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GAELLE MANN - Page 174

  • Portrait de Macron selon les Anciens

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    Ivan Blot, énarque, haut fonctionnaire, spécialiste de la Russie contemporaine, conférencier, essayiste, écrivain…

    ♦ Aristote dit que pour comprendre un objet social, humain ou institutionnel, il faut prendre en compte quatre causes : la cause finale qui donne du sens à son existence, c’est la plus importante. Il y a la cause formelle : les normes qui s’appliquent. La cause efficiente : les hommes qui sont autour et agissent. La cause matérielle, les racines.


    1/ Macron social

    Dans le cas de Macron, son ego, son « moi » est sa cause finale. C’est Narcisse amoureux de lui-même. Dans les 50 premières pages de son livre, il cite les mots « moi, je » 250 fois et une seule fois le mot « France ».

    La cause formelle est l’argent, la richesse. Tout doit lui être subordonné. Si les frontières font perdre des gains, il faut les supprimer.

    La cause efficiente, ce sont les réseaux oligarchiques, plus ou moins secrets ou discrets : réseaux maçonniques, homosexuels, réseaux ethniques, réseaux médiatiques, réseaux technocratiques. C’est par les filets des réseaux que l’on contrôle un peuple, qu’on l’emprisonne sans qu’il s’en rende bien compte.

    La cause matérielle est le nomadisme, le rejet des racines, de toutes les racines géographiques et historiques, nationales, partisanes, familiales, etc.

    Voici donc le schéma qui permet de connaître l’essence de Macron selon la méthode d’Aristote :

    Argent

    Ego
    Macron Réseaux

    Nomadisme

    La personne normalement civilisée se situe au sein des quatre pôles suivants : Dieu, l’Honneur, la personne et les racines.

    2/ La personnalité de Macron, sa structure psychologique

    Selon les spécialistes, notre cerveau est triunique, c’est-à-dire se compose de trois cerveaux en interaction les uns avec les autres : le cerveau reptilien instinctif, le cerveau affectif et moral (le cœur des Pères de l’Eglise) et le cerveau rationnel, calculateur.

    Le cerveau instinctif, ou « reptilien » car on le partage avec les reptiles : il guide la faim, l’agressivité, la sexualité, la peur, etc. Il est nécessaire à notre survie. Mais chez l’homme, il est chaotique, donc dangereux, et doit être maîtrisé. Il contient de l’énergie.

    Le cerveau affectif est la source de nos sentiments, y compris le sentiment moral, la charité envers autrui, l’héroïsme, le sens de l’humain, mais aussi la colère. On le partage avec les mammifères supérieurs. Il mobilise de fortes énergies.

    Le cerveau rationnel, ou néo-cortex, proprement humain, permet le langage et la pensée abstraite. Il n’a pas d’énergie propre et donc doit s’associer aux autres cerveaux pour l’action.

    Dans le cas de Macron, les cerveaux reptilien et rationnel sont très développés au détriment du cœur, de l’affect et du sens moral. On obtient donc le schéma suivant :

    Cerveau calculateur développé

    Cerveau affectif et moral atrophié

    Cerveau reptilien instinctif développé

    Cette structure psychologique est très dangereuse : c’est celle des personnalités égocentriques autoritaires. Les dictateurs d’Afrique ou d’Amérique latine présentent souvent ces caractéristiques. L’intelligence est grande mais s’exerce pour satisfaire les pulsions instinctives chaotiques. Le sens moral est réduit. L’individu est porté à l’abstrait non à l’humain et son langage s’en ressent. C’est un menteur structurel avec des bouffées d’hystérie, un hypocrite permanent. Ce type d’individu est toujours dangereux et il est impossible de lui faire confiance à cause du monopole de son Moi qui prime toute autre considération.

    Ivan Blot
    1/05/2017

    Correspondance Polémia – 2/05/2017

    Image : Emmanuel Macron vu par son psy Aristote

  • Emmanuel Macron est président : que faire ?, par Gabriel Robin

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    Sa femme, Brigitte Trogneux, lui embrasse la main

     

     
    Gabriel Robin

    Gabriel Robin

    La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. […] Le blitzkrieg du marcheur s’explique tant par une conjonction particulièrement favorable des astres politiques que par les qualités propres qu’il a su exprimer […].

    Nous devons donc tirer des enseignements de ce qui constitue une défaite, dans un contexte très spécifique (impopularité record du précédent exécutif, série toujours en cours d’attentats terroristes, crise majeure de la zone euro) :

    – Il y eut des prémices à ce semi-échec. D’abord, la session de rattrapage de l’élection autrichienne. Puis, dans un second temps, les résultats assez faiblards des populistes néerlandais. Sans faire mention des plus anecdotiques élections partielles allemandes, au cours desquelles l’AfD chutait assez lourdement. On ne peut pas établir de parallèle exact, tant les sociologies électorales de ces formations alliées sont diverses, mais il semblerait que les progressions de ces mouvements subissent une érosion. Effet de seuil ? Possible.

    La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. À nous, aussi, d’entraîner une vague d’espérance pour la France et le continent européen. Il faut savoir se projeter dans le futur ! Si nous lui laissons l’exclusivité de la narration du présent, nous lui confierons les clés de l’avenir.

    – Peut-on dire que notre discours a été parfaitement entendu ? Oui, mais pas par une majorité. Nous devons nous adresser à l’ensemble du corps électoral français. Certes, un jeune avocat des métropoles mondialisées n’aura pas forcément les mêmes préoccupations quotidiennes qu’un ouvrier picard dont l’usine est menacée par les délocalisations. Mais tous ont un point commun : ils vivent dans une France menacée par la submersion démographique, l’islamisme et la relégation.

    Pour s’adresser à la France dans toute sa complexité sociologique, il faut urgemment adapter notre discours. Éviter le folklore, les outrances ou l’hystérie.

    – Nous devons constituer la première force d’opposition à Emmanuel Macron, dont le programme, je le crois, ne pourra pas pleinement répondre aux aspirations des Français.

    Le temps de la réflexion est venu. Sans rien perdre de ce qui fait sa force, notre mouvement peut et doit évoluer. Il le faudra car le temps presse. Le train passe rarement deux fois…

    Gabriel Robin

    Extraits d’une tribune publiée par Boulevard Voltaire
    (reprise partiellement ici avec l’aimable autorisation de l’auteur)

  • JOURNAL TVL DU 10 MAI 2017

  • Marion Maréchal-Le Pen: "désertion" aux "conséquences terribles", selon J.-M. Le Pen

     

    Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats...

     

    Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats politiques une "désertion" aux possibles "conséquences terribles".

    "S'il n'y a pas une raison gravissime à cette décision, je considère que c'est une désertion", a déclaré le grand-père de la députée FN du Vaucluse, dans un entretien au figaro.fr.

    Marion Maréchal-Le Pen va annoncer mercredi dans la presse quotidienne régionale qu'elle quitte son mandat de cheffe de l'opposition FN au Conseil régional de Paca et qu'elle n'est pas candidate à un nouveau mandat de députée. Elle avait exprimé à de nombreuses reprises son envie de se lancer dans le monde du privé, et laissé poindre sa lassitude quant aux relations compliquées au sein du Front national avec sa tante Marine Le Pen notamment.

    Selon Jean-Marie Le Pen, qui l'avait encouragée à se lancer en politique, son retrait "va créer une grande déception". Car, "bien au-delà de la Paca, Marion représentait un espoir d'avenir pour pas mal de militants et d'électeurs du Front national".

    "Je pense que Marion aurait dû prendre cette décision avant, ou attendre un peu car nous sommes en campagne électorale. Le pays attend le verdict des urnes. Qu'en pleine bataille législative, l'une des vedettes les plus aimées et admirées du mouvement défaille, cela peut avoir des conséquences terribles", a-t-il ajouté.

    Pourra-t-elle se porter candidate à la présidentielle un jour? "Pas si elle se retire du combat! Parce qu'il faut prendre de l'élan", a aussi jugé le père de Marine Le Pen, qui s'est lui-même présenté cinq fois à la magistrature suprême.

     
     
     
     
    Publié le : 09/05/2017 à 20:36 - Mis à jour le : 09/05/2017 à 20:36
  • Elève Marine ? Hors sujet !, par Jean-Yves Le Gallou


      

    09/05/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Dans une tribune libre à paraître demain dans l’hebdomadaire Minute, dont la version pdf est déjà disponible en ligne, Jean-Yves Le Gallou s’en prend en termes vifs à la stratégie électorale de Marine Le Pen qui a consisté à « transformer l’or d’une situation politique en plomb électoral ». Voici, en intégralité, le texte du président de la fondation Polémia.

    « Ceux qui passent des examens et des concours ne l’ignorent pas : pour réussir, il faut bosser ses matières fortes et celles à fort coefficient. L’inspecteur des finances Macron le savait : c’est sur l’économie qu’il pouvait creuser l’écart. Il a choisi d’en parler et d’insister sur ces questions lors du débat qui l’a opposé à Marine Le Pen. Son challenger a fait un choix curieux : elle a choisi de livrer bataille sur le terrain de son adversaire. Voici sa logique !

    Mes électeurs s’intéressent à l’immigration : pouah, comme c’est politiquement incorrect – et que cela ne plaît pas aux médias –, je vais leur montrer ce dont je suis capable et leur présenter mon beau programme économique.

    Le remplacement de l’immigration par l’euro

    Minute Couv second tour Le Gallou

    Le Grand Remplacement – démographique et civilisationnel – est un « fantasme complotiste », la sortie de l’euro, voilà l’alpha et l’oméga de mon projet ! Une première en science électorale : battre la campagne pour annoncer une dévaluation ! En bégayant les arguments germanophobes et europhobes de Seguin et de Chevènement dans les années 1990 contre « le franc fort ». Et ce dans la plus grande confusion intellectuelle.

    Au demeurant, Marine Le Pen a des excuses : réunissez trois « experts » de l’euro, vous en ressortirez avec quatre ou cinq avis différents tant les questions monétaires sont complexes. Seuls les énarques, les financiers et les frères Philippot peuvent faire semblant de les comprendre…

    Regardons maintenant les enquêtes d’opinion. Sur les autres sujets que la monnaie et l’économie, il y a une grande porosité idéologique et politique entre les électeurs des Républicains et ceux du FN : sur l’immigration, sur la sécurité, sur la lutte contre l’islamisation et le terrorisme, sur la défense de la conception traditionnelle de la famille, sur le retour des fondamentaux à l’école et la liberté scolaire. Mais pour Marine Le Pen et son âme damnée, « il n’y a bon bec qu’à gauche ». D’où une campagne de premier et de second tours aux accents principalement mélenchonistes.

    Au soir du premier tour, 14 % des électeurs de Mélenchon envisageaient de se reporter vers Marine Le Pen, mais 33 % de ceux de Fillon et 60 % de ceux de Dupont-Aignan. Les trois quarts des réserves étaient donc « à droite » mais les électeurs eurent droit à quinze jours de tentatives de séduction… à gauche. Aux uns les risettes, aux autres les rictus. Étonnant non ? Pourtant, d’un point de vue électoral, il est aussi stupide de désespérer Neuilly que Billancourt !

    Une seule exception : l’accord avec Dupont-Aignan qui comprenait une décision sage, différer la sortie de l’euro. Las, dès le lendemain, Florian Philippot déchirait ce « chiffon de papier » et annonçait – croix de bois, croix de fer, si je meurs je vais en enfer – que « dans huit mois, les Français pourraient acheter leur baguette en francs ». Waouh !

    Toutes les mères et pères de famille étaient rassurés : en 2030, leur fille pourrait payer sa burka en franc. Vous êtes soulagés ? Moi aussi.

    L’art de transformer l’or en plomb

    Continuons notre métaphore sur les examens : pour réussir, il faut éviter les « impasses ». Dans une élection, il y a 15 millions de parents d’élèves (sans compter les grands parents) parmi les électeurs. Une paille ! Le fort en thème Macron le savait : dans sa profession de foi de deuxième tour, le candidat d’En Marche ! affirme que « son deuxième chantier sera celui de l’éducation et de la culture » avec comme priorité « la transmission des fondamentaux ». Des promesses en l’air sans doute ! Mais pas un seul mot – non pas un seul mot – sur l’école, la transmission, la liberté d’enseignement dans la profession de foi de Marine Le Pen. Comment expliquer une telle lacune ? Sectarisme ? Incompétence ? Malveillance ?

    En tout cas, les résultats sont là : au premier tour, 21 % après avoir démarré à 28 % (score des élections régionales et intentions de vote dans les premiers sondages) ; au deuxième tour, 34 % après avoir démarré à 40 % ou 42 % des intentions de vote.

    Une campagne électorale de Marine Le Pen sur la ligne Philippot, c’est moins 7 %. L’art de transformer l’or d’une situation politique en plomb électoral. Quel gâchis ! Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? »

    Jean-Yves Le Gallou

    Ancien député au Parlement européen, Jean-Yves Le Gallou est le président-fondateur de la Fondation Polémia. Dernier ouvrage paru : Immigration : la catastrophe – Que faire ?, éd. Via Romana, 2016.

    Texte publié dans le n° 2821 de Minute daté du 10 mai 2017
    déjà disponible sur ce lien

  • "On va pas au pays, on va rester ici!"

    (merci à Dirk)

  • Marion Maréchal-Le Pen se retire de la vie politique

     Vers un Front national sans Le Pen ?

    Selon nos informations, la députée du Vaucluse va annoncer mercredi son intention de ne pas briguer un nouveau mandat et de quitter sa fonction de présidente du groupe FN en région Paca. Des raisons personnelles expliqueraient ce choix.

    Selon nos informations, Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, va annoncer ce mercredi sa décision de ne pas représenter sa candidature aux législatives en juin. Elle abandonnerait aussi la présidence du groupe FN au sein du conseil régional de Paca. Ce choix n’est pas réellement une surprise au sein du parti où la jeune élue n’a pas caché une certaine lassitude depuis plusieurs mois, notamment depuis les élections régionales de 2015. Une telle annonce est motivée par une volonté de clarté, alors que la campagne des législatives s’engage. Durant la bataille présidentielle, le 5 avril, le Canard enchaîné avait déjà laissé entendre que la jeune parlementaire avait informé ses collaborateurs de son intention de ne pas briguer un second mandat et de quitter la présidence du groupe FN en Paca. Des intentions confirmées à l’époque au Figaro par ses proches.

    Les motivations de la nièce de Marine Le Pen sont multiples. La jeune élue, mère d’une petite fille, souhaite lui consacrer plus de temps. Prise dans le tourbillon des échéances électorales, elle estimerait que les sacrifices exigés par la vie politique sont chronophages. Marion Maréchal-Le Pen a souvent expliqué également qu’elle ne souhaitait pas se consacrer exclusivement à l’activité politique et qu’elle était aussi tentée par une expérience professionnelle différente. On sait que son grand-père, Jean-Marie Le Pen, a joué un rôle très important dans son engagement politique. Son influence a été déterminante. Récemment, le président d’honneur, qui avait qualifié les conflits entre la nièce et la tante de « coups de torchon », ne voyait pas comment sa petite fille pouvait envisager de quitter ses fonctions politiques. À ses yeux, le poids politique de Marion Maréchal-Le Pen, notamment au niveau régional, ne pouvait pas lui permettre d’envisager sérieusement une telle hypothèse.

    Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

     


     

    Dans un long courrier adressé ce mardi après-midi à la rédaction de Vaucluse Matin–Le Dauphiné Libéré de et que nous publierons intégralement dans nos éditions de demain, Marion Maréchal-Le Pen explique en détail les raisons qui la conduisent à mettre un terme à ses activités politiques.

    Dans cette longue lettre de deux pages qui s’adresse à ses électeurs du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen reconnait que sa décision constitue « un déchirement affectif » mais elle la justifie par des « raisons personnelles et politiques ».

    « J’ai beaucoup manqué à ma petite fille dans ses premières années si précieuses. Elle m’a aussi terriblement manquée. Il est essentiel que je puisse lui consacrer plus de temps » écrit-elle.

    [...]

    « Je ne renonce pas définitivement au combat politique. » « J’ai l’amour de mon pays chevillé au cœur et je ne pourrai jamais rester indifférente aux souffrances de mes compatriotes. »

    Lire l’intégralité de l’article sur ledauphine.com

  • JOURNAL TVL DU 9 MAI 2017

  • JOURNAL TVL DU 8 MAI 2017

    Le sacre maçonnique de Macron

  • VIDEO - Marine Le Pen s'affiche comme la première force politique d'opposition avec 11 millions de voix

    https://fr.novopress.info/205602/marine-le-pen-saffiche-comme-la-premiere-force-politique-dopposition/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

  • Résultat de l’élection présidentielle : Le peuple n’a pas encore assez souffert

     

     
     
     
     

    Source : Boulevard Voltaire – “Le peuple n’a pas encore assez souffert”

    Les Français, qui se croient un peuple politique, n’auront été qu’un troupeau manipulé.

    Macron, dimanche soir, n’a pas été élu.

    Il a été porté au pouvoir, nommé devrais-je dire, par la coalition et la collusion des puissances financières internationales, des médias qui leur appartiennent, des syndicats qu’ils ont su corrompre et d’un système politique à bout de souffle mais bien aidé par une justice sans honneur ni décence. Appelons cela les forces capitalistes dans ce que cette acception a de pire. Nous aurons vécu, à l’occasion de cette élection, un véritable coup d’État politico-médiatico-judiciaire.

    Ce type de système politique a un nom, et la dictature de fait dans laquelle nous sommes entrés depuis l’adoption en Congrès du TCE, rejeté pourtant par référendum, sera de moins en moins soft. Les ordonnances nous feront même regretter le 49-3, moins sournois.

    Les Français, qui se croient un peuple politique, n’auront été qu’un troupeau manipulé. Ce peuple, que l’on disait et que je croyais fier hier encore, s’est avachi sous les coups de boutoir de la pensée unique.

    Nous sommes entrés dans le règne des imprécateurs.

    Malgré les chômeurs et les pauvres, les SDF et les suicides des agriculteurs, les attentats, les morts et les blessés, et tant d’autres choses inacceptables, il n’a pas encore assez souffert pour se rebeller, mais ceux qui se croient encore à l’abri vont être, eux aussi, peu à peu touchés par la casse sociale que Macron leur réserve et vont rapidement déchanter : ça va commencer par la fin du CDI et ça se terminera avant la fin du mandat par la mort du SMIC. Nos oubliés d’aujourd’hui sont les abandonnés de demain.

    Alors, seulement, ils se réveilleront ; espérons qu’il ne sera pas trop tard, parce que, pour moi, il reste encore un danger bien pire et que je redoute : la suppression, par un moyen ou un autre, de l’élection du Président au suffrage universel.

    Le communautarisme prôné par Macron, la négation de la nation qu’il professe, l’abandon délibéré de notre culture, la mise en cause de nos arts, de nos traditions, de notre civilisation chrétienne, le dénigrement de nos inspirations philosophiques et politiques gréco-romaines, la repentance permanente qui lui fait courber l’échine devant le premier venu jusqu’à nous accuser collectivement de crime contre l’humanité (imprescriptible par définition) ne vont pas rester sans effet non plus. Les conséquences n’en seront pas seulement matérielles et, dans l’esprit des Français, cette nouvelle vision de notre pays va marquer les subconscients aussi sûrement que les roues des chariots l’ont fait sur la via Romana, en creusant des sillons à combler jusqu’au moment de devoir refaire la route.

     

    Ce Président en kit fabriqué de toutes pièces par les tenants du Nouvel ordre mondial, Bilderberg inclus, qui nous l’envoient et dont Sarkozy vantait déjà les mérites retournera à son salaire de 300.000 € mensuels, agrémentés sûrement de primes exceptionnelles pour services rendus. Car je doute qu’après cinq ans de casse sociale sans résultats significatifs, de dégradation de la situation générale en matière de chômage, déficit, dette, balance commerciale, il puisse, à l’instar de son père spirituel, se représenter. Je pressens un mandat « one shot ».

    Espérons cependant que, durant son mandat, nous n’aurons pas à subir un incident financier gravissime, par exemple le krach des banques italiennes ou de la Deutsche Bank, celui des prêts étudiants aux États-Unis, le défaut de la Grèce, qui seraient une redite en pire de la crise de 2008 dite des subprimes, et que les nouveaux terroristes qui vont affluer cet été sur nos côtes seront empêchés d’ajouter à nos malheurs.

    Même si, hélas, je n’y crois pas trop…

    Yves Costa

  • Florian Philippot sur RTL

  • L'élection de Macron n'est pas si écrasante... en quatre chiffres !

    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/quatre-chiffres-qui-montrent-que-l-election-d-emmanuel-macron-n-est-pas-si-ecrasante_2180067.html

  • MacronLeaks : Les « experts » de Macron veulent généraliser l’enseignement de l’arabe car « 67% des musulmans le veulent »

     
    Posted by La Rédaction on 6th mai 2017

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    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (06/05/2017) Les premières révélations ont commencé à être publiées sur internet après la diffusion de 9Go de données provenant de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

    On apprend ainsi que les « experts » du candidat veulent systématiser l’enseignement de l’arabe car « 67% des musulmans » le voudraient.

     

  • 34,5% : la victorieuse défaite de Marine Le Pen

    Elle ne sera pas présidente, mais Marine Le Pen aura réalisé la meilleure performance de l'histoire du Front national dans un scrutin présidentiel, hissant ce parti à la meilleure place pour devenir un vrai mouvement d'opposition à Emmanuel Macron.

    Au terme de deux intenses semaines de campagne de second tour, Marine Le Pen n'est finalement pas parvenue à convaincre une majorité d'électeurs de lui faire confiance. Face à Emmanuel Macron, qui a recueilli 65,9% de voix le 7 avril, la candidate du Front national (FN) ne deviendra pas la première femme présidente de la République française. Pour autant, son score constitue bel et bien un record historique pour son parti. 

    Si l'on compare ce résultat à celui obtenu par Jean-Marie Le Pen en 2002, face à Jacques Chirac, le pari du FN, à défaut de lui avoir permis de gagner la partie, lui aura fait remporter une manche cruciale. Cette progression s'explique en partie par la personnalité de Marine Le Pen, qui semble bien moins rebutante que celle de son père pour nombre de Français. Mais là n'est pas le seul facteur de cette progression du parti frontiste. Elle démontre également que la dédiabolisation du parti, entreprise par Marine Le Pen depuis son accession à la tête du parti en 2011, porte ses fruits. Loin d'être restée prisonnière de la mauvaise image du Front national, Marine Le Pen est parvenue à susciter un vote d'adhésion autour de son programme, y compris après le premier tour. Mais, outre l'adhésion, c'est un rejet d'Emmanuel Macron que semblent avoir exprimé plusieurs électeurs ce 7 mai. Profitant de plusieurs erreurs de communication d'Emmanuel Macron, comme sa soirée électorale à la Rotonde après le premier tour, ou sa visite houleuse à l'usine Whirlpool d'Amien, Marine Le Pen a joué le contraste pour atténuer les difficultés qui se présentaient à elle. Elle a ainsi su faire de sa candidature un «barrage» anti-Macron, certes bien moins efficace que le vote anti-Le Pen que constituait le bulletin au nom du nouveau président, mais qui paraît néanmoins avoir convaincu un certain nombre d'électeurs de droite et de gauche.

    Un «barrage» poreux et un «front républicain» considérablement affaibli

    Sans doute la normalisation du Front national et sa patiente implantation dans le paysage géographique et électoral français a-t-elle joué un rôle important dans l'effritement du «front républicain». Unanime, immédiat et inconditionnel en 2002 face à Jean-Marie Le Pen, le fameux «barrage» contre le Front national semble avoir bien moins fonctionné en 2017. L'écart entre les deux candidats, qu'Emmanuel Macron souhaitait le plus large possible, sera finalement bien faible comparé aux 65% qui séparaient Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac en mai 2002. 

    En dépit des efforts du camp d'Emmanuel Macron pour convaincre un maximum d'électeurs de voter pour lui face au «risque de l’extrémisme FN», comme il l'avait lui-même désigné, de nombreux Français ont préféré l'abstention : près de 26% d'entre eux n'ont pas souhaité choisir entre le candidat d'En Marche! et la candidate du Front national. Là encore, la comparaison avec 2002 est révélatrice : si l'abstention était passée de 28,40% à 20,30% entre les deux tours il y a quinze ans, par effet de mobilisation autour de l'idée du «barrage» au Front national, elle aura à l'inverse progressé entre les deux tours en 2017, passant de 22,23% à 26%.

    Autre signe prometteur pour le Front national : les électeurs semblent bien moins disciplinés qu'auparavant. La forte progression de Marine Le Pen entre les deux tours prouve qu'une part non négligeable des électeurs de François Fillon et de Jean-Luc Mélenchon a voté pour la candidate du Front national au second tour. Le premier avait pourtant appelé à voter pour Emmanuel Macron et le second avait demandé à ses électeurs d'exclure l'hypothèse d'un vote Front national au second tour.

    Les chiffres semblent donc confirmer la tendance observée d'un réel effritement du «front républicain» après le 23 avril dernier. Mis à part François Fillon et Benoît Hamon, tous les deux mis en difficulté par leur absence du second tour, aucun autre candidat n'a appelé à voter pour le candidat d'En Marche!. Or, en 2002, sur les 14 candidats n'ayant pas accédé au second tour, 11 avaient appelé à voter pour Jacques Chirac. Le refus de Jean-Luc Mélenchon de soutenir explicitement Emmanuel Macron, particulièrement remarqué et critiqué à gauche, semble en partie avoir démontré que la présence du Front national au second tour ne constituait plus une «circonstance exceptionnelle» contraignant à reléguer au second plan les divergences économiques entre les candidats. 

    Un parti devenu incontournable dans un paysage politique redessiné 

    La percée électorale et l'implantation de son parti un peu partout sur le territoire, ininterrompue depuis près d'une dizaine d'années, ont fait de la présence de Marine Le Pen au second tour un événement annoncé, et non plus, un choc inattendu déjouant tous les pronostics comme en 2002. D'un élément perturbateur aux airs d'outsider marginalisé, Marine Le Pen aura réussi à faire du Front national une force politique de premier plan dans le paysage politique français, même s'il demeure peu représenté au Parlement par rapport à son poids électoral. Comme tous les grands parti, le FN peut désormais compter sur plusieurs figures médiatiques : à la figure relativement solitaire et controversée de Jean-Marie Le Pen ont succédé plusieurs cadres médiatiques ayant tous joué un rôle au cours de cette campagne présidentielle, comme Florian Philippot, Marion Maréchal-Le Pen, Nicolas Bay ou David Rachline, incarnant parfois des sensibilités politiques distinctes, des «courants » comme dans les partis traditionnels. 

    Davantage symbolique que décisif électoralement, le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen durant l'entre-deux tours n'en demeure pas moins une victoire pour le Front national, qui a ainsi prouvé qu'il était capable de trouver des points communs entre son programme et celui d'autres mouvements politiques – et de former une alliance. L'ensemble de la campagne de second tour de Marine Le Pen s'est appuyé sur une opposition très marquée entre un clan «patriote» et un camp «mondialiste», que le Front national aura réussi à imposer comme nouvelle ligne de clivage politique, remplaçant l'obsolescente opposition droite-gauche.

    Peut-être est-ce là le plus grand succès de Marine Le Pen : s'il demeure l'avatar de l'extrême-droite française pour ses détracteurs, le Front national a réussi, au terme d'une campagne de longue haleine, à incarner un courant politique qui fait figure, pour l'instant du moins, de premier mouvement d'opposition à Emmanuel Macron. C'est cette victoire politique que compte désormais faire fructifier le Front national. Lors de son allocution, celle qui s'est mise en retrait du Front national a d'ores et déjà annoncé qu'elle entreprendrait une «refondation» de son parti, laissant également supposer un changement de nom.

    Reste pour ce faire l'épineuse question des élections législatives. Début mai, l'institut de sondage IFOP estimait certes que le parti pourrait être présent au second tour dans environ 190 circonscriptions, mais la logique du «front républicain» et le mode de scrutin pourraient empêcher le parti de traduire son score du second tour en succès électoral. Or, telle est la condition pour lui permettre de confirmer sa position de première force d'opposition. Néanmoins, si le Front national parvient à créer une dynamique de campagne favorable, fort de son score du second tour, il pourrait parvenir à rafler suffisamment de sièges pour former le plus grand groupe parlementaire d'opposition. Alors, le succès symbolique de Marine Le Pen ce 7 avril pourrait bel et bien constituer une véritable victoire politique en juin prochain.

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  • JEANNE D'ARC

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    Dominique Ingres  (1854)