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GAELLE MANN - Page 1366

  • Anne Lauvergeon poursuivie par sa baby-sitter pour plusieurs centaines d'heures supplémentaires impayées

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    Elle ne voulait embaucher que des "mâles non blancs"...

     La plainte, déposée par l’ancienne baby-sitter de l’ex-patronne d’Areva, vise, entre autres, le règlement de plusieurs centaines d’heures supplémentaires impayées. L’ex-PDG du leader du nucléaire fait l’objet d’une procédure au conseil de prud’hommes de Paris depuis le mois de juillete jusqu’à 60 000 €.


    Embauchée en 2005, la nounou travaille sans heurts chez l’influente femme d’affaires pendant six ans. Au mois de juillet, elle est remerciée par la maîtresse de maison qui, après son licenciement d’Areva, souhaite désormais utiliser son temps libre pour s’occuper elle-même de ses enfants, un motif prévu par la convention collective de la profession. En arrêt maladie depuis plusieurs semaines, la nounou saisit malgré tout les prud’hommes, reprochant à son ex-employeur d’avoir omis de lui faire passer la moindre visite médicale pendant la durée de son contrat, mais surtout réclamant de nombreux arriérés d’heures supplémentaires.

    La plaignante espère un accord amiable

    « Ma cliente travaillait de 9 heures à minuit, se rendant disponible au gré de l’agenda personnel et professionnel de son employeur », explique Me Bruno Toussaint, le conseil de la nounou. Au total, la baby-sitter affirme avoir cumulé jusqu’à soixante-dix heures supplémentaires par mois. Une surcharge de travail qui, ramené au salaire très confortable de l’employée — 3 000 € mensuels —, représenterait plusieurs dizaines de milliers d’euros d’impayés sur les cinq ans. Quant à l’absence de visite médicale, elle pourrait constituer un motif de résiliation judiciaire du contrat de travail, ouvrant la voie à différentes indemnisations.
    « Cette dame n’apporte pas la moindre preuve de ce qu’elle avance, assure de son côté Me Jean-Pierre Versini, le conseil de l’ex-patronne d’Areva. Madame Lauvergeon la rémunérait de façon très généreuse et s’est séparée d’elle simplement parce qu’elle souhaitait passer davantage de temps avec ses enfants. »
    Tout en reconnaissant l’absence de visite médicale durant la durée du contrat, le conseil souligne que ce manquement a été corrigé « dès la saisine du conseil de prud’hommes ». Après plusieurs audiences de procédure, le tribunal jugera l’affaire au fond le 19 mars. « Mais je ne désespère pas de trouver un accord à l’amiable d’ici là », glisse le conseil de la nounou.
     
     
     30/09/11

     

     

  • Poussé sous le métro pour avoir défendu une jeune femme, il meurt électrocuté

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    Un homme est mort jeudi soir dans le métro parisien lors d’une bagarre qui a dégénéré. Les faits se sont déroulés vers 20 h 30 sur la ligne 7 à la station Crimée (Paris XIXème), en direction de la Courneuve.

     Selon plusieurs sources, l’agresseur était en train d’importuner une jeune femme quand la victime s’est interposée pour tenter de la défendre.

    Ce dernier a alors été pris à partie par l’agresseur qui l’a poussé sur les voies du métro. 

    La victime est décédée électrocutée. Son agresseur a réussi à prendre la fuite et est activement recherché par la police. Il s’agit d’un homme de type nord-africain âgé de 25 ans environ et mesurant entre 1,75 m et 1,80 m. La brigade des réseaux ferrés est chargée de l’enquête ouverte pour violences volontaires ayant entraînées la mort.

    Le Parisien - 30/09/11

  • Marine Le Pen s'adresse aux enseignants

    Marine Le Pen s’est adressée directement, hier lors du Colloque Idées Nation, aux enseignants.

    NPI - 30/09/11

     

  • Mis au placard pour délit d'opinion, Jean-Baptiste Santamaria reçoit de nombreux soutiens

    Jean-Baptiste-Santamaria1-500x250.jpg(Novopress) 29/09/2011 – 22h00
    LUNEL –
    Vous pouvez être triathlète, marathonien, mais comme dans l’ancien système soviétique, on peut vous mettre au placard sous prétexte de congé de longue maladie jusqu’à la retraite.

    C’est la malheureuse conclusion de l’ostracisme dont a été victime Jean-Baptiste Santamaria. Deux semaines après la rentrée scolaire, ce professeur de philosophie ne peut plus exercer, victime de la police de la pensée.

    Bien que vilipendé, Jean-Baptiste Santamaria bénéficie de plusieurs soutiens. A commencer par Renaud Camus, et son Parti de l’In-nocence, qui, dans un communiqué, « s’inquiète de constater encore une fois que le délit d’opinion se banalise dans notre pays, ainsi qu’une forme de censure inédite et particulièrement pernicieuse, car elle ne vient pas du gouvernement en place mais de personnes privées ou d’associations non ou très faiblement représentatives, avec le puissant relais des médias unanimes. »

    Jean-Baptiste Santamaria obtient également le concours matériel de France-Solidarité, à qui vous pouvez envoyer vos dons (Entraide-Solidarité BP 4-7187 30914 – Nîmes Cedex), notamment pour aider les démarches du professeur auprès des tribunaux.

    A lire également un entretien avec Jean-Baptiste Santamaria dans Minute de cette semaine. Où il nous indique ses élèves ont pris sa défense.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Allemagne: le Bundestag vote le plan de sauvetage de l'euro

    29/09/2011 – 20h00
    BERLIN (NOVOpress) –
    Les députés de la CDU d’Angela Merkel, du SPD (sociaux-démocrates) et des Verts ont adopté aujourd’hui, par 523 voix pour sur 611 suffrages exprimés, le plan de sauvetage de l’euro.

    Ce plan, mis en place en 2010, vise à venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté. Notamment, par un élargissement des pouvoirs du Fonds de stabilité financière (FESF) et un accroissement de ses moyens, qui passent de 440 à 780 milliards d’euros.

    En adoptant ce plan, Berlin devient le premier contributeur du FESF. C’est ce point qui avait créé beaucoup de tensions en Allemagne et au sien de la majorité d’Angela Merkel. En effet, la « fourmi » germanique ne comprenait pas pourquoi elle devait venir en aide aux « cigales » du sud de l’Europe. Si ce n’est l’impérative solidarité européenne…

    Le Parlement autrichien, quant à lui, devrait logiquement suivre le Bundestag lors du vote du même plan demain, vendredi 30 septembre.

    A noter que le Bundestage devra prochainement adopter (ou non) un deuxième plan d’aide à la Grèce, et l’an prochain, un mécanisme de sauvetage permanent qui devrait succéder au FESF.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • L'immigration est une priorité budgétaire pour le gouvernement Sarkozy !

    29/09/2011 – 17h30
    PARIS (NOVOpress) –
    Hallucinant ! Alors que la France connaît l’une des pires crises financières des cinquante dernières années, le gouvernement vient de décider d’augmenter le budget pour l’accueil des immigrés. Ainsi, la part consacrée à l’immigration et à l’asile dans le budget 2012 est en augmentation de 27%. Une augmentation de pratiquement 30%, car il faut, selon le ministère de l’Intérieur,« tenir compte du niveau élevé des besoins d’hébergement des demandeurs d’asile ».

    Au total, la mission immigration, asile et intégration voit ses crédits augmenter de 14,1% pour 2012, pour atteindre 632 millions d’euros, dont 376 millions d’euros pour l’asile contre 296 millions en 2011, selon les éléments fournis par le ministère.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • La France sale - Une école de Garges-lès-Gonesse infestée par les puces

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    Puce adulte du rat

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    Ecole de Garges-lès-Gonesse - (Cliquez sur les photos)

    A l’école, les enfants et les enseignants font face aux poux, parfois à des cas de gale, mais voici que les puces font leur apparition. Depuis la rentrée scolaire, le groupe scolaire Henri-Barbusse de Garges-lès-Gonesse, qui accueille 230 élèves, est confronté à ce problème. Les puces, qui auraient été véhiculées par des rats, piquent, irritent et causent parfois des réactions allergiques, ce qui affole les parents des enfants touchés.

    A tel point qu’hier soir des mamans et une institutrice piquée à de nombreuses reprises se sont invitées au conseil municipal. « Par notre présence, nous voulons dénoncer cette situation inacceptable », expliquent les parents qui ont patienté jusqu’à la fin de la séance pour voir la question abordée.

     

    « Des institutrices, des Atsem (NDLR : agent territorial spécialisé des écoles maternelles) mais aussi des élèves de petite section ont été piqués », dénonce Rafika Korta, une maman. Elle a d’ailleurs refusé de remettre son enfant à l’école ce matin par précaution. « Je ne suis pas la seule à prendre cette décision. C’est trop dangereux, dit-elle. Ce n’est pas parce que notre école est en ZEP (zone d’éducation prioritaire) que nos enfants n’ont pas le droit d’avoir une scolarité dans des conditions décentes. »

    « Il y a effectivement des problèmes de piqûres de puces dans cette école, confirme Maurice Lefèvre, le maire (UMP). Une institutrice souffre d’une réaction de type allergique. Nous avons fait procéder entre le 16 septembre et hier à trois désinfections dans l’ensemble du groupe scolaire. Et, très récemment, une campagne de dératisation a également eu lieu sur le site. Selon les techniciens, ce sont les rats qui auraient pu être porteurs de ces parasites. » La Direction de la prévention et de l’action sociale (Dipas) pencherait aussi pour cette explication, d’après Maurice Lefèvre.

    Les parents envisagent de réclamer la fermeture de l’établissement si la situation ne s’arrange pas. « Ce sera à la Dipas de trancher », répond le maire.

    Christophe Dieu, conseiller municipal PS, au nom du groupe d’opposition, n’a pas manqué d’interpeller le maire hier soir. « Les rats sont malheureusement un problème récurrent en ville, explique-t-il. Des groupes scolaires ont même été fermés pour cette raison. Mais cette invasion de puces, c’est une première! » « Il y a eu déjà trois épisodes de désinfection qui n’ont rien changé. Comptez-vous évacuer l’école pour procéder à une fumigation? » a enchaîné Hussein Moktari, également conseiller municipal d’opposition. « Pour l’heure, nous ne savons pas », a répondu le maire, qui attend de voir si la dernière intervention des techniciens a porté ses fruits.

    La commune, propriétaire des locaux scolaires, a pour obligation d’en assurer les bonnes conditions d’hygiène. « Nous sensibilisons régulièrement la population pour que les gens arrêtent de nourrir les rats, notamment en jetant de la nourriture par les fenêtres », a conclu le maire. Les parents ont prévu de se réunir ce matin à l’école pour évoquer le sujet et décider d’une éventuelle action.

    Le Parisien - 29/09/11

     

  • DSK/BANON - Le récit de la confrontation

     

    INFO LE FIGARO - Au cours des deux heures trente d'interrogatoire, jamais le regard de DSK n'a croisé celui de Tristane Banon.

    Après deux heures et demi de confrontation, Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon sont sortis des locaux de la BRDP (brigade de répression de la délinquance des personnes) à Paris sans qu'aucun des protagonistes n'ait varié dans ses déclarations. «DSK est resté sur sa position et elle aussi», a expliqué Henri Leclerc, avocat de l'ancien dirigeant du FMI, tandis que David Koubbi, défenseur de Tristane Banon, répliquait: «C'est tout à fait vrai, Tristane Banon continue de dire la vérité, et DSK de mentir». Ce matin, la jeune femme est arrivée dans les locaux situés au 10e étage avant l'ancien dirigeant du FMI. Celui-ci a rejoint sa place à la droite de la jeune femme sans la saluer. L'un des cinq policiers présents jeudi avait pris place entre l'écrivain et l'homme politique, de façon à ce que les deux personnes ne s'adressent pas directement la parole. En face de la jeune femme, se tenait l'enquêtrice qui avait pris sa déposition en juin dernier. La haute hiérarchie de la police judiciaire était également mobilisée pour cette confrontation hors norme.

    Profondes divergences

    Les enquêteurs ont retracé le déroulé du rendez-vous litigieux, de façon chronologique, en reprenant les points contradictoires des déclarations de l'un et de l'autre. Dans sa déposition du 12 septembre dernier, DSK aurait ainsi assuré que l'entretien se serait bien déroulé au cours de la première demi-heure. Ce n'est qu'ensuite qu'il aurait tenté de l'embrasser, ayant cru sentir une «ouverture» de sa part, mais sans exercer aucune violence, selon sa déclaration. «Ma cliente a été très surprise d'apprendre qu'il a déclaré s'être senti encouragé par des regards et des sourires de sa part», explique David Koubbi. Selon les déclarations de DSK, après cette tentative infructueuse, il n'aurait pas insisté et Tristane Banon serait repartie fâchée. L'ancien directeur du FMI n'a pas gardé souvenir d'avoir envoyé des textos à la jeune femme après son départ, comme elle l'a déclaré - des message disant «je vous fais peur?», avait-elle expliqué aux policiers.

    Si la jeune écrivain et l'ancien ministre s'accordent sur la date et le lieu du rendez-vous, leurs explications divergent profondément sur tout le reste. DSK a expliqué aux policiers qu'il habitait depuis quelques jours dans l'appartement dans lequel il avait donné rendez-vous à la jeune femme, pour des raisons de commodité, n'étant pas à l'Assemblée ce jour-là. Tristane Banon a quant à elle déclaré qu'elle n'avait pas aperçu d'objets personnels autres que des cassettes dans cet appartement qu'elle a souvent décrit comme «vide», et que, par ailleurs, son hôte ne savait pas faire fonctionner la machine à café.

    Un homme «froid, presque arrogant»

    L'ancien directeur du FMI et son accusatrice se sont aussi opposés ce matin sur la date de leur première rencontre, DSK estimant avoir croisé la jeune femme pour la première fois alors qu'elle accompagnait sa mère au Conseil général. Tristane Banon nie cette version, relatant, elle, une interview de l'ancien ministre réalisée en 2000 en compagnie d'un autre journaliste. Les deux protagonistes se sont accrochés lorsque la jeune femme a demandé à DSK - toujours via les enquêteurs car la règle de la confrontation interdit les questions directes entre les opposants - pourquoi il ne l'a jamais attaqué en diffamation. «Madame Banon est mal placée pour juger du bon délai pour porter plainte» aurait répliqué DSK, selon un proche du dossier, qui décrit un homme «froid, presque arrogant, le même homme qu'au 20 heures de Claire Chazal»

    La jeune femme qui avait expliqué plusieurs fois souhaiter que DSK lui dise «droit dans les yeux» qu'elle aurait menti, n'a pas croisé son regard au cours des deux heures de confrontation.

    Une fois les PV relus, l'homme politique venu avec sa voiture personnelle, a décidé de repartir par la porte de devant, souriant aux photographes. Tristane Banon a été discrètement raccompagnée par des policiers.

    29/09/11

  • Confrontation DSK/Banon ce matin - Tristane Banon sur le plateau du 20 h de TF1

     

    29/09/11

  • Elisabeth Badinter: "En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité"

     

    Élisabeth Badinter, philosophe et écrivain, est l’auteur de Fausse route (Odile Jacob, 2003), de XY, de l’identité masculine (Odile Jacob, 2004), des Passions intellectuelles (3 tomes, Fayard, 2011) et du Conflit, la femme et la mère (Flammarion, 2010). Pour la philosophe, la fin des grandes idéologies du XXe siècle a fait place à un désarroi, à un vide de sens qu’il s’agit de combler pour contrer le retour en force du religieux et la tentation du fondamentalisme, et ainsi défendre la laïcité française. Interrogée par Le Monde des Religions, Elisabeth Badinter déclare sans ambages :

    « En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité. Au sein de la gauche, le combat a été complètement abandonné, si ce n’est par Manuel Valls. La gauche a laissé s’installer l’équation suivante : défense de la laïcité égale racisme. »

    Lire l’intégralité de l’interview

    Nations Presse Info - 29/09/11

  • Il y a 220 ans, la France émancipait ses Juifs

    « L’Assemblée nationale (…) révoque tous ajournements, réserves et exceptions insérés dans les précédents décrets, relativement aux individus juifs qui prêteront le serment civique qui sera regardé comme une renonciation à tous privilèges et exceptions introduits précédemment en leur faveur ».

    Ces mots un peu arides datent du 27 septembre 1791, ils sont extraits du décret d’émancipation de tous les Juifs de France. Tous les Juifs de France car le 28 janvier 1790, l’Assemblée nationale a accordé la citoyenneté aux Juifs portugais, espagnols et avignonnais.

    Le décret que l’on retient, celui du 27 septembre 1791 élargit le principe plus qu’il ne le formule. Comme souvent en histoire le mythe l’emporte sur la réalité : les Juifs ne furent pas émancipés par la République mais par décret de l’Assemblée nationale au nom de « Louis par la grâce de Dieu et par la loi constitutionnelle de l’Etat, roi des français. »

    Il s’agit bien évidement de Louis XVI, roi de France et de Navarre qui fut au préalable en 1784 à l’origine de l’abolition des droits corporels des Juifs de Basse Alsace, le « juden-Leibzoll » selon la dénomination officielle de ce péage. Soumis comme des mammifères à un péage injurieux sur les terres seigneuriales, les Juifs furent assimilés aux animaux des siècles durant.

    Mais à la veille de la Révolution, on ne peut parler d’une communauté juive de France car en effet, les Juifs d’Alsace et de Lorraine, ceux du Sud-Ouest (les « Portugais ») et ceux du Comtat Venaissin ne jouissent pas du même statut. Quelques juifs vivent à Paris mais sans bénéficier d’aucune reconnaissance officielle. Cette différence de statut explique les comportements distincts de ces communautés lorsqu’éclata la Révolution.

    En 1788, la Société royale des arts et des sciences de Metz ouvre son concours dont le sujet « Est-il moyen de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux en France » est traité sans concession, et avec force clichés, par l’abbé Grégoire dans son « Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs »

    Pour l’abbé Grégoire, il ne fit guère de doute que la misérable condition juive à la veille de la Révolution résulta de l’oppression de l’histoire et non de la « nature juive ». « Vous exigez qu’il aime une patrie, donnez-lui en une » lança t-il dans son Essai en 1788.

    De cette patrie, les Juifs vont tomber fous amoureux. Pour le meilleur et pour le pire…

    Par Identité Juive -

    JSSNews 

  • Shana tova 5772 - les voeux de JSSNews

    Lire l'article:  http://jssnews.com/2011/09/28/shana-tova-5772-les-voeux-de-jssnews/

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    29/09/11

  • Nouvel an juif 5772 et Grand Pardon

    Chana tova à nos amis Juifs !

      
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    Le « Dimanche du judaïsme », 2 octobre 2011, les catholiques sont invités à témoigner leur amitié à la communauté juive, à l'occasion des fêtes du Nouvel An juif (Rosh Hachana) et du Jour du Grand Pardon (Yom Kippour).

    Pour la 19e année consécutive, le Service des Relations avec le Judaïsme du diocèse de Paris propose des cartes de vœux pour manifester à la communauté juive notre amitié. Explications du graphisme de la carte 2011 :

    « Au centre : un « shofar » (corne de bélier), qui est utilisé au cours des offices de Rosh Hashana et de Kippour. Le jour de Rosh Hashana, il rappelle la souveraineté de Dieu et annonce le jugement divin qui sera scellé à Kippour.

    Il invite au repentir, à la conversion (teshouva) auxquels sont consacrés les Yamim nora'im (dix jours redoutables entre Rosh Hashana et Kippour). A Kippour, il clôt la fête et annonce ainsi la fin du jeûne. Le shofar qui retentit à l'issue du jeûne de Kippour n'est pas une alarme. Il évoque le shofar du Jubilé qui, tous les cinquante ans, annonçait la libération des esclaves, le renoncement aux dettes et le retour des terres à leurs premiers propriétaires.
    Le Jubilé commençait immédiatement après Kippour. C'est pour s'en souvenir qu'à l'issue du jeûne, après ces instants particulièrement émouvants et solennels où sont affirmés l'unicité de Dieu et son règne, le shofar retentit.

    Du shofar sort une parole. C'est une citation du Psaume 8, 4 : « Réveille-toi pour contempler les cieux et l'oeuvre de ses doigts » prononcée pendant les selihot (prières pénitentielles qui précèdent et préparent Rosh Hashana. Cette prière (Yachén al téradam, « Toi qui sommeilles ») a été composée par Yehouda Halévi (1075-1141, poète et philosophe espagnol), elle invite le fidèle à se réveiller pour invoquer Dieu et se préparer au jugement de Rosh Hashana.

    En bas à droite se trouvent deux grenades, fruits remplis de grains qui sont à la fois un signe de
    fécondité, un symbole d'unité pour le peuple d'Israël dont les membres doivent être unis les uns aux autres comme les grains de la grenade. Enfin et surtout comme le Talmud l'enseigne (Traité Sanhédrin 37a) « même les méchants en Israël sont remplis de bonnes actions comme les grenades [sont remplies de graines] ». Le jour de Roch Hachana, le jour du Jugement, on mange une grenade pour rappeler à Dieu toutes les bonnes actions accomplies durant l'année écoulée et espérer ainsi la miséricorde du jugement ». 

     Deux fêtes juives

    Nouvel an, la fête de Roch Hachana 5772 (28 septembre au soir au 30 septembre 2011) commémore la création de l'homme par Dieu pour être son partenaire. Elle ouvre un temps d'examen de sa vie et invite à une conversion. Elle est marquée par la sonnerie du Chofar (corne de bélier).

    Le Grand Pardon, Yom Kippour (7 octobre au soir au 8 octobre 2011 à la tombée de la nuit) est caractérisé par 25 heures de jeûne et de prières et scandé par cinq offices à la synagogue. Ce jour permet à l'homme d'obtenir le pardon de ses péchés contre Dieu et contre son prochain.
     
     
    Eglise catholique en France - 28/09/11
     

  • Karachi - Ziad Takieddine: "Sarkozy doit lever le secret-défense"

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    (Cliquez sur la photo)

    L'homme d'affaires Ziad Takieddine, mise en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, demande la levée totale du secret-défense sur les contrats d'armement passés entre la France et le Pakistan (Agosta) et entre la France et l'Arabie saoudite (Sawari II) en 1994, dans une interview accordée à BFM TV et diffusé jeudi à 19 heures. « Je dis au président de la République, je lui suggère : Arrêtez tout de suite, puisque vous êtes garant de la Constitution, levez le secret-défense sur tous les contrats et notamment sur Agosta et Sawari II », explique Ziad Takieddine.

    L'homme d'affaires franco-libanais demande au chef de l'Etat d'agir « dans les 24 heures ». « Franchement, il lui appartient de faire ça tout de suite (...) C'est digne, il est digne, il le fera ». « Qu'on arrête de parler de n'importe quoi sur n'importe quoi! », a-t-il encore lancé.

    Mis en examen mercredi 14 septembre pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux » par Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire en charge de l'affaire Karachi, Ziad Takieddine est considéré comme un intermédiaire dans l'affaire Karachi.

    C'est par lui que seraient passés 33 millions d'euros de commissions occultes dans le contrat des sous-marins au Pakistan et 200 millions d'euros dans le cadre d'achat de frégates par l'Arabie saoudite. Une partie de cet argent aurait servi, selon les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, a financer la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995.

    Actu France-Soir - 29/09/11