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Blog - Page 1061

  • Hollande veut supprimer le mot "race" de la Constitution

    C'était l'une des promesses de François Hollande durant la campagne présidentielle, prononcée le 10 mars dernier lors d'un meeting consacré à l'Outre-Mer : supprimer le mot "race" de l'article 1er de la Constitution, car "il n'y a pas de place dans la République pour la race", déclarait-il alors.

    Le texte, écrit en 1946, stipule en effet que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion."

    Selon France Inter et Le Figaro, cet engagement serait en passe d'être tenu, selon une indiscrétion d'un conseiller du président. Les députés devraient se prononcer avant l'été sur la suppression du mot, dans le cadre d'une réforme constitutionnelle plus vaste.

    Sarkozy farouchement opposé à l'idée

    Le terme est sensible, et on n'en connaît d'ailleurs pas l'origine, comme nous l'explique la linguiste Henriette Walter. "Le mot en français vient de l'italien "razza". Au début du XXe siècle, des linguistes ont cherché à connaître l'origine de ce mot italien, sans réussir à se mettre d'accord. Certains affirment qu'il vient du mot "haras", l'endroit où se reproduisent les races de chevaux. Aujourd'hui, on considère que son origine est inconnue."

    Cette promesse de campagne de François Hollande avait provoqué l'ire de son adversaire politique, Nicolas Sarkozy, jugeant en substance que cela ferait injure aux victimes du nazisme, car le mot avait été "écrit dans le préambule de 1946" avec leur "sang", "pour que nul n'oublie jamais les millions de victimes de la plus grande entreprise raciste que le monde ait connue."

    BFMTV - 31/01/13

  • Cette loi va créer une nouvelle catégorie d'orphelins

     

    Le député UMP Yves Nicolina défendu les enfants hier à la tribune de l'assemblée :

    N"Madame la garde des sceaux, je vous ai toujours respectée ; mais aujourd’hui, vous ne respectez pas ceux qui osent penser différemment et vous allez, par votre texte, créer plus d’injustice que de justice. Je n’ose croire que vous fassiez si peu de cas de ces enfants abandonnés ou de ces orphelins de père et de mère qui espèrent, jour après jour, quelquefois depuis des années, au fin fond de leur orphelinat, avoir droit enfin à un père et à une mère.

    Oui, ma femme et moi avons eu la chance de pouvoir adopter et fonder une famille avec trois enfants. Oui, nous avons été heureux de nous voir confier ces enfants pour qu’ils puissent jouir d’une famille avec un père et une mère vraisemblables, conformes à l’homme et à la femme qui les avaient conçus.

    [...] Depuis plus de dix ans, je me suis engagé en faveur de ces enfants privés de famille ou orphelins, et je pense bien connaître ces sujets si sensibles que sont l’abandon et l’adoption. Président du Conseil supérieur de l’adoption de 2002 à 2005, j’ai eu l’honneur de rédiger et de faire adopter la loi de juillet 2005 portant réforme de l’adoption. Grâce à cette loi, la création de l’Agence française de l’adoption a été décidée et j’ai eu le privilège de la mettre en place et de la présider pendant six ans. Pendant ces six années, j’ai pu, entouré de professionnels de l’adoption extraordinaires, rencontrer des centaines de parents adoptants, célibataires ou mariés. J’ai visité des dizaines d’orphelinats dans de nombreux pays d’origine.

    Depuis un an, je préside une association, SOS Orphelinats du Monde, qui œuvre en faveur de ces enfants orphelins ou privés de famille dans différents pays.

    Mme Elisabeth Pochon. Et alors ?

    M. Yves Nicolin. Chère collègue, je vous demande d’écouter la suite sans interrompre mon propos ! C’est cela aussi, la tolérance. Il ne s’agit pas seulement de la proclamer, il faut l’appliquer à soi-même. [...] J’ai, mes chers collègues, l’impudente prétention de bien connaître le sujet de l’adoption et des enfants abandonnés. Aussi, je vous le dis avec gravité, ouvrir l’adoption aux couples de même sexe va créer une nouvelle catégorie d’orphelins : ceux que votre loi va priver, sans qu’ils puissent s’y opposer, d’avoir ce qu’ils attendaient le plus au monde : un père et une mère.

    Madame la ministre, mes chers collègues je vous demande de penser à ces enfants que vous ne consulterez pas et à qui l’État va imposer, pour certains d’entre eux, deux hommes ou deux femmes comme parents officiels. Que répondrez-vous dans quelques années à ces enfants qui feront peut-être un procès à l’État pour les avoir confiés de force à deux hommes ou à deux femmes comme parents officiels, alors qu’ils auraient pu souhaiter, comme d’autres, avoir un père et une mère ?

    Mme Elisabeth Pochon. Et les célibataires, alors ?

    M. Yves Nicolin. Un enfant abandonné, orphelin ou élevé par un célibataire, c’est un accident de la vie, si dur à vivre pour chacun de ces enfants que le taux d’échec des adoptions est aujourd’hui passé sous silence. Être abandonné conduit tôt ou tard à se poser les questions suivantes : « n’étais-je pas assez bien pour que ma mère ou mon père m’aient abandonné ? Qu’ai-je fait de mal pour ne pas avoir le droit d’avoir un père et une mère ? »

    L’adoption permet à un enfant de trouver un remède à un accident de la vie qui l’a privé de sa famille biologique. Le confier à deux personnes de même sexe qui ne sont pas vraisemblablement son père et sa mère constituera pour lui une double peine.

    Mes chers collègues, quels droits allez-vous donner à ces enfants qui auraient tant voulu avoir enfin un père et une mère et dont vous allez les priver à jamais par la loi ? Quels droits allez-vous donner à ces enfants qui souffriront toute leur vie de ce manque alors que d’autres, par le fruit du hasard, auront eu droit à un père et une mère ? Qui va décider quels enfants confier à des parents homosexuels et quels enfants à des parents hétérosexuels ? Y aura-t-il des quotas pour les OAA ou l’AFA, comme y travaille actuellement le ministère des affaires étrangères ? Avez-vous simplement pensé à cela ?

    Mesdames les ministres, vous instrumentalisez par ce texte l’enfant au service du désir d’adultes. Ce sera, pour de nombreux enfants, non pas un progrès, mais une régression irréversible. Demain, à cause de vous et de cette loi, des orphelins ne seront pas le produit d’un accident de la vie mais d’une institutionnalisation délibérée. Vous faites semblant aujourd’hui d’oublier que ce n’est pas le droit qui empêche d’avoir des enfants, mais tout simplement la nature."

    Michel Janva

    Le Salon Beige - 31/01/13

     

  • Ces Françaises qui offrent leurs services de mère porteuse sur Internet

      
     
    Une circulaire de Christiane Taubira a suffi à mettre le feu aux poudres et replacer la fameuse GPA (Gestation pour autrui) au centre de l'actualité. Si le phénomène accapare l'espace politique et médiatique, en plein débat sur le mariage pour tous, il reste difficile d'estimer avec précision le nombre de couples et d'enfants concernés, compte tenu du secret entourant cette pratique illégale en .
     
     
     
    Pour comprendre le phénomène, un petit tour sur permet d'entendre les motivation de certains, qui se croisent ou se rencontrent sur des forums ou des sites spécialisés.

    Sur co-parents.fr, un site hébergé en France, la donne est claire : on peut s'inscrire en tant que mère porteuse ou en tant que couple en recherche. Du côté des femmes qui proposent de «prêter» leur ventre pour mettre au monde l'enfant d'une autre, M. assure qu'elle veut aider un couple à être heureux : «Je suis une jeune maman et je souhaite pouvoir aider un couple à découvrir ce bonheur en leur proposant de porter leur bébé. (...) Je suis une femme de 23 ans, en couple, avec une petite vie équilibrée entre mon travail et ma famille. Je vous laisse me contacter pour faire plus amples connaissances et vous souhaite à tous de trouver votre petite fée».

    «Je suis vos règles et vos demandes et vous suivez mes demandes et mes besoins»

    S., 19 ans, effleure sans en parler vraiment la question financière, en évoquant des «demandes» : «Je suis brune assez jolie je n'ai pas de gros défaut sur mon visage je suis de taille assez fine. J'ai déjà eu un enfant et je suis toujours assez fine sans sport (...) Je suis vos règles et vos demandes et vous suivez mes demandes et mes besoins tout au long de ma grossesse. Je veux que vous sachiez que ce ne sera pas mon enfant mais le vôtre». Sur la plupart des petites annoncées consultées, il n'est jamais clairement question d'argent... Contactés, les responsables du site ne nous ont pas répondu. Certains semblent en tout cas avoir trouvé leur bonheur : «Nous avons bien trouvé un couple de filles qui seront les mamans de notre enfant...», écrit A.


    Mais sur certains forums d'aufeminin.com -près de 200 sont consacrés aux mères porteuses, la question y est plus souvent abordée, généralement pour évoquer des frais liés à la grossesse. «Je souhaite que la question du dédommagement ne soit pas un tabou comme apparemment souvent sur ce forum, mais bien fonction des frais directs, indirects, occasionnels, pertes de revenus engendrés, à évaluer et discuter ensemble, etc.», écrit M., qui rappelle aussi qu'elle se lance dans cette aventure pour aider un couple.

    Seule une mère porteuse potentielle nous a répondu

    Une autre internaute explique qu'elle est prête «à aider un couple pour porter leur bébé mais sous conditions bien précises des le départ afin d'éviter toute dérive ou le manque de sérieux. Il faut que les choses soient claires (indemnité pendant les 9 mois de grossesse, prises en charge des dépenses de sante, relation de confiance...). Seule N. évoque sans se cacher le caractère bienvenue d'une rentrée d'argent supplémentaire : «Je n'hésiterai pas à être très exigeante autant que vous le serez bien évidemment envers moi. Je veux de plus sortir ma famille du besoin», raconte-t-elle.


    Interrogé, Aufemin.com nous assure qu'il veille à ne pas laisser passer d'annonce de ce genre, la pratique de la gestation pour autrui étant interdite en France : «Nous avons une charte qui interdit toutes propositions dans ce sens et si nous tombons sur une annonce de ce genre nous la supprimons illico bien évidemment».

    Sur les nombreuses demandes d'interviews faites à ces potentielles mères porteuses (françaises ou au moins francophones), force est de reconnaître que peu nous ont répondu. En quelques heures, seule S. nous a pour l'instant contactés. «Je souhaite devenir mère porteuse, mais je demande une compensation de 1500 euros, nous confirme-t-elle, en avançant un prix dérisoire au regard des tarifs pratiqués à l'étranger (entre 5 000 et 20 000 euros selon les pays). Je sais que cela fait une belle somme mais étant dans une difficulté financière avec mes trois enfants, je ne vois pas d'autre solution pour repartir de zéro», confesse la jeune femme. Sans comprendre apparemment notre métier de journaliste, elle conclut : «J'ai eu trois grossesse sans problème et accouchement sans péridurale, si cela vous intéresse, je suis prête à vous rendre ce service».

    leparisien.fr - 31/01/13

  • Corée du Nord : les goulags maintenant visibles sur Google Maps

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    Capture d’écran de la carte de Corée du Nord sur Google Maps indiquant un goulag. Crédit : DR

    29/01/2013 – 14h15
    PYONGYANG (NOVOPress) – Le géant américain Google a actualisé une carte de la Corée du Nord identifiant les sinistres camps dans lesquels le régime communiste interne ses opposants, ainsi qu’un centre de recherche nucléaire.

     

    La carte du pays sur Google Maps est composée à partir du service Google Map Maker grâce à des contributions d’internautes, un peu sur le modèle de l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Elle propose un aperçu plus détaillé de Pyongyang avec des écoles, des hôtels, des hôpitaux, une cathédrale, un marché et des parcs ci et là de part et d’autre du fleuve Taedong qui coupe la capitale en deux.

    Jayanth Mysore, un responsable de Google Map Maker, a présenté mardi nouvelle carte du pays le plus fermé au monde : « Pendant longtemps, la dictature communiste est demeurée l’une des plus vastes zones dotées de données cartographiques limitées. Aujourd’hui nous y remédions ».

    La carte est malgré tout encore clairsemée : quelques villes, des aéroports, une usine chimique, un site de recherche nucléaire et surtout des tâches grisâtres représentant des camps d’internement.

    Ainsi, à une centaine de kilomètres au nord-est de Pyongyang, le camp (kwan-li-so) N°18, identifié comme un goulag, est clairement indiqué. Sur Google, le site en question est identifié sous le terme de « Bukchang Gulag ».

    Rappelons que, dans un rapport de mai 2011, Amnesty International affirmait que les camps d’enfermement nord-coréens ont augmenté en taille et en nombre ces dix dernières années et enferment actuellement quelque 200.000 personnes dans des conditions atroces.

    Julien Lemaire

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

    NdB: Voir dans la colonne de gauche "Livres, revues..." RESCAPE DU CAMP 14 - De l'enfer nord-coréen à la liberté, publié en français en 2012- Cliquez sur la photo vignette de la couverture

  • Nouveau carnage en Syrie, la veille d’une séance onusienne

     
    L’équipe du site

    Des dizaines de Syriens exécutés d’une balle dans la tête ont été retrouvés dans la ville d’Alep au nord de la Syrie.
    Selon des sources sur place citée par le site aleppin Tahtel-Mijhar, les cadavres de 50 d’entre eux ont été repêchés d’une petite rivière, Koïk, située dans le quartier Boustane al-kasr, tenu par les miliciens de l’Armée syrienne libre.
    Selon les images qui en ont été diffusées, il semble tous  être de jeunes civils, et avaient les mains liées lorsqu’ils ont été exécutés puis jetés dans le cours d’eau.

    Contrairement à ce que certains médias français ont voulu laissé croire, pour innocenter les auteurs du massacre, les images montrent bien que le cours de la rivière ne permet pas de faire couler les cadavres d'une autre région.

    " Avant de passer à Boustane al Kasr, le Koïk traverse des quartiers contrôlés par les forces gouvernementales, ce qui ne permet pas d'établir pour le moment la responsabilité du massacre", est-il écrit dans le Figaro..

     

    Les corps des cadavres couverts de boueUne source médicale a assuré au site que le nombre des victimes devrait s’élever à plus de 80, dont 5 sont des enfants.
    Une source a indiqué pour le correspondant d’al-Manar en Syrie que les victimes sont des jeunes hommes connus pour leur position hostiles à l’insurrection.

    Certains d’entre eux avaient été enlevés par les miliciens et leurs parents négociaient leur libération.
    Sachant que les Aleppins qui sont particulièrement honnis par les insurgés pour avoir refusé de rejoindre leurs rangs ont le plus subi les horreurs de cette insurrection, dont les enlèvements, les tortures et les massacres, sans oublier la destruction méthodique de leur économie en pillant plus de 1000 usines et ateliers.

    A l’instar de tous les autres massacres importants perpétrés en Syrie, cette tuerie aussi intervient la veille d’une séance du Conseil de sécurité sur la Syrie. Celle de ce mardi soir devrait écouter le dernier rapport de son représentant Lakhdar Ibrahimi. (...)

    Infos d'ALMANAR - 30/01/13

  • Mariage homosexuel : un acte « beau comme une rose »… socialiste

    sans-titre.png Si Hollande recule.png

     30/01/2013 – 12h00
    PARIS (NOVOpress) – Les débats autour de la légalisation du mariage homosexuel ont démarré hier à l’Assemblée nationale. Ils devraient durer deux semaines et porteront aussi sur l’adoption des enfants par des couples d’homosexuels et de lesbiennes. Hier après-midi, Christiane Taubira, la ministre de la Justice, a voulu faire preuve de grandiloquence en citant le poète guyanais Léon-Gontran Damas : « L’acte que nous allons accomplir est beau comme une rose dont la Tour Eiffel assiégée à l’aube voit s’épanouir enfin les pétales ».

     

    Une prose certes moins vulgaire que celle qui a été utilisée par les participants au maigre défilé de dimanche dernier en faveur du « mariage pour tous ». On pouvait lire sur les banderoles déployées par la gauche et l’extrême gauche, ce type de slogans : « Si Hollande recule, on l’encule » (photo ci-dessus) ; « Jésus avait deux papas et une mère porteuse » ; « Frigide ton cul doit être jaloux de la merde qui sort de ta bouche » ou encore : « On est pédés mais pas curés »

    Cependant, les propos du garde des Sceaux, au-delà d’une sidérante tautologie, montre une volonté manifeste de réaliser une véritable révolution anthropologique, qui ne masque qu’une haine antichrétienne.

    Ainsi pour Christiane Taubira : « Le mariage catholique était facteur d’exclusion, car seuls les catholiques peuvent se marier à l’église. » Sans compter que contrairement à la définition du mot famille : « La famille se décline au pluriel … il existe des couples sans enfants », toujours selon le ministre de la Justice.

    Un constructivisme pleinement assumé qui a fait réagir Philippe Vardon sur son compte Twitter : « Je regarde Christiane Taubira à la tribune, expliquant son projet de loi ignoble. Elle est le visage de la gauche haineuse, anti-tradition, anti-France… et le reste de la gauche lui ressemble beaucoup ! Un horrible sentiment, une douleur presque. Oui, cette gauche est bien une gauche d’apprentis-sorciers, une gauche de guerre civile. Tout cela ne va pas bien se passer… » Ajoutant : « Pour ce projet de loi, ce débat devait apaiser, or il ne fait que creuser des tranchées, créer des haines. Je pense que les homosexuels seront les grands perdants. Ils vont – dans leur ensemble – être assimilés à cette minorité extrémiste qui aura imposé un bouleversement à tous, à cette minorité qui a exprimé sa haine envers ce qui ne lui ressemble pas, sa volonté de détruire. »

    Du côté des opposants à ce projet de loi socialiste contre la famille, ils manifesteront de nouveau samedi prochain en début d’après-midi, devant les préfectures et les mairies, partout en France.

    Crédit photo : DR

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Mères porteuses: la circulaire Taubira enflamme l'UMP

    sans-titre.png Taubira.png

    Lire: http://www.leparisien.fr/societe/enfants-nes-de-meres-porteuses-la-circulaire-de-taubira-qui-enflamme-les-anti-gpa-30-01-2013-2524835.php

     

  • Pauvres innocents... "Je suis là pour que ma maman puisse m'adopter"

    VIDEO : http://www.liberation.fr/societe/2013/01/27/je-suis-la-pour-que-ma-maman-puisse-m-adopter_877172

    NdB: Non, on n'a pas deux mamans, on n'en a qu'une seule! Et on a toujours un papa, dont le sperme a fécondé la "graine": cet homme, ce donneur, existe, mais ces enfants ne le connaîtront jamais. On leur ment, et c'est un crime contre l'innocence. A l'école déjà, leurs camarades leur posent des questions et les jugent "anormaux, alors que  ce n'est pas eux qui le sont !

    sans-titre.png Bertinotti, ministre de la Famille.png

    Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille

     

     

  • Mariage gay: l'Assemblée rejette officiellement la demande de référendum

    La Garde des Sceaux l'avait annoncé pendant des semaines, le Premier ministre l'avait confirmé : il n'y aura pas de référendum sur le projet de loi sur le mariage pour tous. Les députés ont rejeté mercredi dans une ambiance électrique une motion , défendue par l'ancien ministre , qui demandait une consultation des électeurs.

    La motion référendaire a été rejetée par 298 voix contre 184 dans un hémicycle plein à craquer. Les centristes de l'UDI se sont joint aux députés UMP et ont voté pour.

    Le débat s'envenime

    «Vous ne condamnerez pas, par vos brevets de bien-pensance, au silence les députés qui déposent cette motion et les millions de Français qui partagent nos inquiétudes et auxquels nous voulons que parole soit rendue par un référendum», a lancé le député de Haute-Loire et maire du Puy-en-Velay au début de son intervention. Il l'a achevée sous les sifflets des députés de gauche, alors qu'il renvoyait à la gauche sa «modernité» résidant selon lui dans les «bébés éprouvettes» et «la location du ventre d'une femme».

    a récusé sur le fond la pertinence d'un référendum. Elle a également expliqué par le menu la circulaire envoyée vendredi aux tribunaux sur la délivrance des certificats de nationalité pour les enfants nés de mères porteuses à l'étranger. Pour l'UMP cette circulaire ouvre la voie à la légalisation des mères porteuses. Après les applaudissements à tout rompre des députés PS pour la ministre, le début de l'intervention du président de la commission des Lois Jean-Jacques Urvoas (PS), qui avait reproché à Laurent Wauquiez de monter rarement à la tribune, a sérieusement échauffé les bancs de droite.

    LeParisien.fr

  • Record: il surfe une vague de 28 mètres de haut !

    Lundi 28 janvier 2013, à Praia do Norte, la plage du nord de Nazaré, au Portugal,  l'américain Garrett McNamara, un surfeur de 45 ans domicilié à Hawaï, a sans doute écrasé son précédent record en dominant une vague dépassant les 91 pieds, soit un peu plus de 28 mètres.

    Le Journal du Siècle

    NdB: Regardez la vidéo en mode plein écran: c'est plus impressionnant!

  • L'Allemagne commémore l'arrivée au pouvoir de Hitler il y a 80 ans, le 30 janvier 1933

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    Berlin commémore mercredi l'arrivée de Hitler au pouvoir il y a 80 ans avec une série d'expositions.

    Sur une photo en noir et blanc, le visiteur distingue Adolf Hitler saluant la foule de la fenêtre de la chancellerie, le soir du 30 janvier 1933. Dans la journée, le chef du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) a été nommé chancelier et chargé par le président Paul von Hindenburg de former un gouvernement.

    Ce cliché est l'un des documents présentés dans l'exposition "Berlin 1933, sur la voie de la dictature", inaugurée mercredi par Angela Merkel. Sur un lieu chargé d'histoire, l'ancien siège de la Gestapo devenu un centre de documentation en plein air, l'exposition retrace par des photos, Unes de journaux et affiches les premiers mois au pouvoir du dictateur nazi.

    Les panneaux suivants présentent des photos de l'incendie du Reichstag (Parlement), le 27 février, ou des premières mesures prises contre les juifs, le 1er avril, avec le début du boycottage des magasins, des médecins et des avocats juifs. "Allemands, défendez-vous! N'achetez pas juif!", proclame une affiche.

    Selon Andreas Nachama, le directeur du centre de documentation en plein air Topographie de la terreur, l'exposition montre "l'érosion quotidienne des institutions démocratiques" dans les premiers mois de la catastrophe nazie qui allait ravager l'Europe, faisant entre 40 et 60 millions de morts, dont six millions de juifs assassinés.

    Vif intérêt

    Cet anniversaire suscite un vif intérêt alors que le Führer reste une figure omniprésente en Allemagne. Une autre exposition sur le thème de "Berlin et les nazis" doit être inaugurée jeudi au Musée d'histoire allemande. Un parcours thématique permet aussi de déambuler dans Berlin à la recherche des lieux symboliques du Troisième Reich.

    Mme Merkel, née après la guerre, a insisté sur "la responsabilité permanente" de l'Allemagne pour les crimes nazis, en particulier l'Holocauste, dans une vidéo postée samedi sur le web.

    Pour la première fois depuis 1945, l'Allemagne envisage en outre la réédition dans deux ans de "Mein Kampf", le pamphlet idéologique rédigé par le Führer en 1924.

    En 2011, une exposition consacrée à "Hitler et les Allemands" avait connu une affluence record. Un roman imaginant Hitler revenant à Berlin en 2011 figure parmi les meilleures ventes actuelles.

    Impensable il y a dix ans encore, Hitler est aussi recyclé par les humoristes et les artistes. Mais certains, comme le magazine Stern, dénoncent "une machine de commercialisation de Hitler, qui brise tous les tabous pour faire de l'argent".

    Source: ATS

    LA CÔTE - 30/01/13

     

  • Israël pratique l’injection de contraceptifs de longue durée sur les migrantes éthiopiennes

     

    Une source gouvernementale a pour la première fois reconnu la pratique d’injection de contraceptif de longue durée sur des femmes d’origine éthiopienne, rapporte le site du quotidien Haaretz.

    Israël admet des femmes éthiopiennes dont il pourra contrôler les naissances, résume le quotidien.

    Le ministre de la Santé a demandé à tous les gynécologues et aux quatre organisations de santé du pays de ne pas injecter le contraceptif de longue durée Depo-Provera, s’ils ne connaissent pas les raisons du traitement.

    L’Etat était-il au courant de ces pratiques ?

    « Le ministère et d’autres organismes d’État avaient précédemment nié avoir eu connaissance de ces pratiques, qui ont par ailleurs été signalées pour la première fois il y a cinq ans », précise le site du quotidien Haaretz.

    Une lettre a été envoyée à tous les gynécologues. Le message est clair : ne pas renouveler les prescriptions de Depo-Provera pour les patientes d’origine éthiopiennes.

    Six semaines plus tôt, sur un programme éducatif de la télévision israélienne, le journaliste Gal Gabbay diffusait les témoignages de 35 migrants éthiopiens.

    « Les témoignages des femmes pourraient contribuer à expliquer la baisse de près de 50 pour cent du taux de natalité de la communauté éthiopienne d’Israël au cours de la dernière décennie », poursuit Haaretz.

    Les migrantes éthiopiennes n’avaient pas encore foulé le sol israélien, qu’elles se voyaient contrainte d’accepter l’injection du contraceptif sous le coup de la menace.

    « Nous avons dit que nous ne voulions pas le faire », confie l’une des femmes interrogées.

    En décembre 2012, le quotidien Haaretz avait relayé les conclusions de cette investigation télévisée. L’injection du contraceptif serait une condition requise auprès des migrantes éthiopiennes. Sinon, elles ne pouvaient pas entrer en Israël.

    E&R

  • Taubira ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA)

     

    Une circulaire de la garde des Sceaux vise à faciliter l'acquisition de la nationalité française pour les enfants nés de mère porteuse à l'étranger.

    La gestation pour autrui (GPA), il ne fallait surtout pas en parler. Le gouvernement le martelait: la légalisation des mères porteuses ne fait pas partie du projet de loi Taubira. François Hollande le répétait: il y est fermement opposé. Mais au moment même où le chef de l'État laissait transparaître ses doutes sur la procréation médicalement assistée, vendredi dernier, en annonçant la saisine du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), la garde des Sceaux, Christiane Taubira, envoyait une circulaire aux juridictions, leur demandant de délivrer «des certificats de nationalité française (CNF)» aux enfants nés à l'étranger d'un père français et d'une mère porteuse.

    En date du 25 janvier, avec «application immédiate», la circulaire recommande, «lorsqu'il apparaît avec suffisamment de vraisemblance qu'il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui», de «veiller à ce qu'il soit fait droit» à de telles demandes, «dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d'un acte d'état civil étranger probant au regard de l'article 47 du Code civil».

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le calendrier est mal choisi… Alors que le débat s'est engagé mardi à l'Assemblée, cette décision surprise peut apparaître comme un début de marchandage entre le gouvernement et les Verts. Très en pointe sur la GPA, les écologistes comptent bien demander la retranscription au registre de l'État civil des actes de naissance des enfants concernés. Pour le député UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, ce n'est qu'une nouvelle preuve du «double langage de Mme Taubira et du gouvernement». «Le gouvernement avance masqué depuis le départ!, s'insurge-t-il. Alors qu'il jure qu'il ne saurait être question d'accepter la PMA et la GPA, c'est tout l'inverse dans les faits…»

    Professeur de droit, Daniel Fasquelle voit dans ce texte «une forme de légalisation, en douce, de la gestation pour autrui». «Des couples vont aller à l'étranger pratiquer la GPA, et conforter ensuite des situations qui en France sont illégales, explique-t-il. On ouvre la voie à bien d'autres dérives… Ce ne sont plus seulement les droits de l'enfant que l'on viole, mais aussi ceux de la personne humaine. Car la GPA est une forme de location du corps humain.»

    Cette circulaire annonce-t-elle la fin de l'interdiction de la GPA? «C'est en tout cas une atteinte très claire au principe de prohibition des mères porteuses, affirme Clotilde Brunetti-Pons, maître de conférences à l'université de Reims (Marne), spécialiste en droit de la famille. La ministre de la Justice est en train de contourner la jurisprudence de la Cour de cassation du 6 avril 2011. Dans trois arrêts, celle-ci avait refusé que la filiation des enfants soit établie en France à l'égard des intéressés, et notamment du père biologique, parce qu'il y avait violation du principe d'ordre public prohibant la GPA. Normalement, le CNF intervient après transcription de la filiation à l'état civil français, donc après que la filiation est reconnue en droit français».

    En la matière, la pratique de la Justice n'est pas forcément lisible. En février 2012, la cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait validé la transcription à l'état civil français des actes de naissance de jumeaux nés en Inde en 2010 de mère porteuse pour un couple de Français. Selon Christiane Taubira, on compterait 38 cas d'enfants nés de père français et de mère porteuse à l'étranger ces quatre dernières années. Lors des débats en commission des lois du texte sur le mariage homosexuel, plusieurs députés PS, notamment le rapporteur du texte, Erwann Binet, ont plaidé pour une évolution, renvoyant au texte sur la famille promis par le gouvernement.

    Au ministère de la Justice, on assure avec un certain embarras qu'il ne s'agit «en aucun cas d'une légalisation de la GPA». Une déclaration qui ne convainc pas la droite. «Il faut que les masques tombent!, s'emporte Daniel Fasquelle, qui compare le projet Taubira à une «vente à la découpe». On doit dès maintenant connaître les intentions réelles du gouvernement!»

    Le Fiçgaro - 29/01/13

  • Multiculturalisme: du Mali… à la Seine Saint Denis, par Bruno Gollnisch

            

    société métissée

    François Hollande fait preuve, de manière bien imprudente, d’un triomphalisme assez déplacé après « la prise » de Tombouctou abandonnée par les milices djihadistes et dans laquelle sont entrées les troupes française et maliennes. Une autosatisfaction censée accompagner le dernier sondage BVA selon lequel sa cote de popularité remonte de quatre points (44 % de bonnes opinions contre 55 % de mauvaises) et celle de son Premier ministre de trois points (40 % de bonnes opinions contre 58 % de mauvaises). C’est le « volontarisme » de M. Hollande, son langage viril (« il faut détruire les islamistes ») sa fermeté affichée dans le dossier malien qui serait en effet la raison de cette embellie toute relative, enrayant une chute jusqu’à présent continue, qui lui avait valu de passer de 61% d’opinions favorables en mai, à 40% en décembre. Pour autant, la diversion malienne comme celle du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, ne peut masquer le fait que c’est bien sur les résultats de sa politique économique et sociale que le duo Hollande-Ayrault est attendu au tournant par l’ensemble des Français. Or, celle-ci est majoritairement jugée comme étant « inefficace » par 72% des personnes interrogées. Données économiques qui ne seraient pas absentes des motivations de l’intervention française au Mali avancent certains, pays qui possède des réserves très importantes  d’uranium ( au nord en plein territoire Touareg) , mais aussi du gaz, du pétrole et de l’or…

    Ce qui est une certitude, et le chef de l’Etat ne l’ignore bien évidemment pas, c’est que le conflit au Mali ne peut se résumer à la lutte entre le « bien et le mal », avec d’un côté les modérés et de l’autre les fous d’Allah, milices islamistes contre lesquelles le FN juge par ailleurs qu’il était opportun d’intervenir par la force dés le printemps. Miliciens islamistes qui comme dans toute guerre asymétrique et pour échapper aux forces régulières lancées à leurs trousses, sauront d’ailleurs s’évaporer dans ce pays immense, se noyer dans la population ou franchir les frontières bien symboliques pour se réfugier dans les pays voisins…en attendant des jours meilleurs.

    La réalité c’est aussi que le Mali est un pays aux frontières artificielles héritées du colonialisme, un territoire agité par une lutte ancestrale entre les ethnies noires du sud représentées actuellement par un gouvernement allié de la France et les touaregs au nord. Bernard Lugan l’écrit dans l’Afrique Réelle, « Nous ne sommes pas face à une guerre de religion » mais « en présence d’un conflit ethnique et même racial ancré dans la nuit des temps. Avec opportunisme, les islamistes ont profité du soulèvement touareg du mois de janvier 2012 pour s’insérer dans le jeu politique local qui leur est fondamentalement hostile. »

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade met en garde également sur les conséquences de l’implication militaire de la France sachant que « l’armée négro-africaine malienne, même aidée par d’autres troupes noires (CEDEAO) se trouve dans l’incapacité de restaurer l’unité du Mali sans l’action militaire de la France ». « Le but premier de l’Etat malien est de reprendre le contrôle du Nord et de se venger des Touaregs en s’appuyant sur la puissance française. C’est évidemment un but politiquement dangereux pour la France. Pour Paris, chasser les groupes islamistes du Nord du Mali ne doit pas pour autant déboucher sur une épuration ethnique anti-Touareg. A mesure que l’armée française va s’approcher de ses objectifs (faire reculer son ennemi) elle va se rendre compte que l’armée malienne qu’elle traîne dans son sillage s’emploiera à se venger sur les populations touaregs et cela risque de devenir un vrai problème à gérer pour Paris. »

    Quand on l’interroge sur les risques d’enlisement de la France au Mali, Laurent Fabius répond par une phrase du contrôleur général des Finances de Louis XVI, Turgot, que le ministre des Affaires étrangères a relevé dans un livre d’Edgar Faure: « Il n’y a pas de politiques sans risques mais il y a des politiques sans chance. »

    Il existe aussi des politiques antinationales, viciées à la base, dont les caractères nocifs sont faciles à discerner dès leur genèse, qui sont mises en place au nom d’une idéologie qui spécule sur l’affaissement des identités et des souverainetés nationales. Elles sont à la source de ce malaise français pointé par beaucoup d’enquêtes et de médias, sous les termes souvent vagues de « peur », d’un « refus » de la « mondialisation », laquelle était d’ailleurs le fil directeur de l’émission « Mots croisés » à laquelle Marine Le Pen était conviée hier soir sur France 2. Une des conséquences inéluctable de cette globalisation, de l’avènement du village planétaire nous dit-on, est la libre circulation non seulement des biens et des capitaux mais aussi des populations. Phénomène devant lequel les Français ont été désarmés par une classe politicienne censée veiller aux intérêts supérieurs de la nation

    Peut-on changer brutalement sur quelques décennies la substance même d’un pays, son socle ethnique pour parler sans langue de bois, avec l’arrivée de populations non européennes très largement étrangères à nos mœurs, sans que le toujours fragile équilibre d’une nation n’en soit perturbé ?

    L’immigration de peuplement décidée en haut lieu par les pontes de la droite et de la gauche mondialistes est-elle aussi constitutive d’un traumatisme profond qui influe sur le moral des Français, leur confiance en l’avenir et celui de leurs enfants ? A cette question, les électeurs du FN répondent oui depuis toujours sachant que la volonté de défendre l’identité française, dans ses dimensions physique, culturelle, civilisationnelle reste une cause principale, structurante du vote en faveur de l’opposition nationale, populaire et sociale.

    C’est aussi désormais une majorité de Français qui exprime, réaffirme son refus du « grand remplacement », son inquiétude devant les conséquences des évolutions démographiques actuelles. Cela apparaît de nouveau clairement dans l’enquête réalisée ce mois de janvier par Ipsos, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et la Fondation Jean-Jaurès ( «France 2013: les nouvelles fractures») et publiée la semaine dernière dans Le Monde .

    « Les ingrédients du populisme sont là et dépassent l’électorat de Marine Le Pen » commente Le Monde (…) Mais cette enquête va plus loin. Elle dresse du pays un portrait beaucoup plus sombre. Sur bien des points, en effet, la société française semble taraudée dans ses profondeurs : elle glisse de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme. (…) Cette crispation est, à la fois, autoritaire et identitaire. »

    On l’aura compris souligne Bruno Gollnisch, pour les analystes du Système, s’inquiéter du devenir de l’identité française confine à la maladie : « repli sur soi » , « crispation », « anxiété », le langage utilisé décrit un trouble mental, clinique, du ressort de la psychiatrie… Vouloir rester Français, faut vraiment être dingue!

    Au sujet de la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées hissent en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l‘islam. Il est à noter que c’est chez les électeurs (ultra-laïcards?) du Front de gauche que l’on trouve le plus de sondés (33%) affirmant que « la religion juive n’est pas compatible avec la société Française. »

    Les personnes interrogées s’inquiètent ainsi des conséquences de l’immigration massive arabo-musulmane et «sondage après sondage, les résultats montrent que l’image de l’islam se dégrade fortement depuis une dizaine d’années » : 74 % des sondés estiment que l’islam est une religion «intolérante», incompatible avec les valeurs de la société française; 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Plus de la moitié pensent que les musulmans sont « en majorité » (10%) ou « en partie » (44%) intégristes.

    L’islam paye ici l’extrémisme, le prosélytisme agressif, visible, de certains de ses pratiquants. Mais aussi, il faut l’avouer, le choc des images de l’actualité internationale, le tapage médiatique autour de faits divers en France, tant il est vrai que si le Système médiatique focalise parfois l’attention de nos compatriotes sur des aspects problématiques de l’islam, c’est pour mieux faire l’impasse sur la question de fond, celle de l’immigration-invasion.

    Ce refus d’un multiculturalisme qui tiers-mondise, paupérise et fragilise la paix civile est particulièrement flagrant dans la réponse des personnes interrogées aux questions suivantes : 55% estiment que « de manière générale les immigrés ne font pas d’effort pour s’intégrer », 57% que « le racisme antiblanc est assez répandu en France », 62% jugent qu’ « on ne se sent plus chez soi comme avant en France », 70% qu’il y a « trop d’étrangers en France. »

    Au moment ou notre classe politicienne refile l’ardoise de ses erreurs et se défausse de ses responsabilités sur l’Europe de Bruxelles en lui abandonnant largement le destin de notre pays, il est tout aussi révélateur que 87 % des sondés (97% des sympathisants FN) soient d’accord avec l’affirmation selon laquelle « On a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » tandis que 86% pensent aussi que « l’autorité est une valeur qui est aujourd’hui trop critiquée. » Puissent nos compatriotes en tirer les conclusions qui s’imposent dans les urnes !

     

  • Henri Guaino à l'Assemblée - 29/01/13