05/02/12
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Toulouse: le grand meeting de Marine Le Pen est placé sous surveillance
La venue de Marine Le Pen au parc des expositions de Toulouse, dimanche, ne laisse personne indifférent. Ni ses partisans, attendus nombreux pour le meeting de la candidate frontiste, ni ses adversaires, qui ne manquent jamais de se mobiliser, ni les services de police, qui veulent éviter « tout dérapage » entre pro et anti.
Dimanche, pour éviter justement que les supporteurs de Marine Le Pen et ses adversaires se rencontrent, la police toulousaine va mobiliser forces mobiles, avec en principe trois compagnies de CRS, et effectifs de la police toulousaine, en tenue et civile. Soit environ 350 fonctionnaires, hypothèse « basse » du dispositif dont les contours exacts n'ont pas été communiqués. L'hélicoptère de la gendarmerie a également été réquisitionné pour surveiller depuis le ciel les éventuels mouvements de foule. Un canon à eau devait également être mis à la disposition du chef du service d'ordre « au cas où » mais les conditions météo condamnent l'engin à demeurer au garage.
Le froid pourrait d'ailleurs constituer le principal allié des forces de sécurité. Il est en effet beaucoup plus facile de manifester au printemps, même sous la pluie comme en mars 2007, date du dernier rassemblement très agité contre le Front National que par des températures qui pourraient approcher les moins 10 °.
Dans tous les cas, la police est bien décidée à éviter les affrontements et la circulation devrait être très perturbée, voir même impossible, entre le Fer à Cheval et la place Lafourcade où le rassemblement anti-FN est prévu à partir de 14 h 30.
LADEPECHE - 05/02/12
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Sans Le Pen, Sarkozy fait jeu égal avec Hollande
Regardez la réaction de Stéphane Ravier ce soir dès 19h au 19/20 de France 3.
SONDAGE EXCLUSIF IFOP-JDD. Nicolas Sarkozy et François Bayrou seraient les grands bénéficiaires de l’absence de la candidate du FN si celle-ci ne parvenait pas à réunir les 500 parrainages. Le JDD a testé ce scénario.
Quelle serait l’attitude des électeurs si Marine Le Pen n’était pas qualifiée pour le premier tour de la présidentielle, faute d’avoir pu réunir les 500 signatures? Pour la première fois, l’Ifop a posé la question aux Français, et les résultats de notre sondage rebattent les cartes de la bataille entre gauche et droite. Ce scénario ne retient que les candidats certains (ou presque) d’obtenir les parrainages obligatoires, notamment Nicolas Dupont-Aignan et les représentants de l’extrême gauche. N’y figurent pas, en revanche, les candidats qui avouent eux-mêmes être loin du compte : Marine Le Pen (350), Dominique de Villepin (300), Christine Boutin (250), Hervé Morin (300) ou encore Corinne Lepage. Il faudrait remonter à 1969 pour retrouver une offre électorale aussi resserrée.
Huit candidats seulement donc (au lieu de 12 en 2007), et pas de représentant de la famille Le Pen, ce serait évidemment un coup de théâtre dans cette présidentielle qui a déjà connu bien des surprises depuis le retrait forcé de DSK. Le résultat de notre sondage est tout aussi inattendu : François Hollande garderait la tête avec 33 % des voix (+ 3,5), mais à égalité avec Nicolas Sarkozy (+ 8,5). François Bayrou obtiendrait 17 % (+ 4,5), devant Jean-Luc Mélenchon avec 9 (+ 1). Eva Joly gagnerait un demi-point (3 %) à égalité avec le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui multiplierait par trois son score. "Ce scénario modifierait radicalement le rapport de force électoral. Pour la première fois depuis le début de la précampagne, Nicolas Sarkozy parviendrait en tête, à égalité avec François Hollande", explique Frédéric Dabi, directeur des études à l’Ifop. Il convient de préciser que l’abstention passerait dans ce scénario de 14 à 22%.
Sarkozy et Bayrou, les deux grands bénéficiaires
Que faut-il en conclure pour le second tour? L’Ifop n’a pas testé cette hypothèse. "Avec un 33-33 au premier tour, cela laisse plus d’espoir au président sortant pour le second. La dynamique Hollande serait cassée. Même si Nicolas Sarkozy enregistre, malgré l’absence de Marine Le Pen, des scores faibles auprès de la France du travail", souligne Dabi. Rien ne dit que Hollande serait battu au second tour. La campagne que mènerait la famille Le Pen contre le président sortant serait terrible, comme l’annonce au JDD le fondateur du FN. Il n’empêche, les électeurs frontistes se reporteraient, selon notre sondage, en priorité sur… Sarkozy (40 %) puis sur Bayrou (22 %) et sur Hollande (18 %). Candidat protestataire, Mélenchon ne "ramasserait" que 9 % des orphelins de Le Pen. Le vote FN reste donc, malgré le positionnement recentré de la fille de Jean-Marie Le Pen, majoritairement un vote de droite. Avec 33 % et sans Marine Le Pen, Sarkozy fait à peine mieux qu’en 2007, où il avait recueilli 31 % des voix avec la présence du FN.
Ce scénario d’une élection sans Le Pen placerait le patron du MoDem dans une position d’arbitre. Avec Sarkozy, Bayrou serait l’autre grand bénéficiaire. Il raflerait les trois quarts des voix des petits candidats (Morin, Villepin, Boutin) et presque un quart de celles de Le Pen. Preuve qu’il est devenu en 2012 une sorte de réceptacle du vote antisystème.
La crainte de représailles aux législatives va-t-elle pousser l’Élysée à "faciliter" la collecte des signatures de la candidate FN? Nicolas Sarkozy a déjà répondu à la question dimanche dernier : "Vous ne voulez tout de même pas que je l’aide!" Jeudi, sur France 2, François Fillon a balayé la menace : "Je pense que c’est du bluff!" Quand le Président et le Premier ministre se montrent aussi formels, il faut comprendre que tout sera fait pour que les élus de droite, et ceux qu’ils influencent, s’abstiennent de signer en faveur de la candidate du FN. Une position qui ne fait pas l’unanimité parmi les ministres et les parlementaires, qui redoutent déjà la multiplication de triangulaires meurtrières aux législatives en juin.
Le compte à rebours est lancé au FN
L’absence d’un courant politique comme le FN, qui pèse environ 20% dans les enquêtes sur les intentions de vote, déclencherait un gigantesque débat démocratique sur les règles de qualification à une élection présidentielle. Dans l’immédiat, Marine Le Pen va devoir cravacher pour arracher les 200 signatures. Très nerveuse, elle a sans doute surestimé la dédiabolisation du FN auprès des maires. Elle a appelé à la rescousse une société de phoning et annulé tous ses déplacements. Le retrait ou non de Marine Le Pen dépendra aussi du verdict du Conseil constitutionnel. Les sages trancheront le 22 février la question de l’anonymat des parrainages.
À quarante jours du dépôt des signatures, le compte à rebours est lancé. L’absence de Marine Le Pen aurait des conséquences infiniment supérieures à celle de son père en 1981. À l’époque, il avait voté Jeanne d’Arc. Sa fille prévient qu’elle fera tout pour faire battre Sarkozy.
Source le JDD 5 février 2012
Blog de Stéphane RAVIER pour Marseille
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Honte à Martine Aubry !
Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste, a estimé aujourd’hui que pour se présenter à l’élection présidentielle il fallait avoir 500 signatures, et d’ajouter à propos de Marine Le Pen : « Si Marine Le Pen ne les a pas, eh bien elle ne sera pas candidate » !
Aubry a estimé également que la suppression de l’anonymat des parrainages était une bonne chose pour la démocratie. Un copié-collé de Fillon. Ces gens se moquent qu’une candidate qui représente plus de 20 % des voix ne soit pas présente à ces élections. Mieux ils le souhaitent ! Chacun de ces deux camps ordonnent à leurs élus de ne pas parrainer Marine Le Pen. C’est un déni de démocratie pur et dur.
Appelez et faite appeler le siège du PS, pour manifester votre indignation à ce déni de démocratie ainsi que la mairie de Lille de Madame Aubry.
Attention Démocratie en danger !
Solférino : 01.45.56.77.00
Mairie de lille : 03.20.49.50.00« Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !« -
Le peuple russe largement favorable à un durcissement ddes lois migratoires
(Cliquez sur la photo)
02/02/2012MOSCOU (NOVOpress) – Une très large majorité des Russes soutient les initiatives présentées par Vladimir Poutine concernant un durcissement de la politique migratoire du pays.
Selon un sondage du centre d’étude de l’opinion publique, plus de 70% des personnes interrogées prônent un durcissement de la politique d’immigration.
On arrive même à près de 80% lorsqu’il s’agit de valider l’idée de prévenir l’apparition d’enclaves ethniques fermées échappant à la loi en vigueur.
Une proposition qui pourrait faire réfléchir les responsables français à l’heure où ce genre de zones se multiplie sur le territoire national.
75% des russes interrogés seraient également favorables à un durcissement des règles d’enregistrement des travailleurs migrants et réclament des sanctions exemplaires pour leur violation.
L’idée d’obliger les citoyens étrangers voulant devenir ou rester résidents en Russie à passer des examens de langue, de littérature, d’histoire et de droit russes est de son côté soutenu par un peu moins de 70% des sondés.
Crédit photo : paulafunnel via Flickr, licence (cc)
[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine -
Anvers - Une bombe puante pour Castellucci et des cantiques pour Jésus
Hier soir lors de la première belge au Singel d’Anvers du “spectacle” de Romeo Castellucci, les choses ne se sont pas passées comme prévue par les artistes…
Alors qu’il fallait du courage et beaucoup de détermination pour affronter le vent froid et glacial, il y avait tout de même une bonne centaine de personnes qui sont venues témoigner leur colère, munies de pancartes et chantant des cantiques pendant plus de trois heures.
A l’intérieur du Singel où devait en même temps avoir lieu la présentation un inconnu aurait placé un produit dans la salle de spectacle qui dégageait une très forte odeur. Les pompiers ont essayé de repérer l’origine de cette odeur, mais en vain. Malgré des portes et fenêtres largement ouvertes, rien n’y a fait. C’est finalement avec trois heures de retard et avec l’accord des pompiers que le spectacle a pu commencer à la grande satisfaction d’une centaine de spectateurs…
AMI.fr - 02/02/12
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Nîmes - Valdegour, la cité désertée
Nîmes, ValdegourPerché en haut d’une colline, le quartier du Valdegour, la ZUP nord de Nîmes, a tout l’air d’une place forte. Sauf que personne n’a envie de la prendre d’assaut. Lorsque la pharmacie est de garde, les patients hésitent, voire refusent de «monter». Lorsqu’un spectacle est organisé, les amateurs restent rares, inquiets de retrouver leurs voitures fracturées en sortant. C’est le sort connu ces derniers mois par bien des habitants venus à la Maison de la justice et du droit (MJD), place Pythagore. L’un d’entre eux a même dû payer pour récupérer son cartable de travail qui lui avait été dérobé dans sa voiture pendant son rendez-vous. Il paraît que cela lui a donné des idées. «Il avait ensuite un fort discours lepéniste», se souvient Martine Haon, la greffière en chef. (…)
La mixité entre nationalités y est inexistante : la population est presque exclusivement maghrébine.Dans trop de familles, il y a une culture de l’assistanat, avec les aides sociales c’est du détournement de fonds publics.
Mohamed Janati, Espace relais éducatifDepuis la mi-décembre, le rideau de la MJD (Maison de la Justice et du Droit) est baissé. Les deux fonctionnaires ont fait jouer leur droit de retrait, suite à...
Défrancisation.com - 04/02/12
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Eric Zemmour : le mal logement, l'immigration - "Il faut imaginer Martin Bouygues heureux"
Eric Zemmour : "Le logement dans la campagne... par rtl-fr02/02/12
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Autriche: l'initiative demandant la sortie de l'UE a été déposée
Les Autrichiens, pour une grande partie, souhaiteraient sortir de l’Union européenne. Une plateforme interpartis pour la sortie de l’UE s’est constituée sous la présidence de Inge Rauscher, « Initiative für Heimat und Umwelt », qui a recueilli plus de 9.000 signatures nécessaires et suffisantes à l’initiative populaire.
Polémia publie ci-après le communiqué annonçant le dépôt de la demande et les arguments juridiques qui la justifient. Polémia
Plate-forme interpartis pour la sortie de l’UE
L’initiative demandant la sortie de l’UE a été remise selon les règles le 20 décembre 2011 au ministère de l’Intérieur, avec 9266 déclarations de soutien dûment paraphées (il faut au minimum 8032 déclarations selon la loi).
Les porte-paroles de la plateforme pour la sortie de l’UE ont rapporté le 20 décembre 2011 le dépôt officiel à 9 heures du matin au ministère de l’Intérieur de l’Initiative demandant la sortie de l’UE. La plateforme et les 9266 personnes soutenant officiellement demandent le rétablissement, par la voie démocratique et de droit public, d’une Autriche libre et neutre et d’en finir avec l’adhésion ruineuse à l’UE, qui n’a rien apporté à la population.
L’Autriche est l’un des trésoriers de l’UE et pourtant les agences d’évaluation, les nouveaux maîtres de la terre, qui ne relèvent d’aucun contrôle démocratique, ne cessent de répandre leur scepticisme envers le pays. Ce sont avant tout les petits et moyens revenus qui en paient le prix, comme cela ressort des sondages de la statistique autrichienne.
L’avenir de l’Autriche ne peut que reposer sur une réflexion concernant nos propres forces dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’environnement et dans une perspective d’une vie à long terme en accord avec la nature pour le bien des générations futures et de l’ensemble du monde.
L’Union européenne, le bras droit des chefs des grandes entreprises marque surtout son intérêt pour se débarrasser du principal obstacle à ses flux internationaux de capitaux au détriment des populations, à savoir supprimer les Etats nationaux avec leur mission de protection sociale => «le gouvernement économique de l’UE».
Mais une grande partie de la population ne veut plus être le soutien du plan de sauvetage, c’est-à-dire les payeurs pour ce plan de sauvetage, en acceptant du coup des réductions de leurs revenus.
Inge Rauscher
Présidente de «Initiative für Heimat und Umwelt» (IHU), au nom de la plateforme interpartis pour la sortie de l’UE
Horizons et Débats - Janvier 2012
Justification de l’initiative populaire demandant la sortie de l’Union européenneL’entrée de l’Autriche dans l’Union européenne (appelée dorénavant UE) eut lieu au travers d’une loi constitutionnelle qui avait été soumise à une votation populaire. De ce fait, il est normal de recourir à la même voie pour sortir de l’UE.
La première phrase – et la plus importante – de la Constitution fédérale autrichienne, le paragraphe I, s’exprime ainsi: «L’Autriche est une République démocratique. Son droit émane du peuple.» Il en résulte qu’aucun organe de la République autrichienne, laquelle se fonde sur la démocratie, ne peut interdire au peuple le droit de décider de sortir de l’UE ou d’y rester.
C’est très exactement ce droit que réclament les partisans de la demande d’introduction de l’initiative populaire demandant la sortie de l’UE. En cela, ils peuvent s’appuyer sur le meilleur connaisseur de la Constitution autrichienne, l’ancien ministre de la Justice de la République, Hans R. Klecatsky, professeur de droit public à l’Université d’Innsbruck, à la retraite. Il fut l’un des premiers signataires, à la mairie d’Innsbruck, de l’initiative demandant la sortie de l’UE, cela dès le démarrage des travaux en mars 2010. Par ce geste il souligna la légitimité de cette initiative.
Il s’agit de sauvegarder les fondements vitaux de l’Autriche
C’est l’exigence première de l’initiative demandant la sortie de l’UE. Ce n’est pas qu’à partir du traité de Lisbonne, qui sert de fondement pour les activités de l’UE, mais ce fut le coup final qui fit de l’UE une fédération gigantesque (au lieu d’une confédération d’Etats), dans laquelle tous les pays membres et leurs populations ont perdu à quelques détails près le droit d’autodétermination et donc la démocratie.
La mise en place prévue d’un gouvernement de l’économie central pour l’ensemble de l’UE, y compris le droit d’ingérence en matière fiscale des pays membres (autrement dit l’introduction d’impôts UE en plus des impôts nationaux) en est bien la preuve. Beaucoup de décisions, et parmi les plus importantes, sont prises à huis clos, lors de «sommets» de l’UE, dans l’appareil bureaucratique démesuré de la commission de l’UE et de plus en plus dans des accords entre chefs de gouvernements sans légitimation démocratique. Les parlements des pays membres sont largement dépossédés de leurs pouvoirs, quant aux décisions prises par les populations, il vaut mieux ne plus y penser. Le parlement de l’UE n’a aucune compétence législative et n’est pas, de plus, élu de façon égale. La construction de l’UE a un grave défaut en matière de démocratie, il n’existe pas de séparation des pouvoirs.
Nous aborderons ci-dessous quelques fondements vitaux détruits par l’adhésion à l’UE.
L’économie du pays
Les petites et moyennes entreprises, en relation étroite avec la population, bénéficient de moins en moins de chances dans un système supranational. Par son appartenance à l’UE, l’Autriche ne peut plus conclure des traités commerciaux qui seraient nécessaires à la protection de l’économie du pays, du fait que toute la politique commerciale est dirigée par les centrales de l’UE. L’Autriche ne pourra retrouver sa capacité de décision dans le domaine de la politique économique en vue d’une reconstruction d’un marché intérieur à l’abri des crises, qu’en sortant de l’UE.
L’Etat social
Le principe suprême de l’UE, la dénommée «liberté du marché», soit la totale liberté de circulation des marchandises, la liberté d’établissement, la liberté des services et la libre circulation des personnes, ainsi que la libre circulation des capitaux, le plus important pour les multinationales favorisent une politique de profit maximum qui cause de grands dégâts dans les populations, appliquée par la Cour européenne de justice avec constance depuis des décennies. La politique sociale n’y trouve aucune place. Ce qui revient à dire que les revenus réels sont en baisse et le fossé entre les revenus s’élargit toujours plus.
Les frontières
On ne connaît pas de souffrance à montrer son passeport à la frontière. La suppression des frontières du pays par l’UE et de fait la disparition de tout contrôle par l’Etat en ce qui concerne les personnes et les marchandises a des conséquences désastreuses, des facilités accordées à la criminalité, à l’importation sans retenue de produits dangereux et illégaux. Nous avons de nouveau besoins de contrôles frontaliers adéquats pour la protection de notre population.
La neutralité
La neutralité signifie que l’Etat mène sa propre politique extérieure (comme la Suisse), se tenant à l’écart avec conséquence de tout pacte militaire et, de ce fait, sert la paix. L’armée de l’Union européenne, à laquelle participe l’Autriche, fait de cette union un pacte militaire. A cela il faut ajouter sa proximité à l’OTAN, la plupart des pays de l’UE en sont membres, tout particulièrement les grands pays. Retrouver la neutralité comme base de la politique extérieure de l’Autriche n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Pas d’OGM en Autriche
Du fait de la totale liberté du marché, il n’est pas possible qu’un pays membre de l’UE empêche la venue de produits génétiquement manipulés, qu’il s’agisse de fourrage, de pommes de terre industrielles ou d’autres produits contenant des matières génétiquement manipulées. Ces derniers s’insèrent alors dans la chaîne alimentaire, alors même qu’en Autriche on n’utiliserait pas de semences contaminées. On ne peut s’opposer à tout cela que dans la mesure où l’Autriche pourra de nouveau décider elle-même de ses lois alimentaires et soit de nouveau en mesure d’établir des contrôles aux frontières. Tout ceci n’est possible qu’en sortant de l’UE.
Notre propre monnaie
L’internationalisation des monnaies ne fonctionne pas et constitue un facteur important des difficultés financières et économiques actuelles. Reprendre les déficits de pays instables par les pays stables, ce qui est le fondement de l’euro, ne fait qu’aggraver la situation.
Pour les citoyens autrichiens, il est inadmissible de vouloir à tout prix «sauver» l’euro au moyen d’une garantie sans limite de temps des contributeurs nets de l’UE comme l’Autriche pour les dettes d’autres pays. En sortant de l’UE, l’Autriche pourrait retrouver sa propre monnaie et lutter contre le renchérissement.
Inge Rauscher
Mandataire de l’initiative demandant la sortie de l’UE
Zeiselmauer/Vienne
20 décembre 2011
Horizons et Débats –Janvier 2012Correspondance Polémia – 4/02/2012
Image : Autriche, à peine 8.500.000 habitants (La Suisse, à peine 8.000.000 d’habitants)
Inge Rauscher
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Syrie: Russie et Chine opposent leur veto à l'ONU
Lire l'article: http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/04/01003-20120204ARTFIG00333-en-syrie-l-opposition-denonce-un-massacre-de-civils-a-homs.php
Obama dénonce des «attaques abominables»,
Juppé un «crime contre l'humanité»+ VIDEOS
Le Figaro - 04/02/12
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Présidentielle/Parrainages - Marine Le Pen ne bluffe pas !
Non, Marine Le Pen ne bluffe pas lorsqu’elle dit ne pas avoir le nombre de promesses de parrainages nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle. Ci-dessus, une vidéo retraçant un florilège de déclarations de politiques et journalistes depuis une semaine dans les médias où l’on s’aperçoit du comportement nauséabond d’un système politique en perdition depuis 30 ans, à bout de souffle, qui cherche à empêcher la candidate du Peuple, Marine Le Pen, à se présenter face aux français à la prochaine élection présidentielle.
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Réponse au journal Le Point...
Réponse au Point de Bruno Lemaire, Professeur émérite HEC, et de Jean-Richard Sulzer, Professeur à l’Université Paris Dauphine
"Les principaux candidats à l’élection présidentielle sont tous d’accord. La dette de la France ne peut plus augmenter. Il faut en finir avec les déficits pour enfin réduire l’endettement du pays. Chacun d’eux a fixé un horizon pour revenir à l’équilibre des finances publiques. Pour le gouvernement et François Bayrou, ce sera 2016, pour François Hollande, 2017, et pour Marine Le Pen, 2018. En quête de crédibilité économique, la candidate frontiste a tout particulièrement soigné la présentation de son plan, à coups de conférences de presse. Le 13 janvier, elle a littéralement noyé les journalistes économiques sous les chiffres et les courbes. Objectif : montrer qu’elle est la seule à proposer un modèle économique capable de réduire la dette « sans anéantir la protection sociale ». (Le Point)
Première erreur : c’était le 12 janvier. Par ailleurs, elle a fait ce que tout candidat sérieux devrait faire, préciser point par point les recettes et les dépenses contenues dans son projet, ce qui change des 2 ou 3 tableaux et des quelques chiffres jetés en pâture par le candidat-qui-se-voit-déjà-président. C’est fort dommage, effectivement, que les journalistes dit économiques soient incapables d’appréhender ce genre de présentation. Peut être un défaut de formation dans les écoles de journalisme, ou encore une légère tendance à la pensée unique ? Lire la suite de cet article »
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Florian Philippot: " Halte aux Sarkoshows ! "
Halte aux "sarkoshow" par MarineLePen04/02/12
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Sauterie ethniciste à l'Elysée aux frais du contribuable !
Communiqué de Bertrand Dutheil de La Rochère
Le vendredi 3 février 2012, le crypto-candidat Nicolas Sarkozy a invité, aux frais du contribuable, à l’Élysée, 900 citoyens français d’origine asiatique pour fêter le nouvel an chinois. Eva Joly a proposé un jour férié par religion. Nicolas Sarkozy l’instille en l’étendant aux communautés ethniques. Peut-être même, d’ici le 22 avril, il aura à cœur de ne pas oublier le nouvel an des sikhs, le 14 mars, et celui des zoroastriens, le 21 mars. Malheureusement, pour celui des pharaons, le 19 juillet, il ne pourra plus disposer des mêmes facilités.
Il se trouve que cette sauterie servit, plus particulièrement, à mettre en avant un Français d’origine chinoise, investi par l’UMP dans le XIIIe arrondissement pour les prochaines élections législatives. Il se trouve aussi qu’un restaurateur, lui aussi Français d’origine chinoise, installé à Neuilly, y a reçu la légion d’honneur. Sans parler de l’utilisation abusive des moyens de l’État au service d’un parti, cette soirée démontre la vision communautariste de Nicolas Sarkozy. L’UMP la partage avec le PS et ses supplétifs verts.
Avec Marine Le Pen, les Français d’origine chinoise, vietnamienne, cambodgienne, coréenne ou autre, seront des Français comme les autres. Si, dans leurs sphères privées, ils veulent célébrer une fête attachée à leurs origines familiales, bien évidemment ils le pourront. Mais la République ne favorisera pas, dans l’espace public, toute manifestation les mettant à part dans la nation. Le rôle de l’État et de son chef est de rassembler, et non de diviser le peuple en sections pour bientôt les opposer les unes aux autres.
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Louis Aliot face à Yann Wehrling (Modem)
Louis Aliot, vice-président du Front National, porte-parole et Directeur de la campagne de Marine Le Pen chargé du Pôle Rassemblement national, est l’invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Île-de-France – Paris. Il débat face au porte-parole du Modem, Yann Wehrling.
04/02/12
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Ignoble - Il viole sa belle-fille, une enfant, et met les films sur Internet
Une sordide affaire est venue gonfler la pile de dossier du pôle criminel du tribunal d’Avignon.
Un habitant de Mornas, est en garde à vue depuis hier. Accusé d’avoir violé à plusieurs reprises sa belle-fille en bas âge. Il est reproché à l’individu d’avoir filmé ses relations sexuelles avec l’enfant. Des films qui ont ensuite été publiés sur le web depuis son ordinateur. « C’est une affaire choquante. D’autant que dans de pareils cas, les traumatismes sont très profonds pour les enfants », s’indigne une source proche du dossier.
Le calvaire de la petite fille a duré pendant plusieurs mois. L’homme aurait agi quand sa compagne ne se trouvait pas à leur domicile.
Une enquête ouverte par un juge de Perpignan
Son interpellation a pu se faire suite à une enquête ouverte par un juge d’instruction de Perpignan. En travaillant sur les images publiées sur Internet, les forces de l’ordre ont pu remonter jusqu’à l’ordinateur émetteur.
La garde à vue du suspect se termine aujourd’hui. Mais pas avant qu’il ne soit présenté à un juge d’instruction d’Avignon. Il pourrait être mis en examen du chef de “viols par ascendant” et placé en détention provisoire.
Le Dauphiné libéré - Vaucluse - 04/02/12
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Shoah: la SNCF ouvre ses archives de la période 1939-1945
La SNCF a annoncé vendredi dans un communiqué qu'elle venait de déposer une copie de la «totalité» de ses archives numérisées de la période 1939-1945 au Mémorial de la Shoah à Paris, au centre Yad Vashem à Jérusalem et à l'Holocaust Museum à Washington.
«Par cette politique d'ouverture et de facilitation de l'accès, destinée à faciliter le travail des chercheurs», la SNCF entend ainsi «renforcer sa démarche de transparence sur le passé de l'entreprise».Une volonté de transparence qui s'inscrit dans la droite ligne de l'attitude adoptée par l'entreprise publique à l'automne 2011. Pour préserver ses chances d'obtenir des contrats aux Etats-Unis, la SNCF avait exprimé pour la première fois ses regrets pour son rôle dans la déportation des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale.
En 2006, l'Etat et la SNCF ont été condamnés, pour la première fois, en raison de leur rôle dans la déportation de Juifs, dans une procédure engagée devant le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne) par des membres de la famille de l'ancien député Vert européen Alain Lipietz, transférés en mai 1944 vers le camp de Drancy.
Le tribunal les a condamnés à verser une somme totale de 62 000 euros aux requérants, l'oncle du député et les ayants-droit du père d'Alain Lipietz et de sa soeur Hélène. La SNCF avait décidé de faire appel en expliquant que la compagnie avait «agi sous le régime de la réquisition sans marge de manoeuvre».
LeParisien.fr - 04/02/12 -
Rapatriement d'Ukraine de Pierre Sarkozy: facture salée pour l'Etat
On en sait un peu plus sur le rapatriement de Pierre Sarkozy d'Ukraine, la semaine dernière. Le fils du président de la République, parti à Odessa pour donner un concert lors d'une soirée privée, avait été rapatrié mercredi 25 janvier après une hospitalisation suite à une intoxication alimentaire.
Selon le Canard enchaîné de ce mercredi, le fils du président de la République aurait été ramené en France à bord d'un Falcon 50 de l'Etec (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration), une unité de l'Armée de l'Air chargée du transport des ministres et du Président, mais aussi de certains évacuations sanitaires. Parti de Villacoublay à 10h04, le Falcon 50 se serait posé trois heures trente plus tard à Odessa, avant de revenir avec le fils du président.
Interrogée par Le Canard, la présidence de la République a assuré que Nicolas Sarkozy avait «payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7 632 euros».
Mais selon les calculs de l'hebdomadaire basés sur «les chiffres officiels du ministère de la Défense», l'heure de vol en Falcon coûte 5 600 euros. Un vol de sept heures aller-retour revient donc à 39 200 euros. Entre le coût réel de cette opération et la facture rêglée par le président de la République, il resterait donc 32 000 euros à la charge de l'Etat.LeParisien.fr - 01/02/12
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La préférence nationale est-elle anti-catholique ?
Article de fond lu sur lacropole.info :
Il semble que ces derniers temps, les libéraux se mobilisent pour limiter la fuite de l’électorat catholique de l’UMP de plus en plus «tenté» par le Front National. A l’occasion de Noël le cardinal Barbarin affirmait dans Rue89 que la Bible s’oppose à la «logique de l’exclusion», voulant aller dans le sens du récent ouvrage du député UMP des Yvelines Etienne Pinte et du Père Jacques Turck, curé à Issy-les-Moulineaux, Extrême-droite : pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire. Ce livre expose en quoi «l’extrême-droite» (terme contestable du politiquement correct) n’est pas compatible avec les valeurs chrétiennes, et en particulier pourquoi les chrétiens ne pourraient voter pour le FN. Nous chercherons à savoir si l’Eglise et l’Evangile nous enseignent bien réellement de refuser toute préférence nationale, et d’accepter la dissolution inconsidérée des frontières.
Une condamnation reposant sur une interprétation abusive de l’enseignement de l’Eglise et une confusion intellectuelle
Rappelons que les Ecrits Saints ne remettent jamais en question le droit naturel d’un peuple à jouir d’une terre et à y faire régner ses lois. L’indépendance nationale du «peuple élu» de l’Ancien Testament en est un bon exemple. Certes, il ne reçoit ce don de pouvoir jouir de la Terre promise que parce qu’il aime et réalise la volonté de Dieu – la Terre promise est à la fois concrète est spirituelle, et cela vaut aussi pour un Etat chrétien. Le mondialisme comme idéologie visant à l’unification de l’humanité peut être illustrée par l’image de la tour de Babel dans l’Ancien Testament qui devait s’élever jusqu’aux Cieux, épisode d’où procède la division des langues, châtiment de l’orgueil humain. De fait, il n’est pas étonnant que les mondialistes aiment ce symbole de Babel, que l’on retrouve dans l’architecture du Parlement européen à Bruxelles, ou même de la cathédrale d’Evry dont les schèmes se ressemblent étrangement.
Mais selon le P. Turck et Etienne Pinte, l’Eglise serait hostile à la préférence nationale :
« Le FN c’est le rejet de la différence, de l’étranger, le rejet de l’Europe, de la mondialisation, le repli, la préférence nationale. L’Église, par ses écrits, sa doctrine sociale, son universalité, c’est l’accueil, le partage, l’ouverture ».
Il est vrai que l’Eglise affirme que le migrant en cas de necessité et en dernier recours a un droit naturel à migrer en ce que la terre et les richesses, considérées d’une manière absolue, appartiennent à Dieu et à tous. Le fait de garantir des conditions d’accueil dignes à l’étranger est aussi fondé par la charité due à l’homme comme image de son Créateur.
Cependant, l’Eglise affirme aussi que ce droit naturel à migrer est subordonné au bien commun des Etats. C’est ainsi que Pie XII résumait le problème :
«La domination de chaque nation, bien qu’elle doive être respectée, ne peut être exagérée au point que, si un endroit quelconque de la terre permet de faire vivre un grand nombre d’hommes, on n’en interdira, pour des motifs insuffisants et pour des causes non justifiées, l’accès à des étrangers nécessiteux et honnêtes, sauf s’il existe des motifs d’utilité publique, à peser avec le plus grand scrupule»
En l’occurence, il est difficile de ne pas voir que la logique de l’immigration de masse pose depuis des décennies un problème économique et social de plus en plus préoccupant en France ainsi que dans de nombreux pays, à commencer par les pays d’origine des migrants.
Enfin, l’Eglise rappelle aussi le devoir du migrant envers le pays qui l’accueille :
«Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs de migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges» (Catéchisme de l’Eglise catholique, § 2241).
Mais les détracteurs de la préférence nationale injustement et puérilement considérée comme «rejet de l’autre», tendent à confondre le droit naturel du migrant relevant de la morale et les droits politiques qui résultent de l’appartenance à la cité – eux aussi subordonnés à la morale, il s’entend.
Citons le Docteur angélique, qui n’a fait que relire la pensée traditionnelle à la lumière de l’Evangile :
«Ainsi donc faut-il dire que l’amitié de ceux qui sont du même sang est fondée sur la communauté de l’origine naturelle, celle qui unit des concitoyens sur la communauté civile, celle qui unit des soldats sur la communauté guerrière. C’est pourquoi, en ce qui concerne la nature, nous devons aimer davantage nos parents; en ce qui touche aux relations de la vie civile, nos concitoyens; et enfin, en ce qui concerne la guerre, nos compagnons d’armes. Ce qui fait dire à Aristote: « A chacun il faut rendre ce qui lui revient en propre et répond à sa qualité. Et c’est ce qui se pratique généralement: c’est la famille que l’on invite aux noces; de même, envers ses parents, le premier devoir apparaîtra d’assurer leur subsistance, ainsi que l’honneur qui leur revient. » Et ainsi en est-il dans les autres amitiés.»
Il apparaît donc avec Saint Thomas d’Aquin que la tradition catholique considère comme naturelle et juste la coutume antique de préférer politiquement ses concitoyens à ceux des autres cités, ce que nous appelons aujourd’hui préférence nationale, sans laquelle l’amitié politique n’est pas possible.Enfin, dans la perspective catholique, la charité est toujours ordonnée à la justice, qui veut que l’on rende le bien à sa communauté naturelle (sa famille), et à sa communauté politique avant les autres. Le règne que le Christ souhaite avoir sur toute la société, dans les coeurs, et dans tout l’univers n’est pas en contradiction avec le droit positif de la nation qui en est distinct, et dont la fin est avant tout le bien commun de l’Etat. « Le bien de la partie est toujours conditionné au bien du tout» nous enseigne Saint Thomas.
Les catholiques que l’on invite à se détourner de l’«extrême droite» auraient-ils de bonnes raisons de voter pour l’UMP ? Outre un bilan économique peu glorieux, quelle a été la politique du gouvernement ces cinq dernières années en faveur de la vie, de la famille, de l’école libre ? Quelles solutions positives ont-elles été apportées à l’immigration sinon des régularisations massives, appel d’air pour plus d’immigration et plus de misère ? Quelle élite dirigeante a semé le chaos dans le monde par allégeance mondialiste plutôt que de favoriser la paix …Si les catholiques sont bien entendu en droit de critiquer le Front National sur bien des points, les catholiques libéraux tels Pinte et le P. Turck ne semblent pas en faire une critique juste, pire, en reprenant le discours du gauchisme égalitaire, ils font le jeu du mondialisme sans jamais aucune considération pour les souffrances d’un peuple marginalisé dans son propre pays et sciemment incité à la perdition morale.
On attendrait volontiers un ouvrage mettant en garde les catholiques sur l’UMP et le PS, ou un document de la Conférence des Evêques de France qui reviendrait sur les «points non négociables» que voudrait enterrer Mgr Vingt-trois(3). Ne serait-on pas en droit d’attendre du clergé la dénonciation de ce qui s’oppose au règne social du Christ ? Peu s’en faut pour que le troupeau des fidèles se sente abondonné de pasteurs plus occupés à plaire au monde que de considérer ses embûches, et les Français trahis par des hommes politiques plus soucieux de conserver leur mandat que de faire preuve de réalisme politique.
Jean Darcey
pour l’Acropole.infoContre-info.com - 03/02/12
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Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n° 264
03/02/12