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Blog - Page 1286

  • Budapest: démonstration massive de soutien à Viktor Orban

    23/01/2012 – 18h00
    BUDAPEST (NOVOpress) –
    Dans certains pays d’Europe, les peuples soutiennent leurs gouvernants surtout lorsqu’il s’agit d’affirmer le sentiment d’appartenance nationale, d’inscrire les racines chrétiennes au sein de la constitution et de s’opposer au diktat des Eurocrates.

    Exemple, avec cette manifestation de soutien au premier ministre hongrois Viktor Orban malmené par les Torquemada de Bruxelles, manifestation qui a été couronnée de succès en attirant des centaines de milliers de personnes à Budapest ce week-end. Une manifestation monstre qui n’a bénéficié pratiquement d’aucun écho médiatique en France tant il est vrai que les prises de position subversive d’Orban hérissent le poil des médias du système ayant en horreur les politiques insoumis et fiers de leurs racines.

    La manifestation a été organisée par des proches du parti Fidesz de Viktor Orban pour montrer à l’Union Européenne que la Hongrie ne se laissera pas intimider par les technocrates de Bruxelles et qu’elle est capable de rassembler en masse dans les rues de Budapest. Cette manifestation fait suite à celle ayant réunit difficilement 70.000 personnes qui désapprouvaient l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution hongroise. A la suite de cette mobilisation, le ministre des Affaires étrangères Janos Martonyi avait déclaré que le gouvernement pouvait « faire sortir dix fois plus de personnes dans les rues ». Et les faits lui ont donné en partie raison.

    Ces très nombreux sympathisants du gouvernement Orban se sont rassemblés dans la capitale hongroise et se sont déplacés en silence de la Place des Héros au Parlement sur la place Kossuth. Dans le cortège fleurissaient de nombreux messages d’admiration au premier Ministre et d’amour de la Hongrie. Chose impensable en France !

    Budapest : démonstration massive de soutien à Viktor Orban

    Budapest : démonstration massive de soutien à Viktor Orban

    Budapest : démonstration massive de soutien à Viktor Orban

    Plusieurs grandes vues panoramiques sont visibles ici.

    24/01/12

     

  • Le Parlement a voté la loi pénalisant la négation du génocide arménien

    PARIS (Reuters) - Le Parlement français a adopté définitivement lundi une proposition de loi pénalisant la négation des génocides, notamment celui des Arméniens en 1915 par les Turcs, un geste comparé à une "nouvelle Inquisition" par Ankara.

    Le Sénat a validé par 127 voix contre 86 le texte que l'Assemblée avait déjà adopté le 22 décembre par un vote à main levée, majorité et opposition y étant largement favorables.

    La bataille a été beaucoup plus rude au Sénat, où de nombreux élus ont estimé que ce n'était pas au législateur mais aux historiens de trancher la question du génocide arménien.

    Les opposants au texte comptent désormais sur le Conseil constitutionnel pour invalider le texte. Il faut 60 sénateurs pour déposer un recours et, si c'est le cas, les "Sages" auront un mois pour se prononcer.

    La proposition de loi prévoit de punir d'un an d'emprisonnement, d'une amende de 45.000 euros ou des deux à la fois la négation d'un génocide que le Parlement français avait reconnu par une loi adoptée en 2001.

    Même s'il ne désigne pas de pays en particulier, le texte adopté lundi vise la Turquie pour le massacre d'un million et demi d'Arméniens en 1915, qu'Ankara n'a cessé de contester depuis, estimant qu'il revenait aux historiens de trancher.

    Le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, l'a appuyé au nom du gouvernement tout en minimisant sa portée.

    "Notre société se doit de lutter contre le poison négationniste, et c'est ce que propose ce texte destiné à remplir un vide juridique", a-t-il déclaré, démentant catégoriquement qu'il s'agisse d'une "loi mémorielle".

    La France, a-t-il rappelé, a reconnu deux génocides par la loi : la Shoah en 1990 et le génocide arménien en 2001.

    "Or, seule la négation de la Shoah est pénalement réprimée", a-t-il expliqué en estimant que "la liberté d'expression ne peut être le paravent de l'insulte ou de la provocation".

    "TRÈS NÉFASTE" POUR LA TURQUIE

    Le vote devrait provoquer de nouvelles tensions entre la France et la Turquie, dont la relation est déjà polluée par le refus de Nicolas Sarkozy de voir cet important allié de l'Otan en pleine expansion économique adhérer à l'Union européenne.

    Lors de l'adoption du texte à l'Assemblée nationale, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Paris et annulé toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France ainsi que l'autorisation accordée aux avions de chasse et aux bâtiments de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.

    Le vice-Premier ministre turc Bulent Arinç a averti lundi la France que de nouvelles mesures seraient prises après l'adoption d'un texte qu'il compare à l'Inquisition, une juridiction catholique d'exception chargée de réprimer les hérétiques.

    UN GESTE ÉLECTORAL ?

    Le but de la proposition de loi "est de protéger la mémoire des membres de notre communauté nationale qui ont eu trop longtemps le sentiment que l'on niait la réalité de ce que leurs ancêtres avaient vécu et de les aider ainsi à refermer les plaies ouvertes il y aura bientôt 100 ans".

    Mais la Turquie voit dans cet empressement un geste en direction des quelque 500.000 Français d'origine arménienne à l'approche des échéances électorales du printemps.

    "Sarkozy et ses collègues souhaitent utiliser à des fins de politique intérieure une décision contre la Turquie", a dit Bulent Arinç.

    La proposition avait été rejetée mercredi dernier par la commission des Lois du Sénat, qui avait adopté une motion d'irrecevabilité par 23 voix contre 9 et 7 abstentions.

    Les membres de cette commission avaient été sensibles aux arguments exprimés par l'ancien ministre socialiste de la Justice Robert Badinter, qui estime, comme la Turquie, que ce n'est pas au Parlement "d'écrire l'histoire". Il risque selon lui de se voir censuré par le conseil constitutionnel.

    Mais cette motion a été rejetée lundi en séance publique.

    Des manifestations d'opposants et de partisans de la loi ont eu lieu aux abords du Palais du Luxembourg, où un imposant dispositif de sécurité avait été mis en place.

    Emile Picy, avec Gilbert Reilhac à Strasbourg, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actu - 23/01/12

    NdB: le génocide vendéen dont les preuves historiques sont incontestées n'a jamais été reconnu par la République!

  • Hongrie: le retour des vieux démons ?

    Par David Ruzié, professeur émérite des universités et spécialiste de droit international.

     Viktor Orban, premier ministre hongrois est venu s’expliquer, mercredi 18 janvier 2012, devant le Parlement européen, à propos de plusieurs dispositions de loi de son pays, qui inquiètent, à juste titre, l’Union européenne et il s’est engagé à les revoir. Il a tout intérêt à le faire, car d’une part, en pleine crise économique, son pays a besoin d’une aide financière de la part de ses partenaires et d’autre part, la Commission européenne a engagé trois procédures d’infraction, qui peuvent aboutir à une condamnation de la part de la Cour de justice de l’Union européenne.

    « Par certains côtés, les vieux démons ont la vie dure »

     En effet, trois points sont, notamment, en jeu : l’indépendance de la Banque centrale, celle de la justice menacée d’une mise au pas et la protection des données personnelles.

     De fait, cela fait quelque temps déjà que l’évolution politique de la Hongrie inquiète.

     A la suite des élections législatives du printemps 2010, le parti socialiste au pouvoir pendant 8 ans a du céder la place à l’Union civique (Fidesz), qui avec près de 53% des voix au premier tour de scrutin, a obtenu plus des deux tiers des sièges au Parlement, ce qui va lui permettre de faire passer dans le texte d’une nouvelle Constitution un certain nombre de ses idées, fortement marquées par l’autoritarisme et le nationalisme.

     Effectivement, la Constitution d’avril 2011, entrée en vigueur le 1er janvier dernier, fixe de nouvelles bases à la Hongrie (qui cesse d’être officiellement, une « République ») alors qu’à la chute du régime communiste un simple toilettage avait été apporté à la constitution de 1949.

     Les querelles sémantiques doivent, certes, être dépassées (la Hongrie avait bien été de 1920 à 1946 une monarchie…..sans roi) et s’il est vrai qu’il est fait référence à Dieu et au christianisme dans le Préambule de la nouvelle constitution, il ne faut pas oublier que si la Constitution des Etats-Unis de 1787 ne contient pas de telles références, il n’en demeure pas moins que les références à Dieu sont omniprésentes dans la vie publique américaine et la Constitution fédérale de la Confédération suisse de 1999 évoque, elle, dès l’entrée « Dieu Tout-Puissant ».

     Il n’est pas certain non plus que la précision que le mariage désigne une union entre un homme et une femme puisse être considérée comme homophobe. En revanche, le fait de considérer que l’embryon est un être vivant risque de s’opposer à l’interruption volontaire de grossesse.

     Mais tout cela n’est rien par rapport à certaines dispositions de nature économique, fiscale et en ce qui concerne la justice, dont la modification sera rendue très difficile en raison de la majorité des 2/3 qu’elle implique.

     D’ailleurs plus que les textes en eux-mêmes c’est la politique suivie par Viktor Orban (pourtant venu d’un courant libéral anti-communiste), parfois appelé « Viktator » depuis son retour au pouvoir en mai 2010 (il avait déjà été Ministre-président, à 35 ans, de 1998 à 2002), qui inquiète.

     C’est moins la pratique du « spoil system » (« pratique des dépouilles », qui permet au parti majoritaire de remplacer les hommes en place aux postes-clés par des affidés au pouvoir), qui a été critiquée, car en usage dans de nombreux pays, que certaines nominations intervenues depuis 2010, jusque dans les milieux culturels, par exemple par la nomination d’un nouveau directeur à la tête du Théâtre national de Budapest, suspecté d’antisémitisme.

     Après tout, plus que les textes eux-mêmes c’est l’usage qu’on en fait, qui compte et nombreux sont ceux qui s’inquiètent d’une évolution de la Hongrie vers une « démocrature ».

     La seule radio d’opposition a, ainsi, récemment, perdu sa fréquence. Des licenciements sont intervenus dans les médias publics.

     Et la menace vient également du fait que le Fidesz, déjà largement majoritaire, est aiguillonné par le Jobbik, (Alliance des Jeunes de Droite-Mouvement pour une meilleure Hongrie) parti ouvertement antisémite, qui dispose de 47 sièges au Parlement.

     Pour donner un aperçu de ce parti, qui n’est pas seulement ultranationaliste, nous citerons cet extrait d’interview d’une députée européenne de ce parti : Question : « Vous et le Jobbik êtes souvent accusés d’antisémitisme. Qu’en est-il ? ». Réponse : « C’est inexact. Nous avons exprimé notre ras-le-bol à l’égard de l’immigration incontrôlée de Juifs en provenance d’Israël, de même que de certains propos scandaleux, comme ceux du président israélien Shimon Peres qui déclarait qu’Israël avait racheté des pays entiers comme la Hongrie ou la Pologne. Je ne crois pas que cela fasse de nous des antisémites ». (fr.altermedia.info/general/apercu-du-parti-hongrois-jobbik_30098.html)

     Et c’est là que le souvenir d’un passé pas tellement lointain refait surface.

     Le parti des Croix fléchées de l’entre-deux guerres et le gouvernement du Régent Horthy ont conduit, tout naturellement, à la collaboration active avec l’Allemagne nazie et à l’extermination de près de 70% de la population juive (569 000 victimes….).

     Le régime communiste – à l’exemple de l’Union soviétique – s’illustra également par son antisémitisme.

     Il est vrai que la Hongrie, issue de l’ancien empire austro-hongrois, n’a guère connu la démocratie, depuis sa création au lendemain de la première guerre mondiale.

     Mais, admise, en 2004, dans l’Union européenne elle est maintenant soumise à un contrôle, qui n’est pas seulement formel.

     A la différence de l’Autriche, qui, en 2000, inquiéta ses 14 partenaires de l’époque, quand le parti d’extrême droite de Georg Haider entra au gouvernement, l’Union européenne dispose, à l’heure actuelle, de moyens plus efficaces de pression sur tout Etat membre qui menacerait les idéaux de démocratie et de liberté, que rappelait, encore, hier, à Strasbourg, Manuel Barroso, le président de la Commission européenne.

     L’unanimité des membres de l’Union ne serait pas nécessaire (le Premier ministre polonais Donald Tusk s’est dit mercredi prêt à soutenir Budapest face à des réactions politiques "exagérées") « pour constater qu’il existe un risque clair de violation grave » par un Etat membre des valeurs fondamentales de l’Union (article 7 du traité sur l’Union européenne, après le traité de Lisbonne de 2007).

     Certes, la constatation de l’existence d’une « violation grave et persistante » pouvant conduire à une suspension de la qualité de membre, nécessiterait, elle, l’unanimité, mais déjà la constatation d’un risque, indépendamment de restrictions, voire de sanctions, financières serait de nature à faire « réfléchir »…

     Rappelons que le simple boycott diplomatique de l’Autriche, pendant quelques mois, en 2000, avait amorcé la chute politique de Georg Haider et de son parti extrémiste.

     Par certains côtés, les vieux démons ont la vie dure, mais rien n’est quand même tout à fait comme avant.

    Le Crif - 23/01/12

  • Le lobby pro-israélien aux Etats-Unis

  • Anne Sinclair retourne au journalisme...

    Anne Sinclair s'est montrée sûre d'elle, lundi matin, lors de la conférence de presse de lancement de la version française du "Huffington Post".

     
    Anne Sinclair, directrice éditoriale de la version française du Huffington Post
    Anne Sinclair, directrice éditoriale de la version française du Huffington Post MaxPPP/Ian Langsdon/EPA

    Oublié les déboires de Dominique Strauss-Kahn, son mari. Anne Sinclair est fière. Fière de reprendre du service. Il faut dire que la journaliste a été choisie par Arianna Huffington pour être directrice éditoriale de la version française du célèbre site d'informations. « C'est un plaisir de pouvoir retravailler », a-t-elle expliqué lors de la conférence de presse qui se tenait, ce lundi matin, au siège du journal Le Monde. « Mon éloignement géographique (les Etats-Unis NDLR.) ne me permettait pas d'avoir une activité stable ».

    Cliquez ici !

    Bombardée par les photographes, Anne Sinclair, vêtue d'un petit tailleur noir, s'est montrée digne. Sûre d'elle, elle a répondu, sourire aux lèvres, à toutes les questions. Lorsqu'un journaliste lui demande, d'une façon détournée, si elle traitera la suite de l'Affaire du Sofitel, elle lance spontanément : « Je ne m'attendais pas à cette question », avant de marquer un temps d'arrêt. « Toute information importante sera traitée normalement comme elle l'aurait été ailleurs. Comme je l'ai dit, dès le premier jour, à mon équipe, toute information qui doit faire la Une la fera », rappelant au passage que Dominique Strauss-Kahn « n'avait pas de responsabilités publiques » et qu'il ne risquait donc pas d'y avoir « de conflits d'intérêts ». « Lorsqu'il a fallu que je me retire de Sept sur sept, je l'ai fait. Je voulais éviter tout conflit d'intérêts. J'aurais eu la même attitude si j'avais été sa sœur », a-t-elle précisé sans se laisser déstabiliser par les petits rires narquois d'une partie de son auditoire.

    Et d'ironiser, face à l'insistance d'un certain nombre de ses confrères : « De toute façon, je ne pense pas que ce sera l'essentiel de l'actualité en 2012. Mais si ça doit l'être, nous le traiterons comme tel. Ça ne fait pas un pli ». La journaliste de 63 ans s'est donc montrée formelle et pleine d'assurance tout au long de la conférence de presse... Sauf peut-être au moment où un journaliste étranger lui a demandé si elle votera pour François Hollande lors de l'élection présidentielle. « Comme tout citoyen, je n'ai pas à dire pour qui je voterai ». À bon entendeur..

    Actu France-Soir - 23/01/12

  • Afghanistan: le gouvernement demande à l'Etat-major de ne plus communiquer jusqu'aux élections

    Afghanistan : le gouvernement demande à l’Etat-major de ne plus communiquer jusqu’aux élections

      
     23/01/12 – 16h00
    PARIS (NOVOpress)
    - La mort de quatre nouveaux soldats français assassiné par un Taliban infiltré dans les forces afghanes a ravivé la grogne de certains militaires qui dénoncent des choix tactiques dictés uniquement par des considérations électorales.

    Les critiques portent notamment sur les conséquences tactiques découlant de la stratégie du « zéro mort» voulue par Paris depuis l’été dernier afin de pas gêner la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.

    En effet, depuis, 2011, l’Élysée a demandé aux forces françaises de se replier sur leurs postes et de ne plus entreprendre d’opération d’envergure à l’heure où leur retrait était officiellement annoncé.

    « Les hommes contre lesquels nous nous battons sont des guerriers. Si vous vous voulez être craints et respectés par eux, il faut vous battre, prendre l’initiative et sûrement pas rester cloîtré derrière vos sacs de sable » aurait notamment déclaré au journal « France Soir », sous couvert d’anonymat, un officier vétéran des opérations extérieures.

    Pour tenter d’étouffer la contestation qui grandit au sein de la Grande muette, le gouvernement a demandé à l’Etat-major de ne plus communiquer sur l’Afghanistan jusqu’à l’élection présidentielle.

    Photo en Une : Kaboul. Crédit photo : Carl Montgomery via Flickr, licence CC.
    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origi
  • Le Grand rabbin de France n'a pas à intervenir dans la politique française

     

    Communiqué de l’Union des Français juifs

    Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a affirmé le 15 janvier dans un entretien au quotidien Sud Ouest que les « valeurs du judaïsme sont incompatibles avec celles du Front National ».

    Interrogé par le journal régional sur les efforts de Marine Le Pen pour s’adresser à l’électorat juif dans l’optique des prochaines échéances électorales, M. Bernheim a également ajouté : « Et quel que soit le positionnement de Marine Le Pen aux côtés d’Israël, cela ne changera rien ».

    Nous ne remettons évidemment pas en cause la légitimité du Grand rabbin à s’exprimer sur les valeurs juives, mais nous ne pensons pas qu’il est dans son rôle lorsqu’il effectue un commentaire sur un parti politique républicain, ou sur l’un de ses leaders.

    Nous pensons qu’au pays de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, le rôle d’un responsable religieux est clairement identifié, et que la prise d’une position tranchée dans le débat politique public n’en fait pas partie.

    Nous souhaiterions rappeler à M. le Grand rabbin Bernheim que l’un des grands problèmes auxquels notre société est confrontée est non seulement la misère sociale, mais aussi la misère morale, et la crise de l’identité consécutive à une perte de repères des religions chrétienne et juive, face à la montée en puissance de l’extrémisme islamiste.

    Nous pensons que M. le Grand rabbin Bernheim ferait mieux de se préoccuper des moyens de se rapprocher de ses ouailles et de leurs inquiétudes quotidiennes, morales et spirituelles. C’est probablement à leurs côtés qu’il se rendrait le plus utile.

    Non seulement ses prises de position dédaigneuses sur le Front National n’empêcheront pas des Français juifs de voter pour Marine Le Pen, mais elles risquent de renforcer le sentiment communautaire à un moment où il serait préférable de souligner la remarquable assimilation des juifs dans la société française.

    Nous pensons que dans la crise de civilisation qui s’annonce, le Grand rabbin ne peut pas se permettre de tirer contre son propre camp, comme le font aussi, malheureusement, bien trop d’évêques français. Ceux qui ont manifesté à Paris le 16 septembre 2011 aux cris de « Mort aux juifs » n’étaient ni des membres du Front National, ni des partisans de Marine Le Pen.

    « Se tromper d’ennemi est un luxe que les juifs ne peuvent pas se permettre, et nous espérons que, comme nous tous, M. le Grand Rabbin, vous ne l’avez pas oublié. »

  • Bayrou copie Le Pen sans vergogne !

    Lors de son meeting de Dunkerque, François Bayrou n’a pas hésité à faire du Le Pen lors de son discours… Rappelez-vous, ce soir du 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen qui accédait au second tour de la présidentielle en éliminant Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait fait un discours à destination des « petits, des sans grade, les exclus », des mots qui parlent à ceux qui n’ont plus rien. Le grand défenseur de la mondialisation qu’est François Bayrou, ce troisième homme du Système n’a pas hésité à copier Le Pen. Car il rêve le Bayrou d’accéder au second tour. Bayrou va finir par devenir le Canada Dry de la politique, « Il veut faire du Le Pen… mais ce n’est pas du Le Pen ».

    Preuve en images

     

  • Avignon - " La voix de Sarkozy m'a dit de tuer mon amie"

    Photo La Provence

    La responsabilité pénale de Noam Hocine Boutemar, 34 ans, assisté de Me Nougier et Me Aoudia, va être au coeur des débats qui se tiennent aujourd'hui et demain à Avignon devant la Cour d'assises d'appel du Vaucluse présidée par Marie-Claude Berenger, l'avocat général Vallat exercant au ministère public.

    Le 29 décembre 2008 à 19 h 30 un habitant d'un immeuble de Bagnols-sur-Cèze est alerté par des cris d'une enfant qui hurle : "Maman elle est morte , sauvez-moi !". Le voisin se précipite au cinquième étage et tape à la porte. Un homme vêtu d'un peignoir, qui a les mains et le visage maculé de sang, lui dit qu'il a tué sa femme qui le rendait fou et part en courant...

    Noam Boutemar revient quelques instants après l'arrivée de la police et dit ne pas comprendre pourquoi il a commis ce geste. Sa compagne, blessée de 13 coups de couteau dans le dos, au thorax et à la plante du pied, est transportée dans un état qualifié de critique à l'hôpital de Montpellier. Lors d'une délicate intervention chirurgicale il est extrait une lame de 14 cm de long de son thorax et une autre de 11,5 cm de l'abdomen.

    Toxicomane, il a "pété les plombs"

    Entendue par les enquêteurs, la fille de la victime raconte l'horreur qu'elle a vécue avec sa mère : alors qu'elle dînait, Noam s'est levé et tente d'étrangler sa mère puis la pousse dans la salle de bains. Comme elle essayait de défendre sa maman, Noam lui a envoyé une assiette sur la tête et lui a donné des coups de pied. Elle s'est réfugiée dans sa chambre pendant que Noam poignardait sa maman.

    Lors de ses auditions Noam Boutemar, qui est toxicomane, a expliqué avoir "pété les plombs". Victime d'hallucinations depuis la mort de son frère dans un accident, ce toxicomane en manque de Subutex aurait vu ce soir-là "le démon sortir de la tête" de sa compagne. Des voix lui ont inspiré "l'envie de la tuer". Il n'aurait fait qu'obéir à ces voix qui lui ordonnaient : "Lève-toi et égorge-la". "J'étais dans un état second, je n'avais aucune raison de la tuer. C'est une voix que j'ai entendue qui m'a dit de le faire. C'était la voix de Sarkozy".

    Si un premier expert psychiatre a conclu à l'abolition du discernement de ce sujet, ce qui le rendrait irresponsable de ses actes, la contre-expertise, réalisée par deux autres psychiatres a conclu à une "simple" altération du discernement. Lors du premier procès les jurés du Gard l'ont reconnu coupable et condamné à 15 ans de réclusion.

    La Provence - 23/01/12

  • Meeting de Marine Le Pen à Bordeaux: plus de 2000 personnes (vidéo officielle)


    Meeting de Marine Le Pen à Bordeaux par MarineLePen

    Jacques Colombier, ancien conseiller régional d’Aquitaine, membre du Bureau politique du Front National, a ouvert le grand meeting de Marine Le Pen à Bordeaux en rappelant au peuple français le principal objectif de l’élection présidentielle de 2012 : « La victoire, celle du Peuple, pour le Peuple, par le Peuple ! »

    23/01/12

  • La colère de Jessica, la compagne d'un soldat tué en Afghanistan

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Jessica Panchevre, 26 ans, a perdu son compagnon dans l’attaque perpétrée vendredi matin contre les militaires français sur la base de Gwan, dans la province de Kapisa en Afghanistan. Geoffrey Baumela, 27 ans, était brigadier-chef au 93e régiment d’artillerie de montagne (RAM) de Varces-Allières-et-Risset (Isère).

     
    Jessica, mère d’une fillette de 14 mois, a tenu à s’exprimer.

    Comment avez-vous appris la de votre compagnon?
    JESSICA.
    Je suis femme de ménage à l’hôpital de Grenoble. Vers 10 heures, l’armée m’a appelée à mon travail pour me dire qu’elle voulait me voir rapidement. Ils m’ont préparée au téléphone. J’ai compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. Ils sont ensuite venus me chercher. C’est là que le colonel de la caserne m’a annoncé la mort de Geoffrey. Au début, on ne veut pas y croire. C’est un choc terrible. L’armée m’a ramenée chez moi et m’a bien entourée toute la journée.


    Vous avez une petite fille…
    Oui, elle s’appelle Anna. Elle a 14 mois et elle ne reverra plus jamais son papa. C’est très dur… Je suis perdue. C’est une partie de moi qui s’est en allée.

    Les circonstances du décès de Geoffrey et de ses collègues vous ont particulièrement fait mal…
    Pour moi, c’est une exécution. Ils n’avaient aucun moyen de se défendre. Ils faisaient du sport, ils n’avaient pas d’armes. Ils ont purement et simplement été exécutés dans leur propre base. C’est très lâche.

    Qui était Geoffrey?
    C’était quelqu’un d’exceptionnel. Il aimait son métier. Il était rentré au 93e RAM il y a cinq ans. Il était mécanicien et s’occupait des véhicules du régiment. Il aimait la vie, il aimait sa famille. Il mettait de la bonne humeur partout. Il avait une joie de vivre. C’était quelqu’un de très droit. C’était sa première mission en Afghanistan.

    Vous avait-il fait part des dangers qu’il courait en Afghanistan?
    Non, il était parti confiant. Il ne voulait pas nous inquiéter. Mais en tant que militaire, il ne pouvait pas tout nous dire. Il y a quelques jours, il m’avait appelée pour m’expliquer que le plus dur était passé, que la fin de sa mission était proche et qu’il n’y avait plus aucun risque. Il devait rentrer le 9 février. Il languissait de nous retrouver. Il préparait déjà ses affaires pour ce retour. Il n’y avait plus qu’à l’attendre.

    Vous vous étiez pacsés récemment ?
    Oui, en juillet dernier, juste avant le départ de Geoffrey en septembre. Il avait peut-être quelques craintes en partant en Afghanistan. Il a préféré que l’on fasse tout ça avant qu’il ne parte. C’était important pour nous après douze ans de relation. On s’était rencontrés alors que l’on avait à peine 15 ans, en vacances, au bord d’un lac de la région.

    Quel message voulez-vous adresser au Sarkozy?
    Je voudrais lui demander de faire rentrer tous les soldats français encore présents en Afghanistan. Il ne peut pas les laisser là-bas. Nos militaires n’ont rien à y faire. Ils n’ont qu’à laisser les Afghans se débrouiller entre eux. On y va pour les aider, former leurs militaires et finalement, cela se retourne contre nous. Il ne faut plus qu’il y ait de perte de soldats français là-bas. Je ne veux pas que d’autres familles vivent ce que je vis. Je ne voudrais pas que d’autres enfants perdent leur père. Que des femmes se retrouvent sans leur mari. Ils n’ont pas le droit de laisser faire ça.

    En voulez-vous aux responsables qui ont engagé l’armée française en Afghanistan?
    Oui, je suis curieuse de savoir s’ils auraient laissé partir leurs propres enfants en Afghanistan. Il n’y a pas de fils de ministres ou du président au front. Ils ne les enverraient pas au casse-pipe comme ça. Pour moi, il y a deux poids deux mesures. Les enfants des autres, on s’en fout.

    Comment envisagez-vous l’avenir désormais ?
    Il me reste ma fille. C’est pour elle que je dois être forte, que je dois tenir le coup. C’est mon rayon de soleil. Elle a le regard et les yeux de son papa. Quand elle grandira, je lui dirai quelle personne merveilleuse il était. Et l’amour qu’il lui portait.
     
    Le Parisien - 22/01/12


  • Iran: l'assassinat d'Ahmadi Roshan suscite mille vocations

    Réseau Voltaire | 18 janvier 2012
     

    Selon le ministre des Sciences et Techniques, M Kamran Daneshjo, de nombreux jeunes universitaires iraniens ont demandé à changer leur cursus en réaction à l’assassinat d’un de leur scientifique.

    Mostafa Ahmadi Roshan, agé de 32 ans, a été tué le 11 janvier dernier lors de l’explosion d’une bombe placée à l’aide d’un aimant sur une voiture à bord de laquelle il se trouvait en compagnie de deux autres passagers.

    Il travaillait au sein du programme d’enrichissement d’uranium du site de Natanz, et avait été formé à l’université Sharif de Théhéran, l’université scientifique la plus réputée du pays.

    Depuis janvier 2010, trois autres scientifiques iraniens ont été assassinés, dont deux travaillaient pour le programme nucléaire du pays.

    L’actuel chef de l’Organisation Iranienne de l’Énergie Atomique, Fereydoun Abbasi, a également été visé par un attentat similaire en 2010, auquel il a échappé.

    Une enquête du Sunday Times à révélé ce dimanche que les agents du Mossad israélien étaient les auteurs de l’assassinat contre le scientifique iranien.

    À ce jour plus de 300 étudiants de l’université Sharif et environ un millier d’étudiants à travers le pays ont postulé pour changer leur major et commencer un cycle d’étude en physique nucléaire et ingénierie nucléaire.

  • Syrie - Le fiasco des barbouzes français à Homs, par Boris V. correspondant de presse russe à Damas

    Alors que Paris accuse Damas d’avoir organisé l’assassinat du journaliste de France-Télévisions Gilles Jacquier à Homs, une équipe de journalistes russes vient de présenter une toute autre version des faits.

     Selon leur enquête, M. Jacquier commandait sous couverture de presse une opération des services secrets militaires français qui a tourné au fiasco.

     Les accusations françaises ne sont qu’un moyen pour masquer la responsabilité de Paris dans les actions terroristes entreprises pour déstabiliser la Syrie.

    Réseau Voltaire | Moscou (Russie) | 17 janvier 2012
  • Décès de Gilles Jacquier, reporter d'Envoyé spécial: la France dissimule les preuves

    Réseau Voltaire | 15 janvier 2012
     
     

    Alors que des médias basés en France laissent filtrer des rumeurs concernant la mort du reporter Gilles Jacquier et que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour homicide volontaire, il convient de rappeler un élément particulier de cette affaire.

    En effet, à l’inverse des normes juridiques internationales, l’autopsie de la victime n’a pas été faite en Syrie, alors que la France pouvait tout à fait mandater son propre médecin légiste pour contrôler la procédure syrienne. Au lieu de cela, la France a rapatrié le corps par avion spécial à Paris, et procédé à son autopsie dans la foulée, afin que la Syrie ne dispose pas du temps nécessaire pour proposer à son tour son propre expert pour y assister.

    Alors que le gouverneur de Homs a annoncé le 12 janvier la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les circonstances du décès, le gouvernement syrien se voit privé de sa capacité à contrôler les causes de la mort du reporter.

    En droit pénal, l’acte que vient de pratiquer la France en rapatriant le corps du journaliste Gilles Jacquier de France-Télévisions est qualifié d’appropriation frauduleuse d’un corps. Les circonstances dans lesquelles la France à procédé au rapatriement et à l’autopsie de la dépouille du journaliste constituent une tentative de destruction, dégradation et détérioration de preuves.

    Au demeurant, ce comportement de l’exécutif français conduira obligatoirement la Justice à invalider le rapport d’autopsie. Ce faisant, il rend impossible l’établissement de la vérité.

    Au-delà de la volonté du gouvernement actuel de la France d’instrumentaliser systématiquement les événements en cours contre l’État syrien, ces détails posent question. Qu’est-ce que la France cherche à cacher concernant la mort de notre confrère de France 2 ?