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GAELLE MANN - Page 1363

  • Zainab al Hosni, "martyre de la répression syrienne", réapparaît à la TV !

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    (Cliquez sur la photo)

    BEYROUTH (Reuters) - Une adolescente syrienne, que l'on croyait morte dans des circonstances macabres, est apparue à la télévision officielle pour démentir sa propre disparition.

    "Nous avons parlé à la famille et ils ont confirmé que la personne apparue à la télévision était Zainab (al Hosni)", a dit à Reuters un représentant de Human Rights Watch à Beyrouth. "La mère a dit que c'était bien sa fille", a ajouté Nadim Houri.

    Amnesty International a annoncé fin septembre que la famille de cette jeune fille de 18 ans avait découvert son corps par hasard dans une morgue. Elle était décapitée, démembrée et écorchée. La jeune femme avait été enlevée en juillet par des hommes soupçonnés d'appartenir aux forces de sécurité, selon le groupe de défense des droits de l'homme.

    Elle était devenue une icône de la révolte contre le président Bachar al Assad.

    Mardi, la télévision du régime a diffusé une interview d'une adolescente se présentant comme Zainab al Hosni et produit sa carte d'identité.

    "Je me suis présentée aujourd'hui à la police pour dire la vérité. Je suis vivante, contrairement à ce qu'ont dit les menteurs des chaînes de télévision par satellite", a-t-elle dit, affirmant que son décès avait été inventé pour "servir les intérêts étrangers".

    Elle a dit avoir quitté Homs il y a deux mois pour rejoindre un proche car ses frères abusaient d'elle. Sa famille ignorait qu'elle était encore vivante, a dit Zainab al Hosni.

    L'un de ses frères, Mohammad al Hosni, organisait des manifestations à Homs, l'un des foyers de la contestation au nord de Damas.

    Les forces de sécurité ont remis sa dépouille à sa famille trois jours après son arrestation. Il avait été tué par balles et portait des traces de torture, a dit Amnesty.

    Nadim Houri a souligné que la réapparition de l'adolescente n'enlevait rien au fait qu'une "femme décapitée avait été remise à la famille Hosni".

    Oliver Holmes, avec Khaled Yacoub Oweis à Amman, Clément Guillou pour le service français

    Yahoo!Actualités - 05/10/11

  • Italie: faux-papiers, mariages blancs et trafic d'enfants

    05/09/2011 – 10h00
    ROME (NOVOpress) –
    «Piccoli Angeli», petits anges, sans doute à cause du grand nombre d’enfants impliqués : c’est le nom que les carabiniers de Rome ont donné à l’opération qui, au terme de plus d’un an d’enquête, leur a permis de démanteler un réseau international d’immigration clandestine.

    La dernière phase a eu lieu hier matin avec une série de perquisitions et d’arrestations à Milan, Rome, Civitavecchia, Naples et Cosenza. Le centre de l’organisation criminelle était à Rome, où un restaurant avait été transformé en imprimerie clandestine, tandis qu’un bar et deux agences de voyage, à côté de la gare Termini, servaient de couvertures. La bande comprenait au moins 27 personnes. Neuf (toutes somaliennes, érythréennes ou italo-érythréennes) ont été arrêtées, les autres ont été laissées en liberté sous l’inculpation d’aide à l’immigration clandestine.

    La bande produisait en masse de faux passeports et permis de séjour pour des Nord-Africains qui, après être passés par l’Italie étaient redirigés vers le nord de l’Europe (Royaume Uni, Finlande, Suède, Danemark) et le Canada. Le tarif était de 15 à 20 mille euros le passage d’Afrique en Europe, en comprenant l’argent pour les papiers d’identité « propres », nécessaires pour passer les frontières méditerranéennes. « La bande de trafiquants, expliquent les enquêteurs, avec à sa tête un immigré originaire d’Erythrée, Tesfai, et son bras droit, Sayd, surnommé “le docteur”, a eu, rien que depuis un an, un chiffre d’affaires d’au moins deux millions d’euros ».

    Outre les faux papiers, la bande utilisait les mariages blancs pour régulariser les clandestins. Des retraités ou des personnes dans le besoin se prêtaient à l’opération moyennant mille ou deux mille euros : certains se sont mariés cinq fois. Sitôt sorti de la mairie, l’époux ou l’épouse Nord-Africain était transféré dans un endroit sûr jusqu’au jour du départ pour sa destination finale.

    Mais ce n’est pas tout. Les carabiniers ont retrouvé un lot de faux passeports sans nom avec des photos d’enfants âgés de deux à six ans, émigrés d'on ne sait où. Selon le major des carabiniers Gabriele De Pascalis, qui a commandé l’opération, « nous ne pouvons donc exclure que derrière l’expatriation de mineurs, il n’y ait eu des adoptions illégales ».

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http

  • Sète: une lycéenne de 17 ans tabasse sa prof à coups de poing

    L'enseignante plaquée au mur a ensuite été molestée. Elle a dû être transportée aux urgences.
    L'agression s'est produite, mercredi matin vers 10h30 au lycée professionnel Charles de Gaulle de Sète.
     
    L'élève, nouvellement arrivée et âgée de 17 ans et demi a violemment frappée à coups de poing sa professeure, après l'avoir plaquée au mur. Des collègues de l'enseignante ont dû s'interposer et sont parvenus à maîtriser la lycéenne.
     

    L'incident s'est produit en cours de vente. La professeur a demandé à l'élève de quitter la classe car elle perturbait le cours. Cette dernière a refusé.

    L'enseignante l'a obligé à quitter la salle, c'est alors que l'altercation a eu lieu.

    Selon, M. Irmann, proviseur du lycée : "Les élèves ont été particulièremernt choqués, notre établissement n'est pas réputé violent. J'ai demandé au rectorat de mettre en place une cellule psychologique dès jeudi matin.".

     La victime a été hospitalisée aux urgences de Sète, puis est ressortie en début d'après-midi. Elle est en arrêt maladie.

    La lycéenne a été exclue provisoirement de l'établissement scolaire et attend une convocation du conseil de discipline.

     Une cellule psyclologique a été activée pour prendre en charge les élèves et enseignants choqués par la montée de la violence dans les lycées et collèges du Languedoc-Roussillon.

    05/10/11

  • Le maire gifleur veut un procès public

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    Pour montrer à tous le stress engendré par cette affaire, le maire de Cousolre, Maurice Boisard, a mis cette photo pris à quelques semaines d'intervalle. © LIONEL GOUGELOT - (Cliquez sur la photo)

    Un an après avoir donné une claque à un ado, Maurice Boisart a refusé le "plaidé coupable".

    Pas question de régler cette affaire en toute discrétion, derrière la lourde porte du bureau d'un juge. Maurice Boisart, maire de Cousolre, une petite commune nordiste de 2.500 habitants près de Maubeuge, a refusé mardi, comme il l'avait annoncé, la peine proposée par le procureur d'Avesnes-sur-Helpe dans le cadre du plaidé coupable, 600 euros, afin de bénéficier d'un procès public pour avoir adressé, il y a un an, une gifle à un adolescent de 17 ans qui l'avait insulté.

    Retour sur les faits : l'élu avait demandé à l'ado de descendre du grillage communal qu'il escaladait pour aller chercher son ballon. Le père et le fils sont alors allés porter plainte pour coups et blessures contre le maire, qui avait en plus reçu des menaces de mort.

    "J'ai mis une baffe. Point"

    "J'ai mis une baffe. Point. Comme un père aurait fait à son gamin quand il lui répond de travers. Et aujourd'hui, on en est là au tribunal, pour ça", justifie l'élu au micro d'Europe 1. "Je souhaite que cette affaire, qui symbolise le malaise des maires confrontés aux nombreuses incivilités, soit débattue sur la place publique", a expliqué le maire.

    "C'était le rôle qu'on m'avait confié, de faire respecter l'ordre dans le village. Si je m'éloignais en tournant le dos, je baissais les bras, je lui donnais raison et je manquais à mon devoir", ajoute-t-il.

    Ses administrés et d'autres élus le soutiennent

    Cette affaire avait fait beaucoup de bruit, tant dans le village qu'auprès d'autres élus. Maurice Boisart, qui a souffert de cette mauvaise publicité au point, dit-il, d'avoir les cheveux qui ont blanchi en quelques semaines sous le coup du stress, apprécie ces témoignages de soutien.

    Sur un registre mis à disposition dans le hall de la mairie de Cousolre, des centaines de mots noircissent désormais les pages. Un habitant lui apporte son soutien en expliquant que le maire a fait "ce que les parents auraient dû faire depuis longtemps". A la mairie, la boîte aux lettres déborde aussi de courrier venu de l'extérieur. Maurice Boisart a reçu le soutien de plusieurs dizaines d'élus d'autres communes de France, solidaires.

    Rendez-vous devant la justice en février 2012

    Le procès public de Maurice Boisart se tiendra devant le tribunal correctionnel le 3 février 2012. "Si je suis condamné, je serais très, très déçu. Je pense que je suis un homme fidèle, honnête, j'ai rendu service à ma commune pendant presque 30 ans de mandat. Des gens qui n'avaient pas voté pour moi sont venus reconnaître mon mérite", apprécie-t-il encore.

     Europe1 - 04/10/11

  • People: Carla Bruni n'a toujours pas accouché, Pierre Sarkozy s'éclate avec un top model israélien...

    Toujours pas d'alerte. Pal Sarkozy avait annoncé la naissance de son petit fils ou de sa petite fille pour aujourd'hui. Et pourtant, à l'heure qu'il est, Carla Bruni n'aurait toujours pas accouché. Le 3 octobre serait-elle une date symbolique ou correspondrait-elle simplement à un effet d'annonce ?

    Une chose est sûre, en tout cas, toute la petite famille se montre de plus en plus impatiente. A commencer par la maman, Carla Bruni-Sarkozy. « Franchement, je n’en peux plus : je dois rester assise ou allongée la plupart du temps. Ne plus fumer, ni boire de vin. J’ai hâte que ça se termine », avait-elle glissé lors d'une rencontre avec les élèves boursiers de sa fondation. 

    Le papa, lui, a semble-t-il allégé son emploi du temps pour les jours à venir. Hormis une visite d’Etat en Arménie, suivie d’un déplacement en Azerbaïdjan et en Géorgie, prévus pour la fin de la semaine, le Président de la République a prévu de rester en France mardi et mercredi. Un signe que le bébé aura pointé le bout de son nez d'ici là ?

    Pierre Sarkozy en charmante compagnie

    Quant à Pal Sarkozy, il fait déjà des plans sur la comète. L'enfant « sera baptisé dans la religion catholique romaine », a-t-il récemment déclaré au journal allemand Bild.

    La preuve que tout le monde est sur le qui-vive. Excepté peut-être Pierre Sarkozy, le fils de Nicolas Sarkozy. Le DJ âgé de 25 ans qui semble, de son côté, prendre du bon temps. En témoigne les clichés du Daily Mail.

    Le jeune homme a été aperçu, dimanche soir, en charmante compagnie - celle du mannequin israélien Bar Refaeli - dans un nightclub de la capitale, le Raspoutine. Espérons qu'ils aient au moins porté une petite coupe de champagne à la santé du bébé..

    Source Actu France-Soir - 05/10/11

  • EN IMAGES - Le FN inaugure son QG de campagne

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/en-images-le-fn-inaugure-son-qg-de-campagne-05-10-2011-1640460.php?pic=3#infoBulles1

    05/10/11

  • L'été des démolitions

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    Enfants palestiniens jouant dans les décombres - été 2011

    L’été des démolitions. Itay Epshtain - ICAHD

     
    La politique d’Israël de colonisation a fait que l’été 2011 a battu tous les records en expansion des colonies, aux dépens des communautés palestiniennes.

    Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article18379.html

    02/10/11

     

     

  • Les Bulgares dénoncent l'impunité dont jouissent les Roms

    04/10/2011 – 14h15
    SOFIA (NOVOpress) – Le ras-le-bol de la population bulgare à quelques semaines d’échéances électorales majeures ne cesse d’enfler et pourrait s’inviter dans la campagne présidentielle. En cause, la cohabitation problématique des Bulgares avec la communauté rom, marquée par de fortes tensions. Des Bulgares qui n’hésitent pas à signifier leur mécontentement en défilant massivement dans les principales villes du pays. Faisant suite à la manifestation des militants du parti populiste Ataka dans la capitale, ce sont en effet plusieurs milliers de jeunes qui se sont rassemblés dimanche à Plovdiv, deuxième ville de Bulgarie. Avec pour mot d’ordre la lutte contre le laxisme gouvernemental généralisé envers les agissements délictueux des Roms.

    Ces récriminations surviennent suite au décès d’un jeune Bulgare renversé par un minibus transportant des Roms et notamment les petits-fils de celui que l’on nomme le « Roi Kiro », patriarche local des Roms du village de Katounitsa. Cette mort suspecte aux yeux des Bulgares de Katounitsa a mis le feu aux poudres déclenchant une vendetta à l’encontre du patriarche (vidéo ci-dessous). Mais ce sont surtout les délits commis par le « Roi Kiro » qui exaspèrent la population Bulgare. Kiril Rachkov, de son vrai nom, est en effet impliqué dans la production illégale d’alcool et dans des réseaux de proxénétisme et de mendiants qui inondent de nombreux pays européens.

    Depuis, les manifestations de solidarité avec les habitants de Katounitsa essaiment quotidiennement dans toute la Bulgarie, où sont scandés des slogans dénonçant l’impunité des Roms. Une impunité qui exacerbe les tensions déjà vives au sein d’une population bulgare affrontant les affres de la crise et des inégalités socioéconomiques, en plus de la délinquance rom. Une criminalité qui n’est pas prête d’être endiguée, comme le reconnaît Antonina Jeliazkova, directrice du Centre international d’études des minorités : « Chez les Roms, on en est déjà à la troisième ou quatrième génération sans éducation et sans aucune chance sur le marché du travail, et la criminalité grimpe en flèche ». Même si l’antienne de l’absence d’éducation est évoquée, la criminalité des Roms reste problématique au sein de l’Union Européenne quoi qu’en dise la très xénophile Mme Reding, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire européen chargé de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté.

    De leur côté, les élites politiques, grands responsables de la situation, ne prennent pas la mesure du véritable sentiment de ras-le-bol des Bulgares et préfèrent se cacher derrière les habituels salamalecs envers la communauté rom. Le président Parvanov a même annoncé le financement colossal d’un programme d’intégration des Roms, soit plus de 700.000 personnes, par l’Union européenne.

    Un programme évidemment financé par les deniers des populations européennes exsangues de par une situation économique délétère et l’incompétence chronique de leurs dirigeants politiques.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http:/

     

  • Le procès d'Houria Bouteldja, enjeu politique important

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    (Cliquez sur la photo)

    04/09/2011 – 17h30
    TOULOUSE (NOVOpress) –
    Le 12 octobre prochain aura lieu le procès d’Houria Bouteldja à Toulouse. Cette salariée de l’Institut du monde arabe est poursuivie par l’Agrif (dirigée par Bernard Antony), suite à ses propos proprement racistes sur les « souchiens ».

    Comme par hasard, Houria Bouteldja bénéficie du soutien de l’extrême gauche. Ainsi, l’hebdomadaire Politis diffuse une pétition en sa faveur.

    Pour soutenir l’action de l’Agrif et amplifier ainsi le combat contre toute forme de racisme anti-blanc, le Bloc Identitaire, l’association France-Solidarités, Riposte laïque et Résistance Républicaine organiseront une conférence de presse commune à Toulouse le 12 octobre.

    Or, comme l’indique notre confrère Nouvelles de France, l’Agrif, par la voix de Bernard Antony, ne semble pas apprécier ce concours. Dans un communiqué hallucinant, l’Agrif s’insurge contre « un inadmissible procédé de récupération par l’association Bloc Identitaire » (sic).

    Interrogé par Nouvelles de France, Philippe Vardon précise : « Nous avons été surpris du communiqué de Bernard Antony car chacun est sur son terrain d’action : la justice pour l’Agrif, la rue et les réseaux Internet pour le Bloc. Quand nous avons lancé une mobilisation contre les paroles du groupe de rap Sniper, l’AGRIF est venue ensuite. Nous n’avons alors pas crié à la récup’… »

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • L'histoire de Babu l'Indien, héros du métro, poussé sous les rails par une racaille qui court toujours

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    Il n’aura pas la médaille du Mérite. Pas de Légion d’honneur. Ni de rue à son nom. Rajinder Singh avait 33 ans. Il était Indien. Jeudi dernier, vers 20h30, celui que ses proches surnomment affectueusement Babu rentre du travail. Sur la ligne 7 du métro parisien, il aperçoit une femme en train de se faire voler son iPhone par un passager.











     

     

  • La guerre des oliviers en Palestine occupée: 2009... Les colons accusent les villageois de détruire eux-mêmes leurs arbres !

    Proche-Orient . Les agriculteurs du village palestinien de Burin accusent les colons de nouveaux raids destructeurs sur leurs terres.

    Par DELPHINE MATTHIEUSSENT Envoyée spéciale à Burin (Cisjordanie)

     

    Quelques jours avant le début de la récolte des olives, les arbres gisent à terre, leurs branches chargées de fruits presque mûrs, dans un champs situé en contrebas de Yitzhar, une colonie juive ultra-orthodoxe réputée comme l’une des plus extrémistes de Cisjordanie. «Ils ont massacré mes oliviers», se lamente Abed el-Muhmayn Asus, qui habite Burin, village palestinien proche de Yitzhar, en montrant ses arbres amputés - certains vieux de plusieurs décennies.

    La semaine dernière, près d’une centaine de ses oliviers ont été détruits par les colons de Yitzhar, dont les toits sont visibles sur la ligne de crête qui surplombe son champ. C’est la quatrième fois qu’ils s’en prennent à ses arbres. Parmi l’enchevêtrement de branches brisées, des troncs calcinés et des boutures d’arbres témoignent des destructions précédentes. «Cette fois-ci, c’est la pire de toutes. Ils ont tailladé sauvagement les troncs verticalement pour qu’il n’y ait aucune chance que je puisse sauver les arbres», explique Abed. Il y a le manque à gagner - 20 000 shekels (3 650 euros) - liés à la vente des olives, mais aussi le dommage de la destruction des arbres, «inestimable», précise l’agriculteur : «Chaque olivier vaut plusieurs milliers de dollars. Leur destruction me ramène plus de dix ans en arrière.»

    La récolte des olives, traditionnellement festive dans les Territoires, est, depuis la deuxième Intifada, l’occasion d’incidents avec les colons qui tentent d’intimider les agriculteurs. Cette année, les Palestiniens disent s’attendre au pire en raison des pressions des Etats-Unis, réclamant un gel total de la colonisation, ce qui a exacerbé l’hostilité des Israéliens implantés en Cisjordanie.

    La situation est particulièrement tendue autour de Yitzhar, qui est régulièrement le théâtre d’affrontements entre colons, Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. Quatre avant-postes de la colonie sont sur la liste des implantations illégales que le gouvernement israélien a promis à Washington de démanteler.

    Les habitants de Yitzhar, qui accusent les Palestiniens de tenter de brûler leurs champs et leurs maisons, assurent ne pas avoir entendu parler de l’affaire. «Je ne suis au courant d’aucun incident de ce genre mais si ces oliviers ont effectivement été détruits, cela ne m’étonnerait pas que cela soit l’œuvre des Palestiniens eux-mêmes ou d’anarchistes [militants des organisations internationales de défense des droits des Palestiniens, ndlr], qui se livrent souvent à ce genre de provocation», estime le porte-parole de l’implantation, Yigal Amitaï.

    Il y a un mois environ, explique Mohammed Zaban, plus gros propriétaire terrien de Burin, 200 de ses oliviers ont été aspergés d’insecticides, rendant incomestibles les olives. «Cela fait plusieurs années qu’ils s’en prennent à nos arbres, mais depuis quelques mois, tous les moyens sont bons : ils déracinent, brûlent, lacèrent, utilisent des insecticides», explique Mohammed. Et d’ajouter : «La pression des Etats-Unis ne fait que renforcer l’agressivité des colons à notre égard et sur le terrain, rien ne change, Israël continue d’investir des millions dans les colonies.»

    En raison des heurts incessants, les Palestiniens ne peuvent accéder à leurs terres proches de Yitzhar qu’en se coordonnant au préalable avec les autorités israéliennes, qu’ils accusent de complaisance à l’égard des colons. «Quand j’ai rapporté ce qui s’est passé, l’officier israélien responsable m’a demandé pourquoi j’étais en colère, que ce genre d’incident arrive tout le temps», relate Abed. Puis, désabusé : «Je n’ai pas porté plainte, ça ne sert à rien. Et ce qui est sûr, c’est que ça ne me rendra pas mes oliviers.»

    Libération - 6 octobre 2009

  • Cisjordanie - La guerre des oliviers ne connaît pas de trêve: déjà en 2000...

    A Harès, l'armée arrache les arbres. Les enfants, à terrain découvert, sont la cible des colons.

    Par SCHWARTZBROD Alexandra

     

    Harès envoyée spéciale

    De la route, on ne voit que des cailloux, des cactus, des ordures, des fers à béton qui trouent le ciel. Et des oliviers. Des dizaines d'oliviers cul par-dessus tête, racines en l'air, fruits écrasés. Zaher fait doucement glisser sa main sur une branche. «L'agriculteur met 70 ans à faire pousser ses arbres... En une seconde, il ne les retrouve plus.» Il y a trois semaines, les soldats israéliens sont venus arracher les arbres qui entouraient le village palestinien de Harès, au milieu de la Cisjordanie. Zaher sourit: «Il paraît que c'est un arbre terroriste!» Les oliviers poussaient à la sortie du village, le long d'une route empruntée par les colons. «Ils disent que c'est pour protéger les mouvements des colons, pour avoir un angle de vue plus large», raconte un habitant. Une simple «précaution». Pour que les Palestiniens ne se cachent pas pour lancer des pierres sur les voitures des colons.

    Provocations. Le problème, c'est que l'angle de vue ainsi dégagé a donné des idées. Vendredi, des colons auraient organisé une descente sur Harès. Ils se seraient postés là où leur route asphaltée croise le chemin principal du village. «J'étais là, je regardais, et tout à coup, je vois quatre ou cinq gosses qui tombent», raconte Zaher. «Il y en avait un, accroché à ce poteau, la jambe explosée par une balle. Un autre, plus âgé, a voulu monter dans une voiture; un sniper lui a tiré dans les couilles, il n'en a plus.» Les jeunes avaient-ils lancé des pierres? Zaher hausse les épaules: «Chaque fois qu'il y a des militaires et des colons, ils essaient de provoquer les enfants et de les faire venir. Dès qu'ils s'approchent, ils leur tirent dessus.» Dans les champs ou les chemins d'alentour, traînent des balles caoutchoutées et des éclats de grenades lacrymogènes.

    Alertée, une pacifiste israélienne, Neta Golan, affiliée au mouvement Gush Shalom, s'est installée dans le village il y a trois jours. Pour témoigner. «Les soldats ont tué un enfant ici, la semaine dernière. Je n'étais pas là quand les colons ont tiré mais je les ai vus manifester à l'entrée du village, provoquant les gosses... Nous allons organiser une présence permanente. Jusqu'à ce que la violence israélienne s'arrête.» Interrogé, le secrétaire de la colonie Revava, située à quelques centaines de mètres, se défend: «Nous, on est très religieux, comment voulez-vous qu'on aille tirer un vendredi soir, jour de sabbat?» Selon les villageois, leurs agresseurs venaient d'Ariel, à plusieurs kilomètres, où seule une petite minorité de colons est religieuse. Quant à la police, elle est formelle: «Dès que nous avons entendu parler de ces agissements, nous avons ouvert une enquête.»

    Désespoir. Pilant net sur la route, une femme colon hurle en direction d'un journaliste qui discute avec un soldat et un villageois: «Vous êtes à vomir! Ils nous tuent et vous les soutenez!» «Les gens ici sont désespérés, explique Zaher. Ils perdent espoir dans le reste du monde qui parle, qui parle... mais ne fait rien.» Hier, d'autres pacifistes israéliens ont rejoint Neta Golan à Harès. Pour aider à replanter les oliviers.

    Libération - 17 novembre 2000

  • Comment Goldman Sachs dirige le monde


    La banque : comment Goldman Sachs dirige le monde par Super_Resistence

    Julien Arnaud reçoit le correspondant du Monde à Londres, Marc Roche, pour la parution de son dernier ouvrage : « La Banque : comment Goldman Sachs dirige le monde »

    Contre-info.com - 04/10/11

  • Un Serbe assassiné et son fils blessé au Kosovo : l'heure des pogroms anti-chrétiens a-t-elle sonné ?

    03/09/11 – 23h00
    KOSOVSKA MITROVICA (NOVOpress) –
    Dans la nuit de samedi à dimanche, Aleksandar Putnik âgé de 51 ans a été assassiné et son fils Dobrica de 23 ans a été blessé au Kosovo.

    Le drame s’est produit non loin de l’enclave Orahovac dans le sud de la province serbe à majorité albano-musulmane. Cette zone est connue pour être l’une des plus dangereuses de la région. En seulement douze ans ce sont 69 Serbes qui ont été abattus, pour une population chrétienne d’environ mille personnes…

    La tragédie s’est déroulée devant un restaurant où la famille avait l’habitude de se rendre. C’est à la sortie de celui-ci qu’un Albanais a fait feu au fusil de chasse sur Aleksandar Putnik, le blessant mortellement. Son fils s’est alors précipité sur lui pour le secourir. En vain. Le courageux garçon a reçu des balles dans l’épaule et le bras sans pouvoir sauver son père. Ensanglanté le jeune homme a réussi à prendre la fuite en voiture pour rejoindre l’hôpital de Prizren où ses jours ne seraient plus en danger.

    Le ministre serbe pour le Kosovo et la Métochie, Goran Bogdanovic, a expliqué l’inquiétude que provoquait cette tragédie chez tous les Serbes du Kosovo. Il exige une plus grande implication des forces internationales dans la protection des populations serbes vivant au sud du Kosovo. Il a également demandé à ce que le fils blessé soit transféré à l’hôpital de Kosovoska Mitrovica, en zone serbe, pour des raisons de sécurité. L’hôpital de Prizren est en effet situé en pleine zone musulmane.

    Le ministre a également rappelé que suite aux nombreuses attaques antiserbes de ces derniers mois, aucune interpellation n’avait été enregistrée.

    L’heure des pogroms antichrétiens serait-elle revenue au Kosovo ?

    Si cette situation vous révolte, vous pouvez soutenir l’ONG « Solidarité Kosovo » qui vient en aide à ces populations martyrisées depuis l’année 2004 et signer la pétition en ligne ici.

    Photo : L’enclave d’Orahovac, janvier 2011.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine Kosovo-500x250.jpg

  • Libye - Moussa Ibrahim, porte-parole de Kadhadi, a annoncé la stratégie de "Noun Mim" contre l'OTAN et le CNT

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    http://www.alterinfo.net/Discours-du-Dr-Moussa-Ibrahim-sur-Arrai-TV-01-10-2011_a64451.html

    ALTERINFO. ORG - 03/10/11

    NdB: Désinformation: il y a quelques jours, les médias avaient annoncé la capture de Moussa Ibrahim par les rebelles du CNT...

  • PJ de Lyon: Michel Neyret a été écroué

    PARIS (Reuters) - Le numéro deux de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret, a été mis en examen et écroué lundi pour "corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants", ont annoncé ses avocats.

    Le commissaire divisionnaire est également poursuivi pour "violation du secret professionnel et détournement de biens", des charges notifiées par deux juges d'instruction lors d'une audition après quatre jours de garde à vue à l'Inspection générale des services, la "police des polices".

    Un juge des libertés a ensuite suivi les réquisitions du parquet en le plaçant en détention provisoire, une mesure rarissime pour un policier. Ses avocats ont annoncé qu'ils feraient appel dès mardi devant la chambre de l'instruction.

    Avocats comme parquet se refusent à préciser le lieu de détention. Ordinairement pour des personnalités, il s'agit du quartier dit des "VIP" de la maison d'arrêt parisienne de la Santé.

    Selon ses avocats, le commissaire Neyret admet certains faits qui lui sont reprochés, comme l'utilisation de drogue pour rémunérer des indicateurs et ce qu'ils appellent un "péché d'amitié" avec certaines personnes. Mais il explique qu'il a agi dans le cadre de son métier de policier.

    "Un grand serviteur de la République part en maison d'arrêt, un homme de terrain, un homme qui s'est battu pour éradiquer la grande délinquance, la criminalité, un homme qui part dans les Bastille de la République", a déploré l'un de ses avocats Gabriel Versini.

    "Il vous dit qu'il n'a pas voulu déshonorer la police. A tout jamais il restera un policier (...) Il a en lui une volonté réelle de démontrer à l'autorité judiciaire qu'il n'est pas cet homme corrompu que certains délinquants de haut rang ont voulu stigmatiser", a-t-il ajouté.

    CINQ AUTRES POLICIERS TOUJOURS EN GARDE À VUE

    Cinq autres policiers - le chef de la Brigade de recherches et d'intervention (BRI, "anti-gang") de Lyon, deux dirigeants de l'antenne de police de Grenoble et deux membres de la brigade des stupéfiants, arrêtés jeudi et les jours suivants - devaient être déférés devant un juge d'instruction mardi ou mercredi, selon une source judiciaire.

    Parallèlement, deux membres présumés du "milieu" lyonnais sont également inquiétés pour la nature de leurs liens présumés avec les policiers. L'un a été écroué durant le week-end et l'autre devait être présenté dans la journée aux juges.

    Un débat judiciaire semble ouvert sur la nature exacte des faits reprochés à Michel Neyret et ses proches.

    Le policier, en poste depuis deux décennies à Lyon, parle de méthodes professionnelles, mais on évoque des pratiques différentes, plus proches de la corruption pure et simple et du profit personnel.

    L'épouse de Michel Neyret, directrice d'un grand hôtel, avait déjà été mise en examen samedi mais laissée libre sous contrôle judiciaire.

    Michel Neyret serait confondu, selon l'accusation, par des écoutes téléphoniques menées initialement dans l'enquête sur un trafic international de stupéfiants où il est apparu fin 2010 et début 2011 dans des conversations avec des truands.

    Une nouvelle information judiciaire ouverte en mai sur cet aspect spécifique du dossier a permis de nouvelles écoutes téléphoniques qui seraient encore plus accablantes pour le policier lyonnais.

    Elles laissent penser qu'il avait pour "pratique régulière" de puiser dans des stocks de cannabis saisis durant des enquêtes.

    Il est question aussi de sommes offertes par des membres présumés du "milieu" lyonnais, notamment de 30.000 euros pour des séjours à Marrakech (Maroc), et de prêt de voitures de luxe.

    Ce dossier, de loin le plus grave dans la police depuis une quinzaine d'années en France, et qui touche de plus une figure respectée de la hiérarchie policière, très en vue dans les médias, a provoqué un choc dans l'exécutif.

    Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a parlé dimanche de "terrible séisme pour la police nationale". Il envisage des sanctions administratives.

    Depuis quelques années, les policiers doivent en principe déclarer leurs indicateurs ainsi que les rémunérations qui leur sont accordées.

    Edité par Jean-Philippe Lefief2011-10-03T195128Z_01_APAE7921J5U00_RTROPTP_2_OFRTP-FRANCE-NEYRET-INCARCERATION-20111003.jpg - Yahoo!QActualités - 03/10/11