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  • Affaire Adidas : l'Etat attaque Bernard Tapie au civil

     

     

    Publié le 01.10.2013, 20h59 | Mise à jour : 23h05

    ARCHIVES. L'Etat a attaqué Bernard Tapie au civil ce lundi 30 septembre pour faute contractuelle et délictuelle dans l'arbitrage de l'affaire Adidas/Crédit Lyonnais.

    ARCHIVES. L'Etat a attaqué Bernard Tapie au civil ce lundi 30 septembre pour faute contractuelle et délictuelle dans l'arbitrage de l'affaire Adidas/Crédit Lyonnais. | Gérard Julien

                                                                          

                                                               

    L'Etat ne veut laisser aucune échappatoire à . Avec le Consortium de réalisation (CDR) et l'Etablissement public de et de restructuration (EPFR) - deux structures chargées de gérer le passif du Lyonnais - l'Etat a assigné Bernard Tapie ce lundi 30 septembre en reponsabilité civile au tribunal de grande instance de Paris, dans l'arbitrage de l'affaire Adidas, pour faute contractuelle et délictuelle.  Bernard Tapie avait touché 403 millions d'euros en 2008 pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais dans la vente d'Adidas, alors que les services de Bercy étaient contre cet arbitrage. Aujourd'hui, l'Etat compte bien récupérer la somme. Me Maurice Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie, a également été assigné, ainsi que l'arbitre dans l'affaire, Pierre Estoup. Ces trois protagonistes ont été mis en examen en mai et juin dernier pour «escroquerie en bande organisée» et risquent d'être renvoyés devant un tribunal correctionnel.

    Plus simple au civil qu'au pénal 

    Le Monde.fr rapporte que cette action au civil concerne l'ensemble du processus arbitral : «L'Etat met tout en œuvre pour récupérer l'argent de la sentence arbitrale, explique le spécialiste en droit arbitral Thomas Clay. Les conditions de reconnaissance de la faute au civil sont plus simples à obtenir qu'au pénal, pour engager un processus de réparation.» Toujours selon le spécialiste, ce nouveau recours a été introduit «au dernier jour du délai de prescription dont l'Etat bénéficiait pour intenter cette action. Ca veut dire que l'Etat ne laisse rien de côté».

    Les magistrats cherchent à déterminer si l'arbitrage, visant à régler le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas, a été truqué et si une entente est intervenue. Ils soupçonnent notamment Pierre Estoup d'avoir eu des liens professionnels anciens avec Me Lantourne, dont il n'avait pas fait état préalablement à l'arbitrage.

    Dans ce dossier, l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l'Economie, Stéphane Richard, et l'ancien patron du CDR, Jean-François Rocchi, ont également été mis en examen pour «escroquerie en bande organisée». L'ex-ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a, quant à elle, été placée sous le statut de témoin assisté devant la Cour de Justice de la République (CJR).

                                     

             

     

    LeParisien.fr

  • Les Etats-Unis ne font plus peur

    | Damas (Syrie) | 30 septembre 2013

     
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    En 1991, les États-Unis avaient considéré que la fin de leur rival libérait leur budget militaire et leur permettrait de développer leur prospérité. Le président George H. Bush (le père) avait, après l’opération Tempête du désert, commencé à réduire le format de ses armées. Son successeur, Bill Clinton, renforça cette tendance. Cependant, le congrès républicain, élu en 1995, remit ce choix en question et imposa un réarmement sans ennemi à combattre. Les néo-conservateurs lançaient leur pays à l’assaut du monde pour créer le premier empire global.

    Ce ne fut qu’à l’occasion des attentats du 11-Septembre 2001 que le président George W. Bush (le fils) décida d’envahir successivement l’Afghanistan et l’Irak, la Libye et la Syrie, puis la Somalie et le Soudan, et de terminer par l’Iran, avant de se tourner vers la Chine.

    Le budget militaire des États-Unis a atteint plus de 40 % des dépenses militaires du monde. Cependant, cette extravagance a une fin : la crise économique a contraint Washington à faire des économies. En un an, le Pentagone a licencié un cinquième de son armée de terre et a arrêté plusieurs de ses programmes de recherche. Ce recul brutal ne fait que commencer et il a déjà désorganisé l’ensemble du système. Il est clair que les États-Unis, malgré leur puissance supérieure à celle des vingt plus gros États de la planète, Russie et Chine comprises, ne sont plus en mesure de livrer actuellement de vastes guerres classiques.

    Washington a ainsi renoncé à attaquer la Syrie lorsque la flotte russe s’est déployée le long de la côte méditerranéenne. Pour lancer ses missiles Tomawak, le Pentagone devait alors les tirer depuis la Mer rouge en survolant l’Arabie saoudite et la Jordanie. La Syrie, et ses alliés non-étatiques, auraient répondu par une guerre régionale, plongeant les États-Unis dans un conflit trop grand pour eux.

    Dans une tribune publiée par le New York Times, le président Poutine a ouvert le feu. Il y a souligné que « l’exceptionnalisme américain » est une insulte à l’égalité des humains et ne peut que déboucher sur des catastrophes. À la tribune des Nations Unies, le président Obama lui a répondu qu’aucune autre nation, pas même la Russie, ne souhaitait porter le fardeau des États-Unis. Et que s’ils faisaient la police du monde, c’était justement pour garantir l’égalité des humains.

    Cette intervention n’a rien de rassurant : les États-Unis s’affirmant comme supérieurs au reste du monde et ne considérant l’égalité des humains que comme celle de leurs sujets.

    Mais le charme est rompu. La président du Brésil, Dilma Rousseff, s’est faite applaudir en réclamant des excuses de Washington pour son espionnage universel, tandis que le président de la Confédération helvétique Ueli Maurer dénonçait la politique de la force US. Le président de la Bolivie, Evo Morales, évoquait la traduction de son homologue US devant la Justice internationale pour crimes contre l’humanité, tandis que le président serbe Tomislav Nikolic, dénonçait la mascarade des tribunaux internationaux ne condamnant que les adversaires de l’Empire, etc. On est ainsi passé d’une critique émanant de quelques États anti-impérialistes à une révolte généralisée incluant les alliés de Washington.

    Jamais, l’autorité des maîtres du monde n’avait été ainsi publiquement contestée, signe qu’après leur reculade syrienne, ils ne font plus peur.

    Source
    Al-Watan (Syrie)

  • Pierre Bergé contre « Le Salon Beige » : ridicule !

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    Le 30 septembre 2013     
    Michel
    Janva
    Blogueur

    Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel.

    Michel Janva, vous êtes blogueur sur Le Salon Beige, un blog d’actualité tenu par des laïcs catholiques qui existe depuis neuf ans, et qui a joué un rôle essentiel de relais d’information il y a quelques mois au moment de la fronde contre la loi dite du mariage pour tous. Le Salon Beige a reçu en fin de semaine dernière une lettre recommandée signée par l’avocat de Pierre Bergé [PDF]. Elle vous mettait en demeure de retirer un de vos posts datant de la fin du mois d’août, et vous menaçait, dans le cas contraire, de porter plainte pour diffamation. Que comptez-vous faire ?

    Nous avons pris conseil auprès de nos avocats et décidé de laisser le post en question. Nous n’allons pas nous laisser intimider. Nous avons bien sûr conscience que, dans cette affaire, nous sommes David contre Goliath, le pot de terre contre le pot de fer. Pierre Bergé a évidemment des moyens que nous n’avons pas. Mais nous tenons à notre liberté d’expression. Une liberté d’expression que cherche à nous enlever, c’est un comble, un homme connu pour son engagement en tant que patron de presse (Pierre Bergé est président du conseil de surveillance du Monde).

    Ce courrier vous a surpris ?

    Oui et non. Oui, car nous nous bornons le plus souvent à porter à la connaissance des lecteurs des extraits parus sur Internet ou sur des journaux papier, ce qui nous met logiquement à l’abri des poursuites. Non, car depuis plusieurs semaines, compte tenu de la couverture que nous avons faite de la Manif pour tous, et de l’émulation que nous avons suscitée en publiant photos et témoignages, nous avions des signes nous montrant que nous étions dans « le collimateur ».

    Que disiez-vous exactement dans le post visé ?

    J’y signalais que « l’homosexualiste Pierre Bergé » (un néologisme synonyme de « militant de la cause homosexuelle », qualificatif qui me paraît peu contestable concernant Pierre Bergé), « l’homme qui finance le lobby LGBT » ( je rappelle que Pierre Bergé est président du Sidaction qui a financé notamment Act Up Paris à hauteur de 165.000 euros en 2012), « et veut permettre la location du ventre des femmes pour satisfaire un groupuscule » (assertion qui me paraît, là encore, assez peu discutable), avait rejoint les chroniqueurs de l’émission « On refait le monde » sur RTL.

    Vous avez l’air confiant…

    Oui, nous sommes confiants. Bien sûr, l’avocat Emmanuel Pierrat qui défend Pierre Bergé et qui est aussi conseiller municipal PS dans le VIe arrondissement de Paris, est un « poids lourd » spécialisé dans le droit de la presse qui va essayer par tous les moyens de nous coincer. Il a du reste déjà essayé en nous accusant de ne pas avoir fait apparaître dans les mentions légales du blog le nom du directeur de publication. Ce qui est faux, nous avons pu le montrer. Mais nous bénéficions d’un immense élan de soutien qui se manifeste tant sur Twitter, Facebook, que directement sur notre blog. Nous pensons par ailleurs que, quoi qu’il puisse arriver, ce sera contre-productif pour Pierre Bergé. Soit il recule en renonçant à porter plainte, et il sera ridicule, soit il met ses menaces à exécution, et très franchement, Pierre Bergé contre Le Salon Beige, c’est tellement disproportionné… que ce sera encore plus ridicule. Cela ne nous empêche pas néanmoins d’appeler nos lecteurs à prier (nous sommes catholiques !), et à nous aider par des dons à rembourser nos frais d’avocat… et plus si nécessaire.

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Hassan Rohani n’a pas reconnu l’Holocauste

     

    Après que CNN a falsifié les déclarations du président iranien au sujet de l’holocauste, durant une interview diffusée mardi, des officiels iraniens réclament des sanctions et des poursuites judiciaires contre le réseau d’information américain.

    « Après avoir déformé les propos de notre président, CNN doit être interdit, et une action légale doit être engagée » a déclaré le président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité du parlement iranien Alaeddin Boroujerdi, hier samedi.

    « Le comportement de CNN est une trahison de la confiance qui lui a été faite, et il doit être poursuivi et dénoncé », a ajouté Boroujerdi.

    Mardi 24 septembre, Christiane Amanpour de CNN a fait une interview du président Rohani, en marge de la 68e cession de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, qui n’a pas été uniquement mal traduite, mais qui a fabriqué et falsifié les remarques du Président au sujet de l’Holocauste.

    « Bien que le président iranien n’ait pas reconnu l’Holocauste, CNN a diffusé une traduction qui contient des mots et des phrases qui n’ont pas été prononcés par le président iranien. »

    Malgré les protestations de l’agence nationale iranienne FARS adressées à CNN, le réseau américain a refusé de modifier sa traduction et son reportage.

    Plusieurs médias internationaux, y compris le Wall Street Journal, ont mentionné les réclamations de l’Iran et critiqué CNN.

    FARS a demandé une nouvelle fois à CNN de corriger sa traduction, de rediffuser l’interview et de présenter des excuses. CNN a refusé.

    Source : Fars News Agency

    Traduction : Dreuz.info

    E&R

  • Nucléaire: Israël réclame à l'ONU le démantèlement complet du programme iranien - 01/10/13

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    TEL AVIV 1er octobre 2013 - RIA Novosti

    Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mardi à démanteler complètement le programme nucléaire iranien, lors de la 68e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

    "Peut-on écarter cette menace par la voie diplomatique? La seule solution diplomatique efficace serait de démanteler le programme nucléaire iranien", a déclaré M.Netanyahu.

    "Certains d'entre vous n'accepteront pas que l'Iran dispose d'un potentiel nucléaire latent… Un pays capable d'enrichir de l'uranium à 3,5%, pourra aussi bien l'enrichir à 90%. Si un pays maîtrise un cycle nucléaire complet, il est en mesure de fabriquer des armes nucléaires", a ajouté le premier ministre israélien.

    Il a appelé à maintenir les sanctions imposées à Téhéran alors même qu'il mène des négociations avec l'Occident et à les durcir si l'Iran refusait de démanteler son programme nucléaire. "Il ne faut pas accepter des ententes partielles. Il faut lever les sanctions après le démontage complet du programme nucléaire", a noté M.Netanyahu.

    © RIA Novosti.

     

    Selon lui, la question sera close seulement si l'Iran arrête d'enrichir de l'uranium, retire l'uranium enrichi de son territoire, ferme son site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordow, près de Qom, et renonce à la production de plutonium.

     
  • Ministre des Affaires étrangères iranien : « Benjamin Netanyahu ment »

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    Par La Voix de la Russie | Javad Zarif, le ministre des Affaires étrangères iranien, a accusé Benjamin Netanyahu, le premier ministre israélien, de mentir. Ce dernier a appelé les États-Unis à « rester sur le qui-vive » et à ne pas se laisser berner par les promesses de Téhéran concernant son programme nucléaire.

    « Nous n’avons entendu de la part de Benjamin Netanyahu que des mensonges et des tentatives d’induire en erreur la communauté internationale », a déclaré le ministre dans un entretien avec une chaîne de télévision iranienne.
     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_01/Ministre-des-Affaires-etrangeres-iranien-Benjamin-Netanyahu-ment-3228/

  • Petite leçon de manipulation de la Pravda provençale

     

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     Le délire dominical de La Provence, journal de désinformation.

     

     Désinformation et manipulation.

    Ou comment créer  un « dérapage »

     

    La Pravda provençale a dénoncé dans son édition dominicale du 29 septembre ce qu’elle estime être un « dérapage » de ma part, en présentant  comme l’une de mes « propositions »  l’idée de la légalisation du viol. Rien de moins !

    Il s’agît là bien évidemment, d’une grossière manipulation issue du cerveau en panne d’un pigiste anonyme qui, à l’aide d’une bonne paire de ciseaux, d’un bâton de colle et d’une kolossale finesse, a  fabriqué de toute pièce un « dérapage » désireux de faire croire à ses lecteurs et surtout à ses lectrices que Stéphane Ravier n’était plus, plus seulement, le candidat de « l’extrême droite » mais aussi le Taliban marseillais ennemi déclaré de la gent féminine et de la civilisation toute entière !

    Cette « proposition » est bien sûr une réponse par l’absurde à celle formulée et de façon tout a fait sérieuse par EELV, de légaliser la vente et la consommation du cannabis.

    A cette « idée » j’ajoute la possible légalisation des vols de voitures pour appuyer ce caractère démagogique et surtout dangereux de la proposition rapportée par l’animateur Thierry Ardisson. J’argumenterai ensuite en invoquant la non consultation du corps médical qui tire pourtant la sonnette d’alarme sur les ravages commis par la consommation de cette drogue, chez les jeunes notamment.

    Avant cette question, je dénonçais la banalisation des crimes à Marseille en rappelant que les viols (justement) n’étaient jamais publiés nulle part et « qu’il ne s’agissait même plus de faits divers mais désormais de faits occultés ». Ces passages n’ont pas été retenus au montage par Thierry Ardisson, l’émission ayant été enregistrée 48h plus tôt.

    Néanmoins, ma position à l’antenne, en plus d’être très ancienne, est très claire, et il faut toute la malveillance, tout le militantisme, toute la malhonnêteté intellectuelle d’un scribouillard de garde le dimanche à La Provence, pour tenter de créer un « dérapage ».

     

    Ce petit crachat qui retombera sur la tête de celui – ou de celle- qui l’a lancé, démontre que ma candidature prend chaque jour plus d'ampleur et que tous les moyens sont bons, même les plus tordus, pour tenter de sauver le radeau de la méduse UMPS !

    Stéphane RAVIER

  • Autriche: l'extrême-droite progresse nettement aux législatives

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    Heinz Christian Strache

     

     

    La grande coalition des sociaux-démocrates et des conservateurs remporte les élections de dimanche mais recule fortement.

     

    Sans enthousiasme, l'Autriche a choisi la continuité. De justesse, la «grande coalition» dirigée par le chancelier social-démocrate Werner Faymann est reconduite pour un deuxième mandat mais le SPÖ et son allié conservateur ÖVP ont enregistré leur plus mauvais score historique. Avec respectivement 26,4 % et 23,8 % des voix, les deux partis accusent une baisse de 2,5 points de leurs résultats en comparaison avec les législatives de 2008. Un résultat en recul mais suffisant pour conserver la majorité absolue au Conseil national, la Chambre basse du Parlement. Sur 183 sièges, SPÖ et ÖVP ont obtenu, selon les dernières estimations, 5 sièges de majorité. Les deux partis qui ont exercé le pouvoir ensemble pendant quarante ans ont obtenu un nouveau quitus pour leur bonne gestion de la crise de l'euro. L'Autriche se prévaut du taux de chômage le plus faible d'Europe (4,8 %) et de ressortir indemne de la crise.

    Mais les multiples scandales de corruption de ces cinq dernières années, touchant tous les partis sauf les Verts, n'ont pas rendu ce gouvernement particulièrement populaire. Les deux grandes formations du pays ont axé leur campagne - qualifiée de «terne» par la presse - sur la stabilité et l'économie. Au vu des résultats, le secrétaire général de l'ÖVP Johannes Rauch dit avoir «bien reçu le message très clair des électeurs que la grande coalition n'a pas fonctionné de façon optimale». La prochaine session du Conseil national devrait confirmer la réélection de Werner Faymann (53 ans), jugé pragmatique et lisse, au poste de chancelier.

    «Miracle bleu»

    Le scrutin aura été marqué par le bon score de l'extrême droite, renforcée comme principale force d'opposition. Le FPÖ de Heinz Christian Strache comptabilise 22,4 % des voix. Davantage que ne le prédisaient les sondages et presque cinq points de plus que son résultat de 2008: 17,54 %. Celui qui aime à se faire appeler «HC» commentait dimanche soir «un miracle bleu», en référence à la couleur de son parti.

    Ce succès électoral permet au parti nationaliste de se rapprocher à nouveau du pouvoir qu'il a déjà exercé aux côtés des conservateurs après son score de 27 % aux législatives de 1999. À côté des anathèmes récurrents contre l'Europe, la monnaie unique, l'immigration et l'islam, le «Parti libéral» aura aussi ciblé sa campagne sur l'allégement fiscal des PME. Une campagne marquée par son lot de déclarations polémiques, Strache détournant le verset de la bible «Aime ton prochain… à condition que celui-ci soit autrichien». Scandale et succès assurés dans la très catholique Autriche.

    En revanche, l'autre parti d'extrême droite BZÖ fondé par le défunt Jörg Haider n'a pas franchi la barre des 4 % nécessaires pour rester au Parlement. Un autre parti eurosceptique, la liste du milliardaire austro-canadien Frank Stronach, a obtenu 6 % des suffrages. Le nouveau parti libéral Neos et les écologistes, à leur meilleur historique (12 %), complètent ce nouveau Parlement autrichien.

    LE FIGARO - 30/09/13