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Morbihan : le président des Jeunes UDI quitte le parti et adhère au FN
0h22L’annonce vient d’être faite dans un communiqué du Front national. Le conseiller municipal d’oppostion de Plescop, Fabrice Dervouët quitte l’UDI pour le FN.
Bertrand Iragne, secrétaire départemental du Front national du Morbihan annonce le ralliement au FN de Fabrice Dervouët, ancien président des Jeunes UDI du Morbihan et conseiller municipal sur la commune de Plescop.
« J’ai quitté l’UDI parce que je ne me retrouvais plus dans ce parti, ni dans aucun autre à part le FN. Le centre va se morfondre dans l’UMP. Si à Plescop, on vote FN à 20 %, ça vaut dire que les gens veulent que ça change », explique Fabien Dervouët.
Fabrice Dervouët avait annoncé sa candidature aux dernières élections départementales avant de se retirer.
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Hongrie : le questionnaire sur l’immigration et le terrorisme inquiète l’ONU
18h57Un questionnaire sur l’immigration et le terrorisme a été envoyé par le gouvernement hongrois à tous les ressortissants du pays âgés de plus de 18 ans.
Vendredi, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme a fait part de son inquiétude sur ce questionnaire envoyé la semaine dernière.
« Nous sommes choqués par le message d’introduction du Premier ministre, suggérant un lien entre migration et attaques terroristes, y compris l’attaque qui a eu lieu à Paris début janvier de cette année », a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat lors d’un briefing à Genève.
Selon le Haut-Commissariat, le message de Viktor Orban indique également que les migrants économiques représentent « une nouvelle menace » pour la Hongrie et que le pays doit décider comment « se défendre contre les immigrants illégaux« , a ajouté la porte-parole.
Le Haut-Commissariat pour les droits de l’homme « rappelle aux autorités hongroises qu’elles ont le devoir au titre du droit international humanitaire de combattre la xénophobie et la discrimination« . [...]
Le Haut-Commissariat s’est également déclaré « très inquiet » par les récents appels du Premier ministre hongrois à ouvrir un débat sur un possible rétablissement de la peine de mort. « Toute tentative de rétablir la peine de mort en Hongrie serait un terrible revers dans la lutte globale contre la peine capitale« , a-t-elle conclu.
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22 mai 1885, mort de Victor Hugo
21h52Il y a 130 ans décédait l’un des plus grands auteurs français, tour à tour poète, romancier, critique, journaliste, homme politique et auteur de théâtre.
Le 22 mai 1885, Victor Hugo s’éteint. Celui qui a 16 ans, poète précoce, avait écrit « Je serai Chateaubriand, ou rien » a finalement réussi à dépasser son prestigieux modèle. Considéré comme l’un des plus grands écrivains du 19e siècle, Victor Hugo c’est plus qu’une plume de génie, c’est aussi un engagement politique. Un engagement qui le conduira à défendre la liberté de la presse, l’enseignement pour tous, ou bien encore les Etats-Unis d’Europe… A sa mort, la dépouille d’Hugo est installée dans un corbillard des pauvres, comme il l’avait demandé. Et quelques jours plus tard, la troisième république lui organisera des funérailles nationales, son cercueil sera exposé à l’Arc de triomphe avant d’être portée au Panthéon, accompagné par une foule de 2 millions de personnes… La mort de Victor Hugo, c’était il y a 130 ans.
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Le mouvement écologique
5 mai 2015 | Non classé | |
A la caisse d’un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit:
« Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources! »La vieille femme s’excusant auprès de la caissière expliqua:
« Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps. »Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta:
« Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps! »La vieille dame se retournant admit qu’à l’époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de limonade et de bière au magasin qui les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises.
À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées,
mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.À l’époque, on lavait les couches de bébé avec du savon ; on ne connaissait pas les couches jetables ni les lingettes.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans un machine avalant 3000 watts à l’heure.On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.
À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une soeur à l’autre.C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique
À l’époque, on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison ; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Texas.
Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
À l’époque, on utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon ; on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées.
À l’époque, on travaillait physiquement; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.
Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement écologique.À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau.
On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.À l’époque, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24.
À l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers à jeter fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée.
Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.
ALORS NE VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON SAC PLASTIQUE ET TON MOUVEMENT ÉCOLOGIQUE !!!!!!
La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement.
Sousesprit
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Présidentielle: 77% des Français ne souhaitent pas que Hollande se représente
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 400
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Stéphane Ravier invité de "La voix est libre" sur France 3 Provence
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David Rachline défend nos forces de l'ordre face à la démagogie de la gauche
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Selon Marine Le Pen, Valls étudie la question de l’interdiction du FN
La diabolisation du FN ne fonctionnant plus, il faut le supprimer. Et après ?Ancien chef d'entreprise533SHARESMarine le Pen l’a annoncé lors d’un bureau politique devant une quarantaine de personnes : « J’ai appris que Manuel Valls étudie la question de l’interdiction du Front national. Il a commandé une note juridique à ses services pour savoir si son interdiction est juridiquement possible. »
Sous quels prétextes ? Prêt russe ? Financement douteux de l’association Jeanne ? Il nous semble que d’autres partis politiques épinglés pour bien pire sont encore bien vivaces. Pour des violences contre des journalistes, peut-être ? La violence de certains antifas à l’encontre de policiers a-t-elle jamais fait interdire le Parti socialiste ?
Bref, on l’a compris : le peu qu’ils trouveraient sera repris jusqu’à l’abrutissement par l’ensemble des médias. Et s’ils n’ont décidément rien à se mettre sous la dent, la République – mais à d’autres époques, il est vrai – n’a pas toujours rechigné à faire preuve d’inventivité.
Qui plus est, cela signifierait-t-il la révocation des maires élus sous la bannière Front national ? De tous les conseillers municipaux ? Peut-être même celle de Robert Ménard pourtant non encarté ? Celle des députés Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen ? Envisager de supprimer le parti politique de France qui arriverait en tête des élections présidentielles en 2017 – entre 29 % et 31 % selon l’IFOP, et entre 29 % et 33 % pour CSA -, Manuel Valls est-il fou ?
Lire aussi : Manuel, tu te moques de nousDonc, la diabolisation du FN ne fonctionnant plus, il faut le supprimer. Et après ?
Inutile d’imaginer descendre par millions dans la rue, le gouvernement n’interdirait pas son opposant politique pour autoriser des manifestations visant à le réhabiliter. Et quand bien même le PS – par cynisme – donnerait son accord, à quoi cela servirait-il ? À rien.
Passer outre ? Quand on se rappelle les gazages à la Manif pour tous, le traitement des « mères veilleuses » à Rodez ou encore celui de David Van Hemelryck pour cause de dirigeable ressemblant à une quenelle, on hésite. Les Français frontistes, et ceux qui sont simplement attachés à la liberté d’opinion, ne le feront pas. Trop conscients, aussi, que le moindre dérapage justifierait alors précisément l’interdiction du FN.
Que leur reste-t-il, aux sympathisants FN ? La possibilité de s’abstenir aux présidentielles de 2017 ? Cela ne sera plus le cas si le souhait de Claude Bartolone de rendre le vote obligatoire est exaucé. Il y a toujours la liberté de voter blanc ou nul, en dessinant la tête à Toto sur un bulletin, me direz-vous. Quelle liberté !
Mais rien n’est joué. Les défenseurs des valeurs républicaines croient maîtriser les conséquences de l’interdiction du Front national ? Qu’ils se méfient quand même.
BOULEVARD VOLTAIRE -
Les Irlandais aux urnes pour un référendum historique sur le mariage gay
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Ils l’avouent enfin : des terroristes se cachent dans les bateaux qui affluent vers l’Europe !
… mais cela réveillera-t-il pour autant les dirigeants européens angéliques ?
NdB: Ce n'est pas un scoop: toute personne normalement intelligente s'en doutait!
Seul le faux pape qui à Lampedusa s'efforçait de culpabiliser les Italiens de souche et l'Europe entière.
Le mondialiste du Vatican avait tout faux et Marine Le Pen avait tout juste!
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RÉFORME DU COLLÈGE : POURQUOI CETTE OBSTINATION ?
On ne veut pas changer les programmes, on veut changer de France
Raoul Fougax
le 21/05/2015
Quand on ne comprend pas, il faut aller à la réponse la plus simple. La théorie du rasoir d’Ockam est toujours ou presque la bonne. On a du mal à comprendre en l’espèce, l’entêtement du gouvernement socialiste en faveur d’une réforme des collèges qui provoque l’opposition de la droite mais aussi d’une large partie de la gauche sans oublier le corps enseignant. Donner des munitions à ses opposants et se couper d’une partie de son électorat, c’est politiquement stupide. On tente donc de passer en force pour vite tourner la page.
La publication, mercredi, au Journal officiel du décret, qui énonce de grands objectifs, et surtout de l'arrêté, qui " fixe de façon autoritaire tout ", est ressentie " comme une provocation et une marque de profond mépris pour les professeurs qui étaient en grève" la veille, selon Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. Cela "va rendre les suites très compliquées, il va falloir de la part du gouvernement un geste fort ", a-t-elle dit. Une intersyndicale se réunira jeudi matin et pourrait envisager, faute de changement, " une action nationale de type grève et manifestation ", a-t-elle prévenu.
Le tempo gouvernemental a aussi donné l'occasion à l'opposition de redoubler de critiques. Appelant à une "manifestation nationale", le président du MoDem, François Bayrou, ex-ministre de l'Éducation, a dénoncé "un passage en force", qui a aussi "choqué" le patron du PCF Pierre Laurent. L'ex-Premier ministre François Fillon a raillé une "mauvaise" réforme faite de "désordre" et d'"improvisation", tandis que le député UMP Bruno Le Maire, en pointe pour exiger son retrait, a dénoncé "provocation" et "mépris" à la veille de son débat avec la ministre sur Europe 1 et iTÉLÉ.
A Matignon, on assure toutefois que le timing de la publication des textes a été décidé "en parfaite adéquation entre le président de la République, le Premier ministre et la ministre" de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.
La suppression des options latin-grec, remplacées par un enseignement pratique interdisciplinaire, et celle de la plupart des classes bilangues (deux langues dès la sixième) qui inquiète les professeurs d'allemand a été un signal d’alarme de la volonté de niveler par le bas. A la place, la réforme propose une deuxième langue pour tous en cinquième.
Autres sujets d'inquiétude pour les enseignants: le pouvoir des chefs d'établissement dans le cadre de l'autonomie accrue accordée aux établissements et un grignotage des horaires des matières classiques à causes de l'interdisciplinarité (croisement de disciplines dans un même cours).
En fait, on veut réduire la place des racines européennes dans une éducation qui n’aime pas le mot national, pour permettre dans certains territoires, au cas par cas, l’arrivée de matières liées à la sensibilité des nouveaux publics des collèges. Tout est fait comme toujours comme si la France devait être alignée sur les identités et possibilités de la Seine-Saint-Denis. C’est bien la prise en compte des bouleversements de l’immigration qui sous-tend toutes les politiques de la gauche. C’est encore plus vrai pour la ministre issue de l’immigration et rappeler l’importance de son identité multiple dans ses convictions n’est pas du racisme mais de la prise en compte d’une réalité.
On comprend bien qu’on aimerait interdire une clé pour expliquer les objectifs fondamentaux d’une réforme qui s’inscrit dans une volonté politique d’un changement de la France par le formatage des collégiens. Mais cela passe bien sûr par l’abaissement des excellences et même les professeurs de gauche commencent à s’en rendre compte. Ils sont peut-être pour l’objectif politique, mais pas pour les moyens qui passent par la négation de leurs croyances éducatives. Les enseignants ne peuvent accepter une négation de leur mission.
Alors peut-être demain pas de brevet…. Boycott de l’examen. Un examen qui ne sert certes plus à rien depuis longtemps, mais qui pourrait permettre une action de subversion contre une réforme subversive.Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob a violemment interpellé le premier ministre Manuel Valls, lui promettant qu'il «paierait cher» le «passage en force» du gouvernement. «La brutalité en politique est l'arme des faibles. Et publier ce décret cette nuit est un acte brutal», a-t-il estimé. «Nous vous demandons l'abrogation de ce décret, et la tenue dans les plus brefs délais, d'un véritable débat démocratique. Ici, dans l'hémicycle, projet contre projet!», s'est-il emporté.
La droite a trouvé un cheval de bataille…. Et ce dernier pourrait bien désarçonner la ministre trop obstinée.METAMAG
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L’Allemagne est-elle responsable de la Seconde Guerre mondiale ?
- Publié le : jeudi 21 mai 2015
- Mots-clés : Allemagne; Histoire; Seconde Guerre mondiale
Reportage de la chaîne en ligne suisse et germanophone Medien Klagemauer TV, diffusé le 23 décembre 2014 et consacré aux responsabilités du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale
E&R
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L'Etat Islamique attaque-t-il Palmyre pour ses ruines ?
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Valls songerait à interdire le Front national
- Publié le : jeudi 21 mai 2015
- Mots-clés : Front national; Justice; Politique; UMPS
- Commentaires : 49
- Source : E&R
D’après plusieurs sources, la présidente du Front national, Marine Le Pen aurait informé une quarantaine de cadres de son parti de la volonté du pouvoir de mettre un terme à la progression de la formation patriote.
Ainsi, Manuel Valls aurait commandé une note juridique à ses services afin d’étudier la faisabilité de l’interdiction du parti de Marine Le Pen. Après les procédures juridiques visant le financement du FN et les emplois des assistants parlementaires des eurodéputés frontistes, il s’agirait là d’une nouvelle étape dans la volonté du Premier ministre d’écarter la menace de voir le parti fondé par Jean-Marie Le Pen évincer le candidat socialiste du second tour des élections présidentielles de 2017.
Un climat de chasse aux opposants alimenté par l’avocat Éric Dupond-Moretti (actuellement dans le prétoire pour défendre la cause des accusés dans le troisième procès de « l’affaire Outreau »), qui estimait au micro de France Inter le 6 mai dernier que « le FN n’est pas un parti républicain, il faut l’interdire ».
Interrogé à ce sujet, l’ancien ministre UMP Éric Wœrth a fait part de sa désapprobation quant à l’initiative du locataire de Matignon :
« Le FN est un parti. Tant qu’il reste dans les valeurs constitutionnelles de notre République, il n’y a aucune raison. Ce n’est pas seulement le FN. Toute organisation qui briserait le droit constitutionnel, qui irait sur un terrain juridique impossible, serait interdite. C’est vrai pour tout le monde. Le Front national véhicule des idées d’extrême droite, mais qui sont autorisées. Ce type de débat, ça fait monter le FN parce que ça énerve les gens. Je suis à l’opposé de ce qu’il propose (...) mais il est autorisé par la République. C’est un adversaire en tant que parti. L’interdire, c’est autre chose. Peut-être que M. Valls se dit qu’il est incapable de faire baisser le Front national par d’autres méthodes. »
Il semble que, du musellement des adversaires du mariage homosexuel à la menace qui plane aujourd’hui sur le FN en passant par la loi sur le renseignement, la répression menée par le pouvoir contre ses opposants ne connaisse plus de limites.
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Valls voudrait interdire le FN : une thèse "loufoque et infondée" selon Matignon
Lors d'un bureau politique du FN, Marine Le Pen a affirmé aux cadres du parti que le Premier ministre avait commandé une note juridique pour réfléchir à l'interdiction du Front national.
Par Clément ParrotManuel Valls réfléchit-il à une stratégie pour interdire le Front national ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé Marine Le Pen devant les cadres du parti lors du dernier bureau politique du FN, le 4 mai dernier. Confirmant une information de Valeurs actuelles, publiée jeudi 21 mai, un cadre du FN présent ce jour-là confie à francetv info : "Cela m'a interpellé, je ne vois pas comment cela peut être possible."
"On ne sera plus à 30%, mais à 60%"
Selon le FN, Manuel Valls aurait donc commandé une note juridique à ses services pour étudier l'éventualité d'une interdiction du parti de Marine Le Pen. Un scénario qui n'effraie pas le cadre frontiste Wallerand de Saint-Just. "S'il tente de faire ça, on ne sera plus à 30%, mais à 60%, cela nous serait extrêmement profitable", confie-t-il à francetv info.
Contacté par francetv info, Matignon a démenti l'information de Valeurs actuelles en réfutant l'idée d'une quelconque action du Premier ministre pour interdire le parti d'extrême droite : "Cette brève repose sur une thèse loufoque et infondée." De son côté, Marine Le Pen n'a pas encore répondu à nos sollicitations.
francetvinfo
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Nicolas Bay brise le tabou du racisme anti-blanc au Zimbabwe
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Prise de Palmyre par Daech: Hollande appelle à agir contre le péril "terrroriste" (islamiste)
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"Les quotas d'immigrés" : ce qu'en pense Vanf, journaliste malgache
Jean Claude Juncker, le Luxembourgeois président de la Commission européenne, veut instaurer un quota obligatoire d’immigrés pour chaque pays de l’Union Européenne, en proportion du nombre d’habitants et de la richesse nationale.
Les dirigeants britanniques et français ont déjà manifesté leur refus de cette idée. On peut craindre en effet que cette générosité, qui tient davantage d’une posture philosophique que d’une politique du concret, ne soit comprise comme un appel supplémentaire en direction des migrants qui s’impatientent de l’autre côté de la Méditerranée et qui n’attendraient que cette obligation faite à l’opulente Europe pour se mettre en marche, à travers le Sahara, au-delà des Grands Lacs, depuis quelque ghetto-favella-township.
La première loterie conjuguerait la triple chance de tomber sur un passeur de bonne foi, de trouver une embarcation solide, et de faire la traversée par une mer clémente. La seconde loterie mettrait en scène les rescapés, recueillis par des gardes-côtes italiens ou grecs, attendant de savoir s’ils vont être aiguillonnés vers l’Allemagne, l’Angleterre, la France, la Scandinavie ou le Benelux. Gageons que les autres pays, eux-mêmes frappés par la crise économique ou peu coutumiers d’accueillir massivement des étrangers, n’intéresseraient que modérément les migrants qui se remettraient en marche à la première occasion, cette fois à travers l’espace Schengen.
On peut essayer de se mettre à la place de l’Européen de culture judéo-chrétienne. On peut essayer de comprendre qu’il soit simplement humain qu’il craigne que ne débarquent dans le flot des vrais réfugiés, d’authentiques islamistes à la solde de Boko Haram, inféodés à Al-Qaida ou ayant prêté allégeance à Daech. On peut essayer de comprendre qu’il ait également peur que ne soient chamboulés ses repères traditionnels ainsi que ceux de ses enfants et petits-enfants. Ce n’est pas rien, certainement pas facile ni confortable, d’offrir d’un coup l’hospitalité à un millier d’étrangers, et plusieurs fois par mois tout en sachant que le flot continuera pendant des années, là où les générations précédentes avaient bénéficié de la durée pour progressivement accepter, intégrer, assimiler, des voisins italiens, espagnols, portugais, polonais, serbes, avec lesquels ils avaient en partage la même couleur de peau blanche et la même religion chrétienne.
Tandis que dirigeants britanniques et français se raidissent, les dirigeants malaysiens, indonésiens et thaïlandais refusent également d’accueillir le flot des boat-people (ce nom avait été forgé pour désigner les Vietnamiens qui, par millions, fuyaient leur pays à la fin des années 1970) qui approchent de leurs frontières. Très basiquement, on aurait pu penser que des gouvernements musulmans, en Malaisie et en Indonésie, allaient offrir refuge à leurs coreligionnaires fuyant la misère du Bangladesh ou la persécution bouddhiste en Birmanie. En 1992, les Rohingya, une minorité musulmane de Birmanie, avaient fui ce pays à majorité bouddhiste pour un pays musulman, le Bangladesh où les locaux finirent par se lasser de la présence envahissante de 250.000 réfugiés. Chaque fois, on peut essayer de comprendre que les locaux craignent absolument le désordre à leur quotidien : campement sauvage, détérioration des infrastructures et promiscuité imposée conduisent immanquablement au sentiment d’envahissement et d’insécurité. Les humanistes devraient faire attention que leur générosité débridée n’en ruine pas le concept même, à force de nier aux populations locales des sentiments, et ressentiments, simplement humains.Vanf
Chroniqueur à l'Express de Madagascar
(Merci à tramoni)