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  • Villiers : la mosquée perquisitionnée, une école coranique mise au jour

     

    >Île-de-France & Oise>Val-de-Marne|Fanny Delporte et Laure Parny|31 août 2016, 10h00 | MAJ : 31 août 2016, 23h08|56

     Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), mercredi matin

    LP
     
     
    Fanny Delporte et Laure Parny
     
     

    Une opération de police s'est déroulée ce mercredi matin à la mosquée Al Islah de Villiers-sur-Marne. Une perquisition administrative, qui a pris fin vers 9 heures, avait pour objectif d'établir si une école coranique existait au sein de ce lieu. Ce que la perquisition a permis de confirmer.

     

     

    L'opération «s'est bien déroulée en présence des responsables de la mosquée», a indiqué le directeur de cabinet de la mairie, Jean-Michel Carigi. «Cette école coranique, c'était un secret de polichinelle, mais il fallait établir qu'elle existait», a-t-il ajouté.

    Dans un communiqué diffusé en fin de journée, le ministère de l'Intérieur a précisé que trois personnes (dont l'imam de la mosquée) avaient été interpellées à l'issue de la perquisition, et qu'elles avaient été placées « en rétention administrative dans le cadre de la vérification de leur droit au séjour en France. »

     

     

    Fin juillet, une perquisition administrative avait été menée au domicile d’un homme de 41 ans fiché S (Sûreté de l’Etat) qui fréquente la mosquée Al Islah. Le 12 avril dernier, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné onze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie, dont plusieurs jeunes de Champigny qui fréquentaient eux aussi cette mosquée. 

       
      leparisien.fr
  • JOURNAL TVL DU 31 AÖÛT 2016

  • #Sécurité - La majorité des enfants juifs français étudient aujourd'hui dans des écoles juives

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    Lu dans la presse
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    Publié le 31 Août 2016

     

    Selon Francis Kalifat, président du CRIF, le changement se produit principalement à Paris.
     

    Le revirement a été particulièrement dramatique dans la région parisienne, où vivent près de 350 000 Juifs, qui représentent 65% de la population juive de France

    Par Cnaan Liphshiz, publié sur Arutz Sheva le 24 août 2016
     
    Pendant des décennies,les Juifs de France ont envoyé leurs enfants dans des écoles publiques. Malheureusement, ces dernières années, ces parents, qui ont eux-mêmes evolué au sein du  système d'éducation publique francais, ont commencé à en retirer leurs enfants, par crainte pour leur sécurité.
     
    Les données officielles montrent que, si il y a 30 ans, la majorité des Juifs de France envoyait ses enfants dans des écoles publiques, aujourd'hui ils ne sont qu’un tiers à le faire. Les autres vont en écoles juives.
     
    Selon Francis Kalifat, président du CRIF, le changement  se produit principalement à Paris.
     
    "Le revirement a été particulièrement dramatique dans la région parisienne, où vivent près de 350 000 Juifs, qui représentent 65% de la population juive de France. En région parisienne, vous ne pouvez déjà plus trouver d’étudiant juif dans les écoles françaises," dit-il, attribuant ce phénomène à l'atmosphère hostile, aux insultes et attaques contre les Juifs dans les écoles publiques, d'une part et à l'épanouissement des institutions éducatives juives, de l'autre... Lire l'intégralité.

  • Tremblay-en-France (93) : le restaurateur quitte son domicile suite à la provocation islamiste (MàJ)

    http://www.fdesouche.com/760021-tremblay-en-france-93-altercation-entre-un-restaurateur-et-2-femmes-voilees

    Pour des raisons de sécurité, le restaurateur a dû partir avec sa famille

    Déroulez et tout lire!  Et écoutez le chant du "rossignol"!

    Scandaleux!

  • VIDEO - L’Allemagne projette d’accueillir 300 000 nouveaux clandestins cette année et veut forcer ses voisins à se laisser envahir

    http://www.ndf.fr/nos-breves/30-08-2016/lallemagne-projette-daccueillir-300-000-nouveaux-clandestins-cette-annee-et-veut-forcer-ses-voisins-a-se-laL’Allemagne projette d’accueillir 300 000 nouveaux clandestins cette année et veut forcer ses voisins à se laisser envahir

     
     

     

    Et si la chancelière allemande, par son idéologie et sa folle politique d’immigration, achevait l’Union européenne ?

    NDF

     

  • VIDEOS - Macron quitte le gouvernement

    http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-emmanuel-macron-quitte-le-gouvernement-suivez-toutes-les-reactions-30-08-2016-6080171.phphttp://www.leparisien.fr/politique/en-direct-emmanuel-macron-quitte-le-gouvernement-suivez-toutes-les-reactions-30-08-2016-6080171.php

  • Des internautes essaient de ruiner la réputation du "Cénacle" à Tremblay, le restaurant qui a refusé deux femmes voilées

    http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/30/cenacle-tremblay-restaurant-islamophobie-video-femmes-voilees_n_11776746.html

    Voir les photos et le diaporama

    NdB: Il s'agit de toute évidence d'un coup monté et d'une provocation contre ce restaurant gastronomique apprécié de ses clients.

    Aujourd'hui le restaurant est fermé jusqu'à une date indéterminée.  

  • Restaurateur accusé d'islamophobie : ce que l'on sait de l'affaire

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    Ce restaurant gastronomique, dans la tradition française, n'est pas halal: pourquoi ces deux 

    musulmanes voilées s'y sont- elles rendues?

    En fait, la première chose qu'aurait dû leur dire le patron, c'est:

    " Le Cénacle n'est pas un restaurant  halal, je préfère vous prévenir tout de suite".  ( NdB)

     

    • A
    • A
    Samedi soir, le patron du restaurant le Cénacle, situé à Tremblay-en-France, a refusé d'accueillir deux femmes voilées. @ Capture d'écran Google street view
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    Samedi soir, le patron d'un restaurant de Tremblay-en-France a refusé d'accueillir deux clientes voilées. Une enquête a été ouverte pour "discrimination à caractère racial". 

    L'affaire a suscité une tempête de réactions ce week-end. Samedi soir, le patron d'un restaurant gastronomique de Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, a refusé de servir deux clientes au motif qu'elles étaient voilées. Face au tollé provoqué sur les réseaux sociaux, le restaurateur a présenté ses excuses, tandis qu'une enquête a été ouverte dimanche par le parquet de Bobigny. Europe 1 fait le point sur cette altercation qui a agité les réseaux sociaux et déclenché maintes réactions politiques.

    Acte I. "Les terroristes sont musulmans, et tous les musulmans sont terroristes". La vidéo du différend, apparemment filmé par l'une des deux clientes, a fait le tour des réseaux sociaux. Sur celle-ci, on entend deux femmes avoir un échange très tendu avec le patron du restaurant gastronomique Le Cénacle, à Tremblay-en-France. Dans sa salle de restaurant, en tablier blanc, le restaurateur refuse de les servir au prétexte qu'elles portent le voile. 

    "On ne veut pas être servies par des racistes, Monsieur!", lance l'une d'elles, à laquelle le patron répond : "Les racistes mettent pas des bombes et ne tuent pas des gens, les racistes comme moi!". "Parce qu'on a mis des bombes, Monsieur?", lui rétorque une des deux femmes. 

       

    "Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. [...] Des gens comme vous, je n'en veux pas chez moi. [...] Maintenant, vous le savez, alors partez!", maintient le restaurateur.  Après avoir prévenu la police, les deux clientes ont ensuite quitté les lieux. Les policiers se sont rendus dans la soirée sur place, selon une source proche du dossier. 

    Acte II. L'indignation sur les réseaux sociaux. Ces propos islamophobes, visiblement filmés par l'une des deux clientes, ont fait le tour du net, dimanche, provoquant un tempête de réactions. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a exprimé son "indignation" sur Twitter, quand le maire PCF de Tremblay-en-France, François Asensi, a, lui, condamné "sans réserve les propos haineux et stigmatisants enregistrés dans (la) vidéo, propos qui relèvent d'une sanction pénale". 

    Des centaines d'appels à boycotter le restaurant ont également été lancés en ligne. Une vingtaine de jeunes gens se sont d'ailleurs rendus dimanche après-midi devant l'établissement, selon Marwan Muhammad, directeur du Collectif contre l'islamophobie en France. Le patron est sorti "à plusieurs reprises pour discuter avec eux et s'excuser, pour faire retirer la plainte", a relaté le responsable du CCIF, jugeant toutefois que "ce qui est fait est fait" 

    Acte III. Le restaurateur présente ses excuses. Vers 15 heures, dimanche, le restaurateur a présenté ses excuses, rapporte Le Parisien. "J’ai pété un plomb, et je m’en excuse. J’ai un ami qui est mort au Bataclan, j’ai tout mélangé. Ce que j’ai dit, je ne le pense absolument pas : mes propos ont dépassé ma pensée…" a expliqué sur BFMTV le restaurateur, tenant à présenter ses excuses "à toute la communauté musulmane" et aux deux clientes. Selon une source proche du dossier, le restaurateur a dû quitter son domicile avec sa famille pour raisons de sécurité, celui-ci se trouvant juste au-dessus du Cénacle.

    Acte IV. Quelles suites judiciaires ? Dimanche, une enquête a été ouverte pour une enquête pour "discrimination à caractère racial", a indiqué le parquet de Bobigny. La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes Laurence Rossignol, a quant à elle indiqué avoir saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (Dilcra) "afin d'engager investigations et sanctions contre le comportement intolérable de ce patron de restaurant".

    EUROPE1

     

  • Emmanuel Macron en 17 déclarations

      

     

     

    Les 17 pires déclarations d’Emmanuel Macron selon Gérard Filoche :

    1. « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »

    2. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

    3. « Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. »

    4. « Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »

    5. « Le libéralisme est une valeur de gauche »

    6. « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

    7. « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

    8. « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »

    9. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »

    10. « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. »

    11 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

    12 Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

    13 « La France est en deuil d’un roi »

    14 « Je suis pour une société sans statuts »

    15 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »

    16 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

    17 : Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa loi (308 articles réactionnaires dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux »

    NDF

  • JOURNAL TVL DU 30 AÖÛT 2016

  • 6500 migrants secourus au large de la Libye

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    23h56

    Les gardes-côtes italiens ont annoncé ce soir avoir coordonné le secours d’environ 6500 migrants au large de la Libye, l’une des journées les plus chargées de ces dernières années en Méditerranée.

    « Le centre opérationnel a coordonné 40 opérations de secours » au large de la Libye, les navires des gardes-côtes et de la marine italienne, de l’opération européenne anti-passeurs Sophia, de l’agence européenne Frontex et d’organisations humanitaires « ont sauvé 6.500 migrants », ont annoncé les gardes-côtes sur leur compte Twitter.


    Le Figaro

    Les Remplaçants?

  • VIDEO - Frontière serbo-hongroise : des conditions de vie « terrifiantes » pour les clandestins

    https://youtu.be/HHgC7huQfcg

     

    20h21

    Röszke-Horgos, principal point de passage à la frontière serbo-hongroise, n’est plus sous le feu des projecteurs. Pourtant, la situation des réfugiés y est toujours aussi compliquée. Au cours de l’été, plus de 100 personnes ont traversé chaque jour la frontière.

     

    Aujourd’hui, elles sont environ 250, la majorité sont originaires d’Afghanistan et du Pakistan. Dans ce camp de fortune côté serbe, la moindre action s’avère difficile à accomplir.

    NdB: Qu'ils repartent! Ils n'ont rien à faire en Europe.

  • Chevènement : «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu.»

    20h09

    «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu.» Cette phrase, qui sous-entend que la nationalité française s’est fait dévorer dans cette commune de Seine-Saint-Denis, a été prononcée ce matin sur France Inter par Jean-Pierre Chevènement, qui est censé prendre la tête de la Fondation pour l’islam de France.

    Une sortie qui a fait bondir des élus du département, à l’instar de son président, Stéphane Troussel, qui «demande à François Hollande et Bernard Cazeneuve de renoncer à sa nomination». Et de préciser : «Après son appel à la « discrétion » auprès des musulmans, le président pressenti de la Fondation pour l’islam de France a multiplié ce matin sur France Inter les confusions et dérapages. Un esprit aussi confus pour tout mélanger sur des notions aussi importantes que la nationalité et la citoyenneté Française ne peut pas être nommé à ce poste.»

    De son côté, le député PS de Seine-Saint-Denis Mathieu Hanotin a lancé une pétition s’opposant à la nomination du «Che», «scandalisé» qu’il est par «sa rhétorique paternaliste et colonialiste», explique-t-il au Lab.

    Interrogé par BuzzFeed, un collaborateur de Jean-Pierre Chevènement affirme que cette histoire de nationalité qui disparaît était «un lapsus» : «Il ne faisait pas référence aux Blancs, c’est du grand n’importe quoi. Mais de toute façon, dès que Jean-Pierre Chevènement parle, il fait polémique.» [...]

    Libération

    NdB: Il ne faut surtout pas faire référence aux Blancs, sinon on est jeté à la poubelle!

    Je suis blanche et fière de l'être!

  • Le chantier de la réforme de l'islam est lancé

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/29/01016-20160829ARTFIG00346-le-chantier-de-la-reforme-de-l-islam-est-lance.php

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    Les "remplaceurs"

     

  • Jean-Louis Harouel : «Les femmes qui portent le burkini sont des militantes»

     

     

     

    FIGAROVOX/ANALYSE - Pour Jean-Louis Harouel, l'interdiction du burkini sur certaines plages est parfaitement conforme au droit. Pour lui, le port du vêtement islamique traduit une volonté politique d'imposer une culture et des modes de vie contraires à notre histoire et nos valeurs.


    Jean-Louis Harouel est professeur agrégé de droit à Paris II et auteur de «La grande falsification. L'art contemporain», «Le vrai génie du christianisme» et «Revenir à la nation» (Editions Jean-Cyrille Godefroy). Son dernier ouvrage Les droits de l'homme contre le peuple est paru aux éditions Desclée de Brouwer.


    LE FIGARO - La justice a validé ce week-end l'arrêté municipal interdisant le port du burkini à Cannes. Des associations «anti-islamophobie» réclamant en urgence la suspension de l'arrêté municipal cannois du 28 juillet se sont vues déboutées par le tribunal administratif de Nice. Cette décision est-elle surprenante? Vous semble-t-elle conforme au droit français?

    Jean-Louis HAROUEL - Cette décision n'est aucunement surprenante car parfaitement conforme à la jurisprudence du Conseil d'État, sachant que celle-ci n'a pas été statique à travers le temps mais a évolué en fonction du contexte politique et social. Dans des périodes relativement apaisées, cette jurisprudence était résolument libérale et faisait passer les libertés avant les soucis de l'ordre public, comme en témoigne le célèbre arrêt Benjamin de 1933. Cependant, dans la seconde moitié des années 1930, les passions politiques s'exacerbant et l'ordre public étant sans cesse plus menacé, intervient en 1936 le tournant de l'arrêt Bucard, par lequel le Conseil d'État a abandonné cette jurisprudence libérale pour faire prévaloir les impératifs de l'ordre public. Et il faudra attendre 1953 pour que s'opère avec l'arrêt Naud un retour au libéralisme de la jurisprudence Benjamin.

    Aujourd'hui, dans le contexte d'un affrontement de civilisations donnant lieu à un conflit armé ayant fait en un an des centaines de victimes sur le territoire national, il est logique que reviennent au premier plan les exigences de l'ordre public, et le juge des référés a d'ailleurs invoqué «le contexte de l'état d'urgence et des récents attentats» pour justifier sa décision en la fondant sur «un risque de troubles à l'ordre public».

    Le juge note en outre que «sont respectées les dispositions de l'article 1er de la Constitution («La France est une République laïque»), qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s'affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers.»

    Certes, mais en l'occurrence, il ne s'agit pas d'un service public, mais d'une plage…

    Le fait d'administrer et gérer au bénéfice des usagers une portion du domaine public affectée à l'usage du public constitue une activité exercée dans l'intérêt général, et relève donc de la notion de service public.

    Est-ce un premier pas vers l'interdiction de tous les signes religieux dans l'espace public? N'est-ce pas une vision de la laïcité excessive? Cette dernière sert-elle de cache-sexe à un combat plus spécifique contre l'islam politique?

    L'islam est, par nature, politique. On ne saurait trop le rappeler: l'islam est un système total qui mêle le religieux, le politique, le juridique, la civilisation. L'islam est un code de droit qui prétend remplacer le droit du pays d'accueil. Si bien que toute concession faite à l'islam comme religion est un abandon consenti à l'islam comme système politico-juridique ainsi qu'à la civilisation islamique.

    Face à l'islam, la laïcité conçue comme neutralité ne suffit pas. Le cas de figure n'est pas le même qu'avec le catholicisme. Notre laïcité s'est certes construite contre l'Église, mais en accord avec les paroles fondatrices du christianisme: rendre à César et à Dieu ce qui leur revient respectivement. L'islam est au contraire l'anti-laïcité par excellence, si bien que notre État laïque devrait le combattre beaucoup plus durement qu'il n'a combattu le catholicisme.

    Ainsi que je le préconise dans mon récent livre Les droits de l'homme contre le peuple, il faut pour l'islam un régime dérogatoire comme en Suisse où la construction de minarets est interdite alors qu'on peut bien sûr y construire des clochers.

    Cela vient après l'affaire du parc aquatique privatisé pour les salafistes dans les Bouches-du-Rhône. Ce genre de pratique est tolérée dans certaines villes pour la communauté juive par exemple. Que répondez-vous à ceux qui dénoncent le «deux poids, deux mesures»?

    Peut-on citer le nom de quelqu'un ayant opéré un massacre en France au nom d'une quelconque mouvance du judaïsme?

    En Corse, la baignade de jeunes filles en burkini a provoqué une violente rixe entre jeunes corses et jeunes d'origine maghrébine. Que cela vous inspire-t-il?

    C'est un exemple des troubles à l'ordre public que peut entraîner cet étalage sur les plages françaises des pratiques identitaires islamiques. Surtout dans le contexte des récents massacres commis par des islamistes au nom de leur dieu.

    Par ailleurs, il est clair qu'en Corse où la population est restée plus près de son sol, plus ancrée dans ses villages, elle se montre plus réactive face au processus de la conquête islamiste non dite mais bien réelle dont l'Europe occidentale est l'objet. Cependant, même dans l'Hexagone, de plus en plus de gens ont conscience du lien qui existe entre les carnages des terroristes islamistes et le folklore identitaire arabo-musulman qui est le terreau où se nourrit le djihadisme.

    Après l'arrêté de Cannes, pris le 28 juillet, une autre commune des Alpes-Maritimes interdit la baignade en burkini: Villeneuve-Loubet. Cela est-il le signe d'une prise de conscience face au danger de l'islam politique, au-delà de la menace terroriste?

    On peut l'espérer. Notre pays est actuellement en guerre, et s'il ne veut pas être vaincu dans cette guerre, il doit savoir contre qui et contre quoi il se bat. Pour ne pas perdre une guerre, il faut impérativement nommer l'ennemi. Or, en l'espèce, celui-ci est double: d'une part les djihadistes violents qui massacrent dans notre pays; et d'autre part, les djihadistes «civilisationnels», qui œuvrent inlassablement à rendre toujours plus présents sur notre sol leur civilisation, leurs règles et leur mode de vie.

    À moyen et long terme, le plus grand danger pour les Français est la conquête feutrée de la France par le djihadisme civilisationnel, conquête qui s'opère au nom des droits de l'homme. Les femmes qui portent des vêtements de bain islamiques sont des militantes de la conquête de notre pays par un groupe humain porteur d'une civilisation antagoniste. Cet été, les plages sont la nouvelle partie de notre territoire que visent à s'approprier les islamistes.

    LE FIGARO

    A lire absolument!

  • Prêtres et religieuses interdits de plage à Nice ?

    http://www.christianophobie.fr/breves/pretres-religieuses-interdits-de-plage-a-nice#.V8TE2Xzr2M8

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  • Vallaud-Belkacem : «La réforme du collège se fait, qu’on le veuille ou non»

     

    >Société|Christel Brigaudeau|29 août 2016, 6h45 | MAJ : 29 août 2016, 8h51|79

    Najat Vallaud-Belkacem assure que la réforme du collège se fait «qu'on le veuille ou non».

     

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    (LP / Olivier Corsan.)
     
     
    Christel Brigaudeau
     
     

    LE FAIT DU JOUR. Réforme du collège, laïcité, recrutement des enseignants... à trois jours de sa dernière rentrée scolaire, Najat Vallaud-Belkacem rouvre les dossiers chauds. Et l'enjeu est de taille à huit mois de la présidentielle. Le puissant SNES-FSU appelle déjà à une grève le 8 septembre.

    C’est avec un large sourire, et un ton plus offensif qu’à l’accoutumée, que Najat Vallaud-Belkacem, dans son ministère de la rue de Grenelle, a accueilli mercredi une poignée de journalistes, dont «Le Parisien», pour une rencontre de près de deux heures avant la rentrée des classes. « Je suis contente que les choses se fassent », répète-t-elle à plusieurs reprises. Un exercice de conviction, destiné à défendre pied à pied un bilan promis, elle le sait, à de vifs débats dans la campagne présidentielle.

     

    C’est votre dernière rentrée, en tant que ministre de l’Education nationale de ce gouvernement. Comment l’abordez-vous ?

     

    Je l’aborde avec beaucoup d’enthousiasme, et même une forme d’impatience. C’est la première rentrée où l’ensemble de notre refondation de l’école va se voir dans sa cohérence. Les conditions sont réunies pour que cette rentrée se passe de manière apaisée. Depuis un an, on sent les effets sur le terrain des moyens supplémentaires que nous avons donné à l’éducation nationale. Au primaire, par exemple, nous aurons en cette rentrée plus de 3900 enseignants supplémentaires déployés sur le territoire, pour un nombre d’élèves stable par rapport à l’an dernier : cela signifie un meilleur encadrement, de meilleures capacités de remplacement, la poursuite du déploiement de dispositifs plébiscités sur le terrain comme « le plus de maîtres que de classes. »

     

      

    L’engagement du président Hollande de créer 60 000 postes dans l’enseignement et la recherche, dont 54 000 pour l’éducation nationale, sera-t-il tenu ?

     

    Oui. En cette rentrée, nous avons atteint 42 338 postes effectifs, et à la rentrée 2017, la date butoir de notre engagement, nous aurons rempli l’objectif de 54 000. Nous n’avons pas seulement créé des postes, nous avons aussi recréé une formation initiale pour les enseignants, qui ne sont plus livrés à eux-mêmes dans les classes. Nous développons aussi la formation continue, dont le budget a augmenté de 25% depuis deux ans, et nous avons procédé à une revalorisation salariale d’ampleur. Ainsi, les professeurs des écoles vont percevoir 100 euros supplémentaires par mois. Par ailleurs, nous avons fait en sorte que ceux qui s’engagent, en travaillant dans des zones en difficulté par exemple, soient mieux reconnus, avec une augmentation de salaire pouvant aller en fin de carrière jusqu’à 1000€ de plus par mois, comparé à aujourd’hui.

     

    On estime que les réticences ont concerné entre 5 et 10% des établissements.Des établissements seront en grève le 8 septembre, contre votre réforme du collège qui entre en vigueur en cette rentrée. Comment peut-elle s’appliquer sans l’adhésion de ceux qui sont censés la porter ?

     

    Cette réforme fait partie d’un ensemble très cohérent et c’est pourquoi, qu’on le veuille ou non, elle se fait, dans l’intérêt des élèves. Nous avons veillé à actionner l’ensemble des leviers : nous donnons 20% d’autonomie aux établissements pour choisir une offre pédagogique pertinente, des temps d’enseignement pluridisciplinaire (EPI) et d’accompagnement personnalisé des élèves. En même temps, nous instaurons de nouveaux programmes et une évaluation qui correspondent à ces nouvelles pratiques. On estime que les réticences ont concerné entre 5 et 10% des établissements. Nous continuerons de les accompagner. Un gros travail a déjà été fait en amont : nous avons déjà consacré 700 000 jours de formation (pour 215 000 professeurs dans les collèges publics et privés, NDLR) pour préparer la réforme du collège. C’est inédit.

     

    En quoi cette réforme va-t-elle réduire les inégalités ?

     

    Pour réduire les inégalités à l’école, il faut bien sûr traiter les établissements les plus en difficulté – c’est indispensable, c’est pourquoi nous avons mené la réforme de l’éducation prioritaire. Mais ça ne suffit pas, il faut aller au-delà et repenser l’ensemble du système. C’est ma conviction et le sens de mon action : donner plus de moyens à ceux qui en ont le moins, et revoir les pédagogies pour qu’elles s’adaptent à tous. C’est la raison pour laquelle nos nouveaux programmes fonctionnent par cycles de trois ans. On laisse le temps aux élèves de consolider leurs apprentissages, à des rythmes différents. Si quelque chose n’est pas acquis au CP, il faut y revenir au CE1, et au CE2.

     

    Pour tout le monde, il y aura à la rentrée des exercices quotidiens de dictée et de calcul mental.N’est-ce pas une manière de baisser les exigences ? Comment un élève qui a échoué dans une classe réussira-t-il dans la classe supérieure ?

     

    Les nouveaux programmes, notamment dans les petites classes, insistent comme jamais sur les fondamentaux. Je suis mère de famille, je sais quelle est l’importance d’acquérir la lecture, l’écriture et le calcul en temps utiles. En français, en plus des dix heures hebdomadaires habituelles, les nouveaux programmes insistent pour que dix autres heures, dans le cadre d’autres matières, servent à des travaux d’écriture et de lecture. Pour tout le monde, il y aura à la rentrée des exercices quotidiens de dictée et de calcul mental. Notre lutte contre les inégalités ne se fait pas aux dépens de l’excellence, comme veut le faire croire la droite. La vérité, c’est que la droite ne s’est jamais souciée des inégalités scolaires et sociales.

     

    Pourquoi avoir décidé la suppression d’une partie des classes bilangues au collège ?

     

    Et si on s’intéressait pour une fois à ce que 92% des collégiens vont y gagner ? La réforme du collège prévoit d’avancer l’apprentissage d’une deuxième langue vivante de la 4e à la 5e. C’est un changement ambitieux en phase avec les réalités du monde dans lequel les élèves vont vivre. Dans ce contexte nouveau, comme je l’avais annoncé, nous proposerons la LV2 en 6e pour tous ceux qui débutaient une autre langue que l’anglais en primaire, et pour tous ceux qui ont débuté l’anglais en primaire, une LV2 dès la 5e. Les règles sont désormais connues et les mêmes pour tous. Dois-je rappeler que le système actuel, quand on met bout à bout toutes les options, revenait à accorder à une minorité d’enfants 650 heures de scolarité supplémentaire, par rapport à leurs camarades ? Notre idée est au contraire de revoir le système dans sa globalité, pour donner à chacun la possibilité de réussir.

     

        
    Notre lutte contre les inégalités ne se fait pas aux dépens de l’excellence, comme veut le faire croire la droite. La réforme prévoit un accompagnement « personnalisé » des élèves... en groupes voire en classe entière. Comment est-ce possible ?

     

    La réforme, c’est 4000 postes nouveaux (dans 7000 collèges publics, NDLR) pour permettre la mise en place de petits groupes. L’accompagnement personnalisé est un temps qu’on prend dans le cadre des disciplines pour vérifier, y compris en groupes, si chacun a bien compris la leçon. Encore une fois, tout se tient. Les programmes ont été rationalisés, et non pas simplifiés, pour laisser plus de liberté aux enseignants. Jusqu’ici, ils passaient l’année à courir pour boucler le programme. Les pédagogies étaient pensées pour une masse indistincte d’élèves, et très vite dans l’année, on ne s’adressait en définitive qu’à ceux qui avaient compris.

     

    L’école vit, comme toute la société, sous la menace d’attentats. On demande aux enseignants de signaler leurs élèves qui sembleraient en voie de radicalisation. N’est-ce pas une trop lourde responsabilité pour eux ?

     

    Cette question s’est posées après les attentats de janvier, avec des enseignants qui craignaient de passer pour des substituts de la police. Mais, preuve que notre pays a passé un cran dans la préoccupation à l’égard du terrorisme, l’état d’esprit a beaucoup changé, et les établissements ont signalé plus de 600 cas, selon nos derniers chiffres à disposition, entre la rentrée 2015 et le début de l’année 2016.

     

    Que pensez-vous de la proposition de Nicolas Sarkozy d’interdire le voile dans les universités ?

     

    J’estime qu’il n’y a pas à traiter de la même façon les élèves à l’école, et les adultes libres de leurs convictions qui fréquentent la faculté. Par ailleurs, l’université accueille aussi des étudiants étrangers, qui peuvent venir d’endroits où il est de coutume de porter un foulard, voire un voile. Qu’est ce que serait l’université si elle commençait à leur fermer ses portes ?

     

    LE PARISIEN

     

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