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Blog - Page 1060

  • L’Assemblée vote l’article clé du mariage pour tous

     
     

    PARIS (Reuters) – Les députés français ont adopté samedi l’article clé du projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui supprime l’exigence de la différence des sexes comme condition du droit au mariage.

    Après de longues heures de débats parfois émaillés d’incidents, les députés ont adopté par 249 voix contre 97 l’article premier du texte sur lequel avait été déposé des centaines d’amendements.

    « C’est une liberté individuelle que nous consacrons avec cet article », avait lancé, avant le scrutin, la ministre de la Justice Christiane Taubira. « Nous sommes extrêmement heureux et fiers d’aboutir à cette première et grande étape. »

    Le résultat du vote a été salué par une salve d’applaudissements des députés de gauche debout dans l’hémicycle.

    « C’est un vote historique », s’est réjouie Corinne Narassiguin (PS) quand Marie-George Buffet (PCF) a évoqué « un grand moment ». « Nous sommes fiers de ce vote », a indiqué le député écologiste Sergio Coronado. Alain Tourret a indiqué que son groupe des Radicaux de gauche votait « cet article sans aucune hésitation ».

    Le groupe UMP a voté contre cet article à l’exception de Franck Riester qui a voté pour et de deux autres élus qui se sont abstenus.

    Les deux élus UDI (centriste) présents au moment du scrutin ont voté contre. Son président, Jean-Louis Borloo, et plusieurs élus centristes, ont annoncé qu’ils étaient favorables à cette réforme sociétale considérée comme l’une des plus importantes de ces trente dernières années en France.

    Tous les élus de gauche ont voté l’article clé du texte à l’exception de Patrice Carvalho (PC) qui, comme il l’avait annoncé, a émis un vote négatif.

    Pour l’UMP Philippe Gosselin, le vote de cet article clé ouvre une brèche pour la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA).

    RAPPELS AU RÉGLEMENT

    Plus de 5.000 amendements ont été déposés sur la vingtaine d’articles que compte ce projet de loi présenté par Christiane Taubira.

    Auparavant, les députés avaient rejeté par 183 voix contre 85 une série d’amendements UMP visant à supprimer cet article puis par 171 voix contre 71 une autre série proposant la mise en place d’une « alliance civile » comme alternative au mariage pour les couples homosexuels.

    Comme les jours précédents, l’opposition, principalement l’UMP, outre le fait de défendre un à un ses nombreux amendements, a multiplié les prises de parole, les rappels au règlement et les demandes de suspension de séance qui freinent le déroulement du débat.

    L’examen de ce projet de loi engagé mardi dernier est prévu pour une durée de deux semaines, week-ends compris, un vote solennel sur l’ensemble du texte étant prévu le mardi 12 février.

    Il est rare que l’Assemblée siège le week-end. C’est le 24 octobre 2009 que les députés ont siégé pour la dernière fois un samedi et le 11 juillet 2004 un dimanche.

    Emile Picy, édité par Marine Pennetier

    BOULEVARD VOLTAIRE

    NdB: 249 pour + 97 contre = 346  votants. Où sont passées les 231 voix non exprimés? (577 - 346 = 231)

  • Hollande se voit offrir un chameau

    02/02/13

  • Hollande à Tombouctou, visite de la grande mosquée


    François Hollande est arrivé au Mali par euronews-fr


    Mali : François Hollande visite la grande... par BFMTV

    02/02/13

  • Gentil iguane

    sans-titre.png iguane vert 2.png

    Iguane vert du Brésil. Strictement végétarien

  • Hitler leur sert encore

     

    diable doré bis

    Hitler : l’éternel retour. Le phénomène s’accélère à mesure que s’éloigne dans le temps la seconde guerre mondiale, il se passe rarement une semaine en France depuis vingt ans, sans que le totalitarisme nazi ne soit évoqué dans les médias au détour d’une émission, d’une fiction, d’un documentaire, d’un reportage, d’un entretien. Quant à la survivance de cette idéologie en Europe, concentrée dans quelques groupuscules « folkloriques » de quelques dizaines d’individus, peuplés d’indicateurs de police, d’illuminés manipulés et sans soutien dans l’opinion, elle est elle aussi grossie exagérément, mise en exergue régulièrement au travers d’enquêtes sensationnelles dans les magazines, et bien sûr dans le cinéma hollywoodien ou les téléfilms dont le service public a le secret. Le traumatisme majeur de la dernière grande guerre civile européenne, son cortège de monstruosités, de massacres et de persécutions, n’explique pas à lui seul ce pilonnage. Nous le savons, la reductio ad hitlerum visant tous les défenseurs des identités et des souverainetés nationales, des valeurs traditionnelles, reste une arme efficace de diabolisation. Elle entend rendre infréquentables et illégitimes les courants patriotiques. Une démonisation de l’adversaire politique qui est d’ailleurs le ressort de tous les totalitarismes…Stigmatisation qui touche ainsi en premier lieu les opposants au totalitarisme bruxellois, lequel n’est jamais que l’aboutissement du rêve d’une Europe supranationale… dirigée par l’Allemagne…ça ne vous rappelle rien ? Bruxellois qui entendent interdire aux Européens toute manifestation d’une fierté nationale, toute volonté de préserver leurs racines. Dénoncer les ravages de l’idéologie mondialiste, aimer son peuple, défendre l’authentique civilisation européenne, c’est de facto être suspect de crypto fascisme. Tout sursaut identitaire doit donc être frappé d’infamie, et les Européens qui entendent le rester sont invités à faire leur autocritique et à se laisser « châtrer » sans moufter…

    Mort en 45, Hitler reste un épouvantail commode, mis à toutes les mauvaises sauces. Chevalier de la Légion d’honneur, officier des Arts et Lettres, metteur en scène et propriétaire du Théâtre du rond point, qui abrita notamment la pièce crapoteuse Golgota Picnic, Jean-Michel Ribes a d’ailleurs fait sensation en invitant le chancelier allemand dans le débat sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels.

    Lundi 28 janvier sur RTL Soir, dans l’émission de Marc-Olivier Fogiel, le citoyen Ribes a violemment attaqué Frigide Barjot qui défendait une conception traditionnelle de la filiation. Argument massue, il a éructé que « le papa et la maman ça a donné Hitler »… Cela a aussi « donné » Jean-Michel Ribes, mais nous sommes priés d’admirer la finesse et l’intelligence du raisonnement. Pour faire bonne mesure, M. Ribes a fait un parallèle, comme le délicat Pierre Bergé avant lui, entre ce qu’il croit être le retour de l’homophobie et l’antisémitisme… ça ne mange pas de pain.

    Au-delà de cet épisode consternant, qui prouve la pauvreté navrante des arguments de prosélytes du mariage gay, l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, il y a 80 ans, le 30 janvier 1933, a été utilisé à plein. Les faiseurs d’opinions ont abreuvé les foules de commentaires sentencieux établissant comme de bien entendu un parallèle entre la geste hitlérienne et l’émergence de courants « populistes » en Europe, qui seraient animés des mêmes pulsions coupables plus ou moins inavouables …

    En Belgique, Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l’info à la RTBF, a mis en place hier la 30 janvier une « journée Hitler » dont le but pédagogique était d’expliquer que la Bête est toujours tapie dans l’ombre prête à bondir et à asservir les peuples d’Europe. D’ailleurs, invité à expliquer pourquoi les représentants des partis et mouvements nationaux sont interdits d’antenne sur « sa » chaîne » il confesse que « ce cordon sanitaire a une raison d’être ». « Il répond à l’obligation que nous avons à la RTBF d’être responsables des propos qui sont tenus et qui ne peuvent pas être en contradiction avec les lois contre le racisme, la xénophobie, la discrimination, les genres (sic), etc. Et quand nous avons l’impression que ce genre de dérapage est possible, notamment avec l’extrême droite, nous jouons notre rôle d’éditeur responsable et nous ne les prenons pas en direct. »

    Un « principe de précaution », si nous suivons la logique de ce monsieur, qui commanderait d’interdire purement et simplement les Mouvements patriotiques et la possibilité pour ces derniers de se présenter aux élections. Cette tentation là, est toujours présente prévient Bruno Gollnisch, et elle est étudiée, il faut le savoir, par les plus hautes instances européistes…

    Bien sûr, pas de grand débat sans grand sondage et le quotidien gratuit Métro a publié ce matin celui de l’ Ifop. Les sondeurs « ont posé aux Français une question radicale, inscrite dans cette perspective historique : Croyez-vous possible qu’un mouvement politique se réclamant du nazisme arrive un jour au pouvoir dans un pays européen, comme Hitler en Allemagne en 1933 ? Le résultat interpelle : un tiers des personnes interrogées (34%) répond par l’affirmative. Qu’ils expriment du pessimisme, de l’inquiétude ou de la vigilance par rapport aux mouvements d’extrême-droite, c’est une part non négligeable qui juge que le ventre dont est sorti la Bête pourrait encore être fécond, estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

    Se voulant plus rassurant, le spécialiste de l’extrême-droite, Jean-Yves Camus, ne cite pas Bertold Brecht comme M. Dabi, mais reprend une formule de Louis-Ferdinand Céline en affirmant que « l’histoire ne repasse jamais les plats. Il y a des différences fondamentales (entre les années 30 et la situation actuelle, NDLR) ne serait-ce que parce qu’il existe aujourd’hui une législation contre le racisme et l’antisémitisme . S’il note qu’il faut s’inquiéter de la montée en puissance de partis néo-fascistes comme Jobbik en Hongrie (étiquette rejetée catégoriquement par cette formation et dont le programme ne s’apparente en rien à celui du fascisme des années trente, NDLR) ou Aube dorée en Grèce, le chercheur à l’Iris qualifie leur capacité à arriver au pouvoir de pratiquement inexistante ». Alors pourquoi tant de battage ?

    Eh  bien parce que « La crainte que les gens expriment, c’est en réalité celle de l’arrivée au pouvoir de partis populistes et xénophobes. Et là, l’affaire est déjà jouée d’avance puisque des formations de ce type ont déjà accédé au gouvernement. Parti de la Liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas, FPÖ autrichien du temps de Jorg Haïder, Ligue du Nord en Italie, Silvio Berlusconi vient de susciter un tollé en rendant hommage à MussoliniCes mouvements auprès desquels peut être rangé le FN ont enregistré des succès électoraux ces dernières années. De quoi faire redoubler les vigilances.»

    Bref, à écouter nos spécialistes, les gens craignent le retour d’Hitler parce que des mouvements qui ne sont dans leur essence ni totalitaires, ni fascistes, ni héritiers de l’hitlérisme sont demain en position d’arriver au pouvoir…cherchez l’erreur !

    Dans ce concert d’avertissements solennels, laissons le mot de la fin à Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen – European Grassroots Antiracist Movement (EGAM), ancien conseiller «Droits de l’Homme et Société Civile» de Bernard Kouchner et ancien président de l’UEJF. Dans une lettre ouverte à la chancelière Angela Merkel et publié par le Nouvel Obs, il félicite cette dernière « pour le travail d’histoire et de mémoire », mais il agite les fantasmes d’une Europe rongée par la haine vis-à-vis des minorités.

    Il exige que « l’Allemagne, comme tous les pays de l’UE, (remette) au cœur de son discours européen la promotion et le développement de la démocratie, en particulier la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. » Soit le « projet civilisationnel que porte l’Europe, fondé sur la Paix, la démocratie, l’Égalité, et le dépassement des identités particulières en une identité collective plurielle et diverse »

    M. Abtan, précisait sa vision de l’Europe « plurielle et diverse », dans les colonnes du Monde au lendemain du 22 avril dernier. Avec « 17,90 %, avrtissait-il, le score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle résonne comme un coup de tonnerre aux oreilles de tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la démocratie, en France comme en Europe ». Il appelait les «démocrates européens à agir vigoureusement» pour que le score de Marine Le Pen soit relégué «au rayon des mauvais souvenirs anachroniques». « Avec près de 80 % de participation, l’extrême droite rassemble derrière elle le plus grand nombre de Français depuis la Collaboration, d’où sont issus les fondateurs du FN, et donne au 22 avril 2012 un relent nauséabond de 21 avril 2002 » affirmait sans crainte du ridicule ce militant. Comme disait Joseph Goebbels, en grand maître de la propagande, « plus c’est gros plus ça passe » ?

    La solution pour arracher la mauvaise herbe européenne ? Notre antiraciste de choc la donne, à savoir la poursuite d’une « immigration extra-européenne (qui) a contribué à donner à notre continent son plus beau visage, celui du métissage des cultures (…). Il est grand temps que les dirigeants politiques européens démocrates s’adressent à leurs concitoyens pour leur parler de ces bouleversements, à l’instar de Bill Clinton expliquant dans les années 1990 au peuple américain qu’il n’y avait plus de majorité ethnique ou religieuse dans le pays et traçant des perspectives de vivre ensemble pour une Amérique transformée. Il leur faudra expliquer, avec pédagogie et clarté, que nous ne pouvons bénéficier de la démocratie et d’un haut niveau de protection sociale sans les apports de l’immigration. Nous avons besoin de plus d’immigration si nous ne voulons sacrifier ces deux autres éléments qui fondent l’identité européenne. »

    Benjamin Abtan a au moins le mérite d’énoncer clairement l’alternative posée entre deux conceptions du devenir de la France et de l’Europe; en dernier ressort les Européens ont encore la possibilité de choisir…avant qu’il ne soit trop tard.

    Blog de Bruno Gollnisch

  • Marseille : agressions sans ordonnance

     

     
     
    Publié le mardi 29 janvier 2013 à 16H20
     

    Un généraliste roué de coups pour sa voiture, un rhumatologue violemment frappé pour un mot mal compris... les médecins libéraux sont de plus en plus victimes d'une société malade de ses incivilités

    Parce que le fils d'une patiente a mal compris un mot, le docteur Aba, rhumatologue marseillais,a reçu un violent coup de tête qui lui a explosé l'arcade sourcilière.

    Parce que le fils d'une patiente a mal compris un mot, le docteur Aba, rhumatologue marseillais, a reçu un violent coup de tête qui lui a explosé l'arcade sourcilière.

    Photo DR

    Il a suffi d'un mot mal interprété pour que son arcade sourcilière explose sous un violent coup de tête rageur. Vendredi 18 janvier dernier, le docteur Philippe Aba, éminent rhumatologue marseillais exerçant dans un cabinet médical du Canet (14e), avait pourtant accepté de recevoir sa patiente, malgré un retard considérable.

    "Entre deux rendez-vous normaux", a-t-il simplement prévenu, avant de se faire casser la figure au beau milieu de la salle d'attente, par le fils de la patiente, estimant que sa mère avait été traitée "d'anormale"... Les hôpitaux ne sont plus les seuls réceptacles de la violence ordinaire.

    Depuis quelques années, la médecine libérale n'est plus épargnée par "l'agressivité sociétale". Le cabinet médical n'est plus seulement ce sanctuaire où l'on vient se faire soigner. Certains saisissent le moindre prétexte pour se défouler.

    Une attente trop longue ou un refus d'arrêt de travail suffisent à insulter, voire à rouer de coups celui qui est censé apaiser vos souffrances. Sans compter les vols ou agressions crapuleuses qui se multiplient. "Dans les Bouches-du-Rhône, en deux ans, les agressions ont explosé. On est malheureusement au-dessus de la moyenne nationale", déplore le docteur Jean-Claude Gourheux, responsable régional de l'Observatoire pour la sécurité des médecins et membre du conseil national de l'Ordre.

    Trois fois plus de signalements d'incidents en 2 ans

    Selon les dernières statistiques, trois fois plus de signalements d'incidents auraient été effectués en 2012 par rapport à 2010. "On est passé de 12 à 36 signalements, souligne le Dr Gourheux. Si l'augmentation est considérable, le chiffre est faible par rapport à la réalité. Trop de médecins victimes ne déposent pas plainte ou ne nous préviennent pas. Par philosophie, manque de temps ou peur des représailles".

    "Pourtant, poursuit le Docteur Zattara, président de l'Ordre des médecins dans les Bouches-du-Rhône, ils doivent savoir que l'Ordre est à leur côté et que, désormais, nous nous constituons partie civile à chaque fois".

    Créé en 2002, l'Observatoire pour la sécurité des médecins, qui dépend du Conseil national de l'Ordre, est un outil peu connu des praticiens. Censé mener des actions de prévention et de sensibilisation, il a intensifié son activité par la signature en 2011, au niveau départemental, de protocoles de sécurité avec les ministères de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé. "Désormais, le médecin indépendant est mis au même niveau que le médecin hospitalier, se félicite le Dr Grourheux. La mission de service public de la médecine libérale est reconnue".

    Dans le courant de l'année 2013, afin de provoquer un électrochoc, une vaste campagne de sensibilisation sera menée. De petits films, réalisés sous l'égide de la Police nationale, décrivant des situations à risque, seront mis à disposition des médecins. "Une dynamique de construction sécuritaire est en marche. L'État a pris conscience du danger si les médecins, inquiets pour leur sécurité, décidaient d'un droit de retrait. On ne peut décemment pas dispenser des soins dans la terreur. Malheureusement, regrette le Dr Gourheux, la détérioration des valeurs sociétales est allée plus vite..."

    Et c'est en zone urbaine que les tensions sont les plus vives : 50 % des incidents ont lieu en ville et 31 % en banlieue. "Dans les campagnes, le respect de l'art médical est encore préservé, analyse-t-il. Mais en zone urbaine, on est confronté à des individus de plus en plus exigeants qui veulent obtenir ce qu'ils viennent chercher, comme au supermarché".

    Les Bouches-du-Rhône dans le top 5 des départements impactés par l'insécurité

    En première ligne : les généralistes, dans 62 % des cas. Ils essuient des insultes (62 % des signalements) ou des coups (13 %). "Nous avons aussi observé une hausse constante des agressions de femmes médecins", poursuit le Docteur Gourheux. Dans la moitié des cas, ce sont les patients qui se montrent agressifs, directement envers les médecins (90 %) ou leurs collaborateurs (10 %). "Il y a urgence à réexpliquer le rôle du médecin et sa place dans la société", martèle le responsable régional pour l'Observatoire. En attendant, les libéraux s'organisent.

    Certains truffent leur cabinet de systèmes d'alarme tandis que d'autres jugent plus prudente une installation en groupe. "Cette insécurité est lourde de conséquences, prévient le docteur Bernard Le Douarin, coordonnateur national de l'Observatoire. Sur l'installation des médecins au sein des territoires sensibles et donc, sur l'accès aux soins des patients les plus démunis". Si la Seine-Saint-Denis reste en tête des départements les plus impactés par l'insécurité, en 2012, les Bouches-du-Rhône arrivent dans les cinq premiers.

    La Provence

  • Marseille, capitale déculturée

     

    Ma ville se travestit pour être aux normes européennes

    Publié le 29 janvier 2013 à 9:30 dans CultureSociété

    Par Quentin Avérous

    marseille capitale europe

    « De toutes les villes illustres, Marseille est la plus calomniée. Et d’abord, Marseille calomnie Marseille. Chaque fois qu’elle tâche à n’être plus elle-même, elle grimace, elle se gâte au miroir de sa lie.» André Suarès, Marsiho

    Marseille capitale européenne de la culture en 2013, pour beaucoup, cela a des allures de blague. Marseille, la ville qui compte moins de librairies qu’un seul arrondissement de Paris et qui n’abritait, jusqu’à l’inauguration du (splendide) MuCEM, pas un seul musée digne de ce nom, se retrouve soudainement propulsée au rang de capitale européenne de la culture… Excusez du peu. Moi-même marseillais et chauvin comme pas deux, je comprends volontiers que cela surprenne. Mais au fond, ce qui pose problème n’est pas tant ce curieux paradoxe que l’incroyable capacité qu’a Marseille à se renier elle-même.

    Car Marseille n’est même pas capable de commémorer ses propres génies. Suarès, Daumier, Puget, Artaud, Dubout : tous sont oubliés. Même son de cloche pour Saint-Pol-Roux, Monticelli, d’Urfé ou Rostand. Ne parlons pas des grandes figures de la culture provençale, comme Frédéric Mistral, prix Nobel de Littérature et fer de lance du Félibrige, ou Victor Gélu… C’était pourtant l’occasion d’exhiber à l’Europe, et même au monde, les joyaux de la culture locale ; mais non : on préfère servir un genre de soupe cultureuse et branchouille, qui ravira tous les bobos de la ville (souvent des Parisiens qui ont vu en Marseille un eldorado après la mise en service de la ligne du TGV Méditerranée). On regrette ainsi l’excellent Philippe Caubère, marseillais lui aussi, qui depuis deux ans déclame ce magnifique poème en prose d’André Suarès qu’est Marsiho (Marseille, en provençal). Caubère joue en Avignon, à Paris même, mais à Marseille on ne veut pas de lui. L’impayable Dominique Bluzet, directeur des trois grands théâtres de Provence (dont le Théâtre du Gymnase de Marseille) lui a préféré un Abd al Malik, qui viendra réciter du Camus. Tout est là. Au-delà des considérations d’ordre économique (on se doute qu’Abd al Malik fera plus recette que Suarès), on peine à expliquer ce masochisme prodigieux. Tout cela, Suarès l’avait prédit il y a déjà quatre-vingts ans.

    C’est que la « culture », est l’un des mots les plus galvaudés de ces quarante dernières années. Et à Marseille, en 2013, il recouvre un sens tout particulier. La « Culture », ce n’est en vérité qu’un prétexte à la modernisation, au lancement de grands travaux, à l’accroissement du tourisme. C’est un cache-sexe qui, pour un an, fera se porter les regards là où il faut, tout en faisant méticuleusement oublier le reste — une aubaine à un an des municipales. Marseille, une nouvelle fois, rechigne à être digne d’elle-même. Le Nouveau Vieux-Port de Norman Foster et Michel Desvignes en témoigne. On rase, on aplanit, on pave. Une architecture anglo-saxonne, belle au demeurant, mais qui ne tient pas compte du contexte : elle n’a, pour ainsi dire, rien de méditerranéen. Du reste, il a fallu le veto du Président de la Communauté Urbaine, Eugène Caselli, — sous la pression de la municipalité, — pour que Foster rafle la mise au détriment de l’architecte marseillaise Corinne Vezzoni. Ce n’est finalement pas le meilleur projet qui a gagné, mais le plus bling-bling. Le Nouveau Vieux-Port de Foster, c’est le symbole de la mise à l’encan de l’identité phocéenne. Car pour exister parmi les grandes métropoles européennes, la ville doit oublier ce qu’elle est et se travestir. C’est à Nantes, à Bordeaux, à Paris même qu’elle doit finir par ressembler. Il faut refouler tout ce qui lui a valu, et lui vaut d’ailleurs encore, une série de poncifs tout à fait justes mais guère flatteurs : Marseille la sale, Marseille la violente, Marseille l’anarchique, Marseille l’insoumise. Avec ce nouveau Vieux-Port, large et ordonné, on est loin, très loin des quais que peignait L.-M. Verdilhan au début du XXème. Et l’esprit architectural tranche avec le tout nouveau MuCEM, ce magnifique écrin conçu par Rudy Ricciotti, un architecte du cru. Ce musée, immense prouesse technique et produit du savoir-faire local, est un véritable carré de Marseille posé derrière le quartier du Panier. Sensuel et féminin, on y ressent partout la tension, dans les structures et les bétons de nouvelle génération, une tension qu’un simple regard porté vers la mer suffit à apaiser. Voilà ce qu’est Marseille. Et il fallait compter sur la vision d’un authentique méditerranéen pour la voir — enfin — s’incarner dans un projet contemporain… Mais Ricciotti est tout seul.

    Ces allures modernes que se donne Marseille depuis quelques années ne font que farder les profondes incohérences d’une ville minée par l’incurie de ses élites. Songeons par exemple aux ravages de la promotion immobilière, dans le quartier du Rouet notamment, où les opérations de logements, toutes plus vilaines les unes que les autres, surgissent des décombres des anciens habitats populaires. À quelques centaines de mètres de là, un immense complexe sportif dédié à la « glisse » demeure désert. Du côté du Vieux-Port, l’argent des Saoudiens et des fonds de pension américains a été nécessaire pour rénover la si jolie rue de la République. Les pauvres ont été foutus dehors, les façades ravalées, puis on a encouragé les grandes enseignes à s’y installer. Le résultat ? Quelque chose de très propre, mais sans une once d’âme. À tel point que personne ou presque n’y met les pieds.
    Voilà l’œuvre du triumvirat Gaudin-Caselli-Guérini. Bien aidés par un aréopage sidérant d’incompétence, ils font se vautrer Marseille dans tous les pièges possibles. Parce que si la ville paraît vouloir attraper un train qu’elle a raté à maintes reprises, c’est qu’elle n’a jamais su négocier le tournant de la modernité. C’est inscrit en elle : plus elle tente d’y rentrer, plus elle s’oublie et, bien souvent, plus elle s’enlaidit. Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner qu’à Marseille, le laid côtoie partout le sublime. Il s’agit là des stigmates laissés par ces vastes et vaines entreprises, qui ont connu leur âge d’or sous Defferre. Ainsi depuis le Second Empire, Marseille omet qu’au plus profond d’elle-même, elle est antimoderne, et en cela authentiquement subversive. Subversive comme Pétrone et son Satyricon, comme Daumier et ses caricatures, subversive enfin comme les frondeurs contre lesquels le jeune Roi Soleil retourna les canons du Fort St-Nicolas… En tout cas, sûrement pas conforme à ce qui se trame chez elle aujourd’hui pour un an.

    *Photo : jmmuggianu.

    Causeur.fr

  • La députée PS fait du zèle: elle ne veut plus qu'on dise école "maternelle"...

    sans-titre.png Sophie Mazetier PS.png

    Et si le sexisme allait se nicher jusque sur les bancs de l'école ? La députée socialiste de Paris Sandrine Mazetier n'est visiblement pas loin de le penser. Elle a proposé ce vendredi sur RTL de rebaptiser l'école «maternelle» en «petite école» ou «école première».

      
    «C'est une école, ce n'est pas un lieu de soin, un lieu de maternage, c'est aussi un lieu d'apprentissage», argumente-t-elle. Débaptiser la «maternelle» aurait, selon elle, pour effet de «neutraliser la charge affective maternante du mot maternelle». «Cela rendrait (aussi) au travail qui y est fait, au professionnalisme de ceux qui y interviennent», estime la députée qui fait partie de l'équipe de soutien d'Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris.

    «Et puis, insiste Sandrine Mazetier, cela rappellerait que la responsabilité de l'éducation est partagée entre les parents, qu'elle n'est pas la spécificité des femmes.»

    Le Parisien - 01/02/13

  • Une trentaine de catholiques "intégristes" devant la justice

     

    le Jeudi 31 Janvier 2013 à 22:27 mis à jour le Vendredi 1 février à 07:01

     

     

    Vendredi matin, 34 personnes ont rendez-vous devant le tribunal correctionnel de Paris. Elle sont poursuivies pour avoir perturbé en octobre 2011 le déroulement d'une pièce au Théâtre de la Ville, à Paris, qu'elles jugeaient blasphématoire.

    Les catholiques intégristes avaient manifesté pendant plusieurs jours devant le Théâtre de la Ville à Paris © Maxppp

    Le coup de force avait fait grand bruit il y a plus d'un an. Il avait aussi mis dans la lumière une frange bien particulière de fidèles de l'Eglise chrétienne.

    La pièce du dramaturge italien Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, était déjà annoncée comme explosive. Elle suscitera aussi des manifestations à Rennes, tandis qu'à Toulouse c'est la pièce Golgota Picnic qui sera la cible de ces fidèles.

    Mais en cette soirée du 20 octobre 2011, 34 personnes décident de se faire entendre bruyamment sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris. En pleine représentation, elles déploient une banderole sur laquelle on peut lire : "Christianophobie, ça suffit". Ces fidèles passeront ensuite de longues minutes agenouillés sur scène, en pleine prière, sous les sifflets du public, avant d'être évacués par la police. Les jours suivants, d'autres représentations seront ainsi perturbées.

    Le mouvement Civitas en première ligne

    Les profils des 34 prévenus sont variés, certains refusent d'être taxés d'intégristes. Mais ces manifestations mettront également en pleine lumière un mouvement désormais bien connu, Civitas, à l'intégrisme catholique bien ancré.

    >>> A LIRE : Portrait de Civitas, entre coups d'éclat et intégrisme en ligne

    Le procès était initialement programmé en mai dernier, mais il avait été renvoyé du fait d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

    En plein débat sur le mariage pour tous, dans lequel les membres de Civitas se font régulièrement entendre, ce procès qui s'ouvre vendredi matin devrait réserver des débats tendus au tribunal correctionnel de Paris.

    France24

    Lecture
  • Ecoracialisme (4) -/ L'insondabilité de l'origine des peuples

     

      

    Frédéric Malaval, auteur du livre Ecoracialisme, non encore paru en édition, nous propose en exclusivité sur un mode toujours original son quatrième extrait. Sa grande interrogation cette fois, c’est : les races existent bien, mais que dire de l’origine des peuples ? L’auteur, tout en aiguisant l’intérêt du lecteur, le conduit au gré de ses réflexions philosophiques sur quelques pistes dont on ne devine pas l’issue.
    Polémia
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    L’insondabilité de l’origine des peuples

    Aujourd'hui, la théorie raciale revient en force. Oui, les races existent. Ce sont des catégories biologiques pertinentes. Mais la formalisation de catégories pose problème. Ainsi, en retenant un des critères les plus évidents qui est la couleur de la peau, il est possible de créer au moins deux catégories : les blancs et les noirs. Cela devient plus difficile dès que l'on envisage toutes les populations et individus observables des latitudes équatoriales aux latitudes septentrionales. Il y a alors un continuum expliqué par le degré moyen d'exposition au soleil. Il en est apparemment ainsi de chaque caractéristique étudiée participant à la catégorisation. Or, la difficulté n'est peut-être pas biologique mais purement philosophique. C'est celle qui oblige tout un chacun à créer partout des catégories au nom de ce fameux principe de non-contradiction inscrit dans le marbre de la pensée moderne, et donc de la science moderne. Or, la question raciale confronte en permanence ses protagonistes à des constats les obligeant à recourir à ce principe de non-contradiction pour discréditer ou fragiliser la notion de race. Ainsi, si un gène particulier paraît singulariser une population donnée, il est exclu que celui-ci se trouve dans d'autres populations ou soit absent de la population de référence. Répondre à la question de l'origine d'un peuple est donc quasiment impossible, malgré l'apport de toutes les disciplines abordant ce thème : l'histoire, la paléontologie, la génétique, l'historiographie, la linguistique, l'anatomie, l'anthropologie, etc.

    Plusieurs exemples permettent de s'en convaincre

    Traditionnellement, il est avancé que l'Angleterre s'est constituée à partir d'éléments celtes, anglo-saxons, scandinaves et franco-normands. L'apport migratoire allogène contemporain est encore rarement évoqué. Une approche génétique récente suggérerait, elle, que 75 à 95% de la population anglaise descendraient de populations préhistoriques venues de la Péninsule ibérique. Pourtant, un scénario majoritaire jusqu'à la fin des années 1980 envisageait un remplacement complet de la population d'origine celte par une invasion massive de peuples germaniques. Pour d'autres, seules les classes dirigeantes auraient été affectées par les invasions anglo-saxonnes. Etc.

    Pour la France, c'est aussi compliqué, mais quand même moins que pour qualifier les Juifs et les juifs. Là, c'est le flou le plus total, les protagonistes au débat produisant le pour et son contraire. Religion, race, peuple, nationalité, divinités, etc., tout a été envisagé. En Union soviétique, par exemple, ils avaient obtenu une reconnaissance comme nation. Pas considérés comme russes car venant majoritairement de la Rescpospolita (Pologne-Lituanie) démantelée, et avant d'Europe de l'Ouest, ils avaient obtenu un statut national, associé à un territoire : le Birobidjan, oblast autonome juif à l'est de l'URSS. Ils auraient préféré la Crimée, mais Staline ne voulait pas. Ainsi, à la thèse dominante d'un peuple juif directement issu de la Palestine, dispersé il y a deux mille ans dans l'Empire romain, est opposée l'idée que ceci est une mythologie. Les Juifs et les juifs sont issus de peuples et d’individus judaïsés dans le passé et donc ne forment pas une lignée au sens évolutionniste. Le gène juif n'existerait pas. A suivre, donc.

    Enfin, terminons cette évocation par une question qui a mobilisé les savants depuis des lustres : l'origine des Berbères et berbères. L'objectivité devrait être plus facile car les enjeux politiques les concernant sont faibles. Il n’en est rien. Pour les spécialistes, les groupes berbères sont isolés, coupés les uns des autres et tendent à évoluer d’une manière divergente. Leur dimension et leur importance sont très variables. Il n'y aurait pas de langue berbère, ni de peuple berbère et encore moins une race berbère. Tous les spécialistes sont d’accord… et cependant les Berbères existent. (…) Des Kabyles, plus précisément. Fiers du cloisonnement de leur société, ceux-ci font de saint Augustin, un des fondateurs du christianisme, un des leurs. Ils vantent l'endogamie comme le moyen leur ayant permis de résister aux envahisseurs successifs ayant colonisé leurs territoires : Phéniciens, Grecs, Romains, Vandales, Arabes, Turcs, Européens, … Mais sur la question de leur origine, point de certitudes. Dès la plus haute Antiquité, des récits circulaient sur leurs origines dans les milieux savants et chez les mythographes. Les historiens du Moyen Age, par de nombreux traits, conservèrent ce mode de pensée antique. lbn Khaldoun, un des plus connus, a écrit une Histoire des Berbères. Il donne une origine orientale aux différentes fractions. El Bekri les fait chasser de Syrie-Palestine par les Juifs après la mort de Goliath. Pour d'autres, les Berbères seraient les descendants de la tribu de ce Goliath. Les auteurs modernes européens se sont montrés autant, sinon plus, imaginatifs que leurs prédécesseurs antiques ou médiévaux. La présence indiscutable d’individus blonds aux yeux clairs dans plusieurs régions montagneuses proches du littoral et actuellement berbérophones accrédita longtemps la légende d’une origine nordique de ces peuples : Européens constructeurs de mégalithes pour les uns, Gaulois mercenaires de Carthage pour les autres. Alfred Rosenberg, un des auteurs très populaires dans l'entre-deux-guerres en Allemagne, était convaincu de cette hypothèse nordique. Par commodité, on les intègre au monde arabe. Seule certitude : ils sont installés dans le nord de l’Afrique depuis des millénaires.

    Face à ces apories, nier l’existence des races fut une solution facile pour éluder la question des catégories raciales. Créer des ensembles unanimement acceptés est illusoire. Pourtant, les USA reconnaissent tout à fait officiellement le terme de « race » pour définir ethniquement leur population. Il appartient toutefois à chacun de définir lui-même à quelle « race » il se sent appartenir. Issu d'une mère européenne et d'un père africain, Barack Obama, le président élu en 2008, se définit lui-même comme « afro-américain ». Ainsi, aux Etats-Unis se pose à chaque recensement la question des catégories raciales. Les Arabes s'offusquent de ne pas trouver une case les concernant dans les questionnaires. Les Latinos, eux, sont amenés à se demander ce qu’ils sont : une origine, une race, une sous-catégorie ? Dans le recensement 2010, les Latinos ne sont pas considérés comme une race. La question 9, qui demande de quelle race sont les habitants du foyer, propose pas moins de 14 choix différents (blanc, noir, indien d’Amérique, philippin, vietnamien, chinois, japonais ou « autre asiatique »…) ; mais pas latino. Alors, 54% des Américains d’origine « latinos » s’y définissent comme blancs, 1,5% se voient noirs et 40% ne s’identifient à aucune race. Selon une autre approche, il n'existerait que trois races aux Etats-Unis : les races « caucasienne (le terme américain pour désigner les blancs), mongoloïde et négroïde ». (…)

    Bref, aborder la question sous cet angle engendre des interrogations et des réponses infinies et contradictoires. Elle entre dans la catégorie, elle, bien définie, de ce que les mathématiciens appellent « les problèmes sans solution ».

    Frédéric Malaval
    24/01/2013
    Ecoracialisme (4) L’insondabilité de l’origine des peuples

    A suivre

    Voir :

    Ecoracialism (1) / Introduction
    Ecoracialisme (2) / Un homme, une femme ; un homme/femme, une femme/homme
    Ecoracialism (3) / L’Age d’or

    Correspondance Polémia – 2/02/2013

    Image : Les quatre races d’hommes (gravure extraite de Le tour de la France par deux enfants chap.. LXXV) – Crédit photo : Eliecilicie.net

  • "Je vais au Mali ..."

  • Culture ou Cul-ture? La Gauche et les Tartuffe

    sans-titre.png Bruno Gollnisch.png

    Communiqué de Bruno Gollnisch, président du groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes

    Au Conseil Régional de Rhône-Alpes, où l’on gaspille à tout va l’argent du contribuable, la Gauche socialo-écolo-communiste subventionne grassement des sites informatiques classés comme pornographiques ou incitant à « montrer son cul » (sic).

    Tout cela sous prétexte de culture…

    Mais quand une élue Front National leur lit en séance les paroles des auteurs qu’ils subventionnent les Tartuffe en sont choqués !

    Trop c’est trop. Pour leur faire honte, j’ai esquissé le geste rabelaisien auquel ces élus incitent les citoyens. Horreur !

    J’espère qu’aux prochaines élections, les électeurs scandaleusement plumés feront de même en les renvoyant, à poil, dans leurs foyers.

    Voici les textes des chansons téléchargeables sur l’ « espace M’RA » financé par la Région Rhône-Alpes à destination des jeunes publics, et dénoncé par l’élue frontiste Liliane Boury :

    Poil : « Tronche à cul »
    Tronche à cul,
    Cul qui brille,
    Brillamment abandonné,
    Né à nu,
    A nu sa tron…, tronche à cul.

    Brice et sa pute : « Supervice »
    Je ne prends pas de risques avec les acteurs connus,
    Si tu es écrivain célèbre, par contre,
    Je te montre mon cul : cul simple, cul double, cul triple [avec photos à l’appui]. (…)
    J’ai beaucoup de mérite à envisager comment jouir : en bas, à droite, tout droit.
    Nique ta mère même si c’est froid, je te montre le pas.
    Mange-moi ! Couche-moi ! (…)
    Appelle-moi comme ta maman, ou amène-moi ton p’tit papa, tu ne le sentiras pas.(…)
    Vas-y, glisse ton pénis, c’est moi qui « supervice ».

     

    Sans commentaire…

    Front National - 01/02/13

  • STATS JANVIER 2013

    Visiteurs uniques:  26 155

    Visites:   48 600

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    Pages par jour (Moy/Max):    7054  / 10 814

    Visites par jour (Moy/Max):   1567 / 2 266

     

     

     

     

     

     

  • Nostalgie: photos extrêmement rares de Paris en couleurs au début des années 1900

    sans-titre.png Paris au début du siècle.png

    http://lejournaldusiecle.com/2013/01/25/photos-extremement-rares-de-paris-en-couleurs-au-debut-des-annees-1900/

    (Passez la souris sur les photos pour savoir ce qu'elles représentent)

  • CHIMULUS

    sans-titre.png CHIMULUS.png

  • La secte du Mandarom fait condamner la France devant la CEDH

    sans-titre.png Mandarom secte.png

    STRASBOURG (Reuters) - Deux associations liées au Mandarom, une secte fondée par un Messie cosmoplanétaire autoproclamé aujourd'hui décédé, ont fait condamner jeudi la France devant la Cour européenne des droits de l'homme pour atteinte à la liberté de religion.

    L'Association cultuelle du Temple pyramide et l'Association des Chevaliers du Lotus d'or, toutes deux installées près de Castellane, dans les Alpes de Haute-Provence, contestaient les redressements fiscaux auxquels elles ont été soumises, peu après leur dissolution en 1995, pour les dons manuels des fidèles.

    Vouées au culte de "l'aumisme", elles se prévalaient notamment du fait que les dons accordés aux associations cultuelles et aux congrégations religieuses sont exonérés des droits de mutation.

    Dans ses arrêts, la Cour de Strasbourg constate que le lourd redressement fiscal imposé aux deux associations, a entraîné pour elles "des conséquences évidentes sur la continuité de l'exercice du culte", les sommes ayant été exigées de la nouvelle association à laquelle elles avaient légué leurs biens.

    Elle ne tranche pas pour autant sur le bien-fondé d'une ingérence de l'Etat dans le droit à la liberté de religion des deux requérantes considérées comme des sectes par le rapport parlementaire du 22 décembre 1995 sur "Les sectes en France" qui avait déclenché le contrôle fiscal.

    C'est en raison de "l'imprévisibilité de la loi" à l'époque des faits qu'elle condamne la France, conformément à une jurisprudence qu'elle avait établie le 30 juin 2011 dans un arrêt favorable aux Témoins de Jéhovah français.

    Le même raisonnement vaut pour une troisième requérante, l'Eglise évangélique missionnaire, installée à Besançon et considérée comme une secte par le rapport parlementaire, qui contestait également un redressement fiscal.

    La France est condamnée à rembourser aux trois associations les taxes et pénalités imposées par le fisc, soit près de 3,6 millions d'euros au Temple pyramide, près de 36.900 euros aux Chevaliers du Lotus d'or et près de 388.000 euros à l'église évangélique bisontine.

    Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse

    20minutes - 31/01/13

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  • Un homosexuel camerounais en appelle à Hollande

    sans-titre.png homo camarounais.png

    Lire l'article: http://www.leparisien.fr/international/condamne-pour-homosexualite-un-camerounais-en-appelle-a-hollande-30-01-2013-2525839.php

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  • Nice : lancement du collectif Ahura Basta contre l’insécurité

    Vidéo du rassemblement

     

       31/01/2013 -12h00
    NICE (NOVOpress) -
    Hier, mercredi 30 janvier dans la soirée, le collectif Ahura Basta, soutenu par les Identitaires, a réuni 80 personnes pour protester contre l’agression de 9 coups de couteau d’un père de famille rue de Orestis. Un père de famille agressé simplement pour son téléphone…

     

    Le rassemblement s’est déroulé devant l’immeuble où l’homme a été agressé. L’émotion dans le quartier était palpable, et les manifestants ont été applaudis depuis les balcons. Manifestation pendant laquelle Philippe Vardon a notamment pris la parole.

    “Ahura Basta signifie en nissart : ‘Maintenant ça suffit !’, c’est le collectif que nous lançons pour dénoncer l’insécurité grandissante dans les quartiers de Nice et une violence aveugle et lâche qui peut toucher chacun d’entre nous ou nos proches. Ahura Basta, ça signifie aussi, simplement, que nous ne reculons plus !”, a indiqué un de ses membres.

    En effet, malgré les rodomontades et les mensonges de Christian Estrosi, Nice est gravement touchée par l’insécurité puisqu’elle est désormais classée en zone prioritaire de sécurité.


     

     

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  • La gale fait son grand retour en France

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    Sarcopte de la gale vu au microscope

     

    31/01/2013 -16h45
    PARIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) - La gale est une maladie parasitaire de la peau (photo ci-dessus),  qui avait plutôt tendance à disparaître en France, avant l’arrivée massive de populations immigrées. D’abord apparue dans les banlieues d’Ile-de-France, aujourd’hui, de plus en plus de cas sont signalés en province, dans les écoles, les hospices, les prisons et les hôpitaux.

     

    En Bourgogne par exemple, la gale touche désormais environ 5.000 personnes chaque année. Depuis mi-décembre, une épidémie sévit à l’hôpital de Nevers, où vingt-quatre personnes ont déjà été infectées par cette affection, sans gravité mais contagieuse.

    Personne n’ose faire le lien pourtant évident entre la recrudescence de ces cas de gale en France — plus de 200.000 cas par an —, et le flux d’immigrants qui s’installent dans des conditions de vie parfois déplorables.

    Crédit photo : Sven Teschke via Wikipédia (cc).

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