Tel père, tel fils
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es
Les chiens ne font pas des chats
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Tel père, tel fils
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es
Les chiens ne font pas des chats
Devant le Congrès, François Hollande a redit sa détermination d’être impitoyable face aux terroristes qui ont ensanglanté Paris. Éric Zemmour n’est pas convaincu.
NDF
Durant la nuit de lundi à mardi, le mémorial érigé par les élèves de la cité scolaire Jean-Moulin, en hommage aux victimes des attentats, a été saccagé.
À 7 h 30, élèves et personnels de l’établissement ont retrouvé des dessins brûlés, des fleurs arrachées et un cadre cassé. Des insultes étaient aussi inscrites sur un drapeau français. La proviseur, Catherine Deleurence, devrait faire un signalement, dans la journée, auprès de sa hiérarchie et de la police.
Merci à mmathe
Marion Maréchal-Le Pen, député de Vaucluse, était l’invitée « Des paroles et des actes » sur France 2.
Thème : La France d’après.
Autres invités : Bruno Le Maire (Les Républicains), Jean-Jacques Urvoas (PS) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche).
Suite aux attentats sanglants perpétrés dans Paris, le Président de la République réunissait en Congrès à Versailles les députés et les sénateurs de la Nation. Comme seuls les élus FN ont été une fois encore privés de parole, Marion Maréchal Le Pen, David Rachline et Stéphane Ravier ont fait part de leurs impressions.
La famille Touitou possédait le Bataclan depuis 1976. Le 11 septembre 2015, la salle de spectacle – transformée vendredi en scène de carnage – fut cédée au groupe Lagardère par ses ex-propriétaires engagés en faveur d’Israël.
L’information provient de sources qu’il sera difficile de qualfier d’« antisémite » ou de « complotiste » : The Times of Israel et l’Agence télégraphique juive.
Les deux organes de presse rapportent des propos tenus par les frères Laloux (Pascal et Joël) et accordés à la seconde chaîne de télévision israélienne : ces deux hommes affirment avoir vendu le Bataclan le 11 septembre dernier (au groupe Lagardère qui a choisi de conserver ses gérants Jules Frutos et Olivier Poubelle) en raison de la récente émigration de l’un d’entre eux (Joël) en Israël.
Soit deux mois avant la prise d’otages du 13 novembre qui causa la mort de plus de 89 spectateurs (sur la centaine de victimes fauchées au total par les attentats).
Rappel : Michel Emsalem, propriétaire de l’Hyper Cacher, avait vendu son magasin la veille de l’acte terroriste au cours duquel quatre personnes – enterrées par la suite en Israël – ont été retrouvées mortes.
Originaire de Tunisie et enterré (en 2000) à Jérusalem, le père des frères Laloux, dénommé Elie Touitou et surnommé Kahlaoui Tounsi, était un célèbre chanteur dans les années 60. En 1976, cet ex-associé d’Enrico Macias avait acquis la prestigieuse salle de spectacle du Bataclan.
Dès les années 80, ses deux fils se sont répartis la gestion du lieu : le management pour Pascal et la programmation pour Joël.
Si ce dernier est désormais installé en Israël, son frère Pascal est également investi dans le régime de Tel Aviv, notamment en raison d’« obligations professionnelles » (non précisées) selon un article du Parisien paru le 21 décembre.
Et il suffit de consulter le compte Facebook semi-public de Pascal Laloux, président du club ultra-sioniste de football UJA Maccabi, pour y découvrir son soutien politique envers Gil Taïeb (figure emblématique de la communauté juive, vice-président du Crif, ancien militant du Bétar aujourd’hui proche de la LDJ, fondateur de « l’association du bien-être des soldats israéliens » et époux de l’élue PS Karen Taïeb).
En toute logique, Pascal Laloux affiche également sur le réseau social son « goût » pour l’armée israélienne.
Nulle surprise, dès lors, à ce qu’un tel propriétaire du Bataclan ait organisé (avec l’association Migdal) des galas en faveur de cette armée d’occupation comme le dénoncèrent, le 13 janvier 2008, des militants propalestiniens non-violents.
Jonathan-Simon Sellem, Israélien né en France, affirme que la communauté juive a été prévenue de l’imminence d’une attaque terroriste de grande envergure.
Vendredi matin, des responsables de la sécurité de la communauté juive en France ont été informés de la possibilité très réelle d’une imminente attaque terroriste de grande envergure dans le pays, selon Jonathan-Simon Sellem, un journaliste indépendant [sic, NdT] et représentant des Français en Israël.
La communauté juive, déjà en état d’alerte concernant plusieurs événements à risque dimanche, avait été avertie qu’après plusieurs attaques mineures en France durant le mois précédent, une grande attaque terroriste se profilait.
Des experts de la sécurité en France comparent désormais la situation du pays à celle d’Israël, a dit Jonathan-Simon Sellem au Times of Israel à Paris samedi matin.
Sur BFMTV, la plus grande chaîne française d’information mainstream, l’expert en défense et sécurité Dominique Rizet a affirmé que ce qui s’est passé en France aujourd’hui se produit en Israël depuis 20 ans, et que ce n’est que le début.
La salle du Bataclan, l’un des sites des attaques mortelles de vendredi, était la propriété de juifs jusqu’à il y a peu, a dit Jonathan-Simon Sellem. En tant que lieu hébergeant des galas annuels de levée de fonds pour l’armée israélienne, il est fréquemment la cible de manifestations anti-Israël, de coups de téléphones et d’e-mails, a-t-il affirmé.
Il a qualifié les attaques de vendredi soir de « folles » [very crazy].
« C’est comme vivre en Israël », a dit Sellem. Il avait l’intention d’assister au match de football au Stade de France vendredi soir, mais est allé à une séance de cinéma, qui a été interrompue par la nouvelle des attaques, les spectateurs étant invités à rentrer chez eux.
Sellem a affirmé que Paris était une ville fantôme vendredi soir, sans véhicules dans les rues et sans passants sur les trottoirs.
Mais le samedi matin, il a senti un Paris plus normal, exception faite de la présence accrue des forces de l’ordre. La compagnie sur laquelle il doit voler samedi, dit-il en se préparant à décoller de l’aéroport Charles de Gaulle, essaie d’élever ses mesures de sécurité avec davantage de questions, à l’instar de la compagnie nationale israélienne El Al.
« Mais ils ne savent pas quoi faire. Ils ne sont vraiment pas préparés à ça », a-t-il ajouté.
Traduction E&R
Vincent Vérier | 17 Nov. 2015, 08h16 | MAJ : 17 Nov. 2015, 08h16
Le sujet est sensible. Depuis quelques années, la RATP constate une multiplication d'incidents liés à la religion, principalement parmi les 17 000 conducteurs de bus. Un poste que Samy Amimour, l'un des kamikazes, a occupé pendant quinze mois avant de démissionner en 2012. « Il y a des déviances graves, affirme Christophe Salmon, secrétaire général de la CFDT RATP.
On a laissé s'installer un système où certains agents refusent de saluer une femme, arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place. » Et les témoignages d'employés sont légion, notamment parmi les femmes. « Cela a commencé il y a cinq à six ans, se souvient cette employée qui souhaite garder l'anonymat. Quelques-uns à qui je faisais la bise ont refusé de m'embrasser, puis de me saluer. Et pourtant, je suis musulmane. D'autres refusaient de conduire un bus qui avait été précédemment conduit par une femme. »
Le phénomène se développe principalement au nord de Paris, dans les dépôts de Nanterre (Hauts-de-Seine), de Charlebourg à La Garenne-Colombes, mais aussi de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). « Pendant une période, la direction a eu un recrutement discutable, confie une source bien informée. Pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers, elle a embauché des grands frères au profil peu recommandable. Depuis, elle fait le ménage. »
De nombreuses «fiches S» parmi les employés
Une analyse nuancée par la CGT. « Oui, il y a des problèmes, mais ça reste un épiphénomène, insiste Jacques Eliez, son secrétaire général. Il n'y a pas plus ou pas moins de radicalisation qu'ailleurs. La RATP n'est pas imperméable à ce qui se passe dans la société. »
Reste que, selon nos informations, la RATP serait l'une des sociétés qui emploierait le plus de personnes faisant l'objet d'une fiche S de surveillance. « Des personnels ont été sanctionnés pour des faits religieux, reconnaît Jérôme Harnois, directeur de cabinet d'Elisabeth Borne, PDG de la RATP. Nous avons mis en place une charte de la laïcité en 2013. Sur les fiches S, nous n'avons aucune information. Mais dès que les autorités nous informent, nous prenons les décisions qui s'imposent. » Ainsi, récemment, un agent de la sûreté a été licencié. Une décision administrative lui avait retiré son autorisation de port d'arme.
LE PARISIEN
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à ses navires de guerre déployés en mer Méditerranée d'entrer en "contact direct" avec le porte-avions Charles-de-Gaulle et de "coopérer avec les alliés" français.
"Un détachement naval français mené par un porte-avions arrivera bientôt dans votre secteur. Il faut établir un contact direct avec les Français et travailler avec eux comme avec des alliés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion de l'état-major de l'armée russe consacré aux opérations militaires en Syrie.
Des bombardiers stratégiques russes ont bombardé pour la première fois des positions de l'EI en Syrie
Des bombardiers stratégiques russes ont pour la première fois bombardé des positions de l'organisation État islamique (EI) en Syrie, où Moscou mène depuis le 30 septembre une campagne de frappes aériennes, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Des bombardiers Tu-22 ont frappé mardi matin des cibles de l'EI dans les provinces de Raqa (est) et de Deir Ezzor (est), tandis que des Tu-160 et des Tu-95MC ont bombardé les provinces d'Alep (nord-ouest) et d'Idleb (nord-ouest), a déclaré M. Choïgou lors d'une réunion de l'état-major russe en présence du président Vladimir Poutine.
16/11/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Étampes, église Saint-Basile, dimanche matin. Environ 200 personnes ont assisté à la messe intercultuelle organisée par le père John, prêtre catholique, qui avait invité les autres communautés religieuses de la ville et les élus à prier pour les victimes des attentats. Les responsables de la mosquée d’Etampes-Centre se sont fait excuser par communiqué. vous avez dit Vivre-Ensemble ?
NdB: Bien fait pour ces prêtres ignares, qui n'ont jamais lu le Coran!
Camille Galic, journaliste, écrivain, Le Bataclan et le Casino de la corniche à Alger : autre temps, mêmes mœurs.
Devant l’horreur, les déplorations, le deuil et les bougies allumées ne suffisent pas. Le monde politique mais aussi médiatique,, qui a si longtemps pratiqué la désinformation sur « l’immigration, chance pour la France », doit prendre conscience de ses abdications, de ses non-dits, de ses initiatives criminelles qui ont contribué à armer la main des terroristes.
Ecoles, salles de spectacle et musées fermés. La conférence sur le climat qui devait s’ouvrir le 30novembre avec 195 délégations étrangères attendues aura-t-elle lieu ? Et quid des élections régionales prévues les 6 et 13 décembre mais dont on évoque déjà le report après les massacres du vendredi 13 à Paris et à Saint-Denis ? Près de 130 tués et 300 blessés dont 80 en « urgence absolue », expression imbécile. Comme, du reste, le titre du Point.fr sur « Un carnage commis par “M. Tout-le-Monde avec une kalachnikov” ». Sauf que les exterminateurs, dont huit sont également morts par autoexplosion ou sous les balles de la police, n’étaient pas « M. Tout-le-Monde » mais des ilotes de l’Etat islamique. Lequel, dès le lendemain, revendiquait la série d’attentats commis à Paris en précisant que l’opération avait été « soigneusement préparée » et que « la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient » – vers lequel faisait cap le Charles-de-Gaulle, le fleuron de notre marine.
En réponse à l’« acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », le président de la République a convoqué ses ministres, annoncé pour le 16 novembre une réunion des Chambres en Congrès et un deuil national de trois jours mais on veut espérer qu’il ne se limitera pas à ces seules mesures. Si légitimes que soient le chagrin et la pitié devant une telle hécatombe, ce n’est pas cela qui empêchera de nouveaux « actes de guerre ».
Mais notre pays a-t-il les moyens militaires et surtout moraux de se défendre ? Car l’écrivain marocain Tahar ben Jelloun n’a pas tort d’estimer que « c’est une guerre à armes inégales », l’Europe n’étant « pas en mesure d’affronter cette guerre que Daesh est déterminée à mener par tous les moyens » en ayant « recours à deux choses que la civilisation et les traditions européennes ne peuvent utiliser sans renoncer à leurs valeurs » :« l’instinct de mort » et l’effet de « surprise ». Si bien que « toute démarche pour prévenir se voit empêchée par la loi et le droit. Quel que soit le soupçon, quelle que soit son importance, la démocratie ne peut pas envahir une maison et arrêter ceux que la police soupçonne de préparer des attentats. »
Mais qui, au nom de valeurs débilitantes, nous a réduits à l’impuissance sinon la camarilla ayant naguère porté aux nues le sieur ben Jelloun dont le livre culpabilisateur, Le Racisme raconté à ma fille, fut en 1997 encensé par tous les médias et imposé dans toutes les écoles de la République ?
Et cela continue. Maire de Paris « avec toute sa diversité », Anne Hidalgo s’est indignée, au lendemain du massacre, de ce crime commis contre « le vivre-ensemble ». Simultanément, les télés tentaient de faire diversion hors de nos frontières en insistant sur un mystérieux Allemand (d’ethnie inconnue) complice ou mentor des terroristes et sur la découverte d’un passeport syrien, « appartenant vraisemblablement à un kamikaze », trouvé sur le parvis du Stade de France cible des premières attaques (voilà qui rappelle le passeport égyptien de l’un des pilotes du 11 septembre 2001 miraculeusement retrouvé intact dans les décombres fumants du World Trade Center dont les deux tours avaient été abattues). Et de toutes parts des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la recrudescence des contrôles « au faciès » (d’ailleurs condamnés le mois dernier par la Cour européenne des Droits de l’homme) et dénoncer « tout amalgame » entre les méchants kamikazes et nos si bons Beurs.
L’ennui est que les faits sont têtus. Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 (*) individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur « radicalisation » et dont le nombre a triplé en trois ans.
Bien sûr, tous ne passeront pas à l’action directe, mais pratiquement toutes les villes, y compris dans la France profonde, ont désormais leur « zone de non-droit », qui est le plus souvent une zone de droit islamique. Les viviers sont donc nombreux et la surveillance quasi impossible, sauf à regrouper les « signalés » dans des camps de rétention, ce qui horrifierait les bonnes âmes… et quelques autres. En janvier dernier, n’est-ce pas d’ailleurs la dénonciation par Aymeric Chauprade d’une « cinquième colonne » à l’œuvre dans les cités qui avait provoqué la première rupture entre Marine Le Pen et le géopoliticien dont elle avait précédemment fait son conseiller, la tête de liste frontiste dans l’Ile-de-France lors des élections européennes de mai 2014 et le chef de la délégation FN à Bruxelles ?
Le vendredi 13 novembre, jour de chance maximale selon la Française des Jeux (qui a pu du reste se vanter d’un nombre record de parieurs), les voltigeurs de pointe de cette cinquième colonne ont choisi, pour tuer, le Stade de France où avait lieu un match France/Allemagne, la salle de spectacles du Bataclan et plusieurs cafés et restaurants de quartiers très festifs de l’Est parisien.
Curieusement, de tels lieux avaient aussi été les objectifs du FLN pendant ce qu’on appela la bataille d’Alger en 1957. Le mois de février fut particulièrement sanglant. Deux stades furent durement touchés pendant des rencontres dominicales, ceux de Belcourt
et d’El Biar, ainsi que le casino de la Corniche qui se transformait le dimanche en salle de bal extrêmement fréquentée et où une bombe placée sous la piste de danse fit huit morts et des dizaines d’amputés des membres inférieurs, tous très jeunes. Egalement visés : deux cafés, le Milk-Bar et l’Automatic voisins des facultés et de plusieurs collèges et lycées et donc très prisés de la faune estudiantine.
Ces cibles avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie « décadent » et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques. Près de soixante ans plus tard, n’a-t-on pas assisté à Paris au même schéma ?
Au Bataclan, où l’on a déploré le plus lourd bilan (80 tués aux cris d’Allahou Akbar lancés par les assaillants dont trois ont finalement été abattus), se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que « les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll ». Les Eagles venaient d’entonner leur tube « Kiss the Devil » (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné.
De même les rades du canal Saint-Martin et de la rue de Charonne sont-ils connus pour attirer les soirs de week-end des fêtards très gays, aux postures provocatrices. A la haine raciale et au désir de punir ceux qui avaient osé s’attaquer à l’Etat islamique en Syrie (fût-ce aussi timidement et tardivement que l’a fait la France, avec ses trois séries de raids sur des camps de Daesh) s’est sans doute ajoutée la volonté de frapper le pays qui s’enorgueillit d’avoir légalisé et encouragé le mariage homosexuel, une « abomination » condamnée par tous les imams. Depuis une quinzaine, les agressions de couples gays se sont d’ailleurs multipliées, notamment à Montpellier où sept « jeunes » ont rossé deux invertis qui proclamaient leur « droit à s’aimer en public ».
A cet égard, le chef de l’Etat, son premier ministre, son garde des Sceaux et sa majorité parlementaire pourraient procéder à leur examen de conscience : dans la société plurielle qu’est devenue la France, où l’islam est la deuxième religion, et à n’en pas douter la plus dynamique, n’ont-ils pas mis leurs compatriotes en danger en promulguant une réforme propre certes à leur procurer les faveurs d’une fraction de l’électorat mais surtout propre à aggraver la fracture civilisationnelle ? Surtout alors que l’Etat est si cruellement démuni face à « la terreur qu’il faut répandre dans le cœur de l’ennemi, une terreur qui n’aura pas de fin » comme le préconise l’émir Abou Bakr Naji, l’une des têtes pensantes d’Al-Qaïda, dans son livre Gestion de la barbarie (éditions de Paris), qui serait devenu le manuel de l’Etat islamique.
Si la bataille d’Alger fut finalement gagnée, c’est parce que les despérados s’étaient concentrés sur une seule ville, que les populations n’étaient guère imbriquées alors que, grâce à la fameuse « mixité sociale », les terroristes potentiels sont partout « chez eux chez nous », et parce que sur place existaient des troupes d’élite, paras et légion, surentraînées après deux ans de guerre. N’empêche qu’il fallut aux quatre régiments de la Xe Division parachutiste, assistée par le XIe Choc et des commandos marine, près d’une année pour démanteler les réseaux FLN et mettre fin aux attentats – en recourant parfois à des méthodes que la morale républicaine réprouve désormais et en prenant ainsi le risque de « perdre son âme ».
Pour éviter de nouvelles boucheries, l’opinion émolliée par des décennies de paix et la tympanisante religion des Droits de l’homme est-elle prête à accepter un état d’urgence vraiment coercitif, des contrôles discriminatoires, voire le recours à la torture tant vilipendée si la vie d’innocents est à ce prix ?
Le chef de l’Etat a promis de « nouvelles inflexions » de la politique sécuritaire. Il est permis de douter de leur efficacité s’il garde comme ministre de l’Intérieur un Bernard Cazeneuve qui déclarait le 5 août 2014 sur RTL que « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », prêchait la mise au pas d’Internet aux fins essentiellement d’y pourchasser le révisionnisme et l’islamophobie et, tout récemment, condamnait le sénateur Jean-Louis Masson qui, le 13 octobre, lors du débat sur le nouveau droit des étrangers, avait lancé cet avertissement : « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain. »
L’attitude face à l’actuel tsunami migratoire donnera la mesure de la prise de conscience annoncée. En effet, Mehdi Ben Nasr n’est sûrement pas le seul chef d’Al-Qaïda ou de quelque autre groupe islamiste à s’être introduit clandestinement en Europe (plus précisément en Sicile, le 4 octobre) en se faisant passer pour « réfugié ». Par tous les moyens, l’Europe doit donc s’ériger en « forteresse » et la France doit donner l’exemple, refusant l’accès à tous les migrants politiques ou économiques et renvoyant chez eux, manu militari, tous les demandeurs d’asile déjà installés. En matière de terrorisme, la main-d’œuvre naturalisée est déjà suffisamment nombreuse sans faire appel à des supplétifs étrangers.
Certes, pour le pape François qui s’en est ouvert à Jacques Gaillot, « les migrants sont la chair de l’Eglise ». Mais, devant les chairs meurtries des victimes d’une terreur aveugle, il faut faire un choix.
Camille Galic
14/11/2015
(*) Chiffre annoncé par Manuels Valls sur TF1, au 20 Heures du 14/11/2015.
Correspondance Polémia – 15/11/2015
Cette vidéo est terrible, malgré sa brièveté, ou peut-être à cause de sa brièveté.
Nous sommes en plein concert. Un amateur filme. Soudain, un bruit que beaucoup sur place ont pris pour des effets pyrotechniques. Mais sur scène, un guitariste comprend immédiatement ce qui se passe – ou peut-être le voit-il – et s’enfuit de scène.
Le moment où tout bascule.
(pas de code d'intégration)
Robert Ménard, maintenant, on fait quoi ?
François Hollande a dit hier soir que la France allait être « impitoyable ». J’aimerais que ce soit le cas. Qu’on ne reste pas dans le commentaire, dans le pathos. Un chef d’État, lorsqu’il parle à la nation au lendemain d’un massacre comme celui d’hier, n’a pas le droit de tromper ses concitoyens.
Alors, que faire ? D’abord, nous avons des services secrets. Il faut leur donner le feu vert : élimination systématique n’importe où dans le monde des islamistes directement mêlés aux attaques d’hier soir. Il ne faut pas « neutraliser » ces gens. Il faut les abattre.
Ensuite, il faut vider l’eau du bocal. Que les commandos islamistes ne soient pas comme des poissons dans l’eau. Arrestation immédiate de tous les islamistes fichés S. Pas de places en prison ? Ce n’est pas le sujet. Nous sommes en guerre. Création de camps de prisonniers.
Fermeture immédiate de toutes les mosquées mêlées à l’activité islamiste radicale. Expulsion des imams et des fidèles étrangers liés à ces mosquées radicales. Surveillance ou arrestation de ceux naturalisés ou convertis.
Expulsion effective et immédiate des immigrés provenant de régions en guerre qui n’auront pas obtenu le statut de réfugié. Cesser d’importer la guerre. Là encore, ne pas renforcer de milieux où les islamistes peuvent être comme des poissons dans l’eau.
Sur un plan municipal, le maire que je suis constate qu’une fois encore les polices municipales ont été appelées en renfort hier soir. On ne peut pas exposer nos hommes sans leur donner des moyens de riposte identiques à leurs collègues nationaux : pistolets-mitrailleurs, pouvoir d’investigation. C’est un minimum.
Ce sont des mesures très dures…
Il en faudra sans doute d’autres. Mais que veut-on ? Attendre un autre attentat pour les prendre ? Pour autant, ces mesures ne sont pas suffisantes en elles-mêmes. Il faut réarmer mentalement le peuple français. Il faut des chefs à la tête de notre pays. Il faut cesser de parler cette novlangue qui tue l’instinct de combat. Je le redis : parler, comme le font tous les officiels depuis hier soir, de « neutralisation », c’est se moquer du monde. Avoir peur des mots est indécent au regard des morts d’hier soir.
Commençons par nommer l’ennemi : l’islamisme. Cet islamisme qui, aux yeux de centaines de millions d’individus dans le monde, est le vrai islam. On ne parle pas d’un groupuscule de 5.000 types fanatiques. On parle d’un courant fondamentaliste, majoritaire à certains endroits, dans l’islam. Avez-vous entendu dire cela depuis hier ? Non. C’est donc la preuve que la classe politique comme les médias n’ont rien appris.
Dans ce contexte, faites-vous confiance à François Hollande ? Que pensez-vous de l’unité nationale demandée par la classe politique ?
Unité dans le combat, oui. Unité pour masquer les responsabilités, pour anesthésier les consciences, non ! On ne peut pas accepter qu’on nous refasse le coup de Charlie Hebdo une deuxième fois.
Si le gouvernement prend des mesures comme celles que j’évoque plus haut, alors, oui, on pourra aller vers l’unité. Nous en avons besoin car nous sommes en guerre. Mais parce que nous sommes en guerre, nous ne pouvons pas accepter une unité du mou, du flou et de la sidération. Rassembler le Congrès lundi. Pour quoi faire ? Quel ordre du jour ?
Il se tient aujourd’hui une grande réunion internationale sur la Syrie. Pensez-vous que ces attentats vont infléchir notre diplomatie ?
Je ne le sais pas. En tous les cas, ils fournissent à Laurent Fabius un prétexte pour enfin changer de position. Cela fait deux ans que je dis qu’il faut aider Bachar el-Assad à écraser les islamistes. Tous les idiots utiles de la bien-pensance médiatique s’y refusaient. Bachar fait la guerre à ceux qui nous font la guerre.
Face à nos ennemis, nous ne devons plus hésiter et rejoindre la Russie dans une alliance pour liquider le plus possible d’islamistes là-bas. Avant qu’ils ne viennent ici.
BdVoltaire
Sur Facebook, le sénateur-maire FN de Marseille écrit :
Aujourd’hui en congrès de Versailles, c’était opérette et mesurettes. Un discours musclé de François Hollande qui a du mal à cacher la réalité :
– Aucune mesure pour lutter contre l’endoctrinement islamiste sur notre sol.
– Le terme « islamiste » n’a pas été employé une seule fois !
– Rien sur les mosquées et imams salafistes.
– Rien sur la politique d’immigration en général et les « réfugiés » en particulier d’où un terroriste au moins est issu.
– Aucun recrutement pour nos armées.
– 5.000 policiers et gendarmes supplémentaires pour 2017 pour atteindre le niveau de 2007 !Le tout enveloppé dans le papier cadeau d’une réforme constitutionnelle dont la pertinence reste encore à démontrer.
NDF
Ce ne serait pas un attentat...
16/11/2015 – FRANCE (NOVOpress) Attentats de Paris : l’enquête avance et plusieurs assassins ont été identifiés. Parmi eux, plusieurs « jeunes » porteurs de papiers français, dont certains résidaient en Belgique, des individus fichés « S », dont un bien connu des forces anti-terroristes et deux « migrants ». Le commanditaire, résident en Belgique, aurait aussi été identifié.
Bernard Cazeneuve, lors de sa conférence de presse déclarait : « Les attentats abjects qui nous ont frappés vendredi ont été préparés à l’étranger et ont mobilisé une équipe d’acteurs situés sur le territoire belge, qui ont pu bénéficier de complicités en France. » Il était en deçà de la vérité, puisqu’au moins quatre « Français » ont déjà été identifiés parmi les terroristes qui ont semé la mort vendredi soir à Paris.
Le premier à avoir été identifié est Omar Ismaël Mostefaï, 29 ans, né en banlieue parisienne et fiché pour radicalisation, qui s’est fait exploser lors de l’attaque du Bataclan. « Il s’est radicalisé à Chartres », où la police l’a « repéré » en 2010, a déclaré le maire LR de Chartres, Jean-Pierre Gorges, précisant que le jeune homme avait quitté la ville en 2012. Il y vivait de petits trafics de drogue.
Ismaël Mostefaï aurait par ailleurs effectué un séjour en Syrie. Son passage a été attesté en Turquie, porte d’accès traditionnelle au territoire syrien, à l’automne 2013. Des sources proches des services de renseignements assurent que le jeune homme est ensuite rentré en France. En avril 2014, il a été observé en compagnie d’un petit groupe de salafistes de Chartres. Sa fiche S avait été renouvelée le 12 octobre 2015.
Six personnes de l’entourage d’Omar Ismaël Mostefaï ont été placées en garde à vue ce week-end et leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine (Aube) et Bondoufle (Essonne), ont été perquisitionnés.
Un autre « Français », Bilal Hadfi, né le 22 janvier 1995, est impliqué dans l’un des attentats-suicides commis à proximité du Stade de France. Et un troisième, Ibrahim Abdeslam, né le 30 juillet 1984, a actionné sa ceinture d’explosifs lors de l’attaque du Comptoir Voltaire. Ces deux derniers résidaient en Belgique.
Comme souvent dans les cellules terroristes, les membres étaient très proches afin de garantir un haut degré de confiance et de secret. Ainsi, trois frères « français » sont impliqués dans les attentats. Deux d’entre eux sont directement impliqués dans les attentats sont Ibrahim Abdeslam, mort lors des attaques, Mohamed Abdeslam, qui est en garde à vue en Belgique et Salah Abdeslam.
Ce dernier est activement recherché et un appel à témoins ainsi qu’un mandat d’arrêt international ont été lancés. Il est âgé de 26 ans, mesure 1m75 et a les yeux marron. Il est né le 15 septembre 1989 à Bruxelles.
Un autre terroriste du Bataclan vient d’être identifié. Il s’agit de Samy Amimour, un Français, né en 1987 à Paris et originaire de Drancy. Un homme qui est déjà bien connu de la justice antiterroriste. Il a « été mis en examen le 19 octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroristes et placé sous contrôle judiciaire », a indiquant le parquet précisant qu’il s’agissait alors d’un « projet de départ avorté vers le Yémen ».
Le passeport syrien, qui a été retrouvé près du corps de l’un des sept assassins morts vendredi avait déjà été identifié comme appartenant à un « migrant » enregistré en Grèce au mois d’août, selon Athènes. Le titulaire de ce document d’identité et entré le 7 octobre en Serbie où il a demandé l’asile. « L’un terroristes présumés, auquel s’intéressent les services de renseignement français, a été enregistré le 7 octobre de cette année au poste de douane de Presevo où il a formellement demandé l’asile », indique dans un communiqué le ministère serbe de l’Intérieur. « Il n’y avait pas de mandat d’arrêt d’Interpol à l’encontre de cette personne », ajoute-t-il. Ahmad Al Mohammad, né en septembre 1990 en Syrie, serait inconnu des services de police. Selon M6, il aurait passé 38 heures sur l’île grecque de Leros, à partir du 3 octobre, avant de rejoindre la France. Il avait été inscrit en tant que « réfugié ».
Selon une source policière grecque citée par l’AFP, un deuxième homme recherché par les autorités dans le cadre des attaques d’hier a été enregistré en Grèce. il pourrait s’agir de Abbdulakbak. B.
La chaîne de télévision Mega ajoute que cet homme était passé par l’île de Leros, au mois d’août. Enfin, un passeport égyptien a en outre été retrouvé près du corps d’un des kamikazes du Stade de France, selon les informations de France 2.
Contrairement à ce que beaucoup de porte-parole officiels et d’homme politiques affirmaient, les responsables de la sécurité en Europe redoutent depuis longtemps que des jihadistes puissent s’être glissés parmi les centaines de milliers de personnes en provenance de Syrie qui sont arrivées dans l’Union européenne cette année, notamment via les îles grecques.
Enfin, un homme de 27 ans, Abdelhamid Abaaoud, a été désigné par les enquêteurs comme étant le contact privilégié des kamikazes. Ce Belge d’origine marocaine, qui a grandi à Molenbeek près Bruxelles, aurait supervisé la série d’attaques menée à Paris, en lien direct avec l’un des terroristes. C’est d’ailleurs vers la Belgique que les hommes en cavale auraient pu se rendre, et c’est à Molenbeek que la police a procédé à sept interpellations ce week-end. Cette banlieue de la capitale belge est connue pour être un « fief islamiste ». L’auteur présumé de la tuerie du musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, y aurait séjourné.
Abaaoud est considéré comme l’un des pires bouchers de Daesh en Syrie. Abou Omar Soussi (son nom de guerre) s’était fait connaître lorsque, dans une vidéo postée en mars 2014, il est apparu au volant d’un 4×4, traînant quatre corps martyrisés d’hommes tués par l’État islamique. Il est également connu pour avoir enrôlé au sein de Daesh son petit frère, alors seulement âgé de 13 ans. Par ailleurs, le nom d’Abdelhamid Abaaoud était déjà apparu dans l’enquête sur une série d’attaques déjouées en Belgique au mois de janvier dernier. Il avait déjà été identifié comme le cerveau de ces attaques, celui qui dictait les ordres et qui finançait l’opération. Suite au démantèlement de sa cellule jihadiste belge, il aurait fui et se cacherait dans un autre pays, peut-être la Grèce. Son téléphone portable avait lors de l’enquête en janvier été localisé en Grèce. Il se trouve que c’est également en Grèce que le passeport syrien retrouvé près d’un kamikaze du Stade de France a été enregistré. La suite de l’enquête dira si un lien est à établir entre ces deux informations.
...La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place l’été 2011 par l’Union Européenne.
Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon :
« Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation. Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À moyens limités, objectifs limités. »...
Le journal grec Protothema publie les noms et les billets de traversée des deux terroristes recherchés Ahmed Almuhamed et Mohammed Almuhmed, passés par la Grèce avant de se rendre en Serbie. Ils sont arrivés en Grèce le 3 octobre, ont rejoint l’île grecque de Leros les 3 et 4 octobre....
TERRE ET PEUPLE