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Blog - Page 1342

  • Bientôt des yaourts certifiés halal fabriqués en Bretagne

    18/10/2011 – 12h30
    RENNES (NOVOpress Breizh) – Après la viande halal, le cidre halal, un groupe laitier devrait bientôt produire des yaourts « certifiés halal » en Ille-et-Vilaine. Un choix économique qui est aussi un choix de collaboration économique avec l’Islam.

    C’est le Télégramme qui donne l’information. Selon le quotidien breton un « grand groupe laitier de la région Ouest » serait sur le point de se lancer dans la production de yaourts halal. Bien sûr les regards se dirigent vers le géant de l’agroalimentaire Lactalis, basé à Laval, qui possède plusieurs usines en Ille-et-Vilaine et qui produit déjà des fromages halal. Pour l’heure, la direction du groupe n’a pas confirmé la nouvelle.

    bientôt des yaourts halal fabriqués en Bretagne

    Sultine, le yaourt halal belge

    Lors de sa visite à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lorient en février dernier, Bruno Bernard, un consultant extérieur de la Chambre de commerce de Bruxelles, avait insisté auprès de ses interlocuteurs bretons sur les grandes opportunités qu’offre en effet le marché du halal en Europe (60 millions de musulmans) et dans le reste du monde (1,2 milliard de fidèles). Incitant les producteurs bretons à se lancer dans un marché selon lui très porteur : « Et pourquoi pas les crêpes, les biscuits ou le cidre sans alcool halal ? » déclarait, toujours selon le Télégramme, l’expert bruxellois qui fait observer que « la Bretagneest l’une des grandes régions agroalimentaires européennes. Des concurrents européens se sont déjà lancés sur le vaste marché du halal, il ne faut pas se laisser distancer».

    En Belgique, la société Pure Nature-MIK SA, une PME employant 90 salariés, vient de mettre sur le marché un yaourt maigre baptisé (si l’on ose dire) Sultine. « Nous nous sommes rendus compte qu’il y a une demande pour ce type de produits sur le marché et fort de notre expérience dans la production de yaourt de qualité, nous nous sommes lancés dans la recherche d’un produit qui réponde aux attentes des consommateurs de produits halal. Sultine est un yaourt sans gélatine, produit par notre entreprise qui a été certifiée par un Imam », a déclaré à l’Echo Annick Goeminne, responsable marketing de Pure Nature.

    Excellent lobbyiste du halal, Bruno Bernard multiplie les contacts avec les entreprises agro-alimentaires de Bretagne. «Je leur explique que les contraintes techniques sont minimes, c’est bien moins compliqué qu’avec l’abattage des viandes» (sic) précise-t-il au quotidien de Brest. Pour le Belge, la procédure de certification halal ne pose aucune difficulté : un expert réalise un audit industriel, un imam vient sur place pour vérifier que le procédé de fabrication est aux normes, et le tour est joué.

    « Il n’est pas question de prière dans l’usine, comme on l’entend souvent», rassure Bruno Bertrand, qui se garde bien d’évoquer la redevance payée aux organismes certificateurs. Car les entreprises qui font le choix économique de produire halal font aussi le choix de financer le culte musulman et les communautés musulmanes qui s’implantent en Europe. Une collaboration économique, en quelque sorte.

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  • Le droit de vote des étrangers: le piège de la "libanisation" par les urnes

    François Mitterrand a fait semblant de le vouloir, François Hollande le veut vraiment : l’octroi du droit de vote pour les immigrés aux élections locales est désormais une véritable menace.
    Avec des conséquences insoupçonnées, même par La Droite Populaire ou le Front national, sur le pouvoir législatif. Et même sur l’élection du président de la République.

    Le droit de vote des étrangers : le piège de la libanisation par les urnes

    Un des dessins d'Aramis dans Minute du 19 octobre 2011.

    Longtemps, le droit de vote des étrangers extra-européens aux élections locales a été le chiffon rouge agité par la gauche (socialistes, communistes et écologistes réunis) à la veille de scrutins importants pour faire monter le FN ou Jean-Marie Le Pen lui-même, ce qui avait pour effet, dans le cadre de la désunion de la droite obtenue par la diabolisation du FN, d’empêcher le RPR et l’UDF de l’époque d’accéder au pouvoir. L’orfèvre en la matière fut François Mitterrand, qui s’empressait d’enterrer l’idée sitôt l’élection gagnée, comme il l’avait fait dès 1981, alors que le droit de vote des immigrés était la 80e des 110 propositions pour la France défendues par le candidat socialiste.

    Cette fois, c’est différent. Il y a trente ans, « le droit de vote aux élections municipales après cinq ans de présence sur le territoire français » figurait à la rubrique: « De nouveaux droits pour les immigrés ». Dans le Projet socialiste pour 2012, validé par tous les dirigeants du PS, dont François Hollande, « le droit de vote aux étrangers aux élections locales » (27e des « 30 engagements pour 2012 » – sans mention de durée de présence sur le sol français – se trouve au chapitre: « Rassembler les Français et retrouver la promesse républicaine ». L’octroi du droit de vote aux étrangers sous couvert de « rassembler les Français », il fallait y penser! Pardonnez-leur, ils ne savent même plus ce qu’ils écrivent…

    Vers une « libanisation » de la France

    Le problème, qui constitue la différence majeure entre 1981 et 2011, est que cette fois, les socialistes sont décidés à mettre en œuvre cette disposition. Ils croient, vraiment, que ce serait faire œuvre de justice (citoyenne ou républicaine comme ils disent). La Droite Populaire se mobilise contre ce projet funeste (ainsi que La Droite libre, électron plus ou moins libre situé à côté de l’UMP, qui lance elle aussi une pétition), et c’est heureux. Ne serait-ce que pour rappeler à Nicolas Sarkozy, qui lui aussi y est favorable « à titre personnel », qu’il n’aura pas de majorité pour le faire s’il était réélu.

    La Droite populaire n’a toutefois pas travaillé son argumentation en y intégrant tous les effets que l’octroi du droit de vote aux immigrés aux élections locales entraînerait. Pour s’en tenir à l’exemple le plus emblématique, celui de la Seine-Saint-Denis, la conséquence serait une véritable « libanisation » de la France. La Seine-Saint-Denis compte, officiellement, 1,5 million d’habitants (en réalité, plus de deux millions en raison de la présence de 700000 à 800000 clandestins!). Ce million et demi se dé compose en trois tiers: un tiers de Français ayant des ancêtres français; un tiers de Français n’ayant aucun ancêtre français; et un tiers d’étrangers en situation régulière. Aujourd’hui, le corps électoral des scrutins organisés dans le « 9-3 » est donc composé pour moitié de Français de fraîche date et pour moitié de « Français de souche ». Si les étrangers avaient le droit de vote, le rapport de forces serait de deux tiers/un tiers… Et encore, n’est-ce qu’une moyenne départementale !

    Fermer à tout jamais les portes de l’Elysée à la droite

    Ce que La Droite populaire n’a pas vu non plus, ce sont les conséquences nationales de tous les scrutins locaux. Le basculement à gauche du Sénat vient d’en apporter la preuve. Si la gauche a gagné des sièges, c’est principalement parce que les « grands électeurs » qui élisent les sénateurs se sont gauchis au fil des scrutins régionaux et départementaux mais aussi et surtout municipaux. Accorder le droit de vote aux immigrés, ne serait-ce qu’aux élections municipales, ce serait donc leur donner le pouvoir, non seulement de peser plus ou moins lourdement sur la composition du conseil municipal, mais aussi d’influer sur la composition du Sénat, donc sur le pouvoir législatif !

    Et ce serait aussi leur donner le pouvoir d’influer tout aussi directement sur le pouvoir exécutif! Pour être élu président de la République, il faut pouvoir se présenter aux suffrages des Français. Pour cela, il faut recueillir les fameux cinq cents parrainages d’élus, recueillis pour l’essentiel auprès des 36000 maires de France. On sait l’affaire déjà très difficile pour qui n’appartient pas à l’un des deux partis dominants, particulièrement pour les candidats de droite. Si d’aventure (ou de mésaventure) demain, le droit de vote était accordé aux étrangers extra-européens, quel maire élu avec les suffrages osera accorder son parrainage à Marine Le Pen, à Christine Boutin ou à Frédéric Nihous ?

    On voudrait que les élections présidentielles à venir se résument à un combat entre candidats de gauche et d’extrême gauche aux petits soins pour la population nord-africaine et sub-saharienne qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

    Antoine Vouillazère

    Article de l’hebdomadaire “Minute” à paraître demain mercredi 19 octobre. En kiosque ou sur Internet.

    Le droit de vote des étrangers : le piège de la libanisation par les urnes

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  • Diverses réactions à la libération de Shalit contre 477 Palestiniens, dans un premier temps

    L’ONU s’inquiète du lieu de libération des prisonniers palestiniens
    Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme craint que certains des prisonniers palestiniens libérés mardi par Israël n’aient pas choisi le lieu de leur libération, ce qui pourrait constituer des cas de transfert forcé ou de déportation, a indiqué un porte-parole. "C’est avec un sentiment de grand soulagement que nous avons reçu l’annonce d’un échange de prisonniers", a déclaré Rupert Colville. "Cependant, nous avons des préoccupations concernant des rapports selon lesquels des centaines de prisonniers palestiniens de Cisjordanie pourraient être libérés dans la bande de Gaza ou à l’étranger", a-t-il ajouté. "Nous ne savons pas dans quelle mesure ils ont consenti à cela", a-t-il poursuivi.
    Le porte-parole a ainsi expliqué que, si les autorités israéliennes avaient dans certains cas agi sans le "consentement libre et éclairé" des détenus, alors "cela pourrait constituer un transfert forcé ou une déportation au regard de la législation internationale".

     De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué avoir contribué au bon déroulement de la libération des prisonniers en tant qu’"intermédiaire neutre et impartial". Des délégués du CICR se sont entretenus en privé avec chacun des détenus avant leur libération pour s’assurer qu’ils acceptaient d’être libérés, assure un communiqué.
    Un porte-parole de l’organisation basée à Genève, Marçal Izard, a toutefois précisé que le CICR ne pouvait pas dire si certains détenus avaient choisi ou non le lieu de leur libération. Le CICR a facilité le transport de détenus vers la Cisjordanie et à partir du point de passage de Kerem Shalom vers la bande de Gaza.
    Un premier groupe de 477 prisonniers a été remis en liberté mardi par Israël, tandis qu’un second groupe de 550 personnes doit être libéré dans les deux mois à venir. Gilad Shalit a, quant à lui, regagné Israël après avoir été transféré de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas, vers l’Égypte.

    ***

    Moussa Abou Marzouk, numéro deux du Hamas, demande à Israël de relâcher plus de prisonniers
    Le numéro deux du Hamas a déclaré qu’Israël allait assouplir son blocus de Gaza après l’échange de prisonniers survenu mardi entre le mouvement palestinien Hamas et l’État hébreu, et a appelé à la libération de tous les Palestiniens encore détenus. "Israël doit réaliser qu’il doit libérer nos prisonniers restants. S’ils ne sont pas remis en liberté normalement, ils le seront par d’autres voies", a déclaré Moussa Abou Marzouk.
    Le responsable du Hamas s’exprimait dans la partie égyptienne de la ville de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, où il était présent pour l’échange entre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu pendant plus de cinq ans par le Hamas, contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Le soldat israélien a été remis à l’Égypte avant de revenir en Israël, en échange de la libération de 477 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. Un nouveau groupe de 550 prisonniers palestiniens doit être libéré dans les deux mois qui viennent.
    Moussa Abou Marzouk a également indiqué que l’accord d’échange prévoyait un allègement du blocus imposé par Israël à la bande de Gaza depuis la capture de Gilad Shalit en juin 2006, renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas. "Il a été inclus (dans l’échange de prisonniers) un accord pour que des mesures prises après la capture de Shalit soient levées", a-t-il dit en réponse à une question sur la levée du blocus.

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    Sarkozy : "La libération de Gilad Shalit est un immense soulagement pour la France""
    Nicolas Sarkozy a exprimé mardi son soulagement à propos de la libération de Gilad Shalit et exprimé l’espoir qu’elle permette une reprise des négociations de paix au Proche-Orient. "C’est un très grand soulagement que de savoir que Gilad Shalit va retrouver sa famille", a-t-il dit en marge d’un déplacement à Nice consacré à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes.
    Le chef de l’État a arraché symboliquement devant la mairie de Nice une affiche représentant une photo du soldat franco-israélien marquée "Liberté pour Gilad Shalit". "Le jour de mon élection, j’avais dédié cette élection aux infirmières bulgares retenues par Kadhafi depuis huit ans et demi, à Ingrid Betancourt qui entamait sa sixième année dans la jungle, et bien sûr Gilad Shalit. Aujourd’hui il est libéré", a-t-il déclaré. "Voilà, les trois engagements du soir de mon élection sont aujourd’hui tenus, c’est un grand soulagement, on a été très inquiets pour Gilad Shalit", a-t-il ajouté.
    Pour Nicolas Sarkozy, qui recevait régulièrement à l’Élysée le père du soldat, "le fait que Gilad ait été reconnu français depuis le début a beaucoup contribué, je pense, à le préserver en vie". "On le recevra à Paris bientôt", a-t-il encore dit. Le président français a déclaré penser à tous ceux qui ont aidé à sa libération, notamment les Égyptiens, et a rendu hommage au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, "qui a pris une décision dont je comprends la difficulté, puisqu’elle consiste à libérer plus de 1 000 détenus dont certains ont du sang sur les mains".
    "Pour la France, c’est un très grand soulagement, c’est une grande joie et ça prouve que même aux moments les plus difficiles il peut y avoir de l’espérance et de l’espoir", a-t-il poursuivi. "Je veux croire que ça va permettre de reprendre des discussions" entre Israéliens et Palestiniens, a-t-il souligné, "quand tout le monde se parle, ça facilite quand même les choses."

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    La Turquie confirme qu’elle accueillera des Palestiniens
    Le ministère turc des Affaires étrangères a confirmé mardi que la Turquie allait accueillir plusieurs prisonniers palestiniens libérés mais bannis à l’étranger dans le cadre d’un échange avec le soldat israélien Gilad Shalit, a rapporté l’agence de presse Anatolie.
    Les autorités turques ont répondu favorablement à une demande écrite des responsables palestiniens concernant ce transfert, considéré par Ankara comme une question d’ordre humanitaire, affirme l’agence, citant des sources diplomatiques parlant sous le couvert de l’anonymat. Ces sources ne précisent pas le nombre de prisonniers accueillis par la Turquie. Le Hamas a annoncé lundi que 40 prisonniers seraient transférés vers la Turquie, le Qatar et la Syrie.
    Selon la chaîne d’information NTV, ce sont 10 prisonniers qui doivent être acheminés par avion à Istanbul depuis l’Égypte. Un haut responsable du Hamas a rencontré lundi à Ankara des responsables turcs pour finaliser les détails du transfert en Turquie des détenus palestiniens, a indiqué Anatolie, citant des sources diplomatiques. La Turquie devait envoyer un avion en Égypte pour transporter les Palestiniens, a précisé l’agence turque.

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    Téhéran félicite "la nation palestinienne"
    L’Iran a félicité mardi la "nation palestinienne" pour la libération d’un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le mouvement islamiste Hamas à Gaza. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramine Mehmanparast "a félicité la nation palestinienne pour la libération des Palestiniens détenus par le régime illégitime sioniste", a rapporté le site de la télévision d’État. "Nous espérons qu’un jour toute la terre de Palestine reviendra à ses vrais propriétaires", a-t-il ajouté.
    L’Iran ne reconnaît pas Israël, dont il souhaite la disparition, et soutient les mouvements islamistes palestiniens, notamment le Hamas. Le jeune soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis plus de cinq ans par le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a été libéré mardi dans le cadre d’un accord entre le Hamas et Israël prévoyant en échange la libération de 1 027 prisonniers palestiniens. Dans un premier temps, Israël a libéré 477 détenus palestiniens, les autres devant l’être dans les deux mois.

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    Le Crif fait part de sa "très grande émotion"
    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a fait part mardi de sa "très, très grande émotion" à l’annonce du retour en Israël du Franco-Israélien Gilad Shalit. "Je pense très, très fort à sa famille, j’ai envoyé un SMS à son père, a déclaré le président du Crif, Richard Prasquier. C’est une très grande émotion qui a parcouru l’ensemble de la communauté juive en France, comme en Israël."
    "Gilad Shalit est devenu l’enfant de tout le pays, en Israël. On peut aussi le dire pour nous, en France, puisqu’il est à la fois français et israélien." "Il faut penser à sa reconstruction, qui sera longue après cinq années passées dans des conditions d’incarcération intolérables puisqu’il n’a eu aucun contact avec sa famille", a-t-il ajouté.

    Richard Prasquier "trouve choquants les amalgames" entre la "situation (de Shalit), celle d’un otage et celle des prisonniers palestiniens qui, eux, ont bénéficié de toutes les assurances internationales en matière de détention, qui ont pu suivre des études". "Gilad Shalit n’a pas été arrêté, a souligné le président du Crif. Il a été kidnappé. Ceux qui l’ont pris en otage sont des criminels. Or ils disent qu’ils vont continuer de le faire, parce que c’est très rentable." "Reste qu’aujourd’hui, c’est le sentiment de réjouissance qui domine, même si l’on sait qu’il lui faudra faire un gros travail pour se reconstruire", a conclu Richard Prasquier.

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    Le PS espère que l’échange sera un "pas vers la paix"
    Le Parti socialiste s’est "réjoui" de la libération mardi du soldat israélien Gilad Shalit, qui a également la nationalité française", et de la "libération dans le même temps de prisonniers palestiniens", espérant que l’échange constitue un "pas vers la paix". Dans un communiqué, le PS "se réjouit que Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis juin 2006, soit enfin libéré et puisse retrouver les siens. Nous pensons en ce moment à la joie des parents de Gilad Shalit, reçus à plusieurs reprises au Parti socialiste."
    "De nombreux élus socialistes se sont mobilisés partout en France pour appuyer le combat digne et inlassable de sa famille", affirme le parti. "Nous nous réjouissons de la libération dans le même temps de prisonniers palestiniens qui vont pouvoir retrouver leur famille", ajoute-t-il. Le PS "souhaite que cet accord entre le Hamas et Israël constitue un pas vers la paix qui sera suivi d’autres pour mettre fin durablement aux souffrances des deux peuples et assurer leur droit de vivre dans deux États qui se reconnaissent pleinement et dont la sécurité est garantie", conclut-il.

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    Bertrand Delanoë : la libération de Gilad Shalit est un "immense soulagement"
    Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a exprimé mardi matin son "immense soulagement" après la nouvelle de la libération de Gilad Shalit, qui avait été fait en décembre 2008 "citoyen d’honneur de la ville de Paris".
    "J’accueille avec un immense soulagement la nouvelle de la libération de notre compatriote Gilad Shalit. Ainsi s’achève une épreuve terrible d’inhumanité et d’injustice", a déclaré le maire dans un communiqué.
    Enlevé à 19 ans, sur le territoire d’Israël, "ce jeune soldat franco-israélien a été, pendant plus de cinq années, soustrait au monde et au droit" a-t-il rappelé, souhaitant à "Gilad Shalit un retour serein à la vie et à la liberté".
    Le soldat israélien Gilad Shalit est rentré mardi matin en Israël après avoir passé plus de cinq ans en captivité au secret aux mains du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, a annoncé le porte-parole de l’armée israélienne.

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  • Immmigration: la préfecture de Bordeaux débordée ?

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    Gare Saint Jean à Bordeaux - (Cliquez sur la photo)

    18/10/2011 – 15h30
    BORDEAUX (via
    info-bordeaux.fr) — La préfecture de Gironde semble débordée par l’afflux d’immigrés. Le service des étrangers est très souvent débordé par des centaines de personnes, le plus souvent en provenance d’Afrique. Dans un article publié aujourd’hui par nos confrères du Sud-Ouest, ce sont près de 32 200 étrangers venus faire une demande de titre de séjour, d’asile… qui ont été enregistrés du 1er janvier au 31 septembre 2011, soit près de 35% de plus qu’en 2010 sur la même période !

    Florence Moreau donne la parole à l’Institut de défense des étrangers (IDE) qui dénonce « des dysfonctionnements dans les services », ainsi qu’une « politique du découragement systématique », ce qui n’est pas étonnant pour un organisme connu pour sa défense systématique des immigrés en situation irrégulière.

    Paradoxalement, les lecteurs du quotidien ne semblent pas touchés par « l’humiliation au quotidien » et « l’indignation » des avocats de l’IDE. Ainsi, Gatto note que « nous avons 4 millions de chômeurs, pas de boulot pour nos jeunes et nous accueillons toujours des milliers de personnes ». Avec une pointe d’humour, Babyjon souligne que l’on « se bouscule moins pour entrer en Somalie ». Pour Jean Chalosse, le problème n’est pas forcément les dysfonctionnements, mais « peut-être le fait qu’ils sont trop nombreux ». Enfin, Landette est le plus amère : « lls veulent pas qu’on leur offre le café aussi ? Moi j’attends 3 à 4 heures au service carte grise, je ne fais pas tout ce cinéma ».

    Article reproduit avec l’aimable autorisation d’info-bordeaux.fr. Photo : Gare Saint Jean, Bordeaux. Crédit : Roger Wollstadt, via Flickr (cc)

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  • Mensonges et manipulations à propos de la manifestation FLN du 17 octobre 1961 à Paris, par Bernard Lugan

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    (Cliquez sur la photo)

    Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, par le biais d’une machination particulièrement bien orchestrée, policiers, gendarmes mobiles, CRS et Harkis engagés le 17 octobre 1961 à Paris dans une opération de maintien de l’ordre, sont devenus des agresseurs accusés d’avoir massacré 300 manifestants algériens, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.
    Tous les ans depuis 1991, ceux que le FLN désigne sous le nom de « Frères des Frères », organisent à grand renfort médiatique une cérémonie à la mémoire des « Martyrs Algériens » du 17 octobre 1961. Au mois d’octobre 2000, les « Frères des Frères » ont créé l’ « Association 1961 contre l’oubli ».
    Cette année, la commémoration a pris un éclat particulier avec la présence du candidat socialiste aux futures élections présidentielles lequel a lancé une rose rouge à la Seine en mémoire des manifestants qui y auraient été noyés…

    Or, contrairement à ce qui est affirmé par des médias dont l’inculture est à l’égal de l’esprit partisan, le 17 octobre 1961, il n’y eut pas de massacre d’Algériens à Paris.
    Revenons aux faits. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie et le FLN qui cherche à prendre le contrôle de la communauté algérienne vivant en France organise une manifestation surprise et clandestine devant converger vers la Place de la Concorde et l’Elysée afin de montrer sa force et pour peser sur les pourparlers de paix qui ont lieu à Evian.

    Assaillis de toutes parts, les 1300 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non 7000 comme cela est toujours dit, firent preuve d’un grand sang-froid et d’un immense professionnalisme se traduisant par un bilan des pertes « modéré » dans de telles circonstances.

    Contre les affirmations des complices du FLN et des auteurs militants, les archives de l’Institut Médico-Légal de Paris, la Morgue, sont pleines d’enseignements. Le Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961, nous apprend ainsi que du 1er au 30 octobre 1961, 90 corps de « NA » , Nord-africains selon la terminologie officielle de l’époque, sont entrés à l’Institut médico légal, la plupart étant d’ailleurs des victimes du FLN…

    Le 17 octobre, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ». Et pour cause, le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, une seule victime fut à déplorer dans le périmètre de la manifestation, et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé, et dont rien ne permet de dire que ce fut par la police. En dehors du périmètre de la manifestation « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune étranglé gisant dans une camionnette, également à Puteaux.

    Certes, nous dit-on, mais les morts ont été déposés à la morgue les jours suivants. Or, et une fois encore, ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’IML car, entre le 18 et le 21 octobre, seuls 4 cadavres de « NA » (Nord-africains) furent admis à la Morgue :
    - le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
    - le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
    - le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

    Soit du 17 au 21 octobre, 7 morts, dont deux seulement peuvent être imputés aux forces de police. Nous voilà bien loin des 300 morts avancés par certains… Ces chiffres prennent toute leur signification si nous nous reportons au début du mois d’octobre. Ainsi, entre le 1er et le 3 octobre, 24 corps de « N.A » entrèrent à l’IML, victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Pour mémoire, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, les tueurs du FLN assassinèrent en France métropolitaine 6000 Algériens et en blessèrent 9000.

    Pour mémoire encore, le 26 mars 1962, devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, les forces de l’ordre ne firent pas preuve de la même retenue que le 17 octobre à Paris quand elles ouvrirent directement le feu sur une foule de civils français non armés, faisant entre 70 et 80 morts et 150 blessés. Sur ces victimes, réelles celles-là, la mémoire sélective a jeté le voile de l’oubli.

    Bernard Lugan
    18/10/2011

    [1] Le numéro du mois de novembre 2011 de l’Afrique Réelle reviendra sur cette manifestation et publiera un article du lieutenant-colonel Raymond Montaner, ancien commandant de la Force Auxiliaire (Harkis de Paris) qui fut au cœur de l’événement et qui démonte dans le détail le montage fait autour du « soi-disant » massacre des Algériens de Paris le 17 octobre 1961.

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  • Près de 6 Français sur 10 souhaitent la victoire de la gauche en 2012

    PARIS (Reuters) - Près de six Français sur dix souhaitent la victoire d'un candidat de gauche à l'élection présidentielle de 2012, un score inégalé depuis septembre 2010, selon un sondage Ifop pour Paris Match à paraître jeudi.

    A la question "Au fond de vous-même, souhaitez-vous plutôt la victoire de la gauche ou plutôt la victoire de la droite?", 59% des personnes interrogées se prononcent pour la gauche, contre 56% en septembre.

    Trente-six pour cent, contre 38% en septembre, déclarent souhaiter la victoire de la droite. Cinq pour cent ne se prononcent pas.

    Dans le tableau de bord des personnalités, évaluées avant le second tour de la primaire d'investiture socialiste, la cote de popularité des personnalités de gauche progresse.

    Les trois perdants socialistes du premier tour de la primaire progressent notablement: Manuel Valls (57% de bonnes opinions, +12), Arnaud Montebourg (52%, +14), et Ségolène Royal (41%, +8).

    Nicolas Hulot, perdant de la primaire écologiste pour 2012, reprend la tête du classement des personnalités aux dépens de Jacques Chirac avec 70% de bonnes opinions (+5) devant Bertrand Delanoë (67%,+1), François Hollande (67%, +2) et Jack Lang (66%,+3).

    L'enquête a été réalisée par téléphone du 13 au 14 octobre auprès de 955 personnes, un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actualités - 18/10/11

  • Tollé en Chine après l'agonie d'une fillette dans l'indifférence générale

    http://observers.france24.com/fr/content/20111017-web-chinois-ebullition-apres-video-choc-une-fillette-agonisant-indifference-general-foshan-yueyue

    + VIDEO 

    France 24 - 17/10/11

    La petite fille est en état de mort cérabrale. 

     

     

  • Marine Le Pen: "Hollande est un champion du mondialisme le plus féroce"

    « Je ne peux que me féliciter de la désignation de quelqu’un qui, comme Nicolas Sarkozy, est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l’ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette », a déclaré sur BFM-TV Mme Le Pen.

    Selon elle, « c’est un grand point commun avec le président de la République. A la tête de son département, (la dette) il l’a augmentée de 38% depuis 2008″ alors qu’il se réclame d’ »une gestion rigoureuse » et que « la moyenne nationale, c’est une augmentation de 26% ».

    Défrancisation - 17/10/11

  • CANNIBALISME - Un plaisancier allemand a-t-il été mangé aux Iles Marquises ?

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    Stefan Ramin - (Cliquez sur la photo)

    Stefan Ramin, un plaisancier allemand de 40 ans, a-t-il été mangé par son guide touristique à Tahiti ? C'est la question que se pose le Times (sur abonnement) après la découverte de restes humains dans un brasier encore fumant dans la zone où le globe-trotter a disparu il y a une semaine.

    Originaire de Hambourg, Stefan Ramin voyage autour du monde en catamaran avec sa petite amie, Heike Dorsch, depuis 2008. Mi-septembre, le couple arrive à Nuku Hiva, la plus grande des îles Marquises, en Polynésie française, qui inspira nombre d'histoires à Herman Melville, dont Typee, un Eden cannibale.

    Le Hambourgeois entreprend alors de partir en excursion en compagnie d'un guide local, Henri Haiti, a raconté à la police sa petite amie. Stefan Ramin n'est jamais rentré. A son retour, le guide aurait expliqué à Heike Dorsch que le jeune homme était blessé et qu'il avait besoin d'aide. Selon le récit de la jeune femme, il l'aurait alors attachée et agressée sexuellement avant de s'enfuir.

    Stefan Ramin et sa petite amie (Stefan Ramin / Picasa)

    Une vingtaine de policiers et de soldats partis à la recherche du plaisancier découvrent alors des vêtements près d'un feu dans lequel gisent des os, une mâchoire, des dents et des plombages. Des analyses d'ADN ont été ordonnées à Paris. Le procureur a confié à Tahiti Infos qu'il ne subsistait que peu de doutes sur l'origine des restes : il existe "une similitude entre la prothèse dentaire trouvée dans le brasier et les informations qui figurent dans le dossier médical de Stefan Ramin", relate le site.

    Le guide, Henri Haiti, demeure introuvable, rapporte La Dépêche de Tahiti. Le quotidien n'évoque pas ouvertement la piste anthropophage, mais dans les commentaires, les internautes laissent libre court à leur imagination.

    Les Marquisiens ont longtemps pratiqué le cannibalisme rituel avec les prisonniers de guerre. Herman Melville, l'auteur de Moby Dick, séjourna d'ailleurs quelque temps dans la tribu cannibale des Taipis en 1842. Il n'en garda pas un si mauvais souvenir, puisque ce séjour lui inspira cette phrase : "Plutôt dormir avec un cannibale sobre qu'avec un chrétien ivre." (Moby Dick). Cette tradition est censée avoir disparu depuis cette époque.

    Le Monde - 17/10/11

  • Marseille, plus grande "maison close" virtuelle française

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    Au dernier moment, Mireille appelle pour reporter le rendez-vous. Trop de clients aujourd'hui. "Désolée, je suis débordée. On remet à la semaine prochaine ?". Sa petite entreprise ne connaît pas la crise. Installée dans le 15e arrondissement de Marseille, cette jeune femme qui exerce à son domicile propose, il est vrai, des tarifs ultraconcurrenciels : 40€ la coupe de cheveux, "service compris". Et le service, chez Mireille, c'est ce que d'autres appellent un "massage avec finition manuelle", ou encore "un moment de détente intime" dans ce genre d'annonces bien particulier qui pullulent désormais sur internet (1).

    Il suffit de taper "escort", "accompagnatrice", "dame de compagnie", ou même... "coiffeuse intime" sur google pour accéder à des centaines de propositions sur Marseille. Pour la loi française, rien d'illégal : si le racolage et le proxénétisme sont durement réprimés, la prostitution n'est pas interdite. Certains sites livrent même photos, mensurations et appréciations des clients. Ces filles que l'on ne voit jamais dans la rue seraient aujourd'hui "au moins aussi nombreuses que celles qui font le trottoir", assure l'association Autres Regards (2), qui participe à une étude européenne sur la "prostitution Indoor", menée dans huit villes (Porto, Hambourg, Gènes, Trieste, Turin, Sofia, Nantes et Marseille). "À Marseille, nous avons rencensé 1003 annonces et contacté 600 personnes qui travaillent indoor", explique Lucile Favet, coordonatrice de l'étude. Avec Nantes, la cité phocéenne est la ville étudiée qui possède la plus grande "maison close" virtuelle.

    Une conséquence de la répression du racolage passif instaurée en France en 2003 ? Ou un nouveau "marché" qui s'est créé via le net ? "Plus un pays est abolitionniste, plus les prostituées se cachent", souligne l'association, qui observe toutefois que depuis 10 ans, le nombre de prostituées qui exercent sur le Jarret, à Rabatau ou à la rue Curiol est resté stable : environ 600 filles, dont la nationalité varie avec les flux migratoires (aujourd'hui pays de l'est et Africaines essentiellement). Autre particularité, à Nantes comme à Marseille, "la majorité des filles qui travaillent à domicile sont des Françaises, alors que dans la rue, la quasi totalité des prostituées sont des migrantes", indique Lucile Favet. Passer une annonce, répondre au téléphone, disposer d'un domicile requiert une certaine maîtrise de la langue et un minimum d'intégration sociale.

    Contactées par téléphone, la plupart des "escorts" se disent "occasionnelles" : "Les professionnelles sont rares. La majorité sont des mères de famille ou des étudiantes qui font des passes pour améliorer leur situation financière". À noter que 7% des contacts pris étaient des hommes qui proposent leur services à des femmes, 14% des transexuels. Des profils, des parcours, des motivations globalement très différents. Avec un point commun: toutes (et tous) refusent l'idée d'exercer dans la rue. "Elles disent qu'elles ne supporteraient pas la violence des regards des passants, les insultes".

    La violence pourtant, c'est souvent dans le huis clos d'un appartement qu'elle s'exerce. D'autant que "les occasionnelles ne connaissent pas les codes du métier, ne savent pas comment poser des limites pour se protéger". La rémunération, souvent calculée à l'heure (jusqu'à 300€ la séance) -et non à l'acte comme dans la rue- induit des dérapages. "95% des clients demandent des fellations sans préservatifs, alors je le fais, même si je suis au courant des risques" reconnaît une sondée. Entre quatre murs, il est plus difficile de dire non à un client. Et rares sont les filles qui font équipe : "celle dont le nom figure sur le bail peut être poursuivie pour proxénétisme", explique Lucile Favet. Existe-t-il d'ailleurs un proxénétisme indoor ? À Marseille, dans le cadre de l'étude, Autres Regards n'en n'a "jamais rencontré".

    Plus inquiétant est l'isolement total de ces femmes. "Chacune travaille dans son coin, sans lien avec d'autres prostituées, alors que dans la rue, les filles se protègent les unes les autres. C'est en exerçant seule chez soi qu'on se met le plus en danger", insiste Sophie Campet, intervenante sociale.

    Grâce aux tournées organisées dans la rue, Autres Regards connaît quasiment toutes les filles qui tapinent à Marseille. "Mais nous n'avons que très peu de liens avec les prostituées indoor". Et sans relation, pas de suivi sanitaire, pas d'aide possible. C'est pourquoi, l'association vient de publier un livret à destination des "travailleuses du sexe". Droit, santé, précautions à prendre avec un client ou encore conseils pour négocier des tarifs. Un véritable guide professionnel pour ces auto-entrepreneuses de l'ombre.

    (1) D'après le rapport 2009 sur la prostitution en France de l'OCRTEH, il existerait près de 10 000 annonces distinctes sur Internet, à destination de la France.

    (2) Autres Regards, 3 rue de Bone, 5e. 04 91 42 42 90. http://indoors.blogspot.com

     La Provence - 17/10/11

  • Valérie Trierweiler s'y voit déjà...

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    Valérie Massonneau, divorcée Trierweiler, est née en 1965 à Angers

    Journaliste pour Direct 8 et Paris Match, la nouvelle compagne de François Hollande se voit dans un nouveau rôle depuis les résultats de la primaire socialiste. Demain First Lady ?

    "J'apprendrais (sic) vite !" prévient-elle.Valérie Trierweiler a changé de statut dans les médias. De remplaçante de Ségolène Royal dans le coeur de François Hollande, la jounaliste passe à éventuelle future "première dame" de France. "Serait-elle déjà en campagne ?" s'interroge le Figaro Madame. Sur son compte Twitter, on sent que l'éventualité de voir son compagnon à la tête de l'Etat lui trotte dans l'esprit.

    "Pour moi, c'est lui"

    "Puisqu'on me le demande, oui j'ai voté à la primaire. Oui, pour moi, c'est lui" avait-elle lancé en quelques signes presque lyriques le 9 octobre, journée de premier tour des primaires.

    Dans l'entre deux tours, celle qui a abandonné son émission politique sur Direct 8 est encore fébrile : "Hommage à Ségolène Royal pour son ralliement sincère, désintéressé et sans ambiguïté".  Valérie Trierweiller joue l'apaisement vis-à-vis de celle qui pourrait la détester.

    Dimanche 16 octobre, à peine les votes clôturés, la journaliste tweet, en référence aux mots de François Mitterrand en 1981 "Quelle histoire ! Quelle histoire !!!"

    "Laissez-moi le temps d'apprendre"

    Celle qui a fait ses classes à Paris Match doit repenser au jour où elle suivait dans un reportage Ségolène Royal qui se rendait à la clinique, enceinte de Flora, la fille de François Hollande. Journaliste sérieuse et intelligente, femme sûre de son charme selon ceux qui la connaissent, Valérie Trierweiller possède les atouts d'une première dame moderne. Il semble que celle qui détrônera peut-être Carla Bruni Sarkozy batte désormais la campagne, prête à se perfectionner : "A mes amis journalistes et photographes, laissez moi le temps. Le temps de comprendre et d'apprendre. Mais j'apprendrais (sic) vite!" a-t-elle tweeté dans la soirée du 16 octobre, intriguante mais aisément décryptée...

    Plurielles.fr - 17/10/2011

     

     

  • Le CRIF se réjouit de la victoire de François Hollande

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    17/10/11 – 17h30
    PARIS (NOVOpress)
    – La communauté juive de France semble pleinement satisfaite de la victoire de François Hollande sur Martine Aubry.

    En effet, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France, le CRIF, a adressé ses chaleureuses félicitations à François Hollande pour sa brillante victoire lors des élections pour la primaire du Parti Socialiste.

    Le CRIF souligne également qu’il connaît de longue date « le profond attachement de François Hollande au respect des individus dans leur diversité » et « espère qu’il fera valoir au cours de sa campagne présidentielle les sentiments d’amitié pour la communauté juive de France et de compréhension empathique vis-à-vis de l’Etat d’Israël qu’il a toujours manifestés jusqu’à maintenant. »

    Des encouragements qui résonnent comme des conseils et malmènent quelque peu la position laïciste et anti-communautariste affichée par le candidat socialiste, tout comme ils peuvent laisser planer des doutes quant à l’objectivité de sa future politique étrangère.

    Crédit photo : idf-photos via Flickr. Licence CC

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.

  • Sur les primaires socialistes

     

    Communiqué de Paul-Marie Coûteaux, porte-parole de la campagne présidentielle de Marine Le Pen

    Les primaires du parti socialiste ont révélé la sclérose de notre système politique et l’abandon de l’esprit même de nos institutions.

    D’une part, un taux de participation prometteur en dit long sur l’impatience des Français à faire entendre leur voix, et leur exaspération devant le continuel déni de démocratie. Au crépuscule d’une présidence qui fut la seule, avec celle de V. Giscard d’Estaing, à ne pas juger bon de recourir au référendum, élément essentiel de notre démocratie dont il faudrait au contraire élargir l’usage, et après la gifle que M. Sarkozy a infligée à notre peuple en biffant à Lisbonne le non des Français lors du referendum de 2005, les Français veulent enfin pouvoir s’exprimer. Pour le faire, beaucoup d’électeurs qui ne sont pas socialistes ont saisi l’occasion de cette consultation -y compris parmi ceux qui s’apprêtent à voter pour Marine le Pen, notamment des souverainistes et des gaullistes séduits par la modernité des thèmes imposés par Marine Le Pen et repris à son compte par Arnaud Montebourg.

    D’autre part, l’écho qu’a reçu ce succédané de démocratie témoigne d’une déliquescence générale des principes républicains les mieux assurés. L’ouverture de mairies et de bâtiments publics au bénéfice d’élections privées a nié le principe de neutralité du service public, neutralité également oubliée par les grands médias complaisants ou complices d’une captation de l’opinion au bénéfice d’un parti, d’autant plus scandaleuse que, dans le même temps, des candidats déclarés, grands ou petits, sont pratiquement exclus des grands organes d’expression et d’information. Nié aussi le principe de citoyenneté, quand il suffit d’exhiber sa carte du PS pour voter avant l’âge légal, ou sans avoir la nationalité française à laquelle la citoyenneté reste et doit rester attachée. Nié l’esprit de nos institutions, dont le général de Gaulle a voulu qu’elles fussent dégagées du système partisan, quand tout est fait pour donner à entendre que l’élection présidentielle est un concours entre partis.

    Seule Marine le Pen, en élargissant sans cesse le rassemblement des Français sur l’unique souci de la France, en répétant qu’elle n’est pas candidate du Front National mais soutenue par lui comme par d’autres, en se présentant au suffrage des Français en femme indépendante de toute oligarchie, reste authentiquement fidèle à l’esprit d’une l’élection suprême qui justement devra rétablir l’indépendance de la nation en même temps que l’autorité, la neutralité et l’impartialité de l’État.

  • Hollande = FLN

     

    D’après Le Parisien, François Hollande, le désormais candidat du PS à la présidentielle 2012 était ce lundi matin sur le pont de Clichy pour rendre hommage aux manifestants algériens tués lors de la manifestation du 17 octobre 1961.

    Depuis dimanche soir, ce n’est plus « le favori de primaires socialistes », mais bien le candidat du PS à la présidentielle de mai prochain. François Hollande, dans ses nouveaux habits de prétendant officiel – en l’occurence un costume foncé et une chemise bleu ciel – était ce lundi matin sur le pont de Clichy. Une rose à la main, dans une symbolique très mitterrandienne.

    En ce 17 octobre, le président du conseil général de Corrèze était venu rendre hommage aux manifestants algériens du 17 octobre 1961, « une date qui pour beaucoup est date de souffrance ». Il y a cinquante ans, une répression sanglante frappait la manifestation organisée à Paris, en pleine guerre d’Algérie, par la fédération de France du FLN en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Ce soir-là, 30.000 manifestants, dont près de 10.000 habitants de la boucle nord des Hauts-de-Seine, avaient convergé vers la capitale. Nombre d’entre eux ont été arrêtés et brutalisés au pont de Neuilly, certains mourant noyés dans la Seine.

    « Il faut que la vérité soit dite. Sans repentance, ni mise en accusation particulière, a souligné François Hollande. Reconnaître ce qui c’est produit. Aujourd’hui je le fais en tant que socialiste. Ensuite, ce sera sans doute à la République de la faire… » Cinquante après, l’Etat français n’a toujours pas reconnu sa responsabilité. Les association sont aujourd’hui nombreuses à réclamer la reconnaissance par la France d’un crime d’Etat. En présence de Sébastien Piétrasanta, le maire (PS) d’Asnières, de Gilles Catoire, le maire (PS) de Clichy, le candidat socialiste a ensuite assisté au dévoilement d’une plaque commémorative sur laquelle il est écrit : « De ce pont, et d’autres ponts de la région parisienne, des manifestants algériens furent jetés dans la Seine le 17 octobre 1961, victimes d’une répression aveugle. A leur mémoire, le 17 octobre 2011 ». Benjamin Stora, historien français, spécialiste de l’immigration algérienne présent hier, s’est félicité d’un début de reconnaissance « d’une des plus grandes tragédies française ».

  • Le premier geste fort de François Hollande: commémorer la répression du 17 octobre 1961

    PARIS (Reuters) - L'opposition de gauche a commémoré lundi le cinquantième anniversaire de la répression meurtrière d'une manifestation d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, un "crime" jamais reconnu officiellement par l'Etat français.

    Le premier geste du candidat officiel du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, a été de jeter une rose dans la Seine depuis le pont de Clichy, en hommage aux Algériens tués cette nuit-là alors qu'ils défilaient pour réclamer l'indépendance de leur pays, déclarée en 1962.

    Le maire de Paris Bertrand Delanoë a pour sa part déposé une gerbe de fleurs à l'angle du pont Saint-Michel, en face de la préfecture de police de Paris, en compagnie de l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih. En 2001, il avait dévoilé une plaque commémorative au même endroit.

    "Il y a eu un crime terrible le 17 octobre 1961 à Paris, ici-même (...) cela a été fait avec soit la passivité, soit la décision des autorités politiques de la France, donc il faut savoir regarder son passé avec courage et honnêteté", a-t-il déclaré.

    Une vingtaine de manifestations sont prévues lundi dans toute la France pour commémorer la nuit du 17 octobre 1961. Dimanche, la ville de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a renommé l'une de ses artères "Boulevard du 17 octobre 1961".

    "On peut enfin parler de choses douloureuses, on peut enfin commencer à faire le deuil sur cet événement", s'est réjoui Mehdi Lallaoui, président de l'association Au nom de la mémoire.

    "Ça témoigne d'une prise de conscience citoyenne qui participe du devoir de mémoire", a confirmé l'ambassadeur Missoum Sbih.

    Mais de nombreuses associations déplorent que 50 ans après les faits, l'Etat français n'ait toujours pas reconnu sa responsabilité dans cette répression qui aurait fait, selon les estimations, entre 48 et 300 morts.

    UNE PROPOSITION AU SÉNAT

    "Je ne demande pas la repentance, la reconnaissance, c'est tout", a dit à Reuters Mohamed Ghafir, responsable du mouvement indépendantiste algérien pour la rive gauche de Paris à l'époque.

    Pierre Tartakowsky, président de la ligue des droits de l'homme, a dit n'avoir "qu'un seul regret, c'est de constater que le gouvernement ne dit mot, et n'éclaire pas ce qui doit être éclairé".

    "On ne construit pas la démocratie (...) sur l'oubli ou sur le mensonge", a-t-il déclaré.

    Plusieurs maires socialistes de la région parisienne et Europe-Ecologie les Verts appellent ainsi l'Etat à reconnaître sa responsabilité. David Assouline, sénateur socialiste de Paris, entend présenter au Sénat une demande en ce sens.

    Une pétition a par ailleurs été signée par plus de 100 personnes, dont l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard.

    Le 17 octobre 1961, à l'appel du mouvement indépendantiste algérien, entre 20.000 et 30.000 Algériens marchent dans Paris pour protester contre le couvre-feu imposé aux travailleurs algériens par le préfet de Paris, Maurice Papon. Nombreux sont ceux qui viennent des bidonvilles de la banlieue parisienne.

    S'ensuit une répression policière d'une grande violence.

    La police aurait tiré à balles réelles et jeté des hommes dans la Seine, selon de nombreux témoignages. Environ 12.000 manifestants sont interpellés et regroupés dans des enceintes sportives, où certains auraient été torturés.

    Aujourd'hui, si les commémorations se multiplient, elles divisent encore le corps politique. Jean-Christophe Fromentin, maire de Neuilly, a ainsi rejeté la demande de six communes des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val d'Oise d'organiser une cérémonie sur le pont de Neuilly.

    Edité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actualités - 17/10/11

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    (Cliquez sur la photo)