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10/11/11
Une fusillade entre Serbes et Albanophones a fait grimper la tension au Kosovo. Un Serbe a été tué et deux autres blessés à Mitrovica.
La fusillade s’est produite en banlieue, dans un quartier à population mixte.
La police ne sait pas s’il s’agit d’un incident inter-ethnique. Mitrovica est divisée entre une minorité serbe et une majorité albanophone.
Le gouvernement kosovar a condamné cette violence et appelé “au calme”.
Mais le maire de la partie serbe de Mitrovica, Krstimir Pantic, s’est enflammé:
“Je ne sais pas qui a tiré, mais je suis convaincu qu’ils étaient Albanais, je ne sais pas s’ils appartiennent aux unités spéciales de la police du Kosovo ou si ce sont des Albanais ordinaires, mais je sais que ce sont des terroristes. Ces gens ne devraient pas se balader dans les rues, ils ne devraient même pas être en prison mais dans une cage.”
Pristina, qui craint que cet incident ne déclenche une nouvelle flambée de violences dans le nord, aux postes-frontières avec la Serbie, a déjà annoncé qu’un suspect avait été arrêté.
euronews - 10/11/11
Explications :
Le ministre de l’Education nationale a choisi symboliquement le jour de la rentrée scolaire, le 1er septembre 2011, pour recevoir Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et le cinéaste Claude Lanzmann, auteur du film Shoah. Luc Chatel leur a redit solennellement l’importance primordiale qu’il accordait à l’enseignement de la « Shoah », une importance telle qu’elle justifie d’ailleurs l’existence d’un site officiel dédié sur le portail de l’Education nationale.
La persécution dont les juifs ont été victimes durant la seconde guerre mondiale est naturellement un élément central de la mémoire juive. Et les souffrances des juifs français sont bien évidemment un élément important de la mémoire française. Nul ne peut oublier le souvenir de nos 25.000 compatriotes juifs français (et des 50.000 juifs étrangers présents en France) déportés dans les camps de concentration dont bien peu eurent, comme Simone Veil, la chance de revenir en France.
Mais ces souffrances-là ne doivent pas conduire à nier ou à minimiser les autres drames français. Or, l’hypermnésie de la souffrance des uns conduit souvent à l’amnésie de la souffrance des autres. A-t-on le droit d’oublier (chiffres donnés par Jacques Dupâquier dans Histoire de la population française) :
Oublier ces victimes, ce n’est pas seulement un déni de compassion, c’est les tuer une deuxième fois ; c’est aussi trahir la vérité historique.
Et pourtant ces victimes furent honorées dans l’immédiat après–guerre : par les timbres-postes, les noms de rue, les livres, les films, les disques, et ce jusqu’au début des années 1970, avant de disparaître dans l’obligation de repentance et l’oubli officiel. Pourtant ces victimes-là sont encore très présentes dans la mémoire française : parce que, les événements qui ont provoqué leur mort, ceux qui ont survécu les ont aussi connus et pas seulement au… cinéma. Or ce qui se transmet dans la mémoire des familles et des lignées, c’est ce que les ancêtres ont vécu. La patrie, c’est la terre des pères.
Monument aux morts d’un village en Charente limousine, 540 habitants, 23 noms « Morts pour la France ».
C’est pourquoi dans chaque famille française la mémoire de 1914 est si vive. Chaque famille conserve le souvenir des 1.400.000 morts de la Grande Ordalie : 1.000 morts par jour pendant quatre longues années. Et les Français vivants ont tous un père, un grand-père, un arrière-grand-père ou un trisaïeul qui a combattu à Verdun. Dans cette guerre civile européenne, c’est le sang gaulois qui a coulé. La présence dans nos villes et nos villages des monuments aux morts est infiniment poignante.
Réfléchissons un instant à ce qu’est un Français de souche : un Français de souche, c’est un Français dont le patronyme est inscrit sur l’un de nos monuments aux morts.
Un Français de souche, c’est un Français qui a dans ses archives familiales les lettres ou les carnets d’un ancêtre qui raconte avec des mots simples le quotidien de la Grande Guerre. Alors qu’approche le centenaire du 2 août 1914, ces écrits simples, précis et sans emphase, trouvent le chemin de l’édition : pieuses autoéditions familiales ou publication chez de grands éditeurs comme le carnet de route du sous-lieutenant Porchon (1). N’oublions pas non plus le succès du Monument, livre de Claude Duneton, qui raconte la vie des hommes dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts d’un village du Limousin. Comme le dit un lecteur sur le site d’Amazon : « Vous ne traverserez plus jamais un petit village de France sans chercher des yeux son monument aux morts et avoir une pensée émue pour ces hommes dont le nom est gravé. Quels auraient été leurs destins et celui de leurs villages sans cette guerre ? Un livre à lire et à faire lire pour ne pas oublier. »
Le siècle de 1914 s’achève : après avoir vu disparaître le fascisme, le national-socialisme, le communisme, c’est le libre-échangisme mondialiste qui s’effondre sous nos yeux. Le centenaire de 1914 approche, et il sera, n’en doutons pas, profondément commémoré. Pour la France et l’Europe le moment est venu de reprendre le fil du temps et de la tradition. Un fil du temps interrompu il y a un siècle. Un fil du temps à reprendre dans la fidélité à la longue mémoire.
Jean-Yves Le Gallou
7/11/2011
Voir aussi :
- Austerlitz : de la repentance à l’autoflagellation
- Mémoire de la « Shoah », mémoire française et politique d’immigration
- Contre l’historiquement correct
- Entretien avec Dominique Venner, « Le Choc de l’Histoire. Religion, mémoire,identité » Propos recueillis par Laure d’Estrée
- « Le Siècle de 1914 / Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle » par Dominique Venner
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
10/11/11
C'est un catalogue d'objets d'art volés, mais on ne sait pas à qui. Tableaux de Matisse, Chagall, Gauguin, Picasso, sculptures, bronzes, statuettes d'Art primitif, photos de famille, argenterie, vins fins, jouets anciens… Soit l'inventaire de 6000 pièces dérobées par les manutentionnaires de l'hôtel des ventes parisien Drouot. Les fameux «Cols Rouges» ou «Savoyards».
Le trafic a été mis au jour en décembre 2009. Depuis, 147 perquisitions ont été menées. Mis sous scellés, tous les objets - représentant un volume de 250 tonnes - sont désormais stockés sous bonne garde dans un entrepôt, quelque part en France. Or, la plupart de ces pièces ne sont pas encore identifiées.
Afin de retrouver les victimes, le juge d'instruction Alain Philibeaux, en charge du dossier, a ordonné l'ouverture d'un site (www.avisderecherches.interieur.gouv.fr) avec la photo de tous les objets retrouvés, quelle que soit leur valeur. «On a publié des objets retrouvés ensemble, afin de pouvoir remonter jusqu'à une maison de vente. Cela facilite aussi le travail de reconnaissance des victimes. Ce sont des personnes qui ont confié leurs objets bien souvent dans le cadre de successions, et qui tombent des nues», affirme le colonel Stéphane Gauffeny, chef de l'Office central des lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).
La méthode est exceptionnelle. «Normalement, on garde la maîtrise des photographies, en demandant aux gens de venir nous voir. Mais là, il s'agit de ventes de la France entière», souligne le colonel Gauffeny. Depuis son ouverture, le 9 novembre, le site a déjà abouti à deux appels positifs. Il est consultable jusqu'au 28 février 2012.
Le Figaro - 10/11/11
10/11/11
Profil étrange que celui de cet homme de 25 ans, prénommé Nicolas, confondu par son ADN et ses aveux dans le meurtre d'Océane (8 ans). Habitant de Bellegarde, marié et père de trois enfants, il connaît des problèmes d'alcool et vit actuellement en concubinage avec la mère de son dernier bébé, âgé de deux mois à peine. Parfois, quand son couple bat de l'aile, il arrive à ce jeune homme surnommé «Blanco», apprenti-boucher de formation mais actuellement intérimaire dans les espaces verts, de dormir dans sa voiture.
C'est d'ailleurs ce qui s'est produit samedi soir, jour de la mort d'Océane. Dans l'après-midi, Nicolas boit beaucoup de bière. Dans les bars de Nîmes d'abord. A Bellegarde ensuite, là encore dans sa voiture.
Il dit également avoir consommé de la drogue - «Ce qui reste à démontrer», affirmait mercredi le procureur de Nîmes Robert Gelli. «Ce n'est pas un toxicomane contrairement à ce qui a pu être affirmé, dit son avocat Me Jean-François Corral. Il n'est pas alcoolique non plus mais connaît des problèmes d'alcoolisation qui ont probablement joué un rôle dans ce drame.»
Il semble que la fillette connaissait Nicolas B. C'est peut-être ainsi qu'il l'a attirée aisément. «C'était une connaissance de la famille, mais pas un ami. Je lui demandé à nouveau ce matin, il n'a jamais ni mangé, ni dormi chez les parents d'Océane», explique au Figaro son avocat, Me Jean-François Corral. Comme l'avait affirmé le voisin des parents d'Océane : «La fillette n'était pas du genre à parler au premier venu.»
Dans la nuit de mercredi à jeudi, probablement pris de remords dans sa cellule de garde à vue, Nicolas B. a tenté de se suicider en se pendant avec son blouson. «Il est horrifié par ce qui s'est passé», poursuit son avocat. «Blanco» devrait être aujourd'hui mis en examen par un juge d'instruction nîmois pour le meurtre d'Océane. «Sa volonté est de faire progresser la connaissance de la vérité, affirme Me Corral. Son cas l'intéresse assez peu. Il essaie de reconstituer le fil des événements pour aider les enquêteurs mais consciemment ou inconsciemment, il faut peut-être du temps pour avouer des choses horribles».
Le Figaro - 10/11/111
Les enquêteurs lillois dans l'affaire Carlton n'ont pas fini de faire des découvertes surprenantes. Dernière en date, les nombreux textos qu'aurait envoyé Dominique Strauss-Kahn à Fabrice Paszkowski, un chef d'entreprise du Pas-de-Calais, entre 2009 et 2011. Selon «Libération», l'entrepreneur nordiste dans le paramédical, mis en examen et écroué dans l'affaire de proxénétisme du Carlton, serait devenu un proche de l'ancien directeur du FMI en 2004.
Le simple militant socialiste est soupçonné d'être l'organisateur de parties fines tarifées pour DSK à Paris et Washington, et d'avoir financé une partie des frais sur les comptes de son entreprise.
Les deux hommes ont beaucoup correspondu. Toujours selon le quotidien, les enquêteurs auraient trouvé une série de SMS envoyés par DSK à M. Paszkowski en 2009. Il y est question de l'organisation de soirée spéciales. «J'emmène une petite faire les boîtes de Vienne le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle ?», aurait ainsi écrit DSK. Autre proposition en juillet, «Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi et du matériel ?». Les réponses du chef d'entreprise ont par contre été effacées.
Des noms de politiques cités dans plusieurs textos
Selon Le Point, Fabrice Paszkowski a même fourni un autre portable aux enquêteurs. Celui qu'il aurait égaré lors d'une partie fine organisée à l'hôtel Murano à Paris en février 2011. Récupéré puis utilisé par DSK durant trois mois, il contient des messages tout aussi explicites. «Tu viens accompagné à Washington ?» écrit-il le 6 mai 2011. La réponse de l'entrepreneur est encore effacée. «Je la connais ?» insiste l'ancien patron du FMI. Sur le procès verbal de son audition, M. Paszkowski affirme n'avoir récupéré son portable que le 13 mai 2011 à Washington lors d'un autre rendez-vous coquin organisé outre-atlantique.
Plus surprenant encore, «Libération» révèle que des messages n'ayant aucun lien avec l'organisation de ces soirées, prouveraient que DSK a cherché à mettre en relation l'entrepreneur avec au moins trois de ses amis politiques. Les noms de Martine Aubry, de «Mosco» qui pourrait désigner Pierre Moscovici et de Jean-Marie Le Guen apparaissent dans des messages plus que mystérieux. Exemple le 30 juin 2009, un SMS de DSK laisse perplexe, «Appelle Christophe Borgel, explique lui et demande lui qui tu peux appeler chez Aubry». Des messages qui tendent à prouver que le modeste homme d'affaires était bien en relation avec le milieu politique.
Le 19 janvier 2010, un dernier SMS de DSK est même surréaliste, «Ok, il faut qu'il prenne contact avec Gerry Rice qui est prévenu.» M. Rice n'est autre qu'un des porte-parole du FMI.
Le Parisien - 10/11/11
Lire et voir les photos: http://www.propagandes.info/ext.php?id=1635&url=http%3A%2F%2Fkonigsberg.centerblog.net%2F610-L-epuration-en-1944-par-orduriere-gaulliste-etamp%3B-communiste
10/11/11
Marion Maréchal-Le Pen, 21 ans, fille de Yann Le Pen et de Samuel Maréchal, nièce de Marine, se lance à son tour en politique.
Elle occupait déjà la deuxième position sur la liste départementale du FN dans les Yvelines, à l'occasion des élections régionales de 2010. Mais c'est dans le Vaucluse que cette étudiante à Paris II-Assas, en Droit, pourrait faire son véritable baptême du feu électoral, à l'occasion des législatives de l'an prochain.
Elle brigue la 3e circonscription
Plus précisément dans la 3e circonscription, qui couvre une bonne partie de Carpentras. Une ville hautement symbolique pour le Front national, qui y avait été vilipendé en 1990 par tout ce que la gauche comptait de ténors suite à la profanation du cimetière juif, commise par de jeunes néonazis sans lien avec le parti frontiste.
"C'est une ville où nous avons été insultés et victimes d'une manipulation honteuse, soulignait encore récemment Jean-Marie Le Pen lui-même à l'occasion d'un passage à Carpentras. Nous en ferons une élection emblématique". D'autant que l'un des deux seuls conseillers généraux FN élus en France lors des dernières cantonales l'a été précisément dans le canton Carpentras Nord.
"Une surprise" annoncée par Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen annonçait voici un mois "une surprise", en laissant entendre que le Front national allait présenter dans la 3e circonscription du Vaucluse une femme... Il n'en fallait pas plus pour que le microcosme politique se mette à cogiter sévère et que nombre d'observateurs aboutissent à la conclusion que la "franchise Le Pen" sautera sur Carpentras en la personne de Marion, petite-fille de para qui ne manquerait pas de se faire traiter de parachutée.
Du côté du bureau politique du Front national on ne confirme ni ne dément. Bruno Bilde, qui préside la commission d'investiture, se contentait hier d'assurer que le cas de la 3e circonscription du Vaucluse - qu'il qualifie de "très bonne électoralement" - n'a pas encore été étudié. Difficile à croire connaissant les scores impressionnants qu'y enregistre le FN élection après élection. D'ailleurs, de certains militants énervés par ce parfum de "préférence familiale" jusqu'au député UMP sortant, ils sont nombreux à être d'ores et déjà convaincus que c'est bel et bien Marion qui montera au Front.
Joël RUMELLO et Martine QUINETTE
La Provence - 09/11/11
Florian Philippot est directeur stratégique et porte-parole de la campagne présidentielle de Marine Le Pen
09/11/11
Marine Le Pen, candidate pour la défense de la France et de tous les Français à l’élection présidentielle de 2012, est l’invitée de l’émission 22h présentée par Sonia Mabrouk sur la chaîne Public Sénat.
09/11/11
(Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir)
BFM TV réalise quotidiennement des sondages en ligne relayé par la télévision et internet. Les deux derniers sondages réalisés auprès de plus de 6.000 votants sont révélateurs d’une ambiance politique.
A la question du 8 novembre : « Pensez-vous que les mesures annoncées par François Fillon (TVA, crédit d’impôt, aides sociales) vont affecter votre pouvoir d’achat ? »
80 % de votant répondent oui et 20 % pour qui le pouvoir d’achat ne sera pas atteint !
A une deuxième question : « Les mesures du nouveau plan de rigueur présenté par François Fillon vous paraissent-elles justes ? »
73 % des votants ont une excellente compréhension des conséquences qu’engendre de telles mesures, elles sont perçues comme injustes quant à l’opposé, 27 % les considèrent comme justes.
NPI - 09/11/11
IRIB- Dix officiers américains seront tués, en Irak et en Afghanistan, si les Etats-Unis tuent un officier iranien, a menacé un haut gradé, en Iran, en réponse à une proposition d’assassinat de responsables militaires iraniens, suggérée, par des experts américains, selon l’agence Fars.
«Une poignée de dirigeants américains sans cervelle, qui semblent être atteints par la maladie d’Alzheimer, menacent d’assassiner les commandants des Gardiens de la Révolution», a affirmé le général Amir Ali Hadjizadeh, Commandant de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution, cité, mardi, par Fars.
09/11/11 – 08h00
STOCKHOLM (NOVOpress) - La dernière abomination islamophobe a eu lieu en Suède et a bouleversé les musulmans dans toute l’Europe. Des sites comme « Islamophobia Watch » et « Islam in Europe. The premier source for news about the Muslim community in Europe » s’en sont immédiatement fait l’écho, sous le titre terrifiant « Un musulman jeté hors d’un train pour avoir prié ».
Figurez-vous qu’un « pieux musulman » qui retournait en train de Stockholm jusqu’à Flen (dans la banlieue de la capitale suédoise), où il réside, « a eu besoin d’accomplir certaines de ses prières quotidiennes. Pour ne pas déranger ses compagnons de voyage, il s’est rendu dans un compartiment calme et isolé, comme il l’avait déjà fait plusieurs fois dans le passé ».
C’est alors que l’horreur a commencé. Comme l’a raconté notre dévot au site d’information suédois Nyheter24, « J’ai commencé à prier mais la contrôleuse est arrivée et m’a poussé trois fois dans le dos. Elle a failli me culbuter. Puis elle m’a dit : “Montrez-moi votre billet !” ». Le musulman a refusé de montrer son titre de transport « car il estimait qu’il ne pouvait pas interrompre ses prières une fois qu’il les avait commencées ».
On l’a alors averti qu’il aurait à descendre du train à la station suivante et, comme il refusait, les contrôleurs ont appelé la police. Le musulman a finalement dû retourner à Stockholm et « pour ne pas être contraint d’errer dans les rues de la capitale, il s’est rendu dans une mosquée où il a passé la nuit ».
Le musulman s’est plaint auprès du service clientèle des Chemins de fer suédois, qui lui ont envoyé en dédommagement un bon de transport de 1.000 couronnes (environ 100 euros). Il n’entend pourtant pas en rester là et a dénoncé les Chemins de fer à l’équivalent suédois de la Halde, les Diskrimineringsombudsmannen, une agence gouvernementale qui emploie 90 personnes pour lutter contre toutes les formes de discrimination.
La ville de Flen comprend une importante communauté musulmane, qui a récemment pu transformer en mosquée une ancienne église chrétienne (pentecôtiste), les pentecôtistes ayant voulu ainsi « montrer leur amour chrétien vis-à-vis des musulmans ». Une vidéo en arabe montre la transformation et souligne, sur fond de prière du muezzin, la disparition de la croix qui ornait auparavant la façade.
Pour éviter que la région bascule dans une confrontation armée après la publication d'un rapport alarmant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien, la communauté internationale n'a de cesse de durcir sa position à l'égard de Téhéran. En France, le ministre des Affaires étrangères considère qu'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU «s'impose».
«Nous sommes décidés à réagir» face à cette situation «inacceptable», a dit mercredi le chef de la diplomatie, en précisant que «la France est prête avec ceux qui le voudront à aller beaucoup plus loin dans des sanctions (…) pour faire plier l'Iran». «La France considère qu'il faut franchir un palier dans le renforcement de la pression diplomatique sur l'Iran», a-t-il insisté dans un communiqué, se disant prêt à adopter «des sanctions dures (...), d'une ampleur sans précédent». Objectif de Paris : empêcher Téhéran «de continuer à se procurer des ressources lui permettant de poursuivre ses activités en violation de toutes les règles internationales».
Depuis 2007, l'ONU a déjà infligé à l'Iran quatre séries de sanctions économiques et financières. Les Occidentaux, Américains en tête, ont en outre pris des mesures bien plus sévères que celles décidées par les Nations unies. Est-il encore possible d'aller plus loin ? «Sur les plans économiques, technologiques, industriels, nous pouvons aller encore beaucoup plus loin sans recourir à une solution de force», a assuré mercredi le ministre de la Défense Gérard Longuet. Selon lui, il faut «mobiliser les grands pays et en particulier convaincre Chine et Russie qui font cavaliers seuls qu'il est absolument indispensable de faire pression sur l'Iran pour que ce pays ne suive pas dans la voie de la dissémination nucléaire», ce qui «serait une catastrophe» pour l'humanité. Le ministre a jouté que la voie de frappes militaires préventives, envisagée par Israël, n'est pas souhaitable : «La réponse est dans le bord des sanctions internationales».
À l'unisson de Paris, l'Union européenne a exprimé mercredi de «sérieuses préoccupations», tout en se montrant moins précis sur les réponses à apporter. L'UE va travailler avec ses partenaires pour élaborer une «réaction adéquate» à la publication de ce rapport, a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et négociatrice du groupe des Six (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) sur ce dossier. Dès mardi, les États-Unis ont de leur côté prévenu qu'ils allaient augmenter la pression sur l'Iran et peut-être réclamer de nouvelles sanctions. «Nous pensons qu'il y a un grand éventail d'actions que nous pouvons entreprendre», a affirmé un responsable sous le couvert de l'anonymat.
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Le Figaro - 09/11/11