GAELLE MANN - Page 141
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Louis ALIOT révolté par le statut officiel accordé à Brigitte Macron
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Le dernier missile nord-coréen a frôlé un avion d'Air France
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Sophie Montel sur LCI - 02/08/17
http://www.frontnational.com/videos/sophie-montel-invitee-de-lci/
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Je suis de droite - Editorial par Denis Tillinac
EditorialisteÉDITORIALJe suis de droite
ChapôEdito. Parce que c’est là et pas à gauche que j’ai retrouvé le sens de la transcendance, de l’héritage, de l’honneur. Tout ce que mes parents avaient tâché de m’inculquer.
BodyLorsque j’avais 20 ans, j’apprenais l’amour, je jouais au rugby, je lisais des livres et la nuit, je refaisais le monde dans des bistrots enfumés à souhait avec des copains anars, cocos, trotskistes, maoïstes, situationnistes. Beaucoup d’“ismes” à l’époque, presque tous à gauche de la gauche : le romantisme révolutionnaire marxiste, additionné de freudisme surréalisant, faisait la loi dans les facs. La dénonciation rituelle des “fachos” tournait à vide ; le monde universitaire était gaucho aux environs de Mai 68, comme il était aristotélicien et thomiste au Moyen Âge. Nous lisions tous Foucault, Baudrillard, Morin, Lacan, Althusser, Deleuze, Derrida, Guattari, Barthes, Debord, Marcuse. Ces maîtres à penser ne rendaient aucun écho à mes états d’âme. Je n’étais pas gaucho. Pourtant, je détestais autant que les autres la société de consommation, les arrogances du fric et les séquelles de “l’ordre bourgeois”, formule en vigueur dans les amphis. Mon catholicisme, mon patriotisme, mon pastoralisme, mon rimbaldisme rasaient les murs. Je n’étais pas gaucho, mais j’enviais Régis Debray qui avait eu le courage de mettre un fusil au bout de ses idées pour aller crapahuter dans un maquis chez les “Picaros”.
Il en est revenu. Ils en sont tous revenus et somme toute, Aron avait eu raison contre Sartre. Reste que l’hystérie consumériste, surarmée par les médias lourds, fabrique en série des prédateurs férocement matérialistes. Les gauchos avaient raison de la dénoncer. Tort de s’y employer avec un outillage où manquaient les ressorts exigibles pour une quête idéale : le sens de la transcendance, de la pureté, de l’héritage, de l’honneur. Tout ce que mes parents et les prêtres avaient tâché de m’inculquer.
Voilà pourquoi, à 20 ans, je me suis retrouvé “à droite” par allergie à la philosophie des “déconstructeurs”. À leur esthétique aussi, je n’aimais ni leurs postures ni leurs slogans. Déjà, je pressentais que le gaucho tournerait fatalement au bobo égocentré, comme un mauvais vin tourne au vinaigre. Un fond de lucidité m’avertissait qu’à tout prendre il valait mieux être gouverné par les énarques glaciaux de Pompidou ou de Giscard que par des émules de Robespierre, de Lénine et de leur postérité sinistre. La lecture de Chateaubriand, de Tocqueville et de Taine m’immunisait contre les venins du millénarisme marxiste. C’est-à-dire du socialisme, si l’on redonne à ce mot son vrai sens : une société où la personne est intégralement prise en charge par la communauté et formatée à cette fin depuis le berceau jusqu’à l’Ehpad.
Et je comptais, je compte toujours, Mussolini et Hitler parmi les copromoteurs de cet enfer rationnel. D’ailleurs les ultras de l’extrême droite ressemblaient comme des jumeaux aux “stals”, à ceci près qu’ils maquillaient en nostalgies passéistes leurs fantasmes éradicateurs.
Ma “droite” n’a pas d’accroche avec quelque idéologie que ce soit. Elle est conservatrice par instinct de survie. Elle invoque la nécessité de prendre en compte la fécondité de la mémoire, la fluidité du réel, les ambiguïtés de la conscience, ainsi que nos rêves d’harmonie, nos soifs d’émerveillement, nos aspirations à l’éternité. Je suis “de droite” par amour de la liberté, convaincu qu’on ne doit jamais investir nos quêtes d’absolu dans la sphère politique. Elles relèvent de la mystique, ou de la poétique. La politique, c’est plus modeste, plus contingent, ça consiste juste à gouverner un peuple en évitant que ses équilibres mentaux soient trop chambardés, sa fierté trop meurtrie et en protégeant les humbles des rapacités en tous genres. Trop de plumes délicates (Aragon, Brasillach, Éluard, Drieu, etc.) se sont dévoyées jusqu’à la pire servilité pour avoir voulu assujettir la réalité à leur délire épurateur.
Je suis “de droite” avec beaucoup de guillemets, par horreur de tous les idéologues qui toujours enténèbrent les âmes en érigeant des barbelés.
Valeurs actuelles
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Un métro à Abidjan plutôt que des chars en France ! C’est Macron
Vendredi, lorsque le général Pierre de Villiers, la plus haute autorité militaire française, sera dans le bureau de celui qui s’affirme comme le chef de tout, il aura beau jeu de s’offusquer d’une nouvelle révélée hier par l’agence financière Ecofin. Comment, en effet, ne pas se rebeller, comment ne pas s’offusquer, comment admettre de pouvoir offrir à un pays, même si celui-ci est le meilleur et le plus fidèles de nos amis, la somme fabuleuse de deux milliards d’euros alors que le chef-président vient de réduire de 850 millions d’euros le budget des armées. Une taille budgétaire qui rendra impossible le remplacement, voire même la mise à niveau des matériels militaires qui, sur les terrains africains, se dégradent immanquablement.
Mais la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles. Mais cela est une autre histoire. Alors la France de Macron, succédant à la générosité d’un Hollande, a décidé d’accorder un appui financier de 2,125 milliards d’euros à la belle Côte d’Ivoire. C’est un Premier ministre ivoirien aux anges qui l’a annoncé à l’issue d’une mission française qui s’est achevée le 13 juillet. M. Amadou Gon Coulibaly a précisé que c’est le chantier du métro d’Abidjan qui sera privilégié, puisque 1,4 milliard d’euros lui seront affectés. On ne s’étonnera pas que les sociétés qui bénéficieront de cette manne, à hauteur de 58 %, sont Bouygues et Keolis, filiale de la SNCF. Le reste étant attribué à deux sociétés coréennes.
Un métro contre des chars, des avions, des soldes, voilà ce dont est capable le chef qui, en même temps, blâme son pays qui se trouve être le nôtre pour les responsabilités dans la rafle du Vel’ d’Hiv’, et pour ses actes de barbarie dans la guerre d’Algérie. Emmanuel Macron se moque, une fois de plus, de ses électeurs, de ceux qui lui ont confié les clefs en or de l’Élysée. Pierre de Villiers, vendredi, ira rejoindre son frère Philippe au Puy du Fou pour y méditer sur le fait du prince.
BV
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Un missile nord-coréen passe près d'un vol Air France Tokyo-Paris
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Un vol Air France "menacé" par un missile nord-coréen ? C'est en tout cas ce que laisse entendre CNN. Comme le rappelle la chaîne américaine, la Corée du Nord a testé un missile intercontinental balistique vendredi dernier, capable visiblement d'atteindre les côtes américaines.
Une escalade supplémentaire dans les relations entre la dictature nord-coréenne et les Etats-Unis, déjà exécrables depuis l'élection de Donald Trump. Sauf que ces essais de missiles - il y en a eu plusieurs ces dernières semaines - représentent une menace encore plus immédiate, à savoir une collision avec un avion en plein vol.
Pour en revenir à ce vendredi 28 juillet, CNN affirme donc que le missile tiré est passé à 100-110 kilomètres du vol Air France 293 Tokyo-Paris. En termes aéronautiques, la menace est réelle. Pire, deux lignes aériennes passent à 16 km de l'endroit où le missile s'est écrasé.
Sans verser dans le catastrophisme, on ne peut éviter de penser au vol de la Malaysian Airlines MH17, abattu par un missile au-dessus de l'Ukraine, il y a tout juste trois ans, avec près de 300 passagers à bord. La compagnie française s’est montrée rassurante : « Les zones de test de missile de la Corée du Nord n’interfèrent en rien » avec ses plans de vols. « Air France analyse constamment les dangers potentiels dans ses zones de vols ».
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Texto polémique sur Simone Veil : plusieurs politiques demandent la démission de Sibeth Ndiaye
© PHILIPPE LOPEZSibeth NdiayeLe SMS polémique qu'aurait envoyé Sibeth Ndiaye à un journaliste afin de confirmer la mort de Simone Veil n'est pas passé auprès de certains élus de l'opposition, qui ont demandé à cette proche d'Emmanuel Macron de démissionner.
Des Républicains (LR) au Front national (FN) en passant par Debout la France (DLF), le SMS concernant le décès de Simone Veil attribué à la chargée de communication avec les journalistes de l'Elysée Sibeth Ndiaye, a causé l'indignation de plusieurs personnalités politiques.
Nadine Morano, ancienne ministre et députée européenne LR, a interpellé le président de la République sur le sort de cette proche d'Emmanuel Macron. «Si cette information est vraie, la maintiendrez-vous en poste à l'Elysée ?», l'a-t-elle interrogé sur Twitter.
«Si Sibeth Ndiaye a tenu ces propos sur Simone Veil, elle doit s'excuser auprès de la famille et des Français ou démissionner», a également commenté Daniel Fasquelle, député LR du Pas-de-Calais.
Le député de l'Essonne et président de DLF Nicolas Dupont-Aignan a ironisé sur les propos attribués à Sibeth Ndiaye et a demandé à ce que «"la meuf soit fired", rapidement».«Indignité et vulgarité : Sibeth Ndiaye doit bien sûr démissionner», a de même prôné le vice-président du FN Florian Philippot.
RT
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Pour une droite qui ne s’excuse plus d’être de droite
« Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite », a un jour concédé feu Charles Pasqua, comme un écho cinglant à la formule énoncée quelques décennies plus tôt par l’académicien Maurice Druon selon laquelle la droite ne serait qu’une autre gauche.
La droite a perdu la bataille des idées
Dix années après sa dernière victoire à une élection présidentielle et alors qu’elle s’apprête à figurer dans l’opposition pour au moins une décennie, la droite, lestée d’une partie de ses « constructifs » macronisés, a pourtant une occasion unique de résoudre la question de son identité idéologique et de ses frontières sur l’échiquier politique.
A lire aussi: Et voilà pourquoi votre droite est muette
Le constat, aujourd’hui implacable, est simple : depuis sa conversion au « néo-gaullisme », objet politique hybride, étanche à l’europhilie et au libéralisme déniant toute responsabilité à un État accusé de tous les maux, la droite a perdu la bataille des idées. Non par manque de convictions, mais par paresse intellectuelle, préférant se fourvoyer dans l’économisme au risque de se couper des classes populaires. Une aubaine pour un Front national dédiabolisé à l’aube des années 2010 et qui est aujourd’hui devenu le premier parti des ouvriers (43%) et des chômeurs (36%).
Sortir du chromosome chiraquien!
On peut reprocher beaucoup de choses à Nicolas Sarkozy et notamment l’ouverture à gauche qu’il pratiqua entre 2007 et 2010 au mépris de sa base électorale. Il n’empêche. Le mal de la droite, que Péguy avait relevé dès le début du siècle dernier comme « la peur de ne pas paraître suffisamment à gauche », était ancré dans son ADN depuis que la chiraquie constituait sa double hélice chromosomique. Un chromosome séquencé autour du progressisme et de la soumission à l’Europe fédérale dont la droite tente aujourd’hui de réduire la métastase, consciente que la patiente, la France silencieuse, a désormais besoin d’un traitement plus rationnel en cohérence avec les carences dont elle souffre, au premier chef la détresse civilisationnelle.
Wauquiez et la droite conservatrice
Comme le relève très justement Élisabeth Lévy dans le dernier numéro de Causeur, un des premiers remèdes consisterait d’abord à « élaborer une réponse politique à ce besoin d’enracinement dont Simone Weil disait qu’il est l’un des plus profonds de l’homme ». Cette réponse politique justement, elle semble aujourd’hui s’incarner autour d’une droite conservatrice, prétendument minoritaire au sein des Républicains, mais qui depuis la Manif pour tous et le succès de François Fillon à la primaire, est en mesure de redessiner les contours d’un mouvement capable de couvrir un large spectre électoral.
Héraut de ce courant, Laurent Wauquiez incarne aujourd’hui une synthèse auprès d’un électorat qui refuse un européisme béat de convenance et la promotion d’un progressisme qui efface toute dimension collective de la société au profit d’un individualisme forcené.
…héritière du gaullisme
Taxée d’identitaire pour mieux la caricaturer, cette droite se veut pourtant l’héritière du bonaparto-gaullisme, volontairement conservatrice sur les valeurs sociétales et profondément attachée au cadre de l’État-nation comme colonne vertébrale d’une société cherchant une forte cohésion nationale, dans une période où la perte de repères annihile tout sentiment d’appartenance.
Surtout, elle semble aujourd’hui plus que jamais en phase avec la majorité des Français si l’on considère les scores cumulés de François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen avant le début des affaires (près de 60%).
La piètre prestation de cette dernière lors du débat de l’entre-deux-tours – son « point de détail à elle » diront certains, – le départ de Marion Maréchal-Le Pen du giron familial, ainsi que les déboires consécutifs au débat sur la sortie de l’euro, ont fini de faire du FN, du moins pour un moment, l’unique réceptacle responsable des mécontents de l’UE et des tenants de « l’identité malheureuse ».
Un espace inédit
De fait, jamais depuis l’irruption du macronisme sur la scène politique, un espace aussi clairement façonné n’était apparu à cette droite qui ne se cache plus dès lors qu’il s’agit de réaffirmer ses valeurs conservatrices et de proposer une vision pragmatique de l’Union européenne.
Car si les Français restent sceptiques à l’égard de Bruxelles, ils demeurent pour autant attachés à l’Europe. Mieux, selon un sondage Ipsos paru en octobre 2016, ils sont 55% à penser que « la France a un devoir particulier vis-à-vis de l’Europe ».
Dès lors, ce devoir particulier ne serait-il pas justement d’affirmer la nécessité d’une Europe resserrée autour de quelques pays afin d’appliquer une réelle harmonisation fiscale et sociale ? De supprimer la Commission européenne afin de ne plus laisser l’initiative législative à une structure administrative non élue par le peuple ? De réformer le droit de la concurrence, qui ne protège plus nos entreprises, et l’espace Schengen, qui ne protège plus l’intégrité de notre territoire ?
Assumer nos racines chrétiennes
Ces mesures nécessitent un courage politique et une capacité de rassembler au-delà du simple cadre partisan. Très certainement futur président des Républicains, Laurent Wauquiez, qui dirige la région Auvergne-Rhône-Alpes avec une majorité hétéroclite allant du Modem au Parti Chrétien Démocrate, a compris que la droite ne l’emportait que lorsqu’elle renouait avec ses aspirations populaires pour redevenir une droite de raison.
Une droite qui n’a pas peur d’affirmer que le peuple français doit « assumer ses racines chrétiennes sans rejeter les autres religions ». Une droite qui réfute l’idée que la France « passe son temps à s’excuser de son histoire », consciente que l’ambition collective de la nation française réside dans sa mémoire. Une droite qui conçoit l’Europe comme un espace de civilisation et non comme un vaste marché sans frontières. Bref, une droite qui, selon les termes de l’ex-maire de Puy-en-Velay cesse de « s’excuser d’être de droite ».
Ce serait déjà une première étape pour la sortir du mutisme dans laquelle elle s’est engouffrée depuis de trop nombreuses années.
C
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Roubaix (59) : ils massacrent les animaux du jardin pédagogique
19h57Une dizaine d’animaux ont été massacrés et décapités dans la basse-cour du jardin éco-pédagogique Chlorophylle, un espace dédié aux enfants et à la découverte de la nature à Roubaix (Nord). Dans un premier temps, seules les têtes des animaux ont été retrouvées. Les policiers ont ensuite retrouvé les corps des animaux dans le coffre d’une voiture.
Un homme a été placé en garde à vue, et une plainte doit être déposée dans les prochains jours.
C’est un véritable massacre qu’ont découvert ce lundi les membres du jardin pédagogique de Chlorophylle, à Roubaix (Nord). Trois oies, un dindon, deux coqs et quatre poules qui vivaient dans ce jardin ont été décapités. Seules les têtes ont été retrouvées, rapporte La Voix du Nord.
« C’est la troisième fois en six mois que nous sommes victimes de vols d’animaux. Les fois précédentes, nous n’avions aucune trace des animaux volés. Là, c’est un massacre, les bêtes ont été décapitées », rapportent les membres de l’association dans les colonnes du quotidien nordiste. Le vol a été une nouvelle fois commis durant le week-end, « pendant que les bénévoles ne sont pas là ».
Mais le massacre ne restera peut-être pas impuni : vers 4 h 15 samedi, une patrouille de police qui circulait non loin du jardin pédagogique a interpellé une voiture avec à son bord trois occupants, rapporte La Voix du Nord.
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Sexe, drogue, sécurité, loisirs, manipulation : Aldous Huxley avait tout compris
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Les débuts atones du Front National à l'Assemblée
LE SCAN POLITIQUE - Malgré l'impossibilité d'avoir un groupe à l'Assemblée, les députés frontistes comptaient s'appuyer sur tous les outils parlementaires pour exister et incarner une opposition crédible.
Dès le soir du second tour de la présidentielle, le Front national prétendait incarner la seule véritable force d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron. Pourtant, cette ambition se heurte à plusieurs obstacles de taille pour le parti de Marine Le Pen, engagé, par ailleurs, dans un processus d'introspection difficile. Tout en promettant de mener le combat parlementaire avec les seuls moyens dont elle dispose, Marine Le Pen le sait, l'impossibilité d'avoir un groupe est une sérieuse difficulté. «Nous sommes victimes des règles de l'Assemblée nationale qui, évidemment, contraignent considérablement notre capacité d'action, même notre capacité de parole», brocardait par exemple la députée du Pas-de-Calais, mercredi 12 juillet sur RTL. Avec seulement sept autres députés non-inscrits, FN et apparentés, elle sait que sa visibilité dans les débats est réduite et que ses troupes du Palais-Bourbon se trouvent privées de précieux moyens.
La rentrée parlementaire des députés FN a été parsemée d'obstacles. Le député du Gard, Gilbert Collard, seul élu sortant, fait certes office de guide dans les méandres de la chambre. Mais il faut du temps pour comprendre les rouages et les mécanismes du travail parlementaire. L'expérience des assistants de Marion Maréchal-Le Pen, ex-députée du Vaucluse sortie de la vie politique, n'a pas été exploitée et celui de Marine Le Pen, Damien Philippot, frère du vice-président Florian Philippot, découvre une mécanique qui ne lui était pas familière. Par ailleurs, les frontistes ont été confrontés à des problèmes logistiques. Ils ont dû attendre avant d'avoir des bureaux et des ordinateurs. Collard a même menacé de s'installer sur la place du parlement sous des parasols.
Des députés «inaudibles»
Ces retards à l'allumage expliquent seulement en partie pourquoi les non-inscrits ont été jugés «inaudibles» dans l'hémicycle lors des premiers débats. Face à eux, selon un habitué des lieux, les communistes auraient démontré une «totale maîtrise parlementaire», et les Insoumis, une «stratégie bien huilée» qui les place sous le feu des projecteurs. Côté FN, on rappelle que la direction du parti a été très occupée par ses urgences internes, comme les suites du séminaire de sa refondation, tenu à la mi-juillet au siège de Nanterre. Marine Le Pen a également été confrontée aux déceptions des législatives et à la remise en question d'une ligne stratégique qu'elle défend depuis 2012. La maison a connu de telles secousses que la patronne a été obligée de clamer, sur RTL son refus de voir le «chaos»s'installer au FN.
Malgré ces tracas, les huit députés FN et apparentés ont essayé de prendre leurs marques dans l'hémicycle. Tous rêvent encore d'un groupe, sans se fixer d'échéance. Ils souhaitent employer tous les outils parlementaires pour se faire entendre. On a même vu des «constructifs» émerger parmi eux, telle Emmanuel Ménard. La députée de l'Hérault veut rompre avec les «postures» habituelles et tisser des liens au-delà du FN. En accord avec Marine Le Pen, la nouvelle élue a immédiatement pris contact avec les équipes du député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan et celle du député du Vaucluse, l'ex-FN Jacques Bompard. Pourtant, chez cet allié potentiel, ancien cadre du FN brouillé avec les frontistes depuis 2003, une impatience critique s'est exprimée. Charles de Meyer, assistant parlementaire de Bompard, n'a pas compris pourquoi des rencontres n'avaient pas été organisées tout de suite. «Je ne vois pas pourquoi les communistes, la France insoumise, la République en Marche, les constructifs et les non constructifs arriveraient à le faire et les élus FN en seraient incapables» regrette-il. Depuis, Jacques Bompard a cédé son fauteuil à sa suppléante pour se concentrer sur sa ville d'Orange.
Pour avoir plus de chances de constituer un groupe, les frontistes considèrent que Marine Le Pen ne doit pas forcément s'afficher comme sa présidente prédésignée. Ils veulent avancer dans un esprit de rassemblement tactique. Pour sa part, le député FN du Nord, Sébastien Chenu veut prendre le temps de convaincre. «Nos seuls moyens sont nos convictions. Nous prenons plaisir à travailler sur le fond des choses en suivant notre programme présidentiel comme feuille de route et en tirant le débat vers le haut», assure-t-il. Il plaide pour une «opposition offensive et sérieuse», sans «gueuler tout le temps» ni verser dans les «effets d'estrade». Pour cet ex-UMP, l'électorat frontiste attend des débats «non aseptisés» et «politiquement incorrect». «Marine Le Pen, on l'adore ou on la déteste, ajoute l'élu mariniste, mais elle a sa personnalité. Et quand elle prend la parole dans l'hémicycle, il se passe quelque chose dans ce lieu où l'on ne compte plus beaucoup de stars politiques, à part Mélenchon et Valls»,.
Profiter de «l'affaiblissement de la gauche ouvrière»
Pour José Evrard, député FN du Pas-de-Calais, la boussole à suivre est celle du marinisme version bassin minier. L'opposition parlementaire frontiste doit être la «caisse de résonance» d'une «colère» qui ne tardera pas à s'exprimer dans la rue. «Dans son contenu et son application, la loi travail est explosive. Elle va créer une réaction sociale chez les travailleurs déçus. Notre ton doit s'adapter aux souffrances des Français et aux exigences populaires», conseille le parlementaire. Il rappelle certains scores du FN, à près de 65%, dans ces «berceaux des luttes sociales». «Le front républicain a explosé et le PC a abandonné la lutte des classes», juge encore le député Evrard, pour qui l'affaiblissement de la gauche ouvrière est une opportunité à saisir.
Fortement marquée par ce tropisme nordiste où, sous son nom, elle a fait élire pas moins de quatre députés, Marine Le Pen ne renoncera pas au slogan de sa campagne présidentielle, «la voix du peuple». Si certains frontistes lui reprochent de ne pas avoir su l'incarner lors du grand débat de l'entre-deux tours, ils espèrent qu'elle y parviendra néanmoins sur les bancs de l'Assemblée, dans la salle des Quatre colonnes ou dans les commissions où siégera, durant cinq, l'une des novices les plus connues du Palais-Bourbon.
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Algérie : des mosquées gonflables font leurs premières apparitions sur les plages
16h22Nouvelle idée des islamistes, pour squatter l’espace public, des mosquées gonflables sur les plages ou les jardins publics.
Commercialisées en Turquie pour une utilisation adaptée lors des festivités, l’installation est facile et elle se fait en 5 minutes.
Les premières mosquées gonflables, viennent de faire leurs apparitions sur les plages algériennes, afin de permettre aux fidèles de faire leurs prières sur les plages.
Ces mosquées gonflables sont installées un peu partout par des groupuscules d’islamistes salafistes sans autorisation, qui trouvent que les Algériens oublient la religion quand ils sont à la plage.
Une manière pour ces gens, de rappeler aux Algériens, qu’ils sont musulmans et qu’ils doivent accomplir leurs prières et ne pas se dévoiler sur les plages.
Merci à Damoclès
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HARO SUR LE POETE ! Par Jacques Aboucaya
Quand une cybercensure insidieuse prend le relais d’Anastasie
Dans notre monde en proie au pragmatisme, rien ne semble plus inutile que la poésie. J’entends la poésie classique, avec ses rimes, ses mètres réguliers, ses formes fixes. Sa musique qui porte au rêve. Plus personne n’en écrit. Plus personne n’en lit. Ringarde, pour tout dire. Opinion largement répandue qu’infirme toutefois la réalité. Car, en dépit des apparences, Calliope et Erato conservent encore quelques amoureux fervents. S’ils restent méconnus, c’est que leur art s’exerce dans une quasi clandestinité. Les éditeurs s’en détournent, les jugeant peu rentables. Les lecteurs les ignorent. Pis, tout est bon pour les maintenir sous le boisseau. Même les coups bas. C’est le cas de Chaunes. Sous ce pseudo, une incontestable sommité qui cumule les Prix littéraires et préside l’Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres. Son œuvre poétique, déjà copieuse, s’adresse à des happy few. Une audience aussi confidentielle que fidèle. C’est encore trop. Il dérange le conformisme ambiant. Et la lâcheté commune. Son tout récent recueil, Voiles et nudité, aborde un sujet tabou. Circonstance aggravante, sur sa couverture illustrée, une splendide créature, lascive et dénudée, emprisonnée par une burka. Et des alexandrins de cet acabit : « Le voile est-il un frein aux ardeurs d’un amant / ou met-il au contraire un piment dans la sauce ? » Question sacrilège ! Il faut bâillonner au plus vite ce blasphémateur. Amazon s’en est chargé. Tout juste sorti, l’ouvrage est annoncé sur le site de vente « actuellement indisponible ». Au mépris de toute vraisemblance. Sous une pression demeurée occulte. D’où la fureur de son auteur qui allume un contrefeu. Sous le titre Traité sur l’Ennui dans une Nation française soumise à la Cybercensure, il publie à nouveau cette rafale de sonnets vengeurs et savoureux que conclut un « Dialogue du Voile intégral et de la Feuille de vigne ». Sur la couverture, plus de beauté affriolante. Le niqab s’est refermé. Triste présage ?
J.A.
Traité sur l’Ennui dans une Nation française soumise à la Cybercensure, de Chaunes, Aux Poètes français, www.amazon.fr, 106 p. 6,34 €.
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Angleterre : il s'empoisonne en mangeant des noyaux de cerises
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International
Un Anglais de 28 ans a été hospitalisé d'urgence après s'être empoisonné en mangeant des noyaux de cerises. Il ne se doutait pas que les noyaux contenaient de l'amygdaline, un composé qui se transforme en cyanure d'hydrogène, une fois ingéré.
Généralement, on évite de manger le noyau de la cerise. Mais Matthew Creme, originaire de Blackpool au nord-ouest de l'Angleterre, a voulu tenté l'expérience. Le 17 juillet dernier, il achète une barquette de cerises dans un supermarché, rapporte le journal britannique The Independent. C'est alors qu'il se demande quel goût pouvait avoir le noyau. Piqué par la curiosité, Matthew croque dans le noyau et mange une graine molle qui se trouve à l'intérieur. «Après avoir trouvé que ça avait bon goût, il en a mangé deux de plus», rapporte le quotidien.
Les noyaux contiennent du cyanure
Cependant, une vingtaine de minutes après avoir ingéré les noyaux, Matthew commence à se sentir mal, à avoir mal à la tête, et à être pris d'une grosse fatigue. Sa compagne a immédiatement appelé les secours, et Matthew a été transporté à l'hôpital. Les médecins parviennent à le soigner, même s'ils n'avaient jamais traité un cas d'empoisonnement au cyanure causé par des graines de fruits. En effet, les graines de cerises, comme les pépins de pomme, ou les noyaux d'abricots, contiennent de l'amygdaline. Cette substance, lorsqu'elle est ingérée, se décompose et se transforme en cyanure d'hydrogène, qui peut être mortel.
Si Matthew Creme est aujourd'hui hors de danger, cette mauvaise expérience l'a poussé à demander qu'un avertissement soit inscrit sur les paquets de fruits, afin que quelqu'un d'autre ne s'empoisonne pas.
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Paris : elle refuse de l'embrasser, il lui taillade le visage au couteau dans la rue
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Faits divers
Une grave agression a eu lieu mardi 25 juillet dans le XVème arrondissement de Paris, rapporte Le Parisien. Une femme s’est faite taillader le visage au couteau par un individu qui avait tenté de l’embrasser contre son gré. Elle a dû se faire poser vingt points de suture.
Il vole aussi son sac
La victime marchait dans la rue de Javel lorsque deux hommes l’ont abordée. L’un d’eux l’a attrapée par le bras et a essayé de l’embrasser de force. Pour se dégager, la jeune femme lui a donné un coup de poing au visage, mais son agresseur a riposté en la lacérant avec un couteau. Couverte de sang, la blessée s’est réfugiée dans un café où les secours ont été prévenus. Une enquête a été ouverte pour retrouver l’auteur de l’agression, qui s’est également emparé du sac de la jeune femme en prenant la fuite.
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Bailleul dépotoir de Calais ? Collomb annonce la création de deux centres pour "migrants"
Hénaurme…!
Bailleul est situé, selon le ministre, à 40 km au nord de Grande-Synthe…
C’est à dire en mer, pas loin des côtes anglaises… peut-être même en Angleterre…Par ailleurs, France-Unfaux a reproduit quelques réactions de Bailleulois :
Une bonne grosse flamande qui dit : "Bof, du moment qu’ils ne font pas de dégâts, pas de problème !"
Et un “exotique”, au rade d’un bistrot qui dit : "Excellent ! Ils vont pouvoir apprendre un métier et s’intégrer…!"On ne m’a pas interviewé… Dommage !
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Loi de moralinisation
Si quelqu’un veut instaurer une dictature en France, qu’il s’y prenne entre le 20 juillet et le 15 août, il a toutes les chances d’y parvenir. Personne ne troublera ses vacances pour si peu. À l’exception d’un édito par-ci et d’une tribune par-là, nul ne s’est ému de la disposition scélérate adoptée par l’Assemblée dans la nuit de vendredi à samedi, avec le reste de la stupide loi « confiance ».
Que dire, en effet, d’un texte par lequel les députés acceptent de se placer sous une tutelle infantilisante parce que le moloch de l’opinion exige de voir leurs notes de frais et que puisque je suis obligé de le faire pourquoi pas eux gnagnagna, et qui leur interdit de surcroît de travailler avec les personnes en lesquelles ils ont le plus confiance, parce que le Canard et Mediapart sont aux aguets ? Cette loi manifeste en vérité un consternant asservissement à l’air du temps et aux vaches sacrées d’une époque qui ne tolère plus que l’on ait quelque chose à cacher. On dira que, si les députés veulent se mettre à poil, c’est leur problème. Pardon, mais vu qu’ils me représentent, moi le peuple souverain, c’est un peu le mien.
Feu sur la liberté d’expression!
Toutefois, le plus scandaleux n’est pas cette nouvelle et grotesque avancée de la transparence, mais le forfait contre la liberté d’expression, donc, contre la démocratie, contenu dans l’article 1, de la loi, modifié au cours des débats par les amendements 572 et 621, dont Alain Jakubowicz, le patron de la Licra, tient absolument à faire savoir urbi et orbi qu’ils ont été inspirés par son association. Il s’agit en réalité d’un sucre lâché aux ultras, tous ceux qui entendent laver plus blanc que blanc (surtout le linge des autres), pour leur faire avaler l’abandon de l’exigence de casier judiciaire vierge pour tous les candidats, idée qui, en plus de son robespierrisme outrancier, montre la confiance que nous avons dans la capacité de rédemption de notre Justice, mais qui, semble-t-il n’était pas constitutionnelle, quel dommage.
La lettre écarlate vous suivra pendant dix ans
On pourra donc élire un repris de justice, sauf s’il a commis un de ces délits d’opinion que nos associations, bras armés et même dopés de la police de la pensée, se font un honneur de traquer et qu’elles appellent « dérapages ». Si le texte n’est pas modifié au cours des débats, toute condamnation pour diffamation ou injure à caractère racial, antisémite, homophobe ou témoignant d’une forme quelconque de discrimination, sera en effet assortie, sauf avis contraire du juge, d’une peine d’inéligibilité de dix ans. En gros, si vous avez fait des conneries, vous pouvez représenter le peuple souverain, mais si vous en avez dites ou écrites, pas de pardon, la lettre écarlate vous collera à la peau pendant dix ans, et, pour le tribunal médiatique, à perpétuité. On devrait s’interroger sur notre sensibilité croissante à ces délits qui se commettent la plume ou le micro à la main. Est-ce parce que nous ne sommes plus capables d’argumenter contre les idées qui nous déplaisent que nous cherchons à les faire disparaître par des pincements de nez ou, de plus en plus souvent, par des opérations d’intimidation judiciaire ?
Aux électeurs de choisir
Sur le plan des principes, cet article 1 est problématique à plusieurs titres. Tout d’abord, cela ne semble pas vraiment casher du point de vue de la séparation des pouvoirs. Les juges ne devraient intervenir dans le processus électoral en prononçant des peines d’inéligibilité que lorsque c’est indiscutablement légitime, par exemple pour empêcher un trafiquant de drogue de se présenter à une élection. Mais la règle devrait être que ce sont les électeurs qui choisissent. Une fois informés des turpitudes commises par un candidat, celui-ci ayant purgé sa peine ou acquitté sa dette, c’est à eux de décider. On peut trouver déplorable que Patrick Balkany soit réélu. On ne peut pas faire une loi pour obliger les gens à être intransigeants sur l’honnêteté passée de leurs élus.
L’Encyclopédie n’aurait jamais existé
Mais si l’affaire est grave, c’est parce qu’elle concerne la « libre communication des pensées et des opinions », que nous appelons communément liberté d’expression, et qui est, selon les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’Homme, « un des droits les plus précieux de l’Homme ». Certes, cette liberté ne saurait être sans limites. Du reste, toute société se définit par ce qu’il n’est pas permis de dire. Seulement, sous l’influence conjointe du juge et du législateur, cette limite, en France, ne cesse d’être déplacée et le champ de la liberté restreint. Jamais les Encyclopédistes n’auraient existé dans ce climat de pudibonderie idéologique où on brandit son juge dès qu’on se sent offensé ou choqué. Cette République des chochottes et des susceptibles n’est pas seulement irrespirable politiquement, elle est intellectuellement désespérante car elle interdit tout véritable débat. (Pour avoir une idée de ce qu’on appelle « débat » aujourd’hui, il faut écouter la quotidienne de France Inter appelée « Le débat de midi », où il n’y a jamais, justement, l’ombre d’un débat car l’animatrice déroule le tapis rouge à tous les poncifs du moment sans jamais exprimer une once de distance ou de contradiction, on dirait un sketch sur le lavage de cerveau)
Embastiller les racistes?
J’entends les protestations. Faut-il laisser des racistes en liberté ? Mais oui, et d’ailleurs c’est ce qu’on fait car à l’exception de quelques négationnistes multi-récidivistes, on n’embastille pas encore, en France pour les « crimes-pensée ». Et par ailleurs, interdire à Dieudonné ou à Le Pen de se présenter, c’est refuser le bénéfice de nos libertés à ceux qui ne pensent pas comme nous. Et c’est politiquement beaucoup plus dommageable politiquement que de les laisser prendre une raclée électorale. Ah oui, mais Hitler, dira-t-on encore. Pardon, mais au moment où Hitler arrive en tête aux élections, il est déjà trop tard. Et puis nous n’en avons pas en rayon.
La Licra et le CCIF arbitres des élégances
Ce qui rend l’article 1 beaucoup plus inquiétant encore, c’est le contexte dans lequel il est voté, alors que le mot racisme a aujourd’hui le dos si large qu’il permet de confondre toute personne qui aurait le culot de voir les différences culturelles autrement que pour les célébrer, et qu’il sert même à envelopper des propos du général de Gaulle repris par Nadine Morano. Ainsi a-t-on réussi, durant des années, à désigner comme tels tous ceux qui s’inquiétaient des flux migratoires (et il est vrai qu’il y avait des racistes parmi eux). Alors que cette inquiétude est partagée par 75 % des Français, il est plus difficile de la criminaliser. Aujourd’hui, des associations comme le Comité contre l’Islamophobie en France (CCIF) et ses supplétifs de la Licra, se font une spécialité de poursuivre tous ceux qui osent voir et décrire les méfaits de l’islam radical qui progresse sur notre territoire.
La gachette judiciaire facile
C’est ainsi que, en quelques mois, Pascal Bruckner, Georges Bensoussan, Eric Zemmour, Robert Ménard ; pour ne citer que les plus connus, ont dû répondre de leurs propos devant les tribunaux. Rappelons que, dans le cas de Georges Bensoussan, poursuivi pour avoir évoqué l’antisémitisme répandu chez une partie des musulmans, c’est le Parquet, c’est-à-dire nous, qui a fait appel de la relaxe prononcée par le juge. Cela n’augure pas très bien de la façon dont la Justice aura à cœur de protéger nos libertés.
Le plus dingue est que tout cela soit passé comme un lettre à la poste. Dans les médias, les rares journalistes qui n’ont pas encore laissé leur place à des stagiaires en redemandent, bien sûr. C’est vrai, quand interdira-t-on d’élection tout homme ayant fait une blague grivoise ?
Les Insoumis soumis au politiquement correct
À l’Assemblée, les braillards habituels n’ont pas moufté. On ne s’étonnera pas de ce que les insoumis, qui sont aux avant-postes du politiquement correct, n’aient rien trouvé à redire. Les députés FN, pourtant visés par la loi, étaient de sortie. Seule Emmanuelle Ménard, (apparentée FN) est courageusement monté au créneau lors de la séance de mercredi, parlant d’une «épée de Damoclès au-dessus de la liberté d’expression » : « Vous ouvrez la porte à l’arbitraire, au chantage de ces associations qui multiplient les procès, les transformant en un véritable fonds de commerce. Adieu Voltaire, bonjour Torquemada ! Je le dis à mes collègues de la République en marche : attention à ne pas entacher vos débuts par un texte attentatoire à cette liberté d’expression qui est l’un des socles de notre démocratie. Attention à ne pas être toujours plus donneurs de leçons, plus moralisateurs, plus démagogues aussi. » Inutile de préciser qu’elle n’a guère été applaudie. Reste donc à espérer que les sénateurs (ou le Conseil constitutionnel) feront prévaloir le bon sens. Il ne s’agit pas d’un détail. Si cet article 1 est voté, nous nous habituerons à un nouvel appauvrissement du débat démocratique, déjà mis à mal par l’envahissement du conformisme.
Jouer à la Résistance
On voit d’autant moins pourquoi les censeurs se gêneraient que l’opinion est comme anesthésiée. Il paraît que les Français sont accros à leur smartphone en vacances. Eh bien, ce n’est pas pour suivre les débats parlementaires. Nous adorons jouer à la Révolution, et plus encore à la Résistance. Mais nous ressemblons de plus en plus à ces veaux dont se moquait Mongénéral. Ou plus encore à ces hommes en bermudas dont Muray a montré qu’ils étaient l’avenir de l’espèce. Votez pour nous et laissez nous bronzer. Après tout, la police de la pensée ne fait pas de bruit de bottes.
CAUSEUR
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Les feux de la mer
La Corniche Kennedy à Marseille
(Photos EB)
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Des pilotes créent la polémique en laissant un enfant piloter un avion d'Air Algérie (VIDEO)
Répondant à la demande d'une association d'aide aux orphelins, deux pilotes de la compagnie nationale Air Algérie ont laissé un enfant piloter leur avion en plein vol. Filmée dans le cadre d'un reportage, la scène a provoqué leur mise à pied.
La compagnie aérienne Air Algérie fait face à un scandale après que deux de ses pilotes ont autorisé un enfant à prendre les commandes d'un avion en plein vol. Dans le cadre de l'initiative d'une association d'aide aux orphelins, l'équipage avait accepté de laisser entrer un petit garçon dans le cockpit. Assis sur le siège du commandant de bord et avec l'aide du pilote, ce dernier avait alors été filmé par les caméras d'Al Bilad TV en train de toucher les commandes en plein vol, pour les besoins d'un documentaire. On peut d'ailleurs y voir le commandant de bord expliquer que l'enfant a pris des caps à gauche et à droite lors d'un vol de croisière de cet ATR 72 qui ralliait Alger à Setif.
La compagnie nationale Air Algérie aurait suspendu les deux pilotes responsables de cette initiative dont elle précise qu'elle était «personnelle», selon Algérie 360. Elle estime en effet que cette démarche est «irresponsable» et qu'elle aurait pu mettre la vie des passagers en péril.
RT
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Les pieds brûlés par des nu-pieds «made in China»
Estelle travaille au lycée professionnel François Mansart de Marly. C’est une de ses collègues qui l’a alertée : « Tu t’es fait piquer ? Tu as une tache rouge à la cheville ? » Mais Estelle n’y porte pas attention, car ça ne gratte pas. Elle continue de mettre les mêmes chaussures pour aller travailler, car il fait chaud. Deux jours plus tard,ses deux pieds sont énormes, rouge vif par endroits, avec des cloques. Le médecin est catégorique : c’est une allergie, sûrement provoquée par les chaussures. Malgré les corticoïdes, une semaine plus tard, le mal est identique. Après une analyse de sang pour s’assurer qu’il n’y a pas de source infectieuse interne, la quadragénaire s’est mise à avaler des antibiotiques. Aujourd’hui, Estelle n’est toujours pas remise. « Ça va être long, m’a prévenu le docteur » se résigne cette mère d’une jeune fille.
Mettre en garde
La Saint-Saulvienne n’a guère de recours : elle a acheté ces fameuses chaussures l’été dernier. Elle n’a porté les nu-pieds toxiques que deux jours en 2016 : « Il ne faisait pas beau. ». Elle n’a donc plus de ticket de caisse ni de preuve d’achat. Mais elle est certaine de l’étiquette « made in China ». Estelle veut sensibiliser : « On sait que les Chinois utilisent beaucoup de formol pour conserver les produits pendant leurs voyages en containers. Je suis persuadé qu’avec les très fortes chaleurs, ça a diffusé sur mes pieds. »
Celle qui a continué à travailler malgré le douloureux handicap, ne peut pas se retourner sur le vendeur installé sur la zone commerciale de Petite-Forêt puisqu’elle n’a pas de preuve. Mais elle met en garde. Car ce genre de mésaventure arrive de plus en plus souvent. Dans notre édition du 5 juillet dernier, une Béthunoise témoignait de son calvaire, là encore à cause d’une paire de chaussures. Dans le Valenciennois déjà, une Flinoise nous avait alertés en mars 2015, sa petite fille de trois ans ayant eu les pieds brûlés par de maudites chaussures neuves.
LA VOIX DU NORD