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GAELLE MANN - Page 563

  • 8 mai 1945: quelques vérités sur les Soviets

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    La victoire des "saints Alliés" sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période.

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    Nombreux sont ceux qui, ici et à juste titre, dénoncent les délires d’une Éducation nationale qui, au gré de la nature idéologique de ses dirigeants, n’hésite pas à nous imposer une vision revisitée de l’histoire de France comme de celle du monde. Hélas, tout aussi nombreux semblent être ceux qui, au regard de la situation désastreuse dans laquelle s’enferme notre pays et de l’actualité mondiale, nous présentent une vision idyllique de la Russie qu’ils ne craignent pas d’étirer jusqu’à la période soviétique.

    C’est ainsi que, le 9 mai, certains ont cru bon, sur fond de brouille ukrainienne entre ex-Alliés (une brouille renouvelée après celle qui les sépara déjà de 1948 à 1989), de glorifier la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie, avec force drapeaux et étoiles rouges, s’il vous plaît. Un quart de siècle après l’effondrement de l’URSS, c’est avoir la mémoire singulièrement courte…

    Car la victoire des « saints Alliés » sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie, ce que le jugement d’un tribunal militaire des vainqueurs et une loi française d’essence soviétique interdisent de discuter comme s’il s’agissait d’une vérité de foi, ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période. Pas plus qu’elle ne doit nous faire oublier l’odieux comportement des soldatesques américaine et française, pas seulement sur les femmes allemandes, la saloperie de l’épuration ou le crime de guerre d’un Leclerc à Bad Reichenhall.

    Mais pour n’évoquer que le cas soviétique qui nous intéresse, à l’occasion des commémorations grandioses et toutes martiales de ce 70e anniversaire, rappelons simplement que nous ne devons rien aux Soviétiques, pas même à leurs morts. Paix à leur âme. Car qui, en effet, surprend la France et la Grande-Bretagne fin août 1939 en signant un pacte de non-agression avec Hitler ? Qui participe au dépeçage, et de la plus vile façon, d’une Pologne que nous avions promis de secourir, que nous n’avons pas secourue et qui nous a finalement coûté notre indépendance dans un premier temps et la perte douloureuse de notre empire colonial dans un second ? Qui a assassiné, au mépris du droit de la guerre, des milliers d’officiers polonais prisonniers dans la forêt de Katyń, en faisant porter le chapeau à l’Allemagne pendant presque 50 ans ? Qui n’aurait pas hésité à pousser ses armées le plus loin vers l’ouest si les soldats allemands ne leur avaient opposé une farouche résistance en même temps qu’ils lâchaient volontairement prise face aux armées américaine et anglaise dans le but évident de ne pas soumettre la totalité de l’Allemagne à Staline ? Qui, enfin, n’aurait eu aucun état d’âme à annexer, s’il en avait eu l’occasion, Belgique, Pays-Bas et France, sort qu’il fit subir aux pays d’Europe de l’Est dont la Pologne ?

    Quoi que l’on puisse penser, par ailleurs, de l’actuelle Russie, nous attendons toujours son aggiornamento et l’effacement de ses hideuses étoiles rouges.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Limeil: après 7 mois d'errance, Obélix a retrouvé sa maîtresse

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    Une belle histoire

  • FN: comment s'organisera la "formation" de Jean-Marie Le Pen

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    12/05/2015 à 18h38
                                
                                                                                        
      Alors que Jean-Marie Le Pen a annoncé lundi la création d'une "formation" pour "rétablir la ligne politique" du FN, plusieurs membres historiques du parti se disent intéressés. Le fondateur du Front national s'est récemment rapproché de l'extrême droite la plus dure.
  • Deux tweets de Marine Le Pen

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  • Hollande - Che Guevara !

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    NdB: Comment tomber aussi bas ?

  • Cuba : derrière la fascination de François Hollande, la réalité d'une dictature

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      Home FIGARO VOX Vox Monde

     

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le chef de l'Etat, en visite à Cuba, a confié la «fascination» de sa génération pour le régime castriste. L'historien Pierre Rigoulot rappelle que derrière la mythologie de la révolution se cache un système totalitaire. 

     
     

    Pierre Rigoulot est le Directeur de la revue «Histoire & Liberté». Il est l'auteur de Coucher de soleil sur la Havane, la Cuba de Castro 1959 - 2007 aux éditions Flammarion.


    Le déplacement de François Hollande à Cube suscite un certain enthousiasme en France, avec notamment la une de Libération qui mélange le portrait du président de la République à celui du Che. Existe-t-il encore en France une fascination pour le régime cubain?

    Che Guevara est mort il y a quarante-huit ans et Libération s'est amusé, plutôt qu'autre chose, à faire un montage entre sa figure et celle d'Hollande. Ceci rappelle une fascination et un enthousiasme qu'avait suscités la révolution cubaine. Mais on ne peut pas dire aujourd'hui que les touristes français qui y ont séjourné sont satisfaits de la situation économique de la population cubaine ainsi que de ses positions diplomatiques pro-russes.

    Le mythe cubain a effectivement existé en France: les intellectuels de gauche avaient l'impression que Cuba offrait une solution à l'épineuse équation entre le socialisme et la liberté.

    Le mythe cubain a effectivement existé en France: les intellectuels de gauche avaient l'impression que Cuba offrait une solution à l'épineuse équation entre le socialisme et la liberté. La fascination exercée par ce régime en France a duré jusqu'à 68 et, au-delà de la gauche, a également touché une partie de la droite. Celle-ci avait trouvé son compte en applaudissant un chef révolutionnaire, Fidel Castro qui faisait un pied de nez aux Etats-Unis, une attitude qui a toujours plu en France.

    Mais l'enthousiasme a fini par retomber, notamment face au soutien de Fidel Castro envers l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968 et à la répression menée contre les intellectuels et les homosexuels cubains. Le chef révolutionnaire a également envoyé des dizaines de milliers de soldats combattre en Afrique pour soutenir des guérillas favorables au socialisme soviétique, ce qui a incité la gauche à abandonner cette idée de rapprochement du socialisme et de la liberté.

    La fascination envers ce régime n'est donc plus de mise depuis un certain temps. Le rêve de révolution qui ferait changer l'Amérique latine par la lutte armée n'est désormais plus partagé par grand monde: on s'est rendu compte dans ce continent qu'un certain nombre de pays qui ont une politique un peu plus nationaliste et plus ferme vis-à-vis des compagnies pétrolières, ainsi que des réformes, ont gagné bien plus que ce qu'elles ne pouvaient espérer obtenir via une révolution armée.

    La visite de François Hollande à Cuba rappelle très certainement leur jeunesse à une partie de ceux qui font l'actualité. Plus que d'enthousiasme ou de fascination, on peut parler de nostalgie.

    Derrière les icônes, les chansons, le mythe, quelle fut la réalité du régime cubain? Peut-on parler de dictature?

    Je parlerais de dictature totalitaire. Il ne s'agit pas simplement d'un dictateur de pays du Tiers-Monde qui s'enrichit et combat ses opposants mais d'un véritable projet totalitaire d'ordre communiste: collectivisation des biens, parti unique avec un chef unique et incontesté ainsi qu'une idéologie unique et obligatoire. Dans les années 70-80, les Cubains n'avaient pas intérêt à dévier de la ligne officielle.

    Il ne s'agit pas simplement d'un dictateur de pays du Tiers-Monde qui s'enrichit et combat ses opposants mais d'un véritable projet totalitaire d'ordre communiste.

    Ce caractère totalitaire s'illustre particulièrement bien dans le domaine de l'éducation. Les jeunes Cubains n'ont pas été élevés de façon neutre: ils ont été formés pour être de bons révolutionnaires. Tous les matins, devant le drapeau national, ils déclaraient ainsi: «nous serons comme le Che». Dans les années 80, outre les notes en mathématiques ou en physique, une attention particulière était portée aux «performances idéologiques». Un cubain n'avait pas intérêt à manquer une seule manifestation dans la rue sous peine de voir sa carrière stagner.

    Il y a donc eu la mise en place d'un système totalitaire dans lequel les opposants sont envoyés en prison ou dans des camps -créés dans les années 60, ces camps ont disparu aux débuts des années 80.

    Quel est l'état actuel du régime cubain? Le totalitarisme s'y est-il essoufflé?

    Le régime cubain est épuisé et à genoux. Il a pu survivre ces dernières années grâce aux pétrodollars du Venezuela, sans lesquels l'économie cubaine ne s'en serait probablement pas sorti. Les régimes cubains et vénézuéliens sont, en effet, très proches: ils se réclament tous deux d'un socialisme qui ne ressemblent pas au socialisme européen mais se rapproche de ce qu'était nos partis communistes il y a quelques années.

    Si Raul Castro ouvre actuellement son pays, c'est qu'il sent bien que les mois du Venezuela sont comptés, à cause de la baisse des prix du pétrole et d'une absence totale de réussite économique de ce pays d'Amérique latine. Cuba a donc besoin d'investissements, en particulier occidentaux, pour se sortir de cette mauvaise passe. Cette ouverture ne signifie cependant pas que les dirigeants cubains vont lâcher le pouvoir, bien au contraire. Ils estiment en effet que s'ils parviennent à redresser la situation économique -un petit peu comme à la chinoise- ils en seront remerciés et pourront par conséquent renforcer la direction du pays par le parti communiste. Raul Castro fait ainsi un pari. Je ne pense pas qu'il se soit converti lorsqu'il est allé voir le Pape! Cette visite était un message pour les Occidentaux afin de leur montrer qu'il avait changé.

    Si Raul Castro ouvre actuellement son pays, c'est qu'il sent bien que les mois du Venezuela sont comptés.

    Est-ce vraiment le cas? Il faut noter qu'il a pris un certain nombre de mesures. Cette situation rappelle le passage de Staline à Khrouchtchev. Celui-ci, en reniant Staline, voulait à la fois renforcer l'URSS et se rapprocher de l'Occident. D'une part l'URSS changeait -l'état était moins policier- mais de l'autre son parti communiste ne voulait nullement abandonner le pouvoir. De la même façon, Raul Castro a fait évoluer un certain de choses à Cuba ces derniers temps: il avait notamment le projet de pousser deux millions (sur treize millions d'habitants) de fonctionnaires dans le secteur privé. Et il est évident que si les Occidentaux investissent, il y aura davantage de travail dans le secteur privé. Cuba n'est d'ailleurs pas la Corée du Nord: il y a la possibilité d'avoir quelques idées sur ce qui se passe à l'extérieur, même si la presse est extrêmement limitée.

    Cependant, je ne pense pas que la visite de François Hollande soit d'un grand poids. Les pays occidentaux ne peuvent taper du poing sur la table en exigeant que Cuba devienne une démocratie libérale. Ce qui semble compter c'est d'être «bien placé» au cas où Cuba, un peu à la manière de la Chine ou du Vietnam, se transforme en un état au régime fort dirigé par un parti communiste avec, dans le même temps, une plus grande liberté pour la population.

  • Esclaves de la repentance (Présent 8352)

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    11/05/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    La loi de 2001 reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité et la responsabilité de la France dans la traite négrière n’y suffisait donc pas. Venu inaugurer dimanche, à Pointe-à-Pitre, le « Mémorial ACTe », un « centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage » qui aura coûté aux contribuables la bagatelle de 83 millions d’euros, François Hollande, invoquant les mémoires d’Aimé Césaire, de Toussaint Louverture et autres indépendantistes voire racistes anti-Blancs, s’est répandu lamentablement en excuses devant les Antillais.

    Un discours inspiré par Taubira

    Une de Présent 8352

    Une de Présent 8352

    S’exprimant devant le bâtiment composé d’un enchevêtrement d’aluminium censé symboliser les âmes des esclaves morts, Hollande, accompagné du gratin indépendantiste et notamment des incontournables Taubira et Thuram, a d’abord retracé « l’histoire » de la traite et du combat pour l’abolition de l’esclavage. Une histoire à sa sauce. Ou plus exactement à la sauce Taubira, puisque celle-ci avait tracé les grandes lignes du discours présidentiel. C’est dire l’honnêteté du propos… A ce sujet et la place nous manquant pour rétablir un certain nombre de vérités historiques, nous ne saurions trop conseiller aux lecteurs de se plonger dans l’excellent ouvrage publié en 2006 par Arnaud Raffard de Brienne (1).

    Repentance à tout va, donc, qui devait bien sûr s’accompagner du traditionnel petit couplet sur l’indispensable lutte contre le « poison du racisme », « grande cause nationale » en 2015.

    Des sous, des sous !

    Mais, même ainsi, Hollande n’en a pas fait assez. Car ce qu’attendaient surtout les enragés de la repentance et autres indépendantistes, c’est que la France passe à la caisse. Or, sur ce point, Hollande a déçu. Ecartant indirectement les réparations financières, le Président a en effet expliqué : « Le débat sur les réparations, je le sais, n’est pas épuisé. Je reprends à mon compte les mots d’Aimé Césaire quant à la nature irréparable du crime. Cependant, en lui donnant un nom et un statut en 2001, le Parlement français accomplissait un acte de vérité, de courage et de justice, indispensable, la première des réparations. »

    Franck Delétraz

    (1) La désinformation autour de l’esclavage, par Arnaud Raffard de Brienne, aux éditions Atelier Fol’fer, 2006

  • Le tribunal administratif de Montpellier rejette la demande de la CRI contre Robert Ménard (Màj : sa réaction)

    13h44

    Réaction de Robert Ménard – RTL Soir – 11 mai 2015

     

    La CRI avait demandé l’interdiction du fichage des enfants musulmans de Béziers. Le tribunal considère, lui, que l’existence d’un tel fichage n’a pas été démontrée.

    Le tribunal administratif de Montpellier avait été saisi en urgence, vendredi 8 mai, par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) pour interdire le fichage des enfants musulmans de la commune de Béziers (Hérault). [...] Le tribunal administratif de Montpellier, tout en rappelant le droit pour toute personne de ne faire l’objet d’aucun recueil d’information fondé sur l’appartenance religieuse, a rejeté la demande de la CRI. Il a en effet constaté que l’existence sous forme matérielle ou informatique de ces fichiers n’était pas démontrée. Par ailleurs, l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Béziers est toujours en cours. [...]

    La mairie de Béziers profite de ce jugement pour appeler les parlementaires à proposer et voter une nouvelle loi concernant les statistiques ethniques « pour permettre de connaître l’exacte réalité ».

    RTL

  • Villers-Cotterêts : l'élection du maire FN ne sera pas annulée

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     Le Conseil d'État s'est prononcé ce lundi contre l'annulation de l'élection en mars 2014 du maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne), Franck Briffaut, demandée par deux habitants de la commune. L'intéressé, lui, s'est dit «satisfait» et «soulagé».

    Pauline Théveniaud | 11 Mai 2015, 14h56 | MAJ : 11 Mai 2015, 17h17

            
     
     
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                                                         Franck Briffaut (FN) restera maire de Villers-Cotterêts (Aisne).
    LP / Guillaume Georges

    Franck Briffaut est «satisfait, content et soulagé». Ce lundi, le Conseil d'État s'est finalement prononcé contre l'annulation de l'élection, en mars 2014, du maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne).

    Le Parisien

  • Jean-Marie Le Pen veut créer une «nouvelle formation»

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      Home LE SCAN Les coulisses

     

    Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

    LE SCAN POLITIQUE - Le père de Marine Le Pen jure que son mouvement «ne sera pas concurrent» du Front national.

     

    Mis au ban du Front national, Jean-Marie Le Pen, son fondateur, va s'investir dans la création d'une nouvelle «formation». «Je ne vais pas créer un autre parti, je vais créer une formation qui ne sera pas concurrente du Front national», a annoncé l'eurodéputé, invité lundi de Radio Courtoisie.

    «Je suis un poisson japonais combattant, je me battrai tant que j'en ai la force», a précisé l'octogénaire. Jean-Marie Le Pen assure que sa nouvelle formation servira de «parachute contre le désastre» et «recueillera ceux qui sont indignés par la ligne» actuelle du FN dans le but de «peser et de la faire changer». Avec qui le «Menhir» pourra-t-il lancer son nouveau mouvement? Contactés la semaine dernière par Le Scan, plusieurs cadres de mouvements d'extrême droite, comme le patron du Parti de la France Carl Lang ou le responsable du mouvement dissout l'Œuvre Française, Yvan Benedetti, s'étaient dits prêts à le rejoindre à condition que son projet politique soit différent de celui du FN.

    Un ennemi désigné, Florian Philippot

    En lançant sa propre formation, l'ancien candidat à l'élection présidentielle pense pouvoir «libérer Marine» qui serait devenue «l'otage» de Florian Philippot, le vice-président du Front national. «Un haut fonctionnaire, ancien socialiste-chevènementisme, provocateur, pas l'espèce la plus aimable», tacle le cofondateur du FN. Un «gaulliste» qui «l'affiche partout dans son bureau», défend «le colbertisme et l'interventionisme de l'État» et s'entoure «d'hétérophobes qui se multiplient», donnant ainsi «une coloration différente» au Front national. Le jeune entourage de Florian Philippot est sorti «des pourrissoirs de la République comme Sciences-po» et ont été «placés au Parlement européen», s'indigne enore Jean-Marie Le Pen, référence à l'enquête ouverte sur les collaborateurs parlementaires frontistes.

    Celui qui dit avoir l'impression d'être devenu «un bouc émissaire» se dit «fidèle à ceux qui ont fait confiance au Front national» et leur demande «de se faire entendre». «Je ne veux pas que le Front national devienne l'aile droite (d'une) majorité pour que Florian Philippot devienne ministre», tacle encore l'élu.

  • Les faux-culs se déchaînent contre Ménard

    | 233 Commentaires

     
     
    Taisez-vous, Robert Ménard ! Voilà ce que répètent, depuis mardi, les dénégationnistes dont j’évoquais ici les méthodes lundi, ignorant cette apothéose dans la dissimulation des faits. Pour ces faussaires, la réalité ne doit pas apparaître si elle doit faire le jeu du FN. C’est ainsi qu’un voile pudique recouvre depuis toujours les chiffres de l’immigration, qui déséquilibre pourtant la cohésion nationale. Pour avoir violé cette omerta, le maire de Béziers, orfèvre en provocations il est vrai, a déclenché l’hystérie des faux-culs. De droite et de gauche, ceux-là trouvent insupportable sa déclaration, lundi soir sur France 2 : "Dans ma ville, il y a 64,6% des enfants qui sont musulmans dans les écoles primaires et maternelles (…) Je trouve que c’est trop car on n’assimilera personne". Comment en est-il venu à ce pourcentage ?  "Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardons de vous dire que le maire a les noms classe par classe des enfants. Je sais que je n’ai pas le droit, mais on le fait. Les prénoms disent les confessions. Dire l’inverse, c’est nier une évidence". François Hollande, depuis Riyad (Arabie saoudite), a rappelé que "le fichage d’élèves" était "contraire à toutes les valeurs de la République". "Honte au maire, la République ne fait aucune distinction parmi ses enfants", a tweeté Manuel Valls. "Ficher des enfants c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire", a commenté Bernard Cazeneuve. Ménard, qui s’est défendu ensuite d’avoir établi un "fichier" (il laisse comprendre qu’il a eu accès aux listes des établissements scolaires), doit être entendu ce mercredi par la police  pour "tenue illégale de fichiers en raison de l’origine ethnique". Une perquisition à la mairie a préalablement été menée dès mardi par quatre policiers. Au nom de l’UMP, Gérald Darmanin a invité le premier ministre à suspendre Ménard si le fichage était avéré.
     
    Mais au nom de quoi serait-il illégal de connaître la nouvelle composition ethnique et religieuse de la société ? Rien de s’y oppose, hormis en effet le préambule de la Constitution qui interdit "toute distinction de race, de religion ou de croyance". C’est pourtant Valls lui-même qui s’est dit, dès 2009, favorable aux statistiques ethniques. C’est lui qui, récemment, à parlé d’"apartheid", en avalisant une séparation raciale. Quand les sondeurs ont indiqué que 86% des musulmans avaient voté Hollande en 2012 , personne ne s’est indigné. Lorsque les plus radicaux d’entre ces derniers réclament leur "visibilité" dans l’espace public, ils trouvent d’ardents défenseurs chez les procureurs de Ménard. Oui, cette polémique est malhonnête : elle tend à faire croire que l’assimilation serait généralisée, alors que tout le monde admet qu’elle est un désastre. Le maire de Béziers a donc raison de mettre les pieds dans le plat, même si sa méthode d’évaluation est empirique. Le scandale est d’interdire politiquement que des vérités soient dites, de peur de donner raison à ceux qui alertent sur la fracture identitaire. D’autant que, contrairement à ce qu'assurent depuis hier les perroquets, les statistiques ethniques ne sont pas interdites. C’est ce qu’écrivent la démographe Michèle Tribalat et le statisticien Bernard Aubry, dans la dernière livraison de la revue Futuribles. Selon eux, la loi du 6 août 2004 "a autorisé la collecte de données très personnelles, dont celles faisant apparaître les origines ethniques et les opinions religieuses, par la statistique publique", c’est à dire notamment par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques). La question est de savoir pourquoi cet institut met tant de mauvaise volonté, voire de blocage, à utiliser ces instruments de mesure de "ségrégation de voisinage". La réponse se devine : il reste préférable d’alimenter le flou...

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  • En Guadeloupe, François Hollande exalte le « vivre-ensemble » et les « identités multiples »

     

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    23h20

    Sous un soleil écrasant et en présence d’élus, d’intellectuels, d’artistes, mais aussi de chefs d’État africains et caribéens, François Hollande a inauguré dimanche à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l’esclavage, le plus important au monde.

    «La France est capable de regarder son histoire en face», a-t-il déclaré lors d’un discours écrit en partie par la garde des Sceaux Christiane Taubira. Et a rendu hommage à la «force d’âme» de ces hommes et femmes, «réduits à l’état de marchandises et promis à un labeur épuisant, en vertu de lois et de codes que la justice faisait implacablement respecter». [...]

    Critiqué par des associations comme le Cran, qui souhaite que la France aille plus loin avec des «réparations collectives», Hollande a brandi la loi de 2001 qui donne un nom et un statut à l’esclavage et à la traite. «La seule dette qui doit être réglée» aux descendants d’esclaves est de «faire avancer l’humanité», a-t-il ajouté, sans dévier de son refus d’indemnisation financière. [...]

    Mais le chef de l’État, qui terminait dimanche une tournée très politique aux Antilles, aux allures de campagne électorale, en a profité aussi pour délivrer un plaidoyer pour le vivre-ensemble et la République, au lendemain des événements de janvier et en pleine montée en puissance du FN.

    «Les outre-mer nous donnent l’exemple de destins partagés, d’identités multiples, qui enrichissent la nation, a-t-il dit. En ces temps troublés, où ceux qui ne voient pas l’avenir veulent trouver refuge dans le repli, le rejet, la haine de l’autre.»

    Hollande a dénoncé le racisme, un «poison mortel», et rappelé les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. [...]

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    Le Figaro

  • Grèce : Le Parthénon, un temple aux proportions parfaites


    Monuments éternels par ARTEplus7

    17h56

    Pillé, incendié, détruit, le Parthénon entreprend de se refaire une beauté. Plongeant au cœur de ce chantier titanesque, cette foisonnante enquête éclaircit le mystère qui entoure la construction de ce temple aux proportions parfaites.

    A voir absolument !

     

     

  • Les Africains ont une responsabilité dans la traite des Noirs (rediff)

    18h19

    16/02/2012

    L’écrivain congolais Alain Mabanckou s’attaque à un tabou de l’Afrique contemporaine concernant l’esclavage et la traite négrière.

    (…) La traite des Noirs est une honte pour l’humanité. Un crime contre l’humanité. Qu’elle soit le fait des Européens, via l’Atlantique. Ou des Arabes, via le Sahara ou Zanzibar.

    «Pourtant, il serait inexact d’affirmer que le Blanc capturait tout seul le Noir pour le réduire en esclavage. La part de responsabilité des Noirs dans la traite négrière reste un tabou parmi les Africains, qui refusent d’ordinaire de se regarder dans un miroir», assure Mabanckou.

    Ce passage, extrait du chapitre «Le devoir de violence», constitue un des piliers de l’ouvrage. Il a pourtant été peu remarqué par les commentateurs à l’heure pourtant où l’Histoire (avec un grand H) des Noirs de France s’écrit, où les ouvrages et les articles se http://img96.imageshack.us/img96/5663/esclavage.gif

    multiplient sur l’esclavage et la traite. A l’heure où la nouvelle Afrique émergente est moins encline à jouer le rôle de victime (de la traite, de la colonisation ou du capitalisme occidental) pour devenir un acteur incontournable dans le monde.

    L’Afrique compte un milliard d’habitants aujourd’hui et en aura deux milliards en 2050. Que le monde le veuille ou non, il faudra compter avec le continent. Jamais l’humanité n’aura connu une telle explosion démographique dans un laps de temps aussi court.

    Avec un habitant sur deux ayant moins de 20 ans, l’Afrique doit-elle toujours ressasser le passé de la traite et de l’esclavage? Ou mettre l’accent sur des figures plus positives, de résistants à la traite, aux colonisateurs (européens) et aux dictateurs (africains)?

    L’Afrique peut-elle également  accepter avoir eu en son sein des «négriers» ? Mabanckou pose la question:

    «Faut-il sans cesse nier que pendant ce trafic les esclaves noirs étaient rassemblés puis conduits vers les côtes par d’autres Noirs ou par des Arabes?».

    L’écrivain congolais, qui vit entre la France et les Etats-Unis, où il est professeur, n’est pas le premier à pointer du doigt la responsabilité africaine dans l’horreur de la traite.

    Le Malien Yambo Ouologuen avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs.

    Et Mabanckou s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «le devoir de mémoire» dans ce chapitre essentiel. Mais aujourd’hui, en France comme en Afrique, qui connaît Ouologuen? Qui le lit encore? (…)

    Slate Afrique