Le Figaro Live du 21 mars 2018
Merci à Tancrède
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Le Figaro Live du 21 mars 2018
Merci à Tancrède
Un demandeur d’asile se disant afghan a été condamné ce matin en Allemagne à la perpétuité pour le meurtre d’une étudiante, un crime qui avait révélé les dysfonctionnements de la coopération européenne et nourri le discours anti-réfugiés.Jugé depuis septembre à Fribourg, Hussein Khavari a été accusé du viol et du meurtre en octobre 2016 de Maria Ladenburger, une étudiante en médecine de 19 ans. Il avait reconnu avoir attaquée sa victime « sous le coup d’une impulsion ».
Le tribunal a considéré que ses crimes étaient « particulièrement graves », une définition pénale qui permet une incarcération effective pendant plus de 15 ans. L’agression, survenue de nuit alors que la victime rentrait d’une soirée, avait été particulièrement violente: après l’avoir mordue à la poitrine et à la joue, Hussein Khavari avait tenté de l’étrangler. Une fois inconsciente, il l’avait violée à plusieurs reprises, avant de l’abandonner au bord d’une rivière où elle s’était finalement noyée.
Khavari avait en effet été condamné en 2013 à dix ans de prison pour avoir tenté de tuer une étudiante en Grèce. Bénéficiant d’une liberté conditionnelle en octobre 2015 suite à une amnistie décidée en raison de la surpopulation des prisons, il disparaît peu après. Athènes n’avait pas émis d’avis de recherche international, ce qui avait empêché son identification à son entrée en Allemagne, selon les autorités allemandes.
NdB: la première coupable, c'est MERKEL qui laisse entrer en Allemagne des "bêtes humaines" dégénérées qui ne cherchent qu'à violer et à tuer des femmes blanches, jeunes et belles.
http://www.fdesouche.com/974091-le-racisme-anti-blanc-saffiche-a-luniversite-paris-8
Dérouler et voir toutes les photos, inscriptions haineuses, etc...
"Quiconque veut ravir la liberté d’une nation doit commencer par lui retirer le droit de s’exprimer librement." Benjamin FRANKLIN
"A la fin, nous rendrons impossible le crime par la pensée, car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer." George ORWELL
Aujourd’hui la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale est sanctionnée par un an de prison et 45 000 euros d’amende. Mais même des propos racistes tenus en privé sont passibles de 1 500 euros d’amende. L’injure publique à caractère racial vaut six mois de prison et 22 500 euros d’amende, l’apologie de crime contre l’humanité est punie de cinq ans de prison. Le refus de fournir un bien pour des raisons raciales et autres est puni de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. La discrimination pratiquée par un représentant de l’autorité publique vaut cinq ans de prison. Une violation de sépulture à caractère racial est punie de trois à cinq ans de prison etc.
Alors que manque-t-il à cet arsenal ? Une aggravation générale ? La peine de mort ?
Il semble que le gouvernement ait considéré qu’il y avait « un trou dans la raquette ». C’est pourquoi le Premier ministre Edouard Philippe et huit membres de son gouvernement se sont rendus au Musée de l’histoire de l’immigration (on n’ose écrire l’ex-musée des Colonies, sous peine de tomber sous le coup de la loi et d’être à notre tour condamnés !) pour détailler les nouvelles dispositions.
Un plan 2018-2020 a été présenté pour lutter contre la « flambée d’actes antisémites et antimusulmans » recensés ces dernières années (comme par un fait exprès, les actes antifrançais, antichrétiens, comme l’assassinat du père Hamel, n’ont pas été cités). Ce plan vise plus spécifiquement des propos tenus sur internet. Les grands réseaux sociaux qui laissent passer ce genre de propos pourraient se voir condamnés à une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros. Des réseaux d’enquêteurs et de magistrats vont être recrutés pour traquer « la parole haineuse ». Un budget de 40 millions d’euros a été débloqué à cet effet. Les enquêteurs pourront prendre des pseudonymes, infiltrer des groupes de discussion, avec le risque, d’ailleurs, comme on l’avait vu après l’attentat de la synagogue de la rue Copernic, attribué à tort à des néo-nazis, de se retrouver dans des groupes… ne comportant que des policiers infiltrés !
Les affaires Ilian Halimi, Sarah Halimi, Merah, hypercacher de Vincennes, les expulsions d’imams prêchant la haine et poussant au meurtre, montrent bien que des crimes racistes, antichrétiens, antisémites, antifrançais, sont parfois commis, mais toujours par les mêmes. Cette loi est-elle faite pour combattre ces crimes ?
Sandwiches au porc
Il faut craindre, dans ce domaine, le principe de précaution. Un principe de précaution qui a déjà abouti à la censure de Céline et de Maurras, au retrait des livres de l’historien de l’histoire militaire Jean Mabire de certains musées, à des procès scandaleux, comme ceux qui furent intentés contre Présent il y a une trentaine d’années.
Les commentateurs de ce projet de loi se sont empressés de l’illustrer non par le prêche d’appel au meurtre de tel imam marseillais, mais par des propos présumés racistes d’un adhérent du FNJ, ou par la présence de sandwiches au porc distribués à des SDF toulousains ! On devine les visées totalitaires qui président en fait à ces multiplications d’interdits, à ce quadrillage de la pensée et de l’expression, sans rapport avec les vrais enjeux.
Francis Bergeron
(merci à Dirk)
Le Premier ministre israélien a affirmé que la barrière électronique placée à la frontière israélo-égyptienne avait sauvé Israël d’attaques jihadistes et ce qu’il a qualifié de « pire menace », l’arrivée massive de migrants illégaux africains.
« Sans cette barrière, nous serions confrontés à de graves attaques de terroristes du Sinaï et, pire, à une arrivée massive de migrants africains illégaux », a déclaré M. Netanyahu lors d’une conférence consacrée au développement de la région sud d’Israël.
Un plan gouvernemental controversé prévoit l’expulsion prochaine de milliers de migrants africains entrés illégalement dans le pays.
« Nous parlons d’un Etat juif et démocratique mais comment assurer qu’il reste juif avec 50.000 ou 100.000 migrants par an ? », a demandé M. Netanyahu.
« Un million, un million et demi et on peut fermer la baraque », a ajouté le Premier ministre, se félicitant « qu’au lieu de fermer la baraque, on a installé une barrière ».
A écouter pour en finir avec de graves accusations mensongères colportées par certains médias
La décision de la ministre de la Culture Françoise Nyssen de retirer le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018 ne passe pas.
« La décision que vous avez prise de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l’année 2018 – après l’avoir d’abord ratifiée par une préface élogieuse – et d’interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance », ont écrit les démissionnaires dans une lettre ouverte à la ministre Nyssen dont l’AFP a obtenu une copie.
[...]
La ministre de la Culture Françoise Nyssen avait décidé fin janvier d’effacer Maurras du livre des commémorations nationales après des protestations d’associations antiracistes. « Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l’autocensure », ont écrit les membres du Haut-Comité dans leur lettre ouverte à Françoise Nyssen.
«La justice dans cette affaire, parce qu'il s'agit d'un ancien président de la République, mais aussi parce que les conséquences pourraient être très lourdes, doit faire son travail de manière très sérieuse, et avec la neutralité qu'on devrait toujours exiger de la part d'une instruction», a expliqué la finaliste de la présidentielle de 2017. «[Cette affaire] ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale. Elle touche à la mise en œuvre d'une guerre, elle touche à l'élimination d'un chef d'Etat, elle touche à la déstabilisation profonde d'un pays, et sa conséquence qui a été une vague migratoire massive sur l'Europe», a fait valoir Marine Le Pen.
"Si les faits étaient avérés, les conséquences iraient beaucoup plus loin qu'un simple financement."
RT
A l’issue de deux jours de garde à vue,Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Après une interruption la nuit dernière, la garde à vue de Nicolas Sarkozy qui a repris mercredi matin dans l'enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi, s'est achevée peu après 19 heures ce mercredi soir. Nicolas Sarkozy a ensuite regagné son domicile du seizième arrondissement parisien peu après 20 heures.
L'ex-président de la République était arrivé arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre près de Paris. Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit. Au total sa garde à vue a duré plus d'une vingtaine d'heures.
Également entendu, mais sous le statut de "suspect libre", Brice Hortefeux, qui occupa plusieurs postes ministériels -dont celui de l'Intérieur- pendant le quinquennat Sarkozy (2007-2012), a quitté les locaux de l'Oclciff mardi soir, assurant sur Twitter avoir apporté des précisions pour "permettre de clore une succession d’erreurs et de mensonges".
Ce coup d'accélérateur dans ce dossier, instruit par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans, marque un retour à la rubrique des affaires judiciaires pour Nicolas Sarkozy, 63 ans.
Depuis la diffusion en mai 2012 d’un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé.
Plusieurs protagonistes, dont d'ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.
D'autres dignitaires libyens ont démenti tout financement et l'ex-chef de l’État, qui avait reçu en grande pompe M. Kadhafi à l'Elysée en 2007, a toujours rejeté ces accusations.
Les magistrats ont-ils rassemblé de nouveaux éléments pouvant le mettre en cause directement ?
Pendant sa garde à vue, Nicolas Sarkozy pourrait avoir été interrogé sur les différents délits visés par l'enquête. Ouverte notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption active et passive", l'enquête a été élargie en janvier à des soupçons de "financement illégal de campagne électorale".
Circulation d'espèces
Cet élargissement fait suite à un rapport de l'office anticorruption, daté de septembre, qui pointe une circulation importante d'espèces dans l'entourage du candidat UMP durant la campagne 2007. "Tout le monde venait chercher son enveloppe", a relaté une ex-salariée, d'après ce rapport dont l'AFP a eu connaissance, doutant qu'une distribution aussi massive ait pu se faire sans que Nicolas Sarkozy ait été au courant.
Interrogés, Éric Woerth, trésorier de la campagne et l'un de ses adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que l'argent provenait de dons anonymes, une justification contestée par d'autres protagonistes de la campagne.
Les investigations ont aussi mis en lumière plusieurs opérations suspectes, notamment un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien. L'ex-secrétaire général de l’Élysée a affirmé qu'il s'agissait du fruit de la vente de deux tableaux, sans convaincre les juges qui l'ont mis en examen notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".
Les juges s'interrogent également sur la vente suspecte en 2009 d'une villa à Mougins (Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien argentier de Kadhafi. Ils soupçonnent l'homme d'affaires Alexandre Djouhri d'avoir été derrière plusieurs prête-noms le véritable propriétaire du bien et de l'avoir cédé pour 10 millions d'euros, soit plus du double du prix du marché; une transaction qui aurait pu être effectuée pour dissimuler d'éventuels versements occultes.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a quant à elle mis en doute "la neutralité" du juge d'instruction Serge Tournaire qui pilote les investigations.
21/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
Dans une tribune publiée sur FigaroVox, Gilles-William Goldnadel évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler.
Extraits choisis :
Le racisme antiblanc est le trou le plus noir de l’information comme de la réflexion. Si vous aimez la tranquillité, évitez donc de le nommer. Ou utilisez si possible une circonlocution. Essayez plutôt «détestation anti-occidentale».
Vous éviterez ainsi le chromatisme gênant. On peut parler des noirs, davantage encore du racisme qui les frappe. Mais évoquer le blanc, sauf de manière négative, voilà qui est gênant. Et très inélégant. En parler le moins possible. J’ai connu une époque, pas très lointaine, où les organisations antiracistes autoproclamées contestaient l’existence même de l’aversion du blanc. Lorsqu’on la leur mettait juste dessous leurs yeux, elles la reconnaissaient du bout des lèvres pincées en alléguant le fait que seules des organisations «d’extrême droite» se souciaient de cette question très secondaire. Bref, une pirouette assez primaire. De nos jours, lorsque le temps est clair, certaines condescendent toutefois à se saisir de cas emblématiques, pourvu que le traitement soit discret et homéopathique.
(…)
L’excellente revue National Geographic s’est livrée récemment à une autocritique en règle en examinant de quelle manière, au siècle dernier, elle était restée indifférente à la réalité et à la souffrance noires.
D’un siècle l’autre, d’un excès l’autre, et, parfois, d’une souffrance l’autre. Je ne crains pas en effet d’appliquer cette saine autocritique au présent et à la souffrance blanche que l’on cache, que l’on tait ou que l’on ne veut pas voir.
C’est ainsi que les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l’information. Au Zimbabwe, la quasi-totalité des fermiers blancs ont été expulsés. De très nombreux fermiers massacrés. L’ex-dictateur Mugabe, récemment déchu, refusait de répondre à un journaliste parce qu’il était blanc. C’est dans ces conditions que la revue Jeune Afrique (et non un journal occidental) a écrit: «Les abus et les erreurs commis par Londres, les colons britanniques et leurs descendants, pour beaucoup restés fidèles à Ian Smith, ont été nombreux. Mais en répliquant avec une politique aussi inconséquente, Mugabe aura surtout ajouté de la souffrance à l’injustice.» De la souffrance blanche. Selon la BBC, cette politique a détruit l’économie du Zimbabwe basée sur l’agriculture, qui est dans une situation catastrophique avec une hyperinflation et une réapparition du choléra.
Qui pourrait prétendre honnêtement que ce racisme-là a été condamné par la classe médiatique antiraciste?
(…) »Dès hier, lors de la première lecture de l’acte d’accusation, on a appris comment, petit à petit, Sophie Lionnet est devenue la prisonnière, l’esclave, l’objet de ses employeurs », note la journaliste.
Ils tentaient de lui faire avouer des crimes imaginaires en la tapant et la torturant. Des simulations d’interrogatoires que le couple a filmé quelques heures avant la mort de la jeune fille. Des vidéos où la jeune fille apparaît « terrifiée, sans défense et soucieuse d’avouer ce que ses bourreaux voulaient, mais sans vraiment comprendre ce qu’ils attendaient d’elle », ajoute la journaliste. Les vidéos vont être diffusées aujourd’hui.
France TV Info
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce 20 mars au matin par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Brice Hortefeux est également entendu.
L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce 20 mars au matin par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, selon une source proche du dossier. L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est également entendu ce même jour, en audition libre.
Après une enquête du site d'investigation Mediapart en mai 2012, faisant état de soupçons de participation financière présumée de l'ancien président libyen Mouammar Kadhafi à la campagne victorieuse du candidat de l'UMP, des magistrats français ont été chargés de l'enquête. L'ancien chef de l'Etat français (2007-2012) a de son côté toujours nié ces accusations.
Nicolas Sarkozy est entendu pour la première fois dans ce dossier depuis l’ouverture d’une information judiciaire en avril 2013 confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris. La durée maximale de cette garde à vue est de 48 heures. A son issue, Nicolas Sarkozy pourrait être présenté aux magistrats en vue d'une mise en examen.
Le 19 mars 2011, la France intervenait militairement en Libye avec ses alliés de l'OTAN, alors en proie à une guerre civile.
Cette intervention s'est soldée par la mort du président libyen le 20 octobre 2011, date à laquelle il est capturé dans les environs de Syrte par les rebelles libyens, puis lynché et tué. Trois jours avant le début de l'intervention française, le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam, accusait Nicolas Sarkozy d'avoir reçu de l'argent de la Libye pour financer sa campagne présidentielle en 2007. «Tout d'abord, il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l'on demande à ce clown, c'est de rendre l'argent au peuple libyen», avait-il affirmé.
Depuis, plusieurs personnalités françaises et libyennes sont soupçonnées d'avoir joué les intermédiaires entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy. L'ex-secrétaire général de l'Elysée puis ministre de l'Intérieur Claude Guéant, un proche de Nicolas Sarkozy, a notamment été accusé par le «porteur de valises», l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, d’avoir réceptionné cinq millions d'euros en provenance de Mouammar Kadhafi entre novembre 2006 et début 2007.
L'ancien Premier ministre libyen puis ministre du Pétrole Choukri Ghanem a lui été retrouvé mort noyé dans le Danube en 2012. Dans un carnet supposé lui appartenir et révélé par Mediapart, il retraçait au moins trois versements différents en provenance de trois personnalités libyennes, pour un total de 6,7 millions d'euros. Le carnet fait aussi état d'une réunion s'étant tenue le 29 avril 2007, soit pendant l'entre-deux-tours de la présidentielle, au cours de laquelle l'équipe de Nicolas Sarkozy aurait fait état d'une impatience toute particulière concernant le versement des fonds.
L'homme d'affaires français Alexandre Djouhri a été interpellé le 7 janvier 2018 à Londres. Intermédiaire financier, familier des réseaux de la droite française et proche de Nicolas Sarkozy, il est au cœur de l'enquête ouverte à Paris en 2013, mais il ne répondait pas jusqu'alors aux convocations des enquêteurs.
© Peter Nicholls Source: Reuters
En Angleterre, une enquête a été lancée après la révélation d'un scandale de pédophilie impliquant, selon la députée de la circonscription de Telford, des victimes «très souvent issues de la classe ouvrière blanche» et des gangs indo-pakistanais.
Une enquête indépendante a été lancée au Royaume-Uni après la révélation d'un scandale de pédophilie qui pourrait concerner des centaines d'enfants à Telford, en Angleterre, et qui a horrifié l'opinion publique.
Cette enquête a pour but d'«obtenir la vérité, montrer ce qui n'a pas fonctionné et en tirer les leçons pour l'avenir», a déclaré un porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur, interrogé par l'AFP le 16 mars. «C'est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié.»
Selon une enquête du Sunday Mirror publiée le 11 mars, jusqu'à un millier d'enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d'agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170 000 habitants du centre de l'Angleterre. La police aurait été dans l'incapacité de démanteler le réseau de pédophiles.
«Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible», avait déclaré le 14 mars le Premier ministre, Theresa May, devant les députés, soulignant la nécessité de lancer une enquête le plus rapidement possible. Celle-ci est menée par un organe indépendant chargé d'examiner si les institutions ont suffisamment agi pour protéger les enfants.
Une adolescente de 14 ans a déclaré au Mirror «avoir été forcée d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans des restaurants de vente à emporter ou des maisons dégoûtantes». Elle expliquait se rendre dans une clinique locale pour prendre la pilule du lendemain «au moins deux fois par semaine [mais] personne n'a jamais posé de questions». Ses agresseurs la menaçaient de représailles si elle parlait.
«Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c'est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient», a déclaré la députée conservatrice de Telford, Lucy Allan, qui avait plaidé pour une enquête urgente et pointé du doigt l'appartenance des agresseurs à des gangs indo-pakistanais. De même, le Mirror, dans son enquête, parle d'agressions commises au début des années 1980 par des groupes d'hommes indo-pakistanais («Asian») sur des victimes identifiées, très majoritairement, comme des «jeunes filles blanches». Selon France Inter, cette affaire ne serait pas unique. A Rotherham, des chauffeurs de taxis pakistanais avaient réduit des jeunes filles en esclavage sexuel.
Lire aussi : La Turquie souhaite instaurer la castration chimique pour punir les pédophiles
Les employeurs de Sophie Lionnet comparaissent à partir de ce lundi devant la justice. Le 20 septembre dernier, le corps de la jeune fille au pair française était retrouvé calciné dans leur jardin du sud-ouest de Londres.
Ils reconnaissent avoir tenté de faire disparaître le corps, mais nient toute implication dans la mort de Sophie Lionnet, 21 ans. Les accusés, Ouissem Medouni, 40 ans, et Sabrina Kouider, 34 ans, vont pourtant devoir s’expliquer concernant les circonstances de la mort de leur jeune fille pair, dont le corps a été retrouvé calciné dans le jardin de leur maison située à Southfields, un quartier du sud-ouest de Londres. En effet, le couple franco-algérien comparait à partir de ce lundi devant la Cour criminelle centrale d’Angleterre et du pays de Galles, appelée Old Bailey, compétente pour juger les crimes majeurs commis dans la région de Londres.
Le 20 septembre dernier, la police avait été alertée par des habitants de Southfields, banlieue cossue du sud-ouest de Londres. Plusieurs résidents avaient signalé une fumée épaisse et malodorante provenant d’une propriété dans laquelle vivaient le couple, avec leurs deux enfants et Sophie Lionnet. La police y avait découvert un corps calciné, rapidement identifié par les médias comme étant celui de la jeune fille au pair, même si l’identité de la Française n’a été officiellement confirmée que le 3 octobre. Ses deux employeurs avaient été arrêtés dans la foulée et inculpés pour meurtre.
Lors d’une première audience dite de «plaidoirie et préparation de procès», les coaccusés auraient dû, comme le prévoit la loi britannique, plaider «coupable» ou «non coupable». Rien ne s’est pourtant passé comme prévu lors de cette séance en décembre dernier. Ouissem Medouni n’a pas été présenté à la Cour. Sabrina Kouider a quant à elle été auditionnée depuis sa prison via vidéoconférence, mais elle n’a pas annoncé ce qu’elle souhaitait plaider. À la première accusation de meurtre, la justice britannique a cependant décidé d’alourdir les charges pour dissimulation de crime.
C’est à l’occasion d’une deuxième audience en janvier que le couple a annoncé qu’il plaiderait «coupable» d’entrave à la justice pour avoir tenté de se «débarrasser» du corps «en le brûlant». Si les autorités britanniques n’ont à ce stade révélé aucun détail sur les circonstances de la mort de la jeune fille au pair, Ouissem Medouni et Sabrina Kouider ont en revanche décidé de plaider «non coupable» en ce qui concerne la mort de leur employée. (…)
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Dimanche 18 mars 2018 à 10:59 - Mis à jour le dimanche 18 mars 2018 à 11:02
Le froid et la neige ont fait leur grand retour ce week-end sur le nord-est du pays. De nouvelles chutes de neige sont attendues ce dimanche. Le pic de froid est prévu lundi, avec des températures de 5 à 8 degrés au-dessous des normales saisonnières.
De gros flocons sont tombés dès samedi sur les Hauts-de-France, la Normandie et l'Ile-de-France, provoquant d'importantes perturbations sur les routes. Ce dimanche, le temps s'annonce couvert sur l'ensemble du pays et froid sur le Nord et l'Est. Des flocons sont tombés dans la matinée, du Grand Est à l'Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi en Normandie et sur la pointe bretonne. Ce dimanche matin, la circulation était difficile, notamment dans la Manche et en Moselle. À Paris, la tour Eiffel est restée fermée en raison de la neige et du froid. Le monument parisien doit rouvrir en début d'après-midi.