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  • Le terrorisme islamique menace la Russie

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    Dokou Oumarov
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    (Cliquez sur les photos)
    Agence France-Presse
    Moscou

    Le chef du groupe rebelle islamiste «l'Émirat du Caucase», Dokou Oumarov, a revendiqué dans un message vidéo les attentats de Moscou lundi, qui sont un acte de «vengeance» répondant aux opérations des forces russes dans le Caucase, et il a menacé la Russie de nouvelles attaques.

    Dans un message vidéo enregistré le 29 mars, jour des attentats, et rapporté mercredi par le site internet indépendantiste tchétchène Kavkazcenter, Dokou Oumarov affirme que ces attaques sont «un acte de vengeance» du récent «carnage» des forces russes en Ingouchie, république instable du Caucase.

    Le 11 février, «des habitants tchétchènes et ingouches ont été exécutés» par les forces russes près du village d'Archty au cours d'une opération menée par «les bandits des forces spéciales du FSB» (services spéciaux russes), explique le chef de «l'Émirat du Caucase», qui s'étend aussi bien en Tchétchénie que dans les républiques voisines.

    Dokou Oumarov, alias Abou Oussman, affirme avoir donné personnellement l'ordre de commettre le double attentat suicide perpétré lundi à une quarantaine de minutes d'intervalle par deux femmes dans deux stations du métro de Moscou, qui a fait 39 morts.

    Il s'agit d'«un acte légitime de vengeance de la poursuite des assassinats de civils dans le Caucase», déclare le chef du groupe rebelle islamiste, en allusion aux opérations des forces de l'ordre russes contre les rebelles.

    Dans ce message vidéo de 4 minutes 27 secondes visible sur YouTube, où il apparaît assis dans un bois et vêtu d'un treillis, le chef rebelle barbu avertit que «les attaques sur le territoire russe vont se poursuivre». Ce seront «de nouveaux actes de vengeance de ce que font les troupes et services spéciaux russes dans le Caucase», insiste-t-il.

    Combattant lors de la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), Dokou Oumarov fut le compagnon de route de tous les dirigeants indépendantistes, mais il a totalement rompu avec la frange séparatiste d'origine et est depuis 2006 le chef de la guérilla tchétchène.

    Sa revendication intervient le jour où un nouvel attentat en Russie a fait 12 morts au Daguestan, autre république instable du Caucase, deux jours après le double attentat de Moscou.

    Au Daguestan, région minée par une rébellion armée et par la pauvreté, deux explosions ont retenti devant le commissariat de la ville de Kizliar, tuant 12 personnes, parmi lesquelles neuf policiers.

    Le président russe, Dmitri Medvedev, et le premier ministre, Vladimir Poutine, ont laissé entendre que les attentats à Moscou et au Daguestan étaient liés.

    Et ils ont tous deux promis que les terroristes s'attaquant à la Russie seraient «anéantis». M. Poutine, qui a un faible pour les formules à l'emporte-pièce, a sommé les forces de l'ordre de «curer les égouts» pour les débusquer.

    Les attentats suicide de Moscou, les premiers de cette ampleur depuis des années dans la capitale russe, ont choqué l'opinion, qui s'était habituée à une sécurité relative.

    À la fin de son message, Dokou Oumarov rappelle qu'il avait promis, avant les attentats de Moscou, de s'en prendre aux civils en Russie.

    «Les habitants de la Russie ne vont plus observer calmement à la télévision ce qui se passe dans le Caucase, alors qu'ils ne réagissent pas aux exactions et crimes commis par leurs bandes sous le commandement de Poutine. C'est pourquoi la guerre viendra dans vos rues», conclut-il.

    31 mars 2010

  • 31 mars 1994: mort de Léon Degrelle

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    Léon Degrelle, né le 15 juin 1906 à Bouillon (Belgique)

    « Ce qui compte, c’est d’avoir possédé en soi l’essentiel : la passion du grand, du pur, du beau, du juste et de l’avoir projetée amplement et fraternellement parmi les hommes »

    Journaliste , homme politique belge, fondateur du rexisme et combattant de la Légion Wallonie., Léon Degrelle meurt le 31 mars 1994 à Malaga en Espagne. On a d’abord dit que ses cendres avaient été dispersées au lieu dit « Le Tombeau du géant » près de Bouillon par ses proches, malgré une interdiction sous forme d’arrêté royal signé par Albert II, mais il semble bien en fait qu’elles le furent à Berchtesgaden, magnifique paysage de neige et de forêts…

    (Source: Le chemin sous les buis)

  • Les attentats de Moscou seraient l'oeuvre des services spéciaux américains

    « Ces deux attentats dans le métro de Moscou s’inscrivent directement dans un plan contre la Russie, élaboré à Londres par les services spéciaux britanniques et étasuniens », a indiqué Vladimir Jirinovski, président du Parti libéral-démocrate de Russie et ancien membre du Comité de sécurité de l’État (KGB), lors d’un entretien auprès de l’agence de presse RusNovosti.

    « Les commanditaires de ces attentats, même si les exécutants sont vraisemblablement des terroristes islamistes, sont les ennemis géopolitique de la Russie », a dit M. Jirinovski aux journalistes.

    « Ces attaques font partie d’une campagne globale qui vise à déstabiliser notre pays, dont l’objectif final consiste, à terme, de remettre en question l’existence même du statut de l’État de Russie », a-t-il encore ajouté.

    Cette vision des attaques du métro de Moscou est également partagée par certains experts politiques russes. En particulier le directeur adjoint du Centre d’analyse de la gestion publique, Maksim Vilisov, qui estime que « le dispositif d’accord sur un nouveau traité de désarmement coïncide étrangement avec l’attaque terroriste ». Les États-Unis et la Russie sont en effet parvenu vendredi dernier à un accord sur un nouveau traité de désarmement START, prévoyant de limiter à 1.550 le nombre d’ogives nucléaires détenues par chacun des deux pays, soit 30 % de moins que la limite haute du traité de Moscou. Ce nouvel accord devrait normalement être signé le 8 avril à Prague par les présidents Dimitri Medvedev et Barack Obama.

    « Nous pouvons supposer que cet acte terroriste est l’œuvre de forces qui ne s’intéressent pas à la signature de ce traité », a conclu M. Vilisov.
    Sources:
    Traduction : Spencer Delane pour Mecanopolis.
    RusNovosti et Kavkaz Center
    VOXNR - 31 mars 2010

  • Appliquer l'interdiction totale de la burqa est une question de volonté politique

    Communiqué de presse de Marine Le Pen
    Vice-présidente exécutive du Front National

    Marine Le Pen, Vice Présidente du Front national, dénonce la décision du Conseil d’Etat de tenter d’empêcher derrière des arguties plus technocratiques que juridiques l’interdiction totale de la burqa. Comment croire qu’il serait interdit de se promener nus ou dans des tenues objectivement choquantes mais qu’il serait impossible de prohiber en public les vêtements ostensiblement contraires aux valeurs républicaines, à la dignité des femmes et même aux règles de sécurité minimum ? Cette décision qui intervient comme d’habitude une fois les élections passées, vient annoncer et couvrir la lâcheté du gouvernement Sarkozy ; venant de la part de hauts fonctionnaires, elle n’en demeure pas moins insensée et dangereuse.

    -Elle est insensée car comment justifier que ce vêtement soit attentatoire à la dignité de la femme dans certains lieux publics et pas dans d’autres.

    -Elle est dangereuse car elle donne aux groupes politiques qui instrumentalisent la religion ou certaines communautés un signal de faiblesse dont on n’a pas fini de mesurer les terribles conséquences.

    Marine Le Pen, Vice-Présidente du Front national, demande aux pouvoirs publics une application complète de l’interdiction dans l’espace public de cet épouvantable vêtement. Elle demande que les étrangers qui se croient autorisés à nous imposer leurs provocations communautaristes se voient immédiatement retirer leur titre de séjour et que les naturalisés qui sont dans ce cas, se voient déchus de leur nationalité.

    Cette affaire sera un bon moyen de juger de la volonté de l’Etat Sarkozy de défendre la laïcité et de résister concrètement à l’offensive communautariste dont notre système de valeurs fondamentales est l’objet.

    NPI - 31 mars 2010

  • Dati perd son carrosse et ses gorilles

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    Le Point l'avait écrit dans son numéro en kiosque le 25 mars. Intitulé "Les gorilles sont partis", notre article vous dévoilait que, "par un coup de fil du ministère de l'Intérieur", Rachida Dati "a appris, le 14 mars, qu'on lui retirait sur-le-champ ses gardes du corps". "Nouvelle disgrâce ?, ajoutions-nous. Pas sûr, puisque le cabinet de Brice Hortefeux aurait aussi prévu d'alléger la protection de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée, de Gérard Larcher, président du Sénat, et du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire."

    Cette information a été reprise mercredi par Le Canard enchaîné , qui croit savoir pourquoi l'ancienne garde des Sceaux a connu pareille déconvenue.

    Ce soir du 14 mars, raconte l'hebdomadaire satirique, Sarkozy suivait la soirée électorale avec quelques proches et découvrit, stupéfait, Rachida Dati sur le plateau de la chaîne publique, tirant à sa manière les conséquences du premier tour, alors que ses petits camarades de la majorité s'évertuaient à relativiser les premiers résultats du scrutin. Selon elle, les électeurs de droite ont eu "le sentiment d'être abandonnés" : la majorité doit "reprendre ses fondamentaux".

    "Mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle-là ? On ne l'a pas vue pendant la campagne, et la voilà devant les caméras !", se serait alors exclamé le chef de l'État. Ni une ni deux, Nicolas Sarkozy, furieux, aurait ensuite décroché son téléphone pour appeler Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale. Sa consigne ? Retirer illico à Rachida Dati sa 607 Peugeot et son escorte personnelle composée de quatre policiers.
    La nouvelle, l'ex-ministre l'apprend quasiment en direct, de la bouche même de ses agents de sécurité. Elle obtient finalement le droit de les conserver avec elle jusqu'à son retour à domicile, mais pas un jour de plus... Le lendemain, elle sera même contrainte de rendre son téléphone portable, gracieusement prêté par le ministère de l'Intérieur.
    Par chance, en tant que maire du VIIe arrondissement de Paris, elle s'évite la marche à pied puisqu'elle dispose, à ce titre, d'une seconde voiture de fonction.

    L'ancienne égérie du gouvernement, dont l'entourage a confirmé les informations de l'hebdomadaire satirique, aurait donc prononcé la phrase de trop. Le Canard enchaîné avance une hypothèse supplémentaire : Nicolas Sarkozy soupçonnerait, en outre, Rachida Dati d'être à l'origine de rumeurs qui circulent sur sa vie privée depuis plusieurs semaines.

    Sollicité par l'AFP, l'entourage de Rachida Dati a partiellement reconnu les faits, en nuançant d'où venait l'ordre. "Ce n'est pas si évident que ce soit une décision du Président, l'article du Canard est quand même très romancé.
     Ce qui est sûr, c'est que c'est une décision du ministre de l'Intérieur", selon l'entourage de l'ex-ministre. "Il s'agit essentiellement de trois officiers de police du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) à qui on a demandé d'arrêter la mission du jour au lendemain, le 14 mars", selon cette même source.
    Le Point- 31 mars 2010

  • "On se sert de ces affaires pour salir la figure du Pape"

    Pour Mgr Stanislas Lalanne, ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France, ce n'est plus au Vatican mais aux églises locales de régler ces scandales d'abus sexuels.

    Le Vatican communique-t-il de façon adéquate dans cette crise?

    Tous ces cas de pédophilie sont extrêmement graves et plongent les catholiques dans la honte. Mais on se sert de ces affaires pour salir la figure du pape. Il y a vingt ou trente ans, personne ne mesurait la gravité de la pédophilie. On n'avait pas encore découvert la personnalité pédophile, avec toute sa perversité. En France, nous avons mené un travail très important dès l'an 2000, rédigé une déclaration forte et publié en 2002 un livret pratique: "Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs". Cela n'empêche pas des affaires de surgir, comme dans l'Aube, ces derniers jours [NDLR : un prêtre a été mis en examen] - mais une vraie vigilance peut désormais s'exercer.

    Alors que Benoît XVI revendique la singularité morale de l'Eglise dans une époque marquée par le relativisme et la perte de repères éthiques, il réclame - dans les cas de pédophilie - qu'elle soit jugée comme n'importe quelle autre institution prenant en charge des enfants. N'est-ce pas contradictoire?

    Si quelqu'un a été clair sur ces questions-là, c'est bien Joseph Ratzinger! Dans sa lettre à l'Eglise d'Irlande, publiée la semaine dernière, Benoît XVI reconnaît les erreurs passées et appelle à des mesures strictes comme aucun autre pape. Ce n'est plus au Vatican de régler ces affaires, mais aux Eglises locales. Nous avons un gros chantier à mener sur la formation et l'accompagnement des prêtres.

    L'Express - 31 mars 2010

  • La France, pompe à fric

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  • Belgique: l'interdiction de la burqa a été votée

    Les députés belges ont voté mercredi en commission une proposition de loi prévoyant l'interdiction totale du voile intégral, y compris sur la voie publique.

    Le vote a été obtenu à l'unanimité des groupes politiques. Si ce vote est confirmé en séance plénière, la Belgique deviendrait le premier pays européen à bannir intégralement le port de la burqa y compris dans la rue.

    Un tel vote en plénière pourait intervenir dès le 22 avril, selon des sources parlementaires. "C'est un signal très fort envoyé aux islamistes", a commenté le député libéral francophone Denis Ducarme, en disant sa "fierté" que la Belgique soit le premier pays européen à oser légiférer dans cette matière sensible.

    Le Figaro - 31 mars 2010

  • Les violences envers les médecins augmentent

    L'Ordre des médecins a mis en garde  contre l'augmentation de la violence envers les médecins, car elles sont de nature à compromettre l'accès aux soins.
    L'Ordre constate que les agressions physiques se sont accrues : elles représentaient 16% des incidents signalés en 2009 contre 11% en 2008 à l'Observatoire de la sécurité des médecins, mis en place par Ipsos pour l'Ordre, qui vient de publier son bilan annuel pour 2009.

    "Les agressions, outre l'aspect contre nature de s'attaquer à celui ou celle qui soigne, compromettent l'accès aux soins là ou les agressions sont les plus nombreuses", a averti le docteur André Deseur, président de la section de l'exercice professionnel de l'Ordre.  L'agression verbale entre un patient et le médecin continue d'être l'incident le plus fréquent mais se trouve "au plus haut depuis la mise en place de l'Observatoire" en 2003, et représente 54% des incidents déclarés.

    Les vols (23%) à l'encontre des médecins sont en recul mais constituent malgré tout la deuxième cause d'agressions. "On considère que la sous-déclaration est de 30% au minimum", a précisé  le docteur Deseur. "Même les violences physiques ne sont pas toujours déclarées à l'Observatoire", poursuit-il, citant un "viol qui n'a pu être pris en compte à la demande de la victime, qui a depuis fermé son cabinet".

    Leur gravité préoccupe également l'Ordre. L'an dernier, 10% des incidents ont entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) (contre 8% en 2008 et 7% en 2007). Pour 5% (24), il s'agit même d'une ITT entre trois et huit jours, soit un nombre jamais enregistré depuis la création de l'Observatoire, pointe le docteur Jean-François Guyonnard, coordonnateur du comité de pilotage pour la sécurité des médecins.

    Le Figaro - 31 mars 2010

  • KONK

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  • Moscou: l'enquête progresse, la piste géorgienne n'est pas exclue

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    Vladimir Poutine rend visite aux victimes des attentats  (Cliquez sur la photo)
    Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a évoqué mardi des "progrès" dans l'enquête sur le double attentat suicide qui a fait 39 morts lundi dans le métro de Moscou, tout en estimant qu'une piste géorgienne n'était pas exclue.
    "Les forces de l'ordre font leur travail. Un important nombre (de leurs membres, ndlr) s'occupe de l'enquête. Il y a déjà des progrès", a déclaré M. Patrouchev à l'agence Interfax. "Je suis sûr que tous ceux qui sont liés à cet attentat, les commanditaires comme les exécutants seront punis conformément à la loi. Personne n'échappera aux poursuites", a-t-il indiqué.

    M. Patrouchev a évoqué une possible piste géorgienne dans l'attentat qui est attribué par les services spéciaux russes (FSB) à deux femmes kamikazes liées à des groupes rebelles du Caucase du Nord, en proie à l'instabilité et ensanglanté depuis les années 1990 par les deux guerres en Tchétchénie. "Nous avions l'information selon laquelle certains membres des services spéciaux géorgiens étaient en contact avec des organisations terroristes du Caucase du Nord russe. Nous devons étudier cette version aussi" à propos des attentats de Moscou, a-t-il dit.

    "Il y a la Géorgie et le dirigeant de cet Etat, (Mikheïl) Saakachvili dont le comportement est imprévisible. Une fois, il a déjà déclenché une guerre. Il n'est pas exclu qu'il ne le fasse de nouveau", a ajouté M. Patrouchev. Cette hypothèse a été tout de suite démentie par Tbilissi. "Il n'y a aucun besoin de dire que ces accusations sont absolument sans fondement", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur, Chota Outiachvili.

    "Nous ne pensions pas qu'ils (les Russes, ndlr) puissent se laisser aller aussi loin que de nous accuser d'être liés à cette attaque terroriste horrible", a indiqué M. Outiachvili, en ajoutant que c'était "très alarmant".

    La Russie et la Géorgie s'étaient affrontées en août 2008 dans une guerre éclair pour le contrôle de la région géorgienne séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud.
    La chaîne privée géorgienne Imedi a diffusé à mi-mars des images remontant à cette période, en affirmant que des chars russes faisaient route sur Tbilissi et que le président Saakachvili avait été tué. Un bref avertissement avant la diffusion de l'émission indiquait qu'il s'agissait d'une "simulation", mais le reportage lui-même ne contenait aucune mention.
    Le Figaro - 30 mars 2010

  • La Belgique se prépare à interdire le voile intégral, y compris dans la rue

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    Le "niqab intégral" ou sitar
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    Niqab noir et burqas bleues - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    La Belgique devrait franchir mercredi une étape décisive vers l'interdiction du port du voile islamique intégral dans "l'espace public", et donc y compris dans la rue et pas uniquement dans certains lieux et services publics comme la France s'apprête à le faire. La commission de l'Intérieur de la Chambre des représentants (députés) doit voter vers la mi-journée au sujet d'une proposition de loi déposée par des élus libéraux visant à modifier le Code pénal.

    Selon ce texte, les personnes qui "se présenteront dans l'espace public le visage masqué ou dissimulé, en tout ou en partie, par un vêtement de manière telle qu'ils ne soient plus identifiables" seront punis d'une amende et/ou d'une peine de prison de un à sept jours. Des exceptions sont prévues pour les manifestations festives, telles que les carnavals, qui auront été autorisées par décision municipale.
    Par "espace public", il faut comprendre l'ensemble des rues, chemins, jardins publics, terrains de sport ou "bâtiments destinés à l'usage du public où des services peuvent lui être rendus", précise encore le texte. La proposition bénéficie du soutien des cinq partis de la coalition gouvernementale (libéraux et chrétiens-démocrates flamands et francophones, et Parti socialiste francophone), a expliqué à l'AFP un porte-parole du Mouvement réformateur (MR), le parti libéral francophone. Sauf surprise, le texte devrait être approuvé par la commission de l'Intérieur et renvoyé pour approbation en séance plénière, probablement dès le 22 avril, selon la même source.

    La Belgique deviendrait ainsi le premier pays d'Europe à interdire y compris dans la rue le port de la burqa (tenue portée en Afghanistan qui cache entièrement le visage) ou du niqab (qui ne laisse apparaître que les yeux). Cette législation irait plus loin que celle que la France devrait adopter prochainement, limitée à certains lieux et services publics sans s'étendre à la rue, selon les recommandations du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative française.
    Le Point - 30 mars 2010

  • Carla Bruni et son mari adorent New York

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    Pour la cinquième fois, le couple présidentiel a choisi de faire escale à New York. L'occasion pour l'épouse du chef de l'État de mener la première action caritative de sa fondation.

    L'épouse du président est pourtant avare de visites protocolaires, mais, depuis son mariage, en février 2008, elle n'a jamais raté un voyage américain. «New York, c'est leur Venise à eux», résume un proche du couple présidentiel.

    C'est aussi à New York que l'épouse du chef de l'État a trouvé «la meilleure écoute pour financer la Fondation Carla Bruni-Sarkozy», observe son entourage. «La Fondation de Carla va développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d'envergure», a expliqué le président. Son épouse avait rencontré plusieurs mécènes fin septembre, lors de leur dernier passage pendant l'ouverture de la session officielle des Nations unies. Très discrète depuis plusieurs semaines, Carla Bruni est réapparue dans les médias à l'occasion d'un numéro spécial du Figaro Madame . Depuis New York, elle a voulu montrer, le temps d'un week-end, qu'elle n'oublie pas ses «fondamentaux» de première dame.

     

    «Amener le savoir aux plus vulnérables» 

     

    Outre son rôle d'ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, Carla Bruni explique souvent qu'elle a lancé sa fondation «pour amener le savoir et les arts aux plus vulnérables». Mais il manquait l'illustration par l'exemple à ce beau programme. La toute jeune fondation, née officiellement au mois d'octobre, initie donc depuis Manhattan sa première action caritative.

    Au menu, l'éducation aux arts et la lutte contre l'illettrisme dans les quartiers défavorisés. Carla Bruni a visité dans l'après-midi l'école d'art lyrique, la ­Julliard School, où elle s'est réjouie d'être, «dans une maison aussi prestigieuse entourée de gens aussi talentueux». Parmi eux, le chef d'orchestre William Christie, dont elle a suivi une répétition. Elle a annoncé un programme franco-américain de bourses d'échange. Puis elle s'est rendue à l'Université de New York, également partenaire de ce programme.

    Aujourd'hui, elle visitera à Washington une école dans un quartier défavorisé. Carla Bruni avait déjà visité à Pittsburgh une école d'art américaine, avec son «amie» Michelle Obama, et toutes les épouses de chef d'État présentes. Cette fois-ci, elle découvrira en solo cette école ­modèle.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Alerte à la bombe dans la principale cathédrale de Moscou

    Près de 100 personnes ont été évacuées aujourd'hui de la principale cathédrale orthodoxe de Moscou à la suite d'une alerte à la bombe, au lendemain des attentats suicide dans le métro de Moscou qui ont fait 39 morts.

    "Un inconnu a appelé la police à 17h02 (15h02 à Paris) pour annoncer qu'une bombe avait été posée à la cathédrale Christ Sauveur", a rapporté l'agence Interfax citant un responsable au sein de la police de Moscou.  "Près de 100 personnes ont été évacuées", selon ce responsable.

    Les représentants du patriarcat ont aussitôt appelé les fidèles à ne pas céder à la panique. "Le principal but des terroristes est de déstabiliser la situation dans le pays et de semer la panique. Pour humilier le diable, il faut surmonter la panique et aller à l'église", a déclaré le porte-parole du parquet Vladimir Viguilianski sur la radio Echo de Moscou.

    La ville de Moscou se recueillait mardi à la mémoire des 39 personnes tuées hier dans le double attentat suicide la veille dans le métro de la capitale attribué à deux femmes kamikazes.

    Le Figaro - 30 mars 2010

  • Le jet privé d'Alain Joyandet a coûté 116.500 €!

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    Alain Joyandet - (Cliquez sur la photo)

    «J'avais des contraintes de calendrier telles que je n'ai pas pu exceptionnellement faire le déplacement avec des avions de ligne.» Telle est la défense d'Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, pour justifier le recours à un jet privé lors de son voyage en Martinique la semaine dernière à l'occasion de la «Conférence internationale des villes et des régions du monde pour Haïti» (les 23 et 24 mars).

     Le site Médiapart, qui a révélé cette information, affirme, par ailleurs, que l'affrêtement de l' a coûté 116 500 €, une somme qu'Alain Joyandet ne conteste pas.

    «Je suis parti le lundi soir et je suis revenu dans la nuit de mardi à mercredi. Mon déplacement a duré 36 heures. Je devais être au Conseil des ministres le mercredi matin. J'étais coincé par mon agenda», nous confie le membre du . «C'est tout à fait exceptionnel. Je ne suis pas un ministre dépensier. Je suis très attentif à la manière dont je gère les crédits de mon cabinet», répète-t-il.

    Le Parisien- 30 mars 2010

  • Une galerie de la résidence de Néron s'est effondrée

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    Néron (37-68) - Marbre du 1er siècle
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    Effondrement du plafond de la galerie de Trajan - (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    ROME — Une galerie de la Domus Aurea, qui fut dans l'Antiquité la résidence de l'empereur romain Néron, s'est effondrée mardi dans le coeur historique de la capitale italienne, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    "La moitié de la galerie de Trajan" de la Domus Aurea s'est effondrée mardi matin vers 9H (7H00 GMT), sur une longueur de 60 mètres, a déclaré aux journalistes Antonello Vodret, le directeur technique du monument.

    Il s'agit de l'effondrement "le plus important" que la Domus Aurea, située entre le Colisée et le Forum romain, ait connu, a précisé M. Vodret en rappelant d'autres incidents mais d'ampleur "plus réduite".

    Aucune victime n'était à déplorer, selon les pompiers. "Aussi bien les brigades cynophiles que les équipes géophoniques ont constaté qu'il n'y avait personne sous les décombres", a précisé à la presse le chef des pompiers.

    C'est un "ouvrier qui assurait la maintenance du site qui a entendu le fracas", a expliqué le responsable du monument.

    La zone très encaissée était déjà fermée au public pour cause de restauration.

    Les pompiers comme le directeur du site ont estimé que "les infiltrations d'eau" de l'hiver sont probablement les causes de l'effondrement. "Le terrain s'est imbibé d'eau", a expliqué Antonello Vodret.

    Les éboulements dans la Domus Aurea sont assez fréquents mais le directeur a estimé que celui de mardi était un "signal inquiétant" pour le niveau de sécurité existant sur le site.

    La Domus Aurea ou Maison dorée est un immense palais impérial de la Rome antique, construit par Néron, qui couvrait une partie importante de Rome intra muros. Elle comportait plusieurs bâtiments distincts, de vastes jardins et un lac artificiel.

    AFP. 30 mars 2010

  • Jour de deuil et de colère à Moscou

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    Fleurs et bougies déposées à la station de métro Loubianka, frappée lundi par un attentat suicide. (Cliquez sur la photo)

    Une jeune femme a succombé à ses blessures mardi matin, a annoncé sur la chaîne de télévision Rossia 24 Andreï Seltsovski, responsable de services de santé à la mairie de Moscou.

    Les drapeaux ont été mis en berne et les programmes de divertissement étaient interdits à la radio et à la télévision.

    Le visage sombre, des centaines de Moscovites se sont rendus aux stations de la Loubianka et du Parc de la culture (Koultouri), les deux arrêts frappés par les explosions, pour y déposer des fleurs et des bougies.

    A la station Parc de la culture, les passants se signaient en déposant des roses rouges ou en accrochant des rubans blancs à une petite boutique sur le quai, tout près du lieu de l'explosion de la bombe.

    "Ce matin, dans la rame, une montre électronique s'est mise à sonner et je me suis dit: 'Ça y est'. C'était effrayant", raconte une étudiante, Katia Vankova, après avoir emprunté la ligne rouge où se sont produites les deux explosions.

    Andreï Seltsovski a précisé que 71 personnes étaient toujours hospitalisées, dont cinq dans un état critique. Huit victimes ont été identifiées.

    Les autorités n'ont décrété un deuil officiel qu'à Moscou, mais des offices religieux devaient être célébrés un peu partout dans le pays.

    Dans le métro moscovite, comme dans ceux des autres grandes villes comme Saint-Pétersbourg ou Novossibirsk, la présence policière était importante mardi matin.

    "LES TERRORISTES SERONT ANÉANTIS"

    Les autorités ont imputé le double attentat à des femmes kamikazes proches des séparatistes du Caucase. Le Premier ministre Vladimir Poutine a promis que les "terroristes seront anéantis" et a demandé à la police de "curer les égouts de Moscou."

    Le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov, a expliqué que les bombes contenaient des boulons et de la ferraille pour faire le maximum de victimes.

    Ces attentats, qui sont les plus meurtriers depuis six ans dans la capitale russe, n'ont pas été revendiqués mais Bortnikov les a liés aux troubles du Nord-Caucase, où le Kremlin combat plusieurs foyers d'insurrection islamiste.

    Le président Dmitri Medvedev a ordonné le renforcement des mesures de sécurité dans tout le pays et promis de lutter "jusqu'au bout et sans hésitation contre la terreur".

    Ces attentats sont les plus meurtriers à Moscou depuis février 2004, lorsque 41 personnes avaient péri et une centaine d'autres avaient été blessées dans une attaque suicide dans le métro. Cette attaque avait été imputée aux séparatistes tchétchènes.

    Le Kremlin a clamé victoire dans la guerre contre les rebelles islamistes en Tchétchénie mais le chef des insurgés, Dokou Oumarov, qui combat pour l'établissement d'un émirat islamique sur l'ensemble du Nord-Caucase, a juré à la mi-février de porter la guerre jusque dans les villes russes.

    Moscou affronte d'autres rébellions dans les républiques voisines du Daghestan et d'Ingouchie.

    L'Express - 30 mars 2010

  • VIDEO L'émission de TF1 "Mes voisins sont des dealers"

    http://videos.tf1.fr/haute-definition/mes-voisins-sont-des-dealers-5787838.html

    "Ce que vous allez voir est incroyable mais se passe peut-être à côté de chez vous. Filmé de l'intérieur, un groupe d'immeubles apparemment tranquille, comme tant d'autres, où coexistent deux mondes : des trafiquants de drogue en action jour et nuit dans les cages d'escalier, et les habitants, terrorisés ou résignés, qui vaquent à leurs occupations comme si de rien n'était, et qui témoignent à visage découvert. Les dealers se dévoilent  aussi, nous expliquent leurs méthodes pour surveiller les lieux, échapper à la police, faire régner la loi du silence, développer leur business comme une petite entreprise. Pour réaliser ce document exceptionnel, au nord de Paris, notre enquêtrice a dû se faire accepter par le groupe de trafiquants et gagner la confiance des habitants : plus de trois mois de repérage et d'enquête."

  • Trafic de drogue: un million d'euros saisi à Tremblay-en-France

    Drogue Tremblay en france.jpg
    Cité du Grand Ensemble (Cliquez sur la photo)

    C'est près d'un million d'euros en liquide que les policiers ont découvert dans un appartement d'une cité de Tremblay-en- (Seine-Saint-Denis). Il s'agit là d'une des plus importantes saisies réalisées dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue. Les du commissariat de Villepinte ont mis plusieurs heures à compter la somme.

    Ils ont également trouvé deux kilos de cocaïne, des cachets d'ecstasy, de l'herbe de cannabis et deux de poing dont un pistolet automatique de calibre 11,43. 

    Un reportage diffusé lundi soir sur TF1

    Les effectifs de la brigade de sûreté urbaine du commissariat, épaulés par les fonctionnaires des brigades anti-criminalité (BAC) de Villepinte et du département ainsi que par la compagnie de sécurisation, ont également interpellé quatre personnes, suspectées de trafic de drogue dans la cité du Grand-Ensemble du centre-ville. Les quatre suspects âgés de 21 à 27 ans, déjà connus pour le même type de faits, ont été placés en garde à vue. Lundi après-midi, d'autres perquisitions ont eu lieu dans le cadre de cette enquête, débutée en octobre 2009.

    Coïncidence, lundi soir, TF1 diffusait, dans la nouvelle émission d'Emmanuel Chain, «Haute définition», un reportage sur le trafic de stupéfiants dans cette cité de Seine-Saint-Denis. Un sujet que la mairie de Tremblay a accueilli avec scepticisme : «Le reportage montre une réalité que la municipalité dénonce depuis des années, affirme un communiqué, mais on peut s'interroger sur les contreparties qu'a pu offrir TF1 aux trafiquants interviewés».

    Le parisien - 30 mars 2010