C'est trop tard! Il fallait écouter le Front National avant les attentats.
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Villepin : « Faire croire que nous sommes en guerre est un piège »
L’ancien Premier ministre remet Valls à sa place
- Publié le : dimanche 15 novembre 2015
- Mots-clés : Attentats du 13 novembre 2015; Défense; État islamique; Finlande; Manuel Valls; Terrorisme
- Source : politiis.fr
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- E&R
Pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, le discours martial largement popularisé par Manuel Valls, le PS et l’opposition est une erreur.
C’est une voix discordante. Mais elle est bienvenue. Invité dimanche du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, Dominique de Villepin a récusé l’idée « d’être en guerre », une expression abondamment utilisée par Manuel Valls, le PS et l’opposition depuis les attentats de vendredi soir. Or pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, « nous sommes dans une période où les mots doivent avoir du sens ».
« Une guerre ce sont deux États et deux armées qui se confrontent », justifie Dominique de Villepin, ce qui n’est pas le cas des terroristes qui ont agi à Paris et au stade de France :
« Le fait [que les terroristes aient] utilisé des kalachnikovs, des grenades, un certain nombre de munitions [ne] constitue pas une armée reconnue dans le cadre d’un État. En l’occurrence, nous avons des groupes fanatiques, un parti totalitaire. »
La nature de « l’ennemi » n’est pas le seul argument avancé par Dominique de Villepin pour refuser de se considérer en guerre. « Je ne veux pas faire le jeu de l’ennemi », ajoute-t-il en mettant en garde contre les conséquences de cette idée. Un « piège », selon lui :
« Quelle est la conséquence de cette idée ? La première, c’est de déresponsabiliser les combattants terroristes qui se disent : ’Nous frappons, nous sommes des guerriers’. La seconde, c’est que nous légitimons qu’ils sont en guerre, qu’ils ont des objectifs de guerre et qu’ils veulent conquérir notre territoire, des positions. »
Ce n’est pas « parce qu’une bande d’assassins fanatiques vous déclare la guerre que vous tombez dans le piège de la surenchère », argumente-t-il. Surtout quand ces assassins « veulent nous diviser et pousser notre pays à la guerre civile ».
Lire la suite de l’article sur politis.fr
Des propos qui n’ont pas plu à Frédéric Haziza, qui a réagi avec un Tweet en fin de journée dans lequel il invoque « l’esprit de Munich » :
"Faire croire que nous sommes en guerre est un piège " clame @Villepin applaudi par @Politis #EspritDeMunich http://www.politis.fr/Villepin-Fair... …
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Pontivy. Manifestation anti-immigration: la presse subventionnée invente une agression racisre
http://www.breizh-info.com/34722/actualite-societale/presse-invente-agression-raciste/
Voir la vidéo qui est excellente!
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Bataclan: Manuel Valls interpellé par un père de famille en colère
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La police publie la photo d'un terroriste présumé
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VIDEOS - Attentats de Paris: trois frères impliqués
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Conférence de presse du procureur François Molins au lendemain des attentats de Paris
Attaques à Paris : le procureur de la... par lemondefrSamedi 14 novembre 2015, 19h10
- Publié le : samedi 14 novembre
- Mots-clés : Attentats du 13 novembre 2015; Forces de l’ordre; France; Justice
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- E&R
Conférence de presse du procureur de la République, François Molins, prononcée à 19h10 le 14 novembre 2015
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Les assassins sont parmi nous…
Samedi, 14 Novembre 2015 Dominique Jamet PolitiqueLorsque les quatre tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan, un témoin, un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré aveuglément sur la foule des spectateurs. Ils ont tiré dans le tas. Au nom de Dieu. De leur Dieu. Le Dieu du carnage.
Ça devait arriver. On le savait. On ne savait ni où ni quand ni comment. On ne connaissait ni le lieu ni le jour ni l’heure, mais on le savait. C’est arrivé. Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.
Les précautions prises, les mesures adoptées en vertu du plan Vigipirate, poussé à l’écarlate, n’ont servi de rien, et pas plus les malheureux soldats qui patrouillaient trois par trois au pied de la tour Eiffel ou dans les halls d’Orly et de Roissy que les vigiles qui priaient courtoisement les dames d’ouvrir leur sac à l’entrée des grands magasins. La veille encore, le ministre de l’Intérieur se félicitait de la vigilance qui avait permis à la police de déjouer un vague projet d’attentat contre la base navale de Toulon. Pendant ce temps, dans le secret le plus absolu, quelques dizaines de fanatiques armés jusqu’aux dents dont l’enquête nous dira s’ils étaient fichés comme « radicalisés », dangereux, déjà partis ou revenus de Syrie, mettaient la dernière touche à la préparation de leur raid sauvage.
La France avait pris le parti, avec les moyens dont elle dispose, de participer aux opérations de bombardement menées depuis des mois dans le ciel de l’Irak et de la Syrie par l’étrange coalition qui poursuit dans le désordre et l’inefficacité des buts compliqués et des ennemis variables au Moyen-Orient. On annonçait à son de trompe au début de cette semaine le départ pour la région de notre unique porte-avions flanqué d’une frégate britannique et d’un bâtiment belge. Pouvions-nous imaginer que nos actions qui, pour limitées qu’elles soient, frappent à quatre heures d’avion de Paris les positions djihadistes et leurs alentours, resteraient indéfiniment sans réplique ? Pouvions-nous imaginer que Daech ou Al Qaida, qui disposent en Europe d’une cinquième colonne infiltrée dans la population n’exerceraient aucune représaille contre notre pays ? Ce n’est ni dans leur caractère ni dans leurs habitudes.
Nous nous sommes impliqués dans un conflit qui ne connaît ni trêve ni frontières, où l’adversaire ne fait aucune distinction entre le front et l’arrière, entre militaires et civils, entre innocents et coupables. Nous nous retrouvons, hébétés, en première ligne. Nous avons vécu la nuit dernière, pour la première fois, une situation qui est depuis des années le quotidien de Bagdad, de Kaboul, de Beyrouth, de Damas ou de Mogadiscio dont nous suivons distraitement le martyre à travers les quelques lignes et les quelques secondes que veulent bien leur accorder nos médias dès lors que le nombre des victimes d’un attentat y dépasse les dizaines.
La guerre que nous nous flattions de tenir à distance nous a rattrapés. Elle est sur nous, nous sentons son haleine brûlante sur nos villes, nos aéroports, nos gares, nos stades, nos théâtres, nos cinémas, nos cafés, nos restaurants, nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos facultés, nos stades, nos métros, nos commissariats, nos avenues, nos rues. Les cibles sont partout, nous sommes tous des cibles et les assassins sont parmi nous, prêts à frapper où ils veulent, quand ils veulent. Il faut nous rendre à l’évidence : nous ne pouvons faire la guerre au loin et avoir la paix chez nous.
Le gouvernement, dans l’urgence, a décrété l’état d’urgence. Il a décidé, face au terrorisme, de reprendre le contrôle de nos frontières que la grande invasion pacifique des migrants ne lui avait pas paru justifier. Face à la réalité de la menace terroriste, il a dans les faits, en cas de flagrant délit, rétabli la peine de mort rayée de notre droit, et il ne se trouvera personne, espérons-le, pour le lui reprocher. Peut-être va-t-il se décider à mettre hors d’état de nuire les quelques milliers d’individus repérés et fichés comme dangereux, peut-être va-t-il se décider à donner le coup de pied qui s’impose dans la fourmilière salafiste, à incarcérer ou à expulser les prêcheurs de haine, les propagandistes de la soumission, les adeptes de la violence et d’une manière plus générale tous ceux qui, vivant en France ou titulaires de papiers français, sont dans leur tête et se conduisent dans leurs actes comme de fidèles ressortissants du califat des Barbares. Peut-être comprendra-t-il enfin que les islamistes ne nous offrent le choix qu’entre la soumission et la guerre et que, tout compte fait, s’il faut faire la guerre, il vaut mieux, comme disait le vieux Louis XIV, la faire à nos ennemis qu’à nos enfants.
Passé le moment de la stupeur, le temps du deuil et l’appel à l’unité nationale, que nos dirigeants prennent et assument leurs responsabilités, et qu’ils sachent qu’ils seront jugés aux actes.source
Boulevard Voltaire :: lien VOXNR
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Quelle niaiserie face à la guerre qui nous est déclarée !
(source Le Lab europe1)
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La "boue populiste" !
Face à l'indécence des réactions politiciennes à chaud, notamment d'une partie de l'extrême droite, le sénateur PS Luc Carvounas "condamne" avec "la plus grande fermeté ces propos". Pour ce proche de Manuel Valls, "le parti de Marine Le Pen cherche désespérément à diviser la France et les Français en tenant des propos ignobles". Il répond également aux "propos consternants" de Gilbert Collard qui a appelé à voter Marine Le Pen dans un élan de récupération. Il dit :
Les propos consternants de Gilbert Collard qui emboîte le pas de ses comparses Louis Alliot et Nicolas Bay, tous proches collaborateurs de Marine Le Pen, sont à ce titre révélateurs de la boue populiste dans laquelle se vautre aujourd’hui le Front National.
Le Lab europe1
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Accident TGV en direct: le bilan monte à 10 morts
Une rame d'essai d'un TGV déraille près de Strasbourg: dix morts et sept blessés, selon la préfecture.
19h10 Déraillement d'un TGV d'essai à Strasbourg: le plus grave accident de TGV depuis 198118h35 Des hélicoptères ont commencé à évacuer les victimes, selon des témoins18h25 D'après France Bleu, Ségolène Royal et Guillaume Pepy sont attendus sur les lieuxUne cellule de crise a été activée en préfecture du Bas-Rhin et un poste de commandement avancé installé près des lieux de l'accident. La ministre Ségolène Royal et le secrétaire d'Etat chargé des Transports Alain Vidalies vont se rendre sur place, accompagné du président de la SNCF Guillaume Pepy. Dans l'après-midi, des hélicoptères de la Sécurité civile survolaient les lieux.16h46 La préfecture a précisé que cette rame d'essai, qui, selon la SNCF, circulait avec des techniciens à bord, aurait "déraillé en raison d'une vitesse excessive". La piste terroriste n'est donc pas pour l'heure retenue et aucun lien n'est établi avec les attentats de Paris de vendredi soir.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151114/1019519868/tgv-france-deraille-victimes-en-direct-morts-mis-a-jour.html#ixzz3rVoWM0Ap -
Les collégiens polonais apprennent la physique en coulant des réfugiés syriens
URL courteEn Pologne, un professeur de physique a donné à ses élèves un problème dans lequel il leur demandait de compter le nombre de réfugiés syriens à faire tomber dans l'eau à partir d'un radeau.
Le problème proposé aux adolescents de 14 ans d'un collège de Białystok, ville la plus peuplée du nord-est de la Pologne, a provoqué un véritable scandale dans le contexte de la crise migratoire.
Quatre réfugiés syriens tentent gagner la Grèce sur un radeau de un mètre par 2 mètres, haut de 20 centimètres, et 800kg/m2. Calculez le nombre de réfugiés que vous devrez faire tomber du radeau afin que celui-ci puisse se maintenir à la surface et atteindre sa destination, sachant que chaque migrant pèse en moyenne 60 kg.
Telles étaient les conditions du problème proposé aux écoliers polonais dans le cadre de leur cours de physique.
La mère d'une des élèves n'a pas pu retenir son indignation et a immédiatement publié sur Twitter la photographie du cahier de physique de sa fille.
"Je pensais que l'école était un endroit où on apprenait la tolérance et la compréhension mutuelle. Je ne crois pas que je me trompe. Je propose de changer les conditions de ce problème: "Comment doit-on sanctionner un professeur de physique raciste tout en préservant la réputation des autres enseignants?", a-t-elle commenté.
Il convient de noter que, jusqu'à ce que ce scandale éclate, le professeur en question en était à sa troisième année d'enseignement et qu'étant donnée la créativité de sa pédagogie, sa candidature avait même été proposée pour le concours du meilleur enseignant de l'année.
Pour le moment, on ignore si l'individu ingénieux sera ou non sanctionné. Cependant, les parents ont déjà réclamé qu'il soit tenu à distance de leurs enfants.
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Bataclan : les musiciens du groupe Eagles of Death Metal racontent leur calvaire
Alors qu'ils jouaient "Kiss The Devil", trois assaillants ont fait irruption dans la salle du Bataclan. Récit d'une panique indescriptible.
Par Claire MeynialPublié le | Le Point.frLa tournée devait les mener dans toute l'Europe jusqu'à Noël, elle prend fin cette nuit. Ce matin, ils reprendront l'avion pour la Californie. Et tant pis pour leur album, Zipper Down (Braguette ouverte). Les membres du groupe de blues rock Eagles of Death Metal, connus pour leur « humour rabelaisien », n'ont pas envie de rire. En pleine nuit, attablés au Baromètre, un café situé au croisement de la rue Oberkampf et du boulevard Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris, ils éclusent les bières et ont encore du mal à comprendre ce qui leur est arrivé, tandis qu'ils jouaient sur la scène du Bataclan.
Il y a là Dave Catching, le guitariste au crâne rasé et à la longue barbe blanche, Matt McJunkins, le bassiste en chemise, fin et souriant, qui jure qu'il n'a pas besoin d'une couverture de survie et dont seule la recherche frénétique de cigarettes trahit la nervosité, et plusieurs autres, dont un costaud aux phalanges tatouées, en quête d'un chargeur pour son téléphone. Ils n'ont pas tout compris quand les assaillants ont fait irruption, mais ils sont persuadés d'avoir entendu qu'ils parlaient d'un « groupe américain ». Ils parlent de ces trois (ou plus ?) jeunes, sans cagoule, qui ont fait irruption dans la salle. Ironie du sort, le titre du morceau qu'ils jouaient alors était « Kiss The Devil » (« Embrasse le diable »). Ils saluent des amis dont ils n'étaient pas sûrs qu'ils soient en vie, il y a de longues embrassades. Ils parlent à des fans, frigorifiés dans leur couverture de survie, hébétés. « J'ai attendu pendant deux heures dans une salle bondée, nous étions 40, j'ai transpiré, je suis trempée, je suis enceinte et j'ai froid », raconte doucement une jeune femme, en s'enroulant dans la sienne. Son compagnon la prend par la taille pour l'accompagner à la sortie, le dos de sa chemise est taché de sang.
On est passés par un Velux, sur le toit
Les membres du groupe ont compris très vite ce qui leur arrivait, même si, comme d'autres, ils ont cru pendant une fraction de seconde à des pétards. Ensuite, ils disent avoir attendu 2 h 30 avant d'être secourus. « Vous avez remarqué qu'ils disaient : Prenez les guitares et les amplis ? » demande une survivante. Non, ils n'ont pas compris. Personne ne comprend. Ils ne veulent qu'aller dormir, même s'ils pensent qu'ils ne pourront pas. Une autre survivante raconte comment elle s'est retrouvée, avec 70 personnes, dans le local technique. Et qu'entre deux rafales de kalachnikov, elle a suivi quelqu'un qui lui disait qu'il y avait une possibilité de s'enfuir, elle ne sait même pas comment elle a couru.
Dehors, boulevard Richard Lenoir, des silhouettes enveloppées de doré tentent de retrouver leur voiture, de rentrer chez eux. Une femme accompagnée de son compagnon n'en revient toujours pas. « Le concert avait commencé depuis une demi-heure, c'était tellement joyeux. On était à droite de la fosse, on a suivi un vigile. On a vu des corps tomber des balcons… On est montés à l'étage. Et là, on a compris qu'il n'y avait pas d'issue de secours, qu'on était faits comme des rats. On est passés par un Velux, sur le toit, on était une quarantaine. Il y avait un blessé à l'épaule, il saignait énormément, il avait aussi une éraflure au ventre, on a dit qu'il fallait l'évacuer très vite. Entre les premières rafales et l'évacuation, qui s'est faite en même temps que l'assaut, on a attendu deux bonnes heures. Et maintenant, on voudrait rentrer chez nous. » Plus loin, Grégoire, Thomas et Nicolas, trois copains, sortent aussi, ils disent ne même pas être fatigués, être encore sous le coup de la montée d'adrénaline. « On s'est séparés à un moment, mais dans nos textos on s'est pas demandé où on était, juste : Vous êtes vivants ? On était au balcon. Quand les coups de feu ont retenti, on a trouvé une porte qui donnait sur les loges, on est descendus. Les gars, ils sont arrivés par l'entrée, ils ont tué tout ce qu'il y avait au niveau du bar, des stands de tee-shirts. Vu d'en haut, il y avait des mouvements de foule, ça faisait comme un champ de blé quand il y a du vent. Entre les morts qui tombaient, les blessés, les vivants qui se plaquaient à terre… On a eu un bol pas possible. C'était une scène d'horreur, on n'a pas trop regardé quand on est sorti, mais il a bien fallu enjamber des cadavres, des flaques de sang et d'autres choses… »
Les survivants évacués dans des bus
Les survivants sont évacués dans des bus, qui doivent, pour certains, les amener quai des Orfèvres. « Nous allons passer parmi vous et vous demander si vous avez vu des choses », les prévient la police. Ils répartissent les survivants, qui parlent aussi à des membres de la Croix-Rouge. Comme les autres, les Eagles of Death Metal cherchent leur bus, ils rêvent de leur hôtel. À quelques mètres de là, devant le café La Royale, au coin de la rue des Filles du Calvaire et de la rue Commines, les télés font leurs derniers directs. Devant une basket rouge en tissu, oubliée dans une flaque de sang.
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Pourquoi le Bataclan est-il régulièrement visé ?
Voilà des années que cette salle parisienne était la cible d'antisionistes. Le groupe de rock qui s'y produisait était en tournée en Israël l'été dernier.
Par Le Point.frPublié le - Modifié le | Le Point.fr« Nous avions un projet d'attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d'otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l'Armée de l'islam, soupçonnés de l'attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.
Des menaces à répétitions
En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d'organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d'Israël. En décembre 2008, alors qu'une opération de l'armée israélienne a lieu dans la bande de Gaza, les menaces autour du Bataclan se font plus précises. Sur le Web, une vidéo montrant un groupe d'une dizaine de jeunes, le visage masqué par des keffiehs, qui menacent les responsables du Bataclan à propos de l'organisation du gala annuel du Magav. À l'époque, Le Parisien y consacre un article sans que cette poignée de militants soit véritablement identifiée. Dans la foulée, ce meeting annuel sera reporté.
Depuis, chaque fois qu'une organisation juive se réunit au Bataclan, de nombreux commentaires hostiles fleurissent sur le Web. Pourtant, ces dernières années, ils semblaient s'être estompés. Néanmoins, la presse israélienne rappelait que le groupe de rock Eagles of Death qui se produisait ce vendredi 13 au soir avait effectué une tournée en Israël. Le groupe avait alors dû faire face à plusieurs appels au boycott, ce qui ne les avait pas empêchés de s'y produire.
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Attentats à Paris : François Hollande convoque le Congrès à Versailles
Publié à 10h58, le 14 novembre 2015, Modifié à 15h22, le 14 novembre 2015
S'exprimant samedi 14 novembre, au lendemain des attaques qui ont fait au moins 129 morts à Paris et Saint-Denis, François Hollande a annoncé qu'il allait s'adresser au Parlement réuni en congrès (Assemblée nationale et Sénat) à Versailles, lundi. Un événement rarissime.
Le chef de l'État en a appelé à l'unité nationale et a déclaré :
Dans cette période si douloureuse, si grave, si décisive pour notre pays, j'en appelle à l'unité, au rassemblement, au sang-froid. Et je m'adresserai au Parlement réuni en Congrès à Versailles lundi pour rassembler la Nation dans cette épreuve. La France est forte et même si elle peut être blessée, elle se lève toujours et rien ne pourra l'atteindre même si le chagrin nous assaille. La France, elle est solide, elle est active. La France, elle est vaillante et elle triomphera de la barbarie.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, le président de la République peut convoquer le Congrès pour s'exprimer devant les parlementaires. Lundi, ce sera la troisième fois seulement dans l'histoire de la République française qu'un président s'exprime ainsi devant les représentants de la Nation. La dernière fois, c'était en juin 2009 : à mi-mandat, Nicolas Sarkozy s'était exprimé sur la crise financière. Avant lui, seul Charles-Louis Napoléon Bonaparte, en 1848, s'était exprimé devant le Parlement.
Préalablement à cette prise de parole, le chef de l'État recevra à l'Élysée dimanche à 10 heures Nicolas Sarkozy, à 15 heures les présidents de l'Assemblée, du Sénat et les présidents de groupes parlementaires, puis à 17 heures les dirigeants de l'ensemble des partis, y compris le FN.
Depuis l'Élysée, François Hollande a martelé que la France avait été la cible d'un "acte de guerre" "commis par une armée terroriste, Daesh". Quelques minutes plus tard, l'organisation terroriste revendiquait officiellement ces attentats. Le président a encore parlé d'un "acte d'une barbarie absolue", "préparé, organisé, planifié de l'extérieur et avec des complicités intérieures que l'enquête permettra d'établir". Après avoir décrété l'état d'urgence vendredi soir, il a annoncé ce samedi la prise d'un décret instaurant un deuil national de trois jours. Après les attentats de janvier, un jour de deuil national avait été décrété. Là aussi, il s'agit d'une mesure extrêmement rare : c'est la sixième fois seulement que le deuil national est décrété sous la Ve République.
François Hollande a enfin évoqué les représailles de la France à ces attaques, expliquant qu'elle mettrait en oeuvre "tous les moyens dans le cadre du droit" pour être "impitoyable à l'égard des barbares de Daesh".
[Edit 15h20] La convocation des députés
Les députés ont reçu aux alentours de 15 heures un mail de l'Assemblée nationale les convoquant pour le Congrès à Versailles, lundi. François Hollande s'y exprimera à 16h et "l'intervention du Président de la République ne sera suivie d'aucun débat".
Europe1
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"Communiqué sur l'attaque bénie de Paris contre la France croisée "
(Augmentez le zoom pour mieux lire cette déclaration de l'EI)
Publié dans Le Parisien le 14 11 15
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Salim Amara, mosquée de Rosny-sous-Bois : «Ces attentats n’ont rien à voir avec l’islam ni avec les musulmans»
13h52Ces attentats n’ont rien à voir avec l’islam ni avec les musulmans» tient à dire Salim Amara, président de la mosquée de Rosny-sous-Bois, 57 ans, effondré au lendemain des attentats.
«On est épuisés, lessivés, en tant que citoyens et musulmans, on est solidaire avec les victimes, il faut que les barbares, les criminels qui ont fait ça soient arrêtés, et surtout les commanditaires» enjoint le responsable qui craint que «les musulmans soient aussi victimes collatérales de ces attentats».
«L’islam et les musulmans sont innocents, il ne faut pas tomber dans le piège de l’amalgame», espère Salim Amara.
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Le groupe Etat islamique revendique les attentats de Paris
14 Nov. 2015, 11h58 | MAJ : 14 Nov. 2015, 12h41
réagir48Daech a revendiqué samedi en fin de matinée les attentats sanglants de la veille à Paris ayant fait au moins 128 morts.
Dans un communiqué écrit en français et publié sur internet, le groupe jihadiste donne des détails de l'opération. Il évoque également les huit assaillants.
«Huit frères portant des ceintures explosives et armés de fusils d'assaut ont visé des sites choisis soigneusement au coeur de Paris», explique le communiqué. Le groupe terroriste affirme que les endroits visés «ont été minutieusement choisi à l'avance». Le groupe terroriste prévient également que la France demeurera une cible privilégiée tant qu'elle poursuivra la même politique. «Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique», a ajouté l'organisation extrémiste sunnite. Selon le communiqué, les attaques de Paris seraient une réponse aux «bombardements des musulmans en terre du califat», un terme généralement utilisé pour désigner les régions d'Irak et de Syrie contrôlées par Daech. En début de semaine, Paris avait annoncé avoir mené de nouvelles frappes en Syrie.
Le communiqué évoque François Hollande qui se trouvait au Stade de France et le qualifie d'«imbécile». Un peu plus loin, il cite le Bataclan «où étaient rassemblés des centaines d'idolâtres dans une fête de perversité.»
Sur Twitter, le spécialiste des groupes jihadistes @VegetaMoustache a rapidement fait état de cette revendication. -
Le passeport syrien retrouvé à Paris appartient à un migrant enregistré en tant que « réfugié » à Leros (Grèce) en octobre
16h59Le titulaire du passeport retrouvé près d’un terroriste avait été enregistré en octobre en tant que « réfugié » en Grèce
Selon plusieurs médias grecs, le ministre grec Nikos Toskas a indiqué samedi que le titulaire du passeport de l’un des auteurs des attaques terroristes de Paris avait été enregistré en tant que réfugié le 3 octobre sur l’ile de Leros. -
Suite aux attentats de Paris, Marine Le Pen s'adresse aux Français (14 novembre 2015)