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  • Tollé mondial après le sermon du Vendredi saint au Vatican

    Attaqué par les juifs Pape vatican.jpg
    Benoît XVI le 2 avril

    La comparaison faite vendredi par le prédicateur attitré du Vatican entre les attaques contre le pape Benoît XVI au sujet des scandales de pédophilie et les pratiques de l'antisémitisme a suscité une levée de boucliers parmi les organisations juives dans le monde.

    Lors de la célébration du Vendredi saint à la basilique Saint-Pierre, à laquelle assistait le pape, le père franciscain Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, a rappelé que tout au long de l'histoire les Juifs avaient été victimes de "violences collectives".

    Il a lu des extraits d'une lettre d'un ami juif qui dit "suivre avec dégoût les violentes attaques concentriques contre l'Eglise, le pape: 'Le recours à des stéréotypes, le glissement de la responsabilité et de la culpabilité personnelles vers une culpabilité collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme'."

    Les organisations juives à travers le monde ont réagi avec indignation au parallèle ainsi dressé. "Je suis absolument abasourdi. C'est pure folie!", s'est exclamé Amos Luzzatto, ancien président des communautés juives d'Italie.

    Le grand rabbin de Rome, Riccardo di Segni, qui avait accueilli Benoît XVI dans sa synagogue de la capitale italienne, en janvier dernier, a déclaré pour sa part que ces propos étaient du "plus mouvais goût", surtout en ce jour de la semaine sainte où les chrétiens prient pour la conversion des Juifs, tenus pour responsables collectivement de la crucifixion de Jésus.

    "TENTATIVES IGNOBLES"

    "Obscènes", "répugnants" ou "offensants" sont les qualificatifs qui reviennent le plus souvent dans les réactions des organisations juives mondiales après les propos du père Cantalamessa, dont le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a été amené à se dissocier.

    "Comment peut-on comparer la culpabilité collective imputée aux Juifs, qui a causé la mort de dizaines de millions de personnes innocentes, aux auteurs qui abusent de leur droit et de leur vocation en se livrant à des abus sur des enfants?" s'est interrogé le rabbin Marvin Hier, du centre Simon Wiensenthal.

    La Semaine sainte conduisant au dimanche pascal est cette année entachée d'une cascade de révélations sur des scandales de pédophilie au sein de l'Eglise, remontant parfois à plusieurs décennies, et les maladresses de celle-ci pour tenter de les dissimuler.

    Ebranlé, le Vatican a accusé les médias de tentatives "ignobles" pour porter atteinte à la réputation du pape lui-même, qui aurait fait preuve de négligences dans le traitement de ces affaires alors qu'il était encore simple cardinal dans son Allemagne natale ou à la curie romaine.

    Sous le titre "Les évêques du monde entier sont proches de Benoît XVI, cible d'une campagne méprisable de diffamation", L'Osservatore Romano, organe du Vatican, poursuit samedi ses attaques contre les médias.

    Les victimes des actes de pédophilie commis par des prêtres ont, eux aussi réagi, avec vivacité aux propos de Cantalamessa et "sa tentative ridicule de camoufler les crimes de sa hiérarchie derrière les souffrances des Juifs".

    "Cela montre jusqu'où le pape est capable d'aller pour empêcher la vérité de se faire jour", a déclaré Peter Isely, porte-parole du réseau des survivants des victimes des abus des prêtres (SNAP).

    Marc Delteil, pour le service français, édité par Eric Faye - Le Pöint - 3 avril 2010

  • Mexique: colère des mayas contre le concert d'Elton John à Chichen Itza

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    Pyramide maya à Chichen Itza - Yucatan
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    Hiéroglyphes mayas  (Cliquez sur les photos)

    Les mayas ne décolèrent pas contre le concert d'Elton John samedi dans les ruines de la cité de Chichen Itza bâtie par leurs ancêtres au Mexique et des fonctionnaires soupçonnent même leurs dieux d'avoir provoqué un accident pour manifester leur mécontentement.

    AFP - le 02 avril 2010, 22h38

    Jeudi matin, une partie de la scène s'est effondrée, blessant trois ouvriers. L'un d'eux souffre de graves fractures à une jambe.

    Les organisateurs se sont empressés de confirmer la tenue du concert réservé à 6.000 privilégiés pouvant débourser entre 1.000 et 10.000 pesos (60 à 600 euros) dans un pays où le salaire minimum est de 100 euros.

    Le chanteur britannique de 63 ans devait d'ailleurs arriver vendredi après-midi, mais un important dispositif de sécurité était prévu pour le protéger.

    Certains fonctionnaires accusent les aluxes, lutins mayas capables de mauvais coups quand ils sont énervés, d'avoir provoqué l'accident pour punir les organisateurs d'avoir omis de demander aux dieux mayas l'autorisation de monter ce spectacle dans cet ancien théâtre de cérémonies religieuses.

    "Avant chaque concert, le matin, un rituel est organisé pour demander l'autorisation, mais cette fois-ci, il n'a pas été réalisé", a déclaré le ministre des Travaux publics de l'Etat de Yucatan (sud-est), Francisco Torres, au quotidien Reforma.

    Des cérémonies de ce type avaient été organisées avant les concerts du ténor espagnol Placido Domingo et de la soprano anglaise Sarah Brightman, organisés en 2008 et 2009 dans ces ruines classées au patrimoine mondial de l'humanité en 1988.

    Quarante chercheurs de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH), chargés de la conservation des sites archéologiques du pays, et des responsables de la communauté maya ont également critiqué ce spectacle.

  • Un bébé entre la vie et la mort, violemment frappé par sa nourrice ivre

    Une nourrice de 40 ans a été placée en garde à vue vendredi dans les locaux de la brigade des mineurs de la sûreté départementale des Yvelines. La la soupçonne d’avoir exercé des violences sur un garçon de 6 mois, mardi à Houilles, dans l’appartement où elle exerçait son activité.

    L’enfant était toujours hospitalisé hier soir dans un état critique.

    Mardi dernier, vers 13 heures, les services du Samu reçoivent l’appel affolé d’une femme. Elle raconte que le bébé qu’elle garde est tombé de « son parc de jeux qui est très haut ». Lorsque les secours arrivent, ils découvrent le petit Matis, inconscient, le visage enfoncé, et de multiples traces d’ecchymoses sur le dos et sur le ventre. Le bébé est entre la vie et la . Vers 13 h 45, les forces de l’ordre arrivent sur place et constatent que Géraldine, la nourrice de l’enfant, est ivre.

    Elle explique que le petit « Matis a fait une chute du transat sur lequel il était allongé ». Face au scepticisme des intervenants, elle se ravise et raconte que le petit est tombé de la table à langer, beaucoup plus haute. Les pompiers conduisent l’enfant à l’hôpital Necker ( XV e ) où il est opéré. « Les médecins tentent depuis trois jours de stabiliser son état de santé, raconte une source proche de l’affaire. Mais il est toujours dans le coma. Son pronostic vital reste réservé, il y a aussi un risque de séquelles neurologiques. »

    Le rapport des médecins de l’hôpital Necker, rendu jeudi, est en contradiction avec les déclarations de la nounou. Les lésions sont incompatibles avec une simple chute. Lors de la garde à vue, Géraldine raconte finalement qu’elle s’est énervée devant le bébé qui pleurait. Selon son récit, elle a pris le bébé de son siège et l’a jeté sur la table à langer. La tête de l’enfant a alors heurté le meuble « en faisant un grand crac… ». Matis est alors tombé. Géraldine l’a ramassé avant de lui donner des grandes gifles pour le réanimer. Prise de panique, elle a aussitôt prévenu les parents et les secours. « Cette femme a perdu la maîtrise de ses nerfs, ajoute la même source.  La mère avait toute confiance dans cette nounou qui est elle-même mère de trois enfants et en gardait deux à la maison. » Elle sera mise en examen aujourd’hui à Versailles.

    Le parisien - 3 avril 2010

  • Vatican: la colère du rabbin en chef de Rome

    Le rapprochement fait par le prédicateur du Vatican entre les attaques contre le pape dans les scandales de pédophilie et l'antisémitisme est "une faute de goût" et une "comparaison inappropriée", a estimé le rabbin en chef de Rome dans un entretien publié aujourd'hui par La Stampa.

    "Le parallèle qui a été fait à Saint Pierre n'a pas lieu d'être. C'est un propos complètement déplacé", a déclaré Riccardo Di Segni qui avait défié à la mi-janvier les réticences d'une bonne partie des communautés juives mondiales en recevant Benoît XVI à la synagogue de Rome.

    Vendredi soir, dans son sermon pendant la liturgie de la Passion du Christ, le père franciscain Riccardo Cantalamessa, prédicateur de la maison pontificale, a lu une lettre de "solidarité" au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçue d'un "ami juif".

    "Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise et le pape", écrit l'auteur de la lettre. "L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme", poursuit-il.

    Le rabbin Di Segni a jugé la comparaison d'autant plus malvenue que "personne de la communauté juive n'était intervenu jusqu'à présent" dans les scandales pédophiles secouant le clergé. Ces abus "sont un problème de l'Eglise catholique et ce n'est certainement pas à nous d'intervenir ni de faire des comparaisons qui ne peuvent pas être faites", a-t-il ajouté.

    Le rabbin a regretté qu'avant le sermon du père Cantalamessa, "il y ait déjà eu des rumeurs sur le fait que les attaques contre l'Eglise proviendraient du lobby juif" et "on a même dit dans certains milieux catholiques que la presse italienne est contrôlée par les juifs".

    A propos de l'homélie du prédicateur du Vatican, le rabbin a déploré que "les paroles inappropriées du père Cantalamessa aient été prononcées un Vendredi Saint, le jour le plus funeste de l'histoire des relations entre chrétiens et juifs".

    La liturgie catholique en latin continue d'inclure une prière pour la conversion des juifs, a-t-il relevé en se disant "triste d'entendre prier" dans "la langue désormais morte de l'empire (romain, ndlr) qui détruisit deux fois Jérusalem".

    Le Figaro - 3 avril 2010

  • "Une propagande grossière contre le Pape et les catholiques"

    Le Vatican et plusieurs prélats de l'Eglise catholique ont condamné aujourd'hui les accusations visant le pape dans les scandales de pédophilie qui secouent le clergé en Europe, dénonçant une "campagne grossière", voire une "machination".
    Le journal officiel du Vatican, l'Osservatore Romano, dans son édition datée de dimanche fustige "les attaques calomnieuses et la campagne de diffamation construite autour du drame des abus commis par des prêtres".

    Sous le titre "une propagande grossière contre le pape et les catholiques", il fait état de "messages de solidarité à Benoît XVI arrivant du monde entier" où "de nombreux évêques expriment leur proximité du pape pour son action résolue en faveur de la vérité et pour les mesures prises pour éviter une répétition de ces crimes".

    L'Osservatore cite en particulier le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris qui lors de la messe du Jeudi Saint a dénoncé "une offensive visant à déstabiliser le pape et à travers lui l'Eglise". Il a particulièrement fustigé les "médias audiovisuels qui célèbrent Pâques à leur manière en concentrant pendant la Semaine Sainte leurs critiques contre l'Eglise et la foi chrétienne".

    Le journal du Vatican cite aussi le théologien et poète Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti (Italie) qui stigmatise "une montée de la christianophobie", "des préjugés" et des "attaques injustifiées" contre l'Eglise qui se retrouve "instrumentalisée même quand elle affronte courageusement des questions comme les abus" pédophiles.
    Sur Radio Vatican, le cardinal Severino Poletto archevêque de Turin où sera exposé à partir du 10 avril le Saint Suaire présenté comme le linge ayant enveloppé le corps du Christ, s'est indigné samedi que "l'on puisse tenter d'atteindre la très grande figure intouchable de Benoît XVI qui a toujours été clair et intransigeant sur ces sujets".
    "Je ne voudrais pas qu'il existe une machination contre l'Eglise. Le démon est toujours à l'oeuvre", a-t-il dit.

    Les médias du Vatican ont cité de nombreuses autres déclarations similaires venant par exemple du chef de l'épiscopat espagnol, du cardinal-archevêque d'Edimbourg en Ecosse, des archevêques de Mexico et Lima.

    Le Figaro - 3 avril 2010

  • VIDEO Métro de Bruxelles 2010 - Appel à témoin

    http://www.youtube.com/watch?v=KMtj1Mw8Q0c

    BRUXELLES Un étudiant avait été balancé sur les rails du métro bruxellois dans la nuit du Nouvel an. Il a été grièvement blessé. La police fédérale des chemins de fer est toujours à la recherche de l’auteur des faits.
    Sur les images de la caméra de surveillance, on voit un étudiant jeté sur les rails du métro de la station Porte de Namur, dans la nuit du Nouvel an, par un jeune homme d’origine africaine.

    La vidéo des faits a été diffusée la semaine dernière dans l’émission « Affaires non classées » sur RTL-TVI, à la demande du parquet de Bruxelles. Cette vidéo a depuis largement été relayée sur le web par les internautes. Grièvement blessée, la victime a les cervicales brisées. On ignore actuellement si la moelle épinière a été touchée ou si le jeune homme est en revalidation.

    Vers 4 heures du matin le 1er janvier dernier, une altercation avait éclaté entre deux étudiants et quatre jeunes de type africain. L’un d’eux avait subitement jeté l’un des deux étudiants au-delà d’une balustrade. Celui-ci était alors tombé d’un étage sur les rails. Son agresseur était ensuite descendu sur les voies pour hisser sa victime hors des rails. Rejoignant ses complices, il avait ensuite pris la fuite.

    Le parquet n’était malheureusement pas en mesure de communiquer l’avancement de l’enquête vendredi. La police fédérale demande à toute personne susceptible de donner des renseignements utiles d’appeler le 0800/91.119.
    Source

    NPI - 03 avril 2010

  • Bus escortés et opérations "coups de poing": les petites crapules vont trembler!

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Nicolas Sarkozy demande à «intensifier les opérations coups de poing dans les cités sensibles». Le président, accompagné de Brice Hortefeux, recevait vendredi à l'Elysée Morad Hamidi et Jonathan Pigeon, les chauffeurs de bus victimes d'attaques contre leur véhicule mercredi soir à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ainsi que leurs collègues des compagnies de transports visées par cette agression.

     

    Contrairemenent à leurs homologues des CIF, Les chauffeurs de TRA ont décidé de reprendre leur travail, après l'avoir cessé pour protester contre l'agression. Quatre-vingt policiers ont commencé ce vendredi matin à escorter leurs bus à Tremblay-en-France. Lors d'une visite au siège de l'entreprise TRA, Brice Hortefeux a annoncé le déploiement de «80 policiers dont des CRS», le reste de ce «dispositif de sécurisation» étant assuré par des membres du service régional de la police des transports.

    Un dispositif maintenu «autant que ce sera nécessaire»

    Il a précisé que certains de ces effectifs étaient en action depuis 3h du matin sur les lignes de bus concernées par les agressions. «Nous maintiendrons ce dispositif autant que ce sera nécessaire», a ajouté le ministre de l'Intérieur.

    Ces attaques se sont produites après une opération de police anti-drogue dans une cité de la municipalité qui avait conduit lundi à la saisie de près d'un million d'euros en liquide, de drogue et d'armes, et à l'interpellation de quatre personnes. Le soir-même, TF1 avait diffusé un reportage sur le trafic de drogue à Tremblay-en-France.

    «Le chef de l'Etat a demandé au ministre de l'Intérieur (Brice Hortefeux) de donner des instructions à la police et à la gendarmerie pour intensifier les opérations coups de poings dans les cités sensibles dont aucun espace ne doit échapper à l'autorité de la loi», affirme un communiqué de la présidence.

    Les bus toujours au dépôt ce vendredi

    Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy a également demandé à Brice Hortefeux de «prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer aussi longtemps qu'il le faudrait la protection des chauffeurs et des contrôleurs des autobus des lignes concernées».

    Si la nuit de jeudi à vendredi a été calme à Tremblay-en-France, les chauffeurs de bus de la compagnie des Courriers de l'Ile de France (CIF) n'ont pas repris le travail ce vendredi. Ils avaient exercé jeudi leur droit de retrait après qu'un bus de la compagnie a été caillassé puis incendié mercredi soir dans la ville de Seine-Saint-Denis. Un autre bus de la compagnie TRA (Transport routier automobile) a été caillassé.

    20minutes.fr - 02 avril 2010
  • Vendredi Saint à Jérusalem

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    La Via Dolorosa - 2 avril 2010 (Cliquez sur la photo)

    JERUSALEM — Des milliers de pèlerins chrétiens venus du monde entier ont retracé les pas du Christ ce Vendredi saint à Jérusalem dans une ambiance cosmopolite, parfois fervente, sous l'oeil vigilant de la police israélienne déployée en force.

    Une humanité chamarrée avait envahi dès les premières heures de la matinée les étroites ruelles pavées de la Vieille ville, refaisant le chemin de croix que Jésus a emprunté le long de la célèbre Via Dolorosa.

    "Pour moi, c'est une visite spéciale, c'est la première fois que je viens en Terre sainte. Nous avons prié partout là où Jésus a marché. C'était très émouvant", témoigne Andrea Schroetter, originaire d'Allemagne.

    La foule de catholiques, bien loin des scandales de pédophilie qui secouent leur Eglise en Europe, d'orthodoxes et de protestants, de coptes égyptiens et d'Ethiopiens chrétiens, entre autres, a marqué les 14 stations du calvaire jusqu'à la basilique du Saint-Sépulcre qui abrite, selon la tradition, le tombeau du Christ.

    La procession, hérissée de croix de bois de toutes les tailles, piétinait patiemment, régulièrement bloquée et encadrée par des forces de l'ordre omniprésentes, dans un contexte tendu par la volonté israélienne de poursuivre la colonisation dans le secteur oriental de Jérusalem, à majorité arabe et annexé par Israël en juin 1967.

    Les policiers, certains bonhommes, d'autres moins, canalisaient étroitement la masse de pèlerins, dont d'importants contingents de Russie pleins de ferveur. Ceux qui tentaient de passer en force étaient fermement remis dans le droit chemin. Un chemin de croix au propre comme au figuré.

    "Les policiers sont plus nombreux que les prières", proteste Nour Bishay, une Copte du Caire, assise près du Saint-Sépulcre, déplorant que "le silence de la prière et les chants sacrés soient étouffés par le bruit, les cris et le chaos".

    Soudain, une manifestation de Palestiniens, frustrés de ne pouvoir entrer dans la basilique, éclate spontanément. "Avec notre sang, avec notre âme, nous nous sacrifierons pour toi, Palestine !", crient-ils pendant quelques minutes.

    Ailleurs, à l'écart de l'agitation de la Vieille ville, un millier de travailleurs indiens résidant en Israël se sont rassemblés dans la vallée du Cédron, lieu du Jugement dernier, près du Jardin des Oliviers, pour suivre l'office de la Passion du Christ dans le silence et la prière.

    L'humeur n'est pas partout aussi apaisée. Depuis le début de la semaine sainte, les commerçants du souk de la Vieille ville râlent. "Le business est mauvais cette année", se plaignent-ils en choeur. Et d'accuser le bouclage de la police israélienne, les restrictions d'accès à Jérusalem pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée et... la crise économique mondiale.

    Pourtant, cette année, les Pâques de rite latin ou orthodoxe sont célébrées simultanément, ce qui devrait amener davantage de pèlerins et de touristes dans la Ville sainte.

    AFP. 02 avril 2010

  • L'assassinat de François Duprat: que veut-on cacher?

    Duprat François.jpg
    1940-1978

    Le 18 mars 1978, François Duprat décédait dans l’explosion de sa voiture piégée par une bombe. Même si de forts soupçons pesèrent sur des milices liées à un petit État du Moyen-Orient et sur les précurseurs de l’époque de l’extrême-droite sarkocompatible d’aujourd’hui (ce qui était d’ailleurs, alors comme maintenant, presque du pareil au même), l’enquête ne permit jamais ni de découvrir les instigateurs de l’assassinat ni ses exécutants.

    Le numéro de cette semaine de l’hebdo de la gauche radicale Politis, consacre à cette affaire une tribune qui ne manque pas d’intérêt.

    Son auteur, Nicolas Lebourg, est un historien de l’Université de Perpignan qui a entrepris de rédiger une biographie de François Duprat. Spécialisé dans ce qu’il convient de nommer l’extrême-droite, animateur d’un blog antifasciste, Nicolas Lebourg n’est pas des nôtres et il a le soutien d’une grand maison d’édition (Denoël), il aurait donc du pouvoir faire son métier d’historien en toute tranquillité d’esprit. Or ce qu’il nous relate est particulièrement intéressant.

    Voici donc un extrait de sa tribune libre :

    « François Duprat serait-il condamné à demeurer un sujet tabou d’étude historique ? Sa biographie est l’objet exemplaire des tensions juridico-politiques qui prévalent à l’écriture de l’histoire du temps présent. La loi sur les archives de 2008 justifie l’allongement du délai d’ouverture des archives publiques au nom d’une conception étroite « de la protection de la vie privée des personnes ». C’est le service versant qui décide de la communication dérogatoire, sous la co-autorité de la Direction des Archives de France. L’accès aux documents se fait en jurant de ne rien en révéler qui porte atteinte à la défense nationale, à la sûreté de l’État, à la vie privée des personnes. La législation n’a pas jugé bon de définir ces termes. En cas de refus de dérogation d’accès, recours est faisable devant la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA). Autorité administrative indépendante, elle est composée de magistrats, d’élus, de spécialistes de la recherche, mais son avis n’est pas décisionnel. »

    Concernant François Duprat : « de très nombreuses dérogations ont pu être obtenues, sur du matériel sensible. Mais, dans trois cas, le ministère de l’Intérieur a refusé la dérogation : le dossier Police Judiciaire de Duprat, et les enquêtes sur les assassinats de Duprat et de Pierre Goldman. Il l’a fait dans une forme qui ne respecte pas la loi (délai de réponse très supérieur au deux mois requis). La CADA a été saisie et a donné son accord non seulement sur la base de l’honorabilité scientifique du demandeur, mais également après étude des fonds litigieux. Cependant, dans ces trois cas, le directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur a refusé de souscrire à cette analyse, entraînant la saisie du Tribunal administratif de Paris, devant lequel depuis des mois sont poursuivis ces décisions ».

    Pour qui sait lire entre les lignes, il est évident qu’il y a dans ces dossiers des révélations qu’on nous cache. L’identité des assassins peut-être. Sans doute aussi les raisons pour lesquelles les enquêtes n’ont pas été menées à terme.

    Mais, si l’État savait, pourquoi rien n’a-t-il été fait ? Qui protège-t-on ?

    Cela nous sommes en droit d’exiger de le savoir. L’affaire est donc à surveiller de près…

    On peut lire des textes de François Duprat ici et ici.

    Nations Presse Info - 02 avril 2010

  • Des musulmans expulsés de la cathédrale de Cordoue

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    La cathédrale de Cordoue  (Cliquez sur la photo)

    La police espagnole a dû intervenir après qu'un petit groupe de musulmans autrichiens a entamé une prière au sein de la cathédrale de Cordoue. La pratique du culte musulman y est formellement interdite. Deux jeunes ont été interpellés.

    Léger incident pascal dans l'ancienne mosquée de Cordoue, reconvertie depuis 1236 en cathédrale. Six touristes autrichiens musulmans d'un groupe de 118 jeunes se sont mis en tête mercredi d'entamer une prière dans l'édifice. Guidés par l'un d'entre eux, les hommes ont commencé à se prosterner dans l'une des nefs. Mais seul le rite catholique est autorisé en ces lieux. Le personnel de sécurité de la cathédrale a donc rappelé à l'ordre les visiteurs et leur a signifié que le culte musulman était interdit.

    Les choses se seraient alors envenimées. Un des visiteurs aurait même sorti un couteau rapporte le site d'information abcdesevilla.es. La police espagnole est finalement intervenue et a interpellé les deux plus récalcitrants d'entre eux. Deux policiers auraient été blessés pendant l'altercation.

    D'après l'évêché, l'événement était planifié. Les hommes auraient investi l'ancienne mosquée par des entrées différentes et se seraient retrouvé à un endroit et une heure précis grâce à des talkies-walkies. En pleine semaine sainte, l'acte est perçu comme une véritable provocation. Dans un communiqué, le porte-parole des Jeunesses musulmanes d'Autriche, qui organisaient le voyage, a toutefois tenu à assurer «que les jeunes n'avaient jamais eu l'intention de provoquer ou de blesser les sentiments des croyants catholiques». «Ils ont été si frappé par l'atmosphère spirituelle qui régnait dans la mosquée-cathédrale, ajoute-t-il, qu'ils se sont spontanément mis à prier, sans imaginer les conséquences que cela pourrait avoir.» Les autorités ecclésiastiques ont reconnu de leur côté être conscientes que «cet incident ponctuel ne représente en rien le comportement des musulmans puisque beaucoup d'entre eux sont ouverts au dialogue et considèrent avec respect l'Eglise Catholique».

    La cathédrale de Cordoue est un lieu symbolique des luttes historiques entre chrétiens et musulmans (au même titre que l'ancienne basilique Sainte-Sophie à Istanbul). Lorsque les musulmans s'établirent à Cordoue au 8ème siècle, ils rachetèrent le terrain de l'église Saint-Vincent pour y établir une mosquée. Edifiée en 785, cette dernière restera pendant quatre siècles la deuxième plus grande mosquée du monde derrière celle de La Mecque. Une des plus belles aussi. Quand les catholiques reprennent la main sur le bâtiment en 1236, après la Reconquista, le bâtiment redevient église, puis cathédrale.

    En 2004, la Commission islamique d'Espagne, soutenue par le parti socialiste espagnol, réclame officiellement au Vatican le droit pour les musulmans de prier au sein de la mosquée-cathédrale. Le Saint-Siège oppose un refus catégorique. En 2006, l'archevêque de Cordoue ne change pas de position. Il assure que «l'utilisation partagée de la cathédrale par les catholiques et par les musulmans ne contribuerait en rien à la coexistence pacifique des différentes confessions religieuses». En octobre 2007, c'est la Ligue arabe qui revendique ce droit à la conférence de l'OSCE, avant que la Commission Islamique d'Espagne n'appelle en novembre 2008, l'UNESCO à se prononcer, toujours sans succès.

    Le Figaro - 02 avril 2010

  • Israël menace Gaza d'une autre opération punitive majeure

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    Décombres après le raid israélien du 2 avril dans la nuit

    JERUSALEM — Israël a menacé vendredi le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'une nouvelle opération punitive d'ampleur si les tirs de roquettes ne cessent pas contre son territoire, après des raids nocturnes menés contre l'enclave palestinienne.

    "Si les tirs de roquettes contre Israël ne cessent pas, il semble que nous allons devoir intensifier nos actions contre le Hamas", a prévenu le vice-Premier ministre Sylvan Shalom à la radio publique israélienne.

    "Nous ne permettrons pas à nouveau de voir des enfants terrorisés dans des abris, et cela, finalement, nous obligera à lancer une nouvelle opération militaire", a averti M. Shalom.

    "J'espère que nous allons pouvoir l'éviter, mais c'est l'une des options dont nous disposons, et si nous n'avons pas le choix, nous l'utiliserons à l'avenir", a-t-il insisté.

    Des chasseurs F16 israéliens ont effectué six raids dans la nuit de jeudi à vendredi contre l'enclave palestinienne, blessant trois enfants, selon des sources hospitalières et les forces de sécurité du Hamas.

    Ces frappes surviennent après plusieurs tirs de roquettes palestiniennes ces derniers jours vers le sud d'Israël.

    "Nous appelons la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à cette escalade et à l'agression israélienne", a dit vendredi le Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh dans un communiqué.

    Le Royaume-Uni s'est dit "préoccupé" vendredi et a appelé les parties à faire preuve de "retenue". "Nous encourageons les Israéliens et les Palestiniens à concentrer leurs efforts sur les négociations et à s'engager de manière urgente dans des discussions indirectes sous l'égide des Etats-Unis", a ajouté une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.

    Trois des raids israéliens ont visé un secteur à l'ouest de Khan Younès (sud de la bande de Gaza). Deux missiles ont touché un camp de gardes des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont indiqué les sources.

    Un quatrième raid a détruit un atelier mécanique dans le camp de réfugiés de Nusseirat (centre de la bande de Gaza).

    Enfin, les chasseurs israéliens ont mené deux autres raids contre des objectifs à l'ouest de la ville de Gaza, dont une laiterie qui a été complètement détruite, selon des témoins.

    Dans un communiqué, l'armée israélienne a précisé avoir atteint "deux ateliers de fabrication et deux entrepôts d'armes".

    Trois enfants, âgés de 2, 4 et 11 ans, ont été blessés par des éclats de verre lors de ce raid à Sabra, a-t-on indiqué de source médicale à Gaza.

    Auparavant, vers minuit, une roquette lancée de la bande de Gaza avait atterri dans la région de la ville israélienne d'Ashkelon (sud), causant des dégâts mais sans faire de victime, selon l'armée israélienne.

    Les groupes armés palestiniens de Gaza ont multiplié les attaques à la roquette depuis plusieurs semaines, dont l'une a tué un ouvrier agricole thaïlandais dans un kibboutz (village collectiviste) du sud d'Israël.

    Israël tient le Hamas pour le seul responsable des attaques à la roquette, en tant que maître de Gaza, même si ce dernier dit observer une trêve de facto de ces tirs.

    Plus de 40 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza contre Israël depuis le début de l'année, dont près de 20 pour le seul mois de mars, selon un bilan de l'armée israélienne publié jeudi.

    La bande de Gaza connaît une flambée de violence, la plus sérieuse depuis la fin de l'"Opération Plomb Durci" de Tsahal, censée mettre fin aux tirs de roquettes, qui avait fait plus de 1.400 morts palestiniens à l'hiver 2008-2009.

    Des accrochages violents ont eu lieu le week-end dernier près de Khan Younès entre l'armée israélienne et des combattants palestiniens qui ont coûté la vie à deux soldats et à deux Palestiniens.

    Mardi, un adolescent de 15 ans a été tué et 10 autres Palestiniens blessés par des tirs israéliens à Gaza lors de la "Journée de la terre" qui commémore chaque année les spoliations de terres arabes, selon les services d'urgence locaux.

    AFP - 2 avril 2010

  • Prière pour les Juifs

    Dans le Missale Romanum, le texte était le suivant depuis 1570 :

    « Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscent Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen. »

    En latin classique, l’adjectif perfidus a le sens de « qui manque à sa parole ou à son serment, traître, perfide, faux » ou « sans foi ». Toutefois, selon l’acception du bas latin ou « latin d’église » utilisé lors de l’instauration de cette prière, au VIIe siècle, perfidus peut être le simple antonyme de fidelis et donc signifier « non fidèle », « sans foi, infidèle, incrédule, incroyant, païen ».

    Wikipédia

  • LA CRUCIFIXION

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    La Crucifixion - Fra Angelico
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Les chrétiens convergent à Jérusalem pour le Vendredi saint

    JERUSALEM — Les rues pavées de la vieille ville de Jérusalem se remplissaient de pèlerins chrétiens et d'ecclésiastiques venus commémorer le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus.

    Des religieuses portant des croix de bois longeaient les barrières en métal érigées par la police, devant des dizaines de touristes venus assister à la procession, filmant la scène avec leur caméra devant l'église du Saint-Sépulcre.

    Les rituels du Vendredi saint prévoient de retracer le chemin de croix du Christ dans la Ville sainte, de sa condamnation à sa mise sur la croix, son enterrement puis sa résurrection.

    Si les catholiques et les orthodoxes suivent un calendrier différent, mais cette année Pâques coïncide et les églises célèbrent Vendredi saint ensemble.

    Mais la vieille ville de Jérusalem reçoit également les fidèles juifs qui fêtent la Pâque juive (Pessah).

    AFP - 2 avril 2010

  • "Des sanctions contre l'Iran rapidement!"

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    David Axelrod
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    A la Maison-Blanche
    David Axelrod, conseiller d’Obama et membre imminent du célèbre lobby qui n’existe pas, a promis à ses très chers amis israéliens, que les États-Unis allaient prendre les sanctions tant désirées par Israël, contre l’Iran.

    Même pas deux jours plus tard, les États-Unis, la France, l’Allemagne, et d’autres états valets d’Israël, cherchent à tout prix à imposer des sanctions contre l’Iran!

    Le président américain Barack Obama a espéré mardi que la communauté internationale impose dans les semaines qui viennent de nouvelles sanctions à l’Iran pour son programme nucléaire, tout en reconnaissant qu’il n’avait pas encore d’unanimité sur ce point.

    Washington tente d’obtenir un consensus au sein des six puissances chargées du nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne). La communauté internationale, Etats-Unis et Israël en tête, soupçonne l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément, affirmant que son programme nucléaire est à usage purement civil.

    Altermedia Info - 1er avril 2010