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  • Mort suspecte d'un vigile

    C’est une disparition tragique, pour ses collègues et ses proches, suspecte pour les enquêteurs. Saïd, un vigile d'un magasin de bricolage de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été retrouvé mort noyé hier après-midi, alors qu’il était activement recherché depuis sa disparition la veille au soir, après une violente dispute avec des clients.

     

    Vers 19 heures, mardi, un couple se présente devant les portes de Baktor, qui sont en train de fermer. Le vigile les prie de revenir un autre jour. S’en suit une violente dispute. Les faits, relatés par «Le Parisien» et RTL, sont ensuite assez flous. Les insultes fusent, des cris sont poussés. Le couple appelle alors quatre amis en renfort. L’altercation se poursuit à l’arrière du magasin.

     

    Problème : personne n’a revu Saïd depuis. La police part à sa recherche, et tombe, mercredi vers 16 heures, sur sa veste parterre au bord du canal de l'Ourcq, situé juste derrière le magasin. Son chien est en train de nager. Il ne faudra alors qu’une dizaine de minutes pour que le corps de cet homme marié et père d’un enfant de trois ans soit retrouvé sans vie, sous le regard médusé de ses proches inconsolables.

     Les suspects nient l'avoir poussé dans le canal

     Les six personnes impliquées dans la querelle, âgées de 18 à 27 ans, ont été interpellées non loin de là et placées en garde-à-vue. Selon la radio, elles accusent la victime, d'origine marocaine, de leur avoir refusé l’entrée en raison de leur confession juive –ce que son frère a jugé «impossible».

    Si elles reconnaissent le différend, et même avoir vu le maître-chien dans l’eau, elles déclinent toute responsabilité dans cette mort inexpliquée. L'affaire a été confiée à la brigade criminelle. Une autopsie aura lieu jeudi pour déterminer les circonstances de la noyade.

     Les collègues de cet homme de 35 ans sont consternés. «C’est dramatique, inacceptable», a déploré un de ses collègues au micro de RTL. Tous témoignent de sa gentillesse et de son professionnalisme. «On est tous bouleversés. (…) C’est un garçon adorable, qu’on n’oubliera jamais».

    Paris Match - 1er avril 2010

  • La confiance en Sarkozy est au plus bas

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    Dans le baromètre mensuel TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine, seuls 28 % des sondés déclarent faire confiance au chef de l'Etat, tandis que la cote du premier ministre François Fillon se stabilise à 37 %.

    Jamais les Français ne se sont montrés aussi sceptiques sur l'action du président Nicolas Sarkozy. Selon le baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine du mois d'avril, seuls 28% des sondés déclarent faire confiance au chef de l'Etat pour résoudre les problèmes actuels, soit une baisse de trois points par rapport au mois de mars. L'affaissement le plus net se mesure dans les catégories moyennes inférieures et modestes de revenu (-7 et -8) et parmi les salariés du privé (-10), un électorat qui avait penché pour Sarkozy en 2007.

    Le mini-remaniement ou encore le report sine die de l'impopulaire taxe carbone n'ont visiblement pas convaincu les Français, interrogés les 25 et 26 mars derniers.

    La cote de confiance de François reste quant à elle stable à 37 %. Difficile de parler de popularité pour autant, puisque la proportion de sondés insatisfaits par le premier ministre augmente de deux points pour atteindre 59%, contre 57% il y a un mois.

    Le Figaro - 1er avril 2010

  • L'évêque de Bayonne dénonce la campagne de calomnies organisée contre l'Eglise et contre le Pape

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    Mgr Marc Aillet
    L'évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet a dénoncé, dans un message pascal diffusé aujourd'hui, la "campagne de calomnies" organisée selon lui autour des affaires de pédophilie, visant à "attaquer l'Eglise et salir la figure du Pape".

    "Nul ne saurait ignorer que la majeure partie des cas de pédophilie se passent dans le cadre familial et sont le fait d’hommes mariés et que bien d’autres corporations, plus touchées que l’Eglise, n’ont pas autant que nous les honneurs de la presse", écrit Mgr Aillet dans ce texte adressé à "tous les catholiques du diocèse".

    L'évêque de Bayonne réserve sa "première pensée aux victimes", mais s'en prend aux "pharisiens" des temps modernes qui accusent l'Eglise du Christ, comme ceux à qui Jésus rétorquait: que celui qui est sans péché lui jette la première pierre". "Nul ne saurait être dupe devant la campagne de calomnies qui s’organise pour attaquer l’Eglise et salir la figure du Pape, à l'heure où des millions de fidèles envahiront nos églises pour confesser leur foi", souligne Mgr Aillet.

    "Nous n'avons pas à rougir de notre Pape Benoît XVI qui n'a pas ménagé sa peine depuis des années pour apporter une réponse adéquate et ferme à tous ces graves dysfonctionnements", ajoute l'évêque de Bayonne.
    Le Figaro - 1er avril 2010

  • Le Pape condamne une nouvelle fois l'avortement

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    Jeudi Saint: le Pape donne la communion (Cliquez sur la photo)

    Dans son homélie, le patron (sic) de l'Église catholique a par ailleurs condamné une nouvelle fois l'avortement. "Il est important pour les chrétiens de ne pas accepter une injustice qui est élevée au rang de droit, par exemple quand il s'agit du meurtre d'enfants innocents qui ne sont pas encore nés", a-t-il déclaré.

    "Les chrétiens, en bons citoyens, respectent le droit et font ce qui est juste et bon", mais "ils refusent de faire ce qui, dans les dispositions juridiques en vigueur, n'est pas un droit, mais une injustice", a affirmé Benoît XVI.

    La nouvelle condamnation du pape contre l'avortement a coïncidé en Italie avec l'arrivée dans les hôpitaux de la péninsule des premiers lots de la pilule abortive RU486, dont la commercialisation a été autorisée, début décembre, au terme d'un long débat parlementaire.

    Le tout nouveau président du Piémont, Roberto Cota (majorité de droite), élu lundi lors d'un scrutin régional, a relancé la polémique en se prononçant "pour la défense de la vie" et en disant souhaiter que cette pilule reste "dans les entrepôts" et ne soit pas distribuée dans sa région.

    Le Point - 1er avril 2010

  • Benoît XVI: le Christ "n'insultait pas"

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    Le Christ aux outrages - Fra Angelico  (Cliquez sur le tableau)

    Le pape Benoît XVI a déclaré que même "couvert d'insultes", le Christ "n'insultait pas", aujourd'hui lors de la messe lançant les célébrations de Pâques, les plus importantes de l'année pour les catholiques.

    Contrairement à ce que prévoyaient des observateurs, le pape n'a pas abordé pendant cette messe les scandales de pédophilie touchant le clergé en Europe, et aux Etats-Unis, où Benoît XVI est personnellement mis en cause par des avocats qui ont demandé à ce qu'il vienne témoigner devant des tribunaux.

    "Couvert d'insultes, il n'insultait pas; accablé de souffrances, il ne menaçait pas mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice" a dit le pape, citant saint Pierre.
    Benoît XVI a également fait l'éloge de la "joie qui nous vient du Christ" qui "nous donne la capacité de souffrir et, dans la souffrance, de rester cependant profondément joyeux".

    "Celui qui aime est prêt à souffrir pour la personne aimée et à cause de son amour et il fait ainsi l'expérience d'une joie plus profonde", a-t-il souligné, affirmant que "la joie des martyrs était plus forte que les tourments qui leur étaient infligés". "Cette joie, à la fin, a vaincu et a ouvert au Christ les portes de l'Histoire", a-t-il ajouté.

    Un avocat américain a annoncé mercredi à l'AFP avoir déposé une requête devant un tribunal du Kentucky (centre-est) pour obtenir que le pape Benoît XVI témoigne sous serment dans le cadre de plusieurs dossiers de prêtres accusés de pédophilie aux Etats-Unis.

    Le Figaro - 1er avril 2010

  • Retraites: le FN estime que les seniors sont abandonnés

    Le Front National a estimé jeudi que les personnes âgées étaient "abandonnées par le pouvoir", avec une revalorisation à 0,9% des retraites appliquée à partir du 1er avril.

    Le FN "s'alarme de la désespérance d'un nombre croissant de personnes âgées dans notre pays, victimes de la triple peine: dégradation accélérée de leurs conditions de vie, violences croissantes à leur encontre et angoisse de voir leurs enfants et petits-enfants connaître chômage et précarité".

    La "hausse vertigineuse du prix du gaz, de près de 10%, le jour même où on refuse de revaloriser les pensions, voilà un symbole aussi triste que révélateur!"

    Le Figaro - 1er avril 201O

  • Hortefeux: "les petites crapules ne feront pas la loi dans les quartiers"... paroles, paroles...

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    Hortefeux à Villepinte (Cliquez sur la photo)

    Le ministre de l'Intérieur a affirmé jeudi, au commissariat de Villepinte (Seine-Saint-Denis), que ce n'était «pas aux petites crapules» de faire la loi dans les cités, et réitéré sa volonté de faire «la guerre» aux trafics de drogue et aux bandes.

    Le ministre s'était rendu au commissariat de Villepinte, dont dépend Tremblay-en-France, au lendemain de l'incendie d'un bus, et du caillassage d'un autre, peut-être en représailles au coup de filet qui a permis, lundi, de démanteler un réseau de drogue et de récupérer un million d'euros.

     «Ce ne sont pas les petites crapules qui vont faire la loi dans les quartiers», a assuré Hortefeux, pour qui les «voyous n'ont pas et ne doivent pas avoir de territoires à eux».

    Pour lui, cette coïncidence de faits «n'est pas un hasard». Néanmoins, «ce n'est pas parce que le combat que nous avons engagé contre la drogue dérange les activités de quelques voyous que nous allons y renoncer», a souligné le ministre, en promettant qu'«au contraire, nous allons démultiplier les initiatives» en ce domaine, avec des «opérations coup de poing».

    Et de promettre: «nous ne lâcherons rien, nous allons densifier nos actions, multiplier les initiatives, les petites crapules, a-t-il répété, ne sont pas propriétaires de leurs quartiers».

    Le Parisien - 1er avril 2010

  • Un bus incendié, un autre caillassé: la France au quoditien...

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    (Cliquez sur la photo)
    Brice Hortefeux se rendra jeudi à midi au commissariat de Villepinte (Seine-Saint-Denis) dont dépend la ville de Tremblay-en- où, mercredi soir, deux bus ont été caillassés et l'un d'eux également . Des événements qui ont fait suite à une opération de police, 48 heures auparavant, contre le trafic de drogue dans une cité de la ville.

     Le ministre de l'Intérieur entend «féliciter les policiers de l'opération antidrogue et faire avec eux le point de l'enquête, mais aussi pour les encourager après les incidents», précise son entourage.

    Les bus des CIF sont restés au dépôt

    Jeudi, en conséquences des violences de mercredi soir, les chauffeurs de bus de la compagnie des Courriers de l'Ile de France ont décidé d'exercer jeudi leur droit de retrait. Les bus sont donc restés au dépôt.

    «Nous exerçons notre droit de retrait depuis ce matin 4 heures. Aucun véhicule ne circule après ce qui s'est passé hier soir», a déclaré un chef d'équipe, qui a requis l'anonymat. Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire doit se réunir jeudi matin à 9 heures. Le chauffeur du bus incendié est «choqué, il est rentré chez lui, on n'en sait pas plus», a ajouté le chef d'équipe.

    En revanche, les bus de la compagnie TRA (Transports rapides automobiles), dont un car a aussi été caillassé, circulaient, mais en faisant une déviation pour éviter le quartier où les incidents se sont produits mercredi soir.

    Le machiniste obligé de s'échapper par la fenêtre

    Mercredi vers 19h45, des jeunes de la cité du Grand-Ensemble ont pris pour cible un bus des CIF, en le caillassant. Le machiniste, par précaution a fait descendre les six passagers avenue de la Paix. Une fois le véhicule vide, un cocktail Molotov a été lancé, le car s'est alors embrasé. Le machiniste a réussi à sortir en passant par la fenêtre. Un second bus de la compagnie TRA  a été caillassé, sans faire de blessés, et ses passagers également évacués par le machiniste.

    Plusieurs groupes de jeunes se sont retrouvés à proximité de l'incendie vers 20 h 45. Des renforts de police arrivaient également sur place et la situation était très tendue. Ces incidents interviennent alors que lundi, un million d'euros en liquide avait été trouvé par la police lors de perquisitions dans le cadre du démantèlement d'un trafic de drogue, précisément dans cette cité. Au cours de l'opération quatre personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue.

    Le Parisien - 1er avril 2010

  • Il s'était enduit de matières fécales pour ne pas être expulsé

    Une vingtaine de personnes et plusieurs enfants s'apprêtaient vers 22H00 à passer la nuit à l'école Gilbert-Dru, dans le 7e arrondissement de Lyon, où ils avaient apporté vivres et sacs de couchage, selon un photographe de l'AFP.

    Mobilisés depuis l'interpellation jeudi dernier de l'Angolais Guilherme Hauka Azanga, 37 ans, sous les yeux de ses enfants et des deux enfants de sa compagne, des parents avaient entamé l'occupation de l'école mardi à 15H30 et y avaient passé une partie de la nuit.

    Plus de 200 personnes - parents, voisins, militants associatifs et simples passants - ont par ailleurs formé une "chaîne de solidarité" mercredi soir sur la place des Terreaux, devant la mairie de Lyon, où une petite délégation était reçue par le chef de cabinet du maire Gérard Collomb.

    "Il nous a reçus longuement et sérieusement et nous a dit que Gérard Collomb allait adresser au préfet un courrier qu'il rendrait public", a indiqué à l'AFP Julien Delavernhe, un parent d'élève. La mairie n'était pas immédiatement disponible pour confirmer.

    De son côté, la préfecture n'envisage pas de réexamen de la situation de Guilherme Hauka Azanga, père de deux enfants nés en France, assurant qu'il a aussi une femme et cinq enfants en Angola et qu'il a épuisé tous les recours sans obtenir le statut de réfugié.

    "Nous avons produit l'acte de décès de son épouse angolaise, qui date du 10 août 2004. Ses cinq enfants ont été mis à l'abri en République Démocratique du Congo pendant la guerre civile angolaise, et seule une régularisation lui permettra de demander un regroupement familial", rétorque son avocat, Me François Sabatier, interrogé par l'AFP.

     Hauka Azanga, en France depuis huit ans, avait fait l'objet d'une reconduite à la frontière en janvier et purgé deux mois de prison ferme pour refus d'embarquer. Il avait été conduit directement à l'aéroport à sa sortie de prison, le 18 mars.

    Selon son avocat, il s'était alors enduit de matières fécales et avait refusé de se nettoyer. Mis de force dans l'avion, il avait dû être ramené en France après une escale à Francfort, le pilote refusant de partir.

    Il avait été libéré le 20 mars après une décision du juge des libertés et de la détention (JLD) lui accordant sept jours pour quitter le territoire, mais cette décision a été annulée en appel, et il avait été à nouveau arrêté et transféré en centre de rétention.

    Selon Annabel Billaud, mère d'élève de l'école Gilbert-Dru, l'inquiétude "est d'autant plus grande" que la compagne de Guilherme Hauka Azanga, une Congolaise en situation régulière, "a d'importants problèmes de santé" et ne peut s'occuper seule des quatre enfants.

    Plusieurs centaines de personnes avaient manifesté samedi dernier à Lyon, à l'appel du Réseau éducation sans frontière (RESF), pour protester contre son expulsion.

    L'Express - 31 mars 2010