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Le numéro de juillet de l’hebdomadaire américain Time aborde le problème de la radicalisation du clergé bouddhiste face à l’Islam en Asie (Thaïlande du Sud et Birmanie). L’article de Beech Hannah, When Buddhists go bad, fait actuellement scandale en Birmanie. Il a notamment heurté de nombreux membres de la communauté bouddhiste qui ne se sent pas solidaire du discours du moine islamophobe Ashin Wirathu (photo en Une).
Qu’en est-il exactement ?
La guerre religieuse et d’indépendance, qui débuta en 2004, continue de faire rage dans le sud de la Thaïlande. La Thaïlande se compose d’une population majoritairement bouddhiste, mais le bouddhisme n’est pas la religion officielle du pays. Les musulmans représentent 5 % de la population, dont la majorité (4/5e) sont des locuteurs malais (les musulmans thaïlandophones représentent environ 20%), implantés dans les cinq provinces frontalières à la Malaisie (Narathiwat, Pattani, Satun, Songkla et Yala), cartes ci-dessus.
Ces régions rurales et pauvres ont subi une politique d’assimilation forcée du gouvernement de Bangkok dans les années 1960. Deux mouvements indépendantistes, le Pattani United Liberation Organization (PULO) et le Barisan Revolusi Nasional (BRN) ont pris une première fois les armes entre 1976 et 1981, puis les mouvements se cantonnèrent dans l’activisme politique et l’extorsion de fonds. En réponse aux mesures musclées du chef du gouvernement de Thaskin Shinawatra, la minorité religieuse mit en avant ses droits et réclama notamment le port du hijab pour les femmes musulmanes dans les lieux publics, l’ouverture de mosquées et l’expansion des études islamiques dans les écoles publiques. C’est sur ce terreau favorable que le conflit armé latent depuis 2001 débuta en 2004. Il oppose toujours les forces gouvernementales aux mouvements indépendantistes, essentiellement, aux groupes terroristes islamistes, le Pattani Islamic Mujahadeen Movement ou Gerakan Mujahideen Islam Pattani, qui a déclaré la djihad contre les populations bouddhistes et la monarchie-junte militaire thaïlandaise.
Les sources de financement des groupes insurrectionnels ne sont pas claires : l’importation de techniques et de fonds serait la main du « terrorisme international » d’Al Qaida, selon les services de renseignement nord-américains, mais rien ne l’atteste irréfutablement. Le mouvement serait plutôt un cocktail religieux, identitaire et passéiste… Selon Pak Abu, un professeur d’école coranique et chef des affaires internes du Pulo, l’objectif du mouvement serait la « libération du Patani Darussalam – la terre islamique de Patani – de l’occupation des infidèles» et de revenir au temps idéalisé (mais révolu) du sultanat de Pattani….
Un autre responsable du mouvement islamiste aurait déclaré à un journaliste du Figaro que les réseaux sont peu structurés, très violents et capables de planifier leurs actions : l’ensemble représenterait environ 3 000 individus majoritairement des jeunes de moins de 20 ans. Selon lui, le BRN-Coordination est une « coalition informelle d’individus», cimentée par un « haine commune à l’encontre des populations siamoises. «Nous avons fait, déclare-t-il, le serment de sacrifier notre vie pour libérer notre terre ancestrale de l’occupation des infidèles.» Il précise que les jeunes combattants (les juwae) ont « été repérés à la crèche, recrutés dans les écoles coraniques et mènent une guérilla urbaine de plus en plus sophistiquée» Surtout, l’indicateur du Figaro reconnaît que «le degré de brutalité» de la nouvelle génération «est parfois une source d’embarras» et déplore la « criminalisation » des troupes : «30% des combattants vendent leurs services à la mafia et aux trafiquants de drogue». Leurs méthodes sont en effet radicales : attentats à l’explosif contre des cibles civiles, embuscades sur les axes routiers, assassinats, incinérations vivantes, voire décapitations de civils, d’agents symboles de l’Etat (fonctionnaires thaïlandais et religieux bouddhistes). Plus de 5 000 morts et 8 000 blessés (globalement le bilan de la guerre civile algérienne en France entre 1955 et 1962) ont été recensés entre 2004 et 2012 et le bilan ne cesse de s’alourdir, les négociations étant toujours à l’heure actuelle dans l’impasse.
Les agressions contre le personnel religieux bouddhiste ont obligé l’armée royale à transformer les monastères en bases militaires et à organiser les populations bouddhistes en groupes d’autodéfense (70 000 volontaires bouddhistes) : selon Duncan McCargo, enseignant à l’université de Leeds, des rumeurs courent sur la présence dans les communautés bouddhistes d’anciens militaires ordonnés moines et sur l’armement d’une fraction des religieux : une réminiscence des moines guerriers du Japon médiéval (les sôhei) ou de Shaolin ? Non, une simple ressemblance sur la forme sans plus, les moines guerriers nippons ayant surtout pour vocation de protéger leur temple et d’y maintenir l’ordre : ils étaient aussi une force politique et armée non négligeable. Nous sommes ici dans un réel contexte de guerre de religions. Il ne fait aucun doute que le discours de quelques religieux bouddhistes tend à se radicaliser : « Il n’y a pas d’autres choix, nous ne pouvons plus séparer le bouddhisme des armes désormais », aurait déclaré le lieutenant Sawai Kongsit, de l’armée royale thaïlandaise (Time). Les moines estiment que les Musulmans utilisent les mosquées pour entreposer des armes, que chaque imam est armé : « L’islam est une religion de violence » déclare Phratong Jiratamo, un moine ayant servi dans le corps des troupes de marines thaïlandaises (Time).
Cette radicalisation est nette dans le discours islamophobe du moine bouddhiste Ashin Wirathu (Mandalay, Birmanie) : discours à l’origine de lynchages, de meurtres et de comportements racistes à l’encontre des musulmans birmans (les Rohingyas) qui représentent entre 4% et 9% de la population du pays. Ashin Wirathu appelle de ses vœux un schisme entre les populations bamars (majoritairement bouddhistes) et les Rohingyas musulmans.
Un nouvel et tragique épisode du « choc des civilisations »…
En savoir plus :
Faker Korchane, “Time“. Klein Victor, L’Islam en Thaïlande, de l’intégration au déchirement, Blog sur l’Asie du Sud-Est Lauras Didier, En Thaïlande des temples transformés en casernes .
Rémy Valat
Source : Metamag.
Crédit photo en Une : One of the pupil of U Wirathu, via Wikipédia (cc). Crédit carte : DR.
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Jean-Yves Clouet
Constatant que « l’exercice de ce pouvoir [d’officier d’état civil] a été modifié par la loi Taubira, sans considération pour le mandat que nous avons reçu de nos concitoyens. » et qu’ « aujourd’hui, le gouvernement prétend obliger les officiers d’état civil à se soumettre à de nouvelles normes sans aucun recours possible », l’élu breton déclare : « J’estime personnellement devoir rester fidèle au mandat pour lequel j’ai été élu. »
Poursuivant son raisonnement, M. Clouet écrit : « Le ministre de l’intérieur prétend m’imposer, sous peine de prison, d’appliquer une loi qui heurte ma conscience de citoyen et d’élu. Selon la conception du gouvernement, ma conscience n’est pas cette faculté éminente qui distingue l’homme de l’animal, elle n’est qu’un “sentiment” comme un autre. C’est pourquoi il prétend dissocier en moi l’obéissance et la conscience. En me présentant aux élections municipales, je n’ai jamais eu l’intention de mettre ma fonction au service d’intérêts minoritaires et gravement contraires à la conception de la famille que je voulais servir. » Avant de conclure : « Je réclame pour moi et mes adjoints le bénéfice du statut d’objecteur de conscience à l’égard de la loi Taubira. Le choix de l’objection de conscience représente à la fois la reconnaissance de la légitimité du système républicain et le respect de la liberté de conscience. Refuser à un citoyen la possibilité de faire valoir ce droit civique ultime serait contraire à l’esprit de la démocratie. C’est pourquoi, en tant que citoyen, je réclame le droit de ne pas être obligé d’agir en tant que maire contre ma conscience. »
Le premier magistrat de Mésanger invite donc tous les maires de France et leurs adjoints qui partagent son point de vue à le rejoindre dimanche 7 juillet à 15 heures, place de la Madeleine à Paris, pour demander à être reçus par le président de la République afin que le droit à l’objection de conscience des maires et des élus soit reconnu.
On se souvient que devant l’Association des maires de France, le 20 novembre 2012, le chef de l’État avait reconnu la possibilité pour les maires hostiles au mariage homosexuel d’invoquer leur « liberté de conscience » et de déléguer la célébration à des adjoints. Une reconnaissance sur laquelle il était revenu dès le lendemain, suite à une intervention du porte-parole de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Le maire de Mésanger aura-t-il plus d’influence sur François Hollande que le lobby LGBT ? On peut en douter.
Crédit photo : NOVOpress Breizh
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François Hollande a mis fin aux fonctions de sa ministre de l'Ecologie, mardi, après ses critiques sur le budget du gouvernement prévu pour 2014, qualifié de "mauvais". Delphine Batho est remplacée par Philippe Martin, député du Gers.
La sanction est tombée rapidement. Delphine Batho quitte le gouvernement mardi après la polémique sur ces propos sur le budget du gouvernement. Le ministère de l'Environnement est repris par Philippe Martin, député du Gers.
"Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a mis fin aux fonctions de Mme Delphine Batho et a nommé M. Philippe Martin, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Philippe Martin, qui aura 60 ans en novembre, est député PS du Gers, membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée.
Delphine Batho avait été convoquée à Matignon mardi après-midi suite à ses critiques sur les coupes budgétaires prévues pour 2014. Delphine Batho avait affirmé que le budget de l'Environnement prévu pour 2014 était un "mauvais budget", mardi matin sur RTL. L'année prochaine, le gouvernement prévoit de dégager 14 milliards d'euros d'économies et d'augmenter les prélèvements obligatoires de 6 milliards d'euros. Ces économies se traduisent par des coupes pour de nombreux ministères, celui de l'Ecologie voyant ses crédits coupés de 7%.
L'opposition avait appellé à sa démission
Jean-Vincent Placé, chef du groupe écologiste au Sénat, avait soutenu Delphine Batho dans ses propos. "Il est clair que, pour les écologistes, il est impossible de voter un budget où l'écologie baisse autant", avait-il déclaré, ajoutant : "Là, on n'est pas loin de la sortie".
A l'inverse, l'opposition avait appelé à la démission de l'écologiste. "On ne peut pas venir sur une antenne à un moment de grande écoute pour contester la décision prise par le Premier ministre et rester au gouvernement", avait déclaré le chef de file des députés UMP Christian Jacob, lors de son point de presse hebdomadaire. "Je ne comprends pas qu'à cette heure-ci elle soit encore au gouvernement", a-t-il ajouté.
Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI à l'Assemblée nationale avait lui estimé que "le ministère de l'Ecologie est sabré". Et de s'interroger : "On peut se demander à quoi sert Mme Batho et pourquoi elle ne démissionne pas."
TF1
Une histoire horrible, telle qu’il risque d’en arriver de plus en plus souvent en France…
Photo: Mark Newton et son petit ami australien Peter Truong. Voulant, selon leurs dires, éprouver les « joies de la paternité », ils avaient en 2005, après de longues démarches, obtenu en Russie pour la somme de 8000 dollars un enfant conçu par GPA (gestation pour autrui) avec les gamètes d’un des deux hommes.
A l’age de 22 mois, le petit garçon a commencé a être abusé sexuellement, et quotidiennement, par ses « parents » et par au moins huit autres adultes en Australie, en France, en Allemagne et aux États-Unis.
Le degré d’exploitation sexuelle avait atteint un tel niveau que l’enfant a grandi croyant que les agissements dont il était victime étaient la vie normale. Il était même coaché sur la façon de nier si jamais on lui posait des questions.
Les enquêteurs ont découvert un journal méticuleusement tenu par les deux hommes relatant toutes leurs activités.
Quand les deux hommes ont commencé à être soupçonnés, ils ont accusé les autorités de les stigmatiser en raison de leur orientation sexuelle.
En 2010, interviewés par une radio australienne, le couple avait voulu donner l’image d’une « famille comme les autres ». Pour les enquêteurs, il apparait clairement qu’ils ont achetés l’enfant dans l’unique objectif de l’exploiter sexuellement.
La « famille comme les autres » vivait à Los Angeles, États-Unis. Le dénommé Newton vient d’être condamné à 40 années de prison. Le dénommé Truong attend toujours que sa peine soit prononcée. »
Contre-info.com
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30/06/2013 – 08H30
SACRAMENTO (NOVOpress) – En 2000, en Californie, un référendum remportait 61% des voix pour dire que le seul mariage légal était l’union d’un homme et d’une femme.
En 2008 la Cour Suprême de Californie décidait que ce principe n’était pas conforme à la constitution californienne et le “mariage” homo était légalisé. Peu de temps, car six mois plus tard un nouveau référendum du peuple était gagné et amendait la constitution californienne pour inscrire, en son sein même, que le seul mariage légal est l’union d’un homme et d’une femme. Jusqu’à mercredi dernier.
En effet cinq ans plus tard, ce mercredi, la Cour suprême des Etats-Unis a jugé que le groupe de citoyens qui avait porté devant le peuple le dossier du référendum amendant la constitution californienne n’était pas légalement habilité à le faire, et déclarait donc ce référendum nul et non avenu. Exit une deuxième fois la volonté populaire.
Dès vendredi, le gay bizness a pu reprendre son cours en Californie.
Les défenseurs du référendum ont écrit sur leur site internet Protect Marriage “Le mariage homosexuel n’est pas arrivé parce que les gens ont changé d’avis. C’est arrivé parce que les ennemis du peuple ont abusé de leur pouvoir pour manipuler le système et faire taire le peuple”.
Les états américains ayant légalisé le mariage homo restent très minoritaires : 13 états proprement dits Californie, Connecticut, Delaware, Iowa, Maine, Maryland, Massachusetts, Minnesota, New Hampshire, New York, Rhode Island, Vermont, Washington, et en outre Washington DC, soit 14 entités légales. Sur un total de 50 états plus Washington DC, soit 51 entités.
Crédit photo : DR.
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01/07/2013 – 19h30
EVRY (NOVOpress) – Amar Tabbakhe (ci-dessus) est jugé jusqu’à vendredi par la cour d’assises de l’Essonne à Evry pour enlèvement, séquestration et viol sur mineur, en état de récidive. L’homme est accusé d’avoir violé en mai 2011 une fillette de 10 ans à Viry-Châtillon (Essonne). La petite victime avait été enlevée lors d’une kermesse alors qu’elle allait acheter un sandwich pour sa grande soeur.
La fillette avait été emmenée de force dans une voiture puis violée à plusieurs reprises. Son agresseur l’avait ensuite ramenée trois heures plus tard à Viry-Châtillon. Amar Tabbakhe a été condamné à plus de trente reprises, dont deux fois pour viol. Sa dernière condamnation remontait à 2010 : il avait écopé déjà à Evry de deux ans de prison ferme pour un viol commis en 2009. Une peine qu’il avait purgée, avant de récidiver quelques mois après sa libération.
Crédit photo : DR.
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Raphaël Stainville écrit dans Le Figaro Magazine :
"[...] Depuis le 19 juin au soir, Nicolas Bernard-Buss, lui, est détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Numéro d'écrou 404 247//D-4. Il a été placé à l'isolement. Son seul horizon, comme nous le confie l'un de ses conseils, Me Boutron, ce sont «les quatre murs sales d'une cellule dépouillée sans chaise ni table. Une fenêtre brisée, ouverte aux grands vents et aux bruits de la prison». Son quotidien: des repas qui n'arrivent pas toujours ; l'impossibilité de sortir de sa cellule, ne serait-ce que pour une promenade, histoire de se dégourdir les jambes ; les heures qui défilent lentement ; la visite de ses avocats ou de l'aumônier de la prison. Son seul vrai réconfort depuis une semaine: la lecture des centaines de lettres qui lui parviennent tous les jours. Des messages de soutien, d'encouragement, d'indignation et de colère venus de toute part. Nicolas ne connaît pas ces gens qui lui écrivent, mais il est devenu, pour une grande partie du pays, le visage d'une résistance pacifique que l'on veut museler à tout prix. [...]
Etudiant en licence d'histoire à la Catho, il mène en parallèle des études dans une école d'ingénieurs. C'est un garçon plutôt brillant, «extrêmement intelligent», aux dires de ceux qui le côtoient ou qui l'ont fréquenté du temps où il était élève à La Source, un lycée de Meudon, dans la banlieue ouest de Paris. L'informatique est sa seule passion déclarée: il sait tout des consoles de jeux, connaît jusqu'à la date de sortie de la première Mega Drive, dévore la presse spécialisée, bidouille un peu sur un vieil ordinateur du début des années 2000. Avec sa grande mèche qui lui tombe sur le visage et ses sweats à capuche, il a tout du parfait geek.
Depuis le départ de ses parents à Angers, Nicolas Bernard-Buss vit seul dans un petit studio à Paris. Pour payer son loyer, il bosse le soir dans une société d'événementiel. Il s'occupe de l'accueil, du vestiaire ou de la plonge. L'été, le jeune homme livre des pizzas, travaille chez McDo, multipliant les petits boulots pour vivre. Nicolas ne sait pas encore précisément ce qu'il veut faire plus tard. Peut-être du journalisme, comme sa mère. Il aime écrire. Cet «hypersensible», comme nous le confie l'un de ses proches, a même plusieurs projets d'écriture en cours.
[...] Il n'a jamais été encarté nulle part, ne s'est jamais engagé dans un seul mouvement. Il fréquente seulement l'aumônerie de la Catho où il prend sa part dans l'organisation de débats sur des sujets de société. Avec la loi sur le mariage pour tous, il se découvre une âme de militant. Nicolas est de toutes les manifestations. Son cercle d'amis s'élargit. Ses nuits sont de plus en plus courtes.
Au moment du vote de la loi au Sénat, certains se laissent tenter par la violence ou la provocation. Pas lui. Il fait partie des six jeunes qui, dans la nuit du 15 au 16 avril, se sont réunis pour réfléchir aux moyens de poursuivre de façon pacifique leur opposition à la loi Taubira. Ensemble, ils fondent les Veilleurs. Nicolas, qui prend alors le pseudo de Nicolas Berns, après avoir reçu plusieurs messages d'intimidation sur sa boîte e-mail, s'occupe de la visibilité du mouvement sur les réseaux. Il trouve le logo. A plusieurs reprises, il confie à sa mère sa joie de participer à ce mouvement de résistance pacifique. Nous l'avions rencontré sur l'esplanade des Invalides. Les médias n'avaient d'yeux que pour les agitateurs qui se frottaient aux CRS. «Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit», nous avait-il répondu en citant saint François de Sales. Berns était persuadé qu'un jour l'histoire lui donnerait raison. Il a la dissidence dans ses gènes. Son père polonais a vécu, adolescent, l'état de siège de décembre 1981 au moment de la naissance de Solidarnosc. Sa grand-mère a fui la Lituanie à l'âge de 25 ans, à la suite de la répression soviétique. Nicolas est le fruit de cette histoire-là. A 12 ans, il accompagne sa grand-mère qui, pour la première fois, est revenue à Vilnius après quarante-trois ans d'absence. Ce long voyage en forme de pèlerinage familial a été l'occasion d'échanges sur la résistance à l'oppression, le choix de la liberté… [...]"
Un enfant russe adopté par deux homosexuels étrangers a été victime de pédophilie, a fait savoir le délégué du président russe pour les droits des enfants Pavel Astakhov :
"Un citoyen américain et son partenaire nouveau-zélandais ont persuadé une Russe de leur porter un enfant contre une récompense de 8.000 dollars. Après avoir récupéré le garçon, les dits parents ont exercé des violences sexuelles contre lui en filmant ces scènes [...] l'enfant a été victime d'au moins huit pédophiles en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, où il a été emmené pour prendre part au tournage de films pornographiques".
"Il est évident que ce n'est pas un cas isolé d'exploitation sexuelle des enfants adoptifs russes".
Ah oui : padamalgam.
Le Salon Beige
NdB: la traduction n'est claire: s'agit-il d'une mère porteuse ou d'une femme russe donnant son enfant à adopter contre 8.000 dollars?
Photo : RIA Novosti
Une boîte destinée à collecter les fonds a été installée dans la nef de la petite église de Saint-Élie à Moscou et chaque fidèle s’est cru obligé d’y mettre son obole.
La confrontation armée entre les autorités et les forces anti-gouvernementales se poursuit depuis plus de deux ans en Syrie. Son bilan s’élève à 100 000 morts et plus de 4 millions de réfugiés. L’église orthodoxe russe appelle à faire cesser ce bain de sang, - a fait valoir sur les ondes de notre radio le diacre Alexandre Volkov qui dirige le service de presse du patriarcat de Moscou :
« Depuis le début de l’escalade du conflit syrien, le patriarche Cyrille avait plus d’une fois attiré l’attention du monde sur l’horreur que vivait la Syrie. Et comme l’Église se doit de venir en aide aux victimes et à tous les nécessiteux, le patriarche a exhorté ses ouailles à faire preuve de solidarité avec leurs frères en Syrie et à venir en aide aux nécessiteux ».
Début avril, la Russie avait déjà remis au peuple syrien un lot d’aide humanitaire collecté par la Société impériale orthodoxe palestinienne, - raconte sa vice-présidente Elena Arkhipova :
« Nous avons tout de suite décidé que le chargement d’aide humanitaire serait remis au patriarche d’Antiochie et de tout l’Orient Jean X et au grand mufti de Syrie Ahmed Badr ed-Din Hassoun pour la distribuer aux plus nécessiteux. Nous avons organisé 4 points de collecte à Moscou plus 2 autres peu de temps après. Et comme l’aide a commencé à arriver des 4 coins de la Russie, nous avons finalement organisé un septième ».
Diaporama : La vie sous les balles
Des centaines de personnes se font toujours massacrer en Syrie. Il y a quelques jours, le monde entier a été bouleversé par l’assassinat sauvage d’un moine franciscain dans l’enceinte d’un monastère catholique dans la province d’Idlib. Le pape François a exprimé son indignation face à ce qui se passait dans la région. Ce crime odieux a également été condamné par le ministère russe des AE qui a confirmé que la Russie poursuivait ses efforts visant à retrouver et libérer les prêtres orthodoxes Paul Yasidji et Jean Ibrahim.
1 juillet 2013
La scène s’est déroulée samedi vers 21 heures lorsque la présentatrice vedette du JT de TF1 quittait les locaux de la chaîne, au volant de sa voiture dont une vitre était ouverte, selon des sources proches du dossier. Un homme s’est approché du véhicule et a renversé le contenu du seau sur la journaliste.
Cet homme, dont l’âge n’a pas été précisé, a été placé en garde à vue au commissariat de Boulogne-Billancourt avant d’être déféré au parquet de Nanterre lundi matin. Une plainte a été déposée.
Le CSVR va-t-il intervenir ?
En tout cas, chez Contre-info on a envie de dire : pour une fois que c’est dans ce sens !
Addendum Déféré au parquet de Nanterre lundi matin, le sexagénaire interpellé a été placé sous contrôle judiciaire et a fait l’objet d’une convocation pour une audience devant le tribunal correctionnel dont la date n’a pas été précisée.
01 juillet 2013 20:39; Act: 01.07.2013 20:47
Un chaton prénommé Kisses (Baisers) a été tué l’année dernière près de Dallas. On pourrait penser que son souvenir s’est effacé depuis presque un an. Mais l’assassinat du jeune félin a été au cœur des débats la semaine dernière dans un tribunal du Nord du Texas.
Si les jurés ont estimé ne pas avoir assez de preuves de l’agression d’Edwon J. contre sa petite amie et ses deux filles adolescentes, il leur est en effet apparu clair que c’est cet homme de 36 ans qui a provoqué la mort du chaton en le jetant par une fenêtre de l’appartement de sa compagne dans un accès de rage. Kisses a ensuite heurté la gouttière de l’immeuble avant de s’écraser sur le trottoir un étage plus bas et de rendre l’âme, la colonne vertébrale brisée, en attendant les secours, tandis que son assassin prenait la fuite, rapporte le «Dallas Morning News». Le service animalier de la municipalité n’a rien pu faire pour le sauver et ses cris d’agonie ont tiré des larmes aux jurés.
Qualifié de «lâche», d’homme «le plus cruel de cette pièce», Edwon J. a eu beau pointer du doigt, par l’intermédiaire de ses avocats, des incohérences dans le récit de son ancienne compagne, le tribunal a estimé que l’homme en colère avait eu recours à une arme pouvant donner la mort contre le félidé (le trottoir) et l’a condamné à dix ans de prison. Il devra passer au moins cinq années derrière les barreaux avant d’espérer obtenir une libération pour bonne conduite.
Les procureurs avaient réclamé vingt ans. Mais ce verdict, «c’est une victoire pour les animaux», a réagi le groupe Dallas Loves Animals sur sa page Facebook. «C’est la justice», a temporisé Jonnie England, une militante de la cause animale présente lors du procès. «S’il a tué un chaton, imaginez de quoi il est capable.»
-France USA Media
Vu à l’infâme « Gay Pride » :
Contre-info.com
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Hommen à la gaypride... par actuclip