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  • Ecole : stop au mémoricide !

     

    Depuis des mois vous descendez dans la rue pour dire NON à l’idéologie du Genre. A présent M. Peillon veut couper vos enfants de leurs racines !

    Les nouveaux manuels d’Histoire de l’Education nationale font l’impasse sur des figures telles que Clovis, Jeanne d’Arc ou saint Louis !

    En lieu et place, on enseigne à vos enfants la « grandeur » de l’empire Monomotapa…

    Exigez le retrait des nouveaux manuels d’Histoire ! Sommez Vincent Peillon de mettre fin à ce travail de sape de notre identité !

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    ALTERMEDIA

    NdB: Pétition signée!

  • France : les municipales avec le FN pour la renaissance de Marianne

     
    Aujourd'hui, 00:05
     

     

    France : les municipales avec le FN pour la renaissance de Marianne
     

    Le Front National l’a emporté par sa popularité sur tous les autres prétendants au premier tour des municipales françaises.

     

    Cela est plus qu’à son honneur parce que l’on sait très bien que la droite a été vilipendée, traînée dans la boue, huée et calomniée. Et l’on sait à quelles simagrées se sont livrés les socialistes pour s’octroyer la majorité à l’Assemblée où le Front est moins que présent à l’heure qu’il est. Le côté fort de Marine consiste à rebondir à chaque fois qu’il y a une épreuve qui se profile à l’horizon. Elle a su séparer le bon grain de l’ivraie et a fait aussi son travail à domicile pour devenir une vraie stratège à l’échelle internationale. Son désir de valser avec la Moscou de Poutine, son intransigeance vis-à-vis des fachos du Maïdan, son désir de défendre l’économie et la langue française l’ont rendue tant désirée par les petites communes du terroir qui vivent en état de siège permanent avec les jeunes Maures qui se déchaînent à leurs portes.

    Reste à savoir si cette courageuse fille de Saint-Cloud saura aller jusqu’à la présidentielle pour briguer l’Elysée. Fine lame de la géopolitique, ancien professeur de l’IHEDN et conseiller spécial de Madame Le Pen, Aymeric Chauprade nous donne son appréciation du joli coup d’épée de la grande Marine.

    La Voix de la Russie. Aymeric Chauprade, le bilan du FN fait rêver ! Alors aujourd’hui les municipales et peut-être demain la présidentielle ? Qu’est-ce que vous en dites ?

    Aymeric Chauprade. « La dynamique est très forte au niveau national, bien évidemment ! Ces élections étaient très importantes pour le Front National. Parce que ce sont des élections qui vont poser et confirmer son enracinement local. Je crois que cette épreuve est bien réussie ! Le FN a démontré qu’il avait une capacité de s’enraciner. Il est en tête dans de nombreuses villes avec des scores très importants. Nous pensons que nous allons remporter beaucoup de mairies. Et nous partons de loin. Quand on sait qu’historiquement nous avions un enracinement moins fort que celui de l’UMP ou du PS… C’est donc aujourd’hui une grande victoire qui confirme qu’aujourd’hui le FN est une force incontournable dans le paysage politique français et que la

    « bipolarisation » (Marine Le Pen dixit) est terminée. Aujourd’hui donc cette victoire aux municipales nous ouvre le chemin de la présidentielle pour 2017. Mais avant d’en arriver là, il y a, bien sûr, les européennes du 25 mai 2014. Elles vont être très importantes également parce que si nous mettons au Parlement Européen un groupe fort du FN tout en tablant sur une petite vingtaine de députés, nous allons peser sur le système de l’UE dans le bon sens. »

    LVdlR. Pensez-vous à une éventuelle union avec l’UMP ?

    Aymeric Chauprade. « Pour l’instant nous sommes dans une logique où il n’y a pas de raison de faire des alliances puisqu’à chacun sa stratégie. Nous pensons que l’UMP n’a pas mieux gouverné que le PS. Cela dit, au cas par cas, quelques alliances seront décidées par le bureau exécutif du FN le cas échéant ! La stratégie globale n’est pas fondée sur des alliances tout simplement parce que le FN apporte la démonstration qu’il peut gagner seul des élections désormais, des élections locales et des élections d’ampleur nationale. »

    Commentaire de l’Auteur. « La société française est malade. Malade de vingt années de social-démocratie, libérale ou socialisante, car le PS n’a fait qu’aggraver les dégâts commis par ceux qui l’avaient précédé au pouvoir. (…) Ruinant toute possibilité de maintien des liens sociaux, ils se sont attaqués aux cadres de la société : famille, morale publique, justice, forces de l’ordre, s’employant à les détruire…» Ces paroles prophétiques ont été inscrites dans le programme « 300 mesures pour la renaissance de la France » paru en 1993 aux Editions Nationales. C’est dire la lucidité des dirigeants du FN à l’époque où l’on pensait qu’il y avait encore un espoir de s’en sortir, où l’immigration apparaissait déjà comme un fléau, certes, mais pas comme une sentence définitive et sans appel. Aujourd’hui où l’heure est plus que grave, le FN reste le dernier rempart du monde traditionnel européen. Il est grand temps d’arrêter de s’intéresser à compter les nuages en Crimée et se mettre enfin à l’œuvre en France pour balayer devant sa propre porte.


    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/74538918/270159342/

  • Municipales à Marseille: interview de Stéphane Ravier sur BFMTV

     

    Stephane Ravier - Marseille Bleu Marine - Elections Municipales 2014

    Arrivé en deuxième position derrière Jean-Claude Gaudin (UMP) lors du 1er tour des élections municipales à Marseille, Stéphane Ravier, tête de la liste « Marseille Bleu Marine » s’exprime en direct sur BFM-TV.

    Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National, sera présent à Marseille jeudi 27 mars 2014 pour soutenir Stéphane Ravier dans cette campagne du second tour.

  • Nicolas Bay invité d'Yves Calvi dans "Mots croisés"

    Nicolas Bay, Secrétaire général adjoint du Front National et directeur de la campagne des élections municipales (communes +1000 habitants), était l’invité d’Yves Calvi dans « Mots Croisés » sur France 2.

  • Municipales à Avignon : au Pontet, le candidat socialiste se retire du second tour pour faire battre le candidat FN

     

     
    Le Pontet / Publié le Lundi 24/03/2014 à 22H23
     
     

    Arrivé en quatrième position, dimanche soir au premier tour des municipales du Pontet (avec 13,12% des suffrages), le candidat PS Miliani Makhechouche vient d'annoncer via un communiqué son retrait pour le second tour.

    C'est donc une triangulaire qui s'annonce dans cette commune du Grand Avignon qui a placé Joris Hébrard (FN-Rassemblement Bleu marine) en tête avec 34,66% des voix.

    Suivent Claude Toutain (UMP) qui a recueilli 28,15% et Frédéric Quet (sans étiquette) qui a obtenu 15,36% des voix.

    La Provence

  • Anthony Garénaux (FN, Harnes) : “Nous sommes très sereins”

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    24/0/302104 – HARNES (NOVOpress)
    Anthony Garénaux, jeune candidat du Front national à Harnes dans le Pas-de-Calais a réalisé une très belle performance dimanche soir. En effet, les Harnésiens ont été 20% à faire confiance à sa liste. Contacté par Novopress, Anthony a aimablement souhaité répondre à nos questions.


    Anthony, votre première réaction après le score de dimanche soir ?

    C’est exceptionnel ! En 2008, nous avions fait 11 % au premier tour puis 6 % au second, et obtenu un seul conseiller municipal. Nous avons donc doublé notre score du premier tour, alors que nous sommes dans un bastion solidement socialo-communiste depuis plus de 50 ans !

    Dans quel état d’esprit envisagez-vous ce second tour ?

    Nous sommes très sereins : nous n’avions rien à perdre ! L’objectif est d’avoir au moins deux conseillers municipaux : ce sera chose faite, et c’est d’ores et déjà une victoire pour notre formation au niveau local.

     

    Vous validez bien entendu la charte des Municipales commune aux listes FN-RBM. Serez-vous en mesure de l’appliquer rapidement, et comment ? Si vous êtes élu Maire de Harnes, quelles seront vos premières mesures ?

    Si les électeurs nous font majoritairement confiance, dès notre arrivée à la mairie, nous nous mettrons tout de suite au travail. Beaucoup de dossiers nous attendent; nous demanderons un audit sur les finances de la commune. Nous ferons tout notre possible pour baisser la fiscalité qui assomme les ménages harnésiens ; nous augmenterons les effectifs de la police municipale, redéfinirons ses missions et développerons la vidéo-protection ; nous défendrons les petits commerces, les entreprises et les services publics ; nous serons transparents quant à l’attribution des logements sociaux ; nous défendrons la laïcité ; nous mettrons en place des référendums locaux. C’est cela la force du bon sens !

    Conseiller municipal de l’opposition à 22 ans, c’est un challenge, c’est aussi un énorme tremplin pour votre avenir au sein du Front national, comment l’envisagez-vous ?

    Nous nous consacrerons, mon équipe et moi-même, entièrement à cette fonction que nous auront donnés les Harnésiens. Nous nous battrons pour eux, pour faire entendre leur voix. Bien entendu, si l’on me propose à l’avenir de me présenter à d’autres élections, c’est avec plaisir que je me présenterai devant les électeurs.

  • Espagne : les musulmans attaquent la messe “discriminatoire” pour les victimes du terrorisme islamique

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    Attentats de Madrid

     

     

    24/03/2014 – MADRID (NOVOpress) – Il y a deux semaines, l’Espagne a commémoré le dixième anniversaire des attentats de Madrid du 11 mars 2004, le plus sanglant de son histoire. Des islamistes marocains avaient fait sauter quatre trains (photo d’une partie de l’un des trains) faisant 192 morts et 1900 blessés. À l’initiative des associations de victimes, une messe a été célébrée à la cathédrale de l’Almudena, en présence du roi Juan Carlos, de la reine Sofia et du chef du gouvernement, Mariano Rajoy.

    Mounir Benjelloun, président de la Comisión Islámica de España, s’est senti « discriminé » et s’en est plaint à l’agence Servimedia. « Les victimes catholiques, s’est-il indigné, sont les seules à qui on rende hommage selon leurs rites. Il aurait dû y avoir une cérémonie avec toutes les religions ou, sinon, une cérémonie civile. Les musulmans aussi ont souffert du terrorisme et ils méritent d’être respectés ».

     

    Mounir Benjelloun a obtenu le soutien des protestants évangéliques ainsi que des associations laïcistes, qui ont qualifié cette cérémonie catholique d’ « anachronique ». Le théologien catholique progressiste, Juan José Tamayo Acosta (lauréat en 2010 du grand prix « Islam et Vivre-ensemble » des associations musulmanes d’Espagne), a dénoncé de son côté « ces restes de national-catholicisme ». La célébration d’une messe témoigne, selon lui, de « l’absence de toute sensibilité interreligieuse et interculturelle ».

    Les représentants de la communauté orthodoxe, en revanche, ont assisté à la messe catholique et ont déclaré y avoir été très bien accueillis. « En Espagne, a expliqué Andrey Kordochain, curé de l’église orthodoxe russe de Madrid, on ne peut pas ignorer la présence de l’Eglise catholique, de son histoire et de sa culture. En outre, une cérémonie religieuse est beaucoup plus émouvante qu’une cérémonie laïque. »

    Pour « rétablir l’équilibre entre les confessions religieuses », Mounir Benjelloun vient de rendre publique la lettre qu’il a adressée à Mariano Rajoy ainsi qu’au ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardón. Il y réclame des dédommagements pour « les descendants des morisques » expulsés d’Espagne en 1603, qu’il se propose d’aider à identifier et localiser. Pour commencer, comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Benjelloun demande « la cession d’un immeuble public » où la Comisión Islámica de España puisse établir son siège, « afin de rendre plus digne la représentation de l’Islam en Espagne ».

    Crédit photo : DR.

  • Un ancien infirmier d’Auschwitz emprisonné en Allemagne à 93 ans

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    Pour avoir travaillé un mois en septembre 1944 comme médecin à Auschwitz-Birkenau, Ernst-Hubert Zafke, 93 ans, est emprisonné depuis la mi-mars.

    Arrêté à Schwerim (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale), le vieil homme est détenu à la prison de Bützow. En désignant qui était ou non apte au travail, le retraité se serait rendu coupable indirectement de la mort de 1 721 personnes, selon le procureur de Schwerim. Procureur qui a d’ailleurs reconnu : « En raison de l’âge de l’accusé, l’enquête devra se faire rapidement » (DPA, 18 mars 2014).

    Si dans l’immédiat après-guerre les condamnations furent rare, la législation s’est paradoxalement durcie avec le temps. Surtout depuis la condamnation de l’Ukrainien John Demjanjuk à Munich en mai 2011 (91 ans à l’époque, décédé depuis), qui fut l’occasion d’un élargissement de la qualification de complicité de meurtre à des personnes ayant occupé des postes subalternes et sans implication directe.

    C’est ainsi qu’en septembre dernier, l’Office central d’enquête sur les crimes du national-socialisme, basé à Ludwigsburg (créé en 1958), annonçait le transfert du dossier de 30 gardes présumés d’Auschwitz aux parquets régionaux, les parquets étant chargés de mener les enquêtes contre les suspects de leur zone.

    Et le mois dernier, dans le Land du Bade-Wurtemberg, trois hommes âgés de 88, 92 et 94 ans avaient subi une perquisition de domicile avant d’être arrêtés, présentés à un juge et depuis détenus dans un hôpital carcéral en raison de leur âge. Cinq autres retraités âgés de 88 à 94 ans avaient également été arrêtés dans le Land de Hesse (centre) par la police criminelle.

    Soixante-neuf ans après la fin de la guerre, les chasseurs de grabataires sont plus que jamais en action.

     

    Voir aussi, sur E&R :
    - Acharnement mémoriel
    - Ni pardon ni oubli

    E&R

  • Le basculement de la Crimée est-il le premier d’une longue série ?

     

    Au-delà des pleurs emphatiques de l’Occident face à l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie, le vrai enjeu est de savoir s’il s’agit d’un événement orphelin ou s’il préfigure le basculement de l’Europe orientale vers Moscou. N’ayant plus que l’asservissement à la bureaucratie bruxelloise à offrir, Bruxelles craint que ses actuels clients soient attirés par la liberté et l’argent de Moscou.

    | Damas (Syrie) | 24 mars 2014
     
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    Scène de liesse à Simferopol à l’occasion de l’adhésion à la Fédération de Russie.

    Les Occidentaux s’époumonent à dénoncer l’« annexion militaire » de la Crimée par la Russie. Selon eux, Moscou, revenant à la « doctrine Brejnev », menace la souveraineté de tous les États qui furent membres non seulement de l’ex-URSS, mais aussi du Pacte de Varsovie, et s’apprête à les envahir comme il le fit en Hongrie en 1956 et en Tchécoslovaquie en 1968.

    Est-ce bien vrai ? Manifestement, les mêmes Occidentaux ne sont pas convaincus de l’imminence du danger. S’ils assimilent en paroles l’« annexion » de la Crimée par Vladimir Poutine à celle des Sudètes par Adolf Hitler, ils ne pensent pas que l’on se dirige vers une Troisième Guerre mondiale.

    Tout au plus ont-ils pris des sanctions théoriques contre quelques dirigeants russes —y compris criméens— en bloquant leurs comptes, au cas ou ils voudraient en ouvrir dans des banques occidentales, ou en leur interdisant d’y voyager, si l’envie leur en prenait. Le Pentagone a bien envoyé 22 avions de combats en Pologne et dans les États baltes, mais il n’a pas l’intention de faire plus que cette gesticulation, pour le moment.

    Que se passe t-il au juste ? Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et le sommet de Malte qui l’a suivie, les 2 et 3 décembre, les États-Unis n’ont cessé de gagner du terrain et, en violation de leurs promesses, de faire basculer un à un tous les États européens —sauf la Russie— dans l’Otan.

    Le processus a débuté quelques jours plus tard, à la Noël 1989, avec le renversement des Ceaușescu en Roumanie et leur remplacement par un autre dignitaire communiste subitement converti au libéralisme, Ion Iliescu. Pour la première fois, la CIA organisait un coup d’État aux yeux de tous, tout en le mettant en scène comme une « révolution » grâce à une nouvelle chaîne de télévision, CNN International. C’était le début d’une longue série.

    Une vingtaine d’autres cibles allaient suivre, souvent par des moyens tout aussi frauduleux : l’Albanie, l’Allemagne de l’Est, l’Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, l’Estonie, la Géorgie, la Hongrie, le Kosovo, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine, la Moldavie, le Monténégro, la Pologne, la Serbie, la Slovaquie, la Slovénie, la Tchéquie et l’Ukraine.

    Aucun document ne fut signé lors du sommet de Malte, mais le président Bush Sr., conseillé par Condoleezza Rice, prit l’engagement oral qu’aucun membre du Pacte de Varsovie ne serait accepté dans l’Otan. En réalité, l’Allemagne de l’Est y entra de facto, par le simple jeu de son adhésion à l’Allemagne de l’Ouest. La porte étant ainsi ouverte, ce sont aujourd’hui 12 États ex-membres de l’URSS ou du Pacte de Varsovie qui y ont adhéré et les autres qui sont en attente de rejoindre l’Alliance.

    Cependant, « les meilleures choses ont une fin ». La puissance de l’Otan et de son versant civil, l’Union européenne, vacille. Certes l’Alliance n’a jamais été si nombreuse, mais ses armées sont peu efficaces. Elle excelle sur de petits théâtres d’opération, comme en Afghanistan, mais ne peut plus entrer en guerre contre la Chine, ni contre la Russie, sans la certitude de perdre comme on l’a vu en Syrie cet été.

    En définitive, les Occidentaux sont stupéfaits de la rapidité et de l’efficacité russes. Durant les jeux Olympiques de Sotchi, Vladimir Poutine n’a stoïquement livré aucun commentaire sur les événements de la place Maidan. Mais il a réagi dès qu’il a eu les mains libres. Chacun a pu alors constater qu’il abattait des cartes qu’il avait préparées durant son long silence. En quelques heures, des forces pro-russes ont neutralisé les forces pro-Kiev de Crimée tandis qu’une révolution était organisée à Simferopol pour porter au pouvoir une équipe pro-russe. Le nouveau gouvernement a appelé à un référendum d’autodétermination qui a enregistré une immense vague pro-russe, population tatare incluse. Puis, les Forces officielles russes ont fait prisonniers avec leurs matériels les soldats se réclamant encore de Kiev. Tout cela sans tirer un coup de feu, à l’exception d’un sniper ukrainien pro-Otan qui fut arrêté à Simferopol après avoir tué une personne de chaque bord.

    Il y a vingt ans, les mêmes Criméens auraient certainement voté contre la Russie. Mais aujourd’hui, leur liberté est bien mieux assurée par Moscou que par Kiev, où un tiers du gouvernement revient aux nazis et les deux autres tiers aux représentants des oligarques. En outre, leur économie en faillite a immédiatement été relevée par la Banque de Russie, tandis que, malgré le FMI et les prêts des États-Unis et de l’UE, Kiev est condamné à une longue période de pauvreté. Il n’était pas nécessaire de parler russe pour faire ce choix et, malgré la propagande occidentale, les musulmans Tatars l’ont fait comme les russophones. C’est également le choix de 88 % des militaires ukrainiens stationnés en Crimée, qui se sont ralliés à Moscou avec la ferme intention de faire venir leurs familles et de leur obtenir la nationalité russe. C’est aussi le choix de 82 % des marins ukrainiens qui se trouvaient en mer, trop heureux de pouvoir devenir Russes, ils se sont ralliés à Moscou avec leurs bâtiments sans y être contraints d’aucune manière.

    La liberté et la prospérité, qui ont été les arguments de vente de l’Occident depuis presque 70 ans, ont changé de camp.

    Il ne s’agit pas d’affirmer ici que la Russie est parfaite, mais de constater que pour les Criméens et en réalité pour la plupart des Européens, elle est plus attractive que le camp occidental.

    C’est pourquoi l’indépendance de la Crimée et son adhésion à la Fédération de Russie marquent le retour du balancier. Pour la première fois, un peuple ex-soviétique décide librement de reconnaître l’autorité de Moscou. Ce que craignent les Occidentaux, c’est que cet événement ait un effet comparable à la chute du Mur de Berlin, mais dans l’autre sens. Pourquoi ne verrait-on pas des États membres de l’Otan —comme la Grèce— ou simplement de l’Union européenne —comme Chypre— suivre le même chemin ? Le camp occidental se déliterait alors et sombrerait dans une très forte récession —comme la Russie d’Eltsine—.

    En outre, la question de la survie des États-Unis ne manquerait pas de se poser. La dissolution de l’URSS aurait dû entrainer celle de son ennemi et néanmoins partenaire, ces deux super-puissances n’existant que l’une face à l’autre. Or, il n’en fut rien. Washington étant débarrassé de son compétiteur se lança à la conquête du monde, globalisa l’économie et installa un Nouvel Ordre. Il fallut deux ans et un mois à l’Union soviétique pour se dissoudre après la chute du Mur de Berlin. Verrons-nous bientôt la dissolution des États-Unis et de l’Union européenne en plusieurs entités, ainsi que l’enseigne Igor Panarin à l’Académie diplomatique de Moscou ? L’effondrement sera d’autant plus rapide que Washington réduira ses subventions à ses alliés et Bruxelles ses fonds structurels.

    Personne ne doit craindre l’attractivité de la Russie, car c’est une puissance impériale, mais pas impérialiste. Si Moscou a tendance à rabrouer les petits pays qu’il protège, il n’entend pas étendre son hégémonie par la force. Sa stratégie militaire est celle du « déni d’accès » à son territoire. Ses armées sont les premières au monde en termes de défense anti-aérienne et anti-navale. Elles peuvent détruire des flottes de bombardiers et de porte-avions. Mais elles ne sont pas équipées pour partir à la conquête du monde, ni déployées dans quantité de bases extérieures.

    Il est particulièrement étrange d’entendre les Occidentaux dénoncer l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie comme contraire au droit international et à la Constitution ukrainienne. N’est-ce pas eux qui démembrèrent l’URSS et le Pacte de Varsovie ? N’est-ce pas eux qui rompirent l’ordre constitutionnel à Kiev ?

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, déplore une prétendue volonté russe de « couper l’Europe en deux ». Mais la Russie s’est débarrassée de la dictature bureaucratique soviétique et n’entend pas restaurer le Rideau de fer. Ce sont les États-Unis qui veulent couper l’Europe en deux pour éviter l’hémorragie vers l’Est. La nouvelle dictature bureaucratique n’est plus à Moscou, mais à Bruxelles, elle se nomme Union européenne.

    D’ores et déjà, Washington tente de fixer ses alliés dans son camp, il développe sa couverture de missiles en Pologne, en Roumanie et en Azerbaïdjan. Il ne fait plus mystère que son « bouclier » n’a jamais été destiné à contrer des missiles iraniens, mais est conçu pour attaquer la Russie. Il tente aussi de pousser ses alliés européens à prendre des sanctions économiques qui paralyseraient le continent et pousseraient les capitaux à fuir… aux États-Unis.

    L’ampleur de ces ajustements est telle que le Pentagone examine la possibilité d’interrompre son « pivot vers l’Extrême-Orient », c’est-à-dire le déplacement de ses troupes d’Europe et du Proche-Orient pour les positionner en vue d’une guerre contre la Chine. Quoi qu’il en soit, toute modification de sa stratégie à long terme désorganisera encore plus ses armées sur le court et le moyen terme. Moscou n’en demandait pas autant, qui observe avec volupté les réactions des populations de l’Est de l’Ukraine et, pourquoi pas, de la Transnistrie.

    Source
    Al-Watan (Syrie)

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps

     

    Soleil dans les nuages

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…- c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7ème secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 23% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix . Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, mais dans un rapport de force, une configuration rendant une victoire peut être encore plus difficile, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras, dans un département du Vaucluse où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour.

    Seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Bruno a relevé « qu’en en 2001 nous (le FN, NDLR)  avions fait 11 % et, en 2008, le Front National n’avait pas été en mesure localement de présenter une liste. C’est donc le retour du Front national sur la scène municipale hyéroise. Bien sûr, nous aurions souhaité faire plus… Mais je table sur l’extraordinaire poussée du FN au niveau national pour que ceux qui ont cru à tort contester le système en s’abstenant au premier tour viennent renforcer notre score au second. Car compte tenu du système partiellement proportionnel qui existe, au second tour, nous aurons des élus !».

     Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement a une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    Bruno Gollnisch

  • Marseille - Le CRIF demande à Garo Hovsépian (PS) de se retirer pour faire battre Stéphane Ravier (FN)

     

     
    Marseille Marseille 7e secteur / Publié le Lundi 24/03/2014 à 17H07
     
     

    Dans un communiqué, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) demande à Garo Hovsépian, candidat socialiste à la mairie du 7e secteur de Marseille (13e-14e arrondissements) arrivé hier en troisième position du premier tour avec 21,66% des suffrages, de retirer sa liste au second tour.

    "Nous demandons à Monsieur Garo Hovsépian, grand humaniste qui a toujours combattu la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme d’aller au bout de ses convictions en retirant sa liste au profit du candidat en place en seconde position (Richard Miron, candidat UMP-UDI, avec 27,83%, ndlr)." Le Crif justifie cette demande en raison du risque de victoire de Stéphane Ravier, candidat FN qui a obtenu 32,88% au premier tour dans ce secteur.

     

    La Provence

  • Florian Philippot sur I>TELE

  • Marine Le Pen sur France 2

  • Steeve Briois sur Europe 1 - 24 03 14

  • FN: Stéphane Ravier arrive en tête dans le 7e secteur de Marseille (32,88%)

     

     
    Marseille 7e secteur / Publié le Lundi 24/03/2014 à 00H57
     
     

    Résultats définitifs : Stéphane Ravier (FN) arrive en tête avec 32,88% dans le 7e secteur de Marseille, devant Richard Miron (UMP-UDI) qui récolte 27,83% des voix et Garo Hovsépian (PS-EELV) qui obtient 21,66% des suffrages.

    La Provence

  • Municipales : les résultats définitifs globaux à Marseille

     

     
    Publié le Lundi 24/03/2014 à 01H24
     
     

    Les résultats définitifs globaux sur Marseille donnent Jean-Claude Gaudin (UMP-UDI) en tête avec 37,64% des voix (96 132) devant Stéphane Ravier (FN) avec 23,16% (59 159) et Patrick Mennucci (PS) avec 20,77% (53 030). Suivent Jean-Marc Coppola avec 7,10% (18 132 voix) et Pape Diouf avec 5,63% (14 377).

    Suivent :
    Marseille à vivre : 2,22% (5 672)
    Union pour Marseille : 1,83% (4 684)
    Marseille Unie : 0,62% (1 591)
    Lutte ouvrière : 0,25% (646)
    Marseille j'y crois : 0,25% (639)
    Alliance écologique indépendant : 0,18% (467)
    Marseille ensemble : 0,12% (313)
    Parti ouvrier indépendant : 0,10% (247)
    Marseille populaire : 0,08% (199)
    Une qualité de vie pour tous : 0,04% (93).

    Résultats sur 491 097 inscrits.

    Votants : 53,53% - Exprimés : 52% - Nuls : 2,86%

     

    LaProvence.com

  • Municipales : le FN en tête dans au moins une quinzaine de communes

     

    Sébastien Lernould et Mehdi Pfeiffer | Publié le 20.03.2014, 11h33 | Mise à jour : 23.03.2014, 23h50

     

     

    Avec au moins quinze candidats FN arrivés en tête au premier tour des élections municipales, le parti de Marine Le Pen crie d'ores et déjà victoire. 

                                                                                                     

    Avant le les municipales, le affichait son ambition : prendre une quinzaine de villes et faire élire plus de 1000 conseillers municipaux. Dimanche, le parti dirigé par , qui présentait 597 listes, interprète déjà les premiers résultats comme un succès. De nombreux candidats frontistes se maintiennent en effet au second tour, mais surtout, quinze au moins sont en arrivés en tête au premier tour, dont Steeve Briois, directement élu avec 50,26% des voix à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Une victoire «spectaculaire et inespérée», s'est réjouie Marine Le Pen.

    «Le Front national s'implante comme il le voulait et il le fait avec un cru exceptionnel», a déclaré la présidente du Front national, en saluant ce qu'elle décrit comme «la fin de la bipolarisation de la vie politique française».

    La crédibilité du FN, qui partait de zéro ou presque était en jeu.
     
    Certes, pour l'instant, seul Steve Briois est d'ores et déjà assuré d'être maire, mais avec ces résultats, le FN a résolument marqué les esprits. Mais surtout, le parti de Marine voit plus loin. Tous les nouveaux conseillers municipaux seront autant de candidats potentiels pour les prochaines élections cantonales et législatives. Des candidats qui auront acquis leur légitimité en se confrontant à la gestion d'une municipalité. 


    Les communes où le FN est arrivé en tête au premier tour

    Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Steeve Briois (FN) 50,26%. Elu dès le premier tour.
    Perpignan (Pyrénées-Orientales), Louis Aliot (FN) 34,20% devant Jean-Marc Pujol (UD-UMP), 30,57% et Jacques Cresta (UG-PS), 11,92%.
    Béziers (Hérault), Robert Ménard (DVD, soutenu par le FN) 45%, devant Elie Aboud (UMP) 30% et Jea-Michel Du Plaa (PS-EELV-PRG) 18,2%.
    Fréjus (Var), David Rachline (FN) 40,2% devant Philippe Mougin (UMP-UDI) 18,1%, Elie Brun (DVD) 17,8% et Elsa di Méo (PS) 16,4%.
    Avignon (Vaucluse) Philippe Lottiaux (FN) 29,4% devant Cécile Helle (PS) 27,5%, Bernard Chaussegros (UMP-UDI) 22,3% et André Castelli (Front de Gauche) 13,5%
    Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), Marie-Anne Baudoui-Maurel (FN) 27,69%, devant Patricia Granet (DVG) 26,08%, Franck Di Benedetto (DVG) 20,35% et Christian Barbero (UMP) 16,54%.
    Forbach (Moselle), Florian Philippot (FN) 35,75%, Laurent Kalinowski (PS) 33%, Eric Diligent (DVD) 18,99% et Alexandre Cassaro (UMP) 12,26%
    Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) Emmanuel Rignaux (FN) 28.86 %, Bruno Yard (PS) 26.86%. Claude Ponchaut (DVG) 20.91 % et Edmond Bruneel (PC) 17.51 %.
    Villers-Cotterêt (Aisne), Franck Briffaut (FN), 23,04%, devant Jean-Claude Pruski (Div) 22,16%, Jean-Claude Gervais (DIV droite) 13,61%, Yves Richard (Divers droite) 13,42% et Fabrice Dufour (12,64%)
    Beaucaire (Gard), Julien Sanchez (FN) 32,84%, devant Jacques Bourbousson (DVD) 22,46%, Christophe André (DVD) 18,17%, Claude Dubois (DVG) 12,07%, Valérie Arese (DVD) 11,93%.
    Saint-Gilles (Gard), Gilbert Collard (FN) 42,57%, devant Valadier (UD-UMP) 36%, Alain Gaido (PS) 14%.
    Le Pontet (Vaucluse). Joris Hébrard (FN) 34,66% devant Claude Toutain (UMP) 28%, Divers droite 15,36%, Miliani Makechouche (Union gauche) 13,12%.
    Brignoles (Var) Laurent Lopez (FN) 37,07% en tête, suivi de Josette Pons (UMP) à 35,54% et  Broquier (Div gauche) à 27,39%.
    Cogolin (Var) Marc-Etienne Lansade (FN) 39,03%, devant Jacques Senequier (Divers droite), 26,72%, Francis-José Maria (Divers gauche), 19,22% et Alain Ciarimboli(UMP) 15,03%.
    Mantes-la-Ville (Yvelines). Cyril Nauth, (FN) 21,66 %, devant Annette Peulvast-Bergeal (Div gauche) 20,15 % et Monique Brochot (PS) 19,61%.

        

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