Le verre de vin
Jeune femme endormie
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Le verre de vin
Jeune femme endormie
Coup d'envoi des commémorations des 25 ans de... par euronews-fr
Le prix Nobel de la paix a été décerné à la Pakistanaise Malala Yousafzai et à l'Indien Kailash Satyarthi, vendredi 10 octobre à l'Institut Nobel d'Oslo (Norvège). "C'est une condition préalable au développement pacifique du monde que les droits des enfants et des jeunes soient respectés", précise le comité Nobel norvégien. Pas moins de 278 individus et organisations étaient en lice cette année, un nombre record de candidatures.
"Le comité a tenu à remettre le prix à un hindou et à un musulman, qui sont aussi respectivement un Indien et une Pakistanaise, dans un combat commun pour l'éducation et contre les extrémismes", ajoute le comité.
Francetv info revient sur le parcours de ces deux personnes récompensées.
Bête noire des talibans, incarnant le combat pour le droit des filles à l'éducation à travers le monde, Malala Youzafsai, à 17 ans seulement, est de loin la lauréate la plus jeune en 114 ans d'histoire du Nobel. Depuis plusieurs années, elle milite pour le droit des filles à l'éducation. Cela lui a valu d'être la cible d'une tentative d'assassinat par les talibans, qui a failli lui coûter la vie il y a presque deux ans jour pour jour, le 9 octobre 2012.
Après avoir reçu une balle en pleine tête au Pakistan, elle s'est fait opérer à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, où elle vit désormais. Elle était "à l'école comme d'habitude" vendredi matin, lorsqu'on lui a attribué le prix Nobel de la paix.
L'adolescente, devenue l'héroïne du Pakistan, était déjà favorite pour le prix Nobel de la paix, en 2013. Elle avait, à l'époque, écrit ses mémoires et francetv info lui avait consacré un portrait. Après l'attribution du prix, ce vendredi 10 octobre, elle est devenue "la fierté du Pakistan", s'est félicité le Premier ministre Nawaz Sharif.
Moins connu du grand public et nettement plus âgé, puisqu'il a 60 ans, Kailash Satyarthi a dirigé des manifestations contre l'exploitation des enfants, réduits à l'état d'esclaves dans les usines indiennes où ils effectuent des tâches pénibles à longueur de journée et sont victimes de violences, y compris sexuelles. Kailash Satyarthi a par exemple organisé des manifestations non violentes contre l'exploitation dans "la tradition de Gandhi" comme l'a souligné le comité Nobel.
"Il a été calculé qu'il y a 168 millions d'enfants travailleurs dans le monde aujourd'hui", a noté le président du comité Nobel norvégien. "En 2000, ce chiffre était plus élevé de 78 millions. Le monde s'approche du but qui vise à éliminer le travail des enfants."
L'Indien Kailash Satyarthi, prix Nobel de la paix, a estimé que ce prix constituait une "reconnaissance" de son "combat en faveur des droits des enfants". "Je remercie le comité Nobel pour cette reconnaissance de la détresse de millions d'enfants qui souffrent", a-t-il ajouté, "ravi" de ce prix, selon des propos rapportés par l'agence Press Trust of India.
Notez le refus par le rédacteur de l’ordre du jour de faire l’emporter le masculin sur le féminin (« acteurs-trices engagés-ées »), comme pour montrer l’allégeance de la majorité socialiste strasbourgeoise à l’idéologie du gender :
> le site de l’association La Lune
NDF
+ VIDEO
(merci à Dirk)
Les mariages mixtes entre Hollandais de souche blancs et personnes d’origine turque ou marocaine ne conduisent pas une meilleure intégration des groupes minoritaires. C’est la conclusion d’une chercheuse de l’université d’Amsterdam.
Ceux qui contractent un mariage avec des personnes issues d’une autre culture auraient au contraire tendance à s’éloigner de leur racines, écrit Leen Sterckx dans sa thèse de doctorat.
« C’est un faux espoir de croire que les mariages mixtes permettent aux différentes composantes de la population de se rapprocher. Un mariage mixte amène rarement à des liens émotionnels entre les amis et la famille des deux partenaires ».
La chercheuse a basé ses recherches sur l’expérience de 28 couples qu’elle a suivis pendant 10 ans, ainsi que leurs familles et amis.
Ni assimilation ni intégration...
Saules têtards
Ces arbres sont souvent d'anciens piquets de clôture qui ont pris racine
"Westhoek" signifie en français ""coin occidental" et désigne le "coin de la Flandre occidentale" à cheval sur la frontière, et plus particulièrement, côté français, l'arrondissement de Dunkerque limité par la Mer du Nord, la rivière Aa à l'ouest et la Lys au sud. C'est la Flandre de langue flamande (se prononce Westhouk), mais ce sont surtout les autochtones qui connaissent et utilisent ce terme.
(Merci à Dirk)
Eric Zemmour répond à Présent à propos de son dernier ouvrage. Extrait :
"Si je suis ma raison, l’état dans lequel est la France est irréversible. Si je suis mon espoir et si je considère l’histoire de France, faite de chutes et de sommets, je me dis qu’on va toucher le fond si durement qu’il s’ensuivra un rebond. Raisonnablement je ne crois pas à un relèvement, mais la raison n’a pas toujours raison.
Voyez-vous un précédent au suicide que vous décrivez ?
La chute de l’Empire romain. Il y a, au cœur du suicide français, une haine de soi très caractéristique. Les Romains n’ont peut-être pas ressenti cela – c’est difficile à savoir – mais ils apparaissent emplis d’une lassitude de soi. La grande bourgeoisie romaine, particulièrement, s’est comme laissé massacrer par les barbares. Elle était lasse d’elle-même, comme le préfet de Lutèce dans Astérix et La Serpe d’or : « Je suis las, las, las… » Les Romains de la fin sont passifs. Nous aussi. C’est cela que j’appelle suicide. [...]
Selon Jules Monnerot, quand les élites deviennent imperméables et déconnectées du peuple, cela provoque à terme une révolution. Sommes-nous dans ce cas de figure ?
Pour qu’il y ait une révolution, une prise de conscience est nécessaire. Nous n’y sommes pas encore. Le but de mon livre est de déconstruire les déconstructeurs, pour accélérer la prise de conscience. Plutôt qu’une révolution, je vois venir des jacqueries, des « jours de colère ». Avec les Bonnets rouges, on voit de nouvelles alliances : petits patrons et ouvriers. Cela met Mélenchon hors de lui, car il a compris ce qui se passe : cette alliance est celle des victimes de la mondialisation.
Je vois venir aussi l’affrontement de trois jeunesses. D’une part la jeunesse des grandes écoles, supérieures, faite des bons petits soldats de la mondialisation, élevés dans le multiculturalisme chic et la théorie du genre au point qu’ils ne se rendent pas compte combien tout cela est factice. D’autre part la jeunesse populaire, délaissée, « périphérique » pour reprendre l’expression de Christophe Guilluy. Enfin la jeunesse immigrée. Ces trois jeunesses sont étrangères les unes aux autres, elles finiront par s’affronter. [...]"
Le Salon Beige
09/10/2014 – PARIS (NOVopress via Bulletin de réinformation)
Le projet de loi de finances pour 2015 a été adopté en Conseil des ministres mercredi dernier. Avant-hier, premier mardi d’octobre, le gouvernement a en outre remis au Parlement les annexes du PLF 2015. Ces documents budgétaires permettent d’avoir une vision plus précise des dépenses financées par l’Etat.
Ils permettent d’identifier les économies projetées mais aussi les postes de dépenses qui ne connaissent pas la crise
Et la politique d’immigration et d’asile est de celles-là ! Le budget prévoit de consacrer plus de 600 millions d’euros à la politique d’immigration et d’asile en 2015. Il s’agit naturellement des seules dépenses directement liées à l’immigration, hors toutes les dépenses induites comme l’aide médicale d’Etat par exemple. Un budget en hausse de 1,5 % par rapport à celui prévu en 2014, alors même qu’au total les dépenses de l’Etat diminuent.
Les dépenses les plus dynamiques sont liées à l’accueil des demandeurs d’asile
Car les flux de demandeurs sont croissants. En 10 ans, la capacité d’accueil dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (les CADA) a quadruplé pour dépasser les 24 000 places. Un chiffre à peine supérieur au nombre de places prévues en hébergement d’urgence pour les mêmes demandeurs d’asile. Ce mode d’hébergement, qui était en principe destiné aux SDF, est en effet désormais accaparé par les demandeurs d’asile. En 2015, les crédits dédiés à l’hébergement d’urgence pour l’asile augmentent carrément de 15 % !
Crédit photo : GemeinWesen, via Flickr, (cc).
09/10/2014 – STRASBOURG (NOVOpress) – Cet homme de 54 ans s’était rendu dans les bureaux de la Caisse d’allocations familiales à Strasbourg pour son RSA. En apprenant que ses droits au RSA avaient été revus à la baisse il a crié “Vive l’Etat islamique !” puis “Chaque fois qu’un Français est décapité je suis content”.
Il a ensuite insulté copieusement l’employé de la CAF qui s’occupait de son cas, et menacé de revenir “avec une arme au nom de l’Islam”.
Détail intéressant, cet homme – dont les Dernières Nouvelles d’Alsace nous apprennent qu’il s’appelle Abdelhafid Ayadi – est lui-même “Français”.
C’était un récidiviste qui avait déjà été condamné deux fois pour des menaces, en particulier envers des agents de la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg) chargés de lui trouver un logement. Il a été condamné mercredi à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour “apologie directe et publique d’un acte de terrorisme” et ‘”outrage”. Depuis septembre dernier, les peines pour le délit d’apologie du terrorisme on été renforcées.
Le chef de l'Etat a été accueilli comme une rock star par les enfants.
Un bain de jouvence pour François Hollande. Le président de la République s'est rendu jeudi dans une école d'Angoulême, dans le cadre du troisième plan du gouvernement contre l'autisme. L'occasion de rencontrer le personnel encadrant de l'école Ronsard, et de s'offrir un accueil digne de ce nom par les enfants.
Assis en tailleur, ils ont attendu sagement l'arrivée du président. Une fois dans la salle, François Hollande a été accueilli à grands cris par les écoliers, qui l'ont applaudi et ont scandé son nom. Souriant, le chef de l'Etat a pris la peine de faire le tour de la ronde d'enfants en lançant "bonjour les enfants", sans oublier de saluer leurs enseignants.
La rencontre avec les enfants d'Angoulême aura sans doute ravi celui qui s'appelait lui-même, au début de son mandat, "le président des bisous"
Ecrit par A.K. - BFM TV
L’académie suédoise a remis le prix Nobel de littérature à l’écrivain Patrick Modiano. Dans son communiqué, l’institution a indiqué l’avoir récompensé pour son « art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation ».
En effet la plupart de ses romans (une trentaine), depuis le premier La Place de l’étoile (Gallimard, puis Folio) en 1968, jusqu’au dernier, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier (Gallimard), en passant par le « goncourisé » , Rue des boutiques obscures (Gallimard, puis Folio), ont pour thème la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement Paris sous l’Occupation.
Fils d’un juif qui aurait versé dans la collaboration avec l’occupant allemand et d’une traductrice à la Continentale (une société de production cinématographique créée en 1940 par Joseph Goebbels), devenue actrice après la guerre, Patrick Modiano, né en 1945, va fréquenter très jeune le Tout-Paris des lettres, où il est introduit par l’écrivain Raymond Queneau, qui est un ami de sa mère. Ce dernier sera d’ailleurs son témoin lors de son mariage avec Dominique Zehrfuss, fille de l’architecte Bernard Zehrfuss (la CNIT à la Défense, l’Unesco à Paris) qui, elle, avait pour témoin André Malraux.
Parrainé par Queneau dans les cocktails donnés par les éditions Gallimard, il publie à 23 ans La Place de l’étoile (Gallimard, 1968). On notera que la version que l’on trouve aujourd’hui en librairie a été largement caviardée au fil de rééditions successives et des passages considérés comme homophobes ou antisionistes ont disparu. Dans l’édition originale, on pouvait par exemple lire ce passage qui a été coupé à partir de l’édition de 1985 :
« Les juifs n’ont pas le monopole du martyre ! On comptait beaucoup d’Auvergnats, de Périgourdins, voire de Bretons, à Auschwitz et à Dachau. Pourquoi nous rebat-il les oreilles avec le malheur juif ? Oublie-t-on le malheur berrichon ? le pathétique poitevin ? le désespoir picard ? »
Traduit en 36 langues, Patrick Modiano est donc considéré comme un dépositaire de la sacro-sainte « mémoire ». Marianne (1er février 1999) résumait parfaitement le rôle objectif de Patrick Modiano :
« Avant les historiens et l’américain Paxton, avant les cinéastes et Shoah, l’œuvre majeure de Claude Lanzmann, avant le travail théorique de Levy (l’idéologie française) et de Finkielkraut (La mémoire vaine), Modiano, grâce à sa littérature, s’est obstiné non pas à nous expliquer, mais à nous raconter. Des histoires. Une histoire. L’Histoire. »
Marqué par Le Mémorial de la déportation des juifs (1978) de Serge Klarsfeld (1978), Modiano va entretenir une correspondance épistolaire avec ce dernier pendant près de vingt ans qui prendra fin à la suite de la publication par Patrick Modiano du roman Dora Bruder (1997). Serge Klarsfeld lui enverra sèchement :
« L’enquête telle que vous la narrez, tient plus du roman que de la réalité, puisque vous m’effacez et Dieu sait pourtant que j’ai œuvré pour découvrir et rassembler des informations sur Dora et vous les communiquer. Comment avez-vous pu me faire disparaître ? » (Le nouvel Observateur du 12/01/2012)
Côté politique, Patrick Modiano ne s’exprime pas beaucoup, même s’il a collaboré discrètement au processus d’immigration massive en France en signant la pétition pour « les sans-papiers de l’église Saint-Bernard » et pour l’abolition du code de la nationalité et l’abrogation des lois Pasqua-Debré en 1996.
E&R