Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • "Accroître la présence algérienne dans les universités française est une nécessité”, selon des députés français 30/10/2013

       

    “Accroître la présence algérienne dans les universités française est une nécessité”, selon des députés français


    Une mission de députés français, de toute tendances politiques, présidée par le parlementaire conservateur Axel Poniatowski et dont le rapporteur est le socialiste Jean-Pierre Dufau, ont recommandé, dans un rapport publié mercredi, que la France accueille davantage d’étudiants algériens et ont souhaité la création d’un office franco-algérien pour la jeunesse.

    Ils soulignent dans le même document que” la France et l’Algérie ne peuvent se tourner le dos. Leurs destins sont entremêlés et cette situation exceptionnelle appelle, dans bien des domaines, des solutions concertées, et donc une coopération étroite et concertée”.

    Ainsi dans le but de renforcer “la dimension humaine” de la coopération entre les deux pays, la mission demande que la France facilite “l’octroi de visas de circulation” pour les Algériens “ne présentant aucun risque migratoire”. Elle invite “les autorités algériennes à en faire de même à l’égard des français souhaitant se rendre et s’installer en Algérie”.

    La mission de députés français relève, toujours selon la même source, que les étudiants algériens constituent le troisième contingent d’étudiants étrangers en France, après les Marocains et les Chinois en dépit du nombre très réduit de visas qui leur sont délivrés annuellement estimé à 5.000.

    Pour les mêmes députés, “accroître la présence algérienne dans les universités française est une nécessité. Cela passe par une politique de visas plus adaptée et un effort en matière de bourses” avant de recommander la création d’un “office franco-algérien de la jeunesse, à l’image des deux offices qui existent déjà avec l’Allemagne et le Québec”.

     

    http://www.algerie1.com/actualite/accroitre-la-presence-algerienne-dans-les-universites-francaise-est-une-necessite-selon-des-deputes-francais/ http://www.algerie1.com/actualite/accroitre-la-presence-algerienne-dans-les-universites-francaise-est-une-necessite-selon-des-deputes-francais/


     ALTERINFO.NET

     

     

       

  • Marine Le Pen sur RTL - 29/10/13

  • Marine Le Pen à Fougères - 26/10/13

  • Le Parlement israélien refuse de recevoir le président français

     

          Le Parlement israélien refuse de recevoir le président français

     

    Par La Voix de la Russie | Yuli Edelstein, le président du Parlement israélien, a annoncé que le président français François Hollande était persona non grata dans les murs de la Knesset après que ce dernier a renoncé à prononcer un discours devant les députés lors de sa visite de novembre en Israël.

     Sur une page Facebook, Yuli Edelstein s’indigne du fait que François Hollande ait refusé de prononcer un discours devant le Parlement, qu’il prévoit tout de même de visiter, mais en se laissant du temps pour rencontrer des étudiants. En réponse, le président de la Knesset a déclaré qu’il refusait d’accueillir le chef d’État français dans les murs de l’institution. « Celui qui ne respecte pas la Knesset ne mérite pas le respect de la Knesset », écrit-il.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_30/Le-Parlement-israelien-refuse-de-recevoir-le-president-francais-4006/

  • Les camps de travail en Corée du Nord

     

    • Date de prise de vue
    • 13/04/2012
    • Date de publication 27/06/2012

     

     

  • Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien

     

    Pendant que le monde se lamente sur le sort funeste des immigrés noyés à l’approche de Lampedusa et de Malte, il se passe des drames similaires dans ce département français et aussi région ultrapériphérique de l’Europe qu’est Mayotte.

    Le 20 octobre, ce sont 131 immigrés clandestins d’Anjouan à Mayotte, transportés par cinq kwassa kwassa, qui ont été interceptés par les gendarmes et immédiatement ramenés à leur point de départ.

    Et encore, ceux-là sont arrivés à bon port, alors que, depuis des années, en fait depuis que Balladur a instauré un visa entre les Comores et Mayotte, il s’en noie par centaines sans que cela émeuve grand monde.

    L’année dernière, 26 000 clandestins ont été reconduits du jour au lendemain sans autre forme de procès. Il est vrai que c’est insuffisant, la proportion de clandestins à Mayotte dépasse 60 %. Il vaut mieux être clandestin à Mayotte, où l’on reçoit soins et instruction, qu’habiter les Comores ou l’Afrique de l’Est.

    Lire la suite de l’article sur bvoltaire.fr

     

    E&R

  • Naissance de trente bébés génétiquement modifiés aux États-Unis

     

    Traduction E&R

    La naissance des premiers êtres humains génétiquement modifiés du monde a été révélée hier soir.

    L’annonce que 30 bébés en bonne santé sont nés après une série d’expériences aux États-Unis a relancé un débat houleux sur l’éthique en matière de science.

    Jusqu’à présent, deux des bébés ont été testés et se sont révélés posséder des gènes de trois « parents ».

    Quinze de ces enfants sont nés au cours des trois dernières années à la suite d’un programme expérimental de l’Institut de médecine de la reproduction et des Sciences de St Barnabas dans le New Jersey.

    Ces bébés sont nés de femmes ayant des difficultés à concevoir.

    Des gènes supplémentaires provenant d’un « donneur femelle » ont été insérés dans leurs ovules avant qu’ils ne soient fécondés pour leur permettre de concevoir.

    Des tests d’empreintes génétiques sur deux enfants d’un an confirment qu’ils ont hérité de l’ADN de trois adultes différents - deux femmes et un homme.

    Le fait que les enfants ont hérité des gènes supplémentaires et les ont intégrés dans leur lignée germinale (NDLR : lignée formée par la suite des cellules germinales qui subissent la division des chromosomes au cours de leur évolution) signifie qu’ils pourront, à leur tour, être en mesure de les transmettre à leur progéniture.

    La modification de la lignée germinale humaine - un bricolage de la nature même de notre espèce - est une technique boudée par la grande majorité des scientifiques du monde entier.

    Les généticiens ont peur qu’un jour, cette méthode puisse être utilisée pour créer de nouvelles races d’humains, avec les caractéristiques souhaitées telles qu’une force ou une intelligence accrue.

    Écrivant dans la revue Human Reproduction, les chercheurs, dirigés par le pionnier dans le domaine de la fertilisation, le professeur Jacques Cohen (photo ci-dessus), disent que « c’est le premier cas de modification génétique germinale humaine chez des enfants en bonne santé ».

    Certains experts ont sévèrement critiqué ces expériences. Sir Winston, de l’Hôpital Hammersmith dans l’ouest de Londres, a déclaré à la BBC hier : « En ce qui concerne le traitement de la stérilité, il n’existe aucune preuve que cette technique vaille la peine. . . Je suis très surpris qu’elle ait même été réalisée à ce stade. Cela ne serait certainement pas autorisé en Grande-Bretagne ».

    John Smeaton, directeur national de la Société pour la protection des enfants à naître, a déclaré : « Nous avons beaucoup d’empathie pour les couples ayant des problèmes de fertilité. Mais ce qui semble être une nouvelle méthode dans le processus de la fécondation in vitro afin de concevoir des bébés, conduit à des bébés étant considérés comme des objets sur une ligne de production. C’est une nouvelle et très inquiétante étape dans l’histoire de l’humanité. »

    Le professeur Cohen et ses collègues ont diagnostiqué que ces femmes sont stériles car elles possèdent des défaillances dans des structures minuscules de leurs ovules, appelées mitochondries.

    Ils ont pris des ovules de donateurs et, à l’aide d’une fine aiguille, aspiré une partie du matériel interne - contenant des mitochondries saines - et injecté celui-ci dans les ovules des femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    Parce que les mitochondries contiennent des gènes, les bébés résultant du traitement ont hérité de l’ADN de deux femmes. Ces gènes peuvent maintenant être transmis le long de la lignée germinale maternelle.

    Un porte-parole de la HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority), organisme chargé de réglementer la technologie de procréation assistée en Grande-Bretagne, a déclaré qu’il n’autoriserait pas la technique dans son pays car elle implique une modification de la lignée germinale.

    Jacques Cohen est considéré comme un scientifique brillant, mais controversé, qui a repoussé les limites des technologies de procréation assistée.

    Il a développé une technique qui permet aux hommes stériles d’avoir des enfants, en injectant l’ADN des spermatozoïdes directement dans l’ovule en laboratoire.

    Auparavant, seules les femmes stériles ont pu concevoir par fécondation in vitro. L’année dernière, le professeur Cohen a déclaré que son expérience lui permettrait de cloner des enfants - une perspective traitée avec horreur par la communauté scientifique en général.

    « Ce serait l’œuvre d’un après-midi pour un de mes élèves », dit-il, ajoutant qu’il avait été approché par au moins trois personnes souhaitant créer un enfant cloné, mais avait refusé leurs demandes.

  • Viol collectif au Kenya: les auteurs condamnés à tondre la pelouse du commissariat et relâchés

    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/kenya-six-auteurs-d-un-viol-collectif-condamnes-a-tondre-la-pelouse-26-10-2013-3261657.php

  • Maria, l'Ange blond, "ne demande après personne"


    Maria, l'Ange blond, "ne demande après personne" par leparisien

     

    Maria, la fillette âgée de cinq ans retrouvée par la police grecque au sein d'une famille Rom n'a aucun lien de parenté avec elle. Une ONG, " le sourire de l'enfant", a recueilli Maria. Pour son directeur, Costas Yannopoulos, elle est "un symbole pour les autres enfants qui sont dans une situation similaire".

    NdB: Elle ne réclame pas ses parents adoptifs...  ce qui laisse à penser bien des choses.

  • Alain Finkielkraut fait peur au parti remplaciste au pouvoir !

     

    peloton

     

     

    Le 30 octobre 2013

     
     
     
     
    Renaud
    Camus
    Ecrivain.
    .
     

    Jean Birnbaum, dans Le Monde, accuse Alain Finkielkraut d’avoir été « contaminé » par votre pensée… Le philosophe va-t-il rejoindre le cercle des « excommuniés » ?

    J’espère bien que non. Il est difficile d’excommunier un homme qui a des centaines de milliers de lecteurs. Ce serait les excommunier eux aussi. Ce serait aussi ridicule que de continuer à appeler d’extrême droite un parti qui a pour lui vingt, trente ou quarante pour cent des électeurs. Finkielkraut, avec son intelligence, son courage, son talent, ses origines (et je ne pense pas seulement à son origine culturelle mais à son origine idéologique aussi bien, à son itinéraire), est merveilleusement précieux pour les patriotes parce qu’avec lui les remplacistes, en face, peuvent difficilement faire leur coup habituel du ventre encore fécond et des heures les plus sombres. Les Français se disent à juste titre que si un homme comme lui voit ce qu’il voit et dit ce qu’il dit, c’est qu’il doit bien y avoir quelque chose à voir et à dire, malgré ce qu’affirment quotidiennement Le Monde, France 2, France Culture, Le Nouvel Observateur et les neuf dixièmes des organes de presse, qui estiment, en accord avec la sociologie de cour, qu’il ne se passe rien, que le Grand Remplacement est un pur fantasme, né de l’imagination malade de ce pauvre Camus, le mauvais Camus. Finkielkraut ne parle pas de Grand Remplacement, ni de changement de peuple et de civilisation, encore moins de colonisation africaine ou de conquête musulmane : ce ne sont pas ses mots et ce ne sont pas ses idées. Mais il témoigne d’une inquiétude fondamentale quant à l’identité de la patrie, et des millions de Français peuvent reconnaître en lui leur propre effarement, et se convaincre qu’il est fondé. Je n’exclus pas que L’Identité malheureuse soit le signal et l’instrument d’une prise de conscience : le déclencheur de ce grande refus, de ce grand NON, que je m’échine à appeler de mes vœux.

    Toujours selon le journaliste, vous « ventriloquez littéralement » Alain Finkielkraut…

    Jean Birnbaum tente un double écrasement, et c’est bien d’écrasement qu’il s’agit, d’une tentative de se débarrasser de quelqu’un qui fait peur au parti remplaciste au pouvoir parce qu’il est connu, aimé et respecté et donc pourrait être cru, et suivi : écrasement de Finkielkraut sur moi, alors que nous n’avons pas, malgré notre proximité et notre amitié, les mêmes positions (Finkielkraut désapprouvait totalement mon appel à voter pour Marine Le Pen, par exemple) ; écrasement de moi sur Marine Le Pen, alors que les deux tiers de son programme me sont totalement étrangers et que, si j’ai appelé à voter pour elle, c’est uniquement parce qu’elle était, de tous les candidats, le moins éloigné de mes vues et le plus conscient de la gravité du Grand Remplacement. Quand Bayrou dit qu’il va voter Hollande, personne ne pense qu’il est devenu socialiste.

    Christian Vanneste affirme que le droit du sol est un « marqueur républicain » décrété par la gauche : un tabou de plus ?

    Christian Vanneste rappelle très justement que droit du sol et droit du sang l’ont emporté tour à tour pour des raisons purement contingentes, presque cyniques. Dans l’esprit de ses promoteurs, le droit du sol pouvait concerner quelques centaines ou milliers d’individus. Il ne remettait pas en cause la principale et presque unique source d’appartenance à la nation et au peuple : l’origine, l’héritage, la transmission héréditaire. Nous sommes dans des circonstances totalement transformées, que le législateur post-révolutionnaire n’avait pas un seul instant envisagées, parce qu’il ne pouvait pas croire que nous puissions jamais être assez bêtes pour en arriver là. Et dans ces circonstances nouvelles, dans ce contexte de colonisation par substitution ethnique, le droit du sol est un désastre.

    Et vous, vous êtes plutôt « droit du sang » ou « droit du sol » ?

    Si tout le choix est là, droit du sang, bien sûr. Mais je suis surtout pour le droit de l’héritage culturel, de la transmission, de l’amour des œuvres et des façons de voir d’une civilisation : la nôtre (sauf durant les voyages et dans les expositions, ou les livres, les films : là, l’héritage des autres me va très bien).

    Où en est le Parti du Non au Changement de Peuple et de Civilisation ?

    Ah, ce n’est pas (encore ?) un parti. Nous avons rencontré quelques difficultés techniques pour le lancement du site, le-non.fr, qui dans mon esprit est un élément essentiel du dispositif de reconquête. Il faudrait que tous ceux qui sont disposés à dire NON au changement de peuple et de civilisation s’y retrouvent, s’y donnent rendez-vous, y organisent des groupes, y préparent des actions et des manifestations, comme celle du 8 décembre aux côtés de Résistance républicaine. Ce que nous serons et ce que nous pourrons faire (et empêcher) dépendra étroitement de notre nombre. Si la moitié ou même un quart des lecteurs d’Alain Finkielkraut nous rejoignaient, nous serions déjà une force qui pourrait peser sur les événements.

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Hongrie : le président du Jobbik, Gábor Vona, souhaite renouveler l’image de son parti

    Hongrie : le président du Jobbik, Gábor Vona, souhaite renouveler l’image de son parti

    À la quasi-unanimité des suffrages (98,8% des voix des congressistes), un congrès exceptionnel du Jobbik a fêté les 10 ans de la fondation du parti nationaliste et désigné son président Gábor Vona comme candidat au poste de Premier ministre pour les élections législatives à venir du printemps 2014.

    Invité par la chaîne de télévision Hír TV, Gábor Vona a notamment été interrogé sur l’évolution de l’image qu’il souhaitait donner de lui-même, mettant en avant des visages plus « présentables » que les habituels clichés sur la Garde Hongroise. Le président du Jobbik a répondu que ces visages avaient toujours existé au sein du Jobbik, qui est devenu le parti le plus populaire au sein de la jeunesse hongroise, et reconnu que c’était peut-être une erreur de n’avoir mis en avant que le visage « radical » du parti, précisant toutefois que ces deux « visages » du parti avaient toujours coexisté et continuent de le faire en harmonie au sein du parti, et qu’en revanche les lignes fondamentales du programme du Jobbik (rendre la Hongrie aux Hongrois, résoudre le problème de la coexistence des Hongrois et des Roms, ne plus accepter la domination de la Hongrie par l’Union européenne) n’avaient pas changé et ne changeraient pas.

    Voici le dernier clip de campagne du Jobbik : A jövőt nem lehet megállítani ! (Il n’est pas possible d’arrêter l’avenir !).

     

    NOUVELLES DE FRANCE - 29/10/13

  • Grande-Bretagne : « Nous devons dire non à l’immigration » déclare David Cameron


    29 octobre 2013

     « L’immigration, le système de protection sociale et l’éducation sont étroitement liés. Dans de nombreuses entreprises britanniques, la moitié des emplois sont occupés par des immigrés. Nous devons, en tant que pays, refuser cela. Nous devons réformer notre éducation pour que ce soient nos jeunes qui occupent ces emplois. Et nous devons réformer notre système de protection sociale pour qu’il soit plus intéressant financièrement de travailler que de rester inactif. Et nous devons contrôler l’immigration, en limitant en particulier le nombre d’immigrés hors Union Européenne.»

     

    Islamisme

     

  • En Bretagne comme ailleurs, le droit de vivre et de travailler au pays! Par Bruno Gollnisch

     

    drapreau breton

     Le baromètre BVA publié hier  lundi, enregistre un nouvel écroulement de la cote de bonne opinion  de François Hollande qui  plonge de six points au mois d’octobre. 73% des personnes interrogées affirment ainsi avoir une « mauvaise opinion » du chef de l’Etat, qui devient de  fait le président le plus impopulaire de toute la Ve République. Un pourcentage d’impopularité  similaire est recueilli par   Jean-Marc Ayrault.  Seul Manuel Valls, boosté par sa fermeté en trompe l’œil  sur l’affaire Léonarda surnage,  et gagne même neuf points avec 70% des personnes interrogées  qui disent avoir une bonne opinion du ministre de l’Intérieur. La nouvelle levée de bouclier contre l’impitoyable matraquage fiscal dont  se rend coupable le gouvernement, notamment  pour poursuivre sa politique d’immigration massive et respecter les diktats euromondialistes, ne devrait pas arranger la cote de popularité de l’exécutif. Devant le cri de colère  des 15 millions de possesseurs de plans d’épargne en actions (PEA) et plans d’épargne-logement (PEL) -Bruno Gollnisch avait notamment déclaré qu’il fermerait  son PEA et son PEL pour que » les gaspilleurs des deniers publics  n’aient pas (son) fric »-  le gouvernement  a ajourné (reporté après les élections de 2014?) les  taux de prélèvements sociaux prévus à 15,5%  sur les PEA et PEL.  Ce taux a cependant été maintenu pour les 7 millions de Français possédant des  contrats d’assurance-vie, mesure qui a  officiellement pour but  de combler le déficit de la sécu en rapportant 600 millions d’euros. Soit pratiquement deux fois moins  que ce coûte l’Aide Médicale d’Etat (AME) attribué aux clandestins chaque année dans notre pays…

    Autre épine, et de taille,  dans le pied du gouvernement, la fronde bretonne  contre l’écotaxe dont devront s’acquitter sur les routes nationales les poids lourds -pour  les punir de ne pas prendre l’autoroute?  Jean-Marc Ayrault  réunit aujourd’hui  à Matignon certains  élus bretons sur ce sujet  et les ministres concernés, ceux de l’Agriculture, des Transports et de l’Agro-alimentaire. Mais cette taxe ne sera pas supprimée a averti Stéphane Le Foll  qui espère en tirer  800 millions d’euros d’argent public, notamment pour améliorer le réseau routier;  selon certains calculs elle devrait  rapporter un milliard d’euros par an.

    800 millions d’euros c’est d’ailleurs le montant du contrat passé sous Nicolas Sarkozy  avec la société  italienne Ecomouv, chargée d’installer les portiques sur les routes et de récupérer l’argent. Interrogé par l’AFP, le ministère des Transports  a confirmé qu’il s’agit bien d’une clause du contrat conclu par trois ministres du gouvernement Fillon  en octobre 2011.

    Selon Le Figaro, citant « des  éléments de synthèse alarmants envoyés par la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur », cette fronde bretonne « prend des allures de jacquerie généralisée« . « Chacun se prépare donc pour le grand jour, le 2 novembre prochain, avec une nouvelle manifestation à Quimper. Les bonnets rouges et leur symbolique antijacobine, en souvenir de la révolte des Bretons de 1675 contre une nouvelle taxe, sont attendus en nombre, la police craignant violences et débordements ». Outre « les syndicats traditionnels, comme la FNSEA« , « les organisations représentatives des secteurs du transport, du BTP et de l’agroalimentaire, la population commence à adhérer au mouvement, constatent les ex-RG. »

    « La SDIG de Rennes a prévenu Paris que le mouvement pourrait faire tache d’huile dans des régions de France à forte identité, l’Alsace, le Pays basque et même la région niçoise, où quelques irréductibles s’interrogeraient sur la façon de passer à l’action. Ils auraient pris des contacts entre eux. »

    Mais en Bretagne , « l’un des foyers les plus vivaces est la ville de Carhaix (…) Son maire, Christian Troadec (…), très apprécié par les anticapitalistes du NPA, et résolument impliqué dans le mouvement breton, cet électron libre de la gauche alternative appelle ouvertement les salariés de l’agroalimentaire, agriculteurs, marins, élus, syndicats, commerçants, artisans, transporteurs, toutes les populations touchées d’une manière ou d’une autre par la crise, (…) à se rassembler pour dire non au déclin de la Bretagne et par la même occasion à l’écotaxe ».

    «Jusqu’alors, estiment les analystes du SDIG, les syndicats se sont toujours refusés à réunir agriculteurs et pêcheurs, tant le cocktail peut se révéler explosif. Or, s’inquiètent-ils, des représentants de deux corporations se sont entendus le week-end dernier pour agir de front. »

    Pour délégitimer cette fronde, rien de tel que d’y voir la main des extrémistes et Le Figaro de nous expliquer encore que « la colère des Bretons contre l’écotaxe (…) serait attisée notamment par deux groupes identitaires, l’un d’extrême gauche, en marge du mouvement Breizhsistance, l’autre d’extrême droite, sous la bannière de Jeune Bretagne (…), rattaché à l’Adsav (le parti du Peuple breton), qui se fixe pour objectif «la création d’un État indépendant breton». Ses militants ont ouvert une page Facebook intitulée Révolte bretonne. Elle compte déjà 4000 sympathisants. »

    Preuve que  la bête immonde pointe déjà le bout de son museau, «  le site Internet de Jeune Bretagne a laissé en évidence sur sa page d’accueil un appel à venir assister à la conférence en septembre dernier d’un ancien cacique du FN, Jean-Yves Le Gallou, à l’occasion de la publication de son (excellent, NDLR)  livre sur La Tyrannie médiatique. » Horresco referens!

    Il n’empêche que le FN qui certes défend aussi les enracinements régionaux, les particularismes locaux, les  patries charnelles que sont nos provinces,  a toujours rappelle Bruno Gollnisch,    résolument dénoncé les mouvements  indépendantistes qui font  le jeu du mondialisme en tant  qu’alliés  de revers de ceux qui à Bruxelles comme ailleurs,  veulent   abattre les Etats nations.

    « L’impulsion du mouvement (en Bretagne, NDLR)  est locale. Le Front National observe, mais n’a pas prise en Bretagne, où il ne réalise jamais de gros scores», confie un officier de police cité par Le Figaro. Scores frontistes en deçà de la moyenne nationale car  «le poids des valeurs démocrates chrétiennes dans la région» est encore important   avance  comme explication  le politologue Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et à Sciences-Po Rennes, cité par 20 minutes.

    Mais là aussi, et Marine Le Pen en déplacement samedi à Fougères (Ille-et-Vilaine)  ne nous contredira pas, les choses changent rapidement. Lors de la  présidentielle, elle avait obtenu   13,2 % des suffrages et en juin dernier le FN   avait  franchi la barre des 20% aux législatives  dans certaines petites communes rurales, en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan.

    Géographe,  auteur  des Fractures Françaises, Christophe Guilluy rappelait dans la dernière édition du JDD que « le FN a globalement une marge de progression immense dans tout l’ouest. Et ce parti l’a bien compris. Les représentations de la France d’hier, tout comme la géographie électorale d’hier, sont en train de s’effacer. C’est la conséquence de la reconstruction sociale mais aussi économique des territoires. Aujourd’hui, il y a deux France, celle des métropoles, en phase avec la mondialisation, qui inclut les banlieues, et celle où se redéploient les nouvelles classes populaires. Des zones rurales, des petites villes, des petits villages, certaines zones périurbaines. Cela forme la France périphérique, où progresse le vote FN. Cette fracture touche à présent toutes les régions, y compris la Bretagne« .

    Il relevait déjà dans son ouvrage cité plus haut que  » les milieux populaires sont ceux qui ont été les plus exposés à la mondialisation et au multiculturalisme. Or on ne les a pas armés pour. »  Cette « exposition » là épargne en effet  de moins en moins la Bretagne et les Bretons.

    «  Ce qui vient de se produire en Bretagne est assez représentatif constate encore M Guilluy. Quand une entreprise du centre de la région vient à fermer, c’est le chômage total qui arrive. Dans cette France périphérique qui pèse 60% de la population, les mobilités sociale et résidentielle sont en train de s’effondrer. Compte tenu des logiques foncières et économiques, les gens sont coincés. Et c’est ce qui génère la radicalisation. »

    Autant dire que samedi prochain les anciens, nouveaux et futurs  électeurs frontistes, ouvriers,  paysans, marins-pêcheurs,chefs d’entreprise, artisans, seront nombreux à manifester dans les rues de Quimper pour défendre le droit de vivre et de travailler au pays ».

  • Pour retrouver un cap, revenir au peuple ! 29/10/13

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, présidente du Front National

    Suspension de l’écotaxe, après un rétropédalage sur la fiscalité de l’épargne, et celle de l’entreprise : le gouvernement ne sait manifestement plus du tout où il va en matière de fiscalité.

    Euro beaucoup trop fort d’après Arnaud Montebourg, pas si fort que ça d’après Pierre Moscovici : le gouvernement ne sait plus à quel saint se vouer en matière de politique monétaire.

    Expulsion de Leonarda et de sa famille, retour de Leonarda en France mais sans sa famille : le gouvernement n’a aucune idée non plus de ce qu’il convient de faire en matière d’immigration.
    On pourrait multiplier à l’infini les exemples. Le gouvernement n’a en réalité plus de direction.

    Les Français ont rejeté en 2012 la trahison sarkozyste. Ils rejettent aujourd’hui un président qui, comme son prédécesseur, est incapable de donner un cap à la France.

    Quand il n’y a plus de direction au sommet de l’Etat, il n’y a qu’une solution : en revenir au peuple, et lui demander quelle direction il veut prendre.

    Plus que jamais, la question de la dissolution de l’Assemblée nationale et de l’organisation de nouvelles élections législatives se pose.
    Le quinquennat précédent a été un quinquennat pour rien. Le nouveau quinquennat est en train de l’être aussi.
    La crise de gouvernance que connaît actuellement la France doit être l’occasion de réfléchir à la possibilité de rendre la parole au peuple.

    Nous proposons au peuple une direction claire : redonner à la Nation la maîtrise de son destin, par la souveraineté du peuple en tous domaines, économique, monétaire, budgétaire, migratoire, diplomatique, etc. L’UMPS ne propose que la soumission à des intérêts qui ne sont pas ceux des Français, tout en taisant les vrais enjeux. Il est temps de sortir de la fausse politique, de l’impuissance et du mensonge.

    La campagne législative nouvelle serait l’occasion de poser ces questions de fond.

  • Un restaurant de New York payera 900 000 dollars pour des blagues antisémites

    3191428452_9f7463177e_o.jpg New York.jpg

         

     

    Par La Voix de la Russie | Adam Wiercinski, courrier au restaurant new-yorkais Mangia, a gagné le procès contre ses chefs les ayant accusés d'attaques antisémites. Wiercinski touchera 900 000 dollars de dommages-intérêts pour préjudice moral.

                 

     Selon sa requête, le chef du service de nuit Artur Zbozien pétait devant lui affirmant que c'était du gaz Zyklon B utilisé par les nazis dans les chambres à gaz des camps de la mort.

     « La même chose se répétait, raconte Wiercinski de 57 ans. Zbozien pétait, tout le monde riait, puis il demandait : « Tu sens du gaz ? C'est du Zyklon B, Juif stupide ».
     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_29/Un-restaurant-de-New-York-payera-900-000-pour-des-blagues-antisemites-6097/

  • Rouge cauchemar

     

      

    Presque chaque famille allemande a sa victime, murée dans le silence depuis plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont décédées, sans avoir jamais évoqué le traumatisme enfoui… A la fin de la guerre, des centaines de milliers d’Allemandes furent violées par les Alliés et les Soviétiques, assoiffés de vengeance. Lentement pourtant, le silence se craquelle. Plusieurs livres, films ou colloques consacrés aux souffrances de la population civile allemande à la fin de la guerre abordent ces derniers mois pudiquement le sujet. Quelques victimes bravant le tabou osent prendre publiquement la parole. «Bien des fois, j’ai tenté de parler. A des médecins, à l’école. Partout, je me suis heurtée à un mur», se souvient Ruth-Irmgard. A 77 ans, cette femme pasteur a trouvé un peu de paix grâce à la thérapie entreprise dans le sillage d’un cancer. Violée comme sa mère par les Russes en Prusse orientale, ce traumatisme a marqué toute sa vie. «J’ai connu l’amour, mais jamais le désir», confie-t-elle simplement. Aujourd’hui encore, bien des femmes de son âge sont assaillies de cauchemars et prises d’accès de panique en entendant parler le russe ou lorsqu’elles doivent descendre à la cave.

     

    Silence menaçant

    A Stuttgart, des milliers de femmes sont victimes des Français, lors de la prise de la ville. En Rhénanie, ce sont les GI qui s’en prennent aux Allemandes. Mais nulle part dans le Reich en ruines les violences contre les femmes n’atteignent une dimension semblable à ce qui se passe à l’est du pays où l’Armée Rouge progresse à grande vitesse. «Fin janvier 1945, le front se rapproche. Fuir à pied n’avait aucun sens, nous mourrions de froid». Ruth-Irmgard a 12 ans lorsque deux officiers la tirent de force de la cave dans laquelle s’est cachée toute la famille. «Le silence qui tombe brusquement sur la ville est lourd de menaces, se souvient-elle. Nous osons à peine respirer. J’entrouvre la porte pour prendre un peu d’air frais, et vois un Russe en uniforme se diriger vers notre immeuble. Ils demandent d’abord à ma mère, qui portait mon petit frère Erich dans ses bras de leur montrer notre appartement. Elle met longtemps à revenir. A son retour, je vois un bandage à son poignet. Plus tard, elle me dira qu’elle a tenté de se suicider.Ensuite, les Russes descendent de nouveau à la cave. Cette fois, ils me demandent de les suivre…»

    Près de deux millions d’Allemandes sont violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée Rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes. Dix mille femmes meurent des suites de ces violences. Nombre d’entre elles se suicident, entraînant leurs enfants avec elles. Parfois, ce sont les pères qui décident de la mort de toute une famille, pour échapper au déshonneur. «En quelques heures, les jeunes filles vieillissaient de plusieurs dizaines d’années. Des mères de famille revenaient des granges où elles étaient violées avec les cheveux blancs», rapportent les témoins. Peu de familles ont été épargnées.

    «Bien sûr, on ne sait pas combien de femmes ont été violées, admet l’historienne Silke Satjukow. Selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvaient à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Russes. Nombre d’entre elles ont été victimes de viols collectifs, et/ou répétés, puis déportées vers l’URSS. Fuyant l’avancée de l’Armée Rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l’Est vivaient à Berlin. Les hommes étaient au front, les femmes livrées à elles-mêmes. Et aux Russes. Elles savaient ce qui les attendaient : la propagande nazie ne cessait d’évoquer les atrocités commises par l’Armée Rouge sur les civils. Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht désabusée par l’accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad. Il pensait que les hommes se battraient avec plus d’ardeur s’ils savaient que les femmes seraient violées en cas de défaite.»

    Troufion de base, gradé… Il n’y a pas de portrait type du violeur russe à la fin de la guerre. «Ce qui est sûr, c’est que Staline, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre Berlin pour le 1er mai, n’a pas épargné ses hommes, rappelle Jochen Staadt, historien à l’Université libre de Berlin. Vingt mille soldats russes sont morts dans les dernières semaines de la guerre. Et il a fallu envoyer au front de nouvelles recrues, de très jeunes hommes, souvent mal formés, issus des territoires orientaux de l’URSS. Beaucoup de ces jeunes soldats ont vu mourir leurs camarades sous les balles nazies. Ils étaient animés d’une haine solide contre les Allemands. La propagande stalinienne leur répétait depuis des mois qu’une bonne journée, c’était une journée où on avait tué au moins un Allemand. Lors de leur progression vers l’Ouest, les soldats russes ont vu les ravages commis par les nazis en URSS, ont découvert à quel point l’Allemagne, même dévastée par la guerre, était riche en comparaison des régions d’où ils venaient. Légitimement, ils pouvaient se demander ce que les Allemands étaient venus chercher chez eux qui n’avaient rien…»

     

    «Mœurs victoriennes»

     

    «Les Russes ont marché vers l’Ouest avec 22 millions de morts dans le dos, rappelle pour sa part l’historien américain Norman Naimark. L’alcool était l’un des rares moyens de s’évader de la brutalité du front. Des mœurs victoriennes régnaient en URSS. On ne parlait pas de sexualité. Il n’y avait ni préservatifs ni bordels. Cette morale sexuelle répressive et les violences subies expliquent la bestialité des soldats lorsqu’ils tombaient sur des femmes allemandes.» «Ce qu’on oublie, c’est que les Soviétiques n’ont pas violé que les Allemandes, rappelle Ingeborg Jacobs, qui a collecté les témoignages de 200 victimes dans son livre Freiwild («Proie»), paru en septembre 2008. Ils ont violé des rescapées des camps de concentration, des Polonaises, des Hongroises, des Tchèques, et même les femmes soldats de l’Armée Rouge !»

    «Les viols massifs ont cessé avec l’arrivée des Américains , en juillet 1945, précise Jochen Staadt. A partir de fin 1945, il y a encore eu quelques cas isolés. Mais ce n’était plus en pleine rue. Des sanctions exemplaires ont été appliquées. Certains soldats ont été exécutés devant leurs camarades pour viols.» Staline, soucieux d’asseoir son autorité sur le bloc de l’Est, reprend son armée en main, parquée dans des casernes, interdite de contacts avec les habitants. «Dès le 16 avril 1945, Staline a donné l’ordre à ses soldats d’épargner les civils, précise Ingeborg Jacobs. Pour mener à bien son dessein politique, il lui fallait éviter la haine de la population.»

    Pendant des mois, la peur des viols domine la vie des femmes dans la partie orientale de l’Allemagne. Et avec elle, l’angoisse des grossesses et des maladies vénériennes. A Senftenberg, au sud-est de Berlin, le responsable des services techniques de l’hôpital a récemment retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945. Entre juin et août 1945, «Interruptio» figure régulièrement en face du nom des patientes. Pendant ces trois mois, les médecins de l’hôpital pratiquent quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans. «Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l’été 1945 ont été des avortements. A une époque où l’avortement était illégal !» insiste Georg Messenbrink, qui a retrouvé ce document. Cette année-là, la mère de Ruth-Irmgard mettra au monde une petite fille qui ne survivra que quelques semaines. «Nous avions faim. Maman n’avait pas de lait. Bien sûr qu’elle a cherché à avorter. Mais le médecin lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour elle. Je ne sais pas ce que mon père a su plus tard de cette naissance.»

    Sourds reproches

    Jusqu’à la chute du Mur, les femmes se sont tues. A l’ouest du pays, le sentiment de culpabilité, la responsabilité pour les atrocités commises par les nazis interdisent toute évocation des horreurs subies par les civils allemands. «Nous étions un peuple de coupables. Il n’y avait pas de place pour les victimes allemandes», comprend Ruth-Irmgard. A l’Est, l’Armée Rouge est glorifiée par la propagande. Que le grand frère russe ait pu s’en prendre aux femmes allemandes ne colle tout simplement pas avec l’image officielle. «Le silence des femmes a commencé avec le retour des hommes, relate l’historienne Silke Satjukow. Tant qu’elles n’étaient qu’entre elles, les femmes ont réagi avec un certain pragmatisme, dicté par l’anormalité de la situation et la nécessité de survivre. On sait à la lecture de journaux intimes qu’il leur arrivait même de se saluer en se disant : "Combien cette nuit ?" Cela peut sembler macabre, ou cynique mais c’est la réalité.»

    Les hommes, qui n’avaient pu protéger épouses, sœurs ou filles, adressent aux victimes de sourds reproches. «Tu as bien dû avoir ton plaisir !» «Ne fais pas la chochotte, pour ces quelques minutes.» Le père de Ruth-Irmgard, de retour du front, s’étonne que sa femme n’ait pas pensé à sauver un de ses costumes dans son exode. Une femme à Berlin, le journal anonyme tenu entre avril et juin 1945 par une jeune Berlinoise, sera très mal accueilli lorsqu’il finit par sortir en 1959 en Allemagne, cinq ans après sa parution aux Etats-Unis. En 2003, sa réédition devient un best-seller, à l’heure où la société allemande n’a plus peur, ni honte de se saisir de son passé.

    «L’absence de reconnaissance par la société du dommage subi est l’une des composantes majeures du traumatisme», insiste le psychiatre Philipp Kuwert, qui mène une étude sur le trauma à long terme des victimes, pour l’université de Greifswald. «Cette étude n’aurait pas été possible il y a quelques années», insiste le psychiatre. Le tabou était trop fort. Suite à l’appel à témoins qu’il a lancé, 35 femmes se sont manifestées. La plupart ont près de 80 ans. «Nous cherchons à savoir comment ces femmes ont pu vivre toutes ces années sans aucun soutien psychologique.» Une fois son étude scientifique achevée, le médecin voudrait mettre en place une thérapie spécifique, destinée aux personnes âgées. Pour leur permettre, à l’image de Ruth-Irmgard, de retrouver la paix, au seuil de la mort.

    Nathalie VERSIEUX Berlin, de notre correspondante
     
     
    LIBERATION