Entre faits objectifs et interrogations
Général Philippe BENY*
le 05/05/2015
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05/05/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Robert Ménard persiste et signe. Le maire de Béziers a souhaité comptabiliser les enfants « de confession musulmane » en se basant sur leurs prénoms, dans les établissements scolaires de sa ville. « Je sais que je n’ai pas le droit, mais on le fait », a-t-il déclaré lundi soir sur le plateau de « Mots Croisés » sur France 2.
Pour Bernard Cazeneuve, « un tel fichage est interdit par la loi. Ficher des enfants selon leur religion, c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire » (sic).
De son côté, le parquet de Béziers a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour « fichage illégal ».
Robert Ménard n’en démord pas :
Je fais le tour des écoles et je constate ce qu’il en est. Pour les aider. (…) Dans certaines écoles, il y a plus de 80 % d’enfants immigrés, presque 100 %, là vous n’intégrez plus personne ! (…) Les 2/3 des élèves en maternelle et primaire, dans le public, sont des enfants issus de l’immigration : c’est trop ! Quand vous avez une majorité de mamans qui ne parlent pas français, quand vous n’avez pas les codes de l’école, vous êtes pénalisé.
Ceux qui aujourd’hui dénoncent l’initiative de Robert Ménard sont les mêmes qui tentent, par tous les moyens, de cacher la réalité du Grand Remplacement…
LE SCAN POLITIQUE - Objet de contestations, le projet de loi sur le renseignement a été voté en première lecture à l'Assemblée nationale. Seuls dix socialistes ont voté contre. Le texte doit encore passer par le Sénat et le Conseil constitutionnel.
Avec 438 voix pour, 86 voix contre et 42 abstentions, le projet de loi sur le renseignement, pourtant vivement critiqué pour ses risques de surveillance généralisée, bénéficie en première lecture d'une large approbation à l'Assemblée nationale. Au sein du groupe socialiste, 252 députés sur 288 ont voté pour, contre seulement 10 voix dissidentes, parmi lesquelles celles de l'ancienne ministre Aurélie Filippetti et du parlementaire frondeur Pouria Amirshahi. Dans le camp des 17 abstentionnistes socialistes, on note la présence de Pascal Cherki, Christian Paul et Laurent Baumel, en rupture avec la politique du gouvernement.
À l'UMP, 143 députés sur 198 se sont exprimés en faveur du texte, et 35 contre, dont le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, Bernard Debré, Patrick Devedjian, Thierry Solère, Henri Guaino et le juppéiste Edouard Philippe. Onze députés écologistes sur 18 ont voté contre, parmi lesquels Cécile Duflot, Noël Mamère ou encore Sergio Coronado. François De Rugy, co-président du groupe, a voté pour, alors que Barbara Pompili, également à la tête du groupe, s'est abstenue. À l'UDI, 17 députés ont voté pour, et 11 ont opposé leur véto, comme Yves Jégo, Hervé Morin et Jean-Christophe Fromantin. Trois élus du Front de gauche ont voté pour.
Sans surprise, Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard et Jacques Bompard ont voté contre, comme Nicolas Dupont-Aignan, responsable du parti Debout La France. Thomas Thévenoud, l'ancien secrétaire d'État débarqué prestement du gouvernement, n'a pas non plus soutenu la loi.
Deux saisines du Conseil constitutionnel
À l'issue du vote, le premier ministre Manuel Valls s'est félicité devant la presse d'un tel soutien. «Je veux me féliciter d'une très large majorité en faveur du texte sur le renseignement, qui préserve nos libertés fondamentales, mais qui encadre l'activité de nos services de renseignement et leur donne davantage de moyens pour qu'ils soient le plus efficaces possibles face à la menace terroriste», a-t-il souligné depuis les couloirs de l'Assemblée nationale.
Le texte doit maintenant être examiné au Sénat, fin mai, et fera l'objet, à la demande de François Hollande, d'un recours devant le Conseil constitutionnel. Une fois la navette parlementaire achevée et en plus de la saisine du président de la République, 75 députés ont annoncé vouloir saisir l'institution de la rue de Montpensier. Manuel Valls espère néanmoins que le texte sera adopté «avant l'été pour être rapidement mis en oeuvre». La France n'avait pas légiféré sur le renseignement depuis 1991 et le gouvernement place ce projet de loi dans le cadre de la lutte antiterroriste.
LE FIGARO
Né en Seine-Saint-Denis, Franco-Tunisien, économiste de formation, docteur de l’Institut d’études islamiques de Paris, Lotfi Bel Hadj est devenu entrepreneur. Son rêve ? Qu’un jour notre pays ait le courage « d’afficher fièrement le halal made in France ».
Pourquoi ? Parce que le marché halal, « c’est une caverne d’Ali Baba ». Au niveau mondial, son chiffre d’affaires annuel s’élève, en effet, à presque 700 milliards de dollars et pourrait représenter 2.000 milliards par an en 2025. Et bien davantage en 2050 puisque, selon l’enquête américaine du Pew Research Center, les musulmans seront 2,76 milliards (1,6 en 2010), en quasi-égalité avec 2,92 milliards de chrétiens (2,17 en 2010).
Et forte d’un marché français estimé entre 5,5 et 7 milliards d’euros par an – environ deux fois plus que celui du marché bio – avec une croissance de 17 % chaque année, pour Lotfi Bel Hadj, la France a une carte à jouer en exportant ses produits labellisés halal, non seulement en Europe, dans les pays arabes, mais surtout en Asie, en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie, lesquels représentent 43 % de la population mondiale. À la France d’assumer « son évolution » :
« On ne peut pas avoir fait venir autant d’immigrés de pays différents et penser conserver toujours les mêmes us et coutumes. Le halal a vocation à devenir un produit de tradition française […] » D’ailleurs, « les nouvelles générations clament leurs droits haut et fort. » Il paraît, selon M. Bel Hadj, que c’est « un témoignage supplémentaire de leur francité ». Même qu’ils n’oseraient pas revendiquer leurs droits dans les pays arabes parce que « la plupart du temps, ils ne le font pas car ils sont réprimés ». Quels droits seraient interdits en terre d’islam qui sont si facilement accordés en France ? Certainement pas celui de manger halal, en tout cas. Changer de religion, afficher son homosexualité, ne pas porter la burqa, peut-être ?
Le halal, un énorme business mondial, donc. En vrac : viande, eau, Coca-Cola, Bounty, Mars, médicaments, cosmétiques, whisky, hôtellerie, produits érotiques « charia-compatibles », etc. Il présente, aussi, un certain nombre d’autres avantages.
D’abord, l’abattage rituel ferait moins souffrir que l’électronarcose. À regarder de près le premier, ce n’est pas évident…
Ensuite, il coûte bien moins cher que le casher, la certification rapportant 10 à 15 centimes le kilo : il permet, ainsi, le financement des mosquées. Il est vrai qu’en prévision de 2.500 mosquées supplémentaires, le développement s’impose.
Enfin, on apprend que manger halal ne signifie pas uniquement éliminer porc et alcool, « c’est aussi un degré supplémentaire de contrôle qui exclut, par exemple, le travail des enfants de moins de huit ans […] » M. Bel Hadj n’a donc aucun état d’âme à placer la loi islamique au-dessus de la loi française, ni à mettre au turbin des enfants entre 8 et 16 ans.
Le discours communautariste opposant sans vergogne le halal (permis) et le haram (interdit) de l’homme d’affaires fait flipper ? À tort, parce que pour Lotfi Bel Hadj, ce qui est capital, c’est le « vivre ensemble ». La preuve : « la tradition française ne passe-t-elle pas par manger ensemble ? » Cela va être difficile…
Robert Ménard réagissait à la perquisition de la mairie de Béziers actuellement perquisitionnée, après avoir déclaré à la télévision que 64,6% des enfants de sa ville étaient musulmans, en se fondant sur l’analyse des prénoms des nouveaux-nés. Il ajoute que « Valls n’a aucune leçon à lui donner ».
NDF
Voilà qui expliquerait la complicité de certains médias ? Sarah Constantin, qui a vanté le 1er mai ses derniers « faits de guerre » sur BFM TV en tant que porte-parole des Femen, est par ailleurs journaliste sur France 4 et pour Charlie Hebdo. Pour avoir une idée du personnage, elle avait exposé au musée de l’érotisme, avec le caricaturiste Luz (celui qui ne veut plus dessiner Mahomet, sans renoncer à sa liberté d’expression…) des dessins pornographiques réalisés sur des bibles en latin. Mais l’honneur du service public est sauf : Sarah Constantin lutte contre le Front national.
NDF
Le magnat de l’armement Ivor Ichikowitz a largement financé la récente tournée sud-africaine d’Anne Gravoin.
L’épouse du Premier ministre Manuel Valls était en Afrique du Sud du 22 au 25 avril dernier avec l’Alma Chamber Orchestre, dans le cadre d’une tournée intitulée World Tour for Unity.
Les trois concerts de la tournée sud-africaine de l’Alma Chamber Orchestre, dont Anne Gravoin est la directrice artistique, ont été financés par l’Ichikowitz Family Foundation, la fondation philanthropique du milliardaire juif Ivor Ichikowitz, qui promet de combattre « pour un monde plus paisible, plus tolérant et plus prospère ». Or Ivor Ichikowitz, proche du Congrès national africain (ANC) et du président Jacob Zuma, n’est autre que le fondateur et président exécutif du Groupe Paramount, le plus important groupe d’armement privé du continent africain.
Fondé en 1994, et basé à Johannesburg, le Groupe Paramount propose une gamme de véhicules blindés et d’avions militaires, mais aussi de l’équipement et de la formation militaires aux gouvernements.
E&R
(merci à Dirk)
A Gaza, durant l'été 2014, des soldats israéliens ont reçu l'ordre de tirer sur tout ce qui bouge. Cela a coûté la vie à des centaines de civils palestiniens. C'est ce qui ressort du rapport de Breaking the Silence, une organisation d'anciens militaires israéliens. Il est basé sur une centaine de témoignages de soldats actifs lors de l'opération "bordure protectrice".
Breaking the silence (rompre le silence), une ONG qui regroupe des anciens combattants de Tsahal, a rassemblé plus de cent témoignages et interviewé près de 60 soldats de divers corps et grades. Un quart des témoignages provient d'officiers. Le plus haut grade étant celui de major. La matière reprise dans ce rapport a été recoupée et soumise à la censure militaire comme l'exige toute publication liée à la sécurité nationale précise Le Monde.
Lors de l'opération "bordure protectrice" qui eut lieu entre le 8 juillet et le 26 août 2014, des soldats israéliens ont envahi des quartiers de Gaza avec l'idée que ces derniers avaient été désertés par les civils. L'armée avait auparavant distribué par les airs des flyers, envoyé des SMS et téléphoné à domicile pour prévenir les habitants. Ceux qui restaient n'étaient donc, de facto, plus considérés comme des civils, mais bien comme des cibles. Or de l'aveu même des militaires sur place lors de l'invasion, il n'était pas rare de croiser des civils. Parfois même des groupes de 40 personnes. Ce qui va rapidement diffuser parmi les troupes le sentiment d'être trahi par leur hiérarchie.
Tous les témoignages sont globalement similaires précise Avihai Stollar, de Breaking the Silence. "Le commandement leur avait dit qu'il ne restait plus aucun civil présent et qu'ils pouvaient donc directement ouvrir le feu s'ils apercevaient quelqu'un". Car, comme le stipulait la hiérarchie militaire, "tout doute est un risque". Il suffisait qu'une personne regarde par une fenêtre pour que celle-ci soit considérée comme une cible. C'est la première fois qu'un tel ordre était donné. Pour Stollar, cet ordre a provoqué la mort de plusieurs centaines d'innocents.
Par ailleurs plus de 22.000 grenades auraient été tirées par des tanks israéliens sur Gaza. C'est quatre fois plus que lors de la précédente opération. Des parties de la ville qui avaient été abandonnées par les habitants furent rasées pour "stériliser" l'endroit ou encore simplement "dégager la vue". Parfois, certains chars tiraient simplement pour "faire sentir la présence israélienne" précise encore Le Monde.
L'opération "bordure protectrice" entrainera dans son sillage des dégâts matériels et humains sans précédent. Durant l'été 2014, on a dénombré, dans la bande de Gaza, 2.200 tués et plus de 10.000 blessés. 66 soldats israéliens y ont aussi perdu la vie.
Avec son rapport, Breaking the Silence espère ouvrir le débat en Israël sur l'attitude de l'armée. L'ONG en appelle aussi à une enquête indépendante. Car malgré les 13 enquêtes pénales ouvertes par le parquet général militaire (MAG), la confiance envers une justice interne à l'armée est limitée au vu des investigations peu convaincantes lors des conflits antérieurs.
La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem a de quoi faire bondir : le projet de révision du programme d’histoire pour la classe de cinquième prévoit qu’à la rentrée 2016, l’enseignement de l’islam restera obligatoire tandis que la chrétienté au Moyen Âge ou le siècle des Lumières deviendront… facultatifs ! Ce qui n’a pas manqué de provoquer – à juste titre – une levée de boucliers de la part de nombreux historiens, intellectuels, enseignants et politiques, à gauche comme à droite.
La décision de rendre obligatoire l’enseignement de l’islam dans l’école publique ne date pas d’hier : depuis 2010 déjà, les parents d’élèves de cinquième peuvent constater que dans certains manuels d’histoire de leur progéniture, c’est sur les débuts de l’islam à travers ses « fondements » et sa « civilisation brillante » que s’ouvrait l’année scolaire, faisant fi de la chronologie. Et si le chapitre sur « L’Église en Occident », relégué en quatrième position, fait naturellement mention de l’Inquisition, la religion musulmane n’est abordée que sous l’angle positif d’une religion de paix, tolérante à l’égard des infidèles. Sans aucune approche historique critique, comment dès lors s’étonner que certains élèves soient tentés d’aller faire le djihad ?
Alors que faire contre cette tentative éhontée de travestir l’Histoire ? Prendre la plume comme le font certains intellectuels ? À quoi bon : tout le monde sait que deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. Soutenir les enseignants dans la grève programmée le 19 mai dans toute la France contre ces nouveaux programmes ? Pourquoi pas… Mais quand on sait le peu de cas fait par le gouvernement envers ceux qui ont défilé contre les nouveaux rythmes scolaires, on peut s’interroger sur l’efficacité de battre le bitume. Ne vaudrait-il pas mieux que les parents d’élèves de cinquième, écœurés par ces tentatives éhontées de manipulation des esprits, tapent là où ça fait mal – à savoir au portefeuille – et décident de renvoyer les manuels d’histoire en question aux différents éditeurs concernés ? Ce serait, sans doute, un bon moyen de leur signifier que non, ils ne sont pas d’accord, et que oui, ils ont décidé d’entrer en résistance !
Concluons sur cette anecdote rapportée publiquement par Éric Zemmour qui, après une émission télé où il avait débattu avec « un historien sociologue antiraciste », indique que ce dernier avait clos la discussion par cette conclusion triomphante : « De toute façon, tu peux dire ce que tu veux, on tient les programmes scolaires. » Les programmes scolaires, peut-être, mais pas les élèves à qui ils sont destinés. N’est-il pas grand temps de sonner la fin de la récréation et de poser clairement la question de l’indépendance de l’Éducation nationale face à la montée des revendications des communautarismes ?
La sœur de Manuel Valls raconte l'enfer de la... par rtl-fr
Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l’enfer de la drogue :
La sœur de Manuel Valls raconte l’enfer de la… par rtl-fr
« Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d’une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.
C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. À l’âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.
Elle entame un exil au Brésil au sein d’une communauté. Petit à petit, l’ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l’hépatite C diminue. Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l’hépatite C a disparu. »
ALTERMEDIA FRANCE-BELGIQUE
04/05/2015 – FRANCE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
Certes, la manifestation du 1e mai du FN a été émaillée de quelques incidents. Mais si les médias se sont focalisés dessus, c’est pour mieux masquer le fond du discours de Marine Le Pen
Les medias de propagande se sont faits un malin plaisir de décrire ce 1er mai du Front National comme étant un flop pour 4 raisons. D’une part, la faible affluence. Rappelons-leur simplement le très mauvais temps. D’autre part, le président d’honneur Jean-Marie Le Pen s’invitant à la tribune pour se faire acclamer, ce qui aurait déplu à sa fille Marine Le Pen. Enfin, ils ont abondamment relayé les Femen expulsées par le service d’ordre, leur permettant de se victimiser une fois de plus sur les plateaux télés. Et de voler au secours de leurs petits amis du petit journal soi-disant violemment agressé par Bruno Gollnisch. Celui-ci s’étant contenté de casser leur perche-micro après leur avoir demandé patiemment pendant près de 45 minutes d’arrêter de la brandir sous son nez pour saisir ses propos sans son accord.
Désinformation et diversion, qu’a-t-on voulu cacher à l’opinion ?
Tout simplement le fond du discours de Marine Le Pen qui aura duré près d’une heure. La majeure partie a pris les allures d’une défense d’une ligne identitaire, ce qui n’était pas pour déplaire aux militants présents place de l’Opéra. Très tranchée sur la nécessité de résister aux assauts de l’islamisme en France, Marine Le Pen a mené une violente charge contre les politiques intérieures comme extérieures de Hollande mais aussi de Sarkozy. L’accent a particulièrement été mis sur le fiasco libyen, directement responsable selon elle du désastre humanitaire en Méditerranée.
Marine Le Pen a-t-elle été force de proposition ?
La présidente du Front National endosse de plus en plus une stature de chef d’Etat potentiel en n’étant pas que dans la contestation mais aussi dans la proposition d’une politique alternative crédible. Elle a prôné une tolérance zéro vis-à-vis de l’immigration en citant en exemple la politique australienne. La fermeté du gouvernement Abbot récemment réélu a permis de stopper les afflux de migrants. Marine Le Pen a insisté sur la reconduite systématique des immigrés dans leur pays d’origine et d’inverser ainsi les flux migratoires. Sa volonté de mettre fin au communautarisme musulman qui ne cesse de progresser en France a également été particulièrement bien accueillie par les militants.
Crédit photo : Blandine Le Cain via Wikimedia (CC). Marine Le Pen lors du rassemblement du 1e mai 2012
EXCLUSIF - Jean-Marie Le Pen : "Je répudie ma... par Europe1fr
FDS
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est rendu lundi à Calais (Pas-de-Calais) pour observer les conditions d’accueil des migrants et les inciter à demander l’asile en France.
«Trop de migrants qui pourraient bénéficier de l’asile en France hésitent encore», dans l’espoir de gagner la Grande-Bretagne, a-t-il affirmé lors d’un discours. «Nous devons leur faire comprendre clairement que l’asile en France est la meilleure chance pour eux».
Le ministre a commencé sa visite par le camp où plusieurs centaines des migrants ont installé leurs abris de fortune, généralement connu sous le nom de «new jungle», à un kilomètre environ du centre d’accueil de jour Jules Ferry, un ancien centre aéré situé à l’écart du centre-ville où les migrants peuvent recevoir un repas, prendre une douche, recharger leur portable ou se faire soigner.
(…) Libération
N.Beu.
Le FN vers un congrès extraordinaire. Le bureau exécutif, réuni ce lundi pour examiner les propos polémiques de Jean-Marie Le Pen à Rivarol et à BFMTV, a «constaté à la majorité de ses membres la nécessité de supprimer l’article 11 bis des statuts du Front national relatif à la présidence d’honneur», indique le parti de Marine Le Pen dans un communiqué. Les adhérents seront donc consultés via une «assemblée générale extraordinaire» convoquée par la présidente du FN et qui sera organisée «dans un délai de trois mois par correspondance» afin de modifier les statuts. En attendant, Jean-Marie Le Pen est «suspendu» de sa qualité d'adhérent.
De quoi est fait l'avenir de Jean-Marie Le Pen? Les trois pistes par ici
«Dans [la] perspective [de l'AG], le bureau politique sera réuni afin d’élaborer et de proposer aux adhérents une rénovation plus complète des statuts du Front national», ajoute le parti. Son objectif: «moderniser» son organisation, «perfectionner» son organisation en vue des échéances électorales et «créer une dynamique majoritaire». Et surtout mettre un terme à la crise qui frappe le parti depuis qu'a commencé l'affrontement entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine.
Au mois d'avril, la nouvelle sortie médiatique de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, «détail» de l'histoire, sur le maréchal Pétain et sur le «monde blanc» avait en effet mis le feu au parti. Marine Le Pen avait convoqué son père devant le bureau exécutif, arguant de sa «récidive» pour justifier cette mesure. Elle avait dit souhaiter que son père puisse garder sa liberté d'expression sans que celle-ci «n'engage le FN». Son vœu a été exaucé: conformément à l'article 19 de ses statuts, le bureau exécutif a d'ores et déjà décidé de suspendre le président d’honneur de sa qualité d’adhérent, jusqu’au vote de l'assemblée générale extraordinaire.
LE FIGARO