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  • « Bruxelles », Soros, Mrap, CCIF… : cette curieuse alliance contre le FN

     3 juillet 2013

    marine-lepen-et-bruno-gollnisch

    Le 20  juin nous faisions état sur ce blog du  vote de la  commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions)  ayant débouché sur l’adoption du rapport de  l’élue  immigrationniste   Cecilia Wikström, membre du  Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe,  qui  recommandait  la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch,  Marine avait prévenu de l’inéluctabilité de celle-ci,  au regard de la lâcheté, du conformisme et du combat   antinational  mené par les instances bruxelloises et ses relais. Bruno a beaucoup bataillé ces derniers mois, nous le disions, contre le scandale que représente la levée proprement ahurissante de cette immunité de la présidente du FN, effective depuis hier,  coupable de dire tout haut ce qu’une majorité de Français pense (de moins en moins) tout bas.

     Mardi, le député européen frontiste est intervenu brièvement  dans l’hémicycle, se saisissant d’une parole qui lui était refusée sur ce sujet : «  Je voudrai faire observer, avant que ne soit voté le rapport sur l’immunité parlementaire de Marine le Pen, que l’intéressée n’a pas pu obtenir que cette question soit débattue en séance plénière ».« Elle n’a pas la possibilité a ajouté Bruno Gollnisch ,  de s’exprimer sur ce sujet devant l’ensemble de nos  collègues, il  n’a pas été possible d’obtenir sur ce sujet, pour que chacun prenne ses responsabilités,  un vote nominal. En d’autres termes,  cette procédure s’apparente plus  à celle du soviet suprême de l’ex Union soviétique qu’à celle d’un parlement respectueux du droit de ses membres ! »

    Sûre de son bon droit et convaincue que le tribunal lui donnera raison, Marine dans un communiqué publié hier,  a noté que «cette décision », qui «permettra cependant de remettre sur le devant de la scène le sujet de la laïcité et de ses violations qui sont quotidiennes en France», «  exprime la crainte croissante de l’oligarchie face à l’irrésistible montée en puissance d’un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français. »

    Nos compatriotes certes, ne s’y trompent pas et au-delà même du résultat des dernières élections partielles,  il est révélateur que le dernier  baromètre Ifop Paris Match du mois de juin indique que la présidente du FN bat son record de popularité avec 40% de bonnes opinions. Autre signe parmi d’autres, la  pétition de soutien en ligne sur le site du Front  a déjà recueilli en à peine  quelques heures plus de 12 000 signatures et a entraîné près de 1200 nouvelles adhésions !

    Alors que  la justice française souhaite entendre Marine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour incitation à la haine raciale, (depuis quand l’islam est il une race ?!), rappelons qu’elle  est poursuivie pour avoir évoqué, lors de son passage à Lyon le 10 décembre 2010,  l’occupation illégale de l’espace public pour des prières de rue par des militants  mahométans .

    « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale avait-elle déclaré, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler pour le coup. C’est une occupation de pans de territoire. Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »

    S’il est bon de rappeler aussi comme l’a fait maint fois Bruno Gollnisch que le FN ne combat pas la religion musulmane, mais le processus d’immigration de peuplement qui génère communautarisme, prosélytisme agressif  et la dissolution de l’identité française, c’est une  officine extrémiste comme le MRAP , qui aime beaucoup parler de la seconde guerre mondiale,  qui est citée par les médias comme à l’origine de cette plainte.

    Les faiseurs d’opinions sont moins diserts sur le fait que le  Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF),  présidé par le fantomatique Samy Debah et incarné par son porte-parole  Marwan Muhamad,  a déclenché l’ouverture d’une  information judiciaire en déposant  plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de la présidente du FN,  pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ».

    Or, si le MRAP  qui comme chacun le sait est extrêmement proche du parti communiste, dispose de relais médiatiques importants  et reste  auréolé de son progressisme laïcard et de son combat historique contre le courant national, le CCIF est un allié de revers plus encombrant pour le Système du fait de sa radicalité religieuse et communautaire clairement affichée.

    Nous l’évoquions en décembre dernier, Marwan Muhamad était aussi au  nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », alors  mis en examen suite à une action en justice de l‘Agrif de Bernard Antony.

    Une pétition signée également, cela prend tout son sens nous allons le voir,   par Rokhaya Diallo,  présidente des Indivisibles , récente bénéficiaire d’un séjour tout frais payé offert par l’ambassade américaine, au nom de sa politique d’ingérence dans nos banlieues, visant à repérer (recruter) les talents pluriels de demain.

    Au moment ou les Français s’interrogent sur les manœuvres de l’Oncle Sam contre la France et l’Europe, il s’agit de rappeler que la campagne contre l’islamophobie lancée par  CCIF en octobre 2012,   avait  été financée à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute.

    Nous relevions à l’occasion du récent voyage de Bruno Gollnisch en Russie que cet  Open Society Institute est  un des « outils » du milliardaire mondialiste George Soros, très impliqué dans la défense des Roms, mais aussi partisan de la poursuite d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe. L’Open society  est intervenue à de nombreuses reprises en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place de dirigeants ayant l’aval de Washington.La  Fondation Soros  joua également un rôle de tout premier plan dans la déstabilisation des ex-républiques yougoslaves et de la Russie, par le biais du soutien apporté à certaines révolutions « colorées » (Ukraine, Géorgie …).

    Bref, à l’heure où les nationaux,  par la voix de Marine  Le Pen, demande à la France d’accorder l’asile politique à Edward Snowden, où Bruno Gollnisch demande la fin des persécutions contre   Julian Assange,  est-il étonnant de retrouver des structures liées à un Nouvel Ordre Mondial , bien décidé   à nous faire taire et  à  éradiquer nos souverainetés et identités nationales,  à  la manœuvre contre le FN ?

     

    Bruno Gollnisch

  • Egypte: la fête place Tahrir après la destitution de Mohamed Morsi par l'armée

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-egypte-morsi-et-des-dirigeants-islamistes-interdits-de-quitter-le-pays-03-07-2013-2951085.php

    PHOTOS ET VIDEOS

     

  • Le Sénat refuse de lever l’immunité parlementaire de Serge Dassault : le système désigne clairement ses alliés et ses adversaires

     

    Communiqués / 3 juillet 2013 

    Communiqué de Presse de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National

    En parallèle à la cabale visant à réduire Marine Le Pen au silence par une voie tout juste légale mais certainement pas légitime, nous apprenons avec consternation mais cependant sans surprise que le bureau du Sénat a refusé ce jour de lever l’immunité parlementaire du sénateur UMP Serge Dassault.

    Marine Le Pen est inquiétée pour avoir émis une opinion, tandis que Serge Dassault l’est pour une affaire d’achats de voix et des tentatives d’homicide : ce simple parallèle suffit à mesurer le niveau d’immoralité du système et de ses représentants.

    C’est à cela qu’on reconnaît un régime sur le déclin : il pardonne et cautionne les pires outrages à la morale publique et au bon sens, et réprime durement ceux qui apportent justice et vérité.

    Les Français ont aujourd’hui le choix entre deux visions morales de la politique : soit ils laissent l’UMPS continuer à braver toutes les règles éthiques existantes, soit ils rejoignent la seule force politique qui se fait encore une haute idée du bien public, de l’intérêt général, de la sincérité de l’engagement politique, quitte à défier le terrorisme intellectuel et judiciaire dont elle est maintenant clairement la seule et unique cible.

     

    Biographie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Dassault

     

  • 3 juillet 1940… L’agression britannique sur Mers El-Kébir : 1927 marins français tués

     

    gensoul.jpg

    Amiral Marcel GENSOUL  (1880 - 1973)

    2 juillet 2013

    « Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’événement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

    Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée (1928 – 1945)…

    Tour à tour port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

    Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

    Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

    L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre.
    Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et De Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

    Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

    Les 18 et 19 juin, sont sabordées ou détruites, des unités en construction à Cherbourg, celles en réparations à Brest, Lorient, La Pallice et au Verdon. Les bâtiments capables de prendre la mer appareillent partie pour Plymouth, partie pour Casablanca, même le cuirassé Jean Bart inachevé.

    Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

    Le 30 juin, dans un accès de colère, l’amiral North s’adresse à l’amiral Somerville :

    - Qui a eu cette fichue idée (opération Catapult) ?

    - Churchill ! répondit Somerville

    -No « Catapult », but « Boomerang » ! Cette opération nous met en danger, répliqua North. Winnie (Churchill) est fou ! Je vois ce qu’il veut mais c’est une solution criminelle.

    Les bâtiments de la Méditerranée, le 3 juillet 1940, sont amarrés le long de la jetée de Kébir, d’est en ouest : le transport Commandant Teste, les cuirassés Bretagne et Provence, les croiseurs Strasbourg et Dunkerque. Leur font vis-à-vis, dans le fond ouest de la baie, six contre-torpilleurs : Mogador, Volta, Tigre, Lynx, Terrible, Kersaine…les fleurons de la flotte française. Au mât du Dunkerque, flotte la marque de l’Amiral Gensoul, commandant en chef… La démobilisation doit commencer dans quelques jours, les équipages se préparent à aller en promenade pour se distraire à terre.

    Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé. Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

    Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

    Sur les bâtiments français, l’arrivée inattendue de cette imposante armada provoque de l’étonnement, qui sera bientôt de la stupeur. Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi :

    « La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

    L’amiral Gensoul réaffirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

    Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là ». Servitude et grandeur militaires !

    Ainsi, nos bâtiments, contre la force, se défendraient par la force.

    Au moment où l’officier britannique sort de la rade, le commandant de la flotte anglaise signale : « Si les propositions britanniques ne sont pas acceptées, il faut que je coule vos bâtiments. »

    Les bateaux français, aux feux éteints, disposés pour un désarmement rapide, reçoivent l’ordre à 7h55 : « Prendre dispositions de « combat », puis à 9h10 : « Flotte anglaise étant venue nous proposer ultimatum inacceptable, soyez prêts à répondre à la force par la « force ».

    En effet, le 3 juillet 1940, vers 10h, l’Amiral anglais Somerville adresse un ultimatum aux unités de la flotte française : « Coulez vos bâtiments de guerre dans un délai de 6 heures, ou nous vous y contraindrons par la force. »

    Après un conseil tenu par l’Amiral Jarry, commandant la Marine à Oran, le général de Saint-Maurice et le Préfet Boujard, celui-ci informe la population, par un communiqué affiché à 13h30, « qu’une alerte réelle pourrait avoir lieu l’après-midi, l’invite à se réfugier dans les abris, tranchées, etc…, renvoie les élèves dans leur famille ». Les consulats anglais du département sont gardés et surveillés, pour parer à toute manifestation. Les services de défense passive, l’hôpital, les services sanitaires, la Croix-Rouge et la police sont alertés. La dispersion des habitants de Mers El-Kébir est décidée, seul le Maire, les conseillers municipaux, les fonctionnaires et ouvriers de la Centrale et des travaux portuaires restent à leur poste.

    Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée (Churchill l’a reconnu). L’Amiral Gensoul cherche à gagner du temps pour permettre aux batteries côtières, aux avions de la Sénia (aéroport situé à la périphérie d’Oran), aux unités de la Flotte, de se réarmer pour le combat et aussi de laisser à nos alliés d’hier le temps de réfléchir à la portée de leur ultimatum. L’amiral anglais répond à une demande de cesser le feu qu’il ne l’arrêtera « que quand toute la flotte française sera coulée ».

    A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

    Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ; parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissent les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

    Aussitôt les secours s’organisent. Le Maire de Mers El-Kébir, M. Boluix-Basset, les pêcheurs, gendarmes, pompiers, marins rescapés et la population aident au sauvetage des hommes des bâtiments atteints, jetés à l’eau valides ou blessés. Une chapelle ardente est installée dans la salle du cinéma de Kébir. Les obsèques des 1380 marins –assassinés- ont lieu le 5 juillet, au cimetière de Mers El-Kébir, en présence du Maire, du Préfet et de l’Amiral Gensoul qui s’adressera une dernière fois à ses hommes en ces termes : « Vous aviez promis d’obéir à vos chefs, pour tout ce qu’ils vous commanderaient pour l’Honneur du Pavillon et la grandeur des armes de la France. Si, aujourd’hui, il y a une tache sur un pavillon, ce n’est certainement pas sur le nôtre. »

    Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » va se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement. Au total, la marine française déplore plus de 1927 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

    Ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

    Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare :

    « En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

    Pour la première fois se trouvait ainsi affirmée, dans la bouche même d’un général français, une contrevérité : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques. Et comme il vouait une haine viscérale à « l’Empire » qu’il considérait comme « Pétainiste » et qu’il fallait absolument mettre au pas pour la réalisation future de ses desseins, il donna à la flotte britannique, le 23 septembre 1940, la consigne de bombarder Dakar. Ce fut l’échec. L’insuccès des Britanniques fit comprendre aux uns et aux autres qu’il était vain de vouloir détacher l’Empire français de la Métropole et que la poursuite des attaques servirait de prétexte à une intervention allemande.

    Dans ses mémoires, Churchill n’a pas caché son embarras. Il a comparé Mers El-Kébir à une tragédie grecque : « Ce fut une décision odieuse, la plus inhumaine de toutes celles que j’ai eues à partager », écrira-t-il.

    Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que cet événement tragique avait produit dans les esprits…

    Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

    L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, accepta de rentrer en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire finale. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à De Gaulle, que ce dernier, devenu président du Comité de la Libération devait justifier… Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au Pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune…

    Ces morts français, bannis de la mémoire nationale, auraient pu reposer en paix. Or, le 5 Juillet 2005, jour anniversaire d’une autre tragédie (Le massacre de plus de trois mille Européens, le 5 Juillet 1962 à Oran), le cimetière de Mers El-Kébir fut saccagé sans qu’aucune autorité gouvernementale française, aucun média, aucune association humanitaire et « antiraciste », n’élevassent la moindre protestation, préférant s’humilier à « commémorer » la « répression » (beaucoup plus commerciale) de Sétif par l’armée française en 1945.

    Aujourd’hui encore, le souvenir de cette lâche agression britannique contre une flotte au mouillage et désarmée demeure vivace dans la Marine et, paraphrasant Talleyrand, on peut affirmer que « Mers El-Kébir a été pire qu’un crime, une faute ».

    Quant aux survivants de cette tragédie qui défilèrent devant les cercueils de leurs camarades, ils ont conservé depuis, ce visage dur des hommes qui n’oublient pas.

    N.B : Le 24 mai 1941, au large de l’Islande, le cuirassé Bismarck coula le Hood. Trois jours plus tard, le 27 mai 1941, il fut attaqué au large de Brest et sombra à son tour sous les coups d’une armada britannique.

    José CASTANO

    Contre-info.com

  • Gilbert Collard plaide en faveur des handicapés moteurs souhaitant poursuivre leurs études au lycée ou dans l’enseignement supérieur

     2 juillet 2013  

    Ministère interrogé : EDU Ministère de l’éducation nationale

    Question n° 26-00732

    M. Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation des jeunes handicapés moteurs souhaitant poursuivre leurs études au lycée ou dans l’enseignement supérieur.

    En effet, aucune structure publique n’est à même de venir en aide aux accidentés de la route ou aux handicapés, qui ont dépassé l’âge de la scolarité obligatoire et dont les capacités cognitives sont intactes et souvent brillantes. Ces jeunes filles et ces jeunes garçons sont trop souvent obligés d’arrêter leurs études, alors qu’ils seraient parfaitement capables de poursuivre leur scolarité si la collectivité publique se donnait les moyens de faire face à ses devoirs légaux et règlementaires d’assistance pédagogique. Or, tel n’est pas le cas : face à l’incurie et à l’indifférence des administrations concernées, ces jeunes se retrouvent déscolarisés et totalement isolés ; ce qui ajoute encore à leur détresse.

    L’exemple de la jeune Marina X. de Bagnols sur Cèze, qui souffre du syndrome de Gougerot-Sjögren. Cette pathologie auto-immune se traduit par des douleurs inflammatoires diffuses et une plus grande fatigabilité. A cela s’ajoute une sécheresse des muqueuses, notamment buccale et oculaire. Mais ces symptômes ne sont aucunement incompatibles avec la poursuite d’une scolarité normale et n’affectent en rien l’intellect. La jeune Marina X. prépare donc son baccalauréat en candidate libre, afin de ne pas sombrer dans un total désespoir. Or, les progrès de l’enseignement à distance devraient permettre d’assurer une prestation pédagogique de base grâce à internet, et au transfert de fichiers en mode texte, audio ou vidéo. Rien ne remplace cependant un encadrement minimal par des professionnels de l’Education Nationale ; ce qui n’est pas le cas.

    Face à cette situation, ni le Préfet ni les autorités académiques ni le Conseil Régional ne répondent aux appels désespérés de la jeune Marina X. et de sa famille. Une telle hypocrisie est d’autant plus inadmissible que cette jeune élève présentait d’excellents résultats révélant un très fort potentiel jusqu’à l’apparition de sa maladie à l‘adolescence.

    M. Gilbert Collard demande donc au Ministre de mettre en œuvre les moyens réglementaires budgétés, afin que la jeune Marina puisse à nouveau bénéficier d’un encadrement scolaire adapté à sa santé fragile, tout en restant proche de son environnement familial. En effet, cette jeune fille n’a pas la chance d’habiter le Nord-Pas de Calais ; car dans cette région, les parents des enfants handicapés ont depuis longtemps trouvé la solution à des problèmes similaires : l’inscription de leur enfant dans une structure localisée en Belgique francophone.

    Est-ce là ce que le Ministre entend réaliser quand il évoque la reconstruction de l’Ecole de la République française ?

  • Survol du territoire honteusement refusé au président Morales : l'asservissement de la France aux Etats-Unis doit cesser !

     3 juillet 2013

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Le refus français du survol de notre territoire national par le président bolivien Evo Morales, sous prétexte qu’Edward Snowden aurait trouvé place dans son avion, traduit un asservissement honteux de la France aux Etats-Unis.

    Caniche de Washington sous Nicolas Sarkozy, au point de revenir dans le commandement intégré de l’OTAN, le gouvernement français continue sous François Hollande d’abaisser la France en obéissant systématiquement aux desiderata de Washington.

    La France qui interdit son espace aérien à un chef d’Etat, Evo Morales, n’est pas la France éternelle que nous aimons et que nous défendons. Sa voix n’est pas celle de la France libre et indépendante, mais la voix d’une caste UMP et PS qui depuis des années n’est pas capable de vivre sans se donner un maître : Berlin le matin, Bruxelles à midi, Washington le soir.

    Marine Le Pen prend l’engagement devant les Français de rompre avec cette politique de soumission et de se battre pour le rayonnement et l’indépendance de notre pays. Elle se battra pour redonner sa liberté et son rang à la France, par une défense nationale et une politique étrangère conformes à ses intérêts propres, libérées des carcans multiples que sont l’Union européenne et l’OTAN.
    Pour l’heure, elle réitère sa demande de voir notre pays accorder l’asile politique à Edward Snowden

  • Gaz de schiste: halte à la secte verte ! Par Dominique Jamet

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    Un trésor gît sous nos pieds, un trésor dont l’utilisation dégagerait des recettes évaluées à une soixantaine de milliards d’euros par an, soit l’équivalent de notre facture énergétique ou du déficit de notre balance commerciale, créerait des dizaines de milliers d’emplois, mettrait fin à la dépendance où nous sommes et resterons vis-à-vis de nos fournisseurs étrangers tant que des énergies nouvelles n’auront pas pris la relève, et inverserait durablement non seulement la courbe du chômage mais celle de notre déclin. Ce trésor, ce sont les gaz et les huiles de schiste que recèle en abondance le sous-sol de notre pays comme de beaucoup d’autres.

    Or, cette ressource fabuleuse est délibérément inexploitée comme si nous pouvions nous payer ce genre de fantaisie, ce luxe de milliardaires dans la situation de crise où nous sommes. Le navire est à la dérive depuis des années, l’équipage, en proie à la faim, est ravagé par le scorbut, mais la soute où est entreposée la réserve de vivres frais qui lui permettraient de reprendre des forces et de retrouver la santé est doublement cadenassée et sur la porte il est écrit : entrée interdite.

    Un groupuscule fanatique, une secte obscurantiste qui exerce une influence disproportionnée à son nombre et préjudiciable à l’ensemble de la population a obtenu la prohibition, dans les conditions actuelles, de la mise en exploitation des gisements enfouis dans les roches souterraines et gelé la recherche de nouvelles techniques qui assureraient notre prospérité sans atteindre notre environnement. Il en est et il devrait en être ainsi tant que ce groupuscule sera l’appoint indispensable et cher payé de l’actuelle majorité. Chaque jour qui passe dans l’immobilisme et le refus de l’évidence est pourtant un jour perdu.

    Le Parti socialiste osera-t-il, par exemple après les municipales, passer outre le veto de son allié, pour ne pas dire de son satellite, quitte à affronter le fusil à un coup de celui-ci – la menace de son départ ? Les écologistes pousseront-ils, dans cette hypothèse, leur logique à son terme ? Quoi qu’il en soit, le pire n’étant jamais sûr, on peut voir un signe d’espoir dans le rapport conjoint que viennent de réaliser deux parlementaires, Christian Bataille et Jean-Claude Lenoir, l’un socialiste, l’autre UMP, qui souhaitent sortir de la situation absurde qui ferme la porte à l’avenir.

    Il est parfaitement exact que l’exploitation des gaz de schiste présente des risques et des inconvénients considérables. Il convient donc de réduire ceux-ci à leur minimum incompressible. Mais les risques et les inconvénients étaient-ils moins réels lorsque l’humanité se lança dans l’exploitation du charbon, des minerais, du pétrole, du gaz ou du nucléaire ? D’un excès d’indifférence aux retombées nuisibles ou dangereuses de ces avancées techniques, nous sommes passés, notamment en France, à un respect religieux du principe de précaution. Toutes les activités humaines sont polluantes. L’agriculture est polluante. L’industrie est polluante. L’automobile est polluante. Le tourisme est polluant. La cigarette est polluante. La vie est polluante. Mais le dogmatisme écologiste n’est rien d’autre que le visage le plus avenant de la mort.

    BOULEVARD VOLTAIRE - 08/06/13

  • Xavier Lemoine refuse que l'on procède à des simulacres de mariage en son nom

    Xavier Lemoine, maire (PCD) de Montfermeil, a dissuadé deux homosexuels de maintenir leur demande de "mariage" :

    Xavier-lemoine"J’ai reçu une demande et il n’y a pas eu de célébration. Ce mariage n’a pas eu lieu", indique l'élu du Parti Chretien Démocrate, le parti de Christine Boutin.

    Xavier Lemoine explique qu'il refuse de déléguer son pouvoir d'officier d'état civil à un adjoint ou un conseiller municipal en avançant un argument : Ils marient en mon nom.

    Xavier Lemoine "ne pense pas" pour autant risquer de sanctions car : "On ne peut pas parler de refus. J’ai reçu ces personnes. L’échange a été extrêmement courtois et cordial. J’ai rappelé les principes que je défendais, ces personnes m’ont exposé leur point de vue. Elles ont ensuite pris des dispositions."

    Philippe Carhon

    Le Salon Beige - 02/07/13

  • 1er juillet 1961: mort de Louis-Ferdinand Céline

    Lundi 1 juillet 2013                

    1er juillet 1961. Mort de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline, à l’âge de 67 ans, dans sa maison de Meudon à six heures du soir, alors qu’il met la dernière main à son roman Rigodon. Il écrit à son éditeur pour l’en avertir et dit à sa femme Lucette : "Voilà, c’est fini. On va s’en aller à la mer. Quelque part… loin." Pris d’un soudain malaise, il s’étend en chien de fusil sur son divan et meurt dans les minutes qui suivent.

    (Éphémérides Nationalistes)

    Céline et Toto

    "Quand on a pas d’imagination, mourir c’est peu de chose, quand on en a, mourir c’est trop."

    France Eternelle

  • Les Veilleurs organisent une marche estivale du 10 au 31 août

    Ecrit le 30 juin 2013 à 23:27 par Guillaume Aubert

     

    Veilleurs marche

    Alors que les veillées se multiplient en France contre la loi Taubira, les Veilleurs organisent cet été une grande Marche du 10 au 31 août. Les marcheurs longeront la côte atlantique avant de se retrouver, pour les trois derniers jours, à faire le tour de la région parisienne. La Marche se clôturera le samedi 31 août à Paris par une grande veillée. Il est possible de consulter l’événement Facebook créé à cet effet.

    Voici le texte publié par les Veilleurs:

    Chers Veilleurs,

    Voilà maintenant plusieurs semaines que le murmure mystérieux d’une Marche des Veilleurs résonne d’une oreille à l’autre. Nous avons la joie de vous annoncer que le murmure s’est fait projet, et que le projet prend corps : oui, du 10 au 31 août prochain, une grande Marche rassemblera les Veilleurs de toute la France ! Il est désormais temps de publier cet événement national afin de lui permettre de devenir réalité et, nous l’espérons, d’entrer dans l’Histoire.

    Les veillées longeront la côte atlantique et auront lieu chaque soir dans un lieu différent. Les trois derniers jours de la Marche (« Le Grand Paris des Veilleurs ») se dérouleront à Paris et dans sa banlieue : nous ferons le tour de la couronne parisienne avant de clôturer la Marche par une grande Veillée, le samedi 31 août, en plein cœur de la capitale.

    La Marche des Veilleurs ne prendra pas la forme d’un périple touristique, modelé par les savants conseils de guides divers et variés, et évitant avec soin les paysages qui ne rempliraient pas les critères pittoresques ou hédonistes requis. Elle n’a pas non plus pour but de fédérer les Veilleurs entre eux. Il s’agit d’abord et avant tout d’une démarche citoyenne, motivée par l’engagement qui nous unit tous, au service de notre Cité, de nos concitoyens et de l’Homme, et destinée à lancer un signal vibrant et fort à notre pays et aux personnes qui le dirigent, en vue d’un réveil national des consciences.

    La Marche des Veilleurs doit ainsi être l’occasion de partir à la rencontre des Français à travers les réalités diverses qui tissent leur quotidien : économiques, sociétales, culturelles, environnementales, etc. Aussi les lieux de veillées choisis permettront-ils de toucher les Français, de les inviter à vivre l’expérience des Veilleurs avec nous et de les sensibiliser aux enjeux qui nous préoccupent tous.

    A vous maintenant de relayer au maximum la nouvelle de cette Marche autour de vous ! Un site web officiel des Veilleurs sera lancé dans le courant du mois de juillet. D’ici là, les informations pratiques, les lieux et dates des veillées seront publiés sur la page Facebook des Veilleurs dans les jours qui viennent. Pour rester dans les principes fondateurs des Veilleurs, chaque personne est libre de rejoindre et de quitter la Marche quand elle le souhaite, dans une démarche personnelle, libre et citoyenne, sous son entière responsabilité, pour la durée de son choix. Chacun est donc invité à se prendre en charge au maximum.

    Merci, chers amis, pour votre engagement et pour toute l’aide que vous pourrez apporter dans l’annonce, la mise en place et la réussite de cet événement national, afin d’imprimer sur le sol de France les empreintes résolues de nos consciences en marche !

    « La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera. » (Emile Zola)

    Fraternellement,

    Les Veilleurs

    PS : Si vous avez des talents à proposer pour enrichir la qualité des veillées (textes, musiques, interventions, etc.) ou pour nous aider pour la marche, nous vous invitons à écrire à veilleurs.benevoles@gmail.com.

     

    Nouvelles de France

  • Jean-Marie Le Pen juge scandaleuse la levée de l'immunité parlementaire de sa fille - 02/07/13

     NdB: Né le 20 juin 1928, Jean-Marie Le Pen vient de fêter ses 85 ans

  • Barbecue halal: la polémique est vive à Montpellier - 02/07/13

    En quoi était-il plus "économique" de commander uniquement des saucisses halal?

     

  • Espionnage massif de la NSA contre l’Union européenne et l’Allemagne

     

     
       
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    D’après un article du magazine allemand Der Spiegel, l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) a espionné des responsables de l’Union européenne, a piraté son réseau informatique et a mis sur écoute sa centrale de Bruxelles ainsi que ses représentations diplomatiques à Washington DC et à New York.

    Le magazine a indiqué qu’il avait obtenu ces informations de documents secrets venant du lanceur d’alerte Edward Snowden, qui est maintenant menacé de poursuites judiciaires et qui risque la peine de mort pour avoir révélé l’espionnage illégal du gouvernement américain.

    Un document de la NSA daté de septembre 2010 mentionne spécifiquement les bureaux de l’UE dans le bâtiment des Nations unies à New York comme une « cible » pour la mise sur écoute.

    Plus sérieux encore, il apparaît que des piratages informatiques ont visé le bâtiment où sont installés le Conseil des ministres de l’UE et le Conseil européen à Bruxelles. Une enquête de sécurité il y a cinq ans de la part de l’UE avait suivi les appels passés depuis le réseau téléphonique du bâtiment.

    « Des responsables de la sécurité ont pu suivre la piste des appels jusqu’au quartier général de l’OTAN en banlieue de Bruxelles à Evere, » a indiqué Der Spiegel. « Une analyse précise a montré que ces attaques venaient d’un complexe de bâtiments séparés du reste des quartiers généraux de l’OTAN et utilisé par les experts de la NSA. »

    Cette révélation pourrait avoir les conséquences les plus explosives pour les relations américano-européennes, puisque l’OTAN, nominalement une alliance militaire entre les États-Unis, le Canada, et un grand nombre de pays européens, a apparemment été utilisée comme couverture pour l’espionnage de leurs alliés par les États-Unis. Der Spiegel a indiqué que les documents de Snowden révélaient également que la NSA intercepte un demi milliard d’appels téléphoniques, de courriels et de textos en Allemagne chaque mois. Le magazine a cité un document de la NSA qui affirmait, « Nous pouvons attaquer les signaux de la plupart des partenaires étrangers de troisième classe, et nous le faisons. »

    En langage de la NSA, les États-Unis sont la seule nation de première classe, l’Angleterre, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont considérés comme des partenaires de deuxième classe, et les pays européens moins bien lotis comme la France et l’Allemagne comme des partenaires de troisième classe. Seuls les quatre partenaires de deuxième classe, qui participent et facilitent l’espionnage américain du reste du monde, sont ostensiblement exemptés de l’espionnage par la NSA.

    Beaucoup des partenaires de troisième classe ont passé des accords pour partager des données issues des interceptions de communications avec les États-Unis, dont le Danemark, les Pays-bas, la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, d’après un article de dimanche dans le journal britannique Observer. Cela n’empêche pas la NSA de mener une surveillance de grande ampleur des communications qui ont lieu dans ces pays ou qui transitent par eux.

    La surveillance de l’Allemagne est bien plus intense que celle de la France – 30 millions de communications interceptées par jour contre 2 millions – et l’espionnage est au même niveau que celui mené par les États-Unis contre l’Irak, l’Arabie saoudite et la Chine.

    De nombreux responsables européens de haut niveau ont publié des déclarations scandalisées de protestation. Il est douteux que ces représentants de la classe dirigeante européenne soient aussi surpris par ces révélations qu’ils disent l’être, et ils sont certainement engagés dans des opérations de surveillance similaires contre leur propre population et leurs homologues américains.

    Mais l’unanimité de la réponse est une indication du fait que les gouvernements européens sont inquiétés par le retour de bâton potentiel par les peuples du continent au sujet du filet tendu par les États-Unis sur Internet et les autres systèmes de communication, ainsi que les efforts américains pour persécuter ceux qui ont fait connaître cet espionnage au grand public.

    La ministre de la justice allemande, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, a demandé dimanche une explication immédiate des États-Unis. « Si les reportages des médias sont justes, » a-t-elle dit, « ils rappellent les actions entre ennemis du temps de la guerre froide. »

    Le ministre des affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn, a déclaré, « si ces reportages sont vrais, alors c’est abominable. Il semblerait que les services secrets ne sont plus sous contrôle. Les États-Unis devraient surveiller leurs propres services secrets au lieu de leurs alliés. »

    Ce diplomate a relevé la contradiction entre le but affiché des espionnages de la NSA et les dernières révélations, déclarant, « les États-Unis justifient tout comme faisant partie de la lutte contre le terrorisme. Mais l’UE et ses diplomates ne sont pas des terroristes. »

    Elmar Brok, président de la Commission aux affaires étrangères du Parlement européen, affilié au parti démocrate-chrétien allemand, le parti de droite au pouvoir, a déclaré à Der Spiegel, « l’espionnage a atteint des dimensions que je ne pensais pas possibles pour un pays démocratique. Un tel comportement entre alliés est intolérable […] Ils ont complètement perdu toute mesure. George Orwell n’est rien en comparaison. »

    Des déclarations similaires ont été faites par des porte-parole de tout le spectre politique en Europe, de la droite conservatrice aux Verts. La commissaire à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté de l’UE, Viviane Reding, a déclaré en public à Luxembourg que les révélations sur l’espionnage pourraient empêcher les négociations devant s’ouvrir la semaine prochaine sur les accords commerciaux entre les États-Unis et l’Union européenne.

    « Les partenaires ne s’espionnent pas les uns les autres, » a-t-elle dit. « Nous ne pouvons pas négocier sur un grand marché transatlantique s’il y a le moindre doute que nos partenaires mènent des activités d’espionnage contre les bureaux de nos négociateurs. »

     

    Article original, WSWS, paru le 1er juillet 2013

    Mondialisation.ca - 02/07/13

  • Les appels se multiplient en France pour accorder l'asile politique à Edward Snowden

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    Le Front National, le Front de Gauche et le parti écologiste appellent à "accorder sans délai l’asile politique au lanceur d’alerte et défenseur de la liberté".

    Les appels à accorder l’asile politique à Edward Snowden, l’Américain à l’origine des révélations sur des programmes de surveillance des citoyens, des institutions et des ambassades par les États-Unis, se multiplient en France.

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a fait cet appel la première. Edward Snowden "a informé le monde entier des agissements des États-Unis et il est poursuivi pour cela", a fait valoir la dirigeante du FN. "Si on n’accorde pas l’asile politique à Edward Snowden, à qui exactement est-ce qu’on va l’accorder ?" a-t-elle ajouté.

    Elle a dit ne pas être surprise par les agissements de la NSA et a dénoncé une "politique de soumission totale" de l’Europe aux États-Unis.

    "Il faut que nous retrouvions notre autonomie en matière de défense. Nous ne pouvons pas être ainsi les caniches des États-Unis, surveillés, tenus en laisse, a-t-elle poursuivi. Il faut maintenant que les peuples européens retrouvent leur liberté" a-t-elle affirmé.

    Elle a invité les Français à donner un "grand coup de pied dans la fourmilière" en "votant massivement (…) pour les partis patriotes, au premier rang desquels le Front national" lors des élections municipales et européennes de 2014.

    "La grande bataille patriotique est lancée, il faut que les Français reprennent la main sur leur pays, sur leur destin et sur leurs décisions", a-t-elle ajouté.

    À l’extrême gauche, le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, avait lancé dimanche le même appel. Il a été rejoint dans la nuit de dimanche à lundi par Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui participe au gouvernement de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Dans un appel au chef de l’État français, EELV estime que "la France doit accorder sans délai l’asile politique au lanceur d’alerte et défenseur de la liberté Edward Snowden".

    "Europe Écologie-Les Verts et l’ensemble de ses parlementaires français et européens demandent solennellement au président de la République et au gouvernement d’accorder l’asile politique à un homme qui non seulement a eu le courage de révéler l’existence d’une surveillance illicite mais a permis d’en connaître l’ampleur", lit-on dans ce communiqué.

    Pour EELV, ce serait notamment une façon de rappeler que la France "refuse clairement le diktat américain sur la protection des données et les violations manifestes des libertés publiques fondamentales au nom de sa lutte contre le risque terroriste".

    Une pétition demandant au Président de la République François Hollande d’accorder l’asile politique à Edward Snowden est en ligne sur le site Avaaz.org.

    Sources : Le Point / Avaaz.org / Le Journal du Siècle

    Le Journal du Siècle - 02/07/13

  • Toulouse souhaitait un joyeux anniversaire à Nicolas - 01/07/13

     

    Depuis le 19 juin, Nicolas est seul en prison pour avoir défendu le droit des enfants à avoir un papa et une maman. Aujourd’hui, 1er juillet, c’est à Fleury-Mérogis qu’il fête son anniversaire. Aussi, afin de lui apporter un peu de joie, nous lui envoyons ce petit message…

    Depuis douze jours maintenant
    Tu es prisonnier politique
    Pour, dans cette République,
    Avoir défendu les enfants

    Coupable de t’être levé
    Condamné comme un criminel
    Ton sort pour nous est un appel
    Oui, on ne va jamais lâcher !

    Aujourd’hui à travers les murs
    Nous te soutenons sois en sûr
    De ton combat nous sommes fiers

    Et nous sommes rassemblés là,
    Tous, pour te souhaiter Nicolas
    Un très joyeux anniversaire !

     

    ALTERMEDIA INFO

     

  • Marine Le Pen: "On cherche à m'abattre à tout prix" - 02/07/13

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    La levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, contraire à toute la jurisprudence de cette assemblée, traduit la terrible anxiété de la caste face à une responsable politique qui a le courage de dire la vérité à ses concitoyens, et dont la dynamique électorale fait trembler le pouvoir.

    Cette décision exprime la crainte croissante de l’oligarchie face à l’irrésistible montée en puissance d’un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français.

    Le Parlement européen se fait ainsi le complice d’une association (le CCIF) dont le porte-parole a dit : « qui a le droit de dire que la France dans 30 ou 40 ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne n’a le droit ne nous enlever ça, personne n’a le droit de nous nier cet espoir là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’Islam », des propos bien peu conformes à la laïcité…

    Cette décision et le procès seront cependant une formidable occasion pour les patriotes de faire le bilan des prières de rue illégales que ni l’UMP ni le PS n’ont voulu résoudre, et des multiples atteintes à la laïcité commises chaque jour en France, en témoigne encore dernièrement l’affaire du barbecue hallal dans une école maternelle de Montpellier.

    Ce sera aussi l’occasion de rappeler notre engagement à nous battre pour un retour complet de la laïcité républicaine sur chaque mètre carré du territoire national.