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« Viols, actes de torture et de barbarie, vol en réunion, séquestration, menaces ou intimidation sur la victime pour l’empêcher de porter plainte, enregistrement et diffusion d’images pédo-pornographiques. »
Les infractions, égrenées par le vice-procureur, Lionel Pascal, laissent deviner le caractère particulièrement sordide de l’affaire qui a été évoquée hier au pôle de l’instruction de Montbéliard.
Les faits se sont produits durant la nuit du 17 au 18 septembre dernier, à Sevenans (90). Aux alentours de 21 h 30, ce samedi soir, un adolescent de 17 ans a été invité à rejoindre un majeur de 19 ans, dans une cabane située près d’un campement gitan.
À l’arrivée de l’adolescent se trouvaient également la petite amie du majeur, âgée de 17 ans, ainsi que deux copains de 16 et 17 ans.
Les quatre jeunes, appartenant à la communauté des gens du voyage, ont obligé leur victime à se déshabiller totalement, pour lui dérober ses habits, ses bijoux et son téléphone portable.
S’en est suivie une nuit de souffrances et de brimades durant laquelle, à plusieurs reprises, l’adolescent a été frappé par des coups de pied et de poing et contraint à pratiquer une fellation sur l’un des mineurs, puis les mêmes faits sur plusieurs chiens du campement.
Il semble que depuis plusieurs mois, le jeune homme était devenu le souffre-douleur des quatre individus et subissait humiliations et avilissements en silence. Ce n’est que le lendemain, vers 9 h ou 10 h, que ses bourreaux présumés ont consenti à le laisser partir.
Les faits, particulièrement dégradants et graves, ont été portés tout à fait par hasard à la connaissance des forces de l'ordre.
Les divers viols ont été filmés par les agresseurs présumés. Le dimanche matin, le majeur de 19 ans a convié deux jeunes mineures à visionner la vidéo, en compagnie de la victime.
L’une des filles, qui s’était fait voler son téléphone à cette occasion, s’est ensuite rendue à la gendarmerie pour signaler le vol. C’est ainsi qu’elle a été amenée à s’expliquer sur le contexte dans lequel son portable lui avait été dérobé.
Aussitôt, la gendarmerie a pris très au sérieux ces déclarations et remonté la piste des agresseurs présumés, retrouvant le lieu où se sont déroulés les crimes.
Les quatre bourreaux présumés ont été interpellés jeudi et présentés hier devant le parquet de Montbéliard. « Le majeur et sa petite amie minimisent la gravité des actes », précise le procureur. « Les deux mineurs sont également peu bavards. Dans ce dossier, il règne un climat de peur. »
Une peur des représailles qui semble planer autant sur la victime par rapport à ses agresseurs présumés que sur les mineurs vis-à-vis du majeur.
C’est sans doute ce climat oppressant qui a convaincu la victime de ne pas porter plainte.
Mes Dari et Robin auront quant à eux la lourde tâche de défendre les quatre bourreaux présumés.
Les quatre jeunes gens ont été mis en examen pour viol aggravé avec actes de barbarie et de torture.
Isabelle PETITLAURENT
L'Est Républicain - 01/10/11
Téhéran.Irna.03 Octobre 2011.
Les Etats-Unis ne reculent devant rien pour faire plier les Palestiniens, coupables de les avoir défiés en déposant au Conseil de sécurité de l’ONU la demande d’adhésion de leur État, comme l’indique cette décision de membres du Congrès US de bloquer une aide de 200 millions de dollars destinée aux Palestiniens.
Voyant que leur menace d’user du droit de veto au Conseil de sécurité pour bloquer la reconnaissance d’un Etat palestinien n’a pas dissuadé Mahmoud Abbas de déposer la demande d’adhésion, les Etats-Unis passent à l’étape suivante en bloquant une aide économique aux Palestiniens de 200 millions de dollars.
Ce sont des élus du Congrès, qui se sont chargés samedi de la sale besogne en bloquant cette aide.
Une source parlementaire US n’a pas hésité à affirmer que ce blocage intervient après la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU.
La même source de souligner que les élus américains, à l’origine de cette action pitoyable, ont décidé de geler cette aide en guise de protestation contre la demande d’adhésion d’un Etat palestinien aux Nations unies.
“L’aide sera bloquée jusqu’à ce que cette question soit résolue”, a-t-elle ajouté, confirmant au passage une information publiée par le journal britannique The Indépendant.
Décidément, les défenseurs du régime israélien sont très nombreux aux Etats-Unis, notamment au sein des instances élues, où les places dépendent du soutien des lobbies israéliens à l’instar de la puissante AIPAC, qui constitue pratiquement un passage obligé pour les candidats aux fonctions électives américaines.
Le président Obama a menacé d’utiliser son veto pour empêcher l’approbation de la demande à l’assemblée générale de l’ONU.
Mohamed Ishteya, négociateur palestinien et membre du comité central du Fatah, a estimé qu’“il n’est pas raisonnable de négocier des positions politiques avec l’argent” suite à la demande des Palestiniens de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU.
Mohamed Ishteya a néanmoins reconnu que “cette décision mettra nos liens avec les Etats-Unis dans une situation embarrassante” en tablant toutefois sur un soutien des pays arabes et musulmans qui ont promis de venir en aide aux Palestiniens si les Etats-Unis coupaient leur aide aux Palestiniens.
"Je ne cautionne pas Marine Le Pen, je ne valide pas Marine Le Pen, je ne suis ni séduite ni attirée par Marine Le Pen, et je ne donne aucun brevet de laïcité à Marine Le Pen", proteste Élisabeth Badinter, qui n'est donc pas frontiste - et ceci ne devrait même pas être une info, mais pourtant si, en nos temps confus... Depuis plusieurs jours, la philosophe est au coeur d'une (petite et mauvaise) polémique - récupérée par la patronne du FN et ses relais sur le Web, vilipendée à gauche - pour une petite phrase teintée d'amertume au détour d'une interview donnée au Monde des religions.
"En dehors de Marine Le Pen, plus personne ne défend la laïcité", a dit Élisabeth Badinter, et ces quelques mots d'une féministe de gauche allaient forcément faire scandale. "C'était ironique et c'était un regret, précise Élisabeth Badinter. Je me bats pour la laïcité depuis 1989, je refuse que des normes religieuses, quelles qu'elles soient, s'imposent à la société ; mais j'ai l'impression d'un combat perdu. Le mot est pratiquement devenu tabou, sauf chez quelques personnalités - Mélenchon, Valls... et, hélas, au Front national. C'est cette situation absurde que j'ai voulu dénoncer."
Mais l'ironie passe mal à l'écrit, et Élisabeth Badinter est entrée dans un mauvais buzz. Voulant faire honte à son camp, elle a pris le risque de valider l'adversaire : ce Front national marinisé qui se repeint souverainiste et républicain et met en valeur ses prises sur la gauche laïque. Après les Bertrand Dutheil de La Rochère et Florian Philippot, transfuges chevènementistes, après les boutefeux antimusulmans de Riposte laïque, une Badinter ? Marine Le Pen n'a pas résisté, faisant applaudir la philosophe dans un colloque frontiste.
"Marine Le Pen n'est pas laïque" (Elisabeth Badinter)
D'où cette précision définitive d'Élisabeth Badinter : "Marine Le Pen n'est pas laïque. Elle a mis la main sur un mot, laïcité, mais elle reste étrangère au combat laïque. Sa laïcité à deux vitesses ne s'appliquerait qu'aux seuls musulmans. Elle veut supprimer totalement l'islam et les musulmans de l'espace public. En réalité, elle habille et maquille les obsessions et les ostracismes traditionnels du FN avec un mot républicain. Je ne suis pas dupe, et je n'ai rien à voir avec ça, ni avec les fachos de Riposte laïque !"
Fin du soupçon et de la manip, espère-t-on, concernant Élisabeth Badinter. Mais cela ne règle pas deux débats plus sérieux. L'impasse actuelle du combat laïque, mis à mal par la "laïcité ouverte" chère à Nicolas Sarkozy, puis par le refus de la gauche de voter la loi contre le niqab, est désormais pollué par la communication frontiste.
Source Le Point - 03/10/11
(Cliquez sur la photo)
Lire l'article +photos: http://www.contre-info.com/theorie-du-gender-jusquou-va-t-on-aller
Contre-info.com - 03/10/11
Le BNVCA condamne l'agression antisémite commise par des groupes de jeunes filles décrites comme maghrébines, qui ont insulté,battu, blessé des membres de la communuauté juive de Vigneux à la sortie de la synagogue le 1/10/11.
Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme condamne l'agression antisémite commise à Vigneux le 1/10/11 vers 13h par un groupe de jeunes filles décrites comme d'origine maghrébine, qui ont insulté et frappé des membres de la communauté juive qui sortaient paisiblement,de la synagogue ,en ce jour de Shabbat au lendemain du Jour de l'An Juif, et identifiables du fait que les hommes avaient la tête couverte d'une kippa.
Selon les victimes ,qui ont déposé plainte ce jour 2/10/11 au commissariat de police de Vigneux,alors qu'ils passaient près de la Cité de la Croix Blanche ,les filles maghrébines les ont invectivés,"VOILA LA RACE MAUDITE DE FEUJ ...SALE FEUJ; JE NIQUE LES JUIFS...ENCULES DE FEUJ ", il s'en est suivi une altercation violente,au cours de laquelle les membres de la communauté juive ont été blessés:le jeune S. Nathan 22 ans ,(60j d'ITT), le bras cassé conduit à l'hôpital où il doit être opéré. Une jeune fille de 18 ans a aussi été blessée, souffre d'ecchymoses ,ainsi que leur père, atteint à l'oeil.. L'intervention de la police a conduit à l'interpellation des filles auteurs de l'agression, dès le 1/10/11,mais selon des témoins,elles auraient dû être relâchées sous la pression de groupes d'individus assiégeant le commissariat de police.
Les victimes et témoins ont fait état de la haine hystérique qui se dégageait de leurs agresseurs. Le BNVCA exprime son soutien aux victimes, et ses voeux de rétablissement aux blessés. Le BNVCA demande à la police de tout mettre en oeuvre pour interpeller les agresseurs antijuifs,et les mettre à la disposition de la justice. Le BNVCA envisage de déposer plainte aux côtés des victimes. Le BNVCA considére que le comportement de ces filles et leurs complices est intolérable, inadmissible. La rue, la cité ne sont pas leur propriété. Leurs provocations , leur haine des juifs, sont inacceptables et doivent être sanctionnées sévèrement.
Comme ses requérants, le BNVCA ne peut admettre que dans notre République les citoyens de confession juive doivent encore avoir recours à des mesures de sécurité et de protection,pour exercer leurs libertes publiques élémentaires, (d'aller et venir, se réunir, prier etc,) mises à mal par des individus qui ne respectent rien ni personne.
PARIS (Reuters) - Le désistement de Jean-Louis Borloo de la course à la présidentielle n'est pas forcément une aubaine pour Nicolas Sarkozy, qui ne semble plus en mesure de susciter une dynamique gagnante de premier tour comme en 2007.
L'Elysée et l'UMP, qui multipliaient pressions et menaces voilées pour dissuader le président du Parti radical de concourir en 2012, ne cachaient pas lundi leur soulagement et louaient ostensiblement l'esprit de responsabilité de l'ancien ministre, qu'ils pressent de rejoindre le camp présidentiel.
Mais la stratégie du chef de l'Etat, qui compte élargir au maximum son assise au premier tour n'est pas un calcul gagnant, estime Gaël Sliman, directeur du pôle Opinion de BVA.
"C'est une victoire à la Pyrrhus pour Nicolas Sarkozy parce que Jean-Louis Borloo représentait un vrai potentiel de voix au second tour", a-t-il déclaré à Reuters.
Plusieurs membres de la majorité partagent ce jugement que l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a résumé d'un "tweet" alarmiste : "Des soucis de premier tour et des réserves de second en moins".
L'ancien ministre de l'Ecologie était crédité d'environ 7% d'intentions de vote. Quand bien même - scénario hautement improbable - il referait cause commune avec l'UMP, la configuration électorale n'est pas favorable au chef de l'Etat.
"Un test BVA fait au printemps montrait que sur les 12 points d'intentions de vote à redistribuer en cas d'absence au premier tour de Borloo, (Dominique de) Villepin et (Nicolas) Dupont-Aignan, Sarkozy n'en récupèrerait qu'un", rappelle Gaël Sliman. "Il y a peu de chances que cela ait changé".
"SOUPAPE"
Nicolas Sarkozy avait rassemblé sur son nom 31,18% des voix au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 devant la socialiste Ségolène Royal (25,87%) et François Bayrou (18,57%).
Réplique d'un haut responsable de l'UMP : "Les théories sur les réserves, je veux bien, mais regardez ce qui s'est passé avec Chirac, le premier tour n'a rien à voir avec le second".
"Borloo prenait le risque de nous empêcher d'être au second tour. Une présidentielle, ce n'est pas de l'arithmétique, c'est une dynamique. J'aurais adoré que Borloo reste à l'UMP et porte son aile sociale", ajoute-t-il.
Dominique Paillé, ex-porte-parole adjoint de l'UMP qui avait rejoint l'équipe de Jean-Louis Borloo, pense au contraire que le retrait de son champion "ne change pas la donne pour Nicolas Sarkozy".
"Les 7% à 8% dont il était crédité devraient profiter à François Bayrou d'abord et à Marine Le Pen, puis aux écologistes et à Nicolas Sarkozy pour une petite partie", a-t-il dit à Reuters. "Les centristes qui ne voulaient pas voter Sarkozy ne le feront pas davantage maintenant".
Gaël Sliman confirme que l'électorat de centre-droit manifeste "un blocage à voter Sarkozy au premier tour".
"Il est idiot d'avoir enlevé cette soupape Borloo capable de ratisser une partie de ces voix au premier tour et d'en apporter à Sarkozy au second", affirme l'analyste de BVA.
L'ESPACE SE LIBÈRE POUR BAYROU
Un président sortant qui cristalliserait une hostilité profonde et durable de l'opinion à son égard. Nombreux sont les élus de la majorité qui s'en inquiètent désormais ouvertement depuis la défaite de la droite aux sénatoriales.
François Bayrou le sait, qui ambitionne de fédérer les électeurs perdus de 2007, voire plus. Si gagnant il y a après la décision de Jean-Louis Borloo, c'est d'évidence le président du Mouvement Démocrate, à environ 7% dans les sondages.
"Le lien entre Nicolas Sarkozy et les gens est rompu. La majorité est mal, la gauche, ça ne peut pas le faire, donc il y a un espace", résume-t-il d'un trait.
L'entourage du dirigeant centriste ne boude pas sa satisfaction même s'il pronostiquait depuis des mois le renoncement de Jean-Louis Borloo, "qui n'est pas une surprise".
"On garde notre cap, on continue notre bonhomme de chemin", dit-on d'un ton mesuré.
Un proche de Jean-Louis Borloo enrage : "Notre entreprise a échoué, le candidat désigné par l'Elysée s'appelle Bayrou. C'est une erreur".
Gaël Sliman complète : "La stratégie de Sarkozy de tout miser sur Bayrou est incompréhensible. Les 6 à 7% qui sont derrière Bayrou aujourd'hui ont comme point focal l'anti-sarkozysme et votent à 78-80% à gauche au second tour".
Edité par Yves Clarisse
Yahoo!Actualités - 03/10/11
03/10/11
03/10/11
En renonçant à la présidentielle, Jean-Louis Borloo a dégagé la voie à Nicolas Sarkozy dans la course à l’Elysée, mais laissé totalement désemparés des partisans qui sont l’objet de toutes les convoitises, à sept mois de l’élection. Il leur a envoyé une lettre dont voici l’intégralité.
Lettre de Jean-Louis Borloo aux Radicaux
Chers amis radicaux,
Depuis que je suis membre du Parti Radical, je n’ai jamais cessé de me poser une seule question : comment défendre au mieux les valeurs, les idées et les intérêts de notre famille alors que notre pays traverse l’une des plus graves crises de son histoire ? Une crise qui, comme chacun sait, n’est pas que financière, mais économique, politique et morale.
À partir de 2002, j’ai défendu, avec d’autres, notre identité au sein du Gouvernement. C’est en m’inspirant de nos prédécesseurs et de notre tradition, que j’ai bâti une nouvelle méthode fondée sur le rassemblement des forces vives de la Nation autour d’objectifs communs. Celle-ci a permis d’élaborer et de mettre en œuvre le plan de rénovation urbaine, le plan de cohésion sociale, le Grenelle de l’Environnement, avec les résultats que l’on connaît : rénovation totale des 450 quartiers sensibles, baisse du chômage de 10,2 % à 7,7 % en trois ans, relance massive de la construction de logements, y compris des logements sociaux, accélération de la mutation écologique. Dans ces combats, j’ai toujours pu compter sur votre soutien, sur votre fidélité et sur votre amitié. Ce bilan est donc aussi le vôtre, celui du Parti Radical.
Lire la suite de cet article »
NPI - 03/10/11
Pourquoi les systèmes sociaux sont ils en... par Resistance_Identitaire
Parce que 93% de l'immigration n'est pas une immigration de travail
Un matin à la CAF de Saint-Denis (93) - 26/09/11
Ce mardi 27 septembre vers 13h00, la KFOR (OTAN) a ouvert le feu sur la population civile serbe qui manifestait sur les barricades. Du gaz lacrymogène, des balles-gommes ainsi que des balles réelles ont été utilisés (source : Glas Srbije, Tanjug, RTS).
Depuis que les Albanais du Kosovo tentent de faire tomber la dernière poche de résistance chrétienne serbe au nord (voir ici http://www.solidarite-kosovo.org/fr/articles/141/Nord-du-Kosovo-un-drame-se-joue-sous-nos-yeux), la population civile érige des barricades en signe de protestation. Ces barricades bloquent les routes du nord dans le but d’empêcher une prise de contrôle de la zone par Pristina. Face à ce climat d’extrêmes tensions, la KFOR n’a non seulement pas tenté d’apaiser la situation mais l’a bien au contraire aggravée en prenant position du côté des Albanais.
Selon la résolution 1244 de l’ONU, la KFOR dispose d’un rôle purement « militaire » : assurer la paix et la sécurité dans la plus stricte neutralité politique. Sa mission est donc de protéger les populations désarmées des exactions et non de les violenter ! L’intervention brutale de la KFOR pour mater la manifestation pacifique organisée par les civils serbes représente un grave manquement à son devoir de neutralité. En plus d’avoir enfreint la résolution 1244 de l’ONU, la KFOR apporte la preuve par ses actes que c’est bien l’OTAN qui effectue aujourd’hui le travail de police du gouvernement autoproclamé du Kosovo.
Certes, ce n’est pas la première fois que l’OTAN viole le droit international mais, cette fois-ci, c’est également la dignité et l’intégrité physique de milliers de personnes qui ont été violées. Plusieurs centaines de civils exposées aux gaz lacrymogènes, 7 blessés dont 6 par balles, deux personnes hospitalisées en ce moment même… Voilà le sombre bilan de la KFOR pour la journée du 27 septembre 2011.
Alors que le Président serbe, Boris Tadic et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov ont demandé l’arrêt des violences, l’Union Européenne a quant à elle apporté tout son soutien à la KFOR.
L’association « Solidarité Kosovo » condamne ces violences et regrette profondément le manque d’indépendance des autorités européennes qui ignorent l’enjeu actuel du Kosovo. C’est la raison pour laquelle nous rédigeons depuis plusieurs semaines un rapport qui sera transmis aux responsables européens en charge du dossier Kosovo.
Par le soutien de nos donateurs et par nos actions, nous montrons également aux Serbes persécutés qu’ils ne sont pas seuls. Et ce soir, à la lumière de cette triste actualité, nous redoublons de pensées fraternelles envers les Chrétiens serbes du Kosovo.
Solidarité Kosovo
Pour continuer à nous aider :
- Envoyez un chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo » à l’adresse suivante : Solidarité Kosovo, BP 1777, 38220 VIZILLE
- Faites un don directement par Internet en cliquant ici : http://www.solidarite-kosovo.org/fr/dons-en-ligne
Solidarité Kosovo est une association loi 1901 habilitée à faire des déductions fiscales à hauteur de 66% de vos dons. A titre d'exemple, un don de 100 € vous permet de déduire 66 € sur la somme de vos impôts à payer. Ainsi votre don ne vous coûte en réalité que 34 €.
Terre et Peuple - 02/10/11
Dans cette épître Michel Geoffroy dresse un panorama glacial de ce qui attend les nouveau–nés. C’est aussi une satire sans concessions du système contemporain. Un système, il est vrai en voie d’effondrement.
Polémia
Mes pauvres enfants, vous êtes nés dans un monde finissant et vous allez participer à son agonie. Vous, les jeunes Occidentaux, votre cauchemar ne fait que commencer.
Vous avez échappé à l’avortement et vous êtes nés dans ce qui reste de la famille en Europe. Elle sera peut-être « monoparentale », c’est-à-dire réduite à une seule personne. Ou bien constituée de deux personnes aux noms différents, voire de même sexe. Vos grands-parents, vous les verrez de temps en temps, pour qu’ils vous fassent des cadeaux ou pour qu’ils vous « gardent » pendant que vos parents travaillent ou s’amusent ; avant qu’ils ne rejoignent l’hospice car ils finiront aussi par gêner. Vos parents divorceront un jour, sans doute, s’ils se sont mariés (un mariage sur deux finit en divorce selon les statistiques). Votre famille se réduira au droit de visite.
Vous n’aurez pas le réconfort d’avoir beaucoup de frères et de sœurs car la démographie occidentale s’effondre : vous n’aurez que des copains, des potes et des adresses Internet. Vous n’aurez que des amis en silicone. Cela vous suffira puisque de toute façon vous allez passer 4 heures par jour devant la télévision. Le reste du temps, vous écouterez de la musique déracinée avec vos copains en « boum », en « boîte » ou sur votre MP3 et vous tapoterez sur votre téléphone-ordinateur-appareil photo-GPS portable.
Vous lirez peu et rarement de vrais livres. L’accès à la culture ne vous sera pas accordé sauf si vos parents sont riches. On vous dressera ainsi à rester des éternels spectateurs du monde : des objets et non des sujets de l’histoire.
L’école publique ne vous apprendra rien de votre passé, de votre histoire, de votre culture, de vos racines ou de votre religion. Elle vous apprendra seulement à respecter les commandements de l’idéologie dominante et qu’il est normal de copuler avec vos petits copains et copines. Elle vous apprendra à vous repentir de votre civilisation, à mépriser vos ancêtres et à suspecter vos parents. A la cantine on vous fera manger halal car il ne faut pas discriminer vos petits camarades musulmans. On vous apprendra à consommer et à céder à ce que vous croirez être vos libres pulsions, alors que vous serez seulement victimes de la suggestion publicitaire omniprésente.
Si vos parents ont un peu d’argent, vous vous inscrirez à l’université puisque tout le monde y va, bien que vous ne sachiez pas bien l’orthographe, à la différence de vos arrière-grands-parents qui n’avaient que leur certificat d’études primaires mais qui savaient lire, écrire et compter et qui connaissaient les chefs-lieux de départements. Avec un peu de patience vous obtiendrez un diplôme, comme tous les autres, et vous devrez alors chercher du travail. Comme tous les autres, car vous entrerez dans un monde où le travail durable est un privilège rare, désormais.
Vous serez en concurrence avec le monde entier : avec les Chinois et les Indiens qui fabriquent chez eux ce que l’on vous somme d’acheter, et avec les Africains qui sont installés en Europe. Des législations compliquées, destinées à empêcher de « discriminer » tout le monde sauf vous, ont en outre été mises en place. Il faudra vous contenter de peu si vous voulez travailler. Il faudra aussi faire preuve de docilité et de mobilité car la délocalisation de l’emploi industriel est désormais la loi. Et puis, compte tenu des prix de l’immobilier – car c’est le seul bien qui n’a pas encore été dévalué par les crises financières à répétition –, il vous faudra beaucoup vous déplacer entre votre domicile et votre travail, et de plus en plus longtemps puisque les centres villes sont de plus en plus chers. Et vous voyagerez dans les transports collectifs bondés car les routes sont saturées ou interdites.
Vous vivrez dans des banlieues et non plus dans des villes, des villages et des campagnes, comme vos ancêtres. Vous logerez entre le centre commercial, le centre culturel et le parking. La nuit, il vous faudra éviter de circuler pour ne pas rencontrer des « jeunes », des criminels récidivistes ou des contrôles de police musclés. Le mieux pour vous sera de rester chez vous à regarder la télévision. Vous y verrez des tas de choses auxquelles vous ne pourrez jamais accéder mais cela vous fera rêver, avant de vous endormir. Et cela vous donnera l’idée de vous endetter un peu plus pour acheter des objets inutiles que vous aurez « vus à la télévision ».
Mais il vous faudra éviter d’être malade, surtout si vous n’avez qu’un emploi à durée déterminée. Parce que les systèmes de sécurité sociale font faillite et qu’on remboursera mal vos dépenses médicales. Et parce qu’un arrêt de longue durée peut signifier un début de chômage, la dégringolade sociale irrémédiable dans un pays où 10% de la population n’a pas d’emploi.
Vous n’apprendrez pas le métier des armes puisque le service militaire a été aboli et qu’il est interdit de posséder des armes. Vous n’apprendrez pas à protéger votre nation, votre foyer, vos proches. Si vous êtes militaire de carrière on vous enverra guerroyer au loin, jouer les mercenaires de l’OTAN.
Vous n’apprendrez pas à être un citoyen qui participe à la vie de la cité. Non, si on vous fait militer ce sera pour des causes lointaines : on vous fera faire de « l’humanitaire » ou sauver les bébés phoques. On vous consultera sur pas grand’ chose d’important ; on vous laissera tranquille ; on vous demandera seulement de voter pour les candidats choisis par la télévision.
On vous apprendra à être un bon petit sujet docile, une gentille « ressource humaine » au service de l’économie, qui fait confiance aux institutions, aux conseils d’administration des entreprises et aux experts financiers pour vous « protéger ».
Il faudra aussi vous habituer à respecter les multiples prohibitions dont on a rempli votre vie, pour votre bien : trier sagement vos déchets ménagers, ne pas rouler trop vite, mettre votre ceinture de sécurité, ne pas fumer, ne pas manger trop sucré ou trop salé, ne pas boire plus d’un verre de vin, ne pas transporter d’objet pointu et coupant dans les avions et surtout ne pas avoir de mauvaises pensées.
Il faudra aussi que vous appreniez à être minoritaire. Minoritaire dans le monde, car les Européens ne représenteront plus que 7,5% de la population mondiale en 2050. Minoritaire à l’échelle de l’Union européenne élargie, car cette union n’est qu’un nain politique. Minoritaire dans votre pays, car vous devrez vous « ouvrir » aux us et coutumes de tous les peuples qui vous feront l’honneur de venir s’installer en France, si vous ne voulez pas qu’on vous accuse de « racisme » et subir les foudres de la justice. Minoritaire, il faudra que vous appreniez à baisser les yeux dans la rue.
Avec un peu de chance vous durerez ainsi au moins 80 ans, dans la solitude ou en la partageant avec un autre individu que vous aurez rencontré. Avec votre petite retraite et les quelques économies qui auront survécu aux différentes crises financières, vous traînerez votre vie inutile et sans but. Peut-être aurez-vous décidé de faire des enfants pour qu’ils profitent à leur tour de ce paradis terrestre ? Mais il faudra vous résigner à ce qu’ils n’aient pas une meilleure situation que la vôtre.
A moins que dans un suprême effort vous ne rejetiez ce système : que vous décidiez d’être des hommes et des Européens, comme vos ancêtres. Alors tout ce qui précède n’aura été qu’un mauvais souvenir ou qu’un affreux cauchemar.
Michel Geoffroy
27/09/2011
Correspondance Polémia – 30/09/2011
Image : Une crèche (!) : 800.000 bébés naissent par an en France .
Michel Geoffroy
l'épouse de Neyret et 3 trafiquants en garde à vue par BFMTV
01/10/11
Peter Liese
Arte, la chaine franco-allemande, a diffusé le 29 septembre 2011 à 11h25 un débat sur le thème des trafics d’organes. Ce débat, présenté par Anne-Claude Elkaïm, recevait le Docteur Elisabeth Lepresle et le Dr Peter Liese, député européen allemand, membre du CDU (Démocrate-Chrétien).
L’émission faisait suite à deux reportages sur le trafic d’organes en Inde et une analyse de la situation en Europe.
Au moment de conclure, la présentatrice demande aux deux intervenants s’ils ont connaissance du nombre de Français et d’Allemands ayant eu recours à des greffes d’organes à l’étranger. Le docteur Elisabeth Lepresle répond en affirmant qu’à sa connaissance il y en a eu 4 ou 5 en 2010. Quant au député allemand, il répond, sans hésiter, qu’il n’y a eu qu’un seul cas en Allemagne : « un pauvre paysan moldave qui a fourni un organe à un riche Israélien».
Première interrogation : pourquoi citer un Israélien quand la question porte sur les Allemands ayant bénéficié d’une transplantation à l’étranger ? Seconde interrogation : pourquoi préciser « un riche Israélien » ? Les réponses sont malheureusement si simples, encore et toujours, ces vieux clichés antisémites. Le mythe du Juif riche et l’accusation de trafic d’organes datent du moyen âge, et sont régulièrement repris par les antisémites. Certains étaient même allés jusqu’à prétendre que l’engagement humanitaire israélien en Haïti, après le tremblement de terre de janvier 2010, servait à couvrir un trafic d’organes !
Ce dérapage est particulièrement grave venant de la part d’un député allemand Chrétien Démocrate, élu au Parlement Européen et membre de la Conférence Nationale des Catholiques Allemands. Circonstance aggravante, un certain Hermann Liese était haut responsable du Service de Propagande Nazi dirigé par Goebbels, notamment en charge de la branche édition. Lorsque l’on porte le nom d’un propagandiste nazi, il convient de faire attention à ce que l’on dit !
Suite à une recherche sur ce nom, il se trouve que le patronyme Liese est peu répandu en Allemagne, à peine quelques centaines de personnes sur 81 millions d’Allemands le portent. S’il advenait que Peter Liese a des liens familiaux directs avec cet Hermann Liese, ce que nous qualifions maintenant de dérapage serait en fait un signe que la dénazification est inachevée. M. Liese et les dirigeants de son parti politique devraient alors en tirer les conséquences.
Remy Marceau – JSSNews - 02/10/11
Platax Pinnatus - Publié dans le livre "Sea" de Mark Laita (Abrams)
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Par RFI
La Roumanie et la Bulgarie n'ont pas obtenu jeudi 22 septembre le feu vert pour leur intégration dans l'espace Schengen.
Celui-ci permet à près de 400 millions de personnes de circuler librement, sans passeport, à l'intérieur du territoire formé par ses vingt-cinq Etats membres. La Finlande et les Pays-Bas estiment que ces deux pays de l'Union européenne ne sont pas encore assez impliqués dans la lutte contre la corruption et le crime organisé.
A l’unisson, la Commission européenne et la présidence polonaise de l’Union européenne déplorent un manque de confiance politique au sein de l’espace Schengen.
Pour la commissaire chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, la Roumanie et la Bulgarie remplissent tous les critères. Une analyse partagée par le ministre polonais de l’Intérieur Jerzy Miller : « Lors de la signature du Traité d’adhésion, l’Union européenne a fait une promesse à la Roumanie et à la Bulgarie à savoir que ces deux pays pourront intégrer l’espace Schengen une fois qu’ils auront rempli toutes les conditions techniques. Depuis avril, nous savons que ces conditions sont remplies et pour moi tenir une promesse veut aussi dire exprimer sa confiance. Aujourd’hui, cette promesse a été rompue envers les Roumains et les Bulgares ».
Toute nouvelle adhésion à l’espace de libre circulation des personnes requiert l’unanimité des vingt-cinq pays membres. Or, les Pays-Bas et la Finlande s’opposent à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie. Amsterdam et Helsinki estiment que les deux candidats ne sont pas encore assez engagés dans la lutte contre la corruption et le crime organisé.
Les discussions devraient donc reprendre dans les prochaines semaines. Le ministre néerlandais de l’Intérieur, Piet Hein Donner, évoque le mois de février.
Mauvaise surprise pour cette Lyonnaise de 83 ans à son retour de vacances. Habitant dans le secteur de la Part-Dieu, elle pose ses bagages devant la porte de son appartement et sort ses clés. Impossible de les faire rentrer. Pourtant, elle ne s’est pas trompée d’étage, elle est bien chez elle et elle a glissé la bonne clé. Elle essaie une seconde fois mais doit se résoudre à l’évidence : sa serrure est défectueuse.
A cet instant, elle ne peut imaginer qu’elle a été changée.
C’est pourtant le cas et c’est ce que découvrira l’équipage policier dépêché sur place. En ouvrant la porte, les fonctionnaires se trouvent nez à nez avec des personnes tout aussi surprises. Six hommes et femmes de nationalité roumaine, dont deux couples, vivent ici. Depuis combien de temps ?
L’octogénaire s’est absentée pendant un mois. Sont-ils arrivés tout de suite ?
Les enquêteurs pensent qu’il s’agit de Roms ayant été chassés d’un squatt. A la rue, ils se seraient introduits par infraction dans l’appartement de la vieille dame. A leur aise, ils auraient utilisé le linge de maison, les produits trouvés sur place et subtilisé du petit mobilier et des couverts. Placés en garde à vue pour violation de domicile et vol aggravé, les six personnes comparaîtront devant un tribunal au mois de janvier.
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxée Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du Front National en charge des Affaires sociales, pour ses propos sur les gens du voyage tenus lors d’une séance au Conseil régional d’Ile-de-France, en indiquant qu’elle « n’a incité quiconque à la haine, à la discrimination ou à la violence » et qu’elle « n’a pas excédé les limites admissibles de la liberté d’expression ».
Marie Christine Arnautu avait déclaré en 2008 en s’adressant à une représentante de la majorité de gauche dans l’hémicycle régional : « Mme Bavay, vos gens du voyage [...] ne sont pas pour la plupart des guitaristes émouvants ou de beaux violonistes qui parcourent les routes de France dans leurs roulottes. Malheureusement, pour la grande majorité, il s’agit de clandestins et de délinquants » et de compléter par « ces gens sont impliqués dans tous les domaines de la criminalité itinérante et agissent en commandos. Ils utilisent des véhicules volés, de grosses cylindrées, et se montrent souvent violents ».
Marie-Christine Arnautu, conseillère régionale du Front National en Île-de-France pendant 12 ans, s’était appuyée sur une étude de la gendarmerie qui concernait la délinquance provenant des pays de l’Est.
Dans le rapport que vous avez remis à Jeannette Bougrab et qui paraîtra fin novembre, préconisez-vous d’étendre le dispositif Info Ado à tout le territoire ?
Je ne dis pas qu’il faut faire comme chez moi partout en France. Mais on doit se mettre autour d’une table pour élaborer un vrai projet de santé publique. Il faut une information à la sexualité à l’école dès 4 ans pour promouvoir le respect de soi, des autres et l'égalité entre filles et garçons. D’ailleurs, la loi de 2001 prévoit une éducation sexuelle à l'école. Cette loi, il faut l’appliquer ou alors l’abroger !
Dans le rapport, nous avons analysé tout ce qui existait. Aujourd’hui, la gratuité et l’anonymat de la contraception ne sont garantis que dans les centres de planning. Or quatre jeunes femmes sur cinq dans notre pays habitent à plus de 100 km d’un centre de planification. L’IVG est anonyme et gratuite, la contraception d’urgence aussi, mais pas la contraception. On marche sur la tête !
Comment résoudre le problème des zones rurales ?
En mettant en réseau médecins, pharmaciens et infirmières scolaires. Une dizaine de généralistes se sont regroupés autour de l’un de mes collaborateurs, gynécologue dans la vallée de la Bruche, une vallée reculée à 40 km de Strasbourg où il y avait beaucoup d’IVG tardives. Ils ont appris à intervenir dans les écoles. Les jeunes savent qu’en allant voir ces médecins, ils disposeront d’une consultation gratuite et anonyme. S’il reconnaît le tampon Info Ado sur l’ordonnance, le pharmacien reçoit la jeune fille à l’arrière de l’officine pour garantir la discrétion. Il lui donne gratuitement préservatifs et contraceptifs. Les pharmaciens se font ensuite rembourser sur la Sécurité sociale de la contraception d’urgence. Et cela coûte bien moins cher de prévenir de cette façon que de prendre charge les IVG.
Que souhaitez-vous répondre aux parents qui estiment que le cadre de l’école n’est pas approprié pour parler de sexualité ?
Qu’en l’absence d’éducation sexuelle à l’école, c’est la pornographie qui éduque nos enfants. Les parents ont besoin d’aide pour aborder ces questions. Ce n’est pas à eux de s’immiscer dans la vie sexuelle de leurs enfants. Ils ont besoin de s’appuyer sur des gens en qui ils peuvent avoir confiance. Actuellement, ce sont nos jeunes filles qui payent la politique de la chaise vide en terme d’éducation à la sexualité.
Un grand nombre d’IVG se font sous pilule, parce que la pilule, qui est le contraceptif le plus utilisé, ne convient pas à toutes les femmes. Comment en sortir ?
Effectivement, un tiers des IVG ont lieu alors que la femme était sous pilule et cela monte à plus de 40 % chez les jeunes. La pilule semble assez simple à prendre. Mais dans la réalité, ça l’est moins : les femmes l’oublient, cela coûte cher et à la fin de la plaquette, elles se disent parfois que si elles ne la reprennent pas tout de suite, elles ne tomberont pas enceinte pour autant… L’implant, par exemple, est une très bonne solution, qui couvre la jeune fille pour trois ans. Là encore, on n’avancera qu’en informant et en sensibilisant.
Source Le Figaro - 26/09/11