La Place du Christ
à Mazargues (ancien village de Marseille dans le 9ème arrondissement)
(Photo EB - mai 2017)
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La Place du Christ
à Mazargues (ancien village de Marseille dans le 9ème arrondissement)
(Photo EB - mai 2017)
« Atteinte massive au droit de propriété » – Par une décision sans précédent, les autorités de Hambourg ont confisqué six logements dans le quartier de Hamm près du centre-ville. Ces logements qui appartiennent à un propriétaire privé, étaient vacants depuis 2012. Comme ils avaient besoin d’être rénovés, un administrateur a été nommé par la ville pour diriger un programme de travaux en vue de les louer – contre la volonté du propriétaire – à des locataires choisis par la ville.
La porte-parole du quartier de Hamm, Sorina Weiland, a déclaré que les coûts de rénovation seront facturés au propriétaire.
Les socialistes et les Verts de Hambourg ont aussi récemment mis en place une « hotline » qui offre aux habitants la possibilité de signaler les propriétés vacantes. Les militants ont également créé un site Web – Leerstandsmelder (Vacancy Detector) – pour identifier les appartements inoccupés à Hambourg et dans d’autres villes allemandes.
« La proposition est claire: la police est désormais en droit de pénétrer dans une propriété privée sans autorisation du tribunal dans le but de trouver des logements pour les réfugiés lorsqu’ils sont menacés d’itinérance ».
« Le consentement du propriétaire » n’est nullement requis. Ce nouveau pouvoir n’est pas seulement conféré à la police, mais aussi à l’ensemble des agences agissant pour le compte de l’État. »
Merci à made in France
http://www.leparisien.fr/economie/en-italie-la-tomate-pourrie-par-la-mafia-17-05-2017-6955734.php
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BRAVO LA WALLONIE!
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Alors que les préparatifs entrent dans leur phase finale entre les États-Unis et l'État hébreu, plusieurs désaccords ont opposé ces derniers jours les deux pays sur l'organisation de ce déplacement inédit prévu les 22 et 23 mai.
Correspondant à Jérusalem
La visite de Donald Trump à Jérusalem, programmée à la veille des festivités qui marqueront le cinquantième anniversaire de la «réunification» de la ville, y est attendue comme le clou du spectacle. Mais une certaine nervosité s'est emparée des dirigeants israéliens alors que les préparatifs entrent dans leur phase finale. Les médias locaux affirment que plusieurs désaccords ont opposé ces derniers jours les responsables du protocole aux «précurseurs» venus de Washington pour organiser ce déplacement. Ceux-ci traduiraient le décalage entre les fortes attentes qu'a suscitées l'élection du nouveau président américain auprès de la droite israélienne et son souci, de plus en plus manifeste, d'adopter une approche équilibrée pour promouvoir un «deal ultime» entre les parties.
Son conseiller pour la sécurité nationale, le général H.R. McMaster, a jeté un froid en indiquant vendredi que Donald Trump compte profiter de cette visite non seulement pour «réaffirmer le lien inébranlable de l'Amérique avec l'État juif», mais aussi pour exprimer «son désir de dignité et d'autodétermination pour les Palestiniens». Le président avait jusqu'à présent évité d'aller aussi loin. Lors de la visite de Benyamin Nétanyahou à Washington, le 15 février, il avait badiné: «Je peux vivre avec un ou deux États».
La droite nationale religieuse avait cru déceler derrière ces mots un encouragement à ses projets d'annexer tout ou partie de la Cisjordanie. Mais le locataire de la Maison-Blanche a depuis lors réservé un accueil chaleureux au président Mahmoud Abbas, qui a profité de leur rencontre pour affirmer qu'il n'existe à ses yeux pas d'alternative à l'approche dite des deux États. Une source américaine citée mardi soir par les médias israéliens a par ailleurs laissé entendre que Donald Trump envisage de reporter le transfert, promis durant sa campagne, de l'ambassade américaine entre Tel Aviv à Jérusalem.
La définition du programme de la visite, qui s'étendra sur vingt-quatre heures à peine et intégrera une courte étape à Bethléem, a également donné des sueurs froides aux dirigeants israéliens. Rompant avec l'usage généralement accepté par les dirigeants en visite dans le pays, Donald Trump aurait fait savoir qu'il n'entendait pas consacrer plus d'une quinzaine de minutes à la visite du mémorial de Yad Vashem. Il lui a été répliqué qu'une visite aussi brève n'est pas envisageable. Les représentants des deux pays sont finalement tombés d'accord, lors d'une ultime réunion préparatoire organisée mardi, pour annoncer que le président y déposera une gerbe lundi 22 mai.
Ils ont par ailleurs décidé d'annuler le discours que Donald Trump avait prévu de prononcer sur la forteresse de Massada en raison des fortes chaleurs qui y sont annoncées. Il s'exprimera en fait à Jérusalem, dans l'enceinte du musée d'Israël. Une dernière incertitude entourait enfin l'arrêt prévu au mur des Lamentations. Selon la deuxième chaîne de télévision israélienne, Donald Trump refuserait d'y être accompagné de Benyamin Nétanyahou et un incident aurait éclaté lundi à ce propos lorsqu'un membre de la délégation américaine a sommé les représentants du protocole israélien de quitter les lieux. Les États-Unis, aurait-il justifié, ne reconnaissent pas la souveraineté israélienne sur la Vieille ville Jérusalem-Est. La Maison-Blanche a tenté de calmer le jeu quelques heures plus tard en désavouant publiquement l'auteur de ces propos. Mais elle a tenu bon sur le fond.
CRIF
Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦
Médiatiquement, le but est de faire durer le suspens, politiquement de créer l’état de grâce mais le suspens est faux et la soupe prend mal. En tout cas, c’est clair. Tout était déjà dans la boîte pour qui observe jour après jour la gouvernance mondiale.
Le nom du nouveau premier ministre a été révélé: il s’agit d’Edouard Philippe. Normal, c’est un “Young Leader” promotion 2011 (Emmanuel Macron est de la promotion 2012). Il a en commun avec le nouveau Président de la République d’appartenir au Groupe Bilderberg, ou du moins d’y avoir fait un passage remarqué l’année dernière.
Manuel Valls avait été nommé ministre de l’intérieur quatre ans après son passage au Bilderberg. Macron avait été nommé ministre de l’économie trois mois après sa venue à la réunion du club en 2014. Edouard Philippe, lui, aura dû attendre un peu plus : un an pour être précis. Rappelons qu’en 2015, Philippe de Villiers disait que François Fillon lui aurait confié : «Le Bilderberg ? Que veux-tu? Ce sont eux qui nous gouvernent».
Il y aura désormais un tandem de Bilderberg de choc aux manettes du gouvernement pour défendre ou sauver les intérêts puissants de ceux qui, en coulisse, tirent réellement les ficelles. Rappelons aussi que si François Fillon avait été président, c’est Henri de Castries, le Président du groupe lui-même qu’on nous promettait. Il resterait d’ailleurs à lui confier carrément le poste de Ministre de l’Economie pour que tout soit parfait.
Édouard Philippe est aussi un énarque, un politicien professionnel, un “retourneur” de veste traditionnel, un bon gestionnaire certes mais il représente comme l’a aussitôt fait remarquer Jean-Luc Mélenchon le « vieux monde », cette classe politicienne française que tous les Français semblent pourtant vouloir éconduire.
Les seuls qui jubilent ce sont les journalistes en extase devant ce qui leur arrive : couvrir l’innommable.
METAMAG
Yoav Galant
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas mâché ses mots. «A mon avis, nous sommes en train de franchir une ligne rouge. Et pour moi, le temps est venu d'assassiner Assad. C'est aussi simple que cela», a déclaré le 16 mai Yoav Galant, ministre du Logement du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
«La réalité de la situation en Syrie est qu'ils sont en train d'exécuter des gens, en menant des attaques chimiques contre eux, et maintenant, ils brûlent leurs cadavres, quelque chose que nous n'avons pas vu en 70 ans», a assuré le ministre en référence à l'Holocauste.
Et de poursuivre, toujours avec la même assurance : «Quiconque assassine un peuple et brûle les corps des victimes n’a pas sa place dans ce monde», avant d'accuser finalement le président Assad de perpétrer un «génocide» contre les Syriens.
Ces accusations font suite aux allégations américaines concernant l'existence présumée de fours crématoires visant à faire disparaître les corps d'individus exécutés arbitrairement par les forces loyalistes syriennes. Ces accusations ont cependant été balayées par Damas.
Lire aussi : «Assad doit partir !» : quand les détracteurs du président syrien quittent la politique un à un
RT
https://francais.rt.com/france/38450-recomposition-politique-se-joue-aussi-front-national
https://francais.rt.com/economie/38448-malgre-plans-daide-grece-retombe-recession
Edouard Philippe, nouveau Premier ministre, n’a pas été choisi parce qu’il est le meilleur pour conduire les affaires du pays, parce que ses compétences, jusque-là dissimulées à nos regards, ont soudain éclaté dans le ciel politique, ni parce qu’il est le plus expérimenté ou le plus doué de sa génération. Le maire du Havre a été promu afin de dynamiter la droite libérale et LR pour accomplir le grand dessein présidentiel : la recomposition par la décomposition préalable des partis de la droite libérale.
« Recomposition », c’est le nouveau nom de l’UMPS ou, plutôt, son institualisation ; jusque-là, c’était une réalité politique et électorale de fait, c’est maintenant une réalité gouvernementale, explicitement théorisée avec un Premier ministre labellisé UMPS. On le verra davantage encore lorsque, mardi, sera publiée la liste des ministres. Macron, qui prétend vouloir « rassembler les Français », jette la discorde chez l’adversaire, il divise pour régner en suscitant une majorité à sa botte.
C’est donc Edouard Philippe mais, pour cette fonction de dynamiteur en chef, ç’aurait pu être un autre, à condition qu’il soit jeune pour accompagner le plus juvénile président de la Ve République. Jean-Louis Borloo s’y serait bien vu, a-t-on compris, mais il a été frappé par la limite d’âge, jeunisme et modernité vont, paraît-il, ensemble. En fait de modernité et de nouveauté, on voit surtout débauchage revendiqué d’un côté, opportunisme carriériste de l’autre. Car, enfin, voilà un homme qui il y a dix jours encore soutenait les candidats LR à la députation et qui, maintenant, Premier ministre et donc chef de la majorité, va s’opposer à eux en prenant la tête de leurs adversaires d’En marche.
Certes, dans la vie politique française, les retournements de veste sont innombrables, mais si prompts et si radicaux, ils sont rares ! Cela sent plus la vieille politique, c’est-à-dire pas très bon, que le renouveau.
Même avant cette nomination, des Républicains offraient leurs services à Macron, tel Bruno Le Maire et les amis d’Alain Juppé lesquels, une trentaine, viennent de signer un appel à « saisir la main tendue » du président de la République, quoique cette main ne soit tendue que pour étrangler leur parti.
Quant au maire de Bordeaux, favorable à cette recomposition, il attendra les résultats du second tour pour rejoindre la nouvelle majorité, d’ici là il soutiendra les candidats LR. Même position de François Baroin qui, à la question : « Etes-vous prêt à travailler avec Emmanuel Macron ? » a répondu : « Ça dépendra du résultat des législatives. » Drôle de chef de guerre qui est prêt à se rendre à son vainqueur avant même de combattre ! Comment la droite libérale peut-elle faire campagne dans ces conditions, ses électeurs ne voudront-ils pas plutôt voter directement pour les candidats macronistes sans transition ? C’est bien là le but du président Macron pour tenter d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Dès lors, il n’y a qu’une seule solution pour les Français qui veulent une véritable alternance, voter pour ce qui est désormais la seule opposition, le Front national, dont on est sûr que jamais ses candidats ne les trahiront au profit de Macron.
Guy Rouvrais
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 17 mai 2017
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !