Lors de la présentation du projet, la Maison des femmes, partenaire de l’opération, rappelait que «14% des femmes qui ont accouché à Saint-Denis sont excisées».
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Lors de la présentation du projet, la Maison des femmes, partenaire de l’opération, rappelait que «14% des femmes qui ont accouché à Saint-Denis sont excisées».
Match se serait-il donné pour mission de nous préparer à la reconversion louis-napoléon-bonapartienne d’Emmanuel Macron ? Au terme de son premier périple à travers la France en 1852, l’ex-président de la République devenu l’empereur Napoléon III se vit accueillir dans la capitale par ces mots : « Le conseil municipal de Paris vient avec empressement saluer votre retour ; il vient se féliciter avec vous du triomphe dont chacun de vos pas a été marqué dans ce glorieux voyage ». Aujourd’hui, c’est Paris Match qui se charge du boulot, livrant son récit extatique du glorieux voyage de Macron Ier en Inde.
Le dossier de huit pages s’ouvre, choc des photos oblige, sur le cliché étalé en double page du couple Macron devant le Taj Mahal, caprice architectural d’un empereur moghol. D’une plume trempée dans le cirage, le texte d’ouverture assène sans craindre la pompe : « Pour les Indiens, Macron mérite plus que jamais le titre d’Emmanuel le majestueux' ». Pour nos confrères aussi, manifestement. (…)
Dans l’entourage de Marine Le Pen, on répète que «le Front national a l’antériorité sur ce nom», quoi qu’assure Igor Kurek. S’il n’y a aucune trace dans les registres de l’INPI d’un éventuel dépôt du nom «Rassemblement national» à l’époque où Jean-Marie Le Pen l’avait utilisé lors de la campagne législative de 1986, le député des Pyrénées Orientales, Louis Aliot, a quant à lui bien déposé à l’Institut le nom «Alliance pour un rassemblement national» le 12 janvier 2012. «Malgré cette antériorité, on n’a voulu prendre aucun risque, assure Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen. Pour être totalement sûr, nous avons chargé notre avocat de racheter le nom déposé auprès de Frédéric Bigrat.» Dans un communiqué, le Front national affirme avoir «depuis deux mois chargé un de ses avocats d’acquérir les droits de cette marque, ce qui a été fait par acte sous seing privé le 22 février 2018 de telle sorte que les droits de la marque sont aujourd’hui détenus par un des conseils du FN», Me Frédéric-Pierre Vos.
Interrogée par RTL, Marine Le Pen a d’autre part annoncé vouloir porter plainte pour «utilisation frauduleuse de la flamme, emblème du Front national», contre le Rassemblement national d’Igor Kurek. En 2013, l’homme avait en effet choisi de reprendre la fameuse flamme tricolore, accolée à la croix de Lorraine gaulliste, comme insigne de son mouvement.
(…) Le Figaro