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Blog - Page 25

  • Gérard Collomb se lâche sur l’immigration : « D’ici à 5 ans, la situation deviendra irréversible. Je crains la sécession. Les gens ne veulent pas vivre ensemble »

     

    23h47
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    Tugdual Denis@TugdualDenis
     
     

    « Les gens ne veulent plus vivre ensemble »
    « D’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. »

    Dialogue inédit avec Gerard Collomb, quand il était ministre de l’Intérieur, exhumé par @Valeurs en kiosque demain.

     

     

     

    « Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… »

    – Quel est la part de responsabilité de l’immigration ?

    « Énorme (…) »

    – Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    « Oui, absolument »

    « Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent… »

    « Je dirais que, d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… »

  • Bolsonaro: la revanche d'un homme du peuple

    800px-Jair_Bolsonaro_-_EBC_04-800x475.jpg Bolsonaro.jpg

    Un chômage record, une sortie fragile de la récession, mais surtout un chef d’État sans odeur ni saveur appliquant aveuglément le mantra ultralibéral et sa casse sociale dramatique. Toute ressemblance avec la vague nationale qui balaie l’Europe n’est pas purement fortuite tant, de Rome à Brasília, les mêmes causes semblent produire les mêmes effets.

    Rien n’aura, en tout cas, ce dimanche, résisté à Jair Bolsonaro (élu avec 56 % des voix), pour qui la victoire se fête manifestement en famille : avec 1,84 million de voix, son fils, le député Eduardo Bolsonaro, battait à l’occasion de sa réélection un record historique, bravant un vent spectaculaire de dégagisme. L’hécatombe est aussi drastique au Sénat, où seulement un sortant sur quatre a été réélu. Quant au président Michel Temer, dont la popularité plafonnait à 5 % en mars 2018, sur fond de scandales de corruption, son ancien ministre des Finances récoltait un maigre 1,20 %.

    Populiste ? D’extrême droite ? Si l’ancien parachutiste, capitaine de réserve et sept fois député n’aime rien tant que choquer le bourgeois par des propos saumâtres qui, sous nos climats, provoqueraient des haut-le-cœur, sa popularité insolente parmi les femmes, les homosexuels et les Afro-Brésiliens inflige un démenti cinglant aux analyses sans nuances colportées par les médias européens. En témoigne l’Afro-Brésilien Hélio Barbosa, élu député après avoir troqué son nom de famille pour celui de son idole. « Bolsonaro n’est pas raciste, j’en suis la preuve », opinait le désormais Hélio Bolsonaro dans une vidéo de soutien.

    L’intérêt supérieur national aura donc transcendé les différences ethniques et sexuelles. Car celui qui se définit comme un « pragmatique responsable » défend avant tout les droits de l’homme du peuple : le droit à la sécurité, dans un pays qui déplorait, en 2016, 63.000 homicides, soit 14 % de ceux dénombrés dans le monde ; le droit au travail, alors que le taux de chômage stagne à 12 % et que 62 % des jeunes rêvent d’expatriation. Celui, aussi, de vivre dans un État souverain et fier de son identité.

    Ainsi, si le futur ministre des Affaires étrangères Ernesto Fraga Araújo seconde volontiers Donald Trump sur l’exaltation des valeurs chrétiennes, les affinités risquent bien de s’arrêter là, Jair Bolsonaro n’ayant pas fait mystère de son hostilité à certaines décisions jugées trop favorables aux États-Unis. L’accord « Cieux ouverts », par exemple, conclu sous un Michel Temer, dont les liens avec la CIA avaient été révélés par WikiLeaks en 2016, donnait carte blanche aux Américains sur le centre de lancement spatial d’Alcântara.

    « La vraie démocratie, c’est pouvoir mettre du pain sur sa table et […] marcher sans la rue sans être agressé », lançait, en 1993, un Jair Bolsonaro à l’orée d’une longue carrière politique. Mais le sacre, au terme d’un cursus honorum de trente ans, de ce descendant d’immigrés italiens est avant tout celui d’un peuple mû par le vent irrépressible de la liberté.

    BV

  • Homophobie, sexisme, racisme: les déclarations chocs du nouveau président brésilien Bolsonaro

     
     
     
     
     
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    Le nouveau président d'extrême droite du Brésil est un habitué des dérapages. Les femmes, les homosexuels et les Noirs font partie de ses cibles favorites. 

    A VOIR AUSSI
  • Suisse : Fatmir T.* arrêté à l’aéroport de Zurich, il portait la tête de sa grand-mère dans un sac

     

    11h37

    Une voisine alerte la police au début de la semaine dernière. Lorsque les policiers arrivent, c’est une vision d’horreur qui s’offre à eux : dans l’appartement en question de Frauenfeld TG, ils trouvent une femme décapitée. […]

    À peine quelques heures plus tard, Fatmir T., ressortissant italien de 19 ans, est arrêté à l’aéroport de Zurich. Comme le rapporte le journal « Sonntagszeitung », il portait la tête de sa grand-mère avec lui, dans un sac.

    La femme tuée est la grand-mère, âgée de 74 ans, de Fatmir T.. Cette Macédonienne était en visite chez son petit-fils et séjournait en Suisse en tant que touriste.

    […]

    Nom modifié

    (Traduction Fdesouche)

    Blick

    (Merci à Mariek)

  • Jair Bolsonaro est élu président du Brésil avec 56% des voix (Màj)

     

    1h24

    Le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro a été élu haut la main président du Brésil, avec 56% des voix contre 44% à son adversaire de gauche Fernando Haddad, après dépouillement de 94% des bulletins. (Le Figaro)

    Jair Bolsonaro 1️⃣7️⃣
     
    @jairbolsonaro
     
     

    Obrigado pela confiança! Vamos juntos mudar o Brasil!

     

     

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    Guillaume A.@Guillaume_Alv
     
     

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  • Brésil : Bolsonaro est majoritaire chez toutes les catégories raciales, y compris les Noirs (sondage)

     

    1h23
    mathieu gallard@mathieugallard
     
     

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  • Roubaix (59) : un réfugié condamné pour atteinte sexuelle sur une mineure de 12 ans alors qu’il avait été recueilli dans une famille

     

    11h29

    Depuis lundi, un homme réfugié en France depuis 2013 était jugé devant la cour d’Assises du Nord pour des faits de « viol » et de « tentative d’agression sexuelle » à l’encontre d’une très jeune fille. Les faits ont été requalifiés en « atteinte sexuelle ».

    Depuis lundi, un habitant de Roubaix, âgé de 29 ans, était jugé devant la cour d’Assises du Nord, à Douai, pour une « tentative d’agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans » et pour « viol sur un mineur de 15 ans ». En raison de l’âge de la victime, qui avait douze ans au moment des faits, le procès s’est déroulé à huis-clos.

    L’homme, de nationalité étrangère, est réfugié en France depuis 2013 après avoir été "persécuté" dans son pays. En 2015, il bénéficiait d’un titre de séjour. Il était accusé d’avoir agressé une mineure alors qu’il avait été recueilli dans une famille de Roubaix.

    Après trois jours d’audience, le mis en cause a été acquitté des faits pour lesquels il était poursuivi. Il a finalement été condamné à 5 ans de prison dont un avec sursis et mise à l’épreuve de dix-huit mois pour des « atteintes sexuelles ». La Cour d’Assises a estimé qu’en raison de l’âge de la jeune fille, celle-ci n’était pas en mesure de consentir « en pleine conscience » à des relations sexuelles avec un adulte.

    (…) Nord Eclair

    (Merci à Prosperpine)

    NdB: Nous sommes arrivés dans le règne de la délinquantocratie 

  • Allemagne : Un migrant a tenté de tuer un enfant en le jetant sous un train. Depuis, le garçon traumatisé « crie » lorsqu’il aperçoit « des gens de couleur ».

     

    18h50

    Allemagne – Il a attrapé un enfant qu’il ne connaissant pas et qu’il a brusquement arraché à sa mère, puis s’est jeté avec lui sous un train qui arrivait en gare.

    Depuis mardi, l’homme, un migrant indien qui vivait à Gelsenkirchen, est jugé pour tentative de meurtre et blessures corporelles dangereuses.

    L’assaillant a sauté devant un train en marche avec un enfant dans les bras. Devant les yeux de la famille de la petite victime. L’homme s’est couché sur les rails, en tenant l’enfant.

    Selon le ministère public, ce n’est que grâce à une coïncidence heureuse et à la rapidité d’action du conducteur que le garçon n’a subi que des blessures mineures à la tête. Si le train était allé un peu plus loin, le choc aurait été fatal.

    L’Indien de 23 ans a tenté « insidieusement de tuer un être humain », déclare le bureau du procureur de la République.

    Le père, Christian V. (34 ans) a déclaré au tribunal : « Mon fils m’a confié plus tard que l’agresseur lui avait dit qu’il voulait l’emmener à la mort ». Après l’arrêt du train, le père a sauté sur les rails et a récupéré son fils.

    Le tribunal de district examine le placement permanent de l’accusé, Jagdeep S., dans un service psychiatrique fermé.

    Sandro, la victime âgée de 5 ans, souffre encore aujourd’hui de l’agression qu’il a subie. Son père déclaré : « Quand des gens s’approchent rapidement de lui ou ont la peau foncée, il crie, s’accroche à nous. On ne peut plus prendre le train. Il en a peur. »

    Sa mère Daniela V. (24 ans) est toujours très choquée. En larmes, elle a dû interrompre son témoignage devant le tribunal et s’est évanouie dans le hall.

    BILD

     
  • Dans une semaine, la Nouvelle-Calédonie choisit la France ou l’indépendance

     

    12h04

     

    Nouméa – « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »: c’est la question à laquelle vont répondre dans une semaine une partie des habitants du Caillou dans un référendum historique qui les divise.

  • Les droits de l'inhumain

    La Cour européenne condamne l’Italie pour le viol des droits humains de Bernardo Provenzano, un chef mafieux responsable de dizaines de meurtres

    11h13

    La Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg a statué que l’Italie a violé les droits de feu  « patron des patrons » Bernardo Provenzano en maintenant des conditions de détention strictes anti-mafia durant ses derniers mois de vie.

    Le tribunal a jugé jeudi que l’Italie n’avait pas à  prolonger les conditions de détention strictes quelques mois seulement avant la mort de Provenzano en raison de son « déclin cognitif critique ».

    Provenzano, qui aurait dirigé le puissant clan Corleone de la mafia, mourut en juin 2016 à 83 ans après une décennie de prison, les trois dernières années au lit à cause de la maladie. Les avocats de Provenzano ont plaidé en vain pour que son état de santé s’améliore en raison de la santé fragile de leur client.

    La décision de jeudi a été immédiatement critiquée par le vice-premier ministre italien Luigi Di Maio, qui a déclaré que « les comportements inhumains étaient ceux de Provenzano ».

    NY Times

     
  • Trump aux migrants honduriens : «Retournez dans votre pays !»

     

    21h04

    Trump aux migrants Honduriens en route vers les Etats-Unis : «Faites demi-tour, nous ne laisserons personne rentrer illégalement aux Etats-Unis. Retournez dans votre pays ou alors portez-vous candidats à la citoyenneté comme des millions d’autres le font !»
    – Twitter, 25 octobre 2018, 20h31

    Donald J. Trump
     
    @realDonaldTrump
     
     

    To those in the Caravan, turnaround, we are not letting people into the United States illegally. Go back to your Country and if you want, apply for citizenship like millions of others are doing!

  • 11 novembre démilitarisé: Macron fabrique l’Histoire et la « souveraineté européenne »

     

    Une tribune de Jean-Frédéric Poisson, président du parti Chrétien-Démocrate

     
     
     

    Une tribune de Jean-Frédéric Poisson, président du parti Chrétien-Démocrate.


    Le 11 novembre, les Français commémorent la victoire militaire de 1918, en l’honneur du sacrifice de millions de morts et en écho à la liesse populaire qui accompagna l’Armistice. Depuis 2011, l’hommage a été étendu à tous les conflits et tous les soldats français morts en opération.

     
     
     
     
     

    En ce 11 novembre 2018 devait être célébré le centième anniversaire de la signature de cet armistice. À l’instar des cérémonies outrageantes de 2016 du Centenaire de Verdun, de l’absence déplacée du chef de l’Etat français aux côtés des autorités britanniques à la commémoration de la Bataille d’Amiens cet été, l’hommage de ce 11 novembre 2018 s’annonce gâché. En effet, l’Élysée a fait savoir que les cérémonies présidées par le président ne pourraient avoir un caractère « trop militaire » pour commémorer plutôt la fin « d’un grand désastre ».

    Cette inflexion constitue une trahison à l’encontre de l’Histoire qui retient que la France, appuyée par ses alliés, est sortie victorieuse de cette terrible guerre. Elle est aussi un camouflet envers la mémoire des millions de soldats français et supplétifs, mais aussi de nos aïeux civils, tués ou mutilés au champ d’honneur ou sous les attaques des nouvelles armes aussi meurtrières que modernes.

    Peut-on encore être naïf au point de ne pas y voir une nouvelle démonstration flagrante de deux très inquiétantes obsessions macroniennes ?

    Celle de la réécriture d’une histoire détricotée, qui en diminue les hauts faits pouvant être sources de fierté nationale pour en surligner les heures sombres au profit d’une culpabilisation collective. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron, lors de discours emblématiques, semble se complaire à battre devant le monde entier la coulpe de la France pour tous les « crimes » qu’elle aurait commis, et pointer du doigt les Français contraints de porter ce lourd héritage de tant et tant d’injustices et méchancetés. Ce chef de l’Etat se montre décidément bien mal à l’aise, voire amnésique, avec l’idée d’enracinement de notre histoire dans un roman français qui comporte, certes, ses vicissitudes, mais aussi ses gloires.

    L’autre obsession macronienne, c’est cette volonté d’imposer la construction artificielle d’une « souveraineté européenne » au détriment de celles nationales, passant entre autres par une forme démonstrative de « soumission réparatrice », de la France à l’Allemagne. Ce que signale d’ailleurs la visite d’intronisation d’Emmanuel Macron à Berlin auprès d’Angela Merkel dès le lendemain de sa victoire à la présidentielle. Ou indique l’introduction de plus en plus crédible dans le Traité de l’Elysée en cours d’élaboration d’un bilatéralisme franco-allemand pour la dissuasion nucléaire, créant ainsi une grave entrave aux principes instaurés par le général De Gaulle défendant l’intangibilité de la souveraineté et de l’indépendance de la France. C’est dans cette même dérive que se situe ce 11 novembre dénaturé par la volonté de ne pas heurter l’Allemagne en commémorant de façon par trop ostentatoire la victoire des armées françaises. Ce qu’avoue l’Élysée en précisant officiellement que ce changement de cap s’est fait « en concertation » avec la chancelière.

    Ainsi, après avoir méprisé puis éjecté sèchement l’ancien chef d’État-major des Armées, et malmené les budgets de la Défense nationale, le chef de l’Etat décide de ne pas s’associer pleinement au devoir de mémoire qui sera rempli devant tant et tant de stèles, monuments aux morts et autres mémoriaux, partout en France, en l’honneur de ces « poilus » qui se sont battus pour la défense de notre territoire, pour une idée, pour une nation que l’on appelle France et qui semble si étrangère à notre président, à en croire ses récentes déclarations faites à l’étranger.

    Devant cette absence honteuse de reconnaissance présidentielle, l’Armée fera sa propre commémoration aux Invalides. Ce sera un bel et vibrant hommage, comme l’institution sait le vivre. Mais sans sa « tête », le président de la République, celui que notre Constitution fait pourtant chef des Armées. Celui qui incarne par excellence, le lien indispensable entre la nation et son armée. Et qui, au détour du centenaire de l’Armistice qu’il dédaignera, entachera ce lien de sang entre le peuple et son armée comme une ultime atteinte à notre légitime fierté nationale.

    Monsieur le président, nous ne sommes pas dupes de ce nouvel avatar de vos transgressions, que vous appelez « réformes ». Les Français n’en peuvent plus d’être ainsi dénoncés, bafoués, manipulés, oubliés voire méprisés. Les Français devront s’en souvenir, comme une autre forme de « devoir de mémoire ».

    CAUSEUR

  • Zemmour/Weil : la transformation de la société française par l’immigration de masse extra-européenne « a déjà commencé »

     

  • JT TVL 23/10/18

  • JT TVLibertés 22 OCTOBRE 2018

  • Créteil : la prof, la racaille et un flingue, par Pierre Malpouge

    racaille-prof_9223-p2-pm-500x611.jpg jeune élève noir.jpg

     
     
     
     

    Depuis jeudi dernier, la vidéo partagée sur les réseaux sociaux fait le tour des rédactions. Comme dans un film de série B ou dans un jeu vidéo violent, on y voit un « jeune » mineur âgé de 16 ans – qui, comme les images le montrent, et sans vouloir faire d’amalgame, n’a rien d’un Gaulois aux longues tresses blondes – braquer un pistolet sur la tempe de son professeur.

    La scène, qui a suscité l’indignation, s’est déroulée au lycée Edouard-Branly de Créteil. Ce jeudi matin, l’élève braqueur arrivé en retard à un cours de biotechnologie ordonne au professeur, pistolet en main, de rayer la mention « absent » de son carnet de présence et de le noter « présent » pour ne pas avoir de problème avec son père. Durant toute la scène, filmée à l’aide du téléphone portable d’un élève de la classe, on peut voir ses camarades de classe rigoler comme des bossus et faire des doigts d’honneur face à la caméra.

    Le pistolet était factice mais l’acte de violence est, lui, bien réel. Depuis qu’Emmanuel Macron s’affiche et joue les « frotteurs » aux côtés de dealers et de repris de justice multirécidivistes comme on a pu le voir lors de sa visite sur l’île de Saint-Martin, les racailles « jeunes » ou moins jeunes se sentent-elles pousser des ailes face au laxisme politique et judiciaire ? Si ce genre de scène d’agression violente n’est pas une nouveauté dans l’enceinte des établissements scolaires (tout comme à l’égard des policiers), elle prouve, s’il en était encore besoin, que dans de nombreux quartiers les racailles, toujours les mêmes, sont bien installées et n’ont peur de rien ni personne. A commencer des profs dont il faut dire, sans vouloir être vieux jeu, que l’allure et la tenue vestimentaire de certains n’incitent guère au respect.

    Vendredi, une enquête menée par les policiers du commissariat de Créteil a été ouverte après que le professeur a déposé plainte. Deux « jeunes » apparaissant sur la vidéo ont été placés en garde à vue. Le braqueur, mis en examen pour violences aggravées, risque, nous dit-on, trois ans de prison. Etant donné qu’il est mineur il a toutes les chances de risquer tout au plus une remontrance, quelques mois de travail d’intérêt général et quelques jours d’exclusion du lycée.

    Dans une France où l’ultraviolence est du fait de « jeunes » de plus en plus jeunes sans que rien ne bouge, pas sûr que les beaux discours de fermeté d’Emmanuel Macron et de son nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui, sans jamais oser avouer d’où est issue cette violence, veut « reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine », ni même l’annonce par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, d’un « plan d’action pour rétablir l’ordre », soient à la hauteur de l’enjeu.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2018