurs, il est encore question avec cette autre réflexion  de Jean-Marie Le Pen,  interrogé sur France 3 à propos du succès colossal  d’un aimable navet,  « Intouchables » et le couple formé dans ce film  par le « jeune » Omar Sy et le « paralytique » François Cluzet. Il  n’y a pas  vu le monument de rire et d’émotion sur lequel il est convenu de s’extasier.   « La France c’est l’infirme qui se trouve dans le fauteuil et il va falloir tabler sur l’aide que vont apporter les jeunes des banlieues et l’immigration en genéral at-il analysé. Je ne souscris pas à cette manière de voir ».

     Le président d’honneur du FN   a d’ailleurs précisé : « Je suis peut-être idiot, mais je n’établis pas mon opinion à partir de celle de millions de personnes.  » « (Il y avait peut-être (dans ce film) une arrière-pensée que j’ai voulu dénoncer ». Arrière-pensée, notions- nous le 2 janvier, qui n’a pas échappé à Gérard Courtois dans les colonnes du Monde qui conseillerait ce film comme « un  antidote efficace, on l’espère, aux peurs et aux rejets attisés par le Front National », «  un remède qu’il convient d’administrer à quelques millions de Français supplémentaires…»

     De même qu’il n’avait pas goûté le très médiocre Bienvenue chez les Cht’is au succès lui aussi  retentissant,  Jean-Marie Le Pen dit ce qu’il pense,  reste  un  homme libre et  refuse la  démagogie.  C’est bien  là ce qui fait tout son charme dans notre démocratie totalitaire et  aseptisée note Bruno Gollnisch. A  fortiori   en cette période où la grosse matraque du politiquement correct n’hésite jamais à frapper les dissidents et autres réfractaires à la pensée unique comme  au rire sur commande. De cette chape de plomb là, de nombreux Français aussi ne veulent plus.  Le fait d’être incapable  de s’esclaffer devant les pitoyables  spectacles de Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Dany Boon,   Arthur,  ou Patrick Timsit nous vaudra bientôt  un aller simple pour le 17è chambre correctionnelle…

     Vous l’aurez compris, M.  Sy qui  fait l’objet d’un  une nomination aux César 2012 , a  donc  des chances de  le souffler  en cette année présidentielle  au nez et à la barbe de Jean Dujardin.  Pour autant, il s’agit de le souligner, Omar Sy est un  garçon a priori  sympathique et qui ne joue pas dans le registre de la haine. En témoigne sa «   revue de presse… » de « la presse d’extrême droite » à laquelle il s’est livré cette semaine pout le compte du site Streetpress.com.

    « L’article le plus frontiste est dans Minute de ce mercredi » notait notamment   M. Sy,  « qui publie un passionnant entretien avec Bruno Gollnisch , parachuté pour les législatives dans la 3e circonscription du Var. Parachuté le Gollnisch ? Dans le cadre d’une candidature nationale, je suis chez moi partout en France , répond l’ancien candidat à la présidence du Front qui va quitter son fief historique (Lyon) pour l’ancienne circonscription de Yann Piat. Bruno Gollnisch qui avait été le directeur de la campagne de Le Pen en 2002 assure que le Front  n’a jamais exagéré sur les difficultés  à recueillir des signatures. Il voit  parfaitement  Marine présente au second tour des présidentielles, mais « après, la partie ne sera pas simple ». Et lorsque Minute l’interroge pour savoir s’il «se sent toujours bien au Front National , il répond :  Oui . Ouf!»

    On a connu recension plus mal intentionnée et venimeuse  mais Omar a compris que son rôle à lui c’est le registre du gentil, pas du méchant… contrairement à Jean-Luc !

    Blog de Bruno Gollnisch

  • Questions des journalistes sur la conférence de presse de Marine Le Pen pour les DOM-TOM


    Questions des Journalistes sur la Conférence de... par MarineLePen

    02/02/12

  • Marine Le Pen lance un appel aux maires pour l'obtention des 500 signatures devant le Sénat


    Marine Le Pen lance un appel aux Français pour... par MarineLePen

    02/02/12

  • 500 signatures: le Conseil d'Etat transmet la QPC de Marine Le Pen au Conseil constitutionnel

     

    Lu pour vous sur LeMonde.fr

    Le Conseil d’Etat a décidé, jeudi 2 février, de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionalité (QPC), soulevée par le Front national (FN), concernant la publicité du nom des élus donnant leur parrainage aux candidats à l’élection présidentielle.

    L’anonymat des signatures est une revendication que Marine Le Pen met en avant depuis le début de sa campagne présidentielle. Et pour cause : la candidate du FN a bien du mal à recueillir ses 500 parrainages. Selon elle, c’est, entre autres, à cause de la peur des pressions qu’ils pourraient subir que les maires refusent de lui accorder leur paraphe. La prétendante à l’Elysée avait aussi écrit, fin novembre 2011, au premier ministre, François Fillon, pour lui demander de modifier la loi de 1976 et de rendre les parrainages anonymes. M. Fillon lui avait répondu par une fin de non-recevoir.

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  • L'Antiquité au quotidien, par P.-L. Moudenc

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    Tournons-nous vers l’Antiquité. Elle a toujours à nous apprendre. Et d’abord que les Romains votaient, comme nous, pour élire leurs magistrats, édiles, sénateurs, tribuns de la plèbe, duumvirs, membres de la Curie, dès la période républicaine et bien après. Autant dire qu’ils connaissaient déjà les campagnes électorales – bien différentes, toutefois, de celles qui nous mettent périodiquement en transe.

       Pas de partis, pas de programmes. Pas de promesses hasardeuses. On vote pour celui que l’on juge le plus capable de remplir la fonction. Pour celui qui semble le plus honnête. Une fois établie la liste officielle des candidats, la campagne commence. Elle dure souvent plusieurs mois, suscite les passions, mobilise les « supporters » les plus frénétiques, soucieux de communiquer leur enthousiasme. Parmi eux, beaucoup de femmes qui, pour n’avoir pas le droit de vote, n’en sont pas moins influentes.

       Un témoignage sur ces épisodes de la vie politique nous est fourni par les inscriptions retrouvées sur les murs de Pompéi. Relevées par de savants épigraphistes, archéologues, historiens, soigneusement classifiées, datées, traduites, elles se révèlent précieuses pour la connaissance des moeurs antiques.

       Un petit livre remarquablement documenté, vivant et drôle, nous fait pénétrer au cœur même de l’effervescence politique telle qu’elle se manifestait au pied du Vésuve. Fièvre électorale à Pompéi (1) de Karl-Wilhelm Weeber, universitaire allemand, présente un catalogue d’inscriptions par lesquelles les voisins, les amis, exhortent leurs concitoyens à élire tel ou tel candidat. Pas ou peu d’argumentation, surtout des injonctions. Juste quelques exemples : « Gnaeus Helvius Sabinus édile ! Loreius, va donc voter pour lui, c’est un homme intègre – et il ira voter pour toi. » Ou encore : « Bruttius Balbus duumvir ! Génialis demande de voter pour lui. Il ne dilapidera pas le trésor municipal. » Enfin, « Vettius Firmus édile ! Marchands de fruits, allez donc voter pour lui ! » D’autres, encore plus cocasses.

       Les commentaires de K.-W. Weeber se caractérisent par le sérieux qu’on attend d’un professeur, allemand de surcroît. Clairs et alertes, ils sont toutefois accessibles à tous et ont le mérite de restituer à l’histoire antique, austère, figée dans les manuels, les couleurs de la vie.

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       Chez le même éditeur, un autre ouvrage qui nous fait pénétrer, narines grandes ouvertes, dans l’univers quotidien des Grecs et des Latins. Deux spécialistes d’histoire ancienne, Lydie Bodiou et Véronique Mehl, ont rassemblé, dans Odeurs antiques (2), une centaine de textes qui couvrent une vaste période, d’Homère aux Ve et VIe siècles après J.-C. Certains connus, d’autres que l’on découvre, tous surprenants ou pittoresques, témoignent de l’importance du parfum dans un monde où le paraître est primordial.

       Les odeurs, naturelles ou artificielles, bonnes ou mauvaises, jouent en effet un rôle éminent dans tous les domaines de la vie. Offrandes aux dieux, mariages, morts, parures corporelles des femmes mais aussi des hommes, éléments constitutifs de la cuisine et du banquet aussi bien que de la pharmacopée, les parfums, onguents, huiles parfumées ne sont pas seulement des artifices. Leur fonction est essentielle en ce qu’ils dévoilent aussi bien les rituels sociaux et culturels que la vie intime.

       Nous suivons, au fil des extraits, aussi bien les constantes dans l’utilisation que les évolutions dans la fabrication, ces dernières dues à l’arrivée de nouveaux produits lors de l’époque d’Alexandre et des rois hellénistiques, puis de l’empire romain. Un voyage passionnant.

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       On ne quittera pas le domaine de l’histoire ancienne sans jeter un œil à Naissance des écritures (3), que Michel Renouard publie aux éditions Ouest-France. Ce qu’il est convenu d’appeler un « beau livre », tant en raison de la qualité du texte que d’une iconographie aussi abondante que somptueuse.

       Y sont abordées toutes les questions relatives à l’écriture : quand est-elle apparue et où ? Pourquoi ici et pas ailleurs ? Comment expliquer que de brillantes civilisations l’aient ignorée ? Quels rapports entretient-elle avec les religions ? Certains écrits attendent-ils toujours d’être décryptés ? Autant d’interrogations, parmi d’autres, auxquelles l’auteur répond avec précision et concision. « Même aujourd’hui, assure-t-il, il naît de nouvelles écritures (…) [mais] c’est toujours une écriture de seconde main, la simple reprise d’un modèle matriciel apparu en Orient il y a quelques millénaires, dans cet Orient où s’est épanoui l’alphabet, notre alphabet. »

     

    P.-L. MOUDENC

     

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    1 – Fièvre électorale à Pompéi, de Karl-Wilhelm Weeber, traduit  de l’allemand par Hélène Feydy. Les Belles Lettres, 158 p., 13,50 €.

    2 – Odeurs antiques, textes réunis et présentés par Lydie Bodiou et Véronique Mehl, précédé d’un entretien avec Pierre Bergé. Les Belles Lettres, coll. « Signets », 302 p., 13,50 €.

    3 – Naissance des écritures, de Michel Renouard, préface de Marie-Hélène Pottier. Editions Ouest-France, 128 p., 17,90 €.

     

     

     

     

  • Marine Le Pen - Face aux entrepreneurs

    01/02/12

  • "La culture, c'est la réponse à la crise" (Sarkozy)

     

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    Nicolas Sarkozy s'est posé jeudi en défenseur de la culture, tout en critiquant la promesse de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste en vue de la présidentielle de 2012, d'augmenter le budget du ministère de la Culture. Le président français était venu inaugurer à Chaumont, ville culturellement défavorisée de Haute-Marne, le "Centre Pompidou mobile", un musée itinérant qui présente des oeuvres majeures d'artistes du XXe siècle dans une structure démontable qui ira dans six autres villes de province d'ici début 2014.

    "Partout on a coupé les budgets de la culture. Je n'ai pas voulu qu'on touche à un centime du budget du ministre de la Culture parce que la culture, c'est la réponse à la crise", a-t-il dit lors d'une table ronde avec des représentants du monde culturel, dans un gymnase rempli d'habitants de la région. Pour lui, la culture n'est pas une question d'argent. "J'ai vu qu'il fallait augmenter de 50 % le budget du ministère de la Culture", a-t-il dit en faisant allusion à une proposition de Martine Aubry. "Mais pourquoi pas 100, pourquoi pas 150 % d'ailleurs, pendant qu'on y est ? Ça n'a pas de sens. Ce qui a du sens, c'est les projets."

    Il a regretté qu'un Français sur deux "n'aille jamais au musée", "c'est une véritable fracture" a-t-il expliqué avant d'ajouter qu'il estimait qu'il n'y avait pas opposition entre culture et économie. Il a cité en exemple la ville basque espagnole de Bilbao, jadis cité industrielle sinistrée, aujourd'hui transfigurée et en pleine renaissance grâce à l'implantation du Musée Guggenheim dû à l'architecte américain Frank Gehry. "C'est par le patrimoine, c'est par la culture qu'on va développer la France avec nos 80 millions de touristes chaque année", a ajouté le chef de l'État. Nicolas Sarkozy a flatté au passage un monde de la culture qui lui reste dans une large mesure hostile et se tourne traditionnellement en France plutôt vers la gauche. "Et si le sport et la culture, c'était encore plus sérieux que le reste ?" a-t-il lancé.

    Le Point - 01/02/12

  • Génocide arménien: nouveau texte en cas de censure

    Nicolas Sarkozy déposera «tout de suite» un nouveau texte si la loi pénalisant la négation du génocide arménien est censurée par les Sages du Conseil constitutionnel.

    Nicolas Sarkozy ne s'avoue pas vaincu. Le président français déposera «tout de suite» un nouveau texte si la loi pénalisant la négation du génocide arménien est censurée par le Conseil constitutionnel, a-t-il affirmé mercredi en Conseil des ministres, selon un membre du gouvernement. Cent-quarante et un élus ont en effet saisi mardi les Sages contre le texte définitivement adopté par le Parlement le 23 janvier.

    D'après une autre personne présente, le chef de l'Etat a reproché aux ministres récalcitrants vis-à-vis de cette loi de «ne pas voir plus loin que le bout de leur nez», soulignant le fait que certains pourraient tirer profit de la censure des Sages pour présenter une Question prioritaire de constitutionnalité afin de remettre en cause la loi pénalisant la négation de la Shoah, seul génocide dont la négation est aujourd'hui punie par la loi française. Deux ministres ont exprimé des réserves sur la loi sur le génocide arménien: Alain Juppé, qui la juge «inopportune» et craint qu'elle n'entrave les relations franco-turques, et Bruno Le Maire, parce qu'il n'est «pas favorable par principe aux lois mémorielles».

    Le Conseil constitutionnel peut censurer une loi qu'il juge contraire à la Constitution, s'il est saisi par 60 députés, 60 sénateurs, le chef de l'Etat, le président de l'Assemblée nationale ou celui du Sénat. Il doit statuer dans un délai d'un mois. Mais deux députés UMP, Eric Straumann et Jean-Philippe Maurer, ont demandé mardi au gouvernement «la mise en oeuvre de la procédure accélérée» afin que le Conseil puisse statuer dans un délai de sept jours.

    Avant même cette annonce, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé mercredi une montée de l'islamophobie et du racisme en Europe, affirmant que le vote en France d'une telle loi constituait la «manifestation grave d'un danger insidieux en Europe». Il avait salué la veille la saisine du Conseil constitutionnel.

    Depuis le vote de la loi, de nombreuses voix s'élèvent contre elle. Considérée comme électoraliste, décriée par les historiens, elle a déclenché une vague de boycott en Turquie, qui met à mal les entreprises françaises présentes sur ce marché de 77 millions d'habitants, à la croissance de 7,5% en 2011.

    Le Figaro - 01/02/12

  • La vérité sur Hans-Christian Strache, leader du FPÖ

     

    Communiqué de l’Union des Français juifs

    Mais qui est donc Hans-Christian Strache, qui a invité Marine Le Pen à Vienne vendredi 27 janvier ?
    M. Strache est le leader du FPO (Parti de la Liberté, un parti autrichien actuellement crédité de 28 % des voix dans les sondages).
    Dans la presse bien-pensante, le FPO est systématiquement présenté comme un parti d’extrême-droite, et dans certaines publications gauchistes, M. Strache est carrément dépeint comme un néo-nazi.

    Il est donc temps de remettre les pendules à l’heure, et de continuer à démasquer, inlassablement, les menteurs :

    1. Nous nous sommes procurés le programme officiel du FPO. Dans son chapitre 2, page 5, le judaïsme est explicitement mentionné comme faisant partie de l’identité autrichienne et européenne. (1)
    2. Hans Cristian Strache s’est rendu en Israel en décembre 2010, à l’invitation de plusieurs hommes politiques, dont Ayoub Kara, vice- ministre israelien (Likoud) du développement du Neguev et de la Galilée. (2)
    3. Lors de cette visite officielle, M. Strache s’est également rendu au mémorial du Yad Vashem, à Jérusalem.
    4. Lors de son invitation en retour à Vienne, M. Kara a déclaré : « Je suis heureux d’être ici aux côtés de mon ami HC Strache ». (3)
    5. Suite à ces voyages, le rabbin israelien Yeshayahu Hollander a déclaré : « Les membres des parties de droite qui sont venus en Israel et ont rencontré M. Kara, y compris M. Strache, à qui M. Kara est allé rendre visite en Autriche, ont déclaré et ont donné des raisons de croire qu’ils ne sont pas antisémites… » (4)

    Alors de qui se moque-t-on ?
    Depuis quand l’extrême-droite reconnait-elle le judaïsme comme partie intégrante des identités nationales européennes, et les néo-nazis vont-ils se recueillir à Yad Vashem ?
    Pour les donneurs de leçons de la bien-pensance, les mots ont-ils encore un sens ?
    Hurlant à l’antisémitisme fantasmé lorsque cela les arrange, ils se gardent bien de voir dans notre pays le véritable antisémitisme, celui des islamistes radicaux.

    Incapables de formuler une critique construite à l’égard du projet ou du programme de Marine Le Pen, qu’ils n’ont souvent pas même lu, ils crient au loup qui n’existe plus, en espérant berner, une fois de plus, les électeurs, sans se rendre compte un instant que cela ne prend plus.
    A l’Union des Français juifs, nous savons encore faire la différence entre nos amis et nos ennemis.

    Pour le bureau de l’union des Français juifs
    Jacques Rosen

    1 http://www.fpoe.at/dafuer-­‐stehen-­‐wir/partei-­‐programm/
    2 http://www.israel7.com/2010/12/ayoub-­‐kara-­‐rencontre-­‐le-­‐leader-­‐du-­‐fpo-­‐ autrichien/
    3 http://english.savefreespeech.org/?p=267
    4 http://tundratabloids.com/2011/01/rabbi-­‐hollander-­‐directs-­‐open-­‐plea-­‐towards-­‐ austrian-­‐jewish-­‐community-­‐president-­‐and-­‐leaders-­‐of-­‐eu-­‐states.html

  • La Fondation Abbé Pierre ou l'usurpation frauduleuse des bons sentiments

     

    Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu, Vice-Présidente du Front National en charge des Affaires Sociales et conseiller aux Affaires sociales, à la Famille et aux Handicaps de Marine Le Pen

    A grands coups de tintouins médiatiques, la Fondation Abbé Pierre appelle aujourd’hui tous les candidats à la Présidentielle à signer sa pétition. Tous sauf une : Marine Le Pen…

    Cette même fondation n’a évidemment pas daigné nous en donner la raison, malgré nos multiples interrogations restées sans réponse. Est-ce à dire que l’esprit de cette pétition ne se retrouve nullement dans les propositions du projet présidentiel de Marine Le Pen en matière de logement :

    • instaurer une priorité nationale et recentrer l’attribution des logements sociaux sur ceux qui doivent en être les premiers bénéficiaires : les familles nombreuses, les femmes élevant seules leurs enfants, les étudiants et jeunes travailleurs, les séniors prématurément exclus du marché du travail, les personnes âgées vivant seules et les personnes handicapées.
    • transparence dans les procédures d’attributions, listes des bénéficiaires disponibles et publiques, adaptation de la loi SRU aux possibilités concrètes de chaque commune, l’objectif n’étant pas de construire le plus possible de logement social, mais d’attribuer les logements existants de la manière la plus juste.
    • L’accession à la propriété : parmi les aides au logement, création d’un chèque « premier logement » permettant aux jeunes accédant pour la première fois à la propriété de bénéficier d’un crédit d’impôt.

    Est-ce à dire que l’esprit de cette pétition ne se retrouve nullement dans notre volonté de rétablir enfin une véritable solidarité nationale  en venant en aide à ceux de nos compatriotes les plus démunis, victimes invisibles et oubliés des applications des traités européens, contre et sans les peuples. Ils en paient en silence les abominables conséquences : chômage, délocalisations de leurs entreprises, pouvoir d’achat en berne…. Ils se rappellent avec amertume et colère un célèbre engagement de Nicolas Sarkozy en 2006 : « Si je suis élu président de la République, je veux que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. »

    Visiblement, le bilan du quinquennat en terme de logement n’émeut pas la Fondation Abbé Pierre qui a convié le Président Candidat à signer sa pétition …

    Dans sa profession de foi de juin 1946, l’Abbé Pierre, alors membre du MRP, exigeait de « garantir la souveraineté du peuple, favoriser une vraie justice sociale, rendre forte et grande notre France ». Il réclamait par ailleurs : « une immigration étroitement filtrée et l’expulsion immédiate des immigrés indésirables » : tout comme Marine Le Pen aujourd’hui, gageons qu’il n’aurait sans doute pas été invité à signer la pétition de sa fondation…