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Blog - Page 1482

  • Quelques infos...

    ... que vous ne trouverez pas dans les médias :

     

    - Ben Ali est passé par Saint-Cyr. Après une formation d'artilleur à Chalons-sur-Marne, il est parti parfaire sa formation à la Senior Intelligence School de Fort Halibord (Maryland), que l'on peut qualifier d'usine à barbouzes de la CIA. On comprendra alors pourquoi il fut si longtemps soutenu par nos amis américains et comment des manoeuvres mixtes Tunisie/USA étaient régulièrement organisées. Mais les Américains sont des ingrats ; il faut croire qu'ils ont une roue de secours (c'est sûr).

     

    - la France a vendu dans la précipitation et à vil prix 350 000 tonnes de blé à l'Algérie et 100 000 à la Tunisie afin de faire baisser la pression sociale. L'ennui c'est que les réserves nationales sont tombées  à deux millions de tonnes, soit 25 jours de consommation. D'où la campagne médiatique lancée parallèlement pour nous expliquer que les cours mondiaux ne cessent d'augmenter et que donc le pain sera plus cher. Je résume : on fait payer aux Français le pain dont on fait cadeau aux anciens colonisés.

     AC - 26/01/11

  • Shoah: un portail pédagogique

    Un portail pédagogique pour les enseignants, rassemblant des ressources sur la Shoah et une aide à la préparation de visites avec des élèves va être mis en place pour la rentrée prochaine, ont annoncé  le ministre de l'Education et le président du Mémorial de la Shoah.

    Luc Chatel et Eric de Rothschild ont en outre signé une convention-cadre, "qui porte en particulier, sur l’accueil des scolaires au Mémorial de la Shoah, les voyages sur les lieux de la Shoah, les formations destinées aux enseignants et la mise à disposition de ressources pédagogiques", précise un communiqué du ministère.

    Le portail pédagogique permettra aux enseignants "de disposer de l’ensemble des textes officiels et des ressources pertinentes, ainsi que d’une aide à la préparation des visites de musées, des principaux lieux de l’internement et de la persécution en France, et des sites de l’extermination des Juifs en Europe", ajoute-t-il.

    Cette annonce intervient après une visite mercredi du ministre au Mémorial de la Shoah, à la veille de la Journée de mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.

    Le Figaro - 26/01/11

  • Gaz, pétrole, nouveaux gisements marins: Tel Aviv revendique toutes les ressources

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    Depuis des années, diverses compagnies ont exploré les nappes d’hydrocarbures du Bassin du Levant. Le détail de leurs découvertes n’était connu que de quelques dirigeants économiques et politiques. Toutefois, les autorités israéliennes ont laissé la compagnie Noble Energy en révéler le volume, le 29 décembre dernier. Cette communication, qui annonce l’exploitation de gisements jusqu’ici gelés pour des raisons politiques, est couplée à une campagne diplomatique visant à permettre à Tel-Aviv de siphonner l’ensemble des réserves au détriment des autres riverains.

    La compagnie états-unienne Noble Energy Inc. a annoncé il y a quelques jours avoir découvert un gros gisement de gaz naturel dans les fonds marins, à 130 kms du port israélien de Haïfa (Léviathan). Il est estimé à 450 milliards de m3. Dans la zone, il devrait y avoir en tout environ 700 milliards de m3 de gaz. La prospection et l’exploitation de ce gisement sont confiés à un consortium international, formé de la société états-unienne Noble Energy, qui détient à présent le quota majoritaire des 40 %, et des entreprises israéliennes Delek, Avner et Ratio Oil Exploration.

    Ceci n’est qu’une petite partie des réserves énergétiques présentes sur le Bassin du Levant, l’aire de la Méditerranée orientale comprenant Israël, les Territoires palestiniens, le Liban et leurs eaux territoriales. Ici, depuis quelques années l’U.S. Geological Survey, agence du gouvernement des USA, procède à des prospections. Elle estime que, dans le Bassin du Levant, il y a des réserves de gaz naturel se montant à environ 3 500 milliards de m3, et des réserves de pétrole d’un montant d’environ 1,7 milliards de barils.

    Le gouvernement israélien, avec le soutien de Washington, considère que toutes les réserves énergétiques sont sa propriété. Les grands gisements de gaz naturel, a déclaré le premier ministre des infrastructures Uzi Landau, non seulement apporteront des bénéfices aux citoyens, mais permettront à Israël de devenir un fournisseur de gaz dans la région méditerranéenne.

     Israël, a objecté le président de l’Assemblée nationale libanaise Nabih Berri, ignore cependant le fait que, d’après les cartes, les gisements s’étendent dans les eaux libanaises. Selon la Convention des Nations Unies, un Etat côtier peut exploiter les réserves offshore de gaz et de pétrole dans une zone qui s’étend à 200 miles marins (370 kms) de la côte.

    D’après ce même critère, les réserves appartiennent dans une mesure notable aussi à l’Autorité palestinienne. Selon la carte même établie par l’US Geological Survey, il s’avère que la majeure partie des gisements de gaz (60 % environ) se trouve dans les eaux territoriales et dans le territoire de Gaza. L’Autorité palestinienne en a confié l’exploitation à un consortium formé de British Gas et Consolidated Contractors (compagnie basée à Athènes, de propriété libanaise), dans laquelle l’Autorité détient un quota de 10 %.

    Deux puits, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2, sont déjà prêts mais ne sont jamais entrés en fonction. Tel Aviv, en fait, a rejeté toutes les propositions, présentées par l’Autorité palestinienne et par le consortium, d’exporter le gaz en Israël et en Egypte. Les Palestiniens possèdent donc une grande richesse qu’ils ne peuvent cependant pas utiliser.

    Pour s’emparer des réserves énergétiques de tout le Bassin du Levant, libanaises et palestiniennes comprises, Israël utilise la force militaire. Il y a deux jours, le ministre des Affaires étrangères libanais Ali al-Shami a demandé au Secrétaire général des Nations Unies d’empêcher qu’Israël n’exploite les réserves énergétiques offshore qui se trouvent dans les eaux libanaises. Le ministre Uzi Landau soutient au contraire que ces gisements se trouvent dans les eaux israéliennes et prévient qu’Israël n’hésitera pas à employer la force pour les protéger. Israël menace donc d’attaquer de nouveau le Liban, comme il le fit en 2006, avec l’intention aussi de lui enlever la possibilité d’exploiter les gisements offshore.

    Pour la même raison Israël n’accepte pas l’Etat palestinien. Le reconnaître signifierait reconnaître la souveraineté palestinienne sur une grande part des réserves énergétiques, qu'Israël veut s’approprier. C’est surtout à cette fin qu’a été lancée l’opération « Plomb durci » en 2008-2009 et Gaza prise ensuite dans la morsure de l’embargo. En même temps les navires de guerre israéliens contrôlent tout le Bassin du Levant, et donc les réserves offshore de gaz et pétrole, dans le cadre du « Dialogue méditerranéen », opération de l’OTAN —à laquelle participe aussi l’Italie— pour « contribuer à la sécurité et à la stabilité de la région ».

    Manlio Dinucci - voltairenet.org - 09/01/11

  • Prédateurs multirécidivistes: de qui se moque l'UMP?

    Le Front National a réagi cette semaine au   laxisme criminel qui a permis au multirécidiviste  Tony Meilhon,  mis en examen pour « enlèvement suivi de la mort »,  d’avoir certainement mis fin à la vie de  Laetitia Perrais. Cet individu « dangereux »,  avait  été condamné pour un viol commis, en prison, sur un codétenu, en 1997 et avait à son actif   une quinzaine de condamnations pour menaces, vols ou violences. Il fallait s’y attendre,   Nicolas Sarkozy a sauté à pied joint sur ce nouveau drame en recevant la famille d’accueil de la jeune fille et en réclamant une loi « sur la récidive »…

    De qui se moque le chef de l’Etat et plus largement d’ailleurs la majorité au pouvoir depuis 2002? Ces six dernières années, cinq textes ont été votés sur cette question en 2004, 2005, 2007, 2008, 2010 et  un sixième  est sur le point d’être adopté dans le cadre du vote de la loi dite  Loppsi 2, examinée   en commission mixte paritaire ce mercredi 26 janvier.

    Bref c’est un septième texte qu’appelle de ses vœux M. Sarkozy, alors que certains pointent le manque de moyens de la justice. Le quotidien Le Parisien rapportait que Tony Meilhon avait bien purgé toutes ses peines de prison. Y compris la dernière, infligée en 2009 pour outrage et menace à magistrat : un an de prison dont six mois ferme et deux ans de sursis et mise à l’épreuve. »

    « À sa remise en liberté, il aurait dû, sous l’autorité d’un juge d’application des peines (Jap), faire l’objet d’un suivi et être soumis à une obligation de soins et d’exercer une activité professionnelle. »

    Certes, mais c’est encore une fois la question de la neutralisation effective, dans la durée, voire  définitive, de ce type de prédateur qui se pose. Un nouvel exemple en apporte hélas la démonstration avec l’arrestation mardi  d’un individu de 24 ans pour les viols présumés de deux jeunes filles de 16 ans dans les Hauts-de-Seine,  le 17 janvier  à Courbevoie  et  le 20 janvier à Colombes.

    Après un an de détention provisoire dans une  première affaire, le suspect, présenté lui aussi comme dangereux  avait été déclaré irresponsable et placé en hôpital psychiatrique…avant d’être relâché dans la nature  il y a un an.

    Bruno Gollnisch - 26/01/11

  • Corinne et Sophie veulent s'épouser

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    Corinne Cestino (G) et Sophie Hasslauer - (Cliquez sur la photo)

    "Le pacs n'est pas adapté aux questions spécifiques des familles", explique Corinne Cestino, 50 ans, médecin pédiatre installée dans la Marne depuis 1997. Pour elle, "seul le mariage garantit le partage de l'autorité parentale, l'égalité des droits de succession et la garde des enfants pour la survivante en cas de décès".

    "Et puis le mariage, c'est la consécration d'un amour, c'est aussi ce droit que nous réclamons", renchérit Sophie Hasslauer, artiste plasticienne de dix ans sa cadette.

    Quand les deux femmes se sont rencontrées il y a 16 ans à Marseille, Sophie était mère d'une petite Emilie, aujourd'hui lycéenne à Reims. "Après quelques années de vie commune, le désir d'enfant s'est imposé, nous voulions toutes deux une famille plus grande", confie Corinne, les yeux riant sous ses lunettes rondes.

    "Pour adopter, il aurait fallu mentir et se faire passer pour des mères célibataires, c'était hors de question", affirme Sophie.

    "Notre couple est stérile, mais pas nous, on avait simplement besoin d'une assistance médicale pour être enceintes et fonder la famille que nous souhaitions", souligne la jeune femme : "la seule solution cohérente et honnête c'était l'insémination en Belgique où cela est légal".

    En 2001, Sophie donne naissance à des jumeaux, Virgile et Anatole. Quatre ans plus tard Corinne ajoute un petit Merlin à la famille qui s'est établie dans un ancien corps de ferme au coeur de Val-de-Vesle, village de quelque 600 habitants, à quelques kilomètres de la cité des sacres.

    Quelques mois avant la naissance des jumeaux, le couple se pacse, mais la grossesse compliquée de Sophie leur fait appréhender les limites juridiques du pacte civil de solidarité.

    "Sophie avait fait un testament pour nous léguer ses biens et demander que la garde des enfants me soit confiée, mais cela n'a pas de valeur légale. C'est là que l'idée du mariage s'est imposée", raconte la pédiatre.

    S'ensuit une série de procédures judiciaires, qui, du procureur de la République jusqu'au juge des affaires familiales, se soldent toutes par un refus.

    En mai 2010, elles déposent auprès du tribunal de grande instance de Reims une question prioritaire de constitutionnalité. Saisi en novembre par la Cour de cassation, le Conseil Constitutionnel rend sa décision vendredi.

    "On ne se fait pas trop d'illusion sur la décision des Sages, mais notre question et sa médiatisation font avancer le débat", souligne Sophie.

    Selon les deux mères, "l'homosexualité ne choque plus grand monde" et il est temps pour la société de donner des droits égaux à tous les couples.

    "Nous ressentons de toutes parts un certaine bienveillance pour notre combat", affirment-elles, tout en reconnaissant que la même démarche suivie par deux hommes aurait un "écho plus compliqué".

    "Ici dans notre village de 700 habitants, on n'a jamais vraiment ressenti de problème d'intégration", remarque Corinne. "Les gens ont bien vu que nos enfants n'étaient pas différents des autres", ajoute sa compagne.

    "Si la loi permet le mariage homosexuel, nous l'appliquerons sans aucune difficulté", a fait savoir un élu de leur commune.

    AFP - 26/01/11

  • Après la Tunisie, l'Egypte s'embrase et les islamistes attendent leur heure

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    Hosni Moubarak

    A peine deux semaines après la chute du régime de Ben Ali en Tunisie, voilà que l’Egypte de Moubarak s’embrase à son tour. Des milliers de manifestants se sont affrontés à la police dans les principales villes du pays, demandant la démission du président au pouvoir depuis 1981, la dissolution du gouvernement du Premier ministre Ahmed Nazef, la dissolution de l’Assemblée populaire et la tenue de nouvelles élections, l'établissement d’un nouveau gouvernement soutenu par le peuple. Derrière des émeutes, qui ont fait pour l’heure trois morts dont un policier, il y a la diplomatie américaine et les Frères musulmans.

    Certains partis d’opposition égyptiens, dont le Wafd, le Ghad et le Front démocratique, font également front contre le régime au pouvoir. Après la Tunisie, l’Egypte était bien évidemment visée par ce genre de « révolution », comme l’explique Bernard Lugan, en raison de « son effarante surpopulation, de l’âge de son président, de la quasi disparition des classes moyennes et de ses considérables inégalités sociales. Partout, la première revendication est l’emploi des jeunes et notamment des jeunes diplômés qui sont les plus frappés par le chômage. »

    Aussi, depuis plusieurs années, l’Administration américaine a multiplié les contacts avec les opposants au régime de Moubarak, comme les Frères musulmans, très puissants dans le pays. Sous les deux mandats de G.W. Bush, Condoleeza Rice notamment, en juin et décembre 2005, avait développé des liens avec cette mouvance islamiste qui a des ramifications jusqu’en Europe. Jusqu’alors, ils étaient tenus à l’écart des rencontres que l’administration Bush avait multiplié avec des chefs de l’opposition égyptienne, parfois au grand dam du régime du président Hosni Moubarak. Depuis, c’est Hillary Clinton qui a pris le relais. Washington espère ainsi faire bonne figure face à un monde arabo-musulman en effervescence, devant les difficultés de la situation israélo-palestinienne, face à l’Iran et la Syrie.

    Dans les années 1990, les Etats-Unis nous avaient déjà servi cette version des choses au sujet de la Bosnie, avec une désinformation délirante et les conséquences que l’on sait. Et comme par hasard, le SDA, le parti islamiste bosniaque, soutenu par les USA et la « Communauté internationale », entretient des liens étroits avec les Frères musulmans égyptiens et les islamistes tunisiens.

    Aussi, les grosses agences de communication américaines sont déjà à l’œuvre pour désinformer, présenter ces émeutes comme « démocratiques », voire « populaires » et diaboliser un régime certes contestable, mais peu disposé à céder sa place aux islamistes.

    Dans un contexte de violence meurtrière à l’encontre de la minorité chrétienne, les conséquences de ces manœuvres occultes et de cette « révolution », si elle réussit, seront incalculables. Washington veut refaçonner, à sa guise et sur un modèle idéologique occidentalo-centré, le Proche et Moyen Orient. Une fois de plus, la Maison blanche joue avec une grenade dégoupillée.

    Nations Presse Info  - 26/01/11

  • Mandat d'arrêt international contre Ben Ali

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    (Cliquez sur la photo)

    La justice tunisienne a lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien président Ben Ali et son épouse Leïla Trabelsi, alors qu'un remaniement ministériel crucial était attendu mercredi pour tenter de calmer la colère de la rue contre le gouvernement de transition.

    Parallèlement, la centrale syndicale tunisienne UGTT a appelé à une "grève générale" jeudi à Sidi Bouzid (centre-ouest), foyer de la révolution qui a provoqué la chute du président Ben Ali, pour exiger la démission du gouvernement de transition, a-t-on appris de source syndicale.

    L'ancien président et son épouse sont poursuivis pour "acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers" et "transferts illicites de devises à l'étranger", a annoncé le ministre de la Justice Lazhar Karoui Chebbi.

    Le président Ben Ali a fui le 14 janvier la Tunisie, sous la pression d'une révolte populaire sans précédent, et a trouvé refuge en Arabie Saoudite.

    Son épouse Leïla, honnie par la population pour avoir mis le pays en coupe réglée en faisant main basse sur des pans entiers de l'économie, a également quitté le pays, à une date et pour une destination inconnues.

    Benhassen Trabelsi, frère de Leïla Trabelsi, lui aussi en fuite, est également visé par cette enquête ainsi que huit autres membres de la famille Trabelsi détenus en Tunisie.

    Le ministre de la Justice a par ailleurs indiqué que six membres de la garde présidentielle, dont l'ancien chef de la sécurité du président de Ben Ali, le général Ali Sériati, étaient poursuivis dans le cadre d'une enquête distincte visant des exactions contre la population et les forces de sécurité.

    La justice tunisienne avait déjà annoncé l'ouverture d'une information judiciaire le 16 janvier visant notamment le général Sériati pour "complot contre la sécurité intérieure de l'Etat, incitation à commettre des crimes et à s'armer et provocation au désordre".

    Homme clé de la sécurité du président déchu, il est considéré comme le commanditaire de la campagne de terreur menée par des miliciens armés fidèles à l'ancien président dans les jours qui ont immédiatement suivi sa chute.

    Ces hommes avaient semé la terreur en commettant des exactions contre des civils et en tirant sur des membres des forces de sécurité à Tunis et dans d'autres villes du pays.

    Dans l'attente de l'annonce dans la journée d'un remaniement du gouvernement de transition, très décrié en raison de la mainmise de caciques de l'ancien régime aux postes-clés (Défense, Intérieur, Justice, Affaires étrangères), l'ambiance était tendue aux abords des bureaux du Premier ministre.

    Les autorités tunisiennes ont annoncé mercredi un allègement du couvre-feu, désormais en vigueur de 22H00 à 04H00 (21H00 à 03H00 GMT), selon l'agence TAP.

    La police a tiré dans la matinée des grenades de gaz lacrymogène contre des manifestants voulant forcer un barrage et qui leurs jetaient des pierres.

    Les autorités tunisiennes ont cependant annoncé mercredi un allègement du couvre-feu, "en raison de l'amélioration de la situation sécuritaire": il sera désormais en vigueur de 22H00 à 04H00 (21H00 à 03H00 GMT), selon l'agence TAP.

    Parallèlement, des milliers de manifestants ont réclamé mercredi la démission du gouvernement tunisien de transition, à Sfax, la deuxième ville du pays, où était convoquée une grève générale, selon des images retransmises par la télévision nationale.

    Selon des sources syndicales interrogées par l'AFP, les manifestants étaient "au moins 50.000". Mais cette évaluation n'était pas immédiatement vérifiable de source indépendante.

    Ils étaient toutefois au moins plusieurs milliers, selon une estimation de l'AFP, à partir des images diffusées au journal de la télévision publique.

    "Le peuple demande la dissolution du gouvernement!", "Tunisie libre RCD (ancien parti au pouvoir) out!" et "Révolution jusqu'à la victoire, de Tunis jusqu'au Caire", ont scandé les manifestants, selon des syndicalistes.

    La grande inconnue réside dans l'accueil que réserveront les manifestants à ce remaniement. Les cinq ministres ayant démissionné la semaine dernière, trois syndicalistes, un opposant et un membre de l'ancien régime, vont être remplacés et l'on s'attendait à ce que d'autres ministres ayant servi sous Ben Ali quittent l'exécutif en signe d'appaisement.

    "Nous avons une seule demande: que le gouvernement tombe, ils doivent tous partir, Ghannouchi le premier", a déclaré à l'AFP Bassem El Barouni, un jeune Tunisien parmi les centaines de manifestants qui ont campé pour la troisième nuit de suite sous les fenêtres du Premier ministre.

    M. Ghannouchi, dernier en date des Premiers ministres de Ben Ali, qui a occupé le poste pendant onze ans, est également très contesté par les protestataires qui réclament sa tête.

    La révolution tunisienne fait des émules en Egypte où des manifestations anti-régime d'une ampleur sans précédent en trente ans de pouvoir du président Hosni Moubarak, ont fait au total quatre morts. Leurs organisateurs ont appelé à de nouveaux rassemblements mercredi malgré l'interdiction des autorités.

    L'Union européenne, à l'instar des Etats-Unis, a exhorté mercredi l'Egypte à écouter les demandes de changement politique des manifestants, dressant un parallèle avec la révolution en Tunisie.

    La France a par ailleurs relevé de ses fonctions son ambassadeur en Tunisie, Pierre Ménat, qui fait les frais des erreurs d'appréciations de la diplomatie française lors de la révolution tunisienne.

    AFP. 26/01/11

  • Mondialisme: Washington face à la colère du peuple tunisien

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     Lire l'article:  http://www.voltairenet.org/article168223.html

    Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vraie Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.

    voltairenet. org - 23/01/11

  • Quick d'Avignon: l'ado décédé se serait plaint du goût de son hamburger

    Quatre jours après le décès de Benjamin, 14 ans, survenu quelques heures après avoir mangé dans un fast-food d'Avignon, le drame demeure inexpliqué. L'autopsie, pratiquée lundi à Marseille a mis en évidence la cause physiologique du décès, un double oedème cérébral et pulmonaire, sans pour autant en expliquer l'origine, ni écarter la piste d'une intoxication alimentaire.

    Vers 21h, vendredi, la victime et son père avaient commandé un "Extra Long Beef pepper" au Quick de la zone commerciale Cap Sud, à Avignon. De source proche de la victime, Benjamin aurait trouvé, dès la première bouchée, un "goût bizarre" à son hamburger devant ses parents. Un sandwich qu'il connaissait pourtant : il aurait consommé le même menu dix jours plus tôt. Pourtant, vendredi soir, ce goût inhabituel n'a pas dissuadé Benjamin de commander et de manger un autre "Extra Long Beef pepper". La famille s'est ensuite rendue au cinéma, avant de regagner son domicile d'Oppède (Vaucluse), vers 1h du matin.

    Trois heures plus tard, Benjamin était pris de vomissements, puis de diarrhées, tandis que son père, qui avait aussi mangé un hamburger, faisait état de nausées. À son réveil, en milieu de matinée, le jeune garçon s'est plaint de violents maux de tête à sa mère, avant de s'effondrer. Prévenus vers 10h30, les secours ont été dépêchés de Cavaillon, tandis que le frère aîné prodiguait les premiers soins à la victime, en arrêt cardio-respiratoire. Malgré de longues tentatives de réanimation, l'adolescent n'a pu être ranimé.

    Si tous les regards convergent depuis vers le Quick d'Avignon, où l'enfant avait pris son premier et unique repas depuis le vendredi midi, rien ne permet, pour l'heure, d'affirmer qu'il est à l'origine du drame. L'enseigne a mis en place un Numéro vert et reçu plusieurs dizaines d'appels, sans qu'aucun problème significatif n'ait été mis en évidence. Les secours ont également reçu plusieurs appels de clients se disant "indisposés" après avoir dîné au restaurant le même soir. Mais un effet psychosomatique n'est pas à exclure.

    Toujours en cours d'analyses, les prélèvements effectués au restaurant et sur le père de la victime, qui a fait l'objet d'une prise de sang, n'ont pas encore livré leurs résultats, mais les relevés au domicile, toujours sous scellés, n'ont rien montré d'anormal. La piste de la méningite est, elle, définitivement écartée.

    La Provence - 26/01/11

     

  • Marseille: une dame de 73 ans meurt après avoir été agressée par des jeunes à scooter

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    (Cliquez sur le plan pour le voir en totalité)

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/une-femme-agee-decede-des-suites-de-son-agression-2056686/

    Un quartier de Marseille sous le choc après la mort d'une septuagénaire. Maryse, 73 ans, a succombé lundi à ses blessures.

     Il y a une semaine, elle attendait tranquillement son bus dans le quartier Saint-Antoine, lorsque deux individus à bord d'un scooter lui ont tiré son sac à main, la projetant violemment au sol. Ses agresseurs ont réussi à prendre la fuite. La fille de la victime lance un appel à témoins. L'enquête qui avait été confiée à la sûreté départementale est désormais entre les mains de la brigade criminelle de la DIPJ de Marseille. Le parquet de la ville a requis l'ouverture d'une information judiciaire. Chaque jour, vingt-six personnes sont agressées dans la cité phocéenne.

    Mercredi dernier vers 8h40, la victime attendait à un arrêt de bus du XVème arrondissement quand deux jeunes à scooter se sont emparés de son sac à main, la faisant tomber sur la chaussée et la traînant sur plusieurs mètres.

    Dans un premier temps, après les soins prodigués par les marins-pompiers, une fracture du fémur avait été détectée. Mais rapidement la septuagénaire était tombée dans le coma. Selon le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, la victime avait également été "blessée à la tête" et transportée à l'hôpital Nord. Elle a fini par succomber à un important traumatisme crânien sans avoir repris connaissance. "L'autopsie pratiquée dans le cadre de l'enquête judiciaire révélait que son décès était en relation directe avec l'agression dont elle avait été victime le 19 janvier 2011 et était la conséquence des blessures qui lui avaient alors été infligées", a précisé le procureur, dans un communiqué.

    Les faits ont été requalifiés en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Selon la source proche de l'enquête, de premiers témoignages évoquent la possibilité que le vol à l'arraché ait pu être perpétré par deux mineurs de quinze ans résidant aux alentours du parc Kalliste, une cité sensible de cet arrondissement des quartiers nord.

    RTL.fr - 26/01/11

  • Doubs: maison piégée, 3 ados blessés, le propriétaire en garde à vue

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    Avilley. Les faits se sont passé samedi après-midi, peu avant 17 h. Une demi-douzaine de loustics d’Avilley et environs, dans le canton de Rougemont, avaient planifié une expédition façon Tom Sawyer dans une maison de la localité qu’ils savaient inhabitée.

    Reste qu’une fois sur place, en ouvrant une porte, blam ! le coup est parti et la volée de plombs a atteint trois d’entre eux.

    Personne ne se trouvait derrière l’arme de petit calibre à canon court qui a expédié la gerbe de petits plombs. Simplement, le propriétaire des lieux, exaspéré des visites intempestives dont était victime sa demeure -plusieurs cambriolages ayant été commis dans la demeure en quelques mois- avait piégé sa maison.

    Les six visiteurs de samedi, âgés de 11 à 14 ans et inconnus des gendarmes comme de la justice, en ont donc fait les frais. Trois ont même été blessés dans leur chair, les plombs s’étant essentiellement fichés dans le cuir chevelu de trois des garnements.

    Nul besoin de décrire la façon dont le sextet a détalé une fois la détonation retentie. Rentrés chez eux, les trois blessés, penauds, ont bien dû expliquer les origines de leurs blessures. De sorte que les pompiers ont été avertis, puis la gendarmerie.

    Placé en garde à vue tandis que l’un des ados blessés était hospitalisé (les blessures étant toutefois superficielles), le propriétaire de la maison a expliqué, consterné, les raisons qui l’avaient conduit à piéger ainsi la demeure où il ne passe que par intermittence.

    Poursuivi pour « violences avec arme »

    Remis en liberté au terme de sa garde à vue par les gendarmes de la communauté de brigades de Baume-les-Dames, il devra prochainement comparaître devant le tribunal correctionnel pour répondre de « violences avec arme ».

    Hier soir, les six adolescents qui avaient entrepris « d’explorer » la maison inhabitée -mais pas pour autant abandonnée !- n’avaient pas encore pu être tous entendus.

    Le Parquet ne devrait pas manquer de les poursuivre également pour leur signifier le caractère délictuel de telles expéditions.

    P.L.

    L'Est  républicain - 24/01/11

  • Oui à la défense de la vie!

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    « 6500 personnes selon la police, 40000 selon les organisateurs,  ont défilé dimanche après-midi à Paris pour une septième Grande marche nationale pour le respect de la vie, en présence notamment de Bruno Gollnisch et de Thibaut de La Tocnaye. «  Cette participation a rapporté  l’AFP,  est deux fois plus importante que celle enregistrée en janvier 2010 lors de la sixième marche, qui avait réuni 3100 personnes selon la police, 20 000 selon les organisateurs. » N’en déplaisent aux faiseurs d’opinion, rien  de ringard dans cette défense de la vie, une exigence qui n’est d’ailleurs pas l’apanage des « intégristes » et autres « traditionalistes » comme aiment à le répéter en boucle les esprits serviles.

     Un « laïc » comme Alain Soral pour ne citer que lui, qui ne fait guère figure de « grenouille de bénitier »,  s’élevait dans Socrate à Saint Tropez sur les dérives de la révolution des mœurs initiée par les soixante-huitards.  Confusion des sexes revendiquée, haine de la figure du pater familias, droit au plaisir et  à la transgression sur l’air de « mon corps m’appartient », récupérés aujourd’hui par la société marchande. 

     Il dénonçait ainsi « la banalisation simplifiée de l’infanticide », « inconséquence érigée en style de vie pour que tourne à plein la société du-désir-de-consommation, qui permet aujourd’hui à la jeune fille moderne d’être à la fois pour l’avortement le plus libre, contre la peine de mort (pour des coupables lointains  mais pas pour l’innocent  dans son ventre) et écologiste : toujours prête à laisser faire la nature sauf quand celle-ci s’adresse directement à elle ».

     Une société  qui ne se donne pas les moyens de sauver les enfants à naître, mais qui manifeste un laxisme criminel vis-à-vis de prédateurs qu’il s’agirait de mettre définitivement hors d’état de nuire. Comme  le multirécidiviste  Tony Meilhon, 31 ans,  mis en examen pour « enlèvement suivi de la mort » et le « viol » de Laëtitia Perrais  par le juge d’instruction nantais Pierre-François Martinot. 

     Un prédateur violent, en infraction depuis le 4 janvier,  pour n’avoir pas respecté les règles imposées aux personnes inscrites au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Considéré comme dangereux, cet homme avait déjà écopé de   treize condamnations.   Libéré fin février 2010 il  se trouvait sous le coup d’une peine de 2 ans d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve. Sursis ou peine ferme qui en l’espèce n’aurait rien changé puisque une loi de novembre 2009 a quasiment  institutionnalisé l’impunité en supprimant l’incarcération pour les condamnés à moins de deux ans de prison ferme. Le signal  a été reçu cinq sur cinq par la « racaille »… 

     Laëtitia, comme de trop nombreuses victimes avant elle, a donc  aussi été tuée par  la mansuétude coupable  de certains juges, mais plus encore par cette majorité progressiste débile, au sens étymologique du terme, incapable de doter notre pays de l’arsenal législatif à la hauteur de la montée de la barbarie.  Pour ne rien dire du  travail de sape  des « élites » médiatiques qui donnent le ton de ce qu’il faut penser,  toujours vent debout pour défendre   les asociaux, les voyous,  et autres « parasites »

    Comme l’exige  les dirigeants du FN   depuis de nombreuses années, il convient de revenir sur le système des  remises de peine automatiques, de rétablir une échelle cohérente des sanctions et  il est urgent de construire des places de prison en nombre suffisant.

    Bruno Gollnisch - 24/01/11

  • Serge l'exige: Céline privé de "Recueil"

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    Le Monde s’en est fait longuement l’écho,  le ministre de la culture  a finalement retiré le nom du docteur Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline,  du « Recueil des célébrations nationales », où   l’écrivain apparaissait  aux côtés de Philippe de Commynes, Théophile Gautier,  Blaise Cendrars ou Frantz Fanon. Une présence jugée incompatible avec les « valeurs fondamentales de la nation et de la République », a justifié M. Mitterrand…contrairement à Frantz Fanon cela va sans dire… C’est la montée au créneau de l’inoxydable Serge Klarsfeld,  président de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France,  qui a été à l’origine de cette épuration,  celui-ci exigeant  deux jours auparavant  « le retrait immédiat de ce recueil car  les immondes écrits antisémites de Céline rendaient en effet un tel hommage inadmissible. Frédéric Mitterrand doit renoncer à jeter des fleurs sur la mémoire de Céline, comme François Mitterrand a été obligé de ne plus déposer de gerbe sur la tombe de Pétain. »

    Homme de culture et intelligent,  Frédéric Mitterrand  se doutait  certainement de  la polémique qui ne manquerait pas de naître de cet hommage à un homme,  aussi génial  que sulfureux, dont  Nicolas Sarkozy a confessé qu’il était son « écrivain préféré ». Une fascination partagée par Carla Bruni qui obtient par le biais d’un de ses amis de rencontrer il ya quelques années  sa veuve, Lucette Destouches.  « On peut aimer Céline sans être antisémite, comme on peut aimer Proust sans être homosexuel ! » avait précisé le chef de l’Etat  à des journalistes qui l’accompagnaient en Inde, en 2008.

    Frédéric Mitterrand est donc à l’origine de ce mini-scandale, mais comme le souligne Philippe Randa,  il s’est couché devant M. Klarsfeld car «  il n’est pas son oncle François. Lui avait rétorqué en son temps, à Jean-Pierre Elkabach qui le harcelait sur ses mauvaises relations durant la dernière guerre mondiale et doutait de l’étendue de son philosémitisme : Que voulez-vous que je fasse ? Que je me convertisse ? »« La décision soudaine de Frédéric Mitterrand (de retirer Céline de ce recueil) est d’autant plus étonnante précise Le Monde que le Recueil des célébrations nationales fait l’objet d’un long travail préparatoire ». « Travail » qui a permis notamment  d’exclure de l’édition 2009, «  l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, né un siècle plus tôt (qui) devait figurer dans le recueil. »  

    Interrogé par le quotidien,  l’universitaire Henri Godard,  qui a édité l’œuvre de Céline dans La Pléiade,  a l’exception de ses  pamphlets antisémites,  et  auteur de la notice censurée qui devait  figurer dans ce recueil,   a déclaré  qu’il a « le sentiment d’avoir été piégé. Je suis furieux. »

    « Le comédien Fabrice Luchini, qui a longtemps fait salle comble en récitant du Céline, juge cette polémique consternante et insoluble. Va-t-on retirer des librairies Voyage au bout de la nuit ? »

    « L’écrivain Philippe Sollers se dit absolument atterré : Quand ça va mal, la littérature est en première ligne, disait Hemingway. Nous en avons ici une démonstration accablante. Le ministre de la culture est devenu aujourd’hui le ministre de la censure. »

    « Il ne faut surtout pas s’opposer à la commémoration de Céline, estime pour sa part le philosophe Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde). Cette commémoration doit précisément servir à explorer l’énigme qui fait que l’on peut être à la fois un très grand écrivain et un parfait salaud»…

    « Il nous faut assumer l’héritage contradictoire de Céline, explique de son côté le philosophe Alain Finkielkraut. Jamais un lycée de France ne doit porter le nom de Céline, mais je ne suis pas sûr qu’un tel écrivain ne doive pas faire l’objet de commémoration. » Avant de préciser ses craintes :  Je suis surtout très inquiet des conséquences de cette décision, car cela va accréditer l’idée que le « lobby juif » fait la pluie et le beau temps en France. »

    « Membre du Haut Comité et préfacier du recueil, l’historien Alain Corbin dit quant à lui qu’il comprend la décision du ministre, mais qu’il  ne l’approuve pas. C’est une affaire très délicate, explique-t-il. D’un côté, je conçois très bien que la présence de Céline puisse blesser dans leur chair les survivants de la Shoah ou leurs descendants. Mais, d’un autre côté, on risque ce faisant d’ouvrir la voie à des débats sans fin : il y aura toujours quelqu’un pour dire qu’il est inadmissible de célébrer Thiers parce qu’il a écrasé la Commune, Turenne parce qu’il a ravagé le Palatinat et Rousseau parce qu’il a abandonné ses enfants. »

    M. Corbin parle juste, connaissant d’ores et déjà la longue liste des écrivains dont les livres pourraient être caviardés, quand ils ne le sont pas déjà,  et  qui   jugés aujourd’hui à l’aune du politiquement correct « antiraciste »,   pourraient disparaître à terme de nos bibliothèques sous la pression des groupes de pression communautaires.

     Sans même évoquer les cas des écrivains les  plus « typés », nous exprimions nos craintes  sur ce blog, à l’occasion de la volonté exprimée par certains d’interdire « Tintin au Congo » de vente à la jeunesse,  de voir demain certains   se livrer à l’épuration posthume de Shakespeare, Montesquieu,  Voltaire, Dickens,  Maupassant, Jules Verne, Zola ou Lovecraft.  Certes,  entre Fahrenheit 451, 1984 et Le Meilleur des Mondes,  les inquiétantes dérives actuelles de nos  sociétés « démocratiques  avancées » avaient été anticipées…

    Bruno Gollnisch - 24/01/11

  • Eric Besson en Israël pour affaires

    Le ministre français chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, Eric Besson, sera en Israël cette semaine.

    C'est la deuxième visite d'un ministre français depuis le début de l'année 2011.

    Avec pour principales étapes Jérusalem et Tel-Aviv, Besson rencontrera, outre des ministres du gouvernement Netanyahou, le milieu des affaires, avec qui il pourra faire le point sur la présence des grand groupes industriels français en Israël, et leurs projets communs.

    Différents accords devraient être signés, dont un accord "Energie renouvelable et Efficacité énergétique".

    JERUSALEM POST -24/01/11

  • Sarkozy s'engage à nouveau contre la récidive criminelle...

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     A Pornic, près du pont de Saint-Nazaire

    (Cliquez sur les photos)

    Quelques jours après la disparition de la jeune Laëtitia à Pornic, Nicolas Sarkozy s'est de nouveau engagé mardi sur le terrain de la lutte contre la récidive criminelle, un sujet qui a déjà fait l'objet de plusieurs lois ces dernières années, sur fond de faits divers.

    "Il faudra des décisions", "pas des commissions de réflexion", a ajouté l'ancien ministre de l'Intérieur, dont le langage ferme sur la sécurité est depuis longtemps une marque de fabrique.

    Comme à plusieurs reprises dans le passé, le président a annoncé qu'il rencontrerait la famille de la victime. Le matin même, lors d'une réunion à l'Elysée, il a exigé de son gouvernement et des parlementaires UMP des "initiatives" rapides sur le suivi des délinquants sexuels.

    Dans le dossier de la disparition de la jeune Laetitia, 18 ans, le suspect est mis en examen pour "enlèvement suivi de mort", des faits qu'il conteste. Le juge d'instruction n'a pas retenu le qualificatif de "viol" à ce stade de l'enquête.

    Le casier judiciaire de Tony Meilhon, 31 ans, "porte trace de 13 condamnations" selon le parquet de Nantes, dont une pour le viol d'un co-détenu en 1997, quand il était mineur.

    A Saint-Nazaire, Nicolas Sarkozy n'a pas donné de précisions sur la direction qu'il entendait donner à de nouvelles mesures de lutte contre la récidive, mais dans son propre camp, l'on mettait en garde contre toute précipitation.

    "L'indignation est unanime, mais nous ne devons pas avoir une réaction législative immédiate", a dit le vice-président des députés UMP, Jean Leonetti, alors que la gauche et des syndicats de magistrats accusent régulièrement le gouvernement de légiférer sous le coup de l'émotion.

    Pour M. Leonetti, comme pour le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, des propositions sur l'application des peines peuvent intégrer le futur projet de loi sur les jurés populaires, une orientation confirmée mardi par le garde des Sceaux Michel Mercier.

    Favorable au port du bracelet électronique, Pascal Clément a regretté qu'il "soit très peu utilisé (500 exemplaires)".

    Depuis plus de dix ans, l'arsenal juridique pour prévenir la récidive s'est développé au fil de faits divers retentissants.

    Le dernier texte, qui punit notamment par la prison le refus ou l'arrêt du traitement antihormonal - ou castration chimique -, date de moins d'un an (février 2010) et faisait suite au meurtre et au viol d'une joggeuse par un récidiviste dans l'Essonne. Le PS, qui critiquait alors le "quatrième texte en moins de quatre ans" sur le sujet, a renouvelé ses préventions.

    En 2008, et après plusieurs faits divers dramatiques, dont l'enlèvement et le viol du petit Enis par un pédophile récidiviste, la majorité avait déjà adopté la "rétention de sûreté" pour certains criminels à l'issue de leur peine.

    Mardi, les syndicats de magistrats interrogés par l'AFP ont mis en exergue l'insuffisance de moyens ayant accompagné la multiplication de ces lois.

    "La machine judiciaire a fonctionné mais très lentement, trop lentement, faute de moyens", dit Virgine Valton, de l'Union syndicale des magistrats (USM).

    "De toute façon, on butera toujours sur cette réalité difficile à faire entendre qu'il n'y a pas de prédictibilité de la récidive", a ajouté Mathieu Bonduelle, du Syndicat de la magistrature (SM), qui a mis l'accent sur "l'échec du travail de réinsertion en détention".

    AFP. 25/01/11 

  • AIDES épinglée sur sa gestion... SIDA... hic!

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    Des dirigeants largement avantagés et des dons mal réinvestis. Les conclusions de l’étude confidentielle du cabinet Sécafi révélée ce jeudi par Le Parisien ont fait l’effet d’une bombe à Aides, dont les responsables n’ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié ce mardi en fin de matinée, ils se disent «choqués et abasourdis», évoquant un «simulacre de scoop».Cette «publication est coup très dur porté à tous nos militants et à la lutte contre le sida toute entière».

    Selon l’article du Parisien, la gestion économique de l’association laisserait à désirer. Ainsi, seuls 60,3% des 22,2 millions d’euros perçus en 2009 ont servi à financer des missions locales, comme des actions de prévention, de soutien ou encore de distribution de préservatifs. Un chiffre lié au «coût de fonctionnement» de l’association, présente dans 70 villes en France, selon Christian Andréo, directeur des actions nationales à Aides, contacté par 20minutes.fr.

    Les avantages des dirigeants déjà connus

    L’étude publiée s’interroge aussi sur les raisons qui ont amené à octroyer un logement de fonction jusqu’en 2010 à Christian Saout qui fut président d’Aides de 1999 à... 2007. Ce dernier, désormais président d’honneur, serait encore payé 110.000 euros par an, remboursés par le Conseil d’Etat. «C’est le montage qui a été validé par la direction générale de la Santé, au titre de sa mise à disposition», explique Christian Andréo. Quant au logement de fonction, «cela nous a permis d’économiser des dizaines de milliers d’euros en nuits d’hôtel», se défend-il. 

    Le Parisien assure également que le salaire du directeur général Vincent Pelletier a bondi de 17% entre 2007 et 2009 pour atteindre 9.500 euros par mois. Enfin, si sa paye n’augmente pas, il toucherait une prime.

    «Le mal est fait»

    Selon l’étude, tout cela n’arrangerait pas les affaires internes de l’association, déjà mises à mal avec la démission de la secrétaire du comité central d’entreprise en 2010. «On ne va pas le nier», avoue Christian Andréo. «Des dissensions, il y en a mais comme dans tout le secteur associatif en ce moment. Nous ne sommes pas une exception à la règle». Le cabinet Sécafi évoque aussi un «éventuel malaise au travail». «Nous avons mis en ligne un rapport d’un cabinet externe sur les conditions de travail à Aides, répond le directeur des actions nationales. On obtient près de 80% de satisfaction.»

    Pour Aides, «le mal est fait». Ses responsables regrettent que la rédaction ne les ait contacté que lundi après-midi soit la veille de la publication. L’association se dit ainsi «profondément indignée, meurtrie par ces allégations détournées, mensongères, et étudie à présent toutes les voies possibles, y compris légales, pour contester point par point les éléments de cette prétendue enquête».

    20minutes.fr - 25/01/11

  • Le Sénat adopte un texte réduisant les peines pour les malades mentaux

    Le Sénat a adopté mardi à l'unanimité et contre l'avis du gouvernement une proposition de loi émanant à la fois de la gauche et de la droite qui vise à diminuer les peines infligées aux délinquants souffrant de troubles mentaux.

    Présenté par Jean-René Lecerf (UMP), Gilbert Barbier (RDSE, à majorité radicaux de gauche) et Christiane Demontès (PS), ce texte "relatif à l'atténuation de responsabilité pénale applicable aux personnes atteintes d'un trouble mental ayant altéré leur discernement au moment des faits", réduit d'un tiers la peine privative de liberté pour les délinquants souffrant de troubles mentaux.

    En contrepartie, il propose de conditionner d'éventuelles réductions de peines à une obligation de soins et prévoit la possibilité de recourir à celle-ci après la libération.

    Selon les estimations établies par un rapport du Sénat, "près de 10 % des détenus souffriraient de pathologies psychiatriques d'une telle gravité que, pour ces personnes, la peine ne peut avoir aucun sens".

    Cette proposition de loi prend à contre-pied la politique sécuritaire du gouvernement.

    Plusieurs faits divers ont amené le président Nicolas Sarkozy à envisager l'organisation de procès pour les criminels même irresponsables pénalement. En décembre 2008, peu après le meurtre d'un étudiant par un patient échappé d'un hôpital à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait annoncé une réforme de l'hospitalisation d'office, présentée en Conseil des ministres le 5 mai 2010.
    AFP. 25/01/11
  • Shoah: la SNCF bat sa coulpe

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    Veil et Pepy le 25 janvier 2011 à Bobigny

    En cédant à la ville de Bobigny un terrain de la gare de marchandises d'où sont partis vers le camp d'extermination d'Auschwitz, en 1943 et 1944, 21 convois transportant 22.407 personnes internées dans le camp voisin de Drancy, M. Pepy a évoqué les responsabilités de son entreprise, en présence de Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

    Parlant de "moments terribles, des moments funestes", M. Pepy a souligné "la nécessité de regarder ce passé en face, le connaître, le comprendre, en perpétuer la mémoire, en tirer une leçon de vie".

    La SNCF, qui a transporté les 76.000 juifs de France vers les camps d'extermination entre 1942 et 1944, était "réquisitionnée", "soumis(e) à l'effort de guerre nazi", a-t-il rappelé.

    "L'indicible et l'effroyable, tapis au bout des voies de chemin de fer, étaient présents en ces jours de malheur où la SNCF fut contrainte de se soumettre", a insisté M Pepy.

    "Contrainte, certes, notre entreprise a acheminé ces trains jusqu'à la frontière. Elle l'a fait", a-t-il reconnu.

    "La SNCF, entreprise d'Etat, a été --contrainte, réquisitionnée--, un rouage de la machine nazie d'extermination. Nous ne l'oublierons pas."

    Une fois de plus, il a repris à son compte les mots du président français Jacques Chirac prononcés en juillet 1995, lors des commémorations de la Rafle du Vel' d'Hiv': "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français".

    "Je veux dire la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l'époque. En son nom, je m'incline devant les victimes, les survivants et les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore", a souligné M. Pepy.

    "En ces jours de malheur, notre entreprise avait tous les visages de la France", a encore relevé le patron de la SNCF, rappelant que "les cheminots résistants ont été l'honneur de l'entreprise et de la France".

    Quelque 2.000 cheminots ont été fusillés ou sont morts en déportation, et "une démarche de mémoire" va être lancée "pour connaître qui ils étaient, ce qu'était leur vie, ce qu'ont été leurs actes de courage et de résistance", a-t-il indiqué.

    "C'est une démarche sincère, profonde", a indiqué M. Pepy, rappelant que l'entreprise publique avait ouvert ses archives depuis la fin des années 1990, fait travailler des chercheurs sur le sujet et organisé un grand colloque sur la question dès 2000.

    Selon lui, cette démarche n'a donc "aucun rapport" avec l'intérêt de la SNCF pour la grande vitesse aux Etats-Unis, où des élus ont cherché à lier d'éventuels contrats à sa repentance pour son rôle dans l'Holocauste.

    "Je vous fais confiance, pour qu'on sache ce qui s'est passé", a déclaré Simone Veil.

    Se disant "particulièrement heureuse" et très émue", elle a relevé que la SNCF "n'a pas toujours été parfaite", mais souligné que le plus important était de diffuser la mémoire des faits.

    Longtemps occupée par un ferrailleur, la gare désaffectée de la ligne de grande ceinture a failli être démolie dans les années 1980. Elle a été classée en 2005.

    AFP. 25/01/11

  • Traiter les Blancs de souchiens/sous-chiens est enfin jugé outrageant!

    PARIS (NOVOpress) –Trois ans et demi après le jeu de mot raciste anti-blanc d’Houria Bouteldja dans une émission télévisée du 21/6/2007, l’AGRIF, qui avait porté plainte, obtient une déclaration de la justice disant que c’est outrageant pour les blancs.
    Un communiqué de l’AGRIF indique :

    « Par décision en date du 18/01/2011, le Procureur de la République de Toulouse a formulé un réquisitoire définitif de renvoi devant le Tribunal correctionnel à l’égard d’Houria Bouteldja.
    Le Procureur a retenu que le fait de qualifier de « souchiens » les Blancs et les Français de souche constituait bien « une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective injuriant les Blancs représentés par l’AGRIF en raison de leur appartenance à une race. »
    L’AGRIF attend maintenant avec confiance la date prochaine de la fixation du procès. »

    Houria Bouteldja, porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République, dans l’émission « Ce soir (ou jamais !) » de Frédéric Taddeï du 21/06/2007, avait déclaré qu’il fallait rééduquer le reste de la société, la société occidentale, « ce que l’on appelle nous, les souchiens [ou sous-chiens ?], puisqu’il faut bien leur donner un nom, les Blancs. »

    Un beau jeu de mots raciste antiblanc à l’aide d’un néologisme d’Houria Bouteldja : « souchiens » sur la base de « de souche ». Sa déclaration a rendu le terme souchiens relativement célèbre !
    Dans sa phrase Houria Bouteldja précise qu’il ne s’agit pas en fait des Français « de souche » mais des Blancs en général. Elle précise également que c’est le terme qui est utilisé habituellement par elle et ses amis des « Indigènes de la république » ; ce n’est donc pas un lapsus.

    Pendant l’émission personne n’a réagi à cette insulte raciste. Il y avait pourtant du monde, Frédéric Mitterrand, François Rollin, Edgar Morin, Fernando Arrabal, Caroline Fourest, Abd Al Malik, J-J Beineix, etc. Les jours suivants, dans les grands médias, très peu de réactions.

    Imaginons le tintamarre qu’il y aurait eu sur le plateau et dans les grands médias, si un européen avait parlé ainsi des « arabes » ou des « noirs » par exemple. Et ce qu’il se serait passé si un européen avait désigné ainsi les « arabes » sur une grande chaîne de télévision d’un pays du Maghreb ou les « noirs » dans un pays d’Afrique subsaharienne !

    Cette absence de réactions n’a rien d’étonnant, ce n’était que des Blancs qui étaient insultés !

    NOVOPRESS - 21/01/11

  • Laëtitia: le viol n'est plus retenu

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    L'émotion et la colère étreignaient les proches de Laetitia, 18 ans, disparue le 19 janvier à Pornic, qui ont organisé lundi après-midi une marche silencieuse avec fleurs et photos, au pied du pont de Saint-Nazaire.

    En fin de journée, le parquet de Nantes a annoncé que le fait de "viol", retenu dans l'information judiciaire ouverte samedi à l'encontre du principal suspect Tony Meilhon, n'avait pas été conservé pour sa mise en examen par le juge d'instruction. M. Meilhon est mis en examen pour "enlèvement suivi de mort", a-t-il dit.

    Le corps de la jeune fille n'a toujours pas été retrouvé au sixième jour de recherches qui se "poursuivent toujours activement", a souligné le parquet qui a démenti l'existence d'une nouvelle garde à vue.

    En début d'après-midi, plus de 300 personnes ont défilé en silence derrière une banderole proclamant "familles et proches en colère". La famille d'accueil de Laetitia, sa soeur jumelle Jessica, ainsi que leur père biologique et un oncle paternel étaient présents, tous émus et révoltés.

    Certains tenaient des roses. Sur deux grands panneaux en carton, les amis de Laetitia et de sa soeur avaient collé des photos de la disparue avec des interrogations: "Laetitia, on t'aime, où es-tu?", "On t'aime, reviens-nous".

    Le père de la famille d'accueil de Laetitia, Gilles Patron a reconnu qu'il n'avait plus d'espoir de la revoir vivante. "C'est une mare de sang qu'il y avait dans le coffre de la voiture" de Tony Meilhon, a-t-il dit.

    Il s'est dit prêt à recevoir Nicolas Sarkozy, en visite à Saint-Nazaire mardi, pour lui expliquer sa révolte. "J'ai dit que j'étais pour la peine de mort parce que la perpétuité n'existe pas vraiment", a-t-il ajouté.

    Sa femme Michèle est aussi en colère: "Je ne suis pas pour la peine de mort mais pour la perpétuité dans son vrai sens: qu'ils ressortent les pieds devant" de la prison.

    La soeur jumelle de Laetitia, Jessica, une brune aux cheveux courts, en larmes, très éprouvée, était réconfortée par ses proches et ses amis.

    Tony Meilhon, 31 ans, principal suspect, a été interpellé jeudi dans une maison au lieu dit "Casse-Pot" à Arthon-en-Retz, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes.

    Les enquêteurs recherchent des preuves matérielles car Tony Meilhon "conteste les accusations portées contre lui", invoquant un accident de la circulation mortel, selon le parquet de Nantes.

    Laetitia a quitté son travail mardi à 22H00 à l'hôtel-restaurant de la Bernerie-en-Retz puis a été vue en compagnie de Tony Meilhon dans la soirée. Au petit matin, sa soeur jumelle a donné l'alerte en découvrant son scooter, couché, à quelques dizaines de mètres de leur maison.

    Evoquant le passé judiciaire du suspect, le procureur a précisé lundi que son casier "porte trace de 13 condamnations dont une seule relative à des faits de viol et agression sexuelle commis les 4 et 5 juillet 1997, alors qu'il était mineur (et détenu)".

    Condamné en 2001 à 5 ans de prison dont un avec sursis pour ce viol, il devait chaque année signaler son adresse du fait de son inscription au FIJAIS (fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infraction sexuelle ou violente). "A sa sortie de prison, le 24 février 2010, M. Meilhon avait élu "domicile postal" au centre communal d'action sociale de Nantes", explique le procureur et au moment des faits imputés, il "était sans adresse connue".

    Pour cette raison, "il était recherché depuis l'automne 2010 par les services de police de Nantes et inscrit au fichier national des personnes recherchées (FPR) par le parquet de Nantes depuis le 4 janvier 2011".

    MSN - 24/01/11

    Comment le juge sait-il que Laëtitia n'a pas été violée?