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jeunes

  • La Côte d'azur n'est plus ce qu'elle était

    Quatre jeunes gens originaires de la banlieue parisienne ont été condamnés lundi à Nice à des peines s’échelonnant de 18 mois d’emprisonnement avec sursis à trois ans ferme pour une série d’agressions commises lors d’une «virée» mouvementée sur la Côte d’Azur, le mois dernier.

    Les quatre jeunes, âgés de 18 à 21 ans et originaires des Yvelines, avaient agressé un jeune homme dans un train, lui volant son portable, puis avaient volé son sac à une jeune fille sur une plage de Cannes.

    Enfin, l’un des quatre, agissant seul, avait roué de coups, près de la gare de Nice, un octogénaire qui résistait alors qu’il tentait de lui voler sa sacoche.

    «Je voyais qu’il ne lâchait pas son sac. Je lui ai mis les pieds sur les mains, j’ai donné des coups, ça m’a fait bizarre d’agresser une personne âgée mais j’avais la haine», a déclaré le jeune homme, âgé de 18 ans, à la barre.

    L’octogénaire a comparu devant le tribunal correctionnel en chaise roulante. Il a eu une clavicule cassée et est resté un mois à l’hôpital.

    Les faits s’étaient produits les 9 et 10 juillet 2008.

    Deux des jeunes gens ont été condamnés à la peine plancher de trois ans ferme en vertu de la loi sur la récidive.
    Celui qui avait agressé le vieil homme, n’étant pas récidiviste, a été condamné à une peine inférieure, de 3 ans dont 18 mois avec sursis.
     Le quatrième a été condamné à 18 mois avec sursis.
    Libération - 25 août 2008
    Ce n'est plus la gravité du délit qui est appréciée, c'est la "récidive"!

  • Les "jeunes" sont devenus des "lycéens"!

    Des incidents ont éclaté ce matin devant le lycée Gustave Monod de Saint-Gratien, voisin de la ville d'Enghien-les-Bains (Val-d'Oise). A partir de 11 h 30, pendant trois quarts d'heure, des lycéens se sont affrontés aux forces de l'ordre devant l'entrée de cet établissement. Des pavés prélevés sur un terre-plein voisin ont été projetés en direction des policiers.

    Deux d'entre-eux ont été légèrement blessés. Dans le même temps, une voiture a été incendiée, des barrières et des panneaux routiers démontés et arrachés. Les policiers, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont bloqué les accès à Enghien-les-Bains afin de contenir les débordements. Un peu plus loin, à Saint-Gratien, un groupe de lycéens a saccagé les rayons d'une supérette. Toujours dans le Val-d'Oise, des incidents ont été signalés également en fin de matinée à Sarcelles.

    Un léger glissement sémantique!

    Il suffit que les "jeunes" (toujours les mêmes) soient à proximité d'un LYCEE pour être appelés "lycéens" par les médias!

    Parmi ces jeunes CPF, il peut y avoir des jeunes inscrits dans un lycée... Mais ces émeutes, ces altercations violentes avec la police, ces saccages et voiture mise à feu nous rappelent des émeutes où l'on ne parlait pas de "lycéens", mais de jeunes immigrés! 

  • BANALINFO.fr: Des jeunes (lycéens?)en garde à vue

    Trois jeunes gens interpellés mardi dans une station parisienne du métro au retour de la manifestation lycéenne "contre les suppressions de postes" étaient toujours en garde à vue mercredi en fin d'après-midi à Paris, a-t-on appris de source policière.

    Ces jeunes, dont il n'a pas été précisé s'il s'agissait de lycéens, sont accusés de «vol avec violence en réunion» visant un passager, selon la même source.

     Deux jeunes filles interpellées en même temps à la station Vaneau ont été libérées mercredi.

    Il s'agit de deux élèves du lycée Utrillo à Stains (Seine-Saint-Denis), âgées de 17 et 20 ans, qui auraient, selon la police, pris à partie verbalement les policiers lors des interpellations.

    Selon une source judiciaire, la plus jeune a déjà fait l'objet d'une convocation pour «outrages et incitation à la rébellion» devant le tribunal de Bobigny. Selon un professeur de Saint-Denis, Denis Cittanova, ces deux lycéennes ont «filmé avec leurs portables des policiers qui frappaient un élève du lycée Paul-Eluard à Saint-Denis» sur les quais du métro Vaneau. Cet élève «a été frappé aux jambes et au ventre et a vomi. Puis les policiers lui ont écrasé la tête avec une chaussure», a rapporté ce professeur selon qui «beaucoup de passagers se sont émus de ce qui se passait».

    Selon M. Cittanova, le lycéen aurait fait partie des trois jeunes en garde à vue et le passager se plaignant d'un vol aurait été un policier en civil.

     Après cet incident, l'assemblée générale des professeurs des établissements d'Ile-de-France mobilisés contre les suppressions de poste a demandé «une commission d'enquête» sur «la répression» dont auraient été victimes selon eux ces lycéens dans le métro.

    Le train-train quotidien...

  • Fadela Amara détaille son plan banlieues...

    La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, a fait une communication mercredi en Conseil des ministres sur «la mise en oeuvre de la nouvelle politique pour les banlieues», l'accent étant mis sur «l'emploi, l'éducation et les transports».

    «Ce n'est pas un nième plan sur les banlieues. On cible les priorités qui sont l'emploi, l'éducation et les transports», a rapporté à la presse Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, en rendant compte du Conseil des ministres.

    Fadela Amara a expliqué qu'un «partenariat» allait se mettre en place «avec 38 chefs d'entreprises qui se sont engagés à recruter 22 000 employés stagiaires ou jeunes en formation issus des quartiers prioritaires», a-t-elle encore indiqué.

    Cet accord entre l'Etat et ces entrepreneurs «sera doublé de la 'mise en oeuvre' d'un contrat d'autonomie à destination des 45 000 jeunes des quartiers âgés de moins de 26 ans et qui bénéficieront d'un accompagnement pris en charge par l'Etat pour assurer leur accès au marché du travail», a-t-il ajouté, citant toujours Mme Amara.

    «Ce dispositif sera accompagné également d'une mise en oeuvre (d'une aide) pour les créateurs d'entreprises, le but étant, sur les années qui viennent, d'obtenir le chiffre de 20 000 entreprises dans les quartiers», a-t-il dit.


    Concernant le volet de l'éducation, Mme Amara entend «s'attaquer à tous les points de fragilité au niveau de l'enseignement et notamment de l'école primaire, avec la mise en oeuvre de l'accompagnement éducatif qui sera opérationnel dès la rentrée prochaine dans 5.311 écoles primaires, classées en éducation prioritaires», a également rapporté M. Wauquiez.

    «Ceci sera renforcé par une expérimentation originale, celle du "busing", le but étant de permettre à des élèves d'une cinquantaine de classes de CM1 et CM2, d'établissements caractérisés par un fort échec scolaire, de pouvoir aller dans d'autres écoles de la même ville afin d'améliorer le brassage et la mixité sociale», a-t-il ajouté.

    Autre décision : «une banque de stages sera mise en place en associant les chambres consulaires, les organisations représentatives des entreprises dans chaque académie pour lutter contre les phénomènes de discrimination rampante».

    Concernant les transports, Mme Amara a expliqué qu'un «appel à projet» serait lancé «pour déterminer les projets de desserte prioritaire qui doivent bénéficier d'une aide particulière de l'Etat, par exemple le projet de tramway reliant les communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil» (Seine-Saint-Denis).

    Mme Amara a également évoqué les questions de sécurité, avec la mise en place des unités territoriales de quartiers, «opérationnelles dès le printemps».

    Le Premier ministre François Fillon «tiendra un comité interministériel des villes et du développement social urbain dans les prochaines semaines, afin de demander, ministère par ministère, les crédits et les actions spécifiques qui seront orientées en direction du plan pour les banlieues», a également indiqué M. Wauquiez.

    On ne compte plus! L'argent des Français s'envole!  Et pour quels résultats...  

  • Séquestration et sévices contre un jeune juif à Bagneux

     

    VILAINE AFFAIRE à Bagneux (Hauts-de-Seine). Un garçon de 19 ans, de confession juive, a été kidnappé et agressé dans un box de la ville. Des faits qui se sont déroulés le 22 février 2008.

    La jeune victime, dont les agresseurs, au nombre de six, ont été arrêtés et écroués en fin de semaine dernière, a été séquestrée toute une journée.

    Vers 10 heures, le jeune homme croise deux connaissances du quartier, dans la résidence Pablo-Picasso. Le duo le bouscule et le somme de rendre un caméscope "prétendument volé" à un troisième copain. Les agresseurs saisissent leur proie qu'ils amènent auprès de ce dernier. Le malheureux n'a pas le moindre caméscope à rendre, "puisqu'il ne l'a pas volé". On lui réclame aussi le remboursement d'une dette qu'il n'aurait pas contractée. La victime est rapidement emmenée dans un box. Rapidement, trois autres agresseurs rejoignent le groupe.

    Des heures durant, le jeune homme sera insulté, violenté, frappé à coups de poing et de pied. Il subit des sévices physiques et psychiques. La bande lui reproche sa judaïté et inscrit « sale juif » sur son front avec un Typex. La cruauté des agresseurs ne s'arrête pas là. Estimant qu'il est homosexuel, ils lui infligent de sordides violences à connotation sexuelle. A plusieurs reprises, la bande fera référence à Youssouf Fofana, le chef du « gang des barbares », incarcéré pour avoir il y a deux ans martyrisé puis tué un jeune juif, Ilan Halimi, à Bagneux.

    Ces références à ce gang violent étaient dans le but d'effrayer encore plus leur victime. La comparaison s'arrête là, puisque les agresseurs n'ont pas réclamé de rançon. Le dénouement du kidnapping est inattendu. Vers 19 h 30, le possesseur du box, qui compte parmi les agresseurs, a besoin de partir. Il refuse de laisser ses clés à ses complices qui relâchent alors la victime. Le jeune homme rentre chez lui en sang et en état de choc. Le lendemain, il dépose plainte au commissariat de police avant d'être hospitalisé.

    Les enquêteurs de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine, chargée de l'affaire, ont été chargés des interpellations. Tous habitent le même quartier de Bagneux. La garde à vue n'a pas permis de comprendre les véritables motivations de ces jeunes gens, âgés de 17 à 28 ans. Tous sont mis en examen et écroués pour « violences aggravées en réunion et en raison de l'orientation sexuelle, vraie ou supposée, de la victime, et en raison de son appartenance à une religion », « séquestration en bande organisée », « actes de torture ou de barbarie ».

    (Le Parisien - 5 mars 08)