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  • LE ZAPPING du 17 au 23/09/2016

    Front National

  • José CASTANO : une vie au service de la PATRIE

    http://www.francepresseinfos.com/2013/05/jose-castano-une-vie-au-service-de-la.html

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    En publiant aujourd’hui la biographie de José Castano, « Le Gaulois » est heureux de rendre ici un hommage plus que mérité à celui qui, non seulement contribue à la richesse de ses colonnes, mais demeure également un modèle d’Honneur, de Fidélité et de désintéressement. « Il est du Destin des meilleurs de SERVIR », proclame un dicton Parachutiste. José en est un exemple vivant !

    José CASTANO a vu le jour en octobre 1946 dans un village d’Oranie : Ain-el-Turck. En juin 1962, c’est la déchirure. Son père, après avoir été appréhendé pour « activités subversives », est emprisonné, torturé par les gendarmes mobiles du général Katz –« le boucher d’Oran »- puis soigné à l’hôpital d’Oran (pavillon des détenus) d’où il s’évade lors de l’intervention d’un commando de l’OAS. Recherché, traqué par la police française et le FLN, il rejoindra clandestinement la France à bord d’un chalutier.

    Demeuré au pays avec le reste de sa famille, José, âgé de 16 ans, est à son tour contraint à la clandestinité afin d’échapper aux recherches du FLN qui, faute de ne pouvoir capturer le père, se vengerait bien sur le fils… En juillet, il tente une première fois de s’embarquer en compagnie d’un ami du village, Jean Lopez, marié et père d’une petite famille. Au port d’Oran, celui-ci sera interpellé par des A.T.O (fellaghas reconvertis en policiers)… On ne le reverra plus… jusqu’au 15 août 1962 quand, dans une citerne abandonnée à 15 kms d’Oran, une patrouille de soldats français découvrira parmi d’autres cadavres d’européens affreusement mutilés, celui de Jean Lopez. Son corps sera identifié grâce à son alliance sur laquelle était gravée la date de son mariage.¢

     

    Quelques jours plus tard, José s’embarquera, seul, à bord du Kairouan, via Port-Vendres, où, perdu dans un univers hostile et étranger, ne sachant où aller, il sera pris en charge durant quelques semaines par une admirable famille de pêcheurs oranais. À cette époque, la solidarité était réelle !…

    Fin juillet, la famille est enfin réunie. C’est alors qu’un nouveau drame éclate. Son père est identifié lors d’un contrôle de police à la frontière espagnole, arrêté, transféré immédiatement à Paris, jugé et condamné à quatre ans et demi de prison qu’il purgera en partie à Fresnes.

    C’est dans ces moments difficiles que prendra corps une promesse faite en souvenir de cet ami disparu et, à travers lui, à ces milliers d’autres infortunés : Défendre la mémoire de l’Algérie Française, de ses combattants et des disparus de 1962 !

    Après des études secondaires classiques, poussé par la passion du sport, il épousera cette voie et la compétition de haut niveau. Engagé volontaire, il connaîtra les honneurs du Bataillon de Joinville, deviendra International Militaire d’Athlétisme et, rendu quelques années plus tard à la vie civile, enseignera l’Éducation Physique en milieu scolaire et universitaire.

    Fidèle à sa promesse, dès 1980 il entame par ses écrits et ses conférences son « œuvre de mémoire ». Auteur de sept ouvrages et conférencier infatigable, ce travail foncier et persévérant lui ouvre les portes de la Société des Gens de Lettres de France et de l’Académie des Sciences d’Outre-mer, section littérature.

    Par ailleurs, son « investissement » dans la cause des disparus lui a valu d’obtenir la Médaille d’Or du Mérite et du Dévouement français ainsi que la Médaille d’Honneur de la Ville de Montpellier.

    Auteur d’un ouvrage de référence, « Le péril islamique », il s’investira, parallèlement, dans un combat identitaire pour la sauvegarde des valeurs chrétiennes, contre le fondamentalisme islamique et l’islamisation programmée de la France.

    Poursuivant inlassablement son œuvre de mémoire, il multiplie ses conférences notamment sur « la tragédie de l’Algérie française », « l’Armée d’Afrique » et « les Seigneurs de la guerre » en hommage aux soldats de la Légion étrangère ainsi que sur le péril que représente la montée de l’intégrisme islamique « l’Islam… Religion conquérante ».

    Par ses interventions diverses et variées, José CASTANO poursuit inlassablement depuis 1980, à l’écart des partis politiques, le seul combat qui, à ses yeux justifie son action : Rendre à la mémoire des Français d’Algérie et à son armée bafouée, la justice qui leur a été refusée tout au long de leur calvaire.¢

  • Lille : inauguration du controversé bar identitaire «La Citadelle» sous haute tension (IMAGES)

    https://francais.rt.com/france/26800-ouverture-bar-identitaire-citadelle-tension

    TWEETS et PHOTOS

  • Reportage auprès des identitaires de Lille, qui viennent d'ouvrir "Citadelle", leur nouveau QG.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160924.OBS8676/au-bar-identitaire-de-lille-on-n-a-rien-contre-l-islam-mais-en-terre-d-islam.html

    Déroulez le texte jusqu'à la fin!

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    Aurélien Verhassel, identitaire nord

    (merci à Dirk)

  • De « Nos ancêtres les Gaulois » à « nos compatriotes d’Outre mer » : et nos ancêtres les Européens alors ?

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    il y a 1 jour

     

    Nicolas Sarkozy a déclaré qu’à partir du moment où l’on acquiert la nationalité française, « on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois.» Un lynchage politique et médiatique plus tard – dont la presse subventionnée a le secret – arrêtons nous sur cette « affaire ».

    Oui, Nicolas Sarkozy commet une erreur quand il tente – avec cette image d’Épinal – d’apparaître comme « encore plus identitaire » que ne l’est Marine Le Pen, histoire de lui reprendre des voix. On voit d’ailleurs mal celle qui n’oublie jamais de saluer ses «compatriotes d’Outre mer» soutenir cette affirmation, et s’imaginer ainsi que le chanteur Francky Vincent descendrait directement de Vercingétorix.

    Nicolas Sarkozy commet une erreur, car la civilisation européenne et donc la France se sont effectivement construites sur une série de rencontres, d’échanges et de mélanges, entre des Germains, des Latins, des Gaulois, des Celtes, des Scandinaves, des Saxons, des Angles etc.

    Il suffit de se promener dans les Flandres françaises, en Bretagne, à Nice, ou au Pays Basque pour se rendre compte d’ailleurs des différences de mentalités, de culture, mais aussi physiques, entre les différents peuples qui composent la France.

    Dans le capharnaüm parisien, où l’on passe d’un arrondissement africain à un quartier asiatique, non sans faire un détour par un marché d’Alger, effectivement, c’est sans doute difficile à comprendre : oui, les Européens, les Français de souche, sont divers.

    Ils sont divers, mais ils font partie de la même CIVILISATION.

    Ce n’est pas le cas des vagues en provenance du Maghreb, d’Afrique noire, d’Asie, qui sont arrivées depuis quelques décennies en Europe.  Ils n’ont pas la même mémoire historique que la nôtre, celle qui forge les peuples au fil des siècles.
    A moins de vouloir se mentir à soi-même, ils sont différents physiquement, culturellement, linguistiquement. Et c’est très bien ainsi : la diversité est la richesse du monde.

    Quand un Européen, blanc, va en Afrique ou en Asie, ses hôtes le reconnaissent et le différencient à ce qu’il est : Européen et blanc. N’allons pas chercher plus loin.

    Un homme politique courageux, à la recherche d’un avenir serein pour son peuple et sa civilisation aurait rappelé qu’aussi bien intégrés, et même naturalisés français qu’ils pourraient l’être, Mohamed, Issa, ou Sun-Lee ne seront JAMAIS vus comme des Européens tout comme François, Hans ou Paolo ne seront JAMAIS vus comme des Africains.

    Un homme politique ne cherchant pas simplement la petite phrase pour faire hurler la bienpensance subventionnée de gauche aurait enfin rappelé une évidence pour celui qui se regarde chaque matin dans sa glace :

    Héritiers de la longue mémoire de nos ancêtres, nous sommes les fils d’Europe !

    Julien Dir

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

    (merci à Dirk)

  • David Rachline face à Jean-Jacques Bourdin

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/david-rachline-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-870107.html

    Excellent! A écouter!

  • Marine Le Pen, comparée à un étron, obtient gain de cause contre Ruquier

     

    >Faits divers|23 septembre 2016, 17h34 | MAJ : 23 septembre 2016, 21h25|8
     
      
     

    Marine Le Pen a obtenu gain de cause en cassation mardi après avoir été déboutée à deux reprises contre l'animateur Laurent Ruquier qui avait montré un dessin la comparant à un étron, mais a perdu définitivement dans deux autres affaires, a-t-on appris ce vendredi de source judiciaire.

    En 2012, lors de l'émission « On n'est pas couché » Laurent Ruquier avait montré, parmi d'autres affiches électorales imaginaires parues dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, un dessin représentant un étron fumant avec le slogan « Le Pen, la candidate qui vous ressemble ». La présidente du FN avait saisi le tribunal pour injure. 

    Mais la justice avait estimé que l'animateur s'était contenté de montrer l'ensemble des affiches en précisant « c'est satirique, c'est Charlie Hebdo ». Soit en prenant la distance nécessaire pour le tribunal. La présidente du Front national avait été déboutée en première instance comme en appel, mais avait formé un pourvoi en cassation.

    Estimant que les limites de la liberté d'expression ont été dépassées, la Cour a ordonné la tenue d'un troisième procès, devant la cour d'appel de Paris, mais autrement composée, selon la décision consultée.

    Le Parisien

  • VIDEO - Florian Philippot, Vice-Président du Front National, était l'invité de RFI

    http://www.frontnational.com/videos/florian-philippot-vice-president-du-front-national-etait-linvite-de-rfi/

     

  • La Ville de Paris inaugure la place Simon-et-Cyla-Wiesenthal

     

    À 11 heures le 20 septembre – onzième anniversaire de la mort de Simon Wiesenthal –, la Ville de Paris a inauguré la place Simon-et-Cyla-Wiesenthal en présence de leur fille, Paulinka Wiesenthal-Kreisberg, et de sa famille. Quelque cent vingt rescapés, anciens résistants, dignitaires de la municipalité, diplomates, responsables religieux et communautaires et membres du Centre Simon Wiesenthal-Europe ont assisté à cette cérémonie.
     
    La place Simon-et-Cyla-Wiesenthal est située dans le dixième arrondissement de Paris. Son maire, M. Rémi Féraud, s’est adressé aux personnes rassemblées pour l’occasion, suivi de Mme Catherine Vieu-Charier, adjointe à la maire de Paris, et de M. Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal.
     
    M. Richard Odier, président du Centre Simon Wiesenthal-France, a adressé des félicitations toutes particulières à Mme Anne Hidalgo, maire de Paris, et à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, députée et conseillère municipale, « pour leur rôle bipartite dans l’organisation de cet hommage à Simon et Cyla Wiesenthal ».
     
    La plaque porte cette inscription :
    « À la mémoire de Simon Wiesenthal (1908-2005)
    « qui consacra sa vie à traduire en justice les criminels de guerre nazis
    « et de son épouse Cyla (1908-2003) qui se dévoua pour réaliser cette mission »

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  • Quand la RATP fraude avec la réalité

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    Savez-vous qui fraude dans les transports en commun ? Au travers de ses affiches censément dissuasives, la RATP nous donne la réponse.


    Auteur pour la télévision.

     
     
     

    Savez-vous qui fraude dans les transports en commun ? Au travers de ses affiches censément dissuasives, la RATP nous donne la réponse. Les contrevenants responsables des pertes colossales de la régie sont des p’tits gars en costard cravate, des blondes et des p’tits jeunes en tee-shirt, genre premier de la classe. Et voilà le travail. Les blondes, on s’en doutait. Marine Le Pen elle-même passe systématiquement par-dessus les tourniquets lorsqu’elle prend le métro. On l’a vue ! Quant aux cravatés, il suffit d’aller à la Défense à l’heure de pointe pour voir des milliers de cadres sup’ se faufiler et se tortiller sous les portiques tournants. Certains restent coincés, d’autres s’empalent sur les grilles, c’est épouvantable.

    Pour un tour d’horizon vraiment exhaustif du profil des resquilleurs, il manque les enfants de chœur, madame de Fontenay et les scouts de France qui fracturent les systèmes de sécurité au couteau suisse. Omission regrettable.

    La diversité tant vantée par la RATP n’apparaît pas dans cette campagne. Un oubli, sans doute. L’imprimeur n’avait pas les couleurs adéquates… Pénurie de modèles masculins et féminins, on ne sait pas… Et puis, de toute façon, la diversité a toujours un ticket. Voire deux ! Des passes Navigo plein les poches ! Tout le monde le sait.

    Le racisme inversé s’affiche une fois de plus sans aucun complexe. Les idéologues de la RATP savent très bien qu’ils mentent. Que la réalité n’est pas celle qu’ils montrent.

     

    Mais le sacro-saint « faut pas stigmatiser » est plus fort que tout. Ces gens-là ne sont guidés que par un seul sentiment : la peur. Peur de stigmatiser, peur d’être catalogués racistes, peur de voir leur croyance en un monde parfait s’effondrer lamentablement sous le coup du réel. Alors, ils maquillent, ils truquent, ils escamotent… Ne savent quoi inventer pour contourner l’obstacle.

     

    Au-delà du choix inepte des personnages, l’axe, disons « artistique », de la campagne est également d’une totale abstraction. L’usager du métro, bus ou tramway, donc plus blanc que blanc, est représenté avec un dragon sur l’épaule qui lui conseille, tel un mauvais génie, de frauder. Qu’est- ce que cet animal vient faire là-dedans ? Mystère et boule de gomme. À moins de s’imaginer que l’usager moyen ait un dragon chez lui… Peut-être… Dans une cage comme un hamster. La RATP connaît bien sa clientèle. Ils font des études de marché, donc ils savent. Ce qu’ils ne semblent pas savoir, en revanche, c’est qu’un visuel dépourvu de toute référence au sujet évoqué a peu de chance d’atteindre sa cible. En quoi le contrevenant avéré ou potentiel pourrait se sentir concerné par cette étrangeté ? Là encore, le mystère est opaque.

    Avec des messages qui ne sont compréhensibles que d’elle-même, voilà la Régie des transports parisiens plus autonome que jamais. En autarcie intellectuelle complète. Coupée du public. Perdue dans l’obscurité des tunnels de sa pensée, elle demande à sa clientèle d’être honnête alors qu’elle-même fraude avec la réalité… Jusqu’où descendront-ils ?

    P.S. : les responsables du métro londonien ont réglé le problème de manière beaucoup plus simple et moins onéreuse. Dans chaque station, des contrôleurs se tiennent de part et d’autre des tourniquets. Et l’affaire est réglée.

  • Antibes (06) : des élus FN en tee-shirts anti-burkini exclus d’une séance municipale

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    22h27

    A Antibes, trois conseillers municipaux se sont présentés en mairie vêtus de tee-shirts blancs barrés du slogan « Aujourd’hui le burkini, demain la charia« . Refusant de les retirer, ils ont été exclus de la séance municipale.

    Conseil municipal agité. A Antibes, la séance de ce jeudi a été perturbée par trois élus frontistes portant un t-shirt fustigeant le burkini. Après avoir tenté de les rappeler à l’ordre, le maire Jean Leonetti, par ailleurs proche d’Alain Juppé, les a exclus de la séance pour « troubles à l’ordre public ». [...]

    France Bleu Azur

    NdB: Honte au maire d'Antibes, ville française!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Allemagne : Alternative für Deutschland, les réfugiés en ligne de mire

    22h41

    L’Alternative für Deutschland a fait une percée remarquée lors des derniers scrutins régionaux en Allemagne. A un an des législatives, la formation populiste qui refuse d’être assimilée à l’extrême-droite engrange de plus en plus de soutiens en affichant une position anti-immigration et anti-islam et en exploitant les craintes d’une partie de la population allemande face à l’afflux de réfugiés dans le pays ces derniers mois.

  • Orban : « Renvoyons les migrants dans des camps en dehors de l’UE »

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    16h27

     

    Le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban a suggéré que l’Union européenne « expulse » l’ensemble de ses demandeurs d’asile et les parque dans des camps hors de l’UE, plutôt que de chercher à les répartir entre ses membres.

    « Il y a une seule solution et elle est bonne pour tout le monde. Pour nous qui n’avons pas de problèmes car nous nous sommes défendus, comme pour ceux qui comme l’Allemagne ont des soucis: c’est d’expulser (les migrants) du territoire de l’UE », a-t-il déclaré dans un entretien avec le portail internet Origo.hu.

    « De grands camps de réfugiés doivent être créés hors de l’UE, financés par l’UE et gardés par l’UE », où les migrants seraient transportés et « contraints de rester le temps que soient examinées leurs demandes d’asile », selon le dirigeant.

    Référendum

    Vent debout contre l’accueil de migrants, M. Orban organise pour le 2 octobre un référendum controversé destiné à valider son refus des relocalisations de réfugiés voulues par l’UE.

    La Hongrie accuse la chancelière allemande Angela Merkel d’avoir favorisé la vague de migrants il y a un an en proclamant sa « politique de bienvenue » sans consulter ses partenaires européens.

    Merkel regrette

    Aujourd’hui désavouée dans les urnes, Mme Merkel a dit qu’elle « voudrait remonter le temps » pour faire les choses différemment, mais « cela n’est pas possible », a ironisé M. Orban.

    Plus simplement, « quiconque est entré illégalement dans l’UE doit être appréhendé et expulsé », a-t-il martelé. « Cela peut résoudre tous les problèmes à ce stade ».

    Source

    Merci à Stormisbrewing

  • Victor HUGO - Les feuilles d'automne

     

    Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée,
    Quand l'air de la maison, les soucis du foyer,
    Quand le bourdonnement de la ville insensée
    Où toujours on entend quelque chose crier,

    Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
    Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
    Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
    Le regard de mon âme à la terre tourné ;

    Elle s'échappe enfin, va, marche, et dans la plaine
    Prend le même sentier qu'elle prendra demain,
    Qui l'égare au hasard et toujours la ramène,
    Comme un coursier prudent qui connaît le chemin.

    Elle court aux forêts où dans l'ombre indécise
    Flottent tant de rayons, de murmures, de voix,
    Trouve la rêverie au premier arbre assise,
    Et toutes deux s'en vont ensemble dans les bois !

     

    Victor Hugo

       
  • L’implosion du politique : de l’impuissance de nos élites à la possible relève populaire du politique

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    Tableau de Nicolas Roerich

     

     
     

    Pierre Le Vigan, urbaniste, auteur, essayiste ♦

    Nous avons dans nos démocraties des consentements de l’instant, des consentements sans espérance et sans promesse. Le consentement non renouvelé, non continué rencontre la promesse non tenue. La versatilité du peuple rencontre l’absence de fiabilité – et de solidité – des élites politiques. La confiance entre élus et électeurs n’existe plus. Voilà l’état de la démocratie qui est la nôtre.

    A force de dire à chacun qu’il faut refuser l’empreinte du passé, le poids de tous les héritages culturels et cultuels, la marque de tous les conditionnements reçus, nos sociétés ont créé des individus qui « ne se donnent pas mais se prêtent » selon le mot de Montaigne. (« Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même » » dit Montaigne -Essais III).

    Être libre peut pourtant vouloir dire être libre de s’engager, voire libre d’aliéner sa liberté apparente pour une liberté intérieure plus profonde. Mais la modernité refuse cette forme de liberté. La modernité voit l’engagé convaincu comme un aliéné. Il ne faut que des engagements de circonstances et surtout, des engagements qui n’engagent à rien.

    Rester libre, pour les modernes, c’est surtout et d’abord, ne pas exercer la liberté de se lier. D’où le caractère antipolitique de la modernité libérale. On pense à ce que dit Carl Schmitt : « Il n’y a pas de politique libérale, il n’y a qu’une critique libérale de la politique » (La notion de politique).

    La liberté est difficile : il faut rappeler cette évidence première. Être libre, c’est choisir. Mais choisir n’est pas « faire ce qu’on veut ». Ce n’est pas cela la vie ; la vie c’est choisir. Ne pas choisir, c’est aussi ce que permet la communication. C’est la nouvelle idole (Jean Laloux, « La communication comme idéologie », Krisis, n°9, 1991). Or la communication, c’est la communauté sans l’appartenance. C’est le partage du moment sans l’engagement du lendemain.

    La technique réalise ainsi le rêve libéral : chacun devient une monade isolée, mais dotée de multiples droits et possibilités d’action. Le citoyen devient en fait un client de l’État (1), et la société devient un hôtel (selon la juste expression de Michel Houellebecq (2) ou encore un « parc multiculturel » (Alain Finkielkraut). « Les hommes suivent leur pente. Le noble a été remplacé par le bourgeois, à qui succédera un homme sans nom, vague émanation du prolétaire et de l’agrégé. Nous serons gouvernés, ou plutôt supprimés par des gens entichés de technique » (Jacques Chardonne, Le ciel de Nieflheim, 1943).

    Nous sommes ainsi confrontés à la question du sens des droits. Affirmer le droit de faire, ce n’est pas résoudre la question : « que faire ? ». Ce n’est pas donner du sens, c’est transférer cette question à chacun. Mais pour savoir « que faire ? » il faut aussi répondre à la question : « d’où je parle ? ». Qui suis-je, moi qui agis ? Quelle est ma légitimité pour agir ? Je ne suis plus légitime parce que je suis ou essaie d’être bon chrétien.

    Alors, d’où vient ma légitimité dans le monde moderne ?

    Il n’y a pas une notion du bien qui puisse m’être commune avec les autres hommes. Mais il y a des savoirs. Il y en a en fait deux. Je dois savoir ce que je puis faire légalement, et c’est la science du Droit. Je dois savoir aussi comment rechercher mon intérêt, comment faire des choses qui me soient utiles, et c’est la science de l’économie. Il reste donc l’Économie – ou le Marché – et le Droit. Voilà la seule réponse que nous offre le monde moderne. Beaucoup s’en contentent. Mais cette réponse n’est pas satisfaisante. Elle ne convient pas à des hommes qui veulent encore être acteur de leur propre histoire.

    Dans les sociétés aristocratiques, on ne se sentait semblable qu’à ses semblables. Dans les sociétés démocratiques, chacun est semblable à tout le monde, mais prêt à se dévouer pour personne. Dans les sociétés aristocratiques règne l’oubli de soi, l’impersonnalité (3), l’oubli de l’humanité mais aussi le sens de l’honneur et du sacrifice.

    Dans les sociétés démocratiques règne l’impossibilité de s’oublier, et donc l’impossibilité de s’oublier pour une grande cause, ou tout simplement pour les autres. La religion de l’humanité d’Auguste Comte est un bon raccourci de ce que poursuit dans la durée le projet libéral. Il s’agit de sortir de la politique et de la remplacer par une religion : celle des droits de l’homme.

    Si on veut dégager le principe spirituel à l’origine de la pensée des droits de l’homme, on rencontre l’amour d’autrui et d’une manière générale l’amour de l’humanité. C’est la pensée d’Auguste Comte. « L’Amour pour principe, l’Ordre pour base, le Progrès pour but » (Système de politique positive, II, 1854). Le principal reproche que lui faisait Nietzsche (qui l’admirait) est que l’homme ne visait rien d’autre que lui-même et son propre bonheur. Sans but qui amène l’homme à se dépasser, la terre devient trop petite. Nietzsche écrivait : « La terre alors devenue exigüe, on y verra sautiller le dernier homme qui rapetisse toute chose » (Ainsi parlait Zarathoustra, prologue, 1885). L’homme est ainsi passé du chant à l’ironie, de la danse au sautillement.

    Nous sommes à l’époque de ce que Jean Baudrillard appelait la « réalité intégrale » qui est avant tout une réalité immédiate, où tout est déjà là, « à disposition », où il n’y a plus aucune distance, aucune transcendance. Il n’y a pas de commune mesure entre ce monde du dernier homme et le monde d’avant.

    « Il ne s’agit donc pas d’un ‘’choc de civilisations’’, mais d’un affrontement, presque anthropologique, entre une culture universelle indifférenciée et tout ce qui, dans quelque domaine que ce soit, garde quelque chose d’une altérité irréductible. Pour la puissance mondiale, tout aussi intégriste que l’orthodoxie religieuse, toutes les formes différentes et singulières sont des hérésies. A ce titre, elles sont vouées soit à rentrer de gré ou de force dans l’ordre mondial, soit à disparaître. La mission de l’Occident (ou plutôt de l’ex-Occident, puisqu’il n’a plus depuis longtemps de valeurs propres) est de soumettre par tous les moyens les multiples cultures à la loi féroce de l’équivalence. Une culture qui a perdu ses valeurs ne peut que se venger sur celles des autres. Même les guerres — ainsi celle d’Afghanistan — visent d’abord, au-delà des stratégies politiques ou économiques, à normaliser la sauvagerie, à frapper d’alignement tous les territoires. L’objectif est de réduire toute zone réfractaire, de coloniser et de domestiquer tous les espaces sauvages, que ce soit dans l’espace géographique ou dans l’univers mental », notait Baudrillard (Jean Baudrillard,  Le Monde diplomatique, Manières de voir, n° 75, juin-juillet 2004).

    La religion de l’amour – la seule qui subsiste – aboutit ainsi à une vie aseptisée. « Ils auront abandonné les contrées où la vie est dure, car on a besoin de la chaleur. On aimera encore son prochain et l’on se frottera contre lui, car il faut de la chaleur. La maladie, la méfiance leur paraîtront autant de péchés ; on n’a qu’à prendre garde où l’on marche ! Insensé qui trébuche encore sur les pierres ou sur les hommes ! Un peu de poison de temps à autre, cela donne des rêves agréables ; beaucoup de poison pour finir, afin d’avoir une mort agréable. On travaillera encore, car le travail distrait. Mais on aura soin à ce que cette distraction ne devienne jamais fatigante »(Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra).

    « Jadis tout le monde était fou, diront les plus malins en clignant de l’œil », écrit encore Nietzsche. Les plus malins sont bien entendu souvent les plus cultivés des Derniers Hommes. Tout le monde était fou. Nietzsche veut dire : tout le monde pensait qu’au-dessus de l’homme, il y avait quelque chose, qu’au-dessus de la vie de l’homme il y avait des biens encore plus précieux : la communauté, la lignée, le destin, l’honneur, la patrie. Tout le monde était fou : cela veut dire que tout le monde croyait encore à quelque chose, que le monde n’avait pas encore rétréci, que le nihilisme n’avait pas encore tout noyé dans les eaux du « à quoi bon » ou du « calcul égoïste ».

    Renaud Camus remarque : « Sans doute pouvons-nous encore dire ’’nous’’, mais c’est à la condition expresse que ce nous soit en permanence ouvert, qu’il n’ait pas d’assise dans l’être, qu’il n’ait pas d’assise tout court, pas de fondation, pas de passé ; et que tous les ’’vous’’ et tous les ’’eux’’ puissent à tout moment s’y agréger à volonté, qu’aussitôt ils soient ’’nous’’. Or, ce ’’nous’’-là, ce ’’nous’’ nouvelle manière, est-ce que je suis le seul à trouver qu’il n’a plus beaucoup l’air d’un ’’nous’’ ? Ou plutôt qu’il n’en a que l’air, que c’est un cadavre de ’’nous’’, une dépouille, une coquille vide, un nom, sans vibration poétique dans l’air, sans épaisseur d’histoire et de culture, bien sûr, mais aussi sans consistance d’humanité. Car, si il n’y a plus de ’’nous’’, ou seulement ce ’’nous’’ de convention pure, il n’y a plus de ’’vous’’, et il n’y a plus d’’’eux’’. Les pronoms personnels ont toujours servi à nous définir et à nous constituer par rapport à l’autre. S’il n’y a plus de ’’nous’’, il n’y a plus d’autre. S’il n’y a plus d’ailleurs, il n’y a plus d’ici. S’il n’y a plus d’autochtone, il n’y a plus d’étranger, et s’il n’y a plus d’étranger, il n’y a plus d’habitant de la terre. L’homme n’a plus de lieu. Étant chassé du ’’nous’’, il est chassé de lui. Il va errant loin de ses morts, armé d’un pauvre petit ’’je’’ chaque jour vidé de son passé, et que tous les matins il faut réinventer »(Renaud Camus, Du sens, POL, 2002).

    Les traces de l’histoire ne sont plus un héritage, c’est du tourisme. Ce que notait Nietzsche, et qui a depuis été relevé par de nombreux observateurs contemporains, tels Jean-Claude Michéa, Alain Finkielkraut, Serge Latouche, Jean-Pierre Le Goff et quelques autres, c’est que le Dernier Homme croit à sa supériorité par rapport aux hommes des générations précédentes qu’il regarde avec condescendance. C’est d’ailleurs pour cela qu’il manifeste aussi une certaine condescendance vis-à-vis des hommes et des peuples du Tiers-monde car il voit en eux, soit « des hommes non encore entrés dans l’histoire » soit des hommes « moins avancés »(4) [que nous, sur la route du Progrès (5) et de la Démocratie occidentale].

    C’est pourquoi les intellectuels de la pensée dominante, les fonctionnaires de la pensée unique, pensent, non seulement que tout le monde peut devenir français, mais que tout le monde doit souhaiter le devenir, devenir citoyen du « pays des droits de l’homme » donc de la seule patrie qui n’est pas une patrie, qui ne se veut plus une patrie. Un pays transgenre, en somme. Ils ont pour le coup raison puisque, être français au sens actuel du terme, cela veut dire : être membre de « la patrie de la sortie de toutes les patries ». C’est le comble de l’hypermodernité (ou archimodernité), et, par là même, c’est le comble de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est là le stade suprême du dessaisissement de soi, de la rupture avec tous les attachements. C’est la victoire du présentisme intégral.

    Face à cette folie, la double question qui se pose à nous, c’est justement, quel « nous », quelle communauté ? La région, la nation, l’Europe ? Tout cela ensemble avec un lien fédéral ? Et aussi, dans ces communautés, quelle lien entre nous? Il est clair que ce lien ne peut plus être la seule économie. Ce ne peut être d’abord l’économie. Alors, le bien commun ? A nous de le définir ensemble.

    1. Le client ou « usager » de l’État acquiert ainsi un état d’esprit du type  « satisfait ou remboursé ».
    2. « Un pays c’est un hôtel » confirme Jacques Attali (22 avril 2011).
    3. « Je ne suis rien, c’est ce que je représente qui compte »
    4. C’est l’idée de Seymour Martin Lipset, idée comme quoi la démocratie est le couronnement du développement économique.
    5. « La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès » Guy Debord, Panégyrique, ed. G. Lebovici, 1989.

    METAMAG

    NdB: Un brillant article de Pierre Le Vigan, à lire intégralement!