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  • FN: Deux proches de Jean-Marie Le Pen écartés d'instances dirigeantes 28 Mai 2015, 17h20 | MAJ : 28 Mai

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                                                          Bruno Gollnish et Marie-Christine Arnautu ont été écartés chacun d'une commission. Le Parisien

    Au FN, l'heure est à la chasse aux sorcières. Deux cadres historiques du mouvement, proche de son fondateur Jean-Marie Le Pen, ont été écartés d'instances dirigeants, a révélé le site marriane.net. Une révélation parue au moment même où une commission de discipline se tient au siège du parti à Nanterre pour régler le cas d'une trentaine de militants auteurs de dérapages lors des dernières campagnes.

     

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    Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du Front national en charge des questions sociales et députée européenne, a été retirée de la commission d'investitures du FN,  la veille d'une réunion qui doit désigner les candidats pour les prochaines élections régionales. Interrogée par l'AFP, Mme Arnautu n'a pas voulu confirmer. «Je n'ai pas de commentaires à faire. Je dois m'entretenir avec Marine Le Pen, la présidente du FN, s'est-elle contentée d'indiquer. 

    Autre victime de la purge : Bruno Gollnish. L'eurodéputé a été écarté de sa commission des conflits, ce qu'il a confirmé. En effet, il a reçu «au début du mois» une lette lui indiquant la nouvelle. «Je n'ai aucun commentaire à faire», a-t-il ajouté 

    Des secrétaires départementaux remplacés

    Arnautu et Gollnisch sont deux soutiens inconditionnels de l'ex-président du FN Jean-Marie Le Pen, que Marine Le Pen et son vice-président Florian Philippot souhaitent écarter de la présidence d'honneur de leur parti. Début mai, il a d'ailleurs été «suspendu de son statut d'adhérent.» Raison pour laquelle le FN a demandé la semaine dernière aux radios et télévisions que ne lui soit plus décompté son temps de parole, car «il ne représente plus le FN».

    Ces sanctions sont formulées après le limogeage de plusieurs secrétaires départementaux. En trois ans, la direction a débarqué soixante responsables locaux, pour mettre à la place «des cadres plus représentatifs du FN d'aujourd'hui» d'après le secrétaire général Nicolas Bay. Mais le rythme s'est accéléré récemment, dans l'Eure, l'Aude, le Morbihan, ainsi que dans le Val d'Oise. Dans ce département francilien Alexandre Simonot, a été remplacé il y a quelques jours. Il annonce par ailleurs ce jeudi sur Twitter avoir été «officiellement suspendu du Front National.»

    LE PARISIEN

  • HUMOUR NOIR

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    (merci à Dirk)

  • François Hollande prétend s’associer à l’esprit de résistance au Panthéon

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    27/05/2015 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    À l’occasion de la journée nationale de la résistance, François Hollande présidera aujourd’hui l’entrée au Panthéon de quatre personnes, Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillon et Jean Zay.

    N’est-ce pas une cérémonie placée sous le signe du paradoxe ?
    Le premier sera de voir un président qui a si souvent méprisé les manifestations de ceux qui s’opposaient à sa politique faire l’éloge de résistants qui se sont insurgés contre le gouvernement de l’époque. Le second sera de voir une grande cérémonie républicaine avoir lieu devant deux cercueils pleins et deux cercueils presque vides.
    Pourquoi ?
    Les familles de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et de Germaine Tillon ont refusé le transfert des corps, enterrés chrétiennement auprès de leurs maris et de leur famille. On aura donc une cérémonie de religiosité laïque organisée autour d’un peu de terre, associée à ces personnes par le contact de leur tombe comme des quasi-reliques anciennes pouvaient être faites au contact des corps saints.

    Geneviève de Gaulle-Anthonioz

    Geneviève de Gaulle-Anthonioz

    Et qui étaient les personnes honorées aujourd’hui ?
    Nièce du général de Gaulle, Geneviève a participé au réseau qui éditait le journal Défense de la France, journal fondé par un jeune homme de droite catholique proche de l’Action Française, Germaine Tillon, ethnologue faisait partie du réseau du Musée de l’homme et l’a en partie dirigé, Pierre Brossolette, militant socialiste rallié à De Gaulle, a participé à l’unification des mouvements de résistance.

    Germaine Tillon

    Germaine Tillon

    Pierre Brossolette

    Pierre Brossolette

    Jean Zay est plus controversé
    Le comité national d’entente des associations patriotiques et du monde combattant d’une part et le député PCD Jean-Frédéric Poisson critiquent la panthéonisation de l’auteur d’une dénonciation du drapeau bleu blanc rouge

    Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore… terrible morceau de drap collé à ta hampe, je te hais.

    Militant radical-socialiste dès sa jeunesse, Jean Zay fait partie du courant Jeune Turc, adepte de la planification et du pacifisme de Briand. Ministre de l’Éducation nationale du Front Populaire, il n’a pas été résistant à proprement parler. Emprisonné par Vichy pour avoir voulu éloigner le gouvernement des Allemands, en 1940, il est assassiné par des membres de la milice qui l’accuse d’être juif, franc-maçon et d’avoir trahi la cause du pacifisme.

    Jean Zay

    Jean Zay

    Les paradoxes ne s’arrêtent pas là
    L’histoire réelle des figures que François Hollande va panthéoniser ne rentre pas dans l’esprit étroit du président. Pierre Brossolette est mort exclu du parti socialiste, pour critique trop vive de la IIIe République, Germaine Tillon et Geneviève de Gaulle ont été éduquées dans des écoles catholiques.

    Il y a d’autres oublis présidentiels
    Oubli d’autres résistants venus de la droite par exemple Marie-Madeleine Fourcade, écrivant dans un journal nationaliste et anti-juif avant la guerre et seule femme dirigeant un réseau important pendant la guerre. Oubli aussi des noms souhaités par les Français, ceux qui sont dans l’air du temps comme Simone Veil, mais aussi Hélie de Saint-Marc ou Jérôme Lejeune, résistant contre la culture de mort.

    Crédit photo : Wally Gobetz via Flickr (CC) = 
    Geneviève de Gaulle Anthonioz, source photo : Arch. fam., crédit photo : D.R

  • Florian Philippot dénonce la fermeture de lignes de trains Intercités

     
     
     
    Pour le vice-président du FN, la perspective "scandaleuse" de fermeture de lignes Intercités répond à la "logique" européenne de "libéralisation des services publics".

    À peine présenté ce mardi 26 mai, le rapport du député socialiste Philippe Duron sur les trains Intercités déclenche l'ire de l'extrême-gauche comme de l'extrême-droite. Alors que le patron du PCF Pierre Laurent est prêt à tout pour mettre en échec de rapport, le vice-président du Front national Florian Philippot dénonce lui la perspective "scandaleuse" de fermetures de lignes.

    La commission chargée de plancher sur les Intercités préconise en effet de supprimer des trains sur cinq tronçons de lignes sur lesquelles il existe des dessertes TGV ou TER et recommande de ne conserver que quatre lignes de trains de nuit. Expliquant Sur BFMTV et RMC, que la SNCF a réalisé l'an dernier "605 millions de bénéfices", l'eurodéputé dénonce une fermeture de lignes "encore plus scandaleuse".

    La libéralisation des services publics par l'UE

    "Je rappelle aux Français qu'il y a deux mois, on débattait de la loi Macron" où figurait "la généralisation des autocars et tout le monde le présentait comme un formidable signe de modernité. Nous étions seuls à dire : 'les autocars de monsieur Macron, c'est pour fermer des lignes de train en banlieue et en province'", a fait valoir le bras droit de Marine Le Pen.

    "On y est : on va fermer des lignes de trains, les pauvres iront dans les autocars d'Emmanuel Macron, mais derrière tout cela, il y a la libéralisation des services publics par l'Union européenne, la boucle est bouclée".

    Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, "a été le petit ingénieur en chef de l'Union européenne, le petit technicien de la commission de Bruxelles, il a fait le sale boulot, l'UMP l'aurait fait de la même manière si elle avait été aux responsabilités", selon Florian Philippot. Pour lui, la "logique de l'Union européenne est dévastatrice, elle veut donner toutes les clefs au marché".

    source

    rtl.fr :: lien

    VOXNR

  • Polémique: Grazia a-t-il glamourisé le Fn ? La rédaction répond

    http://www.lesinrocks.com/2015/05/27/actualite/lenquete-de-grazia-sur-le-fn-et-les-jeunes-une-polemique-qui-na-pas-lieu-detre-11750446/

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  • La France "invitée" à accueillir 9 127 migrants en deux ans et percevra 6.000 euros par demandeur

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    13h25

    [NDLR : la France dépense 2 milliards d'euros/an pour 62 735 demandeurs d'asile. Soit 31.880 euros/demandeur]

    La Commission européenne persiste et signe : elle a présenté, mercredi 27 mai, son plan global sur l’immigration, en précisant les quotas de migrants à accueillir par pays. Malgré les réticences de certaines capitales et l’hostilité affichée d’autres, elle confirme sa volonté d’assurer une répartition de demandeurs d’asile qui séjournent actuellement en Italie et en Grèce.

     

    Elle ne parle toutefois plus de « quotas » par pays, mais d’une « clé » établie en tenant compte de divers critères qui ont fait l’objet d’une pondération : le nombre d’habitants, le produit intérieur, le taux de chômage, le nombre de demandes d’asile déjà reçues et le nombre de réfugiés déjà accueillis au titre de la protection internationale.

    Après avoir donné des premières estimations le 13 mai, Bruxelles propose la répartition, étalée sur deux ans, de 40 000 Syriens et Erythréens, dont 24 000 sont actuellement en Italie et 16 000 en Grèce. La France serait censée en accueillir 4 051 venant d’Italie et 2 701 venant de Grèce, l’Allemagne 5 258 et 3 505. Vingt et un autres Etats sont concernés : les traités européens octroient un opt-in (droit d’option) au Royaume-Uni et l’Irlande, qui peuvent décider de participer ou non à un tel projet, et le Danemark possède un opt-out, qui exclut sa participation.

    Le plan présenté mercredi comporte un autre volet « accueil » pour 20 000 réfugiés reconnus par les Nations unies, qui demandent pour eux une protection internationale. Ce projet de réinstallation (resettlement) concerne, cette fois, les Vingt-Huit. Même si, jusqu’ici, 15 Etats membres seulement ont accepté ce principe, dans des proportions très variables : la Suède a accueilli plus de 2 000 réfugiés en 2014, la Finlande, 1 100, et les Pays-Bas, 800 ; 450 ont été admis en France et 280 en Allemagne. On n’en compte, en revanche, aucun en Pologne, en Bulgarie ou en Slovénie.

    Selon les calculs de la Commission, la France devrait accueillir 2 375 réfugiés reconnus par l’ONU en deux ans, l’Allemagne, 3 086, la Pologne, 962, le Royaume-Uni, 2 309, etc. Un budget de 50 millions d’euros est prévu pour ce projet. En tout, la France devrait donc s’engager à recevoir 9 127 migrants sur les 60 000 accueillis sur l’ensemble de l’Europe….

    La Commission prévoit que, pour chaque demandeur d’asile accepté dans un pays, celui-ci recevra 6 000 euros provenant du Fonds européen pour l’asile (AMIF)….

    Source

    Merci à lotus

  • Le rapporteur public du Conseil d’Etat demande l’annulation de l’inéligibilté de Fabien Engelmann

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    16h41

    Le maire FN de Hayange Fabien Engelmann pourrait finalement conserver son fauteuil de maire. Si le rapporteur public du Conseil d’Etat demande bien le rejet de son compte de campagne, il préconise l’annulation de la peine d’inéligibilité d’un an prononcée par le tribunal administratif de Strasbourg, en raison de la faiblesse des sommes non déclarées en cause. La décision sera rendue d’ici deux à trois semaines.

  • Aux morts de mon pays - Albert BAUSIL

     

    9c40ead61af23dff0c1aaa6ad69cb676.jpg Drapeu français.jpg

  • Panthéon : François Hollande glorifie Jean Zay, un homme qui vomissait le drapeau français

    27 mai 2015 par admin4  - Contre-info.com

    Le Panthéon, une magnifique église profanée par les Républicains, transformée en dépotoir…

    François Hollande a fait procéder aujourd’hui au transfert au Panthéon des cendres de quatre figures de la Seconde Guerre mondiale (décidément, quelle obsession !) : Germaine Tillion (complice du FLN !), Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette (militant d’extrême-gauche, franc-maçon, mais aussi cadre de l’association antifrançaise « Ligue Israélite Contre l’Antisémitisme ») et Jean Zay.

    Ce dernier fut un ignoble ministre de l’Éducation nationale sous la IIIe République.
    L’entrée au Panthéon de cet homme qui haïssait la France est une vieille revendication de la secte maçonnique (qui se concentre toujours sur le ministère de l’Éducation…).
    Jean Zay était un laïcard acharné, un communautariste juif, un franc-maçon et un républicain accompli.
    Le Grand Orient de France (GODF) a multiplié ces dernières années les actions pour imposer cet individu au Panthéon. En 2007, le GODF avait publié une plaquette consacrée à ce sujet, et une loge juive avait adressé des exigences similaires à François Hollande en 2012. Cela n’a pas été long.

    Jean Zay, qui déshonore par son nom de nombreux établissements scolaires en France, fut un ministre particulièrement hostile aux valeurs patriotiques et traditionnelles, avant d’être condamné le 4 octobre 1940 pour désertion en présence de l’ennemi.
    Il est resté toute sa vie fidèle à la haine de la France et des Français qu’il exprimait dans un « poème » dont il faut rappeler la teneur.

    Il s’intitule Le Drapeau. Il traite du drapeau français.
    Pour cet apatride, le drapeau national français est décrit comme « cette saloperie-là », « cette saloperie tricolore », « cette loque », « cette immonde petite guenille », « cet ignoble symbole » « de la race vile des torche-culs ».
    Un drapeau que ce sale type avouait haïr « férocement » : « Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes […] Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel le blanc livide de tes remords. »

  • Syrie : Daech exécute 20 hommes dans les ruines de la cité antique de Palmyre

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    27 Mai 2015, 16h44 | MAJ : 27 Mai 2015, 17h22

    Syrie : Daech exécute 20 hommes dans les ruines de la cité antique de Palmyre       
     
     
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    C'est dans ce théâtre antique romain que les jihadistes ont tués 20 personnes accusées d'avoir combattu avec le régime de Damas. 

    La cité antique transformée en scène des massacres de Daech. Le groupe jihadiste État Islamique (EI) a exécuté  par balle mercredi, dans le théâtre romain de la ville antique de Palmyre, vingt hommes accusés d'avoir combattu avec le régime syrien, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

     
     

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    L'EI les «accusait d'être des chiites et des Nossairi (terme péjoratif donné aux alaouites) ayant combattu avec le régime», a affirme Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Les alaouites, adeptes d'une branche du chiisme dont fait partie Bachar al-Assad, sont au pouvoir en Syrie depuis plus d'un demi-siècle, alors que la majorité du pays est sunnite, tout comme les membres de l'EI. «Le groupe a rassemblé une foule dans le but de montrer sa force sur le terrain», a-t-il ajouté.

    «Ils méprisent l'humanité»


    Interrogé par l'AFP, le directeur syrien des Antiquités Maamoun Abdulkarim a estimé que «si la nouvelle est vraie (...) utiliser les ruines romaines pour tuer des civils prouvent qu'ils méprisent l'humanité».

    Il y a deux jours, l'OSDH affirmait que l'EI avait exécuté au moins 217 personnes, dont des civils, depuis qu'il s'était emparé il y a neuf jours d'une partie de la province syrienne de Homs qui inclut Palmyre. Selon elle, cela concernait 67 civils, dont des enfants, et 150 membres des forces syriennes par des jihadistes de l'EI dans plusieurs endroits de la province de Homs depuis le 16 mai.

    D'après le directeur de l'Observatoire Rami Abdel Rahman, des familles entières ont été exécutées, dont des enfants avec leurs parents. L'armée syrienne a dans la foulée mené d'intenses raids aériens sur la ville.

  • Marion Maréchal-Le Pen : "Si nous gagnons, je serai bien présidente de la Région"

     

    Mercredi 27/05/2015 à 06H18 Marseille Tags : Marion Maréchal-Le Pen régionales Paca

    Succédant à son grand-père, Marion Maréchal-Le Pen croit en ses chances

     
     
     

    Après quelques hésitations, Marion Maréchal-Le Pen a confirmé hier à La Provencequ'elle serait bien la candidate du Front national aux régionales de décembre prochain. Explications.

    Pourquoi avez-vous décidé d'être candidate à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Avant de me décider, je voulais m'assurer que Jean-Marie Le Pen ne s'immiscerait pas dans la campagne ; qu'il n'en ferait pas un sujet de conflit après l'escalade à laquelle on a assisté. Je voulais aussi m'assurer du soutien des cadres et des militants. J'ai eu le plaisir de constater que c'était le cas. J'ai donc tous les éléments pour être candidate.

    Vous y allez pour gagner ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Bien sûr. Nous avons les cadres et les équipes pour y parvenir. Jean-Marie Le Pen a été pendant très longtemps le chef politique de notre parti dans la région. Je vais m'employer à mettre en avant de nouveaux visages, de nouveaux cadres, pour être à l'origine de l'éclosion de la génération politique de demain dans la région.

    Comment espérez-vous gagner alors que l'UMP est très forte dans des départements comme les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Le combat va être long et difficile. Mais, pour une fois, avec la proportionnelle, le mode de scrutin n'est pas en notre défaveur. Avec lui, on a pu voir, notamment aux européennes, que le FN est le premier parti en nombre de voix dans la région. La dynamique est de notre côté, face à une gauche décrédibilisée et une UMP incarnée par M. Estrosi, dont la carrière politique est marquée par des retournements constants.

    L'UMP doit être rebaptisée Les Républicains, Nicolas Sarkozy l'a pacifiée. N'est-elle pas sur une nouvelle dynamique ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Dans la région, elle a misé sur le mauvais cheval. J'aurais eu beaucoup plus à craindre de M. Ciotti que de M. Estrosi. Éric Ciotti, lui, a une pensée. Au contraire de Christian Estrosi qui fait souvent des déclarations contradictoires. Quant à Nicolas Sarkozy, il n'est pas innovant, il recycle des propositions anciennes qui ne peuvent pas convaincre des Français qui connaissent son bilan. Il essaye encore une fois de séduire les électeurs du FN. Mais cette fois-ci, ça ne fonctionnera pas.

    Si le FN devait gagner cette élection, vous seriez la présidente de la région ?
    Marion Maréchal-Le Pen : C'est la logique. Mais je tiens à insister sur le fait que je vais faire une campagne d'équipe, mettre en avant tout le futur exécutif. Non seulement je connais mes limites, mais je sais qu'un politique n'est pas omniscient et omnipotent. Je vais montrer que je suis entourée de personnes compétentes et loyales.

    Redoutez-vous la concurrence du mouvement politique que votre grand-père a annoncé vouloir former ?
    Marion Maréchal-Le Pen : En aucun cas. Il a précisé qu'il s'agirait plutôt d'une association qui n'aura pas vocation à présenter ou à soutenir des candidats.

    Depuis l'interview à "Rivarol" qui a mis le feu aux poudres, avez-vous eu l'occasion de le voir et de discuter avec lui ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Je l'ai vu une seule fois, au sujet de la candidature en Paca et des différentes options pour une sortie de crise apaisée. Depuis, je l'ai revu au bureau politique mais pas en tête-à-tête.

    Souhaitez-vous sa présence à vos côtés durant la campagne que vous allez conduire ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Je ne le lui ai pas demandé et je ne pense pas qu'il le souhaite. Ce qui m'importe le plus, c'est d'avoir la latitude nécessaire pour mener une campagne à ma façon, avec mes équipes. Sur ce plan, je crois que nous sommes en parfait accord.

    Ne craignez-vous pas que cette querelle de famille ait discrédité le FN en tant que force politique capable de diriger le pays ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Ce n'était pas une querelle familiale, mais une crise éminemment politique. La dimension familiale de ce conflit est, si je puis dire, un dommage collatéral. Nous en étions arrivés à un tel point de désaccord qu'il devenait difficile d'échapper à cette crise et à la nécessaire explication de texte qui a suivi. Personne n'en est sorti grandi. Marine Le Pen, elle-même, souffre beaucoup de la situation. Elle souffre d'avoir dû prendre une décision difficile en tant que chef de parti et en tant que fille. Cela étant, elle a fait la démonstration de sa capacité à dissocier les obligations d'une présidente de parti politique et les aspects plus personnels.

    Florian Philippot souhaite que le titre de président d'honneur du Front national disparaisse. Êtes-vous d'accord avec lui ?
    Marion Maréchal-Le Pen : L'important, c'est que Jean-Marie Le Pen n'ait plus de fonctions exécutives au sein du mouvement. Si, dès le départ, il avait été cantonné à un rôle purement honorifique, ça ne serait pas arrivé.

    On entend beaucoup de critiques au sein du FN sur le rôle éminent que joue Florian Philippot auprès de Marine Le Pen. La ligne politique est-elle aussi clairement définie qu'il le suggère ?
    Marion Maréchal-Le Pen : La ligne politique est très claire, c'est celle qu'a fixée Marine Le Pen dans son programme présidentiel et qu'elle défend au quotidien. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.

    Vous n'avez pas de réticence vis-à-vis de Florian Philippot, qui est arrivé loin derrière vous aux élections internes et qui joue un rôle plus important que vous au sein des instances du FN ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Il est arrivé quatrième, mais avec tout de même 70 % des voix, ce qui n'est pas un désaveu. Pour ce qui me concerne, il n'y a aucune concurrence avec Florian Philippot, plutôt une forme de complémentarité.

    Il s'est montré particulièrement sévère avec Jean-Marie Le Pen, alors que beaucoup de gens au FN sont encore très attachés à la personnalité et à ce que représente votre grand-père. N'est-ce pas un risque politique de vous couper aussi brutalement de Jean-Marie Le Pen que l'a fait Florian Philippot ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Nous aurons un congrès extraordinaire au mois de juillet. Les adhérents auront la parole et ils choisiront de façon démocratique. Cela permettra de couper court à toutes les suspicions. Beaucoup de gens sont tristes de ce qui s'est passé et de la fin politique de Jean-Marie Le Pen, mais il y a toujours une unité derrière la présidente.

    Sur quels thèmes allez-vous faire campagne pour la Région ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Notre programme détaillé sera dévoilé en septembre, mais je peux d'ores et déjà vous dire que nous ferons campagne à droite, sur l'économie, l'emploi, l'identité, la bonne gestion des deniers publics... Mais nous ferons aussi campagne sur des thèmes où on ne nous attend pas forcément.

    Une région peut-elle selon vous être gérée sans augmentation d'impôts, à l'heure où l'État restreint ses dotations ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Oui, et nous en avons apporté la preuve avec les mairies que nous gérons. Certaines étaient quasiment en faillite et les impôts n'y ont pas augmenté pour autant. Nous avons simplement fait des choix qui nécessitaient du courage et la recherche d'économies auxquelles les élus précédents avaient beaucoup de mal à se résoudre.

    Du fait du programme économique du Front national, qui préconise notamment la sortie de l'euro, une région gérée par le Front national restera-t-elle attractive pour les investisseurs ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Il ne vous a pas échappé qu'on ne pourra pas sortir de l'euro au niveau régional... Cela étant, je m'attends bien entendu à ce que nos adversaires en mal d'arguments politiques essayent une fois de plus de surfer sur les peurs, comme ils le font à chaque élection. Sauf que nous gérons aujourd'hui des exécutifs où nous démontrons que ces peurs n'ont pas lieu d'être.

    Dans les villes que le FN a gérées à partir de 1995, ça ne s'est pas toujours très bien passé sur le plan économique. À Vitrolles, notamment plusieurs entreprises ont préféré partir...
    Marion Maréchal-Le Pen : C'était il y a plus de 20 ans... Aujourd'hui, qu'en est-il ? Y a-t-il eu des départs massifs d'entreprises dans les communes gérées par le Front national ? Je ne crois pas. Y a-t-il eu des départs massifs de fonctionnaires ? Je ne crois pas non plus. Depuis 20 ans, le contexte politique a évolué et la place du FN dans la vie politique n'est plus du tout la même.

    Sur l'identité, ferez-vous de la surenchère sur les propos de M. Estrosi qui dénonce notamment une 5e colonne islamiste ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Sûrement pas. Je n'ai pas besoin de cela pour convaincre les électeurs. J'ai une ligne politique et je m'y tiens. Je n'ai pas besoin d'en faire des tonnes pour dissimuler un bilan, comme M. Estrosi. Dans sa ville, il subventionne des associations clairement liées à l'UOIF (*), une branche des Frères musulmans avec une vision très radicale de l'islam. La mosquée de Nice est tenue par cette obédience et ça n'a pas empêché la mairie de lui accorder une subvention déguisée sous la forme d'un bail au montant dérisoire. Elle a d'ailleurs été condamnée par le tribunal administratif.

    Après la relaxe de deux policiers dans le procès sur la mort de deux adolescents d'origine immigrée en banlieue parisienne, vous aviez tweeté "la relaxe montre que la racaille avait mis par plaisir les banlieues françaises à feu et à sang". Vous le regrettez ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Comme tout le monde, je suis triste qu'un accident ait provoqué la mort de deux adolescents. Mais je ne parlais pas d'eux. Je parlais des émeutiers qui ont pillé, cassé, brûlé, agressé pendant trois semaines, au point que l'état d'urgence avait été instauré pour la première fois depuis la guerre d'Algérie. Rien ne justifiait les agissements de la racaille, qui n'est que le terme trivial pour "délinquants".

    La justice a autorisé Nicoals Sarkzoy à rebaptiser l'UMP sous le nom de "Républicains". Ça vous gêne ?
    Marion Maréchal-Le Pen : Ça me réjouit. Ça concrétise l'admiration béate de Nicolas Sarkozy pour les Républicains américains, ses grands frères. Tout le monde voit bien que les valeurs républicaines défendues par l'UMP comme par les socialistes sont dévoyées, invoquées à tort et à travers. Ça ne trompe personne.

    (*) : Union des Organisations islamiques de France

    LA PROVENCE

  • Fils de France invite un islamiste UOIF qui fait l’apologie du djihad à son université de Printemps

    20h54

    Comme en 2013 et en 2014, cette année encore se tiendra l’Université de Printemps de Fils de France.

    Fils de France recevra, le député UMP Hervé Mariton aux côtés d’Hassan IQUIOUSSEN, imam, fondateur des Jeunes Musulmans de France (JMF).
    Hassan IQUIOUSSEN donne des conférences en France depuis près de 20 ans diffusées en vidéos. Il prodigue ses enseignements dans de nombreuses institutions et associations, et notamment dans le cadre de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France).

    Pour le prédicateur, les bienfaits de la vie après la mort sont liés à l’engagement des musulmans sur cette terre. Dans sa conférence sur le thème de l’engagement, il commence par faire l’éloge des moujahidines (combattants de Dieu) qui ont conquis l’Espagne, l’Italie et la Sicile. La conquête armée de l’Europe est donc louée comme un Jihad positif pour l’expansion de l’Islam.

    Il ajoute par ailleurs : « Nous ne sommes ni marocains ni algériens, nous sommes des musulmans” […] “C’est ça notre identité, c’est ça notre nationalité, c’est ça notre être, c’est ça le plus important. Tout le reste est secondaire ».

     

    NdB: Nous, nous sommes Français de France  depuis toujours,  du temps où la France s'appelait la Gaule, et où ses forêts profondes inspiraientt la foi des druides. De ces forêts ont surgi des cathédrales chrétiennes où l'eau du baptême a coulé sur le front de Clovis... Notre terre nourricière aux belles moissons nous a donné notre pain quotidien et le soleil blanc de l'Hostie.  Nous sommes païens et chrétiens, et fiers de l'être . Nous sommes de Lascaux  et des plus hautes flèches de nos cathédrales qui touchent le ciel.

  • Belgique : le maire d’Anvers Bart De Wever (N-VA) menacé de mort s’il ne se convertit pas à l’islam (MàJ vidéo)


    Bart De Wever fait l'objet de nouvelles menaces de mort

    FDS

  • PACA: Marion twitte

    Capture.PNG Marion PACA.PNG

  • Hautetfort en maintenance

    Hautetfort a été en maintenance de 23h à minuit. Je n'ai donc pas pu poster de notes durant ce laps de temps. Désolée! 

    Gaëlle Mann

  • Marine Le Pen en visite discrète à Moscou

    http://www.leparisien.fr/politique/front-national-marine-le-pen-en-visite-discrete-a-moscou-26-05-2015-4804109.php

    4804109_mow1896-772613-01-02_545x460_autocrop.jpg Douma.jpg