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  • Marion Maréchal-Le Pen sur BFM-TV

  • Sark£ozy déjeune avec Boubakeur à la mosquée de Paris - 07/10/13

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    a déjeuné, lundi, à la Grande Mosquée de avec le recteur Dalil Boubakeur, qui est aussi le du Conseil français du culte musulman (CFCM).

    L'ancien président de la République, qui a été définitivement libéré lundi de l'affaire Bettencourt, en bénéficiant d'un non-lieu, n'a fait aucune déclaration à la presse, ni à l'entrée ni à la sortie de la mosquée située dans le Ve arrondissement. Selon son entourage, ce déjeuner était prévu de longue date.

    C'est sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, que le CFCM a été créée en 2003. Dalil Boubakeur, qui l'avait présidée à ses débuts, est redevenu, en juin dernier, président de cette instance censée représenter les musulmans de France mais minée par des crises à répétition.

     

  • Le "mariage homo" toujours illégal en France: le vote truqué à l'Assemblée nationale

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-mariage-homo-toujours-illegal-en-France-le-vote-truque-a-l-Assemblee-nationale-20599.html

    + VIDEO et DOCUMENTS

     

  • Bettencourt: Eric Woerth renvoyé avec neuf autres personnes devant le tribunal correctionnel

     

     

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été définitivement libéré lundi de l’affaire Bettencourt, bénéficiant d’un non-lieu de la part des juges d’instruction bordelais en charge de l’affaire. Il était mis en examen depuis mars pour abus de faiblesse. L’ex-ministre Eric Woerth et neuf autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel.

    Les juges Jean-Michel Gentil, Valérie Ramonatxo et Valérie Noël avaient mis en examen Nicolas Sarkozy le 21 mars, sous soupçon d’avoir profité de la faiblesse psychique de Liliane Bettencourt pour se faire remettre de l’argent destiné à financer sa campagne électorale de 2007. Selon une expertise, l’héritière de L’Oréal était en état de démence sénile depuis septembre 2006.

    À l’appui des soupçons, une ou deux visites du futur président au domicile de la milliardaire début 2007. De même qu’une mention dans le journal intime du photographe François-Marie Banier prêtant à la vieille dame de lui avoir dit : « (Patrice) de Maistre (l’ancien homme de confiance des Bettencourt, aussi renvoyé devant le tribunal) m’a dit que Sarkozy avait encore demandé de l’argent, j’ai dit oui. »

    Tous ces éléments ne constituent toutefois pas une preuve et l’ensemble des protagonistes du dossier avaient estimé depuis que les charges pesant sur M. Sarkozy étaient trop faibles pour le renvoyer devant un tribunal. En particulier parce que M. Bettencourt était encore vivant, et présent, au moment de la ou des visites de M. Sarkozy au domicile des milliardaires.

    Affaire à suivre

    L’ancien ministre Éric Woerth, lui, n’échappera pas au tribunal, sauf appel du parquet de Bordeaux, qui avait requis un non-lieu pour lui aussi.

    Parmi les renvoyés au tribunal figurent aussi le successeur de M. de Maistre auprès de Mme Bettencourt, l’avocat Pascal Wilhelm, et l’homme d’affaires Stéphane Courbit. Ou encore deux anciens notaires de l’héritière de L’Oréal ainsi que son dernier infirmier. Sans oublier l’homme dont l’amitié lucrative avec la milliardaire a été à l’origine de toute cette affaire : François-Marie Banier.

    E&R

     

     

  • Bruno Gollnisch: entretien du 4 octobre 2013

    Dans ce nouvel entretien vidéo, le député Européen Bruno Gollnisch revient sur les actualités de ces derniers jours:

    • le débat sur le travail du dimanche,
    • l’idée de l’Observatoire de la laïcité de remplacer des fêtes chrétiennes au nom du « vivre ensemble »,
    • les nouvelles disparitions de régiments annoncées: le budget de la défense sacrifié,
    • la légitime défense de moins en moins possible : la perversité de l’évolution du code pénal,
    • drame à Lampedusa: les promoteurs de l’immigration-invasion responsables et coupables.
  • Affaire Bettencourt : un « non-lieu » pour Sarkozy

          

    01.03.2012 Николя Саркози
     

    Par La Voix de la Russie | La mise en examen de l'ancien président de la France Nicolas Sarkozy accusé d’abus de faiblesse de l’héritière de la société L'Oréal, Liliane Bettencourt, pour financer sa campagne électorale de 2007, s’est terminée par un « non-lieu » en faveur de l’ancien président français.

    C’est en 2010 que des informations sur le possible financement de la campagne de Sarkozy par la femme la plus riche de France ont commencé à circuler.

     

    En mars 2013, l'ancien président a été accusé d’avoir profité de la maladie d’Alzheimer de Bettencourt pour lui demander de l’argent à des fins personnelles. Les enquêteurs affirmaient que Sarkozy aurait pu lui demander des fonds pour financer sa campagne électorale.


     http://french.ruvr.ru/news/2013_10_07/Affaire-Bettencourt-un-non-lieu-pour-Sarkozy-2869/

     

    Il a bien de la chance, Sarkozy !

  • Florian Philippot sur LCI

  • Sarközy blanchi dans l'affaire Bettencourt: l'UMP se réjouit!

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/07/01016-20131007ARTFIG00350-nicolas-sarkozy-libere-de-l-affaire-bettencourt-l-ump-n-a-jamais-doute.php

     + VIDEOS

  • C'était un 7 octobre...

     

    1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II. En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
    Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8000 chez les chrétiens. Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.
    Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté. Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

    1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims,  utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.
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    Contre-info.com

  • Cantonale partielle de Brignoles : le FN arrive largement en tête, la gauche éliminée

     

    Publié le 06-10-2013 à 21h01 - Mis à jour à 21h13
     

    Le premier tour de l'élection, dans le Var, montre deux tendances fortes : la dégringolade de la gauche et l'ascension du parti de Marine Le Pen, qui obtient 40,4 % des voix.

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     La division n’a pas handicapé l’extrême droite, bien au contraire, mais elle a naufragé la gauche : telle est la leçon du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles (Var) qui a eu lieu dimanche 6 octobre.

    Dans ce canton, les électeurs étaient appelés à se prononcer pour la troisième fois, les deux premiers scrutins ayant été annulés. En 2011, le FN avait gagné de cinq voix, en 2012, le PCF l’avait emporté de 13 voix. Dimanche prochain, le PCF ne sera même pas au second tour !

    La faute au recul global de la gauche, particulièrement dû à la grogne contre le gouvernement ; la faute au retrait du maire PCF de Brignoles, Claude Gilardo, très populaire, et qui a été remplacé par un candidat sympathique mais nettement moins charismatique ; la faute surtout aux Verts, qui ont présenté un candidat dont la présence a eu pour conséquence de propulser l’UMP au second tour.

    Comme à Villeneuve-sur-Lot au printemps, lors de l’élection législative qui a suivi la démission de Jérome Cahuzac : un candidat Vert avait déjà provoqué l’élimination de la gauche. En face, le FN partait a priori encore plus handicapé.

    La gauche est en loques

    La formation de Marine Le Pen a en effet exclu son élu de 2011, Jean-Claude Dispard, qui se présentait en candidat dissident. Cela n’a pas empêché le nouveau représentant du FN, Laurent Lopez, d’arriver largement en tête du premier tour, malgré l’étiquette de parachuté.

    Le scrutin de Brignoles doit être regardé avec une certaine circonspection : La participation a été particulièrement faible, un peu plus d’un tiers des électeurs.

    Mais il confirme les deux tendances fortes qui s’étaient dégagées lors des partielles du printemps dernier : électoralement, la gauche est en loques, minée à la fois par ses divisions et par le rejet de François Hollande. Et le FN a bien le vent en poupe. Bien qu’en proie à de vives divisions, il confirme son ascension.

    Il est clairement le favori du second tour, les électeurs de gauche répugnant de plus en plus à voter UMP dans ce type de situation. Dans la foulée, l’arrivée du FN  à la mairie de Brignoles, en 2014, apparaît programmée avec le même candidat, Laurent Lopez.

    Le FN a récolté 40,4% des voix, l'UMP, 21%. Le PCF, 14,5% des voix, les Verts, 9%, et le candidat dissident du FN, Jean-Claude Dispard, 9%. La participation s'est élevée à 32% des électeurs.

     

    Le Nouvel Observateur

     

     

  • Marche blanche: plus de 2000 personnes pour Fiona à Clermont-Ferrand

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    Plusieurs marches blanches ont eu lieu dimanche en France pour saluer la mémoire de Fiona. La plus importante a réuni plus de 2000 personnes à Clermont-Ferrand, où vivait la fillette âgée de 5 ans.

     
  • Florian Philippot: "Valls gesticule, les socialistes s'enfoncent"

    Le vice-président du Front national ironise sur le déplacement, prévu mardi, du ministre de l'Intérieur à Forbach, où il est tête de liste FN aux municipales.

    «Personne ne nous parle de Manuel Valls sur le terrain, assure Florian Philippot, candidat du Front national aux municipales de Forbach. Les gens ont compris que la gesticulation médiatique ne faisait pas une arme. Si ces gens-là (les socialistes, ndlr) pensent que les discours et les anathèmes sont des armes anti-FN, ils se trompent lourdement. Les socialistes s'enfoncent et je me demande même pourquoi ils ne s'en rendent pas compte.» Florian Philippot entend riposter sur le terrain au contact de la population parce qu'il se dit convaincu que plus les socialistes «feront de la com, plus ils se prendront les pieds dans le tapis.»

    Concernant la visite de Manuel Valls, prévue mardi, le vice-président du FN n'est pas «certain qu'il verra plus de Forbachois» que lui. «À mon avis, poursuit-il, j'en verrai davantage. Toute notre équipe sera sur place avec des propositions.» Florian Philippot estime aussi que la zone de sécurité prioritaire dont Manuel Valls devrait annoncer la création lors de son déplacement est non seulement une «arme électorale» mais aussi une mauvaise idée. «Ces zones sont déjà nombreuses, explique-t-il, et elles sont totalement inefficaces. La moitié de Marseille est en ZSP et l'on voit le résultat. En plus cela braque la lumière sur une ville en faisant fuir les investisseurs et les commerces tout en pénalisant les jeunes.»

    «Le FN est un parti de menteurs»

    Harlem Désir, samedi

    Au passage Florian Philippot, qui interprète le déplacement du ministre de l'Intérieur comme une opération médiatique, s'interroge: «Je me demande aussi si ce déplacement de Manuel Valls sera pris en compte dans les frais de campagne de mon adversaire socialiste à Forbach.»

    Florian Philippot dénonce aussi les propos d'Harlem Désir («Le FN est un parti de menteurs») prononcés samedi durant un colloque du PS contre les extrémismes à Paris. «Venant d'une haute autorité morale comme la sienne, avec le pedigree qu'on lui connaît, c'est presque un compliment.»

    En mars, le bras droit de Marine Le Pen affrontera le député-maire socialiste sortant Laurent Kalinowski aux municipales à Forbach. Après un score de 46,3 % lors des dernières législatives, le candidat croit sentir «une vraie dynamique sur le terrain avec beaucoup d'adhésions et une facilité à construire la liste.» Il estime aussi que le député-maire sortant est «très mal en point», tout en notant une division «terrible de l'UMP» qui, pour l'instant, se présentera sur deux listes. «Tout se jouera entre moi et le sortant», assure-t-il enfin.

     

    LE FIGARO - 06/10/13

  • Rama Yade : "Le FN n'est pas un parti républicain"

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    Marseille / Publié le dimanche 06 octobre 2013
     

    Interview de l'ex-secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme puis aux Sports de Nicolas Sarkozy.

     

    Après la tragédie de Lampedusa, que peut-on faire ?
    Rama Yade : J'ai été très touchée par le Pape, qui a parlé de honte. Il a raison. Il ne s'agit pas seulement de politique migratoire. C'est une tragédie humaine. On peut mettre tous les barbelés, toutes les frontières que l'on veut, face au désir de fuir la pauvreté, rien, rien, n'empêchera de prendre un bateau, y compris dans les circonstances les plus dangereuses, pour atteindre ce que l'on considère comme la terre promise. Ce qu'on peut faire ? Prendre le problème à la source. Réactiver de manière, cette fois plus dynamique, la politique de coopération avec les pays d'où sont originaires ces migrants. Comme Barack Obama l'a fait entre les États-Unis et le Mexique. Et pour ça, l'Union européenne doit être en première ligne.

    On en parle depuis 20, 30 ans, et l'Europe ne le fait pas !
    R.Y. : Les élections européennes donneront peut-être l'occasion de réclamer, voire même d'exiger une implication plus forte de Bruxelles. Il existe plein de conférences, de conseils, de commissions qui traitent de la coopération. Mais il faut sortir des bavardages. Il y a urgence à agir. L'Afrique est devenue aujourd'hui une terre d'opportunité économique, mais pas pour tous les Africains. Se pose la question du partage des fruits de la croissance en Afrique. L'Union européenne, l'Union africaine et les pays d'origine des immigrants doivent se mettre autour d'une table et prendre des engagements précis avec un calendrier précis.

    Votre livre, vous dites l'avoir écrit pour donner aux jeunes l'envie de faire de la politique. Or, on y découvre un monde fait de tactiques, d'ambitions individuelles, de luttes d'influence...
    R.Y. : Dans la vie, dans les entreprises, dans les familles aussi, c'est compliqué. Mais au-delà, il y a la passion de l'engagement politique, du service de l'État, de l'engagement pour la France. Et ça c'est inestimable !

    En 2011, vous quittez l'UMP pour le parti radical afin de suivre Jean-Louis Borloo. Mais vos amis réfléchissent, et restent à l'UMP. Ça ne vous a pas dégoûté ?
    R.Y. : C'était normal. Je les comprenais. On leur demandait de prendre un risque énorme. D'ailleurs, ils ont tous fini par quitter l'UMP, à l'occasion du congrès qui a suivi. Nous avons été en mesure de construire un parti politique nouveau, l'UDI, qui rassemble toutes les formations centristes, et peut être demain le MoDem de François Bayrou, s'il tourne définitivement le dos à la gauche. C'est une condition indispensable. Nous condamnons la politique de François Hollande. Il est important que François Bayrou soit très clair là-dessus. J'ai le sentiment qu'il est de bonne volonté.

    Vous-même, vous semblez avoir été dirigée par l'ambition. J'ai été frappé par ce que vous écrivez quelques semaines seulement après avoir été nommée secrétaire nationale de l'UMP en 2007 : "Je suis prise entre mes convictions profondes et ma loyauté à l'égard de Nicolas Sarkozy." Mais vous avez continué à ses côtés !
    R.Y. : Je n'avais pas aimé les mots utilisés pour parler de la politique d'immigration. Quand on se contente de parler en employant desmots qui blessent certaines populations, ça ne sert à rien. On perd sur les deux tableaux, aussi bien auprès des personnes d'origine immigrée, que des Français qui attendent une politique de fermeté. Par contre, se montrer ferme tout en respectant les gens, ça ne me choque pas. Au contraire, surtout en période de crise économique. Même si, en tant qu'immigrée naturalisée, j'ai de l'empathie pour ces populations, je suis une responsable politique et je sais ce que la France est capable de supporter ou pas. Alors, oui, plusieurs fois j'ai été prise entre ma loyauté envers Nicolas Sarkozy et mes convictions. Mais je ne suis pas restée enfermée dans ce dilemme. J'ai fait des propositions au futur président.

    Devenue secrétaire d'État aux droits de l'Homme, vous vous opposez très vigoureusement à la visite de Kadhafi à Paris, écrivant que "la France n'est pas un paillasson sur lequel un dictateur peut venir s'essuyer les pieds". Mais vous restez !
    R.Y. : Oui, pour continuer à me battre. C'est tellement facile de partir. D'un claquement de doigt, d'un claquement de porte. Moi, je voulais poursuivre le combat politique. C'est ce qui m'a permis ensuite, de défendre les victimes de l'Arche de Zoé, avec une certaine efficacité. De participer aux négociations pour la libération d'Ingrid Bettencourt. Je raconte mes rencontres avec Chavez, puis avec le président colombien Uribe, pour les sensibiliser à ce cas. Je raconte aussi comment j'ai pu obtenir à l'Onu l'adoption de la Charte appelant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Et également mon combat pour les femmes au niveau de l'Union européenne. Si j'étais partie, je n'aurais pas pu le faire.

    À propos de votre sortie sur Kadhafi, Nicolas Sarkozy est furieux. Mais il ne vous vire pas. François Hollande n'est pas le seul à ne pas agir comme un patron !
    R.Y. : J'avais 30 ans. Sans grande expérience politique derrière moi. Je remplissais ma mission de secrétaire d'État aux droits de l'Homme dans le contexte de real politique qui avait cours à l'époque. Comme le disait un ancien président américain : "On fait campagne en vers et on gouverne en prose." Il y a des réalités à prendre en compte dans l'exercice du pouvoir. Mais moi, j'étais en charge des droits de l'Homme dans le pays des droits de l'Homme. Les peuples opprimés, les journalistes emprisonnés, les gays discriminés, les femmes violentées du monde entier attendaient quelque chose de ce modeste ministère. Il était de mon devoir, impératif, de répondre à cette immense attente. Je me trouvais en porte à faux. Je raconte dans mon livre comment j'ai vécu cette affaire Kadhafi, minute par minute. D'une certaine manière, Nicolas Sarkozy a fini par comprendre.

    Vous refusez d'être remarquée parce que vous êtes noire. Et pourtant, sans ambiguïté, Nicolas Sarkozy vous choisit pour cela. Il vous explique qu'il conçoit la France avec des "gens différents". Il affirme que vous serez avec Condi Rice, les deux femmes noires de la scène mondiale. Il ne parle que de ça...
    R.Y. : Oui, mais ça va un moment, ça (Rire)...

    Même Mandela. Lorsqu'il vient à Paris, Nicolas Sarkozy lui précise que vous êtes française. Il répond : "La France a bien changé !"
    R.Y. : (Rire) Je ne nie pas être noire. C'est une évidence. Ni un handicap, ni un avantage. Mais maintenant que tout le monde l'a compris, on peut peut-être passer à autre chose...

    Beaucoup pensent que ce genre de nomination assure la promotion de l'intégration. Vous avez été dans le gouvernement avec Rachida Dati, Fadela Amara. Que reste-t-il de cette époque au regard de l'intégration ?
    R.Y. : Je regrette profondément que sous la gauche, on ne parle plus de ces sujets. C'est comme dans les années 90. Parce que le FN est haut dans les sondages, on prie ces gens de ne plus se montrer. Je trouve incroyable la démission collective devant le FN. Il n'y a pas de fatalité à ce que Marine Le Pen gagne toutes les élections dans les deux années qui viennent.

    Vous écrivez que Nicolas Sarkozy reviendra peut-être, mais à la condition de se renouveler "hors du chemin furieux de ce populisme chrétien que certains voudraient lui faire emprunter". Le Nicolas Sarkozy du 2e tour de la présidentielle n'était pas le vrai Nicolas Sarkozy ?
    R.Y. : Il y a un décalage profond entre le Nicolas Sarkozy de 2007 et celui de 2012. La crise est passée par là, avec le repli identitaire, et le dévoiement par l'extrême droite de notions aussi généreuses que la nation, la laïcité ou l'école. Mais s'il veut revenir, Nicolas Sarkozy doit renouer avec ce génie qui l'amène à rompre avec cette bien-pensance de Buisson ou Zemmour, qui domine médiatiquement depuis quelques années. Ça lui permettrait de s'inscrire dans une forme de modernité, pour récréer de l'optimisme, redonner confiance..

    Vous le décrivez pendant son discours devant les parlementaires américains en novembre 2007, "tiraillé entre son peuple qui ne veut pas de soumission à l'Amérique et son admiration personnelle pour ce pays". Et vous ajoutez : "Ce tiraillement est attendrissant, c'est sa marque de fabrique, qui le rend différent des autres. Il y a la réalité et lui, qui essaie de la faire plier par sa volonté personnelle. Il est comme ça en tout". Vous l'admirez ?
    R.Y. : Oui, l'admiration personnelle est une constante dans ma relation avec lui. Ce qui nous a séparé est politique. J'ai aussi écrit ce livre pour cela, pour raconter comment je suis passé de l'UMP à l'UDI. À un moment donné, ce n'est pas moi qui suis partie. J'ai été écartée parce que je ne correspondais plus à la politique telle qu'elle s'écrivait. Ça remonte au discours de Grenoble, avec cette proposition de la déchéance de la nationalité pour les naturalisés comme moi. En la découvrant, j'ai eu le réflexe, que je qualifierais de pathétique, de vérifier sur ma carte d'identité que j'étais bien naturalisée depuis plus de 10 ans. Que dès lors, je ne risquais pas de tomber sur le coup de la déchéance en cas d'accident avec un policier ou un gendarme. Pour moi, ça a été un choc, une souffrance intérieure. Au Parlement, les centristes sont revenus sur cette mesure. Je me suis trouvée en accord avec eux.

    Vous dites avoir créé l'UDI avec Jean-Louis Borloo, pour faire barrage au Front national. Vous croyez que votre parti, avec ses petits bras, va réussir à faire barrage à Marine Le Pen. Elle est désormais en 3e position dans les sondages derrière Manuel Valls et Nicolas Sarkozy dans le classement des politiques que les Français souhaitent voir jouer un rôle à l'avenir !
    R.Y. : Si la gauche et la droite qui se sont succédées au pouvoir n'y sont pas arrivées, ça veut dire que ça va prendre du temps. Il faudra porter un projet politique et, surtout mettre en concordance nos paroles avec nos actes. Les Français n'en peuvent plus des promesses non tenues. Le FN prospère là-dessus. Marine Le Pen ne progresse pas par son talent, elle prospère sur nos impuissances.

    Notamment en direction des jeunes, dites-vous...
    R.Y. : C'est l'autre clé du succès du Front national : sa capacité, au moins en apparence, à renouveler ses représentants. Marine Le Pen, elle-même, en tant que jeune femme, mère de famille, offre ce visage du renouvellement même si, par le fait qu'elle est la fille de son père, elle ne renouvelle rien du tout. Dans les élections, le FN présente des jeunes candidats. Nous à chaque fois, on réinvestit les mêmes. Or les Français ont besoin d'air frais, de renouveau. Poser la question de la jeunesse en France, c'est poser la question de l'avenir de notre nation. Donc, la question du logement, de l'emploi, de l'école, du déficit public, du financement des retraites. C'est dans ce sens que nous devons changer, plutôt que de nous contenter de condamner moralement le Front national. D'autre part, il faut être forts sur nos convictions. Plus personne n'ose dire que le Front national n'est pas un parti républicain !

    En quoi il n'est pas républicain ?
    R.Y. : Quand on met au coeur de son programme la préférence nationale, on n'est pas républicain. Et personne n'ose le dire ! Marine le Pen profite de ces hésitations pour prétendre qu'elle n'est pas d'extrême droite. Mais les racines du FN sont d'extrême droite. Il faut le dire. Sans hésitation.

    Vous voulez la réunion du centre avec Jean-Louis Borloo et François Bayrou. Le candidat à la présidentielle de 2017 sera évidemment François Bayrou. Parce que Jean-Louis Borloo vous a fait le coup en 2012. Après avoir dit qu'il se présenterait, il a renoncé...
    R.Y. : On ne peut jamais jurer de rien. J'ai écrit mon livre avant que le rapprochement Borloo – Bayrou ait été entrepris. Quelques amis m'ont dit "Mais, ça n'arrivera jamais." Eh bien, c'est arrivé ! J'espère que ça va durer. Pour être crédible, il faut effectivement un candidat à la présidentielle. On a le temps de voir qui émergera d'ici 2017... Je suis favorable à des primaires au centre.

    Peu de temps après vous avoir nommée Secrétaire nationale de l'UMP, Nicolas Sarkozy vous présente à un ami en lui disant : "Elle est excellente et elle possède le plus sale caractère de la République." Vous avez changé ?
    R.Y. : (Rire) Il a dit ça parce que j'exprimais mes désaccords malgré toute l'admiration que j'ai pour lui. J'ai des convictions chevillées au corps. Mitterrand disait : "Quand on croit à quelque chose de juste, on garde la nuque raide." Plutôt qu'un sale caractère, j'ai la nuque raide.

      

    Olivier Mazerolle

    LA PROVENCE - 06/10/13

  • Lampedusa: la nationalité italienne sera accordée aux clandestins rescapés

    Damien le 5 octobre 2013 à 19:32

     

    Les recherches des corps étaient toujours suspendues samedi à Lampedusa en raison d’une mer agitée, après le naufrage d’un bateau de migrants. Le bilan pourrait dépasser les 300 morts.La récupération des cadavres (111 seulement ont été retrouvés) « est toujours suspendue », a indiqué Leonardo Ricci, un responsable de la police douanière. Des rafales de sirocco et une mer agitée par des vents de force 4 empêchaient les plongeurs d’opérer. Les survivants se verront attribuer la nationalité italienne.Parti des côtes libyennes, le bateau clandestin chargé de 450 à 500 migrants en majorité érythréens a coulé après un incendie jeudi à l’aube, non loin des côtes de Lampedusa. Les secouristes n’ont réussi à sauver que 155 personnes. (…)

    Vendredi, tandis que l’Italie observait un deuil national, toute l’île de Lampedusa – qui vit de la pêche et du tourisme – s’est arrêtée pour un hommage aux victimes. Une marche aux flambeaux a été organisée.Dans un geste inédit, le maire de Rome Ignazio Marino (gauche) a décidé que les 155 rescapés seraient accueillis dans la capitale, « en signe de rébellion contre la résignation et l’indifférence ». Le Premier ministre italien Enrico Letta a annoncé que les victimes se verraient accorder la nationalité italienne, parlant de « honte ».

    Suite et source : Romandie.com

     

    Défrancisation

  • 6 octobre 1989 : mort de Robert Poulet

     6 octobre 2013

    Romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
    Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

    Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
    Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji.
    Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
    Lire la suite

     Contre-info.com

     Et lire également à propos de Robert Denoël et de L.F. Céline:

      http://www.thyssens.com/08temoignages/poulet_robert.php