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Blog - Page 1064

  • Marine Le Pen invitée de 'La Matinale" sur Canal+ - 25/01/13

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  • Russie: la Douma vote contre la propagance homosexuelle - Des militants gays passé à tabac au cours d'altercations

    Une loi contre la propagande homosexuelle a été adoptée en première lecture vendredi par la chambre basse du Parlement. La quasi-totalité des débutés de la Douma ont adopté ce texte qui instaure des amendes allant jusqu‘à 150 euros pour une personne physique, et 12 500 euros pour une entité juridique.

    Les défenseurs de cette loi insistent sur la nécessité de protéger les mineurs des conséquences de l’homosexualité. Mais certains députés craignent que l’initiative parlementaire soit contre-productive : “C’est encore plus dangereux d’interdire car à travers tous ces débats la propagande homosexuelle va se poursuivre”, a lancé Vladimir Zhirinovsky, le leader du Parti libéral démocrate.

    Les militants de la cause gay dénoncent une loi homophobe. Ils en veulent pour preuve sa formulation ambigüe. “La loi ne définit absolument pas ce qu’est la propagande homosexuelle”, souligne une journaliste russe. “Dans cette loi, tout ce qui compare les valeurs traditionnelles aux relations non-orthodoxes peut être est considéré comme de la propagande homosexuelle.”

    En marge du vote de la Douma, des affrontements ont de nouveau opposé des militants orthodoxes aux défenseurs de la cause gay. Une vingtaine d’entre eux ont été arrêtes au motif que leur rassemblement n‘était pas autorisé.

     

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  • Mariage gay: Airault espère une "forte mobilisation", premiers cortèges en province

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    Alors que des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, notamment à Lyon et Montpellier, samedi, le Premier ministre a invité "ceux qui sont pour" à "le dire" lors du rassemblement prévu à Paris dimanche. Au même moment, Frigide Barjot était dans la banlieue lyonnaise.

    "Mieux vaut un mariage gay qu'un mariage triste", "Dieu est amour, alors écoutons-le", "En Espagne depuis 2005", "J'ai été élevé par des homos. Je vais bien merci" ou encore "C'est l'amour qui fonde les familles". De Lyon à Montpellier, les slogans étaient sensiblement les mêmes. A la veille d'un grand rassemblement à Paris, les partisans du mariage gay ont manifesté dans plusieurs villes de province samedi. A Lyon, ils étaient 11.000 selon la préfecture, 20.000 selon les organisateurs. A Montpellier, ils étaient 2100 selon la préfecture, 6000 selon les organisateurs.

    Présente dans le cortège montpelliérain, la maire PS Hélène Mandroux, qui doit célébrer "entre mars et mai" le premier mariage entre deux homosexuels en France, a lancé aux manifestants : "Vous représentez la France qui avance". "Pour être bien dans sa société, il faut être reconnu. A travers cette loi, on réconcilie tout le monde", a-t-elle ajouté. Interrogée sur les dangers prétendus de l'homoparentalité, Mme Mandroux, médecin de profession, a répondu qu'il ne fallait pas onfondre "la biologie et l'amour dans une famille". "Les repères, les enfants les ont dans leur famille au sens large, à l'école, dans la société, la rue, dans la vie quoi !", a-t-elle conclu.

    Ayrault : "Ceux qui sont "pour" doivent le dire. Pas seulement ceux qui sont "contre""

    Dans le Rhône, David Sauvestre, président de la "lesbian and gay pride" lyonnaise, l'un des organisateurs de la marche, s'est félicité du succès du rassemblement, indiquant qu'il s'agissait de "la plus grosse manifestation de la région" en soutien au mariage pour tous. Et les partisans du mariage gay ont également pu compter sur l'appui du Premier ministre, en déplacement au Chili. "J'espère qu'il y aura une forte mobilisation", a déclaré Jean-Marc Ayrault à propos du rassemblement de dimanche. "Ceux qui sont "pour" doivent le dire. Pas seulement ceux qui sont "contre"", a-t-il ajouté. Que l'Assemblée nationale, qui va examiner le projet à partir de mardi, soit "appuyée par des mouvements d'opinion, tant mieux", a-t-il , rappelant qu'in fine, "c'est le Parlement qui va se prononcer". Il a dit n'avoir "aucun doute sur l'issue" de ce texte, avec une "loi (qui) sera votée et même à une large majorité".

    Mais les opposants au mariage pour tous n'étaient pas en reste. Reçue brièvement la veille par François Hollande, Frigide Barjot était à Vaux-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. "On va gagner!", a-t-elle lancé, vêtue d'un débardeur rose fluo barré du slogan: "Les Français parlent au François", devant près de 200 personnes lors des "Etats généraux de l'enfance", organisés par l'association lyonnaise "Cosette et Gavroche", qui promeut "le droit des enfants à être élevés par un père et une mère". La militante a estimé que le président de la République "ne veut pas faire ça", en évoquant l'autorisation du mariage homosexuel.

  • La joggeuse "se serait débattue" avant d'être tuée à l'arme blanche

    Permalien vidéo: http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/joggeuse-tuee-a-nimes-l-autopsie-confirme-un-meurtre-a-l-arme-blanche-7794868.html

     

    Les premiers résultats confirment un meurtre "à l'arme blanche" de la joggeuse de 33 ans.

     

    L'INFO. Une femme de 34 ans a été tuée jeudi alors qu'elle faisait son jogging à Nîmes. Son corps a été retrouvé dans la soirée de jeudi, sur un chemin communal peu fréquenté. Les premiers résultats de l’autopsie confirment un meurtre "à l'arme blanche", a fait savoir samedi le parquet de Nîmes. Un appel à témoin a été lancé vendredi soir.


    Son compagnon a donné l'alerte. L'école, où sont scolarisés les enfants de la victime, a alerté son compagnon car la jeune femme ne s'était pas présentée à la sortie des classes. Inquiet, l'homme a alors signalé la disparition. Rapidement, les enquêteurs se sont aperçus que la mère de famille n'était pas rentrée chez elle. Cette femme au foyer d'origine tunisienne faisait régulièrement des joggings l'après-midi, notamment dans ce quartier où elle résidait.

     

    Un corps à moitié dénudé. D'importants moyens humains et techniques ont alors été déployés pour tenter de la retrouver. Finalement, ce n'est que vers 22 heures qu'un chien de la brigade cynophile a découvert le cadavre de la joggeuse. La femme a été retrouvée sans vie, à demi dénudée, sur le chemin des Sangliers dans le secteur de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes, derrière le cimetière, au pied de la garrigue, à quelques centaines de mètres de l'école de police et du centre de rétention.

     

    Joggeuse tuée : l'autopsie a parlé

     

    © NATHALIE CHEVANCE/EUROPE 1

     

    Une grande violence


    La victime a été "massacrée" avec notamment des coups sur le visage et sur le cou. Des traces diverses "d'arme blanche, entre autres", ont été retrouvées sur son corps, a précisé la procureure de la République, Laure Beccuau. Les enquêteurs ont retrouvé deux pierres ainsi qu'une lame de cutter, portant des traces de sang, à proximité du corps. Il pourrait s'agir des possibles armes du crime.

     

    Où en est l'enquête ?

    L'enquête a été confiée au SRPJ de Montpellier qui a entamé des investigations visant l'entourage familial, ainsi que le voisinage, avec étude de la téléphonie et de la vidéo. De nombreux prélèvements ont aussi été effectués. Les policiers se sont également déjà penchés sur le fichier des délinquants sexuels


    "Selon l'autopsie, on ne peut pas parler de viol, mais d'agression sexuelle. La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins", a détaillé une source judiciaire commentant les premiers résultats de l'examen médico-légal.. Une chose est sûre, l'agresseur n'a pas eu peur de frapper, alors que l'école nationale de police est toute proche. Une enquête a été ouverte par le parquet.

     

    Un appel à témoin

     

    La police judiciaire de Montpellier a lancé vendredi un appel à témoin. Les personnes ayant des informations à transmettre aux enquêteurs sont invitées à téléphoner au 04.67.99.35.97. Suite cet appel, plusieurs témoignages ont été reçus par les enquêteurs qui en vérifient la cohérence, "car des choses signalées sont infondées ou n'ont rien à voir avec l'affaire", a indiqué une source proche de l'enquête. La police a mis hors de cause le compagnon de la victime âgé de 41 ans qui avait signalé sa disparition.

     

    Europe1 - 26/01/13

     

     

     

  • Twitter est sommé de révéler l'identité des auteurs de tweets antisémites

    Par Marc Knobel, Président de J’Accuse et chercheur au CRIF

     

    La décision du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de tomber : Twitter va devoir communiquer l’identité de certains de ses utilisateurs, accusés d’avoir publié des messages considérés comme racistes et antisémites. Retour sur cette affaire. Octobre 2012 : diffusion de tweets antisémites reprenant les mots-clés #unbonjuif et #unjuifmort. En moins de 15 mots, des internautes - qui profitent de l’anonymat de l’Internet - se lâchent, s’abreuvent, s’excitent les uns et les autres, se surpassent dans la débilité, la méchanceté et l’antisémitisme crasse.

    « Si Twitter ne défère pas à ses obligations, nous devrons passer à l’étape suivante, préviennent Jonathan Hayoun et Marc Knobel. C’est-à-dire traduire en justice le président de Twitter afin d’engager sa responsabilité pénale pour non-respect d’une décision »

    Exemples ?

    -« À B D E L ‏@AbdelDouble : #UnBonJuif < === Ce hashtag pue l'antisémitisme ! À moins que ce soit l'odeur du gaz. »

    -« Mamadou Lepen ^_^ @BlaackMajor #UnBonJuif doit être cuit à point. »

    -« @Usama_BenLadeen#UnBonJuif est un juif mort. »

     

    Le 18 octobre, un rendez-vous téléphonique est organisé entre San Francisco et Paris, avec l’avocat de l’UEJF et de l’association J’accuse, Maître Stéphane Lilti et le directeur des affaires publiques de Twitter en Europe, basé à Dublin, mais actuellement à San Francisco. Tweeter explique qu’elle a un protocole et qu’elle retirerait éventuellement un contenu sur demande de la police française ET injonction d’un juge américain. Cependant, le microblogging enlève les tweets litigieux, mais refuse de communiquer l'identité des auteurs des tweets. Par ailleurs, Twitter fait encore parler d'elle, avec d'autres tweets sous les mots clés #unbonnoir et, début janvier, #siJetaisNazi.

     

    Finalement, l’UEJF et J’ACCUSE puis la LICRA et SOS Racisme assignent en référé le réseau social américain. Lors de la procédure, les demanderesses font savoir que la société de droit américain Twitter ne saurait se soustraire au respect de lois de police et de sûreté applicables à l’activité qu’elle déploie en France : l’exploitation du service de communication qu’elle édite et accessoirement le stockage de messages fournis par les destinataires de ces services. Elles précisent que la plateforme française de Twitter est destinée à SON public exclusivement français, comme en témoignent la langue utilisée et le choix des rubriques. D’autre part, Twitter recourt à des moyens de traitements matériels et immatériels situés sur le territoire français, à savoir sa filiale française, les P.C. des utilisateurs de ses services et les logiciels qui s’y trouvent implantés, permettant et organisant la collecte et le transfert des données.

     

    Le 24 janvier 2013, le Tribunal de grande instance de Paris demande au réseau social Twitter de communiquer aux autorités compétentes les données permettant d'identifier les auteurs de tweets antisémites. Par ailleurs, le TGI lui ordonne de mettre en place dans le cadre de la plate-forme française du service Twitter un dispositif facilement accessible et visible permettant à toute personne de porter à sa connaissance des contenus illicites tombant sous le coup de l’apologie des crimes contre l’Humanité et de l’incitation à la haine raciale. Twitter a désormais 15 jours, après signification de l’ordonnance, pour exécuter la demande du juge, faute de quoi la compagnie sera soumise au paiement d’une astreinte de 1 000 euros par jour.

     

    « Il s’agit d’une excellente décision […] qui proscrira à l’avenir, nous l’espérons, le sentiment d’impunité qui fait le lit de toutes les dérives », dit à la presse Me Stéphane Lilti. La Licra a salué, quand à elle « une avancée décisive dans le combat contre les infractions racistes, antisémites et homophobes sur Internet ». « Pleinement satisfait » de l’ordonnance rendue aujourd'hui par le TGI, le président de l’UEJF déclare pour sa part qu’il s’agit là d’un « pas historique pour l’ensemble du combat contre le racisme et l’antisémitisme ». Mais, « Si Twitter ne défère pas à ses obligations, nous devrons passer à l’étape suivante, préviennent Jonathan Hayoun et Marc Knobel. C’est-à-dire traduire en justice le président de Twitter afin d’engager sa responsabilité pénale pour non-respect d’une décision de justice.

     
    Crif
  • CHIMULUS

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  • Déchaînement de haine antichrétienne au Kosovo : nouvelles profanations à l’explosif

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    Vendredi 25/01/2013: :Communiqué

    « Certainement les instants les plus douloureux depuis les pogroms anti-chrétiens de 2004 ».
    C’est par ces mots que l’évêque du Kosovo-Métochie, Monseigneur Théodose, illustre la profonde émotion dans laquelle est muée la communauté serbe de cette région aux lendemains de nouvelles séries de profanations de tombes orthodoxes dont certaines à l’explosif.

    Chaque soir depuis deux semaines, les cimetières chrétiens du Kosovo-Métochie deviennent les théâtres d’attaques consternantes et indignes traduisant la folie de leurs auteurs et toute la haine antichrétienne qui se déchaîne dans cette province d’Europe.

    Comme en témoignent des centaines d’autres cimetières serbes en ruines au Kosovo-Métochie, cette « guerre » contre les morts a débuté depuis de nombreuses années déjà.

    Face à la répétition de ces actes de barbarie, au sentiment de douleur qui traverse les Serbes du Kosovo s’ajoute celui de la colère face à l’impunité de leurs auteurs. Au-delà des condamnations de circonstance exprimées par la communauté internationale et les institutions du Kosovo, les responsables de ces attaques ne seront probablement jamais inquiétés ni identifiés à l’instar de ces quinze dernières années. Cette impunité manifeste mêlée à une absence totale de politique dissuasive signe un appel à la récidive.

    Dans son communiqué officiel, le diocèse de Raska-Prizren exprime tout l’émoi de la communauté orthodoxe en soulignant que «cet acte de barbarie extrême témoigne malheureusement qu’aujourd’hui ce ne sont pas seulement les Serbes restés au Kosovo qui souffrent, mais que leurs parents défunts eux-mêmes n’y trouvent pas la paix. […] Ces images constituent un témoignage vivant aux yeux du monde civilisé du fait que le Kosovo-Métochie est de nos jours la seule partie du continent européen où même les morts ne peuvent reposer en paix. »

    Solidarité Kosovo

  • Niger: des forces spéciales pour protéger les mines d'uranium d'Areva ?

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    Après le déclenchement de l'intervention française au Mali et la prise d'otages en Algérie, des commandos français vont-ils être envoyés au Niger pour protéger les mines d'uranium d'Areva ? C'est ce qu'affirme lepoint.fr, selon qui le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son accord "en début de semaine".

    "Dans un délai très rapide, le COS (commandement des forces spéciales) viendra renforcer la sécurité des principaux sites (...) au Niger, à Imouraren, ainsi qu'à 80 kilomètres de là à Arlit, où cinq des actuels otages français du Sahel avaient été capturés", écrit le journaliste Jean Guisnel. Il précise que "jusqu'à présent, les forces spéciales françaises ne participaient pas directement à la sécurité d'intérêts privés".

    Le président d'Areva, Luc Oursel, a simplement répondu sur BFM Business que le groupe nucléaire français avait renforcé ses mesures de sécurité au Niger. "Nous sommes amenés à renforcer nos mesures de sécurité (...) pour tenir compte de cette situation", a dit Oursel. Il a refusé de confirmer ou non les informations du Point : "Sur tous ce sujets de sécurité, vous comprenez bien qu'une partie de l'efficacité c'est évidemment la confidentialité".

    Francetv info - 25/01/13

     

  • Florence Cassez, ce n'est pas Jeanne d'Arc non plus !

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    Bon, c’est la fête. On avait oublié de vous dire, Jeanne d’Arc n’est pas morte brulée à Rouen, mais vient d’être libérée du Mexique. Et accueillie en quasi chef d’État, ce jeudi, par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères qui semble, là, être assez étranger aux affaires de la France.

    D’accord, soixante années de prison pour Florence Cassez, c’était sûrement un peu trop. Il faut dire aussi qu’au Mexique, on ne l’avait pas arrêtée pour trafic de cigarettes. Elle partageait la vie d’un chef de gang qui lui, a pris quasi perpète pour enlèvement ; sans compter quelques autres présomptions de meurtres à mettre au crédit de son casier, un poil plus lourd que le panier de la ménagère de moins de cinquante ans.

    Il parait aussi que la pauvre petite ne savait pas ce que son coquin faisait dans la vie. Évidemment… L’homme qui partageait celle de la défunte Lolo Ferrari était quant à lui persuadé de cohabiter avec une nonne. Tout comme un certain DSK, dans sa suite du Carlton lillois, voyant débarquer deux ou trois nénettes nues sous leurs manteaux de fourrure pour lui jouer du tirlipompon sous la couette, aurait pu jurer sur les Saintes écritures qu’elles étaient bénévoles de l’Armée du Salut.

    On ajoutera ensuite que notre « otage » est revenue, pour reprendre la sémantique en vogue dans les médias. Mais « otage » de qui et de quoi ? L’information tourne en boucle sur les paraboles. Mais quel rapport, « en attendant qu’elle se reconstruise », pour reprendre l’involontaire humour de Laurent Fabius, avec ces journalistes de terrain qui eux, mettent leurs idées ou leur métier au bout de leur peau. Allez, comptons large, même Ingrid Betancourt, autre idole du showbiz qui, elle au moins, prit des risques avant de se faire attraper par les FARC colombiennes. Mais Florence Cassez ?

    À en croire ce que l’on voit dans le poste, elle a plutôt bonne mine, au propre comme au figuré, la petite Florence. Comme quoi le Mexique n’est pas forcément la Turquie. Ou, tout au moins l’idée qu’on s’en fait à travers des films tels que Midnight Express.

    La presse mexicaine, assez peu citée en nos contrées, et c’est bien dommage, ne semble pas donner dans le panneau. « Libre mais pas innocente » pour La Razén. « Indignation des victimes, libération de Cassez » pour El Sol de Acapulco. « L’indignation du pays » pour Tabasco Hoy, équivalent d’un truc local, à mi-chemin entre Le Monde et Voici. Pour résumer, nous la voulions et ils nous l’ont rendue. Et voici l’ambiance politique ainsi décrite.

    Car c’est également de politique dont il s’agit : la subite libération de Florence Cassez, nonobstant les indéniables errements des institutions mexicaines, justice et télé-réalité incluses, nous interrogent aussi quant à la manière dont Nicolas Sarkozy avait le douteux talent de vouloir tout résoudre en ce vaste monde, infirmières bulgares retenues en Libye comprises.

    Tout d’abord, en prenant le Mexique pour un pays de couillons arriérés. Ce qui, après ses douteuses déclarations relatives à la justice mexicaine – venant de lui, la tortilla ne manque pas de sel, vu ce qui l’attend dans les prétoires –, est à mettre en regard de la diplomatie plus pateline de son successeur, moins agressive à l’évidence, mais en l’occurrence manifestement plus efficace.

    À l’heure où ces lignes sont écrites, l’équivalente tropicale de madame Dodo la Saumure devrait donc être reçue sous les ors de la République à l’Élysée. Juste avant, juste après ou entre un autre rendez-vous avec Frigide Barjot, dont le seul crime aura été d’avoir mis plus d’un million de Français dans la rue. Non point pour avoir tenté de sauver l’avenir d’une fille un brin perdue, mais pour avoir seulement voulu assurer celui de l’institution familiale.

    Entre ces deux causes, il n’y avait effectivement pas à barguigner. Et François Hollande a tranché.

    Nicolas Gauthier, le 24 janvier 2013
     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Yann Desjeux, otage français tué en Algérie, sera inhumé jeudi prochain à Bayonne

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    Les obsèques de Yann Desjeux (52 ans), l'otage français tué lors de l'assaut de l'armée algérienne contre les terroristes qui tenaient un site gazier du Sahara, seront célébrées jeudi à Bayonne,

    Selon le général Etienne Leclère, président de l'association "Qui ose gagne", regroupant des anciens du 1er RPIMa dont Yann Desjeux faisait partie, "les obsèques auront lieu jeudi à 10h à l'Eglise Saint-André de Bayonne".

    La dépouille de l'otage est arrivée hier (jeudi 24) à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Elle a été accueillie par la famille du défunt, lors d'une cérémonie intime à laquelle a assisté la ministre déléguée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret.

    Une autopsie du corps va être pratiquée dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour "enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste".

    Yann Desjeux, un ancien adjudant-chef du 1er Régiment de parachutistes de l'infanterie de marine de Bayonne, s'occupait de la logistique sur la base de vie du site gazier où a eu lieu la prise d'otages. Il avait ouvert depuis un an et demi un restaurant à Anglet (Pyrénées-Atlantiques).

    Ouest-France - 25/01/13

    NdB:  http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Temoignage-de-la-soeur-de-l-otage-francais-mort-en-Algerie-Mon-frere-etait-un-homme-d-honneur-587076

  • Fermeture définitive des Intransigeants

     

    El Cristero animateur du célèbre blog « les Intransigeants » nous fait parvenir ce communiqué :

    Le combat continue …

    La Paix de Jésus-Christ soit avec vous,

     

    Nos lecteurs ont pu découvrir aujourd’hui 23 Janvier que Les Intransigeants étaient à nouveau fermés … Cette fois-ci, apparemment, c’est la bonne …

    Nous prions nos lecteurs de ne pas s’inquiéter pour nous … Le combat continue … Cependant, pour l’instant, nous ne comptons pas relancer à court et à moyen terme Les Intransigeants … Nous allons à présent travailler au développement d’autres projets et nous espérons qu’ils seront, avec l’aide de Dieu, tout aussi fructueux …

    Vous pouvez nous écrire un petit courriel de réconfort à l’adresse elcristero777 ( @ ) gmail (.) com … N’hésitez pas à l’accompagner d’une brève et courte présentation, cela fait toujours plaisir …

    A bientôt pour de nouvelles aventures !

    A bas la république ! Vive le Christ-Roi !

    En Union de Prières,
    Les Intransigeants

    Contre-Info.com

  • Twitter : retour aux z’heures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

     

    Après diffusion, en octobre, de tweets jugés antisémites, le réseau social Twitter avait été assigné en référé par l’Union des étudiants juifs de France et plusieurs autres associations. Hé bien, le Tribunal de grande instance de Paris vient d’ordonner hier à Twitter de communiquer les données permettant d’identifier les auteurs de messages racistes ou antisémites !

    En un mot, la justice française incite à la délation, mieux, elle l’ordonne ! Le bien commun est-il en cause ? Non, évidemment. Cette mesure est donc frappée d’un caractère exclusivement idéologique qui la discrédite totalement : la loi est détournée, confisquée à des fins politiques !

    Car tout le monde sait parfaitement que l’accusation de racisme est un élément de langage qui vise aujourd’hui à disqualifier un adversaire politique. Ni plus, ni moins. A telle enseigne que ce mot ne recouvre plus aucune réalité sérieuse, tant il a été galvaudé : sont ainsi racistes, par exemple, ceux qui s’opposent à l’islam et à la structure philosophico-politique qu’il incarne. Sauf que l’islam n’est pas une race, précisément. Ceux qui s’opposent au Christianisme et à son enseignement sont-il également racistes ? Porter un jugement de valeur sur la portée d’une religion, d’une philosophie ou d’une politique sociétale n’a évidemment aucune mesure avec un comportement raciste.

    Disons-le, le racisme est sans doute aujourd’hui, dans le vocabulaire français, le concept le plus confus qui soit : il n’est donc pas étonnant qu’il soit l’instrument de toutes les manipulations intellectuelles et partisanes. Pour noyer son chien, ne faut-il pas d’abord l’accuser de la rage ?

    Car le racisme, s’il doit être défini sérieusement, est une doctrine qui introduit une hiérarchie entre les races : certaines seraient alors – ontologiquement ?- supérieures à d’autres. Position qui n’est tenu par aucun courant de nos jours.

    Nous revoilà donc revenus aux heures les plus sombres des procès staliniens : car c’est seulement à l’aune de la vulgate médiatico-politique que seront déterminés les comportements racistes. Qui donc ne consent pas à épouser les vues dictées par la doxa sera systématiquement soupçonné de dérapage. Odieuse arrogance d’un milieu qui, quoique concentrant tous les pouvoirs, ne représente pourtant guère plus que lui-même !

    JdR

    Contre-info.com

  • VIDEO - Florence Cassez: sa première nuit dans un palace parisien

    Permalien: http://videos.tf1.fr/jt-13h/florence-cassez-une-premiere-nuit-dans-un-palace-7794285.html

    25/01/13

     

  • Qu'est devenu Israël Vallarta, l'ex-petit ami de Florence Cassez ?

    sans-titre.png Israel  Vallarta.png

    Emprisonné dans un établissement de haute sécurité, celui qui est considéré comme le chef du gang des Zodiacs attend toujours d'être jugé, sept ans après son arrestation.

    "Je souhaite que justice soit faite pour mon ex-compagnon". Interrogée sur I-télé jeudi soir après son retour en France, Florence Cassez est revenue sur le sort de celui par qui rien ne serait peut-être arrivé pour elle.

    Le 8 décembre 2005, le couple, qui s'était rencontré à l'été 2004, est déjà séparé. Mais Florence Cassez, qui a gardé des liens avec son ancien fiancé, se trouve dans le ranch d'Israël Vallarta pour récupérer des affaires. C'est à ce moment que la police mexicaine investit les lieux. Depuis, Florence Cassez a été jugée et condamnée trois fois pour complicité d'enlèvements avant d'être libérée mercredi sur décision de la Cour suprême mexicaine

    Pas de date pour un procès

    Rien de tout ça pour Israël Vallarta. Considéré par les autorités comme le chef du gang "Los Zodiacos", spécialisé dans les enlèvements, un fléau au Mexique, il est emprisonné dans un établissement de haute sécurité, en compagnie des narcotrafiquants les plus dangereux du pays. Placé à l'isolement, il reçoit très peu de visite et il est très difficile de communiquer avec lui, même pour ses proches.

    Sur le plan de la procédure, il attend toujours d'être jugé. Aucune date pour un éventuel procès n'a d'ailleurs encore été fixée. Ses partisans affirment, qu'à l'instar de Florence Cassez, son dossier est vide et que son arrestation avait surtout permis à l'époque au gouvernement de montrer qu'il était ferme face aux kidnappeurs.

  • Nîmes: une jeune femme partie faire son jogging retrouvée morte

    Une femme de 34 ans a été retrouvée morte jeudi soir vers 21h30 à Nîmes (Gard). Elle était partie faire son jogging vers 17 heures. Sa disparition a été signalée quand il s'est avéré qu'elle n'avait pu se rendre à l'école de son enfant à 18 heures. Elle n'avait pas non plus rejoint son domicile.

     



    D'importants moyens techniques et humains ont été mis en place par les autorités pour retrouver la trace de cette personne. Finalement, c'est un chien qui a fait la macabre découverte du corps sans vie, à moitié dénudé, dans un chemin communal du quartier de Courbessac, situé en périphérie de la ville.

    Les enquêteurs privilégient la piste criminelle. Peu après minuit, la police judiciaire est arrivée sur les lieux.

    LeParisien.fr

  • Marseille : le mineur responsable de la mort de Maryse, 74 ans, jugé aujourd'hui

     

     Publié le mercredi 23 janvier 2013 à 16H13
     

    En janvier 2011, un mineur causait la mort de Maryse, 74 ans, lors d'un vol à l'arraché. Son procès s'ouvre ce matin

     
    "Mamie attentionnée" et "mère idéale", Maryse Féraud, 74 ans, n'avait pas survécu à ses nombreuses blessures infligées lors du violent vol de son sac à main, à deux pas de chez elle. ; le 23/01/2013 04:48

    "Mamie attentionnée" et "mère idéale", Maryse Féraud, 74 ans, n'avait pas survécu à ses nombreuses blessures infligées lors du violent vol de son sac à main, à deux pas de chez elle.

    Photo DR

    C'est le procès de la banalité du mal qui gangrène Marseille depuis trop longtemps. Celui d'une tragédie involontaire mais, pourtant, prévisible. Celui de gamins, pas même majeurs, qui ont ôté la vie en arrachant un sac à main au contenu modeste, un beau matin, à deux pas d'un arrêt de bus, dans les quartiers Nord de Marseille. Pour deux chéquiers, une carte bancaire, un permis de conduire, une carte d'identité et 20 euros, ils n'ont pas hésité à traîner leur proie, repérée quelques instants plus tôt, sur 50 mètres. Quelques jours plus tard, ces gamins du Parc Kalliste apprendront que leur victime avait succombé à un oedème cérébral. Ils apprendront aussi qu'elle s'appelait Maryse Féraud. Et qu'elle avait l'âge de leur grand-mère, 74 ans. Un âge où l'on est censé recevoir de l'aide pour porter ses paquets. Pas mourir, la peau déchirée par le bitume et les os du visage éclatés par la violence de la chute, en allant, tout simplement, faire ses courses.

    Aujourd'hui, dans le box de la cour d'assises des mineurs, à Aix-en-Provence, le jeune Anri, à peine 17 ans au moment des faits, devrait expliquer que ce matin-là, ce funeste 19 janvier 2011, il voulait juste le sac de Maryse. Pas sa mort. Avec son complice, le pilote du scooter condamné à 6 ans de prison en mars dernier par le tribunal pour enfants, ils avaient même renoncé à arracher le sac d'une autre dame, présente aussi à l'arrêt de bus du chemin des Bourrely (15e). "Trop fragile", avaient-ils jugé. Malheureusement, Maryse ne l'était guère moins. Plus coriace, peut-être, puisqu'elle s'est cramponnée à son bien jusqu'à la mort. Mais tout aussi vulnérable.

    Leur misérable forfait accompli et leur minable butin à la main, ils avaient pris la fuite sans un regard sur leur victime au visage tuméfié. À peine parviendra-t-elle à décrire sommairement ses agresseurs avant d'être hospitalisée et de sombrer dans le coma. Les voleurs de sac, eux, n'attendront pas bien longtemps pour faire fructifier leur butin. Dans la journée, ils tenteront de retirer de l'argent dans plusieurs banques, puis céderont les objets de valeurs à deux petites "frappes", pas bien plus vieilles qu'eux, de leur cité, avant de jeter le sac dans un gymnase désaffecté.

    Un appel anonyme avait fourni les noms des deux agresseurs

    À l'issue du drame, l'émotion avait été telle que les langues, d'ordinaire paralysées par la peur des représailles, s'étaient rapidement déliées. Un appel anonyme avait, quelques jours après les faits, fourni aux enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale les noms des deux agresseurs ainsi que ceux des deux receleurs. Avec les images captées par les caméras de vidéosurveillance des banques et du centre commercial Grand Littoral, les investigations avaient très vite été concluantes. Le 10 février suivant, les quatre suspects étaient interpellés lors d'une vaste opération de police au Parc Kalliste.

    Mis en examen pour "vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", le pilote du scooter et son passager, l'arracheur du sac, passaient sans difficulté aux aveux, en se renvoyant, toutefois, la paternité du projet. "Ils ont exprimé des regrets et ont affirmé n'avoir jamais voulu tuer cette femme", confiait un des enquêteurs à l'issue de leur garde à vue. Même attitude, en mars dernier, lors du procès du jeune pilote. "Il était à la fois perdu et désemparé, avait noté Me Alain Guidi, un des conseils en partie civile de la famille Féraud. Mais il était aussi arrogant et indifférent. On a éprouvé un sentiment mitigé".

    Reste que l'enjeu du procès qui s'ouvre ce matin est de susciter une réelle prise de conscience. Seule victoire de la Justice sur cette violence banale, trop souvent meurtrière. "Qu'ils fassent de la prison ferme, c'est le minimum. C'est impardonnable", lâche Régis Féraud, inconsolable. "Après, insiste-t-il, ça ne fera pas revenir ma mère. Tous les jours, je la pleure."

    La Provence

  • La stèle du Rond-point Bigeard à Aix-en-Provence vandalisée dans le plus grand silence médiatique

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     25/01/2013 00h30
    AIX-EN-PROVENCE (NOVOpress) - Bien loin de l’irrationnel et indécent emballement médiatique qui encadre la libération de Florence Cassez, il est des faits graves dont l’absence de révélation accroît encore plus le dégoût que ces faits entraînent. Pour preuve, la dégradation de la stèle du Rond-point Bigeard (figure mythique de l’armée française et plus particulièrement des parachutistes et qui n’avait pas sa langue dans sa poche) dans la ville d’Aix-en-Provence.

     

    Le 10 janvier dernier donc, la plaque (noire – sur laquelle apparaissait le visage de Bigeard) a été détruite (photo ci-dessus). Il ne reste plus qu’un tout petit morceau du liseré bleu-blanc-rouge, en haut, à gauche.

     

    La plaque avait été inaugurée le 5 décembre 2012, en présence de Mme le Maire d’Aix, du Général Piquemal et des membres de l’UNP (Union nationale parachutiste).

     

    Crédit photo : http://generalbigeard.hautetfort.com

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  • L'islam, une religion "intolérante" pour 74% des Français

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    Huit Français sur dix estiment que la religion musulmane cherche "à imposer son mode de fonctionnement aux autres". (MAXPPP)

     

    Créé le 24-01-2013 à 17h34 - Mis à jour à 19h02
     

    Une grande enquête sur les fractures sociales révèle des crispations profondes chez les Français, en proie à l'anxiété et au repli identitaire.

     

    La France a peur. "Le Monde" publie ce jeudi 24 janvier une grande enquête Ipsos réalisée avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) et la Fondation Jean-Jaurès sur les nouvelles fractures de la société. Un sondage qui met en évidence "des crispations alarmantes".

    Un Français sur deux considère ainsi que "le déclin" de la France est inéluctable. Ils sont trois sur cinq à voir dans la mondialisation "une menace pour la France" et à estimer que "la France doit se protéger davantage du monde d'aujourd'hui". Deux sur trois souhaitent "renforcer les pouvoirs de décision de notre pays, même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe".

    Quant à la défiance des Français envers la politique, elle atteint des sommets : 75% d'entre eux considèrent que "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France", 82% que "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" et 62% que "la plupart d'entre eux sont corrompus".

    "La société française semble taraudée dans ses profondeurs : elle glisse de l'inquiétude à l'anxiété, du repli sur soi à la peur de l'autre", analyse "Le Monde". En réponse à ces craintes, la demande d'autorité est en effet massive : 87% des sondés pensent que "[l']on a besoin d'un vrai chef pour remettre de l'ordre". 86% estiment que "l'autorité est une valeur trop souvent critiquée".

    Une "substitution de l'islamophobie à l'antisémitisme"

    Mais surtout, 70% des personnes interrogées (jusqu'à 83% chez les électeurs de l'UMP) sont d'accord pour dire qu'il y a "trop d'étrangers en France", 62% que l'on "ne se sent plus chez-soi comme avant"… Et 74% jugent que l'islam est une religion "intolérante", qui n'est pas compatible avec les valeurs républicaines. Plus radical encore, huit Français sur dix estiment que la religion musulmane cherche "à imposer son mode de fonctionnement aux autres". Plus de la moitié pensent que les "intégristes" représentent "la majorité" (10%) ou "une partie" (44%) des musulmans en France et non "une toute petite minorité" (45%).

    Le rejet est profond. Certes, les réponses varient en fonction des affinités politiques et des catégories d'âge. 65% des gens de gauche et 68% des moins de 35 ans répondent ainsi que l'islam n'est pas une religion tolérante, tandis que 61% des premiers et 66% des seconds jugent que l'islam n'est pas une religion compatible avec les valeurs de la France.

    Mais "ce n'est plus, majoritairement, le travailleur immigré, susceptible de 'prendre le travail des Français qui est pointé du doigt, mais le musulman, volontiers assimilé à 'l'intégrisme' et dont la religion est jugée (…) intolérante et incompatible avec la société française", analyse "Le Monde". Interrogé par le quotidien, l'historien Michel Winock va jusqu'à considérer que "c'est la résurgence des stéréotypes connus (…), la substitution de l'islamophobie à l'antisémitisme".

    "Un avertissement à l'islam"

    Pour le philosophe Abdennour Bidar, spécialiste de l'islam et la laïcité, en revanche, les musulmans ne devraient pas tomber dans "les réflexes de défenses" : "Si, face à ces nouveaux chiffres, les musulmans une fois de plus parlent de stigmatisation (...) il s'agira une nouvelle fois d'une réaction de déni et d'auto-déresponsabilisation", lance-t-il. "C'est un avertissement à l'islam ; l'idée que l'islam a un problème avec lui-même et qu'il a du mal à se régénérer. Il est urgent que les musulmans s'interrogent de façon critique sur leur religion et sur leur communication."

    Quoi qu'il en soit, entre l'ancrage du "tous pourris", du déclinisme et le rejet de l'autre, le tableau est bien sombre. Michel Winock, lui est très clair : "Les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen". Reste à savoir quels en seront les fruits.

    L.T.