GAELLE MANN - Page 7
-
JOURNAL TVL 19/03/2019
-
Pour Brigitte Bardot, les Réunionnais sont "une population dégénérée"
Orange avec AFP-Services, publié le mardi 19 mars 2019 à 18h38
"Population dégénérée", "traditions barbares", "île démoniaque" : Brigitte Bardot s'en prend violemment aux habitants de l'île de La Réunion dans une lettre ouverte au préfet, leur reprochant de maltraiter les animaux. Ses propos ont été fermement condamnés par la ministre des Outre-mer.
Dans un courrier adressé à la préfecture de la Réunion et daté du lundi 18 mars, Brigitte Bardot accuse les Réunionnais de barbarie envers les animaux, évoquant "leurs gênes de sauvages" et "une population dégénérée".Des propos qui ont fait réagir la ministre des Outre-mer Annick Girardin, dénonçant un "racisme ordinaire".
"Si ce courrier est authentique, il appelle une réponse claire : le préfet de La Réunion déposera dès demain une plainte à laquelle je m'associerai", a écrit la ministre des Outre-mer Annick Girardin dans un tweet. "Le racisme ordinaire n'a pas sa place dans le débat d'idées", a ajouté la ministre, actuellement en déplacement à La Réunion pour faire le bilan de ses engagements, trois mois après le mouvement des "gilets jaunes" dans l'île. Contacté par La1ère.fr, la chaîne du service public consacrée à l'outtre-mer, la fondation Brigitte Bardot confirme que c'est bien sa fondatrice qui a écrit le courrier.
"Les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages", écrit l'ancienne actrice dans sa lettre rendue publique mardi, accusant les Réunionnais de "barbarie" à l'encontre des animaux. Dans ce courrier, très virulent, Brigitte Bardot, 84 ans, évoque pêle-mêle "des réminiscences de cannibalisme des siècles passés", "une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches".
La militante de la cause animale, condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, notamment pour des propos tenus contre les musulmans, parle encore d'une "île démoniaque" et pointe du doigt le sort prétendument réservé aux chiens et aux chats, ainsi que les "fêtes indiennes Tamoul avec décapitations de chèvres et boucs en offrande à leurs Dieux et dont les abats jetés à la mer attirent les requins".
"Vous combattez une cruauté contre une espèce mais l'utilisez d'une autre manière contre vos semblables"
Sur Twitter, la sénatrice UDI de la Réunion Nassimah Dindar a aussitôt réagi: "Mme @brigitte_bardot la maltraitance animale est inadmissible, l'outrance et l'injure tout autant ! Qui d'entre les Réunionnais et vous est le plus 'sauvage'"?", a-t-elle demandé.
"Vos propos méprisants démontrent une totale méconnaissance des Réunionnais et votre propension, encore, à l'inhumanité", a de son côté twitté la députée PS de La Réunion, Ericka Bareigts. "Vous desservez une juste cause. Vous combattez une cruauté contre une espèce mais l'utilisez d'une autre manière contre vos semblables", ajoute-t-elle.
"Êtes vous donc née avant la honte @brigitte_bardot ? Quelle indignité ! Aucun combat, aussi noble soit-il ne saurait justifier de tels dérapages", a renchéri le député LFI de Guyane Gabriel Serville.
Sur les réseaux sociaux, de très nombreux Réunionnais ont dénoncé son "racisme décomplexé", et "une incitation à la haine raciale".
L'ancienne icône du cinéma français a notamment été condamnée pour des propos contre la population musulmane qui selon elle "nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes", ou encore contre "des clandestins ou des gueux (qui) profanent et prennent d'assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines".
-
JOURNAL TVL DU LUNDI 18 MARS 2019
-
Marine nous dit la vérité!
-
À Paris, les cagoules noires ont remplacé les
#GiletsJaunes. Les Black Blocs détruisent, brûlent, violentent toujours en toute impunité. MLP#Acte18 -
L’Heure des pros: Pascal Praud réunit Éric Zemmour et Yassine Belattar sur CNews
Marseille : une jeune étudiante de 21 ans poignardée à mort en pleine rue pour son téléphone portable (MàJ)
19h08Dans un communiqué, Aix-Marseille Université a réagi au décès de l’une de ses étudiantes, en deuxième année de licence à la faculté arts, lettres, langues et sciences humaines à Aix, mortellement poignardée hier près de la station de métro La Timone à Marseille.
(…) Un recueillement sera organisé demain à midi sur l’ensemble des sites universitaires en mémoire de cette étudiante.
[…] L’agression a eu lieu à proximité de l’entrée du métro. Sitôt l’alerte donnée par des passants, les secours ont immédiatement pris en charge la victime. Transportée dans un état critique aux urgences, la jeune femme n’a pas survécu à ses blessures.
Selon une source proche de l’enquête confiée à la police judiciaire de Marseille, l’étudiante aurait été abordée par un individu cagoulé qui aurait tenté de lui dérober son téléphone portable.
[…]
Un drame qui rappelle la mort de Jérémie Labrousse. Cet étudiant vosgien avait également été mortellement poignardé en août 2013 par un individu près de la gare Saint-Charles
[…]
Guillaume Faye : un météore de la pensée vient de s’éteindre
Le 7 mars mourait un penseur français inconnu du grand public : Guillaume Faye. Il n’avait pas 70 ans. Il sera enterré le 13 mars en région poitevine. Nul doute qu’on le classera (les Français ont absolument besoin de mettre une étiquette sur tout et tout le monde) dans les années à venir dans la catégorie des auteurs maudits, de génie mais maudits.
C’était un météore, brûlant sa vie de mille feux. Un météore est un corps céleste qui ne touche jamais terre et qui disparaît en se consumant.
Issu de la grande bourgeoisie, il en rejettera très vite les « idéaux conformistes et matérialistes », comme il le disait lui-même. Dès lors, sa vie sera continuellement en butte aux jalousies et injonctions de rentrer dans le rang ; « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », chantait Georges Brassens. Il faut dire que Guillaume Faye n’a rien épargné aux bourgeois et aux censeurs ; il avait le sens inné de la provocation ; il l’avait revendiqué lors de sa dernière apparition télévisée : « Vous me reprochez mes provocations, mais je suis là pour provoquer » ; Guillaume Faye était un messager des forces divines dont la mission consistait à réveiller les esprits européens ramollis par des années de repentance imposée ; il avait créé un terme pour définir cette démission : « l’ethnomasochisme ».
Il était un orateur brillant et passionné, dont le discours souvent improvisé était marqué par des fulgurances géniales qu’il découvrait en même temps que le public et dont il s’émerveillait lui-même. Cette capacité de réinventer le monde à chaque instant, de s’adapter à ses aléas et de s’insérer harmonieusement à son mouvement perpétuel constitue l’un des grands caractères de la culture celte dont Jean Markale avait si bien perçu les contours. Guillaume Faye était né à Angoulême, en pays charentais, pays des Santons et des Pétrocores.
Il n’en allait pas autrement avec la rédaction de ses livres ; sa pensée suivait très exactement l’évolution de la situation et il réagissait comme un général sur un champ de bataille qui maîtrise l’ensemble des paramètres minute après minute et qui prend des décisions que la plupart de ses subordonnés ne comprennent pas. Ses lecteurs ont souvent été désarçonnés par ce qu’ils croyaient être des revirements ; il n’en était rien ; Guillaume Faye se portait à l’assaut exactement là où les défenses faiblissaient et avaient besoin de renfort.
Guillaume Faye s’est constamment battu pour une renaissance européenne, pour la culture, le génie et le patrimoine européens patiemment forgés tout au long des millénaires ; son combat n’était pas lié aux contingences nationales mais à la pérennité de l’Europe dont les peuples constituaient les diverses facettes d’un substrat commun. Il avait repris, pour mener à bien cette mission, la maxime de La Rochefoucauld : « Fais ce que dois, advienne que pourra ».
Comme tous les hommes hors du commun, Guillaume était un homme simple, complètement dépourvu de vanité, il ne se prenait jamais au sérieux – son sens de l’humour et ses blagues étaient devenus légendaires -, mais il affirmait avec force et persuasion ses convictions qu’on pouvait ne pas complètement partager.
Guillaume Faye ne se définissait pas comme un intellectuel ou un philosophe, il était le porteur, le messager, modeste mais talentueux, d’une cause qu’il avait à cœur de défendre ; il n’était pas plus un « rebelle », qualificatif souvent revendiqué – sans grand danger – par des bien-pensants velléitaires. On le définirait plutôt comme un conservateur-révolutionnaire dont – autre terme qu’il a inventé – le concept « d’archéofuturisme » pouvait représenter la singularité.
Il restera pour ses amis le généreux et jovial compagnon dont ils auront essayé de préserver, tant bien que mal, la fragile mais flamboyante destinée.
Nancy (54) : des manifestant algériens échauffés par une banderole « Ici c’est Nancy, pas l’Algérie! »
19h14Fort-Mahon-Plage (80) : Le burkini fait son entrée de force à la piscine suite à une assignation du défenseur des droits
J-2Le syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard a dû modifier le règlement de son équipement aquatique situé à Quend-Fort-Mahon, l’Aquaclub de Belle Dune, afin d’accueillir les femmes vêtues de burkini.
La décision fait suite à un incident survenu le 16 août 2016. Deux clientes se présentent à l’Aquaclub de Belle Dune dans le cadre d’un séjour au village Pierre et Vacances. « Les deux femmes ont montré un maillot de bain intégral, une tenue qui n’était pas autorisée à l’époque pour des raisons d’hygiène », explique le directeur de la structure, Éric Balédent.
C’était la première fois qu’une demande de ce type a été formulée et il n’y en a pas eu d’autres depuis. « Les clientes ont pris cela pour de la discrimination, mais il n’en est rien. Nous accueillons tout type de publics. D’autres demandes ont été refusées comme l’utilisation de combinaison de plongée, de venir surveiller des enfants, habillé au bord du bassin, les shorts de bains pour les hommes… Il est précisé au règlement que toute tenue habillée est refusée, et pas précisément un burkini. C’est toujours une question d’hygiène », poursuit le directeur.
L’une des deux femmes a néanmoins saisi le Défenseur des droits, estimant « avoir été victime de discrimination fondée sur sa religion ». Cette autorité administrative indépendante, créée par la révision constitutionnelle de 2008, veille au respect des lois et des libertés. Après étude du dossier, le Défenseur des droits a assigné le Syndicat mixte, concluant que « le refus d’accès opposé aux deux dames fondé sur le port du burkini caractérise une discrimination fondée sur la religion et le genre au sens des articles 8 et 9 de la Convention Européenne des droits de l’Homme ».
La plaignante avait quitté son lieu de vacances plus tôt que prévu, parce qu’elle ne pouvait pas accompagner ses enfants à l’Aquaclub. « Elle a déjà obtenu le remboursement des nuitées non effectuées par le groupe Pierre et Vacances mais estime que l’indemnisation ne couvre ni les frais engagés pour rentrer précipitamment, ni le préjudice moral subi par elle-même et ses enfants »,explique le président du Syndicat mixte Stéphane Haussoulier.
Compte tenu du risque d’être poursuivi devant le tribunal correctionnel et d’une jurisprudence donnant droit à la plaignante à une indemnisation de 1000 euros, les élus du Syndicat mixte ont considéré la requête du Défenseur des droits et décidé de modifier le règlement de l’Aquaclub. Une indemnisation de 300 euros sera également proposée à la plaignante.
Cette décision a donné lieu à un débat entre les élus, mercredi en conseil syndical. Delphine Damis-Fricourt, conseillère départementale de Gamaches, défend le droit de la femme « pour les rares qui portent le burkini, c’est leur tenue de bain, pas du jour ! » Alain Baillet, maire de Fort-Mahon-plage, n’est pas d’accord : « Il y a en a eu sur la plage l’année dernière, ça a fait peur aux gamins ! Je vote pour parce qu’il le faut, mais ça va faire fuir d’autres clients. » La délibération a été votée avec deux voix contre et six abstentions. « On refuse le short et là on accepte cette tenue, ça m’embête », note Jean-Yves Blondin, maire de Lanchères. Michel Boutin, maire de Boismont trouve « incroyable de pouvoir débattre de ça alors que c’est un vêtement ostentatoire de la religion musulmane ». Le short de bains pour les hommes reste bien interdit.
l'EMISSION POLITIQUE - Avec Marine Le Pen
ETAM lien
ETAM (suite)
La marque Etam accusée d’islamophobie car une candidate à l’embauche voilée aurait été recalée (màj : la commerçante mise à pied)
10h2914/03/19
12/03/19
La marque Etam accusée d’islamophobie car une candidate à l’embauche voilée aurait été recalée (màj : la commerçante mise à pied)
10h2914/03/19
12/03/19
Lyon : tortures et meurtre diffusés sur Facebook, 3 migrants mineurs interpellés en Espagne (Màj) Par €ric le 12/03/2019
Saint-Denis (93) : la basilique des rois de France vandalisée, l’orgue dégradé, des vitraux brisés Par Francois le 06/03/2019 J-5 Partager sur Facebook Partager sur Twitter Ce ne sont pas les seuls dégâts relevés dans la cathédrale. Ce mardi, on a déco
J-5Ce ne sont pas les seuls dégâts relevés dans la cathédrale. Ce mardi, on a découvert que deux vitraux avaient été brisés. Il s’agit de deux éléments de la rose sud, qui fait actuellement l’objet d’une restauration. Deux serrures ont également été forcées.
(…) Les vitraux brisés datent du XIXe siècle. Ils font partie de ces pièces retravaillées par Debret et Viollet le Duc suite aux destructions de la Révolution.
J-5Ce ne sont pas les seuls dégâts relevés dans la cathédrale. Ce mardi, on a découvert que deux vitraux avaient été brisés. Il s’agit de deux éléments de la rose sud, qui fait actuellement l’objet d’une restauration. Deux serrures ont également été forcées.
(…) Les vitraux brisés datent du XIXe siècle. Ils font partie de ces pièces retravaillées par Debret et Viollet le Duc suite aux destructions de la Révolution.
FOLHUMOUR
Allemagne : de nombreux migrants ne supportent pas le sang européen (MàJ : traduction intégrale de l’article de la chaîne publique WDR)
11h07Des chercheurs de NRW [Rhénanie-du-Nord-Westphalie] recherchent des dons de sang pour des migrants
*On recherche des donneurs originaires d’Afrique et du Proche-Orient
*De nombreux migrants ne supportent pas le sang européen [Littéralement : Souvent les migrants ne supportent pas les réserves de sang européen]
*Des recherches sont en cours sur les particularités du sang dans les différentes ethnies
Elizabeth Y. de Mettmann appelle publiquement à l’aide. Son fils a une maladie du sang qui met sa vie en danger. Seul un don de cellules souches peut l’aider. Mais le sang européen provoque souvent chez les migrants et réfugiés d’Afrique ou des pays arabes des réactions de rejet avec de graves conséquences pour la santé, pouvant aller jusqu’à la mort.
Un projet de recherche unique en son genre en AllemagneLe docteur Thomas Zeiler, qui dirige le centre Ouest de transfusion sanguine de la Croix-Rouge allemande à Ratingen, a lancé pour cette raison un projet de recherche de concert avec les hôpitaux universitaires de Düsseldorf et de Essen, ainsi qu’avec l’association Caritas. Il porte le nom de « Blustar.NRW » . Sont recherchés des donneurs de sang et de cellules souches venant des pays africains, mais aussi du Proche et du Moyen-Orient, ainsi que de Turquie.
Subventionné par l’UE
C’est justement avec des patients qui ont immigré ces dernières années qu’on rencontre des difficultés au niveau des soins. Dans le même temps, grâce à ce projet subventionné par l’Union européenne, les recherches doivent être poursuivies sur les propriétés différentes du sang et des cellules souches dans les différentes ethnies.
Les migrants ayant des racines extra-européennes appelés à donner leur sang
C’est pourquoi, grâce à une campagne de communication à grande échelle réalisée en plusieurs langues, tous les partenaires s’adressent aux immigrés ayant des racines extra-européennes. Ils sont invités à faire établir leur profil de donneurs de sang ou de cellules souches pour aider les personnes ayant des origines ethniques particulières.
Actualisé le 26 – 02 – 2019 à 13:08
(Traduction Fdesouche)
[Info-Migrants n’a pas apprécié cet article de la WDR. C’est, bien sûr, son droit. Mais accuser Fdesouche, qui n’a fait que le traduire, de diffuser une „infox“, de „biaiser“ et de „détourner“, c’est tout simplement malhonnête.]
« Fin février, le site d’extrême-droite Fdesouche a publié un article intitulé « Allemagne : de nombreux migrants ne supportent pas le sang européen ». Selon le texte truffé d’erreurs et d’approximations, les migrants et réfugiés originaires d’Afrique ou du Moyen-Orient présenteraient « une réaction de rejet avec de graves conséquences sur la santé » lorsqu’ils sont transfusés avec du sang de personnes européennes.
[…]
Comme bien souvent, l’infox de Fdsouche part donc d’une véritable information que le site a biaisée et détournée pour nourrir des préjugés racistes. »
Algérie: Bouteflika renonce à un 5e mandat et reporte sine die la présidentielle
De jeunes Algériens manifestent leur joie après l'annonce du président Abdelaziz Bouteflika, à Alger le 11 mars 20191/2© AFP, RYAD KRAMDIAFP, publié le lundi 11 mars 2019 à 20h09
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.
Le président Bouteflika avait regagné l'Algérie dimanche, à l'issue de deux semaines d'hospitalisation en Suisse pour des "examens médicaux".
Dans un message à la nation publié par l'agence officielle APS, il précise lundi que la présidentielle aura lieu "dans le prolongement" d'une conférence nationale" chargée de réformer le système politique et d'élaborer un projet de Constitution d'ici fin 2019.
En s'engageant dans ce texte "à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu", M. Bouteflika indique implicitement qu'il restera chef de l'Etat à l'expiration de son mandat le 28 avril 2019.
"Il n'y aura pas de cinquième mandat et il n'en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m'assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l'assise des fondations d'une nouvelle République", déclare M. Bouteflika dans ce texte.
"Il n'y aura pas d'élection présidentielle le 18 avril prochain", poursuit le président algérien disant ainsi "satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m'adresser".
La prochaine présidentielle "aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante (...) équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent" qui "devra s'efforcer de compléter son mandat avant la fin de l'année 2019", ajoute M. Bouteflika.
De nombreux klaxons commençaient à résonner lundi en début de soirée dans le centre d'Alger.
NdB: Allez maintenant, retour en Algérie, votre vrai pays!
Groupe Europe des Nations et des Libertés
Condé-sur-Sarthe : une conséquence de la soumission à la CEDH
On le sait depuis longtemps : armes, téléphones portables et drogue circulent dans des prisons françaises devenues des centres de radicalisation islamiste. Or malgré cette situation alarmante, les juges de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), qui siègent à Strasbourg, continuent leur travail de sape contre notre institution pénitentiaire.
Depuis 1981, suite à une décision de Robert Badinter, la CEDH permet en effet à des criminels en détention de poursuivre la France pour non-respect de la sacro-sainte Convention européenne des Droits de l’Homme.
A l’heure actuelle, on compte une quarantaine de procédures en cours visant les conditions de détention dans les prisons françaises : on y infligerait aux plaignants des « traitements inhumains ou dégradants ». « Les repas sont servis tièdes, parfois froids » déclarait récemment au Monde l’avocat d’un de ces détenus mécontents. Rendez-vous compte !
Pourtant, alors qu’il ne devrait y avoir que des parloirs sans contact possible, les détenus ont accès à des « unités de vie familiale » depuis 2009 (merci Sarkozy !). C’est dans un de ces appartements tout confort que Michaël Ciolo, assassin converti à l’islam et radicalisé en détention, a pu être rejoint par sa compagne... et récupérer le couteau avec lequel il a agressé ensuite deux gardiens de la prison de Condé-sur-Sarthe... les fouilles au corps ayant été pratiquement interdites par la CEDH.
Dès juin 2017, Macron s’était empressé de recevoir à l’Élysée le président de la CEDH, avant de rendre une « visite de soutien » aux juges de Strasbourg en octobre de la même année, ce qu’aucun président de la République n’avait fait jusque-là. Pire, en avril 2018, Emmanuel Macron et Nicole Belloubet, dignes héritiers de François Hollande et Christiane Taubira, ont ratifié un texte qui, signé en 2013, renforce encore les pouvoirs de la CEDH.
Ce qui s’est passé à la prison de Condé-sur-Sarthe n’est donc pas une simple « défaillance », mais bien le résultat de la soumission au droit-de-l’hommisme de la CEDH.Strasbourg: la stèle de l'ancienne synagogue heurtée par accident
AFP, publié le vendredi 08 mars 2019 à 00h29
La stèle marquant l'emplacement de l'ancienne synagogue de Strasbourg, détruite par les nazis, a été heurtée accidentellement le week-end dernier par un automobiliste, sans qu'il ne s'agisse d'un acte antisémite.
"En faisant marche arrière, la personne, client d'une boîte de nuit à côté, a heurté la stèle", a indiqué jeudi à l'AFP une source proche de l'enquête, confirmant une information des Dernières nouvelles d'Alsace (DNA).
Samedi matin, cette stèle commémorative, pesant 1,6 tonne, avait été retrouvée renversée, entraînant une vague d'indignations dans un contexte général de recrudescence d'actes antisémites.
L'examen des vidéosurveillances de cette zone du centre-ville de Strasbourg, où se trouvent de nombreux commerces, et l'audition de différents témoins ont permis à la Sûreté départementale d'identifier l'automobiliste, un homme de 31 ans.
Il a été placé en garde à vue mercredi, puis remis en liberté jeudi soir par le parquet de Strasbourg. Il est convoqué devant la justice en juin pour "défaut de maîtrise du véhicule" et "délit de fuite".
"A ce stade, aucun caractère antisémite n'a été retenu", a indiqué cette source proche de l'enquête.
L'automobiliste et ses passagers ont expliqué avoir oublié des affaires dans la boîte de nuit dont ils sortaient, et avoir fait marche arrière pour se garer au plus près de l'établissement. L'un des passagers dit avoir entendu un choc.
"La voiture présente des traces sur l'attelage à l'arrière, qui peuvent correspondre au choc sur la stèle", a-t-on expliqué de même source.
"Il y a un enchaînement logique et cohérent", a-t-on ajouté.
- Rasée par les nazis -
Souvenir de l'ancienne synagogue, la stèle a été installée en 1976 et porte l'inscription: "Ici s'élevait depuis 1898 la synagogue de Strasbourg, incendiée et rasée par les nazis le 12 septembre 1940", lorsque l'Alsace venait d'être annexée par le IIIe Reich. Les décombres de la synagogue avaient été dynamités l'année suivante. Une nouvelle "Synagogue de la Paix" a été inaugurée en mars 1958.
Après la découverte par un passant de la stèle couchée à côté de sa base en béton samedi matin, la police avait ouvert une enquête "explor(ant) toutes les pistes afin de déterminer l'origine intentionnelle ou accidentelle de l'événement", ainsi que son caractère antisémite ou non, avait indiqué samedi une source proche du dossier.
Rapidement, de nombreuses réactions indignées se sont fait entendre, avec des condamnations en France et à l'étranger, y voyant une nouvelle manifestation d'un antisémitisme violent et haineux.
L'Alsace a été le terrain récemment de plusieurs actes antisémites: dans le cimetière juif de Quatzenheim, au nord-ouest de Strasbourg, 96 tombes avaient été recouvertes de croix gammées, et celui de Herrlisheim, au nord-est de la ville, avait été souillé de graffitis antisémites le 11 décembre, jour de l'attentat du Marché de Noël de Strasbourg.
Lundi, des écrits à caractère antisémite ont été retrouvés devant l'entrée du personnel d'une école maternelle publique de Strasbourg et des croix gammées ont été dessinées sur les murs d'une ancienne synagogue de Mommenheim (Bas-Rhin), devenue une salle d'activités gérée par la commune.
-