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  • La Jordanie exécute deux jihadistes en réponse au pilote brûlé vif

     

    L’Etat islamique a diffusé mardi une vidéo montrant un homme, présenté comme le pilote jordanien enlevé par l’organisation terroriste en décembre dernier, brûlé vif dans une cage. Une mise en scène insoutenable qui illustre la surenchère de Daesh en matière de propagande.

    En représailles, deux jihadistes irakiens ont été pendus dans une prison jordanienne mercredi.

    Dans le village natal du pilote brûlé vif, son père se confie. « C’étaient des criminels, on ne peut pas comparer leurs morts, à celle de mon fils Muath. Le sang de Muath est celui de notre pays, la Jordanie devait prendre sa revanche », indique-t-il. L’exécution du pilote a été condamnée dans le monde entier.

    NDF

  • La sidérante histoire d’amour entre un proche d’Amédy Coulibaly et une femme gendarme chargée du… renseignement

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    04/02/2015 – ROSNY-SOUS-BOIS (NOVOpress)
    Ce n’est ni un scénario de cinéma ni un article de sites parodiques tel Le Gorafi, mais une nouvelle plus qu’inquiétante quant à la gestion du renseignement par les autorités françaises. En effet, un certain Amar R., un individu recherché pour trafic d’armes et qui avait été suivi par les enquêteurs de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dès le lendemain de l’assassinat par Amédy Coulibaly de la policière municipale à Montrouge – quelques heures avant la prise d’otages de l’Hyper Cacher, Amar R. qui est vu en compagnie  du terroriste islamiste – entretient une liaison amoureuse avec un élément féminin de la gendarmerie.

    Elément féminin qui n’occupe pas n’importe quelle fonction. Selon le Canard enchaîné (via Le Point), ce militaire “est sous-officier du renseignement dans ce centre d’élite de la gendarmerie [à Rosny-sous-Bois, note de Novopress]“. Plus qu’un centre d’élite, cette caserne de Rosny abrite le service central des réseaux et technologies avancées, le service de recherches judiciaires et le système des opérations et du renseignement. Un lieu indispensable à la sécurité de nos compatriotes, et qui de ce fait devrait faire l’objet de mesures de sécurité très particulières.

    Or, non seulement cet Amar R. entretient donc cette liaison avec ce sous-officier- qui s’est convertie à l’islam et porte le voile en dehors des heures de service ! – mais surtout entrait à sa guise dans ce lieu alors qu’il faisait l’objet… d’un mandat d’arrêt européen. Certes, Amar R. a été interpellé le 23 janvier dernier mais sa compagne n’a pas été inquiétée.

    En effet, comme l’indique Le Point :

    Contacté par Le Point, le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), a tenu à tempérer l’information : “Certes, il y a bien eu un contact entre les deux personnes, mais à ce stade de l’enquête, confiée à la police judiciaire de la préfecture de police, il n’y a rien à reprocher à la sous-officier de la gendarmerie. Nous n’avons pas constaté de faute professionnelle. Il existe une stricte séparation entre enquête de police et de gendarmerie. Nous ne pourrons tirer des conclusions qu’à la fin de l’enquête de la PJ.”

    Une légèreté qui fait froid dans le dos lorsque l’on apprend, là encore via Le Point, que :

    En 2014, deux jeunes gendarmes du fort de Rosny avaient été détectés comme des éléments radicaux. Ils avaient programmé un voyage en Syrie. Ils ont depuis quitté la gendarmerie. Ce sont les rares cas qu’avaient pu déceler les services de renseignement après que Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a réclamé à ses services une enquête sur la radicalisation au sein des forces de l’ordre

  • La romance suspecte d'un complice de Coulibaly avec une gendarmette convertie à l'islam

        

    Renaud Février

    Voir tous ses articles

    Publié le 04-02-2015 à 09h15
     

    Amar R., complice de Coulibaly, aperçu avec le terroriste quelques heures avant la prise d'otage, entretenait une relation avec une gendarme chargée... du renseignement.

                    
     

    À lire aussi

    C'est une histoire d'amour étonnante et un rebondissement inattendu dans l'affaire Coulibaly. Un proche d'Amedy Coulibaly, le terroriste de Montrouge et de l'épicerie casher de la Porte de Vincennes, entretenait une relation avec... une gendarmette.

    Une romance suspecte, selon "Le Canard enchaîné", qui révèle l'information, car Amar R., complice de Coulibaly, est soupçonné de trafic d'armes et de stupéfiants. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen. Il était même l'un des objectifs prioritaires des policiers car il avait été aperçu en compagnie de Coulibaly quelques heures avant la prise d'otage de la Porte de Vincennes. Son téléphone avait par ailleurs été détecté par un relais proche de l'épicerie casher. 

    C'est également lui qui, avec Coulibaly, avait tenté, en vain, d'échanger un véhicule avec des armes.

    Rapidement repéré par les policiers après les attentats, il est suivi. Les forces de l'ordre veulent s'assurer qu'il ne s'apprête pas, lui aussi, à commettre un attentat. Elles espèrent aussi, selon le "Canard", être conduites vers de nouvelles pistes. Et les policiers vont avoir la surprise de le voir batifoler avec une gendarme, à Rosny-sous-Bois.

    Gendarme, chargée du renseignement et convertie à l'islam

    Plus inquiétant encore, la jeune femme, Emmanuelle, est sous-officier, chargée du renseignement opérationnel au centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois. Amar R. pénètre même plusieurs fois dans cet ancien fort, "fierté des pandores" selon l'hebdomadaire. La police, pour éviter de prendre des risques, a finalement préféré arrêter le complice d'Amedy Coulibaly le 23 janvier.

    Sa compagne, convertie à l'islam il y a deux ans et qui porte le voile en dehors de la gendarmerie, n'a en revanche pas fait l'objet de sanctions pour le moment. 

    "Nous n'avons pas constaté chez elle de signe de radicalisation", assure un haut responsable de la gendarmerie au "Canard".

    Aucune connexion ou recherche suspecte n'a été constatée sur son ordinateur.

    "Nous sommes en phase judiciaire. L'enquête conduite par la PJ parisienne se poursuit. Nous sommes tenus informés."

    R.F.

    L'OBS - 04 02 15

  • Bombardements du Havre le 6 septembre 1944... ou pouquoi c'est une ville neuve

    Images découvertes récemment : un film du bombardement de la ville du Havre (5000 civils français tués). Vues prises de la rive sud de la Seine, occupées par les troupes britanniques qui encerclaient la ville-forteresse: celles ci avaient refusé la proposition du commandement allemand de laisser sortir les civils français. On assiste à une attaque d'extermination employée d'habitude sur les villes allemandes comme à Hambourg les 28/29/30-7-43 et, bien sûr, sur Dresde le 14/2/45: panachage de bombes explosives et incendiaires : à 1.46, 2.25 et 2.43, on distingue parfaitement la pluie de feu des plaquettes incendiaires au phosphore (qui brûlent au contact de l'oxygène). L'objectif était de faire craquer le colonel Wildermuth, qui n'étant pas un militaire d'active, voyait des innocents se faire massacrer parce qu'il ne capitulait pas.
    Un officier britannique du nom de W. Douglas-Home, constatant ce crime sur des civils censés être des alliés , refusa de monter en ligne et fut donc traduit en cour martiale.
    Les avions sont les appareils les plus répandus à cette époque dans le Bomber Command: des quadrimoteurs Avro Lancaster, bien reconnaissables.

     

    De nos jours, la municipalité républicaine ne manque pas de fêter chaque année, la Libération du Havre, avec les descendants des 5000 tués...
     
    Dirk De Mulder

     

  • VIVE LA LIBERTE D'EXPRESSION !

     

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    (Journal de Laurent OZON sur Facebook)

  • Par leurs provocations irresponsables, les « Charlie » réussiront-ils à paralyser la lutte anti-jihadiste au Sahel ?

    Editorial de Bernard Lugan :


    1) Parlons vrai : que cela plaise ou non, pour une grande partie de l'Afrique, l'odieux assassinat des journalistes de Charlie Hebdo est vu comme la « juste punition de blasphémateurs ». Quant aux imprudents responsables africains qui furent littéralement convoqués à la marche parisienne des « Charlie », notamment les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger, les voilà désignés comme des ennemis de l'islam. Ils sont donc politiquement affaiblis et cela alors qu'ils sont en première ligne contre le jihadisme.

    Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées. Notamment au Niger où Boko Haram qui, jusqu'à présent ne s'était pas manifesté, a pris le prétexte de la livraison du numéro spécial de Charlie Hebdo publié après les assassinats, pour lancer des foules fanatisées contre les intérêts français à Zinder et à Niamey. Au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays pour empêcher le Niger de passer sous le contrôle des jihadistes...

    Un officier supérieur égyptien pourtant peu suspect de sympathies islamistes me disait récemment : « Quand Charlie Hebdo représentait le pape Benoît XVI sodomisant un enfant de coeur, ses journalistes passaient pour de facétieux potaches et les catholiques protestaient par la prière. Mais quand ils insultent le prophète Mahomet, ils le paient de leur vie. Il est désolant de devoir constater que ce sont les malades mentaux salafistes qui, par l'assassinat, rappellent vos journalistes à la décence ».

    Cruelle réflexion !
    Les irresponsables de Charlie Hebdo ont-ils conscience des dégâts que leur jusqu'au-boutisme a provoqué en Afrique ? Peuvent-ils comprendre qu'ils ont mis en danger la vie de Français expatriés ? Peuvent-ils imaginer qu'ils fournissent des armes aux jihadistes tout en paralysant nos soldats engagés dans de difficiles combats pour les réduire ?

    2) Mortelle culture de l'excuse : des terroristes islamistes de nationalité française et issus de l'immigration assassinent 17 compatriotes. Pour le Premier ministre français, l'origine de ces crimes odieux est à rechercher dans l' « apartheid » qu'auraient pu subir les meurtriers...
    Au lieu de s'attaquer aux vraies causes du mal, voilà donc ouvert un nouveau et inutile débat sémantique à travers l'utilisation d'un « mot-prison » permettant à des politiciens faillis de gagner du temps et des points de popularité[1]. Tout en tentant de faire oublier que les tragiques événements du mois de janvier 2015 sont une conséquence du « grand remplacement » dont ils sont responsables...

    [1] Pour ce qui est du véritable sens du mot « apartheid », on se reportera au chapitre XIII de mon livre Mythes et manipulations de l'histoire africaine intitulé « Apartheid mérite-t-il d'être devenu un "mot prison" ? »

     

     

    (merci à Dirk)

  • Mort de Mgr Shi Enxiang

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    Du moins on suppose que Mgr Cosmas Shi Enxiang, évêque « clandestin » de Yixian (Hebei, Chine) est mort en détention, à l’âge de 94 ans. Car les autorités ont délicatement signalé à sa famille qu’ils allaient recevoir son corps… Mgr Shi Enxiang avait été de nouveau arrêté le vendredi saint 13 avril 2001 et il était détenu depuis lors au secret sans qu’aucune charge n’ait été publiquement retenue contre lui. Il aura passé en tout 53 ans en prison ou en « camp de rééducation par le travail ». Il mérite assurément le titre de martyr que certains lui décernent déjà sur les réseaux sociaux.

    Il ne reste désormais plus qu’un seul évêque « clandestin » en détention, Mgr James Su Zhimin, 84 ans, évêque de Baoding, dont quasiment aucune nouvelle n’a filtré depuis son arrestation en… 1997.

    Mais il y a aussi le cas mystérieux de l’auxiliaire de Mgr Shi Enxiang, Mgr Zhang Qingtian, ordonné en 1992, et qui a disparu, sans que personne n’en connaisse la raison.

      

     

     

     
        

     

     

  • Législative dans le Doubs : Alain Juppé voterait socialiste

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    03/02/2015 – BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux)
    Le maire de Bordeaux n’a finalement pas attendu la position officielle de l’UMP pour se prononcer sur le second tour de la législative partielle de dimanche dans le Doubs, qui opposera un candidat du Front national et un du Parti socialiste.

    Dans un article publié sur son blog, celui-ci apporte son soutien au Parti socialiste et appelle à faire « barrage au FN », qui est « notre principal adversaire politique ». « Si j’étais électeur de la 4ème circonscription du Doubs, je sais ce qu’en mon âme et conscience je ferais (…) je ne m’abstiendrais pas, je voterais pour le candidat PS ».

    Si la proximité d’Alain Juppé vis-à-vis du Parti socialiste est constante depuis plusieurs années, il n’en a pas toujours été ainsi. En 1990, le maire de Bordeaux, alors numéro 2 du RPR, avait décidé d’exclure Alain Carignon (maire de Grenoble) puisqu’il avait appelé à voter socialiste au second tour d’une élection partielle à Villeurbanne pour contrer le FN. « Nous n’avons pas du tout l’intention de faire la courte-échelle au Parti socialiste », s’était justifié l’ancien ministre, après avoir mis en congé le maire RPR (vidéo ci-dessous).

    Il faut dire qu’Alain Juppé n’était alors pas sur le même positionnement politique. A l’époque celui-ci souhaitait la « fermeture des frontières » , la « suspension de l’immigration » , « réserver certaines prestations sociales aux nationaux » et rappelait « l’incompatibilité entre l’islam et nos lois » .

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  • Le pilote jordanien, brûlé vif dans une cage par l’État islamique

      

     

    03/02/2015 – SYRIE (NOVOpress)
    L’État islamique a revendiqué l’exécution sommaire et barbare du pilote jordanien qu’il avait pris en otage fin décembre 2014. Dans une vidéo diffusée mardi, les images montrent un homme portant une combinaison orange enfermé dans une cage, et des flammes qui consument ses vêtements jusqu’à ce qu’il devienne une boule de feu.

    L’armée jordanienne a promis de venger sa mort.

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  • 3 février 1917 : mort d’Edouard Drumont,

    journaliste, écrivain et homme politique.

    Presque aveugle, Edouard Drumont décède peu avant 20h dans sa résidence de Moret-sur-Loing, près de Fontainebleau, à l’âge de 72 ans.

    Outre de nombreux ouvrages consacrés à Paris (dont il était amoureux), ce brillant pamphlétaire est l’auteur d’une description de la société française au XIXe siècle : le « best-seller » La France juive (disponible ici), « livre magique » pour Georges Bernanos qui lui consacrera un ouvrage fameux : La Grande Peur des bien-pensants (disponible ici).
    La fin d’un monde (disponible ici) est aussi un maître-ouvrage d’Edouard Drumont, qui a, à notre avis, moins vieilli.
    Drumont fonda en 1892 et dirigea le journal La libre parole et fut un leader du camp nationaliste et antidreyfusard.


    Après avoir connu succès et notoriété, Drumont finira ses jours seul et démuni, alors que la France est toute tournée vers la ligne de front avec l’Allemagne.

    Drumont élu député

    Charles Maurras, dans son Dictionnaire politique et critique, dit que « la formule nationaliste est ainsi née presque tout entière de lui ; et Daudet, Barrès, nous tous, avons commencé notre ouvrage dans sa lumière. »
    Plus loin, Maurras ajoute : « Chroniqueur merveilleux, historien voyant et prophète, cet esprit original et libre s’échappait aussi à lui-même. Il ne vit point tout son succès. »
    Léon Daudet (dont le père Alphonse était un ami de Drumont) rendra un puissant hommage à l’écrivain dans son livret Edouard Drumont ou le sens de la race.

    Ecrits de Drumont et autour de lui ici.

  • Carlton: l'émouvant témoignage de Jade, une des prostituées

    L'une des quatre anciennes prostituées qui se sont constituées parties civiles dans le procès de l'affaire dite du Carlton a raconté comment elle avait été amenée à travailler avec René Kojfer, l'ancien chargé de relations publiques de l'hôtel, personnage central du dossier selon l'accusation.

     
     

    De notre envoyé spécial à Lille

    «J'ai ouvert mon frigo, il était vide, ou presque. Je me suis dit qu'il fallait que je me lance. J'ai répondu à une annonce, dans un journal. On m'a donné un rendez-vous avec un chauffeur. De trouille, je me suis trouvée indisposée, il a fallu s'arrêter sur une aire d'autouroute. Voilà comment j'ai mis le pied dedans».

    Jade (1) pleure à la barre du tribunal de Lille. L'huissière lui apporte un mouchoir en papier. La jeune femme est l'une des quatre anciennes prostituées qui se sont constituées parties civiles dans le procès de l'affaire dite du Carlton. En quelques mots, émue mais pas larmoyante, ferme mais jamais vipérine, précise mais nullement inconvenante, elle dit toute la détresse de ces femmes sans ressources - elle élève seule deux enfants -, éduquées mais sans travail stable - elle parle pourtant trois langues -, qui décident, contraintes et forcées, de vendre leur corps.

    Elle a commencé en 2007. Dès qu'elle a accumulé assez d'argent, elle se remet à la quête d'un emploi dans l'interim: «Je ne me suis jamais acheté des sacs ou des bottes de marque», précise-t-elle. Puis elle replonge dans cet univers glauque. C'est ainsi qu'elle échoue dans l'un des clubs belges de Dodo la Saumure, le Madame, dans lequel René Kojfer, personnage central du dossier selon l'accusation, a table ouverte, au sens le plus large du terme. «Je suis quelqu'un d'assez jovial, relate Jade, avec une grande franchise. Lui aussi. On était un peu les gais lurons de la bande».

    «À Lille, c'était classe, pas la grosse boucherie»

    Bien avant de rencontrer Dominique Strauss-Kahn - le tribunal y reviendra la semaine prochaine -, Jade participe à des réunions dans un bel appartement du centre de Lille, rue Faidherbe, attenant au Carlton dont les propriétaire et gérant disposent à leur gré. M. Kojfer, officiellement en charge des relations publiques de l'hôtel, passe commande en Belgique, Dodo donne un ordre, et les filles, trois ou quatre, arrivent en voiture. «Il y avait du champagne et un pain garni, explique Jade. Ils étaient plusieurs messieurs à l'arrivée. On avait un rapport, mais chacun avec son partenaire, dans des pièces différentes, ce n'était pas du libertinage. Les messieurs faisaient leur choix. Hervé Franchois (le propriétaire) faisait son choix d'abord, il a toujours choisi les plus jeunes. Il avait un statut plus haut que l'autre (Francis Henrion, le gérant), il fallait qu'il soit aux petits oignons».

    Le président: «On vous offrait le déjeuner?»

    Jade: «Oui. Nous étions peut-être le dessert…».

    Pour ces prestations, chacune des jeunes femmes touche 200 €, le plus souvent réglés une fois de retour au club. Sauf une fois: «René nous a remis 120 € en disant: «les temps sont durs»».

    Le président: «Quel est votre sentiment à l'égard de MM. Kojfer, Henrion et Franchois?»

    Jade: «Il est mitigé. À Lille, c'était classe, pas la grosse boucherie. Ils étaient courtois, ce n'était pas une ambiance où on se sentait diminuées, ils ne nous rabaissaient pas. Quand on venait à Lille, on était sûres d'être rémunérées, ce qui n'était pas le cas au club: si on n'était pas choisie, on ne gagnait rien».

    «Je me suis reconstruite»

    A contrario, elle évoque une soirée crasseuse dans un restaurant italien de la banlieue lilloise, durant laquelle une très jeune femme de «moins de 20 ans», ivre morte, est livrée aux assauts successifs de «je ne sais pas combien de messieurs». Ce soir-là, René Kojfer avait guidé Jade au téléphone jusqu'à l'établissement, où il l'attendait. Elle précise toutefois qu'il n'a pas participé à cette scène abjecte.

    «La dernière fois [NDLR: qu'elle s'est prostituée], c'était en 2010. Je me suis reconstruite, avec l'aide de l'association Le Nid. Si je suis encore debout, c'est grâce à elle».

    Il y a dans cette déposition une résignation bouleversante, une dignité de chaque instant. Écouter Jade, c'est aussi réviser à la baisse la notion de «libres relations entre adultes consentants», qui sert de paravent aux zélateurs de la prostitution: elle n'a pas choisi cette voie, mais s'est sentie contrainte, en son for intérieur, de s'y engager, pour nourrir ses enfants. Plus elle parle, plus Jade se redresse à la barre, tandis que les trois hommes dont il a été question, ces messieurs de la rue Faidherbe, se tassent sur leur banc. La roue a tourné et c'est pour eux, à présent, que les temps sont durs.

    (1) Pseudonyme de la jeune femme dans le cadre de la prostitution.

    LE FIGARO

  • Militaires agressés au couteau à Nice devant un centre israélite : l'antiterroriste se saisit de l'enquête

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    03 Févr. 2015, 15h13 | MAJ : 03 Févr. 2015, 17h11
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                                                         Trois militaires ont été agressés ce mardi à Nice (Alpes-Maritimes).  Google Street View

    Trois militaires ont été agressés à l'arme blanche mardi à Nice (Alpes-Maritimes) alors qu'ils étaient en faction devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate, selon une source policière. Les trois hommes en renfort pour la surveillance de ce site en plein centre de Nice ont été blessés légèrement.

     

    La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.

    Les militaires, dont l'un a été blessé au bras et un autre au visage, ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l'agression, avenue Jean Médecin, à côté de la place Masséna. Leur pronostic vital n'est pas engagé, selon la source policière, qui précise que l'auteur a été interpellé. D'après Nice-Matin, «il avait été contrôlé sans ticket de transport quelques minutes plus tôt dans le tramway de Nice. Il a payé son amende sans sourciller avant de sortir du tram. Il s'est alors précipité sur les soldats. Les motivations de cet homme étaient inconnues dans l'immédiat.

    Les militaires assuraient la sécurité dans le cadre du plan Vigipirate devant un immeuble abritant le Consistoire israélite de Nice, Radio Shalom et une association israélite.

    Le député et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a aussitôt réagi sur Twitter. Il a, par ailleurs, annoncé qu'une «deuxième personne qui pourrait être complice de l'agresseur» a également été arrêtée. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, l'homme interpellé s'appellerait Moussa Coulibaly mais n'aurait «a priori» aucun lien avec Amédy Coulibaly, un des auteurs des attentats de Paris en début d'année.

     Selon un communiqué  de Christian Estrosi, l'agresseur a été interpellé grâce aussi à l'intervention d'un commerçant, d'un agent de la régie des transports locaux et des membres de la police nationale et municipale. Il serait connu des services de police pour des faits assez anciens.

    Le Parisien

  • Beaucaire: Julien Sanchez veut signaler les parents qui profitent sans payer des cantines scolaires

    http://actu.orange.fr/france/beaucaire-la-mairie-fn-veut-signaler-les-profiteurs-des-cantines-scolaires-afp_CNT0000007qeUs.html#end

  • Payés 25 euros pour manifester contre Pegida….

    Posté le 2 février 2015

      

     

    antifaallemandhttps://www.facebook.com/pages/Chemnitz-Sachsen-Deutschland-gegen-noch-mehr-Scheinasylanten/821798511216875?fref=photo

    Pour Dresden « on » offre 25 € l’heure aux étudiants pour contre manifester, le double pour Leipzig…

    http://caccarrefourfnac.over-blog.com/2015/01/les-anti-pegida-sont-payes-rl-rr-pegida-sur-france-4.html

    Qui paye ? Merkel ? Le LAND ? Des puissances étrangères ? Tout est possible. Ce qui est certain c’est que nos élites islamophiles sont prêtes à tout pour étouffer la voix des anti-islam.

    Jamais dans l’histoire un peuple ne s’est laissé acheter. Aucune raison pour que ça change, et ça n’est pas quelques dizaines de milliers d’antifas haineux et payés qui pourront imposer leur loi.

    Christine Tasin

    Résistance Républicaine

  • Le procès DSK du Carlton de Lille : l'aspect maçonnique

    Posté le 2 février 2015 à 15h42 | Lien permanent |

     

     

    Toute la presse relaie le procès qui s'ouvre en ce moment, visant Dominique Strauss-Kahn et treize autres prévenus pour proxénétisme.

    Rappelons que dans leur décision du 19 décembre 2012, où ils confirment les mises en examen pour « proxénétisme aggravé commis en bande organisée », les magistrats de la Cour d’appel de Douai affirment au sujet de la franc-maçonnerie :

    "Celle-ci apparaît dès l’origine de la procédure être un des liens unissant plusieurs des protagonistes dont la plupart s’en sont d’ailleurs ouverts spontanément en le présentant comme un lien social parmi d’autres venant s’ajouter à celui de la police, de la politique ou du monde de l’entreprise."

    Les magistrats soulignent que c’est en raison des liens maçonniques existants entre eux qu’Eric Vanlerberghe [ancien policier devenu détective privé] avait informé André Orsini [chef de division à la sous-direction de l’information générale] de la mise en cause de René Kojfer dans une affaire de proxénétisme une quinzaine de jours avant que l’affaire ne sorte dans les journaux.

    Parmi les personnes mises en examen, 6 au moins sont francs-maçons. 4 appartiennent au Grand Orient de France :

    • René Kojfer, 70 ans, ex-chargé des relations publiques de l’hôtel Carlton ;
    • Francis Henrion, 46 ans, ancien directeur de l’établissement;
    • Emmanuel Riglaire, 44 ans, avocat ;
    • David Roquet, 44 ans, ex-cadre d’une filiale d’Eiffage (entreprise de travaux publics).

    Les trois premiers faisaient partie de la même loge lilloise (les Amis réunis), le quatrième étant affilié à la loge Thémis de Cambrai.

    Le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde est membre de la Grande Loge de France.

    Fabrice Paszkowski, 45 ans, patron d’une entreprise du secteur paramédical, il fait partie de la Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra (GLTSO).

    Michel Janva

    Le Salon Beige