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Blog - Page 1485

  • En Seine-Saint-Denis, la courbe inversement proportionnelle des gardes à vue et des incarcérations!

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    Selon une note de la Préfecture de police en date de vendredi dernier (14 janvier 2011) - que RTL s'est procurée -, le nombre de personnes gardées à vue, ces quinze dernières années, a augmenté de 79%. Dans le même temps, celui des personnes placées sous écrou a chuté de 61%.

    Le parquet de Bobigny a indiqué qu'il "ne pouvait pas en l'état commenter des chiffres dont il ne sait quelles données statistiques ils recouvrent". C'est en tout cas une nouvelle illustration de la guerre que se livrent policiers et magistrats dans ce département sensible d'Ile-de-France.

    Selon la note de la Préfecture de police, il y a eu plus de 30.000 gardes à vue en 2010 dans ce département sensible de la région Ile-de-France, et plus de 41.000 personnes ont été "mises en cause" dans des affaires de délinquance traitées par la police. Le nombre de personnes incarcérées, après déférement devant la justice, est de 962 en 2010, contre 1.300 en 2009. La note précise qu'"en passant de 2.476 écroués en 1996 à 962 au cours de l'année 2010, la baisse est de -61,15% avec une progression observée en 2003 et  2004 de +45,86%".
    "L'augmentation des gardés à vue" durant la période 1996-2010 est "encore plus notable" que celle des mis en cause par la police, fortement à la hausse, ajoute cette note, "avec +79,72% (30.123 en 2010 contre 16.761 en 1996, soit +13.362 gardés à vue)". La Seine-Saint-Denis est le seul département du Grand Paris à connaître une telle évolution, selon une source policière.

    "Je commente des chiffres quand je sais comment ils ont été produits, car les chiffres, c'est la chose la plus manipulable", a réagi auprès de l'AFP Mathieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature (SM, deuxième syndicat, gauche) et juge d'instruction à Bobigny. "Par ailleurs, sur le fond, le but est-il d'envoyer le plus de gens possible en prison ou bien d'avoir une réponse adaptée à chaque dossier ?", a-t-il interrogé.

    RTL. fr - 20/01/11

  • Hausse de la natalité "française", vraiment?

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    Comme en 2009 et 2010, les sociologues se pâment en ce début d’année sur « l’exception démographique française », allant jusqu’à employer l’expression « Baby-boom anticrise »* pour définir la hausse continue du taux de fécondité national.

    Alors que d’autres pays européens (Italie, Allemagne) n’assurent plus depuis des lustres le renouvellement de leur population, la France fait figure de bonne élève avec un chiffre de 2,01 enfant par femme… tout juste suffisant pour assurer ledit renouvellement.

    Que possède donc notre pays, que les autres n’ont pas ? A ceux qui se fient à l’expérience quotidienne, la réponse apparaît clairement : une masse exponentielle d’immigrés. Et pas n’importe lesquels : des individus et familles venus d’Afrique sub-saharienne, issus de pays à la vitalité démographique galopante (de 5 enfants par femme au Sénégal, à 7 au Niger, par exemple)**. Autant de mains pour travailler la terre ou mener les troupeaux, certes, mais trop de bouches à nourrir au sein de sociétés pour l’heure inaptes à s’auto-suffire…

    En France, la crise ne frappe guère ces groupes, souvent abreuvés d’aides sociales en tous genres, avantages « acquis » et intouchables grâce à la force d’inertie des syndicats. Quand bien même les frapperait-elle, que la multiplication du nombre d’enfants pour une famille offre à celle-ci de confortables revenus en allocations familiales ou aides au logement…
    De fait, la peur de l’avenir ne saurait constituer un sentiment partagé avec les familles françaises aux prises avec la précarité, puisque ces dernières ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour assurer l’avenir de leurs enfants.

    Qui peut sérieusement croire qu’un pays sacrifiant chaque année 220.000 êtres humains potentiels soit en mesure d’apparaître comme un champion de la natalité ? Le refus obstiné de nos gouvernants à dresser des statistiques ethniques n’a pas d’autre fonction que celle-ci : cacher encore et toujours la réalité d’une dépopulation française, faite au profit d’une immigration de peuplement.

    « La France deviendra la colonie de ses colonies » a prophétisé Vladimir Poutine, homme fort d’un pays – la Russie – qui sait encore ce que « l’âme d’une nation » signifie.

    Pour éviter cette catastrophe humaine, le temps nous est compté, alors… Luttons !

    * Direct Matin du 19/01/11
    ** Source : Institut national d’études démographiques,
    http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/pays_du_monde/

    Nations Presse Info - 20/01/11

  • L'ombre de Marine Le Pen


    L'ombre de Marine Le Pen
    envoyé par BFMTV. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    Selon Ruth Elkrief, c'est Marine Le Pen qui dirige actuellement la diplomatie française

    NPI - 20/01/11

  • Jacqueline de Romilly et la bonne Grèce

    Assurément, il n’est guère correct de s’en prendre à une défunte et à son œuvre. La seule excuse à donner est que l’académicienne n’aurait pas pris la peine de réfuter ce qui suit. Cependant, le ton dithyrambique et l’encens qui ont accompagné les obsèques de l’illustre helléniste avait de quoi irriter, non seulement parce que la flagornerie, même quand il s’agit d’un mort, horripile, comme si ce supplément d’âme eût l’heur de faire oublier la catastrophe annoncée qui ruine l’enseignement du latin et du grec en France, mais on ne s’est guère demandé, et pour cause, si la bonne dame du Collège de France avait fait tout ce qu’il fallait pour qu’une telle tragédie fût devenue impensable. Il y eut bien des pétitions, des murmures de couloir, mais Jacqueline de Romilly était bien trop intégrée pour ruer comme une bacchante ou poursuivre les assassins du grec comme une Erinye assoiffée de sang.

    A vrai dire, je n’ai jamais essayé de lire un de ses ouvrages sans que le livre me tombe des mains, tellement il est farci de bons sentiments, et de cette manie anachronique de démontrer l’impossible, à savoir que les Grecs, c’était nous, les modernes de 1789, de la République etc. Le paradigme politique a radicalement changé, tant le christianisme a bouleversé notre manière de voir le monde et les hommes, l’individualisme, la marchandisation, la coupure avec un ordre holiste du monde ont contribué à broyer ce qui demeurait de l’Antiquité. Au demeurant, Walter Friedrich Otto le dit très bien dans Les dieux de la Grèce : comme le souligne Détienne dans la préface de cet ouvrage fondamental : « Il faut […] prendre la mesure de ce qui nous sépare, de ce qui nous rend étrangers à l’esprit grec ; et en conséquence dénoncer les préjugés [positiviste et chrétien] qui nous empêchent de comprendre « les dieux de la Grèce ». »

    Et si, bien sûr, la Grèce est à l’origine de l’Europe, ce n’est pas dans le sens où les héritiers de la troisième République l’entendent. D’une certaine manière, même si je me retrouve dans cette époque, en en partageant tous les fondements, y compris les plus scandaleux pour un moderne, et qui sont très éloignés de l’idéologie néochrétienne des droits de l’homme, la Grèce antique est complètement différente du monde contemporain. A son contact, on est en présence avec la véritable altérité (en fait notre identité). Hegel disait que pour un moderne, un Grec est aussi bizarre et étrange qu’un chien.
    Voilà ce qu'écrivait Hegel de l’Africain dans “La Raison dans l’Histoire” : “C’est précisément pour cette raison que nous ne pouvons vraiment nous identifier, par le sentiment, à sa nature, de la même façon que nous ne pouvons nous identifier à celle d’un chien, ou à celle d’un Grec qui s’agenouillait devant l’image de Zeus. Ce n’est que par la pensée que nous pouvons parvenir à cette compréhension de sa nature ; nous ne pouvons en effet sentir que ce qui est semblable à nos sentiments.”

    Le fondement de la pensée véritable, c’est ce sentiment d’étrangeté, un arrachement aux certitudes les plus convenues, pour parvenir à notre vérité profonde.

    Un Grec est plus proche du Sioux, d’une certaine façon, que du kantien.

    Maintenant, avec un effort d’imagination et beaucoup de caractère, on peut se sentir plus proche du Sioux que du kantien.

    Jacqueline de Romilly n’a eu donc de cesse d’invoquer la Grèce antique pour louer les vertus supposées de la modernité : la démocratie, dont chacun sait qu’elle est une « invention des Grecs », l’égalité, notamment entre hommes et femmes, les droits de l’homme etc. La presse ne s’est pas fait faute de le rappeler à satiété, comme si le retour à l’hellénisme ne pouvait que passer par les fourches caudines du politiquement correct.

    La source des confusions, lorsqu’on s’avise de s’inspirer des théories politiques de l’antiquité pour définir les modèles organisationnels de la meilleure société possible, est que nous avons affaire à deux mondes différents, et l’erreur de perspective conduit à des décalages conceptuels et symboliques, à des malentendus. Les notions qui font l’objet d’un glissement suprahistorique fallacieux, confinant à l’anachronisme, sont aisément repérables dans cette phrase, tout à fait représentative du style qu’on trouve chez nos universitaires : “Un sens de l’humanité sorti de l’histoire dont les valeurs et les idées sont toujours dans l’actualité, surtout si on a à l’esprit les remises en cause actuelles des valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, au nom du droit à la différence confinant à la différence des droits, du communautarisme encouragé par le clientélisme politique, d’un retour radical du religieux et du patriarcat déniant aux femmes qu’elles puissent être les égales de l’homme ! (” Guylain Chevrier, Docteur en histoire. http://www.agoravox.fr)

    Tout y est, avec même le ton déclamatoire.

    La réduction, dans les classes de collège et de lycée, de l’apport hellénique à la démocratie a de quoi irriter. Luciano Canfora , pour ne parler que du terme « démocratie », a démontré que, dans le préambule à la Constitution européenne de 2003, ses concepteurs, par « « bassesse » philologique », ont falsifié les « propos que Thucydide prête à Périclès » (qui était, de facto, prince – prôtos anêr, dixit Thucydide – d’Athènes) en assimilant démocratie et liberté . La « gaffe » provient de leur formation scolaire, qui leur a révélé que « la Grèce a inventé la démocratie » (« formule facile, tellement simplificatrice qu’elle se révèle fausse », écrit Canfora), sans entrevoir qu’ « aucun texte écrit par un auteur athénien ne célèbre la démocratie » ! Celle-là, dans l’histoire des Grecs antiques, a été un régime minoritaire, ramassé dans le temps, qu’il n’a pas été si démocratique que cela (au sens moderne), et qu’il a été méprisé par pratiquement tous les penseurs, à commencer par le premier, Platon, qui lui reprocha d’avoir assassiné Socrate. Il faudrait analyser de plus près ce que dit Aristote, qui est plutôt pour le gouvernement des meilleurs.
    D’autre part, la notion d’égalité est aussi un piège : Agamemnon par exemple est le primus inter pares. Il n’est pas question d’égalité entre êtres humains, mais entre aristocrates, entre rois. Thersite en sait quelque chose, qui reçoit de la part d’Ulysse un coup de sceptre pour avoir prôné le défaitisme, et, avant tout, pour avoir pris la parole.

    Pratiquement personne n’a remis en cause l’esclavage.

    Ce que l’on omet de dire, c’est que, si l’on survole l’histoire hellénique jusqu’à Rome et au-delà, le régime qui s’impose et qui, justifié par les stoïciens, les platoniciens et d’autres, semble le plus légitime, surtout après Alexandre, c’est la monarchie. L’Empire romain est fondé sur cette idéologie, comme l’a montré Jerphagnon.

    Qu’en est-il de l’égalité entre l’homme et la femme ? Ce n’est pas à un Grec qu’on va faire passer cette baliverne ! Il en aurait bien ri, lui qui, sur cette question, ressemble beaucoup à un musulman, en remisant son épouse dans le gynécée. Lysistrata est une COMEDIE, destinée à FAIRE RIRE ! Autant dire que l’idée d’égalité entre hommes et femmes était présentée comme une bouffonnerie.

    Je renvoie à Vernant pour ce qui est du “mythe d’Oedipe”, qu’il dénonce savamment en montrant que Freud s’était trompé sur toute la ligne.

    Loin de moi l’idée de démolir la statue funèbre de Jacqueline de Romilly, mais j’avoue que les éloges actuels m’énervent un peu.

    Pour apprécier en profondeur la pensée grecque (et subsidiairement romaine), autant lire Vernant, Jerphagnon (l’exquis !), Friedrich Otto, Paul Veyne, qui me semblent plus incisifs que la bonne dame pour classes terminales…
    Claude Bourrinet
    VOXNR - 18/01/11

  • Klarsfeld en appellera à Sarkozy si la célébration de Céline est maintenue

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    (1894-1961)

    Serge Klarsfeld, président de l'association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), a déclaré jeudi à l'AFP qu'il se tournerait vers Nicolas Sarkozy afin qu'il prenne position si la célébration nationale de Louis-Ferdinand Céline était maintenue.

    "Ce serait un acte de courage de la part du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand d'enlever Céline de ce recueil, comme nous le réclamons", a souligné M. Klarsfeld.

    "S'il ne désavoue pas la décision de le faire figurer dans les célébrations nationales, nous attendrons que le Premier ministre François Fillon et le président de la République prennent position", a-t-il annoncé, ajoutant "notre réaction va être dure".

    Nicolas Sarkozy doit participer le 9 février au dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), a-t-il rappelé.

    "Notre exigence me paraît tout à fait naturelle vu les écrits antisémites de Céline. Son talent d'écrivain ne doit pas faire oublier l'homme qui lançait des appels aux meurtres des juifs sous l'Occupation. Que la République le célèbre, c'est indigne", estime Serge Klarsfeld.

    Sollicité par l'AFP, le ministère de la Culture, qui organise vendredi la présentation de ce recueil, n'avait pas réagi jeudi après-midi.

    AFP. 20/01/11

     

     

  • "Cachez ce chrétien que je ne saurais voir..." - Le scandale des agendas de l'UE

    Après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy a  refusé que la mention des « racines chrétiennes »  figure dans la Constitution européenne élaborée par Giscard d’Estaing,   et dans son avatar,  le traité de Lisbonne. Qu’à cela ne tienne,  des sarkozystes sont tout de même montés au créneau pour s’offusquer de l’agenda diffusé à plus de trois millions d’exemplaires,  à l’usage des établissements scolaires de l’Union européenne. Celui-ci réalise en effet le « tour de force »  d’occulter toute  référence aux fêtes chrétiennes, y compris  Noël et  Pâques,  mais recense scrupuleusement  les fêtes musulmanes, hindoues, sikhs ou juives.  

    Le ministre français aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez,  s’est indigné :   « Dans cet agenda, on parle de Ghandi, de la découverte de la tomate au Pérou ou de l’Antarctique, mais on ne parle pas de ce qu’est l’identité européenne (…).  L’Europe, ce n’est pas une coquille creuse, c’est une communauté de valeurs, de grands personnages de l’Histoire, de grandes dates. Assumons cette identité».  «On a honte de notre identité chrétienne? On a honte que l’Europe des clochers a été constitutive de notre identité européenne?».

    «Si j’ai voulu pousser ce coup de gueule, c’est parce que cet agenda reflète une incapacité de l’Europe à assumer son identité profonde », a-t-il expliqué…devant le tollé suscité par cet oubli, non seulement en France mais dans d’autres pays européens.

    A Bruxelles, un porte-parole de la Commission européenne, Frédéric Vincent, et le commissaire européen chargé des consommateurs John Dalli, ont promis  l’envoi d’une « lettre d’excuses » et d’un correctif aux 21000 collèges qui ont reçu cet agenda…qui a coûté cinq millions d’euros aux contribuables.

     L’hebdomadaire Minute qui consacre un article cette semaine à ce scandale précise à ses lecteurs  que la solution trouvée par les crânes d’œufs bruxellois pour éviter à l’avenir ce type d’omission consistera… à ne plus mentionner aucune fête religieuse dans  « les prochaines éditions »!

     Minute donne la parole à l’une de ses « sources » : «Ce ne sont pas des bénévoles ou des débutants qui conçoivent cet agenda. Ce sont des professionnels. Ils sont tous salariés de Generation Europe Foundation (…),   l’une de ces multiples structures privées qui gravitent autour de la Commission et qui en vivent. C’est elle qui assure depuis 1995 la conception, la fabrication et la diffusion de l’agenda, produit phare de cette officine. La volonté de rayer les fêtes religieuses chrétiennes du calendrier n’est donc pas un oubli d’amateurs, elle a été pensée (…). »

     « Un autre fonctionnaire européen  explique encore sous le sceau de l’anonymat :   « Le schéma mental ici est le suivant: l’Europe doit s’extraire du passé, il faut voir l’avenir. […] L’Europe que nous réalisons doit rassembler du monde, beaucoup plus de monde; des mondes différents. Alors il ne faut pas trop qu’elle parle du passé parce que le passé ça divise.» Il ajoute: «Et puis enfin, toutes ces fêtes chrétiennes sont bien connues. Et notre priorité dans l’Europe de demain, c’est d’ouvrir nos jeunes à d’autres cultures.» Et de préciser: «Car demain, ne l’oubliez pas, le tiers de la population de l’Union sera sans aucun lien avec cette Europe des clochers dont parle votre M. Wauquiez. »

     D’autant qu’il ne faudra pas compter sur l’UMP pour nous protéger d’une immigration planétaire  dite « légale »,  en augmentation constante depuis 2002, en plein accord avec les officines « humanistes » qui donnent  le ton à Bruxelles.

    Gollnisch.com - 19/01/11

  • Démographie "française" et immigration

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    Dans l’entreprise de sidération des esprits à laquelle se livre la médiacratie au pouvoir, l’annonce rituelle et annuelle des « bons chiffres de la démographie française » fait figure d’exercice incontournable. Rebelote donc  cette année avec les commentaires enthousiastes sur « l’exception française » dans  ce domaine, le passage de la population française au dessus de la barre symbolique des 65 millions (358 000 personnes de plus qu’en 2009). Et ce,   malgré « la crise économique, les 200 000 IVG pratiquées chaque année,   l’absence d’une réelle politique nataliste et de soutien aux familles françaises…un vrai miracle ?

     Le quotidien La Croix, à l’instar de ses confrères, note qu’une « bonne fée (sic) semble s’être penchée sur (les)  berceaux (de notre pays) ». « Alors que le  Vieux Continent  est touché par le recul des naissances (1,6 enfant par femme en moyenne), la France affiche une fécondité exceptionnelle : 2,01 enfants par femme, un record depuis la fin du  baby-boom, au milieu des années 1970. En 2010, 828 000 bébés sont nés sur le territoire, dont 797 000 en métropole. La France se rapproche ainsi de l’Irlande, l’autre championne de la natalité, qui atteignait une moyenne de 2,07 enfants par femme en 2009. »

     « Le pays a gagné 10 millions d’habitants en trente ans » que l’on doit certes à l’allongement de la durée de la vie, mais aussi et surtout au solde positif des naissances rapporte l’Insee. Lequel  pointe également  l’augmentation très sensible de «  l’âge moyen à l’accouchement en France (qui) a ainsi atteint pour la première fois 30 ans en 2010 », celle de «  la part des naissances hors mariage : 54,8 % en 2010 contre 53,7 % en 2009 et 43,6 % il y a dix ans ».  Quant au  «  nombre de pactes civils de solidarité (pacs), il  se rapproche de celui des mariages. L’an dernier, 195 000 pacs ont été signés, tandis que 249 000 mariages ont été célébrés (contre 251 478 il y a deux ans) ».

     C’est à croire que tous les faiseurs d’opinion se sont donnés le mot, chacun a pu remarquer que pas une seule fois le mot « immigration » n’a été prononcé dans le décryptage journalistique des chiffres de l’INSEE, Le Figaro illustrant significativement   en « une » cette étude  par six  photos de  bébés blancs comme neige…

     A rebours du discours dominant, ce maintien de la démographie française dans les hautes eaux de l’Union européenne s’explique principalement par une colonisation de peuplement non européenne.  Les tendances dégagées par l’étude  du  démographe Philippe Bourcier de Carbon publiée en  2004 restent vraies. Il expliquait ainsi à titre d’exemple,     que si   la population née étrangère de nationalité africaine ou turque  était estimée à   3,7 millions il y a sept ans, soit 6 % de la population,  celle-ci   fournirait de l’ordre de 96 000 naissances en métropole, soit 13 % des naissances métropolitaines totales.

    A la même date,  la population née d’au moins un parent étranger de nationalité africaine ou turque,  était selon ses calculs  de plus de 4 millions, soit 7 % de la population et  près de 14 % des naissances ;   la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie  de 5 millions environ, soit 9 % de la population, près de 16 % des naissances .Aussi,  cette population  pourrait approcher, en 2030, 9,6 millions, soit 15 % de la population métropolitaine totale et donner le jour à 200 000 enfants, soit 30 % des naissances métropolitaines. A cela deux causes principales expliquait M.  Bourcier de Carbon : l’accélération des flux migratoires  et  le maintien  d’un taux de fécondité élevé pour les femmes étrangères musulmanes arrivées en France.

    En décembre dernier, nous rapportions sur notre blog  les propos de la démographe Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’Institut national des études démographiques (Ined) au sujet des flux migratoires qui relevait « entre 1982 et 2006 » une augmentation, de 25% de ceux-ci, «  presque entièrement sur la dernière période ». «  L’indicateur de fécondité (des immigrés), qui est passé de 1,66 en 1993 à 2,0 aujourd’hui, d’après les chiffres publiés par l’Insee, s’est accru de 20 % »…

    Et Mme Tribalat d’ajouter que  « la vérité » consiste à dire «  que l’on a renoué, depuis le milieu des années 1990, avec un régime migratoire qui, en termes quantitatifs, a plus à voir avec le pic 1968-75 qu’avec les années précédentes. Entre 1999 et 2005, le nombre d’immigrés d’Algérie au augmenté de 105 000 personnes, soit un accroissement de 18 %.

    Immigration  qui ne saurait être de toute façon la  recette miracle du redressement démographique indiquait  Bruno Gollnisch lors de son  intervention à l’occasion du dernier  colloque de Conseil scientifique du FN sur « les retraites ».  

    Il s’appuyait notamment  sur les analyses   du dernier ouvrage de Mme Tribalat, laquelle démontrait  que l’immigration ne peut gommer les déséquilibres de la pyramide des âges…à moins que ladite immigration soit torrentielle et perpétuelle. Mais peut-on alors encore parler dans ces conditions de « démographie française » …et de « France » tout court ?

    Gollnisch.com - 19/01/11

  • Marseille: le lycéen qui a tenté de s'immobler était racketté

    Maxence, ce lycéen de 17 ans qui a tenté de s'immoler par le feu mardi dans les toilettes de son lycée à Marseille, était victime de racket. C'est ce qu'a révélé une source proche de l'enquête au lendemain du drame.

      Les policiers de la Sûreté départementale ont réussi à dresser le profil de cet élève de 1e ES au lycée privé Saint-Joseph-Les-Maristes, le décrivant comme un ado à la dérive depuis plus d'un an. Le jeune homme était confronté à de gros problèmes personnels : des résultats scolaires en chute libre, le divorce de ses parents et une rupture sentimentale. Mais les enquêteurs ont surtout pointé du doigt les vols à répétition dont Maxence était victime. Parmi les nombreux objets rackettés, son scooter notamment lui avait été dérobé. C'est peut-être cette accumulation d'événements qui l'ont poussé à commettre ce geste désespéré.

      «J'en ai marre»

    Mercredi, Maxence est toujours dans un état critique. Il avait été admis la veille au service des grands brûlés de l'hôpital de La Conception.

    Il s'était aspergé d'un liquide - «vraisemblablement de l'essence», selon le parquet - dans les toilettes de son lycée, où il suivait ses études depuis le collège. Le jeune homme en feu s'était précipité dans la cour, avant de s'effondrer sous les yeux de plusieurs camarades, en lâchant ces mots : «J'en ai marre». Des membres du personnel du collège l'avaient immédiatement pris en charge, en attendant l'arrivée des secours.

    Le Parisien - 19/01/11

  • La vie de palace de Ben Ali à Djeddah

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    (Cliquez sur la photo)

    Le président tunisien déchu a été accueilli dans la plus grande discrétion dans cette ville côtière d'Arabie saoudite, qui a déjà reçu plusieurs dirigeants en exil. Une étape avant un probable départ pour la Libye.

    On le croyait en France, à Malte ou encore à Dubaï. Mais c'est à Djeddah, en Arabie saoudite, que Zine El Abidine Ben Ali a posé ses valises, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, à l'issue d'une errance aérienne de plusieurs heures. Le Falcon du président tunisien déchu s'est posé aux alentours de 1h, heure française - 3h dans la péninsule arabique - à l'aéroport de cette ville de plus de trois millions d'habitants située sur les côtes de la mer Rouge, à l'ouest du pays. L'ex-dirigeant tunisien, accompagné de six membres de sa famille, aurait passé sa première nuit dans le palais du prince Sultan. Avant de prendre ses quartiers dans un ancien palais royal qui sert désormais de résidence officielle pour les invités du royaume.

    Derrière un haut mur d'enceinte et sept portails, gardés en permanence par des soldats, Ben Ali et sa famille profitent du palais de marbre blanc, entouré de palmiers et de verdure. Ils disposent du personnel et des gardes du corps mis à disposition par le royaume. En échange de ces largesses, le président déchu, considéré comme un réfugié politique de luxe, mais pas comme un chef d'Etat en visite, doit rester discret. «L'Arabie saoudite ne l'autorisera pas à faire des déclarations politiques ou à s'adonner à une quelconque activité politique, ni à mener des contacts avec la Tunisie», a prévenu sur al-Arabiya Jamal Khashoqgi, un analyste proche des autorités saoudiennes.

     

    «Un havre de paix pour dictateurs»

     

    Une retenue qu'ont dû respecter tous les chefs d'Etats en exil accueillis par l'Arabie saoudite. A l'instar de l'ancien premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, qui s'est réfugié pendant huit ans au royaume après le coup d'Etat du général Pervez Musharraf, en 2000. Arrivé à Djeddah en 1979, l'ancien dictateur ougandais Idi Amin Dada a vécu jusqu'à sa mort, en 2003, dans une villa mise à sa disposition par les autorités, mais devait lui aussi faire profil bas. Avec ses cinq femmes et ses nombreux enfants, la présence du tyran africain était encombrante pour le royaume. Mais «par charité islamique et en remerciement pour son rôle dans la diffusion de l'islam», les autorités saoudiennes ont toléré sa présence.

    Pour justifier l'accueil de Ben Ali, le cabinet royal saoudien assure officiellement avoir pris «en considération les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien». En réalité, Ben Ali entretient de bonnes relations avec les membres de la famille royale saoudienne. Il connaît particulièrement bien le prince Nayef Ben Abdel Aziz, ministre de l'Intérieur depuis les années 1980, époque à laquelle Ben Ali occupait le même poste. L'héritier du trône participait notamment aux chasses organisées par Ben Ali.

    Malgré cette proximité avec les autorités de Riyad, il paraît peu probable que Ben Ali prolonge son séjour en Arabie saoudite. D'abord parce que la population apprécie moyennement la présence de personnalités contestées sur son sol. Pour Mohammed al-Kahtani, un opposant à la famille royale interrogé par l'agence Reuters, l'exil de Ben Ali à Djeddah «donne un mauvais signal et accrédite l'idée que l'Arabie saoudite est un havre pour dictateurs».

    D'autres commentateurs laissent entendre que la famille de Ben Ali ne réussira pas à s'adapter au rigorisme religieux en vigueur dans le royaume. A commencer par la femme du président déchu, Leïla Trabelsi, une ancienne coiffeuse habituée aux tailleurs de haute couture et qui n'a jamais porté le voile. Selon RTL, la famille Ben Ali pourrait donc rapidement quitter Djeddah pour rejoindre la Libye du colonel Kadhafi, qui s'est déjà dit prêt à l'accueillir.

    Le Figaro - 18/01/11

  • Epiphanie orthodoxe: les Russes sautent dans l'eau glacée corps et âme

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    A Moscou, le 19 janvier 2011 - (Cliquez sur la photo)

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/russie-bapteme-orthodoxe-dans-l-eau-glacee-2019683/

    AFP. 19/01/11

  • Culture: rétrospective des oeuvres de Félix Nussbaum à Paris

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    "Camp Synagogue"  

    (Cliquez sur la photo)

    "Si je disparais, ne laissez pas mes oeuvres mourir, montrez-les", avait demandé le peintre allemand Felix Nussbaum, mort en camp d'extermination en 1944, dont le musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris propose la première rétrospective en France.

    Felix Nussbaum, né en 1904 dans une famille de commerçants juifs aisés et amateurs d'art, se forme au temps de la "Nouvelle objectivité" allemande (Otto Dix) et au contact des avant-gardes européennes, notamment de la peinture métaphysique italienne (De Chirico). Il fait des débuts prometteurs mais avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, en 1933, il est mis au banc de l'Académie et prend le chemin de l'exil. C'est l'errance, qui passe notamment par Paris puis Ostende et Bruxelles.

    En mai 1940, lors de l'invasion de la Belgique par l'Allemagne, il est arrêté et envoyé au camp de Saint-Cyprien, dans le sud de la France. Il parvient à s'évader et retourne à Bruxelles. Il y vit dans la clandestinité avec son épouse.

    Hanté par son expérience de la captivité, il place ce sujet au centre de son oeuvre. "Autoportrait dans le camp" (1940) est une toile saisissante où l'artiste en guenilles darde un regard indompté en dépit de conditions de vie avilissantes.

    "Autoportrait au passeport juif" (1943) le montre en homme traqué, porteur d'une étoile jaune et brandissant sa carte d'identité tamponnée en rouge avec le mot "juif".

    La grande toile "Le Triomphe de la mort", signée du 18 avril 1944, met en scène des squelettes dans une danse macabre endiablée au milieu des débris de la civilisation occidentale.

    Deux mois plus tard, l'artiste et sa femme sont arrêtés sur dénonciation. Ils sont déportés dans le dernier convoi qui quitte la Belgique pour Auschwitz et meurent dans ce camp en août 1944.

    A Bruxelles, Felix Nussbaum avait pensé à cacher une partie de ses toiles chez le Dr Grosfils. Mais après la guerre, celui-ci a refusé de les restituer aux héritiers de Felix Nussbaum. Au terme d'un très long procès, les oeuvres de Nussbaum ont fini par revenir à sa famille qui les a données au musée de la ville d'Osnabrück en 1969 afin qu'il les montre, conformément au souhait de l'artiste.

    Quelques années plus tard, un antiquaire belge a proposé au musée de la ville les poignantes toiles peintes entre 1942 et 1944 lorsque Felix Nussbaum se cachait dans une mansarde.

    La collection ayant grandi, un musée dédié à Felix Nussbaum a été créé à Osnabrück. Conçu par l'architecte Daniel Libeskind, il a été inauguré en 1998 et rassemble plus de 200 oeuvres du peintre. Fermé depuis quelques mois pour travaux, il doit rouvrir en mars 2011.

    ("Felix Nussbaum. Osnabrück 1904 - Auschwitz 1944". Jusqu'au 23 janvier au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple dans le 3è arrondissement de Paris.)

    (Catalogue co-édité par le musée du Judaïsme et par Skira-Flammarion. 192 pages. 30 euros)

    AFP. 18/.01/11

     

     

  • Mondialisme: Obama déroule le tapis rouge pour Hu Jintao

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     VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/chine-etats-unis-partenaires-incontournables-2019327/

    Le président des Etats-Unis Barack Obama déroule le tapis rouge mercredi pour son homologue chinois Hu Jintao, une journée chargée de symboles pour les deux plus grandes puissances mondiales qui s'opposent en particulier sur l'économie et les droits de l'homme.

    Les deux dirigeants, qui se voient pour la huitième fois depuis l'entrée en fonctions de M. Obama il y a deux ans, vont se retrouver une heure plus tard dans le Bureau ovale pour un entretien en tête-à-tête, par la suite élargi à leurs collaborateurs.

    Peu après midi (17H00 GMT), MM. Obama et Hu doivent rencontrer ensemble de grands patrons américains, parmi lesquels ceux de fleurons comme Microsoft, Goldman Sachs, Motorola, General Electric, Coca Cola ou encore Boeing et Dow.

    Les deux dirigeants participeront vers 13H05 (18H05 GMT) à une conférence de presse et en soirée, les délégations se retrouveront pour un dîner d'Etat, un événement protocolaire et mondain dont la liste des invités et le menu étaient encore gardés jalousement secrets mercredi matin.

    En deux ans de présidence Obama, seules deux visites d'Etat avaient jusqu'ici été organisées, en l'honneur de l'Inde fin 2009 et du Mexique au printemps 2010.

    Mais la visite de M. Hu se révèle riche en enjeux et en symboles, Pékin étant devenu ces dernières années un concurrent, mais aussi un partenaire économique impossible à ignorer pour les Etats-Unis.

    L'anémie de la reprise américaine contraste de façon frappante avec le dynamisme affiché par la Chine, qui aurait enregistré une croissance de pas moins de 10,3% de son produit intérieur brut (PIB) en 2010, selon une chaîne d'information de Hong Kong, citant des sources au sein de la banque centrale.

    La visite de M. Hu intervient en outre après une année marquée par de fortes tensions entre les deux puissances. Les Etats-Unis mettent en particulier la Chine en cause concernant les droits de l'homme et sa politique monétaire accusée de favoriser indûment ses exportations, et semblent décidés à ne pas éluder ces questions mercredi.

    Interrogé par des journalistes sur la contradiction apparente entre l'organisation d'un dîner d'Etat et la position critique des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin sur la question des droits de l'homme, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, est resté fidèle à la ligne édictée depuis deux ans par l'administration Obama: souligner et célébrer les points d'accord, prendre acte des désaccords sans que cela ne constitue un motif de rupture.

    "Nous continuerons à avoir ces conversations difficiles, mais nécessaires, avec la Chine, et nous les aurons encore demain" mercredi, avait promis M. Gibbs mardi.

    D'autres motifs de discorde entre les Etats-Unis et la Chine pourraient être mentionnés lors de cette journée à fort enjeu symbolique: la question tibétaine, les revendications maritimes de Pékin face à des alliés américains, la restriction par la Chine des exportations de minerais stratégiques ou encore les ventes d'armes américaines à Taïwan.

    AFP. 19/01/11

  • Le lapsus de Sarkozy en Alsace


    Nicolas Sarkozy confond Alsace et Allemagne (en Alsace)
    envoyé par guybirenbaum. - L'actualité du moment en vidéo.

    Nicolas Sarkozy a confondu mardi Alsace et Allemagne lors de la présentation de ses voeux au monde rural, à Truchtersheim (Bas-Rhin), avant de se corriger , un lapsus diffusé sur la Toile dans l'après-midi.

    "Et je ne le dis pas simplement, cher Philippe Richert (président de la région Alsace) parce que je suis en Allemagne", a-t-il ajouté, avant de se reprendre immédiatement: "Je suis en Alsace".

      AFP. 19/01/11

  • Pour le plaisir

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    Coucher de soleil à Yport

    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

  • Afghanistan: un "padre" catholique dénonce la "déférence" envers l'islam au sein de l'armée française

    Dans un document de plusieurs pages (qui n'est pas un compte-rendu officiel), dont nous avons eu connaissance, un aumonier catholique dénonce la "déférence" et de "bienveillance" envers l'Islam qui est exigée des militaires français servant en Afghanistan. Ce "padre", l'abbé Benoît Julien de Pommerol, a séjourné en Afghanistan (Surobi) au premier semestre 2010 avec le 2ème Regiment étranger de parachutistes.

    "Il y a en Afghanistan une volonté de l'armée française de créer un état d'esprit tout à fait déférent et bienveillant face à l'islam, écrit-il dans son rapport de fin de mission. Une crainte presque servile de déplaire à l'islam. Les informations, consignes, et règles de vies qui nous sont données sont parsemées de détails visant surtout à respecter la république islamique d'Afghanistan dans ses coutumes et ses lois. Ses consignes ne seraient jamais données en France car elles choqueraient les mentalités. Mais sous prétexte que "ils sont chez eux", nous assistons à une démission de l'intelligence, une trahison de l'esprit, un bannissement effrayant de la conscience".

    Plusieurs affaires pénibles ont provoquées de vrais conflits. Notamment, celle du "voile". En mars 2010, un sergent-chef féminin, A.R., a reçu l'ordre du lieutenant colonel M. de se voiler alors qu'elle se promenait nue tête, afin "de ne pas choquer les Afghans". Elle a du se couvrir avec son chèche. Le "padre" considère qu'il s'agit d'un "ordre illégal" puisque le sergent-chef a été "obligée d’observer un usage avilissant"  : "l
    e fait d’imposer un usage de la religion musulmane à une personne qui n’est pas de cette religion et qui le refuse porte atteinte à sa liberté.(...) Il s’agit ici d’un viol de conscience, mêlé d’une infraction grave à la laïcité".

    Autre épisode "très douloureux" : celle de la présence d'Afghans aux cérémonies militaires organisées à la suite de la mort de légionnaires au combat. "Lors de l’enterrement du caporal Hutnik, de nombreux maleks et autres dignitaires locaux étaient présents à la prise d’armes. Tous sont restés assis, discutant et plaisantant durant la cérémonie. A la fin de la prise d’armes, plusieurs personnes, légionnaire et sous officiers sont venu me voir pour « me confier une mission », me disaient-ils. « Padre, si on meurt ici, on ne veut pas de ces gens à notre enterrement". Parmi les hommes qui effectuent cette démarche se trouvait le sergent Ryguiel, qui sera tué quelques semaines plus tard, dans des circonstances tragiques alors racontées sur ce blog. Or, des Afghans furent à nouveau conviés à la prise d'armes organisées pour lui rendre hommage : "En guise d’union à notre deuil, la moitié des afghans est arrivée en retard à la prise d’armes, et l’autre moitié est allé directement à l’ordinaire pour s’assoir devant les portes en attendant que ça ouvre pour le pot qui suivait la prise d’armes, afin donc de boire des bières jusqu’à plus soif et d’en emporter autant que leurs poches le leur permettaient", lit-on dans ce document, qui cite l'expression employée par les légionnaires à propos des
    "cireurs de babouches".

    Voilà ce qui s'appelle ne pas mettre son drapeau (ou sa croix) dans sa poche. Le padre semble toutefois avoir eu quelques difficultés relationnelles avec la hiérarchie militaire, notamment dans ses déplacements ou l'aménagement d'un lieu de culte catholique. Le même avait déjà eu quelques problèmes lors d'un précédent séjour au Kosovo en 2003. Ce prêtre para avait fait l'objet d'un long reportage dans le Figaro magazine de juin dernier, que l'on peut lire ici

    L'aumônerie catholique aux armées, qui a eu connaissance de ce texte polémique, s'est saisie de l'affaire. Certains estiment que l'abbé Julien de Pommerol est "un peu trop militaire et pas assez aumônier" et qu'il a du mal à "situer son rôle" sur le terrain.


    Dimanche 16 Janvier 2011
    Jean-Dominique Merchet


  • Cherbourg: une vieille dame de 79 ans violée par un jeune de 18 ans

    Une femme de 79 ans a été victime d'une agression sexuelle, qualifiée juridiquement de viol, dimanche matin à 9h30, à Cherbourg. Elle a été agressée sur une piste cyclable où elle promenait son chien.

    L'auteur de l'agression, un jeune de 18 ans, a été très rapidement arrêté. Mardi matin, le jeune majeur a confirmé ses aveux. Sur les violences, il a parlé essentiellement de coups de pieds. 

    Sur l’aspect sexuel de l’agression il a indiqué avoir baissé le pantalon de la victime et pratiqué une pénétration digitale.Il devrait être mis en examen pour viol et placé en détention provisoire dans l’attente de son procès.

    Ouest-France - 18/01/11

  • 3000 dollars pour un luxueux séjour de vacances à la rencontre d'Hitler

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    Hitler à la fenêtre d'un train - 25 mai 1935 - (Cliquez sur la photo)

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    Nigel Jones

    Trente touristes vont payer plus de 3000 dollars pour participer à un luxueux voyage intitulé « la face du diable, apogée et chute du IIIe Reich », un tour des différents sites liés à Adolf Hitler, rapporte le Sunday Times du lundi 17 janvier 2010.
     
    Nigel Jones, un des historiens organisateurs, se défend et rappelle que son agence est reconnue pour son sérieux; le groupe sera accompagné par des historiens réputés.
     David Cesarani, un expert de la période nazie, a déclaré au Sunday Times : « le risque d'un tel focus sur les sites et lieux d'Adolf Hitler est de créer un tourisme de sensationnalisme, centré sur la personnalité d'Hitler ». « Cela devient un pèlerinage pervers avec tous les risques que cela comporte », a-t-il ajouté, accusant les organisateurs de « trivialiser et banaliser » la Shoah et le nazisme.
    Plusieurs centaines de personnes ont malheureusement déjà manifesté leur intérêt pour le premier départ, en juin 2011 prochain.
     
    Photo (Nigel Jones, un des historiens organisateurs du tour à la rencontre d'Hitler) : D.R.
     
    CRIF - 18/01/11

     

     

     

     

     

  • Bruno Gollnisch - "Au nom de l'impératif démocratique..."

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    Personne n’avait vu venir la « crise tunisienne » qui  a balayé de manière foudroyante le régime du Président Ben Ali aujourd’hui en fuite en Arabie Saoudite avec une tonne et demi d’or dans ses bagages nous dit-on… Pour faire oublier  leur cécité et toujours prompts à brûler aujourd’hui ce qu’ils  adoraient ou ignoraient hier, le microcosme politico-médiatique et les ténors de la gauche se déchaînent aujourd’hui contre « le clan Ben Ali ».  

    Et par contrecoup contre la pauvre Michèle Alliot-Marie. Le 11 janvier dernier, devant les députés  l’Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères  avait en effet  proposé à la Tunisie le « savoir-faire »  français en matière de gestion  des manifestations,  lesquelles, selon un dernier bilan,  auraient fait près de 80 morts. Elle est entendue ce  mardi matin par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale « sur la situation en Tunisie ».

     Lundi soir, Michèle Alliot-Marie a reconnu sur France 2 «  que nul n’avait imaginé qu’il puisse y avoir une transformation aussi profonde et aussi rapide ». Pas même notre ambassadeur sur place apparemment…

    « Je crois qu’il n’y a pas eu de défaillance du gouvernement », a déclaré pour sa part  Alain Juppé ce matin  sur RTL. J’aimerais qu’on me cite un seul grand gouvernement européen ou américain qui, avant les événements de Tunisie, avait souhaité le départ de Ben Ali. Nous avons, c’est vrai, tous sous-estimé  le degré d’exaspération et de révolte du peuple tunisien face à un régime qui était un régime policier. Nous avons pris également la décision de ne pas accueillir sur le sol national Ben Ali et de bloquer ses avoirs financiers. Je crois qu’il y a là une réaction parfaitement claire » a-t-il tenu à préciser…

    L’universitaire et spécialiste reconnu de l’Afrique Bernard Lugan a parfaitement résumé les événements en Tunisie qui l’ont conforté dans son « mépris » (que nous partageons) pour la « classe politique » française. « Ceux qui, il y a encore quelques semaines, regardaient le président Ben Ali avec les  yeux de Chimène, sont en effet les premiers à l’accabler aujourd’hui. Nos décideurs en sont tombés jusqu’à expulser de France les dignitaires de l’ancien régime tunisien qu’ils recevaient hier en leur déroulant le tapis rouge. »

     « La France a donc une nouvelle fois montrée qu’elle ne soutient ses  amis  que quand ils sont forts. L’on peut être certain que la leçon sera retenue, tant au Maghreb qu’au sud du Sahara… A l’occasion de ces événements, nous avons appris que 600 000 Tunisiens vivaient en France, certains médias avançant même le chiffre de 1 million. L’explication de l’attitude française réside peut-être dans ces chiffres (…). »

      « Certes, note-t-il sur son blog,  le président Ben Ali n’était pas l’illustration de la démocratie telle que la connaissent une trentaine de pays sur les 192 représentés à l’ONU, certes encore, de fortes disparités sociales existaient en Tunisie, mais, en vingt ans, il avait réussi à transformer un État du tiers monde en un pays moderne attirant capitaux et industries, en un pôle de stabilité et de tolérance dans un univers musulman souvent chaotique. Des centaines de milliers de touristes venaient rechercher en Tunisie un exotisme tempéré par une grande modernité, des milliers de patients s’y faisaient opérer à des coûts inférieurs et pour une même qualité de soins qu’en Europe, la jeunesse était scolarisée à 100%, les femmes étaient libres et les filles ne portaient pas le voile. »

      Or, «  Aujourd’hui, tout cela est détruit. Le capital image que la Tunisie avait eu tant de mal à constituer est parti en fumée (…) le pays a sombré dans le chaos. Les journalistes français (…)  cachent aux robots qui les lisent ou qui les écoutent que le pays est en quasi guerre civile, que les pillages y sont systématiques, que des voyous défoncent les portes des maisons pour piller et violer, que les honnêtes citoyens vivent dans la terreur et qu’ils doivent se former en milices pour défendre leurs biens et assurer la sécurité de leurs familles. Les mêmes nous disent doctement que le danger islamiste n’existe pas. De fait, les seuls leaders politiques qui s’expriment dans les médias français semblent être les responsables du parti communiste tunisien. Nous voilà donc rassurés…

     «  Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte et les conséquences seront alors incalculables prédit Bernard Lugan. Le scénario est connu d’avance tant il est immuable : un président vieillissant, des émeutes populaires inévitables en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires et de la suicidaire démographie, une forte réaction policière montée en épingle par les éternels donneurs de leçons et enfin le harcèlement du pouvoir par une campagne de la presse occidentale dirigée contre la famille Moubarak accusée d’enrichissement. Et la route sera ouverte pour une république islamique de plus ; tout cela au nom de l’impératif démocratique… ».

     Le même impératif qui avait précipité la chute du Shah d’Iran et   qui avait permis aux journalistes d’annoncer alors « que la relève démocratique allait contenir les mollahs »,  et qui a présidé plus près de nous à la guerre d’agression contre l’Etat laïc irakien de Saddam Hussein,  avec le résultat que l’on connaît…

    Bruno Gollnisch

     18/01/11