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Blog - Page 335

  • Petits peuples de Russie : les Ijoriens

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    Oleg Skripnik ♦

    Plusieurs localités dans les environs de Saint-Pétersbourg sont habitées par les représentants d’un peuple peu nombreux de Russie, les Ijoriens. Notre correspondant a visité l’un de ces villages.

    « Et l’on aperçoit volant dans le ciel une louche de feu qui emporte le bonheur d’autrui », récite sur un ton un peu dramatique Nikita, un homme aux cheveux noirs dépassant la trentaine, Ijorien de souche. Ses paroles sont bues par l’effigie d’un esprit de la forêt – un épouvantail vêtu d’un costume national ijorien – et une dizaine d’écoliers. Les cours donnés par le Musée des Ijoriens dans le village de Vistino (à une centaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Pétersbourg) susciteront un grand étonnement si l’on ne sait pas d’avance à quoi s’attendre.

    Les Ijoriens sont un peuple finno-ougrien peu nombreux de Russie (selon les données officielles, le pays compte 50 peuples peu nombreux) qui constitue la population autochtone des côtes de la Baltique. Il ne reste que quelques centaines de représentants de ce peuple jadis puissant dont le caractère rude et farouche est mentionné dans une bulle pontificale : plusieurs missionnaires qui tentaient de christianiser ces païens ont été cruellement tués. Toutefois, les nombreuses guerres et les bouleversements politiques de l’histoire récente ont placé la culture ijorienne au bord de la disparition.

    Toutefois, si l’idée vous vient de décrire aux Ijoriens leur triste situation, ils seront extrêmement étonnés. Voici pourquoi.

    La vie au village

    Ecriteau bilingue dans le centre de Vistino.

    Ecriteau bilingue dans le centre de Vistino.

    Vistino, le centre de la culture ijorienne, est une localité très propre aux routes de bitume. Les rues sont bordées de petites maisons soigneusement entretenues, décorées de chambranles et entourées de jardins fruitiers. Le village compte également plusieurs immeubles avec, dans la cour, des puits en bois. « Il y a à peine deux ans, la localité ne possédait aucune barrière », soupire Zinaïda qui y habite depuis 1935.

    Se tenir séparé du monde n’est pas dans la tradition ijorienne, mais la proximité d’un grand port fait que les habitants ont tendance à accroître leur sécurité. En outre, certains cas insolites – quand un petit élan est venu piétiner plusieurs dizaines de potagers – accentuent cette tendance. En outre, des animaux beaucoup moins amicaux comme des renards, des ours et des belettes pointent souvent leur nez dans le village. Que la route de bitume n’induise pas en erreur le visiteur : la localité est entourée de forêts impénétrables de toutes parts. L’année dernière, les habitants ont même dû prendre les armes pour lutter contre une meute de loups qui attaquait le village.

    Zinaïda, née dans une famille ijorienne. Enfant, elle a traversé les affres de l’occupation allemande et des camps de concentration pendant la guerre. Elle a travaillé longtemps comme pêcheur et a plusieurs fois risqué sa vie en luttant contre la tempête.

    Zinaïda, née dans une famille ijorienne. Enfant, elle a traversé les affres de l’occupation allemande et des camps de concentration pendant la guerre. Elle a travaillé longtemps comme pêcheur et a plusieurs fois risqué sa vie en luttant contre la tempête.

    Mais les Ijoriens ne prennent que rarement le fusil. Ce ne sont pas des chasseurs. Ils sont pêcheurs de père en fils. De nombreux dictons et chansons sont consacrés à la mer. Les femmes embarquaient aux côtés des hommes dans les barques. Même le kannel (une sorte de cithare) est fait, selon la légende, pour apaiser par sa douce musique les vagues de la Baltique. La construction dans la région d’un grand port commercial, Oust-Louga, a sérieusement compliqué la navigation des petites barques dans le golfe. « Nous ne fêtons plus la Journée du pêcheur depuis deux ans, regrette une petite vieille. Elle a été remplacée par la Journée de la culture ijorienne. Mais la culture ijorienne sans pêcheurs, ça ne rime à rien ».

    Les jeunes Ijoriens ont commencé à former des sociétés de pêcheurs, ce qui permet d’espérer la renaissance de ce métier. Aujourd’hui, la plupart des habitants de Vistino travaille dans le port et presque chaque famille possède de petites exploitations. Pendant les heures de loisir, ils fréquentent le club local ou vont au stade. Un seul homme continue de vivre selon les mœurs ancestrales : le pêcheur Alexeï, 33 ans, qui approvisionne sa famille grâce à son exploitation et qui de toute la liste du matériel technique moderne ne possède qu’un téléphone portable.

    Culture et religion

    Selon un dicton, l’Ijorien ne parle que trois fois dans sa vie : il crie à la naissance, dit « oui » à son mariage et soupire sur son lit de mort. C’est un peuple renfrogné qui continue dans une grande mesure à respecter les traditions païennes.

    « Croyons-nous aux esprits ? Nous ne les nions pas, sourit Nikita. Notre prêtre lutte contre ce phénomène, mais est-il facile d’effacer les traditions ? »

    Ce peuple fait preuve de persévérance pour perpétuer son patrimoine culturel. Des enthousiastes ont organisé des cours de langue ijorienne à Saint-Pétersbourg, tandis que l’État fournit son aide dans l’édition de manuels et finance le Musée ethnographique de Vistino où les petits Ijoriens étudient leur langue natale.

    Plusieurs objets en argile sont déposés dans un coin du musée : ils ont été fabriqués pendant une classe de poterie pour les enfants. Les petits Ijoriens y apprennent également à broder, à cuisiner, à sculpter le bois, à tisser et même à construire.

    Maîtrise parfaitement la langue ijorienne qu’il a apprise lui-même à l’âge adulte et qu’il enseigne aujourd’hui à ses enfants. Il travaille comme guide au musée et chante dans un ensemble folklorique.

    Maîtrise parfaitement la langue ijorienne qu’il a apprise lui-même à l’âge adulte et qu’il enseigne aujourd’hui à ses enfants. Il travaille comme guide au musée et chante dans un ensemble folklorique.

    Même aujourd’hui, quand les Ijoriens ne peuplent plus que quelques villages, les vieux rites et signes tiennent un rôle important. Il faut dire que les habitants ont été christianisés au Moyen Âge, mais les habitudes païennes y sont encore très fortes. Par exemple, un sapin n’est orné que pour le mariage. Qui plus est, il est attaché… au plafond. Lors des funérailles c’est encore le sapin qui accompagne le mort : le chemin jusqu’au cimetière est tapissé de branches. Ces dernières sont gardées par la famille pendant quarante jours après quoi elles sont brûlées.

    « On dit que nous sommes presque entièrement assimilés, indique la directrice du musée, Elena Kostrova. Or, nous n’étalons tout simplement pas nos traditions, car c’est très personnel. Depuis la ville cela ne se voit pas. Il faut vivre pendant assez longtemps avec nous ».

    Source

    Illustration : Elizaveta, Ijorienne. Donne des cours de langue ijorienne par Internet.

    METAMAG

  • Climat et énergie : mensonges et omerta

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     4 juin 2016

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    Jean-Pierre Bardinet ♦

    Nul n’ose dire qu’il n’y a plus de réchauffement climatique depuis près de 20 ans et que les projections des modèles numériques se plantent lamentablement, ce qui confirme que leur crédibilité est nulle, tout comme les thèses du GIEC qui en sont le socle.

    Nul n’ose dire que le CO2 est gaz de la vie, indispensable à la photosynthèse, et que, grâce au taux actuel de 400 ppm, la planète reverdit et les récoltes sont meilleures. Pire, on veut nous faire croire que c’est un polluant…

    Nul n’ose dire qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 ait une action mesurable sur la température, et nul n’ose dire que 1300 publications scientifiques récusent les thèses du GIEC/IPCC. Bien sûr, on veut nous faire croire que l’affaire est pliée et que la science a parlé.

    Nul n’ose dire que la montée « cataclysmique » des océans n’est que de 1,5 mm/an depuis belle lurette, et qu’aucune accélération n’a été identifiée.

    Bien sûr, on ne précise jamais quelles sont les observations (mesures des marégraphes). On fait croire que la montée est importante, qu’elle s’accélère et qu’elle sera de plusieurs mètres dans les prochaines décennies. Pour enfoncer le clou, on nous présente des infographies qui montrent toutes les côtes qui vont être englouties par les flots. Cataclysmique !…

    Nul n’ose dire que le dérèglement climatique, qui sert à entretenir la peur, donc l’asservissement des citoyens à la Pensée Unique, est un mythe, démenti par les observations : l’indice ACE, qui mesure l’énergie cumulée des ouragans/typhons/cyclones est en légère diminution depuis environ 10 ans et a retrouvé son niveau des années 1975 .

    Pourquoi tout ce bazar ?

    Parce qu’il y a une puissante convergence d’intérêts.

    Je mets un carton rouge à nos médias serviles et aux ONG qui font caisse de résonance à la Pensée Unique et sont les principaux vecteurs de propagande « réchauffiste » (notamment, mais pas seulement, l’AFP)

    Transition énergétique : les grands mensonges sur les EnR

    Nul ne dit qu’elles sont aléatoirement intermittentes, que leur facteur de charge est faible (21% pour l’éolien et 13 % pour le solaire), que leur emprise au sol est très importante, qu’elles génèrent des infrasons ayant des effets sanitaires néfastes pour les riverains, qu’elles tuent de la biodiversité ailée, que les promoteurs disposent d’avantages déraisonnables accordés par nos gouvernants, que le kWh des EnR doit être racheté à prix conventionné, élevé, par EDF, même si cette production ne sert à rien, que les infrastructures complémentaires coûtent fort cher pour ces productions dispersées.

    Nul ne dit que les citoyens, dont des écologistes de terrain responsables, se battent pour sauver nos territoires de l’intrusion dictatoriale des aérogénérateurs et dénoncent les mensonges, la rapacité des promoteurs et la complaisance (pour ne pas dire plus…) de l’Etat.

    Nul ne dit que la production annuelle des EnR intermittentes n’est que de 5,3% (3,9 pour l’éolien et 1,4% pour le solaire, alors que cela coûte 5 Md€ aux ménages…et que le coût de la transition énergétique va exploser dans les prochaines années…(Les surcoûts se montent à 23 Md€/an en 2016, et, si la loi sur la transition énergétique perdure en l’état, ils se monteront à 70 Md€/an en 2030.)

    Nul ne dit que, comme les EnR ont besoin en soutien permanent de centrales thermiques qui sont obligées de fonctionner en discontinu, donc consomment plus, le bilan CO2 (même si le CO2 n’a aucun impact mesurable sur la température) est significatif (voir l’exemple de l’Allemagne, championne des EnR et championne des émissions de gaz satanique…).

    METAMAG

  • Pass contraception : il serait temps que les Républicains s’assument !

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    Si Les Républicains ne parviennent pas à se mettre d’accord là-dessus entre eux, comment pourrait-on les croire sur la Loi Taubira ?

    Mère de famille.
     
     
     
     

    Un bon nombre de concitoyens ignorent encore ce qu’est le « pass contraception », dispositif pourtant financé par l’argent public.

    Le pass contraception, c’est un des services que propose une carte de crédit toute simple que n’importe quel jeune de 15 à 25 ans peut commander, puis recevoir par la poste en s’inscrivant le site Web de sa région. Acheter un livre de Jules Verne pour le cours de littérature ou aller voir Le Malade imaginaire, les adolescents peuvent également se procurer la pilule du lendemain (voire du surlendemain) dans n’importe quelle pharmacie ou s’offrir les services d’un généraliste pour se faire prescrire un contraceptif, sans que les parents soient au courant de quoi que ce soit.

    Non seulement ce volet est absolument hors compétences de la région, mais en plus il renforce l’intrusion permanente et indécente de l’État dans la famille, dans nos lits. Sous couvert de prévention, ce dernier – aidé par les collectivités locales – fait croire aux générations qui arrivent et se construisent que le tout-contraceptif est LA solution pour prévenir de tous les maux, notamment des grossesses non désirées (oui, parce qu’en France, la grossesse est une maladie).

    C’est sûr qu’avec plus de 200.000 avortements par an, le tout-contraceptif, c’est vachement efficace.

    Outre l’aspect intrusif, ce pass transforme la sexualité en un bien consommable et animal. Il n’y a qu’à voir la campagne de communication vidéo d’Auvergne où, pour introduire le volet « contraception », un acteur mime la copulation du lapin. Franchement, nos jeunes valent mieux que ça !

    À la région Auvergne-Rhône-Alpes, et ce, depuis plus de deux mandats successifs, le groupe Front national propose, via des amendements, la suppression pure et simple de ce volet, au regard de ces arguments, non exhaustifs. La gauche refuse, la droite s’abstient… systématiquement.

    Le 3 mai 2016, le groupe a pris le taureau par les cornes et passe la seconde en envoyant à chaque élu de la majorité un courrier officiel lui demandant de bien vouloir se positionner sur la suppression du pass contraception.

    À ce jour, aucune réponse écrite reçue. Qui ne dit mot consent ? Et pourtant, il y a dix jours, les débats en commission Lycées puis en commission Santé-Famille ont changé de tournure sur le sujet. Les Républicains ont laissé entendre que Laurent Wauquiez supprimerait le pass contraception. Une pression et une houle palpables se sont fait sentir… Puis la gêne et la rétractation se sont très vite installées côté LR lorsque la gauche est montée sur ses grands chevaux. On pouvait lire la peur dans les yeux des élus de la majorité.

    Hé oh la droite, les 100 jours sont largement dépassés ! Il s’agirait, maintenant, d’avoir le courage de sa politique ! Vous ne pourrez pas éternellement faire campagne sur les idées du FN et trahir les Français par la suite. Maintes fois en privé, vous avez avoué être d’accord avec nous sur ce sujet…

    Si Les Républicains ne parviennent pas à se mettre d’accord là-dessus entre eux, comment pourrait-on les croire sur la loi Taubira et, plus encore, sur leur programme ?

    Alors, encore un petit effort : franchissez le Rubicon, nous sommes juste sur l’autre rive !

    BV

  • 50% des jeunes d’origine portugaise votent Marine Le Pen

     

    J-1

    (…) les jeunes Français issus de l’immigration de l’Europe du Sud semblent accorder massivement leurs suffrages à la présidente du Front national alors que celle-ci ne rencontre qu’un très faible écho au sein de la
    jeunesse issue de l’immigration maghrébine : 41% de ceux qui ont une ascendance espagnole, 45% une ascendance italienne, et 50% une ascendance portugaise contre 9% de ceux qui ont une ascendance maghrébine.

    (…) Sciences-Po Cevipof

  • Paris : un camp de migrants va être évacué après la découverte de cas de tuberculose

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    Éole, situé sur les XVIII et XIXe arrondissements, est le dernier en date d'une série de campements qui se sont développés depuis un an à Paris, avant d'être démantelés. Attractivité de la capitale, allers-retours avec Calais...

     Selon Le Parisien, les 1200 migrants qui se sont installés aux jardins d'Eole dans le XVIIIe arrondissement vont être transférés vers d'autres sites d'accueil franciliens.

     
     

    C'est un campement de migrants informel apparu récemment dans la capitale. Et comme celui de Stalingrad ou de Jemmapes, il va être rapidement évacué. Selon Le Parisien, les 1200 personnes installées aux jardins d'Eole dans le XVIIIe arrondissement de Paris vont être transférées rapidement dans plusieurs structures d'accueil de l'Ile-de-France (à l'exception de la Seine-Saint-Denis).

    L'opération devrait intervenir rapidement car les conditions d'hygiène sont des plus précaires et plusieurs cas de tuberculose ont été recensés. Les autorités veulent éviter une contagion favorisée par la promiscuité des bâches servant d'abris. Les six malades - trois cas confirmés et trois cas suspects, parmi lesquels deux jeunes de 16 ans - ont été emmenés à l'hôpital. Selon Médecins du Monde, «c'est la première fois qu'on découvre des cas sur des campements» de migrants à Paris.

    Les malades «étaient porteurs du bacille actif» à leur arrivée et «tout est mis en oeuvre par les autorités sanitaires et la ville de Paris pour que les risques de contamination soient contrôlés», a indiqué le Dr Jeanine Rochefort, déléguée régionale pour l'Ile-de-France pour Médecins du Monde, pour qui «il est grand temps que l'État réagisse» car «si on ne le fait pas, les risques vont se multiplier».

    Les 1200 personnes dont une bonne partie vient d'Afrique sub-saharienne vont être réparties dans certains des 65 centres d'accueil déjà existants en Ile-de-France. Mais pour pouvoir accueillir tout le monde dans les délais impartis, des gymnases ont dû être réquisitionnés, relève Le Parisien. Des locaux qui ne pourront fonctionner plus d'un mois, précise le quotidien.

     

    Des maires protestent

    Ces lieux d'accueil provisoires ont suscité des tensions entre la préfecture et certaines communes concernées qui estiment avoir atteint les limites de leur capacité. Le maire LR d'Argenteuil George Mothron a ainsi publié quelques tweets de protestation soulignant que sa ville ne «pouvait recevoir toute la misère du monde». Finalement la préfecture a renoncé à utiliser le gymnase en question.

  • Paris: la manif des antifas en mémoire de Clément Méric dégénère, les drapeaux rouges sont sortis

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-manif-des-antifas-en-memoire-de-clement-meric-degenere-a-paris-04-06-2016-5856331.php

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  • Les députés s’interrogent sur les motifs du développement de la viande halal en France

    http://www.fdesouche.com/737113-les-deputes-sinterrogent-sur-les-motifs-du-developpement-de-la-viande-halal-en-france

  • Inondations en Allemagne : des réfugiés déblaient une rue… pour la télévision !

     

    0h42

    Une « action d’aide » de réfugiés, mise en scène par la municipalité [de Schwäbisch-Gmünd] à la demande d’une équipe de cameramen étrangers, a provoqué une vive émotion chez de nombreux citoyens [...] dans le quartier de Weststadt encore marqué par les inondations

    Habillés légèrement, portant des chaussures de sport impeccables et au son d’une musique entraînante venant de leurs smartphones, ils ont été envoyés, accompagnés de collaborateurs de la municipalité, en intervention dans la rue Eutighofer, où leur aide n’était en principe plus du tout nécessaire. « Tous, nous n’en croyions pas nos yeux quand nous avons vu tout à coup ce qui se passait », dit par exemple , complètement stupéfait, notre lecteur Wolfgang Binder. [...] Les réfugiés ont même été obligés pour les prises de vue d’aller chercher dans les conteneurs des objets récupérés depuis longtemps par les habitants, pour les ressortir de la cave de façon médiatisée. [...] Les citoyens étaient si indignés que, à ce qu’on nous a rapporté, on en est presque venu à des voies de fait contre l’équipe de télévision étrangère.

    (Traduction Fdesouche)

    Rems-Zeitung

  • Un enfant japonais survit 6 jours seul dans la forêt

     

    Les ressources étonnantes du corps humain

    Un garçonnet de sept ans, disparu depuis six jours après avoir été laissé par ses parents dans une forêt de Hokkaido dans le nord du Japon en guise de punition, a survécu en se débrouillant seul et a été retrouvé vivant vendredi.

    Le petit Yamato Tanooka, dont la disparition a soulevé l’émotion dans le pays et des critiques acerbes envers les parents, a été découvert par un soldat dans un camp d’entraînement militaire, a indiqué un porte-parole des forces d’autodéfense, Manabu Takehara. « Il semble en bon état physique, mais a été conduit à l’hôpital en hélicoptère. »

    L’enfant a raconté à la police avoir marché dès samedi, jour de sa disparition, à travers l’épaisse forêt où il n’est pas rare de rencontrer des ours, jusqu’à un local de ce terrain militaire situé à 5,5 km du lieu où ses parents l’avaient laissé, a rapporté le quotidien régional Hokkaido Shimbun.

    « Il n’avait pas de blessure externe visible et il s’est présenté comme Yamato Tanooka », a confirmé un représentant de la police, Tomohito Tamura. Ses parents l’ont rejoint à l’hôpital.

    « Pendant six jours, il n’a pour ainsi dire bu que de l’eau », a déclaré lors d’une conférence de presse un médecin qui l’a examiné, ajoutant qu’il était un peu déshydraté et que sa température était légèrement basse.

    Selon Nippon TV, il y avait un robinet à l’extérieur de l’endroit où il s’était abrité et il y avait bu régulièrement pendant son séjour.

    Les télévisions montraient des images d’une pièce sombre en forme de demi-cylindre en tôle, avec des matelas étalés à même le sol.

    Le petit garçon a dit s’être glissé entre deux matelas pour se garder du froid, selon un responsable de l’armée interrogé sur la chaîne publique NHK. La température était descendue vendredi à l’aube dans la région à 4,6 °C, selon l’agence de météorologie. L’enfant avait faim et le soldat qui l’a trouvé en entrant dans le local lui a donné à manger, a aussi raconté le militaire.

     

    « Un miracle incroyable »

    Le père est apparu à la sortie de l’hôpital où il a dit quelques mots à la presse.

    « Mon acte excessif a forcé mon fils à vivre des moments pénibles », a-t-il confié, les yeux baissés. « Je présente de profondes excuses à son école, aux secouristes et à tout le monde pour avoir créé tous ces ennuis. »

    « La première chose que j’ai dite à mon fils est : “Je te demande pardon pour t’avoir fait souffrir par ma faute” », a relaté le père, Takayuki Tanooka, ajoutant que Yamato avait hoché de la tête.

    Il s’est ensuite courbé en signe de contrition devant les caméras et photographes.

    Les médias japonais ont interrompu leurs programmes vendredi pour annoncer l’issue heureuse d’une affaire qui a suscité dès le début un déchaînement de critiques anonymes envers les parents sur les réseaux sociaux.

    Sur Twitter les commentaires allaient vendredi bon train et l’on s’étonnait surtout de la capacité de survie du garçonnet. « Comment un enfant peut-il survivre avec seulement de l’eau  ? », demande un internaute. Et un alpiniste de renom, Ken Noguchi, qui a conquis l’Everest, s’émerveille : « S’il a survécu tout seul, c’est un miracle incroyable. »

    Quelque 200 soldats, pompiers, policiers et bénévoles s’étaient mobilisés pour retrouver Yamato, que ses parents ont dit avoir abandonné en bord de route samedi dernier pour le punir.

    Le petit, sa soeur aînée et leurs parents se promenaient lorsque le couple a perdu patience face au comportement du garçon, qui jetait des pierres sur des voitures et des passants, avaient rapporté la police japonaise et des médias locaux.

    Sur le trajet du retour, les parents avaient fait sortir Yamato de leur voiture et l’avaient laissé en bord de route en pleine forêt, avant de poursuivre leur chemin sur une distance de quelque 500 mètres.

    Ils ont affirmé être revenus sur le site immédiatement, mais le garçon n’était plus à l’endroit où ils l’avaient laissé.

  • ZOOM - Bistro Libertés avec le vice-président du FN Louis Aliot

    Martial Bild et les sociétaires de Bistro Libertés reçoivent le vice-président du Front national et député au Parlement européen Louis Aliot. Ils aborderont les difficultés du FN à incarner les attentes des électeurs de droite et l’hypothèse de la victoire de Donald Trump. Ils débattreront aussi de l’affrontement entre la CGT et Manuel Valls ainsi que de la police française au bord du “burn out”.

  • Le directeur général de Paris Habitat prend la porte sur fond de nouveau scandale des HLM de Paris

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    Stéphane Dambrine, le directeur général du plus grand office HLM d'Ile-de-France, va être démis de ses fonctions le 16 juin révèle une communication interne du groupe que nous nous sommes procurée ce vendredi 3 juin. Une annonce qui intervient le jour même de la publication, dans "Marianne" en kiosques, de nos révélations sur un système de fausses factures et de passe-droits en place au sein de l'organisme.
     

    Brusque accélération du temps à Paris Habitat. Selon nos informations, Stéphane Dambrine, le directeur général du plus grand office HLM d'Ile-de-France (avec 111.000 logements) va être démis de ses fonctions le 16 juin, lors du conseil d'administration de l'organisme. Une annonce qui intervient le jour même de la publication, dans Marianne en kiosques ce vendredi 3 juin, de nos révélations sur un système de fausses factures et de passe-droits en place au sein de l'organisme.

    "En accord avec la ville de Paris, le Président de Paris Habitat et le Directeur Général sont convenus de proposer au conseil d'administration qui se tiendra le 16 juin, la rupture conventionnelle du contrat du directeur général", indique une communication interne envoyée ce vendredi midi par la direction aux salariés du groupe, que nous nous sommes procurée.

    Notre enquête a montré de graves dysfonctionnements internes à Paris Habitat. Fausses factures, passe-droits, absence de contrôle sur les travaux : l'office public censé appliquer la politique de la mairie de Paris en matière de logements sociaux cumule les casseroles. Au vu des documents et témoignages recueillis par Marianne, une enquête interne a été réclamée par la Ville de Paris et des suites judiciaires ne sont pas exclues.
     
    Dans notre enquête, nous révélions déjà que le DG pourrait notamment être poussé vers la sortie fin juin, la Mairie de Paris se montrant enfin prête à aller au clash avec le bailleur social. C'est donc manifestement chose faite. Reste à vérifier que la Ville s'est bien assurée que Stéphane Dambrine ne touche pas le parachute doré (500.000 euros) prévu par son contrat.
     
  • TVL - Journal du vendredi 03 juin 2016

  • En cas de crue majeure, l'Élysée déménagerait au château de Vincennes

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    Le donjon du château de Vincennes

     

     

     

    LE SCAN POLITIQUE - Le plan de continuité du travail gouvernemental, qui vient d'être activé, prévoit de déplacer les services de la présidence et les ministères les plus exposés en lieu sûr.

     

    C'est l'une des dispositions majeures mais peu connue du dispositif ORSEC mis en place en cas de risque de crue majeure: lorsque la Seine dépasse au centre de Paris le niveau critique de 4,50m, ce qui est le cas depuis ce jeudi, le premier ministre est invité à déclencher le «plan de continuité du travail gouvernemental». Selon les informations du Point, Manuel Valls l'a activé jeudi sur la proposition du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Objectif: organiser le déménagement de l'Elysée et des ministères menacés par la crue.

    Selon nos informations, 51 sites sensibles ont été identifiés, essentiellement des ministères et des services gouvernementaux, souvent en bordure de Seine. Chaque entité doit avoir prévu un plan d'évacuation vers un lieu déterminé à l'avance, hors de la zone inondable. Le déclenchement du plan permet de mettre à disposition des ministères et de la présidence de la République des moyens humains et matériels pour assurer le déménagement, des groupes électrogènes, du carburant et, si nécessaire, des vivres et de l'eau potable.

    Le château de Vincennes équipé

    En cas de crue majeure, l'Elysée ferait ses cartons pour se réfugier en lieu sûr, au château de Vincennes. Une forteresse sécurisée loin du fleuve et déjà équipée pour accueillir les services de la présidence. Comme le note Le Point, le château, qui abrite déjà des services d'archives du ministère de la Défense, dispose d'équipements électriques et informatiques suffisants pour héberger la centaine de collaborateurs de l'Elysée. Ainsi que François Hollande, qui s'installerait dans le bureau du directeur des services historiques de l'armée de terre, non loin de la salle des emblèmes. Clin d'œil de l'histoire, c'est là que le général de Gaulle avait envisagé d'installer la présidence de la République en 1958. C'est là, aussi, que François Hollande avait organisé l'un de ses derniers meetings de campagne en 2012.

    Un tel déménagement n'est pour l'instant pas d'actualité. Selon nos informations, le seuil d'alerte du plan de continuité du travail gouvernemental est activé à partir d'un niveau de 6m5. Ce vendredi matin, la Seine était à 5,55m. «On n'en est pas encore au stade [de déménager]. Pour l'instant, on veille à ce que tous les dispositifs soient prêts et que les différentes mesures puissent être appliquées pour assurer la continuité du travail gouvernemental», commente dans Le Point le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.

    LE FIGARO

     
  • L’ampleur des inondations est accentuée par les mauvaises pratiques agricoles

     

    Les médias ne parlent que de dérèglement climatique bien sûr…
    Mais quid de la bétonisation, de l’artificialisation des zones humides, de la disparition des haies, du round-up, etc. ?

    Bon article lu chez Reporterre :

    « Après plusieurs jours de pluies torrentielles, les cours d’eau débordent et les inondations se multiplient. La faute aux éléments déchaînés ? Pas seulement. Ce phénomène naturel est aggravé par des pratiques agricoles délétères pour les sols.

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    Paysage agricole inondé.
    « Ce phénomène est avant tout un problème de précipitations, de pluies longues, qui durent et qui s’infiltrent dans le sol jusqu’à saturation », dit à Reporterre Ghislain de Marsily, hydrologue et professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’École des Mines de Paris. Mais pourquoi les sols saturent-ils ? Certes, ces pluies sont exceptionnelles mais, pour l’agronome Jacques Caplat, « la bétonisation, l’artificialisation des zones humides, la disparition des haies » aggravent la situation. Ce constat n’est pas nouveau, et a pu être fait à propos des inondations dans le Var, ou en qui concerne les zones humides. « Mais ce dont on parle très peu et qui me semble très important, c’est l’appauvrissement des sols agricoles », nous dit Jacques Caplat.



    Un sol en bon état est riche en matières organiques, c’est-à-dire en petites racines, en petites bêtes et en particulier en vers de terre qui creusent des galeries. Le sol est alors poreux, plein de petits trous, qui lui permettent d’absorber l’eau. « Marcel Bouché, un agronome qui avait fait des études sur les infiltrations d’eau, a montré qu’un sol vivant pouvait absorber jusqu’à 300 millimètres d’eau par heure ! C’est beaucoup plus que ce qui est tombé ces jours-ci. A titre de comparaison, un orage méditerranéen violent, c’est 150 millimètres d’eau par heure », indique notre expert agricole.

    Le problème est qu’avec l’intensification de l’agriculture, « les éponges sont devenues des toiles cirées », déplore Jacques Caplat. « On a peu d’arbres et peu de rotation des cultures, donc peu de racines. Le gigantisme des parcelles a entraîné l’utilisation de machines agricoles de plus en plus lourdes, qui tassent le sol. L’eau ne peut plus s’infiltrer ! » Les haies ont été arrachées, alors qu’elles faisaient barrage aux ruissellements. La disparition des zones humides dégrade encore la situation, car elles constituaient « des espaces-tampons capables d’absorber beaucoup plus d’eau que les endroits secs », regrette l’agronome.

    Lydia Bourguignon, agronome et fondatrice du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, partage ce constat accablant en s’appuyant sur l’exemple des grandes plaines céréalières de la Beauce : « Après-guerre, dit-elle, les sols de ce territoire contenaient 4 % de matière organique en moyenne. Aujourd’hui, ce taux est inférieur à 2 %. Conséquence, les sols ne pompent plus. » Elle pointe du doigt l’utilisation de produits phytosanitaires, « le Roundup qui tue la faune capable d’aérer le sol, et des engrais qui minéralisent la matière organique, la brûlent et la consomment trop vite ».

    Pire, le ruissellement ne se contente pas de favoriser les inondations ; il emporte de la terre à chaque grosse averse, le sol disparaît peu à peu. « On le voit sur les photos, l’eau est chargée, observe Lydia Bourguignon. La pluie entraîne la terre, le sol s’érode, la quantité de matière organique diminue. C’est un cycle infernal. »

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    Le sud de la Sarthe inondé après les pluies du week-end du 28 mai.

    Gérard Michaut, agriculteur bio dans le nord de l’Yonne, l’a constaté chez d’autres : « Ça coule, ça ravine, il y a parfois des ornières de 50 centimètres de profondeur. »

    Et sur ces terres agricoles abîmées, aux inondations succède la sécheresse. Le sol n’a pas retenu d’eau. « Et si dans un mois, il y a un peu de chaleur, vous allez voir que le agriculteurs vous diront qu’ils ont des sols secs », prévoit Lydia Bourguignon. Au risque, même, de devoir irriguer…

    Une situation à laquelle n’aura pas à faire face Gérard Michaut : cela fait 20 ans qu’il a adopté des pratiques de culture destinées à préserver ses sols. « Je ne laboure pas et je ne laisse jamais mes sols nus. Il faut un mélange de paille et de racines en surface pour retenir la terre, explique-t-il. Je travaille aussi perpendiculairement à la pente, et en buttes, pour faire barrage et éviter l’érosion. » Autre mesure, il met jusqu’à huit cultures différentes, successivement sur une même parcelle. « A chaque changement, cela permet d’avoir des racines et des débris différents qui favorisent la retenue d’eau et la porosité des sols ».

    Résultat, sur ses champs en pente, « quand il y a un début de glissement de terrain, il ne part que sur deux ou trois centimètres et s’arrête tout de suite. » Il suffit d’un brin de paille pour retenir la terre. Tous ces micro-barrages additionnés permettent à grande échelle d’éviter un désastre.

    Et ces techniques, peu à peu, tracent leur sillon dans les champs. « Quand j’ai commencé, on était 1 % des agriculteurs à les pratiquer, se souvient le paysan. Aujourd’hui nous sommes 30 % à les avoir adoptées à des degrés divers. »

  • Migrants en Italie : « Nous ne pouvons pas les accueillir tous » a déclaré le ministre de l'Intérieur

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    Galantino

    « Nous ne pouvons pas les accueillir tous » : telle a été la réponse du ministre de l’Intérieur italien Angelino Alfano (photo ci-dessus) à l’appel absurde lancé par Mgr Nunzio Galantino (ci-contre), secrétaire général de la conférence épiscopale italienne (CEI). Mgr Galantino s’était déjà fait remarquer en refusant de soutenir la marche contre le projet de loi sur les unions civiles homosexuelles. Mercredi dernier, il a critiqué le projet de hotspots (centres de tri) flottants proposé par le ministère de l’Intérieur. Il s’agirait de prendre les photos et les empreintes digitales des immigrants clandestins en mer afin de préparer le tri entre les vrais réfugiés, les migrants économiques et les musulmans djihadistes avant leur débarquement en Italie.

    Mgr Galantino, fort de sa bonne conscience, ne fait, lui, aucune distinction. Dans un entretien avec le journal de gauche La Repubblica, il appelle au contraire à créer des couloirs humanitaires entre les pays de départ et les pays prêts à accueillir des immigrants. En attendant que son désir devienne réalité, il souhaiterait que l’Italie organise l’accueil de tous les immigrants clandestins arrivant sur son sol. L’évêque propose de distribuer ces immigrants dans tout le pays avec « un accompagnement personnalisé des 120 000 jeunes qui sont arrivés ».

    Le Mouvement 5 étoiles, nouveau parti populiste gauchisant qui a obtenu 25 % des voix aux élections législatives de 2013, condamne lui aussi fermement l’idée d’organiser des hotspots sur des navires puisqu’il est, comme les partis d’extrême gauche Podemos en Espagne et Syriza en Grèce, partisan d’accueillir tous les immigrants clandestins.

    « Nous sommes champions du monde pour l’humanité et l’accueil. Je comprends les paroles de Mgr Galantino qui est évêque, mais moi je suis ministre de l’Intérieur et j’ai le devoir de faire respecter la loi : nous avons un grand cœur mais nous ne pouvons pas accueillir tout le monde », a rétorqué le ministre à l’évêque.

    Matteo Salvini

    Mais c’est la Ligue du Nord qui a eu la réponse la plus dure. Matteo Salvini, son leader, a accusé Mgr Galantino de se faire le complice des passeurs et d’être « l’ennemi des Italiens et des vrais réfugiés ». Les députés et sénateurs de ce parti allié du FN au Parlement européen parlent d’une proposition « folle, absurde et irresponsable » du secrétaire général de la CEI, soulignant, si elle était acceptée, le « préjudice irrémédiable » pour l’Italie sur le plan « social, économique et culturel ».

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8622 daté du 4 juin 2016

  • Etats-Unis : Paul Ryan se rallie à Trump

                                          

      
      Par lefigaro.fr avec Reuters
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    • Publié
     Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, a décidé de voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle du 8 novembre, malgré leurs désaccords.

    «Nos divergences ne sont pas un secret. Je ne prétendrai qu'il n'y en a pas. Et, quand j'en ressentirai le besoin, je continuerai à dire ce que je pense. Mais le fait est que, sur les thèmes qui constituent notre programme, nous avons plus de points communs que de désaccords», écrit-il dans les colonnes d'un journal du Wisconsin.

    Paul Ryan était le seul dirigeant républicain au Congrès à ne pas s'être encore rallié à la candidature de Donald Trump.

    Evoquant de multiples conversations au cours des dernières semaines, Ryan explique qu'en «se concentrant sur les questions qui rassemblent les républicains, nous pouvons travailler ensemble pour guérir les fissures qui se sont développées pendant la primaire (...)». «C'est pourquoi je voterai pour lui cet automne», conclut-il.

    Donald Trump s'est réjoui de l'annonce sur son compte Twitter: «Formidable d'avoir l'appui et le soutien de Paul Ryan. Nous allons tous les deux travailler très dur pour rendre l'Amérique grande à nouveau!»

    La décision de Ryan devrait convaincre d'autres républicains jusque-là réticents à se ranger derrière le milliardaire d'admettre qu'il est désormais bel et bien le seul candidat susceptible de remporter l'élection présidentielle pour le Grand Old Party (GOP).

    Un coup dur pour les «Never Trump»

    Elle fournit aussi à Trump l'occasion de se montrer sous un nouveau jour, comme un homme capable de rassembler à l'approche de la Convention nationale républicaine qui se tiendra à Cleveland en juillet, et à laquelle beaucoup de leaders conservateurs prévoient de ne pas se rendre.

    Le ralliement de Ryan marque de ce point de vue un coup dur pour les partisans du «Never Trump» (Jamais Trump), qui essayaient sous l'égide de Mitt Romney, candidat malheureux en 2012, d'ouvrir une troisième voie pour les républicains qui refusent de voter pour lui.

    Côté démocrate, le chef du parti au Sénat, Harry Reid, a dénoncé le geste de Ryan comme «une capitulation abjecte», ajoutant: «Le GOP est le parti de Trump maintenant».

    Des réserves demeurent dans le parti conservateur à l'égard de l'homme d'affaires new-yorkais, particulièrement sur le ton provocateur de sa campagne et ses prises de position sur l'immigration. «J'espère que la campagne va améliorer son style à mesure que nous avançons, et être une campagne dont nous pouvons tous être fiers», a confié Ryan à l'Associated Press.

     

  • L'Histoire oubliée. Les communistes français durant la guerre d’Indochine

     

    Afficher l'image d'origine« Félicitations au succès du Vietminh. Nous sommes de cœur avec lui. Nous envoyons aux troupes du Vietminh notre fraternel salut et notre témoignage de solidarité agissante. » (Journal communiste « L’Humanité » du 6 mars 1952)

    Après le bombardement du port de Haiphong, le 23 novembre 1946, par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam (dont l’indépendance a été proclamée à Hanoi le 2 septembre 1945), décide de lancer, le 19 décembre 1946, une offensive ayant pour but la « libération » de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l’insurrection. De nombreux ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Hô Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française : « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ! ». C’est le début de la guerre d’Indochine. Elle va durer huit ans.

    La France avait engagé sa parole auprès du Viêt-Nam, dirigé alors par Bao Daï.

    Elle n’était plus un pays affrontant une rébellion nourrie par la Chine et l’URSS, elle était la représentante d’un système, le « monde libre », face à un détachement d’un régime ennemi, le « communisme ». Et le général Catroux, ancien gouverneur général de l’Indochine, d’écrire dans Le Figaro du 21 juillet 1953 : « Il n’est pas en effet loisible à la France de rompre à sa convenance le combat, parce que la guerre d’Indochine n’est pas seulement sa guerre contre le seul Hô Chi Minh, mais celle du monde libre, auquel elle est liée, contre le communisme ».

    Dès le début de ce conflit, les communistes français n’eurent de cesse de procéder à une critique et à une condamnation de cette « sale guerre » qu’ils appréciaient, à l’instar d’Etienne Fajon « comme une guerre injuste, réactionnaire, menée contre la liberté d’un peuple ».

    Dès lors, tout fut mis en œuvre pour venir en aide au « peuple vietnamien opprimé » et la consigne émise par la direction centrale du PCF : « Refus de la fabrication, du transport et du chargement du matériel de guerre destiné à l’Indochine », immédiatement appliquée, notamment par les syndicalistes de la CGT.

    La presse communiste devenait quotidiennement plus incisive en stigmatisant à outrance la présence française en Indochine, la qualifiant de « poison colonialiste » et Léon Feix d’écrire dans L’Humanité du 24 mars 1952 : « De larges masses participeront effectivement à la lutte anticolonialiste dans la mesure où nous saurons extirper de l’esprit des Français, en premier lieu des ouvriers, le poison colonialiste »… tandis que Jean-Paul Sartre, n’avait de cesse de fustiger dans la revue « Temps Modernes », « l’action criminelle des soldats français ». Dès lors, les communistes français allaient, à leur façon, participer activement à ce conflit…

    Dans les usines d’armement, les armes et les munitions destinées aux soldats de l’Union Française étaient systématiquement sabotées… « L’effet retard » des grenades était volontairement supprimé, ce qui entraînait leur explosion immédiate dès qu’elles étaient dégoupillées, la plupart du temps, dans les mains de leurs servants… Les canons des pistolets mitrailleurs et des fusils étaient obturés avec une balle, ce qui entraînait souvent leur explosion… Les munitions étaient sous chargées ou ne l’étaient pas du tout… Les obus de mortier explosaient dès leur percussion ou s’avéraient inertes… Les moteurs des véhicules de terrains comme ceux des avions subissaient également toutes sortes de sabotage : Joints de culasse limés et  limaille de fer dans les carters à huile… Ce fut le cas, entre autres, des moteurs de l’hydravion « Catalina » de la 8F où furent impliqués des ouvriers des ateliers de la base de Cuers-Pierrefeu… Même le porte-avions d’escorte « Dixmude », n’échappa pas aux dégradations : Ligne d’arbre endommagé. L’enquête permit d’identifier le saboteur en la personne du quartier-maître mécanicien Heimburger, membre du Parti Communiste Français.

    Tout cela, pourtant, n’était rien d’autre que de la haute trahison et les ouvriers comme leurs commanditaires qui envoyaient chaque jour à une mort certaine des soldats français, auraient dû être traduits devant des Tribunaux d’exception pour « intelligence avec l’ennemi ». Ils ne furent jamais inquiétés ! Et cette strophe du poème du capitaine Borelli, officier de Légion, adressé à ses hommes morts au combat, prennent ici, un sens particulier :« Quant à savoir, si tout s’est passé de la sorte, si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas ! »

    Sur les quais, les aérodromes et les gares tenus par la CGT,  la mobilisation communiste était identique. Les acheminements de troupes et de matériels subissaient de graves perturbations… Les navires et les trains étaient immobilisés, les détériorations  ne se comptaient plus, les grèves se multipliaient… A Grenoble, une pièce d’artillerie fut jetée à bas du train. En gare de Saint-Pierre-des-Corps, à Tours, une militante communiste, Raymonde Dien, devint une héroïne nationale pour s’être couchée en travers d’une voie. Cette violence atteignit son point culminant dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947. A la suite du sabotage d’une voie ferrée par un commando de la cellule communiste d’Arras, l’express Paris-Lille dérailla, faisant 16 morts et 30 blessés…

    Prisonniers français du Viet Minh. 75% sont morts de faim…

    Quant aux blessés rapatriés, généralement débarqués de nuit à Marseille, ils étaient acheminés secrètement en région parisienne où ils arrivaient au matin à la gare de l’Est. Mais cette discrétion ne les épargnait pas des manifestations hostiles des cheminots CGT. Les blessés étaient injuriés et frappés sur leurs civières. Un hôpital parisien qui demandait du sang pour les transfusions sanguines spécifiait « que ce sang ne servirait pas pour les blessés d’Indochine » car, à l’Assemblée Nationale, les députés communistes avaient exigé que « la collecte publique de sang ne soit jamais destinée aux blessés d’Indochine qui peuvent crever (sic) ». A Noël un député suggéra qu’un colis de Noël soit envoyé aux combattants d’Extrême Orient. Une député du PCF s’exclama aussitôt : « Le seul cadeau qu’ils méritent, c’est douze balles dans la peau».

    Par ailleurs, outre les armes et les fonds adressés régulièrement au « grand frère vietminh », des tonnes de médicaments lui étaient également acheminés par l’Union des Femmes Françaises (1) et l’indignation de nos soldats ne résultait pas tellement de ce que l’ennemi recevait de la Métropole des colis de pénicilline, mais du fait que, chaque jour, des soldats français mouraient, faute d’en posséder.

    Pour nos soldats enlisés dans ce conflit, la guerre prenait un parfum amer teintée de colère et de découragement… La prise de conscience fut rapide et brutale : Désormais l’ennemi n’était plus le Viêt-Minh mais les communistes français…

    La fin tragique de la bataille de Diên Biên Phu scella la défaite de la France et l’obligea à se retirer de l’Indochine mais le PCF demeura actif et poursuivit son action dévastatrice au sein du contingent et de ses réseaux de « porteurs de valises », durant la guerre d’Algérie. Combien de nos jeunes soldats sont morts sous les balles des communistes français livrées aux tortionnaires du FLN ?…

    José CASTANO

    (1)   Issue des comités féminins de la Résistance, l’Union des Femmes Françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944. Elle se révèle rapidement liée au Parti communiste français, sous la houlette de Jeannette Vermeersch, qui en fait pendant les années de guerre froide, une organisation communiste de masse. Elle se retrouve notamment impliquée dans des actes de sabotages et de découragement à l’encontre des soldats français lors de la guerre d’Indochine.
    L’Union des femmes françaises devient Femmes solidaires en 1998.

    « Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, officier putschiste du 1er REP)

  • Le pape est devenu une menace pour le christianisme

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    Il a fait le choix d’abandonner les chrétiens du Proche Orient et d’Europe à un avenir musulman qui lui semble inéluctable.


    Chef de projet pharmaceutique

     

    Après avoir lavé les pieds de migrants musulmans lors du Jeudi saint, ramené de l’île de Lesbos trois familles musulmanes syriennes, rencontré le « modéré » Ahmed el-Tayeb (grand imam d’Al-Azhar du Caire) qui n’est écouté que par ceux qui cherchent désespérément « un islam de paix et de tolérance », il était difficile d’imaginer que le Vatican puisse aller encore plus loin dans la flagornerie séductrice. Et pourtant…

    Ainsi, le bien nommé « pape des médias » recevait, dimanche dernier, 500 écoliers venant du sud de l’Italie afin de marteler dans leur esprit que les « migrants ne sont pas dangereux mais en danger ». C’est pourquoi le pape leur a montré le gilet de sauvetage d’une prétendue fillette de 6 ans qui aurait péri noyée avec ses parents, ainsi que les dessins d’enfants lors de sa dernière visite dans un camp pour migrants à Lesbos. Aussi, le pape serra dans ses bras un enfant nigérian qui, lors de la traversée, a vu ses parents mourir et est maintenant hébergé par une famille italienne. Il paraîtrait même que le pape aurait versé une larme…

    Au final, l’actuel pape joue la version catholique de la « carte Aylan », c’est-à-dire utiliser les enfants afin de créer une prise en considération de l’Autre, ce qui, en soi, est cohérent à la morale chrétienne, mais en somme rejoint la stratégie politique de culpabilisation des peuples européens afin de faciliter leur submersion ethnique et culturelle, aussi appelée « Grand Remplacement ».

    Nombreux sont ceux (et notamment sur Boulevard Voltaire) qui, au nom d’une certaine fidélité catholique, continuent à relativiser et à minimiser les actes de ce pape. Pourtant, il est aujourd’hui évident que ce dernier a fait le choix d’abandonner les chrétiens du Proche-Orient et d’Europe à un avenir musulman qui lui semble inéluctable. Pour s’en convaincre, il suffit de lire sa récente interview donnée au journal La Croix. En effet, le pape est mal à l’aise lorsqu’on évoque les racines chrétiennes de l’Europe, car cela lui évoque le colonialisme. Cependant, il n’a aucune gêne pour affirmer que les conquêtes islamiques (incluant celle de l’État islamique) sont dans le même esprit que « l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations ». Également, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de pallier le déficit démographique de l’Europe, ce qui rend son discours similaire aux prêches de certains imams circulant sur YouTube et appelant à « conquérir l’Europe via le ventre de leurs femmes ».

    Quand on arrive à ce point de dhimmitude, ce n’est qu’une question de temps avant que celui qui se fait appeler « pape » ne chante dans un esprit de communion « Allah Akbar » et se décide, dans un esprit d’ouverture, d’abattre les remparts entourant le Vatican, ceux-là mêmes qui furent construits afin d’empêcher les incursions répétées des musulmans. Quant aux fidèles, il serait peut-être dans leur intérêt de voir l’actuel pape pour ce qu’il est : une menace pour le christianisme.

    BV