Trente demandeurs d’asile s’installent actuellement dans l’ancien bâtiment de la gendarmerie nationale à Pouilly (1520 habitants environ).
Comme tous ses camarades, Abdelsalam est invité à manger des crêpes ce dimanche au château de Chailly. Bernard Milloir, maire de Pouilly, a promis «de les emmener, avec ma propre voiture si besoin».
Abdelsalam a 29 ans. Il est Tchadien. Il fait partie de la trentaine de demandeurs d’asile qui s’installe actuellement dans l’ancien bâtiment de la gendarmerie nationale à Pouilly-en-Auxois. Ils viennent du Tchad, d’Irak, du Pakistan, du Congo ou d’Erythrée. Neuf nationalités différentes qui vont devoir apprendre à vivre ensemble dans des appartements propres mais pas encore complètement meublés.
Chaque demandeur d’asile touche une allocation temporaire d’attente d’environ 11 € par jour, avec laquelle il doit se débrouiller pour se vêtir, se nourrir, se déplacer… La plupart ne se connaissaient pas avant d’arriver à Pouilly-en-Auxois. Ils sont désormais quatre ou cinq par appartement, installés par affinités. [...]
Dans son récit d’exil, il y a aussi des blancs, des trous, des silences. Abdelsalam dit qu’il est « passé par la Libye », avant de « remonter jusqu’à Calais » puis d’arriver à Pouilly. Quand on insiste un peu, il lâche qu’il a quitté le Tchad « à cause des problèmes sociaux », puis s’abrite derrière un lapidaire : « C’est le destin qui nous a amenés ici ». [...]
Comme tous ses camarades, Abdelsalam est invité à manger des crêpes ce dimanche au château de Chailly. [...]
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FDS