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  • La générosité d'Israël... de vieux vêtements!

    Israël a autorisé l'entrée de plusieurs convois de vêtements dans la bande de Gaza soumise à un blocus depuis plusieurs mois, a annoncé aujourd'hui un garde-frontière gazaouï.

    Raed Fattouh a précisé que dix camions chargés de vêtements et de chaussures avaient pu entrer dimanche dans le territoire palestinien aux mains du Hamas depuis 2007.

    Mais beaucoup étaient endommagés après avoir passé deux ans stockés.

    Il s'agit du premier convoi non humanitaire depuis 2007, bien qu'un porte-parole de l'armée israélienne ait assuré que cette dernière laissait passer occasionnellement des biens de cet ordre, dans le cadre de l'aide coordonnée par l'ONU.

    Le Figaro - 5 avril 2010

  • Bernard Lugan: depuis 1994, la "Nouvelle Afrique du Sud" est livrée à la loi de la jungle

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    Bernard Lugan
    Bernard Lugan vient de publier le communiqué suivant sur son blog à propos de la mort d’Eugène Terre'Blanche :

    Eugène Ney Terre'Blanche est le 1.148e fermier assassiné en Afrique du Sud depuis l’accession au pouvoir de l’ANC au mois d’avril 1994. A titre de comparaison :

    -Dans les années 1950, au Kenya pendant la guerre des Mau-Mau, une douzaine de fermiers blancs furent tués.

    -Pendant la guerre de Rhodésie, en 15 ans, 270 fermiers blancs furent assassinés.

    -En Afrique du Sud, entre 1970 et 1994, en 24 ans, alors que l’ANC était « en guerre » contre le régime blanc, une soixantaine de fermiers blancs furent tués.

    Ces 1.148 meurtres commis dans un pays officiellement en paix traduisent les profondes tensions raciales caractérisant l’Afrique du Sud et que ne parvient plus à gommer l’image d’Epinal de la « Nation arc-en ciel ».

    La rupture de la tectonique raciale sud-africaine a bien été illustrée par l’ancien leader du groupe parlementaire ANC, M.Tony Yengeni qui déclarait en 2001 : « Chaque chose que les Blancs possèdent, ils l’ont volée aux Noirs ».

    Au mois de décembre 2002, la commission sud-africaine des Droits de l’Homme, organisme officiel, affirmait pour sa part que le slogan « Kill the Boer, kill the Farmer » n’était pas un discours de haine mais « un discours indésirable n’incitant pas à la violence et à la guerre ». Forte de cet assentiment, la Youth League de l’ANC a fait de « Kill the Boer » son chant de ralliement. Il semblerait que ses militants l’aient entendu.

    La violence ne touche cependant pas que les Blancs. Depuis 1994, la « Nouvelle Afrique du Sud » est ainsi livrée à la loi de la jungle et plus de cinquante meurtres y sont commis quotidiennement...

    NPI - 5 avril 2010

  • VIDEO Afrique du Sud - Après le meurtre d'Eugène Maison'Blanche

    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/afrique-du-sud-un-leader-d-extreme-droite-tue-711893

  • VIDEO La mère du criminel du RER témoigne

    http://www.dailymotion.com/video/xctx8x_la-mere-du-criminel-du-rer-temoigne_news

    Un homme de 52 ans est mort vendredi dernier à Paris après avoir été poussé contre une rame du RER A à la station Gare de Lyon, poussé d’un coup de pied par un individu qui se trouvait derrière lui au moment où le train entrait en gare. La mère du criminel présumé témoigne.

  • CHARD - La France est la première destination d'Europe pour les demandeurs d'asile

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    (Cliquez sur le dessin)
    Selon une dépêche de l’AFP du 3 avril, l’Office français des réfugiés et apatrides (OFPRA) devrait annoncer cette semaine une forte augmentation du nombre de demandeurs d’asile en France en 2009, avec 47.000 demandes déposées contre près de 42.600 l’année précédente (+ 10,3 %).

    Les Kosovars (Albanais du Kosovo) ont été les plus nombreux à demander l’asile en France en 2009 (3.453) suivis par les Arméniens (2.300). L’AFP ne précise pas le taux d’acceptation des demandes, ni le nombre de déboutés (21.525 personnes en 2008) qui le plus souvent disparaissent dans la nature et se transforment en « sans-papiers ».

    La France est redevenue le premier pays destinataire de demandeurs d’asile en Europe en 2008 et était la même année la troisième destination mondiale pour la demande d’asile, derrière les États-Unis et le Canada.

    La tutelle de l’OFPRA est passée depuis novembre 2007 du ministère des Affaires étrangères à celui de l’Immigration.

    Donc le Front National avait bien dit la vérité aux Français, et en particulier Marine Le Pen dans son fameux débat avec M. Besson, l’immigration a fortement augmenté en France depuis l’arrivée au pouvoir de M. Sarkozy, contrairement à ce qu’il a pu affirmer. Les rares expulsions ultra-médiatisées ne sont là que pour tromper les Français, avec la complicité de la gauche qui fait semblant de s’en offusquer. Ces chiffres, qui ne concernent qu’une des composantes de l’immigration « officielle » en apportent une nouvelle preuve s’il en était besoin.

    NPI - 5 avril 2010

  • La direction de la police rejette les accusations de l'ETA

    La direction générale de la police nationale (DGPN) a rejeté dimanche les accusations de l'organisation séparatiste basque ETA contre la police française, les considérant comme une revendication de facto du d'un policier français.

    Un peu plus de quinze jours après la fusillade entre des policiers et un commando de l'ETA à la suite d'un braquage à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), qui a coûté la vie à un fonctionnaire de police, l'organisation séparatiste basque s'est en effet exprimée.

     Dans un communiqué, publié dimanche dans le quotidien basque Gara, l'ETA assure que la fusillade a eu lieu «contre sa volonté» et accuse la police française d'être à l'origine de l'échange de tirs.

     

    Elle affirme qu'après avoir «neutralisé» et «séquestré» ce soir-là, quatre militants de l'ETA, la police française «a tiré deux fois en direction d'un militant au sol et sans arme». Après avoir entendu les coups de feu, trois autres membres de l'ETA se sont approchés et ont ordonné aux policiers français de «jeter leurs armes et de s'en aller», explique le texte, selon lequel deux policiers ont commencé à se retirer pendant que d'autres ont pointé leurs armes et commencé à tirer... C'est ainsi qu'ont débuté les tirs», assure le texte, qui affirme que les «militants d'ETA ont tiré neuf coups de feu, les policiers français, beaucoup plus».

    Nicolas Sarkozy a promis d'éradiquer les bases de l'ETA

    Selon les éléments établi depuis par l'enquête, le 16 mars dernier, vers 19 heures, un commando de six personnes, dont une femme, avait dérobé, sous la menace de leurs armes, six véhicules dans un dépôt-vente de voitures d'occasions. Une voiture de patrouille du commissariat de Dammarie, ignorant le braquage, avait alors décidé de rattraper un des véhicules, qui s'était engouffré en trombe dans un chemin rural, pour le contrôler. A l'arrivée d'une deuxième voiture du commando, une fusillade éclate. Bien qu'équipé d'un gilet pare-balles, le brigadier-chef Nérin (depuis promu au rang de commandant à titre posthume) s'écroule.

    Ses collègues avaient réussi à interpeller un suspect, un militant basque de 27 ans, qui a affirmé appartenir à l'ETA. Les autres malfaiteurs sont toujpours en fuite.

    Madrid et Paris avaient rapidement rendu l'ETA responsable de la mort du policier, premier membre des forces de l'ordre françaises à être tué par l'organisation séparatiste basque. Ce décès avait suscité une vive émotion dans les milieux policiers français.

    Lors des obsèques du policier français, en présence du chef du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero, le président français Nicolas Sarkozy avait promis d'«éradiquer une à une toutes les bases» de l'ETA en France.

    Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a déclaré dimanche  n'accorder «aucun crédit» aux accusations de l'ETA. «Quel crédit accorder à ces pseudo militants qui sont de vulgaires tueurs de flics et ne respectent pas le deuil de la famille d'un policier tué par leurs balles», a déclaré Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint.

    Le Parisien - 5 avril 2010

  • Les prêtres doivent être "des messagers de la victoire sur le mal"

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    Benoît XVI à Castel Gandolfo le 5 avril 2010  (Cliquez sur la photo)

    CASTEL GANDOLFO — Les prêtres doivent être "des messagers de la victoire sur le mal", a indiqué lundi le pape Benoît XVI, suscitant de nombreux applaudissements des centaines de fidèles réunis à Castel Gandolfo, près de Rome, pour la prière du Regina Caeli.

    Le pape a insisté sur l'importance du rôle des prêtres alors que l'Eglise catholique est secouée depuis des semaines par des révélations d'abus pédophiles dans le clergé en Europe et aux Etats-Unis.

    "Comme tous les baptisés nous recevons pour mission d'être des anges, des messagers du Christ" mais "les prêtres, ministres du Christ en sont chargés de manière spéciale", a souligné Benoît XVI, vêtu d'une simple redingote blanche en contraste avec les vêtements très solennels endossés pendant les fêtes de Pâques.

    Etre "messagers du Christ" signifie répandre la nouvelle de sa "résurrection", célébrée le jour de Pâques dans la tradition catholique, et donc "être messagers de la victoire sur le mal et sur la mort".

    Benoît XVI semblait tranquille et plus reposé après l'éprouvante semaine de Pâques, la plus importante fête pour les catholiques ternie cette année par la crise des scandales pédophiles qui ont même éclaboussé leur chef, accusé d'avoir couvert ces abus quand il était chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Après avoir récité le "regina caeli", prière consacrée à la vierge qui remplace l'angelus pendant la période de Pâques, il a salué en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, polonais, italien) les fidèles rassemblés dans la cour intérieure du palais pontifical de Castel Gandolfo.

    Comme pendant toute la semaine pascale, le pape n'a pas abordé les scandales de pédophilie, mais dans son salut en espagnol il a estimé que "la présence amoureuse (du Christ, NDLR) accompagne l'Eglise sur son chemin et la soutient au milieu des difficultés".

    Plus proche physiquement du public que lorsqu'il récite l'angelus à Saint-Pierre, il a été littéralement acclamé.

    Plusieurs groupes de fidèles brandissaient des pancartes avec des messages de soutien. "Sainteté nous sommes à tes côtés", disait l'une d'elle écrite en italien et portée par des soeurs.

    Souriant, le pape s'est écarté de son texte au moment où il évoquait "le lundi de l'Ange" pour lancer en italien: "le soleil va peut-être sortir un peu plus tard, et de toute façon la joie est dans nos coeurs car le Christ est ressuscité".

    AFP - 5 avril 2010

  • Afrique du Sud: peur et colère au village d'Eugène Terre'Blanche

    VENTERSDORP (Afrique du Sud) — Des dizaines de partisans d'Eugene Terre'Blanche, l'extrémiste sud-africain tué samedi, convergeaient dimanche autour de la ferme de l'ancien champion de la suprématie blanche, criant leur peur et leur colère.

    Devant le portail bloqué par la police, quelqu'un a drapé un drapeau aux quatre couleurs de l'ancienne République Boer. Certains déposent des gerbes de fleurs, d'autres prient, en larmes. Tous les visages sont blancs.

    Mais c'est la colère qui domine. Le meurtre, qui serait dû à une dispute pour des salaires non payés avec des employés de l'exploitation, a ravivé la crainte omniprésente d'un massacre des fermiers blancs.

    "Vous voyez comment c'est, ici!", lance aux journalistes un des partisans du fondateur du Mouvement de résistance afrikaner (AWB), groupuscule militant pour la suprématie blanche qui s'est opposé à coup d'attentats et d'attaques à l'avènement de la démocratie multiraciale au début des années 1990.

    "Ils tuent nos fermiers", affirme l'un d'eux, refusant d'être nommé par crainte de "représailles". "Tuer un vieil homme, comme ça, dans son sommeil, il n'y a pas de quoi être fier", ajoute-t-il.

    Eugene Terre'Blanche, 69 ans, a été retrouvé battu à mort. Son corps gisait dans son lit.

    La violence est élevée dans les exploitations agricoles d'Afrique du Sud, toujours pour l'essentiel entre les mains des fermiers blancs 16 ans après la fin de l'apartheid.

    Près de 1.250 personnes ont été tuées entre 1997 et 2007 dans ces terres isolées, où le propriétaire continue souvent d'habiter le bâtiment principal tandis que les ouvriers agricoles se contentent de baraques sans électricité.

    "Nous ne sommes pas des racistes. Nous pensons simplement que chacun doit rester avec ceux de sa race", affirme le "commandant" de l'AWB Pieter Steyn, arborant un T-shirt "100% Boer" (fermier en afrikaans, la langue des descendants des premiers colons néerlandais et huguenots).

    Autour de lui, plusieurs portent des armes, ostensiblement. Un vieil homme embrasse son pistolet, qu'il vient de récupérer en sortant d'une conférence de presse du ministre de la Police Nathi Mthethwa.

    Ce dernier a rendu visite dimanche à la famille de Terre'Blanche, avant d'appeler les Sud-Africains de toutes races à "ne pas attiser les flammes de la violence".

    "Il (le ministre) dit qu'il combat les criminels, tout le monde dit qu'ils combattent les criminels, mais personne ne fait rien", affirme le fermier Pieter Hanekom, qui a lui aussi assisté à la conférence.

    "Tuez Malema!", hurle un homme en passant. Julius Malema, c'est le président de la Ligue de la Jeunesse du parti au pouvoir depuis 1994, le Congrès national africain (ANC). Cet habitué des formules sans nuances a déclenché une nouvelle polémique ces dernières semaines, en entonnant une ancienne chanson de la lutte contre l'apartheid, dont le refrain appelle à "tuer le Boer".

    "Les partisans de l'AWB vivent dans une peur permanente", remarque le chercheur Emile Coetzee, de l'Université de Johannesburg, venu se rendre compte de l'atmosphère à Ventersdorp.

    Le meurtre "a réveillé de vieux spectres", dit ce spécialiste de l'extrême droite. "Les gens se mettent dans la tête que se sont des Noirs qui ont agi à cause de cette chanson."

    AFP - 4 avril 2010

  • Antivol efficace

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    (Cliquez sur la photo)

  • Meurtre d'Eugène Terre'Blanche, qui avait consacré à sa vie à la défense des Blancs d'Afrique du Sud

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    Eugène Terre'Blanche - (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Les partisans de l'extrémiste sud-africain Eugène Terre'Blanche, assassiné samedi après une vie consacrée à défendre la suprématie blanche, ont promis dimanche de le venger, tandis que le président Jacob Zuma appelait au calme.

    Le Mouvement de Résistance Afrikaner (AWB) se réunira le 1er mai pour décider de sa réponse après la mort de son leader, apparemment tué par deux ouvriers agricoles pour des questions de salaires.

    "Nous déciderons des actions pour venger la mort de M. Terre'Blanche  lors de notre conférence", a déclaré à l'AFP son secrétaire général, André Visagie.

    "Il a été tué à coups de pangas (machettes) et de tuyaux de canalisation. Il a été battu à mort", a-t-il souligné. Cette brutalité a suscité la colère de nombreux membres de l'AWB qui ont demandé une "action violente immédiate", a précisé M. Visagie.

    "Contrairement à ce que veulent nos membres, nous leur demandons de rester calmes pour le moment", a toutefois ajouté le responsable.

    Ce meurtre ravive les tensions raciales dans un pays où la couleur de la peau reste un facteur de divisions seize ans après la fin officielle du régime d'apartheid.

    Conscient du risque de dérapage, le président Jacob Zuma a appelé au calme dans la nuit de samedi à dimanche et demandé "aux Sud-Africains de ne pas permettre à des agents provocateurs de tirer profit de la situation pour inciter à la haine raciale".

    Dans un autre geste d'apaisement, son ministre de la Police Nathi Mthethwa et le Directeur de la police nationale Bheki Cele ont reçu dimanche la famille de la victime, rapporte l'agence Sapa.

    Eugène Terre'Blanche, 69 ans, a consacré sa vie à la défense de la suprématie blanche. A la tête de milices paramilitaires, doté d'une emblème proche de la croix gammée nazie, il s'était violemment opposé à l'abolition de l'apartheid au début des années 1990.

    Emprisonné en 2001 pour avoir tenté d'assassiner un garde de sécurité noir, il avait été libéré en 2004 pour bonne conduite et était tombé dans un oubli relatif.

    Son cadavre a été découvert samedi sur sa ferme de Ventersdorp, dans la province du Nord-ouest. La police a arrêté deux travailleurs agricoles, âgés de 15 et 21 ans, qui venaient de se disputer avec le leader radical pour des questions de salaires.

    Les deux hommes, qui accusent leur patron d'avoir refusé de leur verser leur salaire mensuel de 300 rands (30 euros) et de les avoir agressés physiquement et verbalement, comparaîtront mardi devant un tribunal, selon un porte-parole de la police.

    Même si leurs motivations ne semblent pas politiques, l'AWB a établi le lien entre l'assassinat de son leader et la polémique récente autour d'un chant de libération appelant à "tuer les boers" (fermiers blancs), remise au goût du jour par la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC).

    Deux tribunaux viennent d'interdire cette chanson, accusée par l'opposition et diverses associations d'inciter à la violence raciale. Mais l'ANC l'a défendue au nom de la mémoire de la lutte anti-apartheid.

    La classe politique a condamné dimanche le meurtre d'Eugène Terre'Blanche, mais le parti africaniste Azapo a établi le parallèle avec les crimes commis par l'extrémiste.

    "Le meurtre de M. Terre'Blanche nous laisse avec un sentiment mêlé de tristesse, d'horreur, de confusion et un brin d'excitation réprimé", a reconnu son porte-parole Funani ka Ntontela, cité par Sapa.

    Le Point - 4 avril 2010

  • Toute l'Eglise soutient le Pape

    "L'Eglise est avec vous", a assuré au pape aujourd'hui le doyen des cardinaux, Mgr Angelo Sodano à l'ouverture de la messe de Pâques présidée par Benoît XVI, alors que l'Eglise est en pleine tourmente des scandales de pédophilie au sein du clergé.

    "Aujourd'hui, par mon intermédiaire, toute l'Eglise souhaite vous dire en choeur: bonnes Pâques, cher Saint-Père! Bonnes Pâques, l'Eglise est avec vous!", a dit Mgr Angelo Sodano en présentant ses "voeux" de Pâques au pape à l'ouverture de la messe.

    Il s'agissait d'une procédure tout à fait inhabituelle, selon des experts.
    "Le peuple de Dieu est avec vous" et "ne se laisse pas impressionner par les "jacasseries" du moment, par les épreuves qui, parfois, viennent frapper la communauté des croyants", a-t-il affirmé.

    Le cardinal a repris le terme de "jacasserie" utilisé dimanche dernier par Benoît XVI quand il avait déclaré que Dieu "donnait le courage de ne pas se laisser intimider par les jacasseries", terme qui avait interprété comme une allusion aux attaques le visant personnellement.

    "Avec vous les cardinaux, vos collaborateurs de la Curie romaine. Avec vous les confrères évêques éparpillés de par le monde, qui guident les 3.000 circonscriptions ecclésiastiques de la planète. Sont particulièrement avec vous en ces jours les 400.000 prêtres qui servent généreusement le peuple de Dieu", a affirmé le cardinal.

    Le pape a été accusé par des médias allemands et américains d'avoir fermé les yeux sur des abus sexuels commis par des prêtres quand il était archevêque à Munich et ensuite chef de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    "Lors de cette solennelle fête de Pâques", qui commémore la résurrection du Christ, "la liturgie nous invite à une sainte joie", a dit le cardinal. "Dans cet esprit, nous nous serrons autour de vous" et "nous vous sommes profondément reconnaissants pour la force d'âme et le courage apostolique avec lequel vous annoncez l'Evangile", a aussi dit Mgr Sodano.

    La messe a commencé sous une pluie fine devant une foule compacte de fidèles. La messe solennelle de la plus importante fête du christianisme sera suivie d'une bénédiction "urbi et orbi" (à la ville et au monde) et de voeux de bonnes fêtes de Pâques que le pape prononcera en une soixantaine de langues.

    Le Figaro - 4 avril 2010

  • Benoît XVI: l'humanité a besoin d'une conversion spirituelle et morale

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    Benoît XVI a délivré dimanche à midi son message pascal «urbi et orbi» depuis la basilique Saint Pierre. Il n'a pas évoqué les scandales pédophiles auxquels l'Eglise catholique est confrontée.

    En pleine tourmente après la révélation de plusieurs scandales pédophiles au sein de l'Eglise catholique, le pape a délivré un message classique de paix, dimanche à midi, lors de son allocution «urbi et orbi» depuis la basilique Saint-Pierre. Benoît XVI, qui avait reçu un peu plus tôt dans la matinée l'important soutien du doyen des cardinaux, n'a pas évoqué les affaires de pédophilie, préférant dresser - en 65 langues - un vaste tour d'horizon des conflits et catastrophes dans le monde.

    Il a ainsi demandé au Christ «qu'au Moyen Orient, et «en particulier sur la Terre sanctifiée par sa mort et sa résurrection», les peuples «accomplissent un 'exode' vrai et définitif qui les fasse passer de la guerre et de la violence à la paix et la concorde». Il a aussi apporté son soutien aux chrétiens d'Irak et aux communautés chrétiennes de la région qui «connaissent épreuves et souffrances».

    Benoît XVI s'est dit préoccupé par le sort des «chrétiens qui, à cause de leur foi, souffrent la persécution et même la mort comme au Pakistan». «Aux pays affectés par le terrorisme et les discriminations sociales ou religieuses, qu'il accorde la force d'ouvrir des chemins de dialogue et de coexistence sereine», a-t-il affirmé.

     

    Une «conversion spirituelle et morale» nécessaire

     

    En Afrique, le pape a appelé à mettre «fin aux conflits qui continuent à provoquer destructions et souffrances». Il a souhaité que «l'on parvienne à cette paix et à cette réconciliation qui sont des garanties de développement». Il a particulièrement «confié au Seigneur l'avenir de la République démocratique du Congo, de la Guinée et du Nigeria».

    Le pape s'est également montré préoccupé pour «les pays latino-américains et des Caraïbes qui font l'expérience d'une dangereuse recrudescence des crimes liés au trafic de drogue». Il a aussi exprimé sa solidarité à l'égard de Haïti et du Chili, récemment dévastés par des séismes. «Que la population bien-aimée d'Haïti accomplisse son ‘exode' du deuil et de la désespérance vers une nouvelle espérance soutenue par la communauté internationale», a-t-il dit. Il a aussi souhaité que «les très chers concitoyens du Chili accablés par une autre grave catastrophe mais soutenus par la foi s'attachent avec ténacité à l'oeuvre de reconstruction».

    Plus généralement, le pape a assuré que l'humanité a «besoin» d'une «conversion spirituelle et morale» afin de «sortir d'une crise qui est profonde». Il affirme que l'humanité a «besoin du salut de l'Evangile» car la crise morale que vit la planète «réclame des changements profonds à commencer par celui de la conscience».

    Le Figaro - 4 avril 2010

  • Pour certains Palestiniens, faire ses pâques à Jérusalem est un calvaire

    AFP - Pour les Palestiniens chrétiens, faire ses Pâques à Jérusalem s'apparente souvent à un vrai calvaire en raison des restrictions de mouvement imposées par Israël.

    L'Autorité palestinienne et des organisations chrétiennes reprochent à Israël de limiter drastiquement l'accès à la Ville sainte pour les fêtes, et donc d'"attenter à la liberté de culte".

    Selon l'Autorité, les chrétiens de Cisjordanie et Gaza ont reçu cette année seulement 2.000 à 3.000 permis d'accès à Jérusalem, un chiffre démenti par l'armée israélienne qui assure que plus de 10.000 autorisations ont été délivrées.

    "Les chrétiens du monde entier peuvent célébrer Pâques, mais pour les Palestiniens, l'occupation israélienne fait de chaque jour un Vendredi saint (jour de la crucifixion du Christ), et nous attendons encore notre propre résurrection comme nation libre", a protesté le père Firas Aridah, un prêtre catholique de Jifna en Cisjordanie occupée.

    Les observants juifs, notent les Palestiniens, n'ont pas besoin de permis pour visiter leurs sites sacrés.

    "Les restrictions israéliennes à notre liberté de culte constituent une forme délibérée de persécution religieuse", accuse Dimitri Diliani, président de la Coalition nationale chrétienne de Terre sainte, dans un communiqué.

    La querelle, récurrente, survient dans un climat tendu par la volonté d'Israël de poursuivre la colonisation dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem annexé, où se trouvent les lieux parmi les plus saints du judaïsme, du christianisme et de l'islam.

    Jérusalem-Est a récemment été le théâtre de violents heurts entre manifestants palestiniens et policiers israéliens.

    Lors de la procession du Vendredi saint, encadrée par des forces de sécurité omniprésentes, des Palestiniens frustrés de ne pouvoir entrer au Saint-Sépulcre ont laissé éclater leur colère devant la basilique.

    Comme d'habitude pendant les fêtes religieuses juives, l'armée a bouclé la Cisjordanie "pour des raisons de sécurité" jusqu'à la fin de la Pâque juive lundi soir.

    C'est à Bethléem, ville de naissance du Christ selon la tradition et haut lieu du tourisme chrétien en Cisjordanie, à moins de 10 km de Jérusalem, que les tensions ont été les plus vives durant la Semaine sainte.

    Dix Palestiniens, dont un chef du mouvement Fatah, ont été arrêtés après avoir franchi un checkpoint séparant Bethléem de Jérusalem pour dénoncer les restrictions infligées aux chrétiens voulant faire le pèlerinage jusqu'au Mont des Oliviers, à Jérusalem, pour fêter le dimanche des Rameaux. Ils ont été relâchés jeudi.

    La polémique est emblématique des entraves à la liberté de circulation subies par les 3,5 millions de Palestiniens, qui dénoncent des "mesures discriminatoires".

    "Ma famille a reçu un permis pour entrer à Jérusalem mais a décidé de ne pas venir car il faudrait faire la queue pendant des heures au point de contrôle de Qalandiya (le principal entre la Cisjordanie et Jérusalem) et cela gâcherait la joie de Pâques", dit Remaz Kasabreh, 34 ans, une Palestinienne grecque-orthodoxe.

    Sa famille vient d'un village chrétien proche de Jénine en Cisjordanie.

    Mariée à un Palestinien hiérosolymitain, Remaz Kasabreh habite Beit Hanina à Jérusalem-Est, mais elle n'a pas la précieuse carte de résidence qui permet de circuler librement.

    Elle connaît par coeur les tracasseries humiliantes aux points de contrôle, les queues interminables, les fouilles corporelles et même les interpellations.

    Si les chiffres sont difficiles à vérifier, en l'absence de recensement, la communauté des Palestiniens chrétiens décline depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948. "Comme beaucoup vivent mal, sans dignité, sans argent, ils émigrent", déplore-t-elle.

    France 24 - 4 avril 2010

  • Joyeuses fêtes de Pâques à tous!

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir) 

  • LA RESURRECTION

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    La Résurrection - Matthias Grünewald (vers 1475-1528)
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Documents publiés ce jour sur le site de l'Assemblée Nationale

     

    DERNIÈRES PUBLICATIONS SUR LE SITE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : 3 avril 2010
    Samedi 3 avril 2010
    Document parlementaire (projet de loi) :
    Immigration, intégration et nationalité :
    Projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, n° 2400


    http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl2400.asp



    (Cliquez sur le lien en noir)

     

    NPI - 3 avril 2010

  • Mandat d'arrêt international de la Serbie contre un criminel de guerre nazi vivant aux Etats-Unis

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    Peter Egner, 88 ans
    La Serbie a émis, ce vendredi 2 avril 2010, un mandat d'arrêt international à l'encontre d'un homme vivant aux Etats-Unis et soupçonné de crimes de guerre nazis contre des Juifs à Belgrade, alors que la Serbie était occupée par les Allemands, pendant la Seconde guerre mondiale.
     
    Peter Egner, aujourd'hui âgé de 88 ans, est accusé d'avoir servi dans une unité nazie responsable de la mort d'environ 17.000 civils en 1941 et 1942.
    Le ministère public serbe a expliqué que l'unité avait utilisé une camionnette spécialement conçue pour gazer ses victimes avec du monoxyde de carbone.
     L'homme, qui a toujours nié les faits, vit actuellement dans une maison de retraite dans les environs de Seattle. Les autorités américaines envisagent de révoquer sa citoyenneté, puisqu'il aurait menti sur son passé dans les années 60, en remplissant les formulaires de naturalisation.
     
     
    Source : AP
    CRIF - 3 avril 2010

  • Une ligne de bus "casher" à Tel Aviv...

    Une nouvelle ligne de bus, un peu spéciale puisque les hommes et les femmes sont séparés, a commencé à fonctionner à Tel-Aviv. Cette nouvelle peut paraître étrange dans une ville plutôt considérée comme laïc et libérale. La ligne 322, une ligne de bus officielle qui relie Tel-Aviv à Ashdod en passant par Bnei Brak est en effet une ligne « casher », où les femmes s’assoient à l’arrière et les hommes à l’avant.

    «Tous ceux qui sont éduqués selon la Halakha (loi juive) maintiennent la séparation», explique Yisrael au quotidien israélien Ynet alors qu’il attend à l’arrêt de bus. «Même à New York, vous pouvez voir des bus réservés pour les personnes du même sexe."

    Moshe Neiman, qui se rend à Ashdod en utilisant la ligne 322, explique son avis à Ynet : "Il n’y a presque pas de conflit sur cette ligne. La plupart des usagers comprennent qu’il faut cette séparation et ils savent qu’il y a des raisons à cela »

    Lorsque Ynet pose la question à cette personne sur ce qu’il advient lorsque les passagers ne sont pas d’accord avec cette règle, il répond: «Parfois, c’est un peu difficile, mais ils comprennent toujours le message à la fin."

    La présidente du conseil municipal, Yaël Dayan, ancien membre de la Knesset appartenant au parti Meretz, ne partage pas cet avis et a été surprise d’apprendre que la ligne « casher » opérait dans la ville la plus laïque d’Israël.

    «Nous devons savoir s’il s’agit d’une ligne privée, mais dans tous les cas, c’est inacceptable !», dit-elle.

    “Je vais recommander aux voyageurs de boycotter la ligne. Qu’en est-il d’ailleurs des couples qui montent dans l’autobus ? doivent-ils présenter leur contrat de mariage pour pouvoir s’asseoir ensemble ? "

    IsraelValley - 3 avril 2010

  • Fouad Alaoui dénonce un "climat islamophobe" en France

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    Fouad Alaoui
    Le président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), Fouad Alaoui, a dénoncé aujourd'hui "un climat islamophobe galopant" lors de la 27e Rencontre des musulmans de France, organisée par l'UOIF au parc des expositions Paris-Le Bourget.

    "Le climat islamophobe est galopant", a martelé Fouad Alaoui.
    "Le musulman aujourd'hui est devenu le maillon faible. Les prétextes ne manquent pas pour le pointer du doigt: hier, le hidjab, (...) aujourd'hui, le voile facial", a-t-il égrené.

    "La question qui se pose actuellement à nous est comment faire face à cette réalité. La réponse n'est pas dans la résignation", a poursuivi le président de du deuxième mouvement représentatif des musulmans en France, réputé proche des Frères Musulmans.

    "Le moment est venu qu'on se prenne en charge", a-t-il lancé aux centaines de personnes venues l'écouter. "Assumons notre destin", a-t-il ajouté, exhortant son auditoire à "montrer le vrai visage de l'islam".

    Un peu plus tôt, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui, avait déploré une "forme de crispation" nourrie par "les débats sur l'identité nationale, le voile intégral, la votation suisse sur les minarets (...)".
    "Cette situation a pu susciter l'inquiétude, l'incompréhension chez les musulmans", a-t-il estimé.

    Pour Mohamed Moussaoui, "l'immense majorité des musulmans de France aspire à vivre sa spiritualité dans le strict respect des valeurs de la République" et souhaite que "leur pratique religieuse soit perçue comme un des éléments de leur liberté individuelle".

    La 27e Rencontre annuelle des musulmans de France mêle conférences, prières et animations. Depuis vendredi et jusqu'à lundi, quelque 150.000 personnes y sont attendues.

    Le thème choisi cette année est "Etre musulman aujourd'hui, foi, témoignage, responsabilité", dans un contexte marqué par "une stigmatisation croissante de la composante musulmane dans notre pays", soulignent les responsables de l'UOIF.
    Le Figaro - 3 avril 2010

  • Provocation gay dans un jardin public de Nice

    Environ 150 personnes se sont embrassées aujourd'hui, pendant cinq minutes, dans un jardin public de Nice pour protester contre l'agression dont ont été victimes deux jeunes homosexuels dans ce même lieu la semaine dernière.

    Les baisers échangés, principalement entre personnes du même sexe, ont pris fin au coup de sifflet des organisateurs.

    "Nous, ce n'est pas par les coups mais par les bisous qu'on fait valoir notre point de vue", a déclaré à l'AFP Daniel Tristant, un membre de la communauté gay qui organisait, avec le soutien de plusieurs associations, le rassemblement.

    Samedi 27 mars, deux jeunes hommes s'embrassaient sur un banc lorsqu'une femme est intervenue en leur signalant qu'il y avait des enfants. Le ton est monté. Un groupe de jeunes gens a alors surgi et s'en est pris violemment aux deux homosexuels qui affirment avoir été roués de coups puis hospitalisés.

    L'un a eu trois jours d'ITT, l'autre une journée. Ils ont déposé plainte.
    La femme, qui affirme de son côté avoir été agressée par les deux homosexuels, a également déposé plainte.

    Il n'y a eu aucune interpellation.

    "Notre geste était tout naturel. L'espace public est à tout le monde, aux hétérosexuels comme aux homosexuels", a déclaré à la presse l'un des homosexuels agressés, présent au rassemblement
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    Le Figaro - 3 avril 2010