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GAELLE MANN - Page 782

  • Norvège: Oslo ouvre la première école primaire réservée exclusivement aux enfants musulmans

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    20h53

    Le ministère norvégien de l’Education vient d’approuver les plans pour la création de la première école primaire exclusivement musulmane à Oslo.

     

    Le dossier de demande, qui a été soumis par l’Association des Mères Musulmanes, indique que les élèves apprendront les valeurs arabes et islamiques, ainsi que la religion, la philosophie et l’éthique dans l’Islam. L’école, qui sera située dans l’est de la capitale Oslo, là où résident le plus grand nombre d’immigrés de la ville, pourra accueillir 200 élèves.

    Plusieurs partis politiques ont exprimé leur indignation, et notamment le parti travailliste. « Si nous commençons à nous regrouper par religion, cela risque d’affaiblir l’intégration dans la société norvégienne. En Norvège, nous dépensons beaucoup d’argent dans l’intégration, et maintenant, apparemment, nous allons le dépenser dans la ségrégation » [...]

    Express.be

    FDESOUCHE

  • Explosion de l’immigration en Allemagne

      

     

    22/05/2014 – BERLIN (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    En 2012, l’Allemagne a connu une vague migratoire d’environ 400.000 nouveaux arrivants, soit deux fois plus qu’en 2009. Ainsi, le pays se place derrière les Etats-Unis dans le classement des pays de l’Organisation pour la coopération et le développement des Etats (OCDE), devant le Canada et l’Australie.

    Face à cela, les médias allemands de la presse dominante ont chanté les louanges de l’immigration et de l’accueil de ces pays et aux populations venues majoritairement des pays de l’Europe de l’Est et des pays du Sud. Alors que le droit du sang prévalait depuis de nombreuses années, le gouvernement allemand préparerait une loi pour accorder la double nationalité.

    Ce phénomène d’immigration galopante se déroule dans un contexte de vieillissement démographique en Allemagne et d’une faible natalité. Ces nouvelles populations bénéficieront alors de la libre circulation accordée dans l’espace Schengen et pourront en remplacer d’autres.

    Photo Une : Porte de Brandebourg, Berlin. Crédit : Thomas Wolf via Wikipédia (cc).

  • Sarkozy viserait-il la présidence européenne ?

    Sarkozy viserait-il la présidence européenne ? - Sa stratégie de retour devient irritante et intrigante

     


    Sa stratégie de retour devient irritante et intrigante



    Raoul Fougax
    le 22/05/2014
    Sarkozy, c’est le plat trop long à être servi au restaurant. On le commande car on en a très envie et on est tenaillé par une faim d’enfer. Mais ça tarde trop, alors on sert, pour faire patienter, des amuses gueules et quand le plat arrive, on n’en veut plus, on a plus faim. Il y a dans une partie de la droite une forte attente du retour de Sarkozy présenté comme un président incomparable vis-à-vis de la nullité Hollandaise. Mais même cette droite de nostalgie et d’espérance commence à trouver le temps long et la tactique des petites déclarations présentées comme majeures peu adaptée à un retour gagnant.

     
    Franchement personne n’attendait une déclaration à 4 jours des élections européennes pour nous dire quelle Europe il faut conserver, défendre et faire évoluer. Quel électeur, parmi ceux qui iront (minoritaires) voter a besoin de Sarkozy pour juger Bruxelles ? Mais le but de Sarkozy n’est pas de sauver l’Europe des méchants eurosceptiques, c’est de sauver Sarkozy du mauvais score que son camp va faire au scrutin de dimanche et peut-être de sauver ses vraies ambitions.

    L'ancien président signe aujourd’hui, jeudi 22 mai, une tribune de cinq pages dans l'hebdomadaire Le Point (également publiée dans le quotidien allemand Die Welt), qui marque d’après des commentateurs, un retour dans le débat politique.  Encore un. Jusqu’à présent il avait, certes, surtout  parlé de lui, des affaires et de l’acharnement de juges politisés. Maintenant il parle de l’Europe. Se verrait-il président élu d’une Europe réformée, faute de pouvoir être réélu en France ? C’est une hypothèse qui progresse. Car de la France il ne parle pas et c’est pourtant le pays où il voudrait faire son retour.

    Y-a-t-il un message caché ? Sarkozy, pour certains proches, se rêve en premier président européen élu au suffrage universel. Ceci expliquerait cela. Cette fois, il est intervenu trois jours avant les européennes mais la forme reste la même : une tribune qu'il a écrite lui-même. «Cela fait plusieurs semaines qu'il l'a rédigée », confie son entourage. L'ancien chef de l'Etat a décidé de parler avant le scrutin du 25 mai, sans suivre les appels à la prudence de son entourage, qui semblent pourtant raisonnables par rapport au paysage politique français. Beaucoup jugeaient risqué de s'engager, alors que le Front national est donné favori du scrutin.  Si l'UMP est devancé par le FN, cela montrera qu'il pèse peu», s'inquiète l'un. «Si le FN finit premier, ce sera un choc. Marine Le Pen pourra dire : « On est plus fort que Sarko », grimace un autre  selon le journal Le Monde. Mais Nicolas Sarkozy n'a pas écouté les proches qui lui conseillaient d'intervenir après l'élection. « Il ne voulait pas donner l'impression d'être dans le calcul et dans la facilité, explique un de ses conseillers. Pour lui, l'enjeu européen est bien plus important que l'ordre d'arrivée de dimanche. » L’enjeu européen pour la France ou l’enjeu personnel pour Nicolas ?

    En tout cas, il définit son modèle européen. Il le définit contre les populismes sans convaincre cependant de son utilité pour les peuples tout particulièrement les Français. « Ne laisson,s ni aujourd'hui ni demain détruire ce trésor ! » Pas question pour autant de se transformer en eurobéat. S'il juge que le projet européen «doit être préservé », l'ex-président estime que «ses dérives doivent être corrigées». C'est pourquoi il appelle à une rénovation en profondeur de l'Union. «Il faut suspendre immédiatement Schengen I et le remplacer par un Schengen II auquel les pays membres ne pourraient adhérer qu'après avoir préalablement adopté une même politique d'immigration », écrit-il. Il investit même le thème de l'assistanat, sensible dans l'électorat de droite, en affirmant qu'une réforme de Schengen permettrait de mettre fin «au détournement de procédure qui permet à un étranger de pénétrer dans cet espace pour y choisir le pays où les prestations sociales sont les plus généreuses». Décidément c’est toujours la même tactique et le Fn a beau jeu de la dénoncer.

    Marine Le Pen brocarde le «comique de répétition» que constitue à ses yeux la tribune pour l'Europe de Nicolas Sarkozy qui «tous les six mois depuis des années, vient refaire les mêmes promesses aux Français.» «Durcir Schengen ? Nicolas Sarkozy a fait cette promesse quand il était ministre de l'Intérieur entre 2002 et 2007, puis pendant la campagne présidentielle de 2007, puis encore durant son quinquennat à plusieurs reprises, et enfin en 2012 pendant sa seconde campagne présidentielle. Il n'en a bien sûr jamais rien fait, laissant l'Europe devenir une passoire de plus en plus trouée et organisant vers la France une immigration aussi massive qu'avec le PS», dénonce la présidente du FN dans un communiqué.

    Nicolas Sarkozy ne veut pas qu’on l’oublie. Il vient au secours d’une armée divisée et en difficulté. Il risque, comme pour les municipales, de démontrer que son  influence est plus médiatique qu’électorale. Une erreur de stratégie… si son but est la reconquête de la présidence française… mais si son objectif est européen, pas étonnant qu’il s’ exprime sur l’Europe et si peu sur la France.
     
    METAMAG

  • La Suisse autorise le salut hitlérien dans le langage des signes

     
    Hier, 18:36
     
     

    La Voix de la Russie/RIA Novosti La Suisse, pays autrefois synonyme de neutralité, peut dire adieu à sa réputation. Le tribunal fédéral de Lausanne a en effet réhabilité le salut nazi. Thémis, la déesse de la Justice, a donc fermé les yeux sur le passé en décidant que ce geste n'était pas punissable si l'individu qui le reproduisait exprimait son opinion personnelle sans propager les idées du national-socialisme.

    Elle semble avoir oublié qu'au départ, le livre d'Adolf Hitler Mein Kampf était également un "avis personnel". Quoi qu'il en soit, cette décision annule le verdict prononcé en première instance à l'encontre d'un néonazi suisse pour avoir effectué le salut hitlérien devant deux cents personnes pendant une manifestation.

    Ces dix dernières années, l'extrême droite a régulièrement perturbé les activités consacrées à la Fête nationale suisse en arborant ouvertement des symboles nazis. Désormais, ils pourront le faire sous couvert de la loi. Il est étrange que la jurisprudence locale ne soit pas parvenue à cette décision plus tôt: il fallait simplement ne pas voir l'aspect politique dans le bras tendu! Car pour tout le monde, il est évident et naturel de s'étirer en tendant les bras. Mais quand on parle de la naissance des laboratoires d'Auschwitz ou des chambres à gaz de Majdanek, ce n'est plus de la casuistique juridique, mais de l'éducation. Or le Code pénal suisse ne prévoit pas de tel article.

    Il s'agit d'un précédent. De facto, on a prescrit une indulgence juridique et une protection contre les vestiges de Nuremberg. Tout ça dans le pays présidant l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont le président Burkhalter profite de son statut pour imposer à l'Ukraine une feuille de route pour sortir de la crise.

    On n'ira pas jusqu'à dire que la Suisse a littéralement autorisé le salut hitlérien. Mais elle l'a accepté dans le langage des signes. Ce qui pourrait être encore plus dangereux, dépassant toutes les frontières indépendamment de l'origine ethnique. Jusqu'à présent, le salut nazi demeure un crime pénal en Allemagne, en Autriche et en République tchèque. Mais on le pardonne déjà dans les pays baltes. Et au nom des valeurs européennes il accompagne les "nettoyages" en Ukraine. Evidemment, l'Occident ne verra pas dans cette décision juridique une réhabilitation du fascisme. Il lave simplement les mains de ceux qui sont prêts à les lever. Y compris pour tuer.
     http://french.ruvr.ru/2014_05_22/La-Suisse-autorise-le-salut-hitlerien-dans-le-langage-des-signes-8955/

  • Isabelle Balkany, une proche de Nicolas Sarkozy en garde à vue dans une enquête financière

    Le Vif

    Source: Belga
    mercredi 21 mai 2014 à 17h58

    Isabelle Balkany, épouse d'un baron de l'UMP et proche de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, a été placée mercredi en garde à vue dans le cadre d'une enquête judiciaire de nature financière, a indiqué une source judiciaire.

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    Cette garde à vue survient alors que l'UMP, principal parti d'opposition de droite, est engluée depuis plusieurs semaines dans différentes affaires, touchant notamment son président Jean-François Copé soupçonné de surfacturations au profit de proches.

    Mme Balkany est l'épouse de Patrick Balkany, figure de l'UMP et député-maire de Levallois-Perret, en région parisienne.

    Le motif de sa garde à vue n'a pas été explicité mais, en décembre dernier, une information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale avait été ouverte visant le couple Balkany, après des révélations d'un ancien allié politique, Didier Schuller, à des juges financiers.

    Il avait remis plusieurs documents aux magistrats, dont des rapports de police de 1998 et 2001, ainsi qu'une attestation d'ouverture de compte en Suisse.

    M. Balkany, réélu maire en mars et dont l'épouse est aussi la première adjointe à la mairie, est par ailleurs visé par une enquête pour "détournement de fonds publics". Il est soupçonné d'avoir utilisé un chauffeur de la mairie à des fins personnelles, notamment lors de vacances sur l'île antillaise de Saint-Martin.

    De par son mandat de député, il bénéficie d'une immunité parlementaire, qui doit être levée avant toute mesure coercitive, comme une garde à vue ou un contrôle judiciaire accompagnant une mise en examen.

    Patrick Balkany avait été condamné en 1996 à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour avoir utilisé trois employés municipaux exclusivement occupés à le servir dans son appartement et sa résidence secondaire.

     

  • Le meurtrier du DJ du Blanc-Mesnil condamné à 18 ans de prison

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    Le principal accusé du de Claudy Elisor, un DJ lynché par des jeunes d'une cité du Blanc-Mesnil lors d'une du Nouvel An 2011, a été condamné jeudi à 18 ans de prison par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis.

    Comparaissant libre après être sorti de prison il y a trois mois à la faveur d'un problème de fax au tribunal, Amadou F. <btn_noimpr> , 24 ans, a été menotté dès l'énoncé du verdict, dans une atmosphère très tendue. Son coaccusé, Alassane D., 29 ans, a été acquitté.

    Agé de 31 ans, Claudy Elisor avait été sauvagement agressé par plusieurs personnes qui s’étaient introduites de force dans cette soirée de où la victime était le disc-jockey. Seuls deux suspects avaient été arrêtés dans cette affaire.

    LeParisien.fr

  • Le président de l’Institut du monde arabe célèbre la fête nationale d’Israël

     

    INFO PANAMZA. Jack Lang, président de l’IMA, s’est joint à la récente fête nationale organisée par l’ambassade israélienne. La preuve en images.

    Le mardi 13 mai, de nombreuses personnalités étaient réunies au Pavillon Dauphine pour commémorer le 66ème anniversaire de la "déclaration d’indépendance" de l’État d’Israël. Panamza avait révélé la présence exceptionnelle du Premier ministre Manuel Valls.

    Autre figure éminente de la vie publique également conviée : Jack Lang.

    Président de l’Institut du monde arabe depuis janvier 2013, l’ancien ministre de la Culture apparaît dans une vidéo aujourd’hui mise en ligne par le site Cool Israël.

    La présence du président de l’IMA à la célébration d’un État colonial considéré par une partie importante des populations arabes comme une menace régionale et présenté par un ancien expert onusien comme un régime « ségrégationniste » pratiquant « le nettoyage ethnique » ne manque pas de sel. A foritiori quand l’organisateur de l’événement, l’ambassadeur Yossi Gal, est un ex-collaborateur d’Ariel Sharon et un proche d’Avigdor Lieberman, l’actuel leader de l’extrême droite israélienne.

    Lire la suite de l’article sur panamza.com

    E&R

     

     

  • Communiqué de Presse de Jean-Marie Le Pen, Député Français au Parlement Européen, Président d’Honneur du Front National, Tête de liste des Européennes en Sud-Est

       Communiqués / 21 mai 2014 / /

     

    Le bon sens ayant échappé à notre temps et l’exploitation médiatique de la « phrase » ayant pris le pas sur la vérité, il me semble cependant nécessaire de préciser le sens de ma référence, hier, au virus Ebola. L’intervention dont est extraite cette référence portait sur l’évolution démographique du monde et ses conséquences géostratégiques. J’ai alors fait, en effet, référence au virus Ebola, ainsi d’ailleurs qu’à un éventuel conflit nucléaire, lesquels viendraient évidemment modifier totalement les analyses en la matière. Il va sans dire que je ne souhaite en rien la propagation du virus Ebola, ce dernier n’ayant d’ailleurs que faire de mes souhaits, mais risque fort en revanche de trouver dans le mondialisme triomphant un terrible vecteur de diffusion.

  • Marine Le Pen fait condamner Laurent Ruquier

     

    Marine Le Pen fait condamner Laurent Ruquier

    Captures écran France 2

     
    La 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a prononcé son jugement ce jeudi dans l'affaire opposant la présidente du Front National à l'animateur de France 2. Le verdict est allé à l'encontre de l'avis du procureur.

    Le 3 avril dernier, le procureur estimait que Laurent Ruquier n'avait pas injurié Marine Le Pen lors de son émission On n'est pas couché . En cause, un dessin montrant la présidente du Front National au centre d'un arbre généalogique en forme de croix gammée exposé en novembre 2011 sur France 2. Puis un deuxième, survenu en janvier 2012, où l'animateur s'était amusé d'un dessin de Charlie Hebdo montrant un étron avec le slogan «Le Pen la candidate qui vous ressemble».

    Le procureur de la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris avait estimé que l'injure serait constituée si on avait dit de Madame Le Pen qu'elle est «nazie» dans le cadre «d'une émission sérieuse». Or On n'est pas couché avait été considérée comme une «émission humoristique et il n'y a pas intention de nuire». Un avis que l'avocat de Marine Le Pen avait évidemment contesté.

    «Comparer ma cliente à une merde ou dire qu'elle est nazie est bien injurieux, avait plaidé Me Wallerand de Saint-Just. Dans ces deux affaires, l'humour ne chasse pas l'injure car les deux injures sont très graves». De leur côté, les avocats de Laurent Ruquier et de Rémy Pflimlin avaient demandé la relaxe considérant le caractère «satirique» des deux séquences incriminées.

    4.000 euros d'amende pour Laurent Ruquier et Rémy Pflimlin

    Finalement, le tribunal a rendu un verdict en faveur de la plaignante pour le dessin affiché en novembre 2011 sur France 2. Laurent Ruquier et Rémy Pflimlin, directeur de la publication, ont été chacun condamnés jeudi à 1.000 euros d'amende avec sursis. «Même s'il n'est pas l'auteur du dessin incriminé, Laurent Ruquier s'est bien rendu complice de l'infraction en le présentant délibérément à l'antenne», a finalement estimé la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris.

    Laurent Ruquier et Rémy Pflimlin devront verser 2.000 euros de dommages et intérêts à Marine Le Pen et la même somme «au titre des frais de justice». Concernant la plainte pour le dessin représentant un étron, le tribunal a débouté la présidente du Front National, retenant le caractère satirique.

    LE FIGARO  22 05 14

  • Assassinat pour toucher l'assurance-décès: Jamel Leulmi condamné à 30 ans de réclusion criminelle

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    http://www.leparisien.fr/essonne-91/jamel-leulmi-condamne-a-30-ans-de-reclusion-criminelle-22-05-2014-3862313.php

  • Léonarda : le retour grâce à l'Union européenne ?

    22 mai 2014

    Lu sur le Figaro :

    « Mon retour en France, mais je l’ai toujours préparé!, s’exclame Reshat Dibrani, qui affirme se trouver toujours, avec sa famille, à Mitrovica, logés par les autorité kosovares. C’est pour bientôt je pense…» Dans la note, on apprend que «M. Reshat Dibrani (…), père de la jeune Leonarda Dibrani, [a changé] de patronyme pour celui de Reshat Tahiri». Un nouveau nom correspondant à celui «d’un autre membre de la fratrie (…) installé en Croatie». Le père de Leonarda rigole: «Eh oui, je prends exemple sur Hollande! Il ment tout le temps ; moi aussi! Il change de femme ; moi, je change de nom…»

    C’est d’ailleurs pour cela, poursuit Leonarda, que «dans 2 ou 3 mois, on rentrera en France, le temps qu’on fait l’argent (sic) pour le voyage». Comment? «Ça, c’est notre problème!, réplique-t-elle avec assurance. Mais je peux vous dire qu’on a tous les noms des policiers qui m’ont arrêtée et qui ont embêté ma famille, ils vont avoir des problèmes! Quant à Hollande, Valls, et le préfet du Doubs, qui ont dit plein de mensonges, on va leur dire en face la vérité!» Très remontée, la jeune fille mentionne encore «les vêtements, les cassettes vidéo de notre enfance qui sont restées dans l’appartement de Levier», près de Pontarlier. «Y en a pour au moins 20.000 euros (oh bien oui au moins !), assène-t-elle. Quelqu’un va payer pour cela!»

     Il suffirait donc aux Dibrani de devenir ressortissants de Croatie, pays membre de l’Union européenne, pour pouvoir revenir en tout « légalité » sur le sol français !

    Ah, l’Union européenne, quelle chance pour la France !

    Marie de Remoncourt

    Contre-info.com

  • Le basculement à droite de l’Inde

    Ecrit le 21 mai 2014 à 15:28 par Jean-Gilles Malliarakis dans Poing de vue

     
     
     

    Inde

    Oublions Jules Verne. Un tour d’horizon mondial, au XXIe siècle, se révèle facile à accomplir en moins de 80 minutes. Il suffit de passer par les sites des grands journaux du monde entier. Or, en les survolant ce lundi 19 mai, du Washington Post au South China Morning Post, en passant par le Times ou le Daily Telegraph de Londres, die Welt de Berlin ou La Repubblica, une chose pouvait frapper le visiteur. Chacun de ces titres prestigieux affichait 20 ou 30 articles de première page.

    Mais on n’y trouvait aucune évocation, de la principale nouvelle politique mondiale. Elle était pourtant connue, discrètement mentionnée la veille, dimanche 18. Idem les jours suivants.

    Elle glisse, inaperçue et anecdotique.

    Elle était pourtant pressentie depuis plusieurs semaines : il s’agit du basculement à droite de l’Inde sous la conduite de Narendra Modi.

    Le vieux parti hérité de Gandhi et de Nehru, le parti du Congrès a été balayé. Le BJP, parti du peuple hindou, avec 172 millions de voix a doublé le nombre de ses électeurs de 2009. Sa victoire de 1999 avait porté au pouvoir Atal Bihari Vajpayee, avec seulement 86,6 millions de suffrages. Aujourd’hui, avec 282 sièges, il détient la majorité absolue à l’assemblée législative fédérale, la Lok Sabha. Pour la première fois depuis 1984, un chef de gouvernement va pouvoir diriger cet immense pays de manière homogène sans dépendre d’une coalition.

    La victoire éclatante du BJP ne se limite pas en effet à une simple alternance électorale, comme il en existe dans toutes les démocraties.

    Évoquons d’abord ce qui passionne les économistes, lesquels considèrent trop souvent les ratios financiers sans percevoir le modèle de développement social. Churchill le disait avec humour : « je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même trafiquées ». Car les agrégats inventés au cours du XXe siècle, et adulés des technocrates du FMI, du monde bancaire, etc. devraient en vérité n’être pris en compte qu’à titre indicatif. En particulier le taux de croissance du produit intérieur brut ne nous informe que de la santé relative, instantanée, approximative et quantitative de l’évolution prévisible de la richesse des nations, certainement pas des perspectives des sociétés.

    Le parti qui vient de l’emporter en Inde peut dès maintenant se prévaloir de l’expérience gestionnaire d’un État, le Gujarat, peuplé de 60 millions d’habitants sur 196 000 km2. À comparer avec l’Allemagne de l’ouest, qui comptait 63 millions d’habitants sur 248 000 km2 avant l’unification, on ne saurait parler d’un simple galop d’essai local. Dès lors la réussite incontestable de son ministre-président, Narendra Modi de 2001 à 2014, pratiquement sans faute économique, a servi de premier argument pour la conquête du pouvoir fédéral à New Delhi. On l’a, certes, exprimé en termes de croissance. On a pu évaluer que cet État, pendant les 12 années de gestion de Narendra Modi et de ses « modinomics » a bénéficié d’un taux de croissance très supérieur à la moyenne nationale, une tendance durable accentuée depuis 10 ans. Etre exécrées par la gauche c’est toujours bon signe. Cela tient à une double préoccupation due au parti BJP en général et à Narendra Modi en particulier, celle de l’équipement et de la formation en liaison avec les nouvelles mais aussi à une moindre intervention redistributrice et dirigiste de l’État. Telle Margaret Thatcher, ce politique est issu de la classe moyenne, où on travaille dur dans l’échoppe paternelle et où on ne dépense que ce que l’on a gagné.

    On pourrait, à certains égards, comparer la prospérité qu’il a développée dans le Gujarat, à celle de la Bavière en Allemagne, sans doute la région la plus traditionnelle du pays, et cependant en pointe dans l’économie.

    Dans un cas comme dans l’autre il ne s’agit pas d’un paradoxe. Le nouveau Premier ministre indien est né en 1950. Il pratique et milite ardemment pour l’Hindouisme depuis l’âge de 13 ans. Cela déplaît fortement au courant dominant du monde actuel comme le catholicisme des dirigeants bavarois irrite ses détracteurs. Un article du Courrier international le dit de façon cocasse. On lui reconnaît d’innombrables qualités, y compris le sens de l’humour et l’élégance, mais on l’étiquette de l’épithète, supposée éliminatoire, de « controversé ». La grammaire journalistique du New York Times, en France celle d’Anne Sinclair, appliquée au sous-continent indien, cela devrait faire sourire.

    Cela dénote une méconnaissance du problème central de l’Inde depuis son indépendance.

    Ce pays, hindou à 80%, cherche à effacer les traces de l’épouvantable oppression musulmane subie pendant des siècles sous la domination moghole puis perse. Le parti du Congrès, politiquement correct, parfaitement adapté aux mots d’ordre mondialistes a toujours voulu nier ce problème de l’identité nationale. N’y voyons pas un hasard de l’Histoire.

    Dans cette lutte terrible contre l’islamisme, tant pakistanais qu’intérieur, on a voulu interdire les enjeux mémoriels et stigmatiser le « suprémacisme » des Hindous dans leur pays. En 2002 les États-Unis sont allés jusqu’à refuser à ce titre un visa à Narendra Modi. Il faudra bien pourtant que l’occident s’habitue à respecter ce choix qui n’attentera pas à la condition de 13 % de musulmans que compte le pays. On verra s’affirmera en Inde les valeurs éternelles et l’identité profonde de nos lointains cousins indo-européens, la plus ancienne religion du monde, assez voisine de celle des héros de l’Iliade.

    Convenons à l’évidence que deux nouvelles grandes puissances ont principalement émergé dans le monde depuis 20 ans, à taille à peu près égale : la Chine et l’Inde. Chacune de ces deux nations compte plus d’un milliard d’hommes. Chacune pèse plus que les 57 États musulmans additionnés. Elles se sont toutes les deux adaptées, résolument, à l’économie de marché. Mais elles ont abordé cette évolution de manière très différente.

    Et il n’entre pas dans le propos de la chronique d’aujourd’hui sous-estimer la réussite technique de l’Empire du Milieu dans de nombreux domaines. Non seulement les chiffres parlent mais une visite dans les rayons de nos grands magasins suffirait à éclairer ceux que l’étude de la pensée chinoise et des séjours espacés à Pékin ou Shanghai, à défaut de la campagne, n’auraient pas amenés à comprendre l’importance de ce pays.

    Reste une immense différence entre le développement de ce très grand pays, toujours gouverné par un parti unique, qui se dit encore communiste, et qui demeure imperturbablement oppresseur, etc. et l’émergence de l’Inde, terre de liberté et de diversité.

     Jean-Gilles Malliarakis anime un blog.

    NOUVELLES DE FRANCE

  • "Invasion migratoire" et "Monseigneur Ebola" : Jean-Marie Le Pen en campagne

        

    "L'immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations si nous n'arrivons pas assez tôt au pouvoir", a affirmé le candidat du Front national en campagne à Marseille. Lire la suite »
     
     
    NOVOPRESS
  • L’aigle de Rome : pour l’Empire et pour Mithra

    L’aigle de Rome : pour l’Empire et pour Mithra - Le roman  de wallace Breem nous parle de nous

    Le roman de Wallace Breem nous parle de nous



    Jean Ansar
    le 20/05/2014
    Nous sommes tous quelque part nés en 753 av. J.-C. Dans tout européen, il y a un enfant de Rome, une nostalgie de la ville qui a conquis le monde et imposé un  ordre par ses armes et par ses lois. La fascination de Rome n’est plus à démontrer pas seulement dans l’histoire, mais également au cinéma et dans la littérature.
     
     
    La réédition  chez « invicta » de l’Aigle de Rome de Wallace Breem est là pour nous le rappeler. Le livre remonte à 1970. Il retrace le moment clé en 406 ap. J.-C. où, par un terrible hiver, le limes  ou ce qu’il en reste a craqué face aux barbares malgré l’héroïsme des légionnaires. Le héros du livre, un certain général Maximus aurait inspiré celui du Gladiator de Russel Crowe, sauf que ce film est lui-même un remake du bien nommé « Chute de l’empire romain » puisque c’est de cela qu’il s’agit.

    Ce formidable livre de guerre, où les batailles sont dignes des épopées homériques et des sagas , est aussi un livre de réflexion. On y voit le parcours initiatique d’un romain fidèle à l’empire, malgré sa dérive et sa chute inévitable, mais aussi à l’esprit des « vieux romains », sacrifice et patriotisme. Un parcours initiatique qui se confond également avec celui du culte de Mithra, le dieu des légions qui a résisté si longtemps à la christianisation de la société.  Les mystères de Mithra sont présentés partout dans ce livre qui peut se lire à plusieurs niveaux.

     
    La peinture des « barbares » est saisissante. Ils sont poussés vers Rome par les Huns mais aussi surtout par la nécessité. Ils ne comprennent pas qu’on leur refuse d’entrer. Cela est d’actualité. Ce qu’ils veulent ce n’est pas détruire Rome, ni même y importer leurs coutumes, là est la grande différence. Ils veulent servir l’empire pour pouvoir, en le renforçant et en le défendant, profiter de sa prospérité et de sa sécurité. Ils ne comprennent pas que Rome n’est plus dans Rome, pas plus que Maximus d’ailleurs, et que l’Empire est trop faible pour s’ouvrir à des peuples nouveaux. Il est trop faible aussi pour les repousser. Et pourtant les légionnaires de Maximus feront leur devoir et même au delà.

    Un livre foisonnant, un roman militaire de réflexion sur les civilisations avec, à la fin du volume, des notes très bien faites. C’est finalement le dernier combat des meilleurs d’entre les meilleurs d’un Empire qui se sait condamné sans y croire vraiment, mais qui veut mourir le glaive à la main. Un empire christianisé mais défendu par des militaires attachés aux anciens dieux et à Mithra, le dernier d’entre eux.

    Maximus incarne les valeurs qui firent Rome : le courage, la loyauté, la discipline. Mais ces valeurs restent valables même si Rome s effondre et si les empereurs ne les respectent plus. Ce n’est pas parce qu’on est vaincu que l’on a eu tort. Et ce qui a été et qui parait condamné à jamais, un jour reviendra car tous les chemins aujourd’hui encore nous mènent à Rome.

    « L’aigle de Rome » de Wallace de Breem, Éditions Panini Books Collection Invicta, 350 pages, 20 euros
     
    METAMAG

  • Hollande, invité surprise des trophées « d’improvisation » : une visite emblématique…

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    Le 20 mai 2014
    La diversité érigée en alpha et oméga et dont les Français ont plein le dos...
             

    L’information fait les gros titres de la presse : lundi soir, François Hollande, flanqué de Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, était « l’invité surprise » de Jamel Debbouze à la finale du « trophée d’improvisation théâtrale inter-collèges » organisée par la fondation « Culture et Diversité » et la compagnie « Déclic Théâtre » (qui a révélé, entres autres, Sophia Aram).

    Un « invité surprise » prévisible puisque, en février dernier, plutôt qu’aller soutenir les athlètes français à Sotchi ou les Bretons sous les inondations, François Hollande avait préféré assister à Trappes aux éliminatoires de ce « match d’improvisation » et avait promis d’être là pour la finale. Et vous savez comme cet homme-là est de parole.

    Il est revenu, donc, sans voir à quel point cette visite, à moins d’une semaine des élections européennes, pouvait être emblématique du rejet que les Français nourrissent à son endroit.

    L’improvisation, d’abord. Là, c’est sûr, on tient un champion du monde. Il est d’usage, dans certains jurys, que l’on prenne comme président d’honneur un ancien lauréat : le rôle, forcément, lui revenait de droit. Deux ans qu’il improvise sous les feux des rampes, qu’il arpente la scène, harangue le public, hésite, lance un truc qui fait flop, essaie autre chose qui ne prend pas plus, change son fusil d’épaule et tente des effets spéciaux qui ne sont que des pétards mouillés.

    Debbbouze_Hollande076Le rire, ensuite. Comme Jamel Debbouze, François Hollande adore ça. Il n’est pas pour rien Monsieur petites blagues. La légèreté pour tous, depuis le début de son quinquennat. Sauf que la France dans le désarroi n’a pas le cœur à la gaudriole. Les vannes à deux balles, les ricanements et les pince-moi-que-je-rigole quand on suit le corbillard « France » sont perçus comme autant d’indécences.

    La diversité, enfin. La diversité érigée en alpha et oméga et dont les Français ont plein le dos, quand l’urgence serait au contraire de mettre du ciment dans les interstices pour construire, non pas une France éclatée, mais « une ».

    Mais enfin, n’y a-t-il pas actuellement à travers le pays, comme tous les ans à la même époque, des milliers de kermesses scolaires, spectacles de fin d’année, ballets de danse, compétitions de judo, auditions de piano, concours d’éloquence, de lecture ou de rédaction au cours desquels se produisent devant le public de petits enfants ou des adolescents studieux, ayant travaillé d’arrache-pied tout l’année avec l’aide de professeurs dévoués, et qui sont au moins aussi méritants que les collégiens du « théâtre d’improvisation » sis à Trappes de la fondation « Culture et Diversité » ? Et pourquoi n’auraient-ils pas les honneurs, eux aussi, d’une visite du président de la République, du ministre de l’Éducation et de celui de la Culture, quand les autres y ont eu droit par deux fois ? Oui, pourquoi, sinon parce que le gouvernement doit sacrifier à la déesse diversité et s’incliner bien bas, attendu que le micmac autour de la théorie du genre risque de l’avoir mise sérieusement en pétard et que ses foudres électorales pourraient être terribles ?

    Gabrielle CLUZEL

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

     

  • Fabius dit n’importe quoi (comme d’habitude)

    Suite aux révélations de Valeurs actuelles sur la famille de Leonarda, Laurent Fabius déclare (il convient de respecter son propos exact, qui n’est pas vraiment dans le style qu’on attend d’un ministre, surtout dans le domaine du droit) :

     « S’il y a eu une tentative de fraude, parce que c’est ça si je comprends bien, la réponse [de l’ambassade de France au Kosovo] a été non. Et donc cette dame et sa famille qui n’ont pas leur place en France n’auront pas leur place en France, point à la ligne. On ne peut pas faire des fraudes à la nationalité, ce n’est pas possible, donc à partir du moment où il y a une tentative de fraude - je ne sais pas si c’est exact ou pas exact - la réponse sera non. C’est un faux événement, c’est un non-événement. »

    Ce que dit Valeurs actuelles, en produisant un document, c’est que le père de Leonarda a changé de patronyme pour prendre le nom d’un de ses frères installé en Croatie. Ce qui lui permet de demander un passeport croate, pour lui et pour les membres de sa famille, dont Leonarda. Titulaire d’un passeport croate, donc d’un pays de l’EEE (Espace économique européen), il peut circuler partout dans l’espace Schengen avec sa famille, donc entrer en France, sur simple présentation du passeport.

    La « tentative de fraude à la nationalité » n’a aucun sens pour des Tziganes, qui sont traditionnellement apatrides, surtout dans des pays qui étaient il y a peu la Yougoslavie. Il en est de même pour leurs patronymes. Il se trouve que si le père de Leonarda s’appelle Dibrani et est de nationalité « kosovare » (?), un oncle de Leonarda, frère de son père, est de nationalité croate et s’appelle Tahiri. Il n’y a aucune raison pour que le père de Leonarda ne s’appelle pas lui  aussi Tahiri et qu’il ne soit pas lui aussi de nationalité croate… (Il vient d’ailleurs d’affirmer que Tahiri est le nom de son père et Dibrani le nom de sa mère.)

    Bref, Leonarda et sa tribu vont revenir, et ni Fabius, ni Valls ni Hollande n’y pourront rien. Grâce aux règles de leur Union européenne.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Ce Camus qui n'aime pas l'étranger

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    http://www.lepoint.fr/politique/ce-camus-qui-n-aime-pas-l-etranger-14-10-2013-1743776_20.php

    Comment Renaud Camus, ex-militant homosexuel, membre du PS, passé par Jean-Pierre Chevènement, est devenu le penseur d'extrême droite le plus influent

  • Sinclair/DSK : quel cinéma !

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    Le 20 mai 2014
    Dans l’ex-couple Sinclair/DSK, on sait désormais qui est l’homme ; et, surtout, qui se comporte en tant que tel.
             

    DSK et Sinclair, ou le monde à l’envers. Le premier, non content d’avoir laissé quelques traces intimes sur la moquette du Sofitel new-yorkais, fait désormais de même sur le tapis rouge de la Croisette, à Cannes. Rome n’est peut-être plus dans Rome ; mais Hollywood, elle sera toujours en Amérique. Film, il devait donc y avoir. Et film il y a, avec ce « biopic » tourné par Abel Ferrara.

    Abel Ferrara, ce n’est pas n’importe qui. Il n’y avait que lui pour porter à l’écran les galipettes du « meilleur économiste de France », et surtout notre « Gégé » national pour donner corps pelliculaire à ce même Sardanapale mondialisé.

    En ces colonnes, nous avions déjà fait état de la bande-annonce du bidule qui fâche, Welcome to New York, juste avant que cette dernière ne soit ôtée de la Toile. Aujourd’hui, après présentation parallèle à Cannes, l’objet du délit fait un carton en « VOD », faute de sortie classique sur les écrans d’autrefois. Et là, juste histoire de voir comment le monde est mal fait et de constater à quel point l’histoire peut être ironique, c’est Dominique Strauss-Kahn qui porte plainte et Anne Sinclair qui se refuse à le faire.

    Passons vite sur le premier des protagonistes, poissé entre Sofitel ricain et Carlton lillois : c’est la vertu outragée ; un peu comme si l’abbé Pierre s’était fait choper dans une tournante ? Il y a de ça. Constitutionnellement, DSK a donc le droit de porter l’affaire en justice ; il nous reste au moins celui de rire sous cape, ou peignoir. Paradoxalement, celle qui serait en droit de faire procès ne le fait pas : Anne Sinclair a toujours eu de la classe et, à son âge, on ne se refait pas. Ainsi, sur la version française du Huffington Post, site Internet qu’elle dirige, ces quelques mots : « Je n’ai pas l’habitude, dans ces colonnes, de faire part de mes sentiments personnels. Mais comme le personnage de Simone dans le film “Welcome to New York” prétend me représenter, je veux seulement dire ici mon dégoût. Dégoût, d’un film où l’exhibition permanente du corps de Gérard Depardieu, présentée comme une audace, donne en fait le haut le coeur. Dégoût des dialogues minables et grotesques. Dégoût de la façon dont M. Ferrara représente les femmes, ce qui doit illustrer ses propres pulsions. Dégoût enfin et surtout du soi-disant face à face des deux personnages principaux, où les auteurs et producteurs du film projettent leurs fantasmes sur l’argent et les juifs. »

    Nous y voilà. Et voilà surtout l’occasion de quelques mises au point. Certes, Anne Sinclair est juive et riche. Et alors ? Son grand-père fit fortune en tant que marchand de tableaux – il avait en tout cas plus de goût qu’un Pinault (même pas simple flic) et ce n’est pas lui qui aurait fait fructifier la carrière d’un Jeff Koons –, et alors ? Le père d’icelle fut un éminent résistant de la première heure, et alors ? On nous dit que par « antiracisme », Anne Sinclair s’est toujours refusée à recevoir Jean-Marie Le Pen dans son émission « Sept sur Sept ». Et alors ? Sauf que là, c’est faux. Car si l’ex-président du Front national ne fut jamais convié dans son rendez-vous du dimanche soir sur TF1, elle se rendit néanmoins chez lui, dans sa maison de La Trinité, pour son émission « Questions à domicile ». Et si elle était alors en froid avec Jean-Marie Le Pen, c’était pour un papier assez idiot, signé du défunt François Brigneau, publié dans les colonnes d’un journal lui aussi défunt, National Hebdo, celui du Front national, dans lequel la dame qui nous occupe était dépeinte comme une « pulpeuse charcutière casher » ; ce qui, on l’admettra, n’était pas du meilleur goût.

    Pour le reste, du temps de ces belles années de TF1, l’un de ses meilleurs copains n’était autre que Patrick Richard, qui la filmait chaque dimanche sur « Sept sur Sept », et par ailleurs militant lepéniste revendiqué dans la maison Bouygues. « Il me fait rire et il est tellement mignon », avait-elle coutume de dire.

    Bref, dans l’ex-couple Sinclair/DSK, on sait désormais qui est l’homme ; et, surtout, qui se comporte en tant que tel. Même si grande dame, à l’évidence.

    Nicolas GAUTHIER

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Léonarda confirme les informations de Valeurs actuelles : elle va rentrer en France

     

    Polémique, Européennes. Invité ce matin de France Info, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a réagi aux révélations de Valeurs actuelles expliquant comment Léonarda prépare son retour. Le ministre des Affaires étrangères affirme que Léonarda ne rentrera pas en France : « la réponse a été non, cette famille n’aura pas sa place en France ».

     

    Sauf que, sur la même antenne, interrogée, Léonarda confirme les informations de Valeurs actuelles : elle a un passeport Croate. Elle peut donc rentrer en France en toute légalité.

    Léonarda est claire : « on attend que notre passeport (croate) soit prêt et on est libre, on peut aller où on veut après. Parce que c’est l’Europe et puis voilà ».

    Laurent Fabius se trompe, Léonarda a raison.

    En vertu d’accords signés le 1er juillet 2013, les ressortissants Croates sont dispensés d’obligation de visa de court séjour, aussi appelé « visa Schenghen » pour voyager librement au sein de l’espace Schenghen. Une simple carte d’identité suffit, les ressortissants croates ne sont même pas obligés d’être détenteurs d’un passeport biométrique. Contactés par Valeurs actuelles, les services de gestion de demande de visa en France expliquent que « la procédure est incontrôlable ». Ils poursuivent : « C’est de cette manière qu’une grande partie des immigrés entrent légalement en France et avec le temps, restent définitivement sur le territoire. C’est imparable ! »

    L’information qui produit l’effet d’une « bombe » à quatre jours des européennes

    UMP et FN se sont écharpés tout au long de la campagne sur la question des frontières et de l’espace Schenghen. Quand certains demandent une révision des accords de Schenghen (libre circulation des biens et des personnes au sein de pays membres de l’espace Schenghen), les autres parlent tout simplement d’une sortie de l’espace Schenghen.

    L’affaire Léonarda, saison 2, met dos à dos les deux partis : cette révélation est l’illustration qu’au-delà de Schenghen, n’importe quelle personne, détentrice d’une carte d’identité croate peut circuler librement partout en Europe. Ce cas d’école montre ainsi au grand public que la notion de frontière autour de l’espace Schenghen n’existe plus.

    E&R