Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • Marseille: un chauffeur de bus frappé après avoir refusé l'accès à une femme voilée (précisions)

    Incidents sur la ligne 19, lundi soir, suite au refus d'une femme voilée de montrer son visage.

    Enchaînement d'incidents sur la ligne 19, lundi soir, au retour de la plage.
    Retour de plage mouvementé, lundi après-midi au "David". Une femme voilée accompagnée d'une amie qui, elle ne l'est pas, présente au chauffeur de la ligne 19 son titre de transport, un abonnement nominatif portant une photo. Le chauffeur lui demande de se dévoiler pour procéder au contrôle, la passagère refuse sans énervement, parlemente pour convaincre, rappelle qu'elle est bien en règle.

    Le machiniste renouvelle son refus d'accès, si elle ne montre pas son visage. La femme voilée descend, comptant bien prendre le bus suivant. Fin du premier acte.

    Le chauffeur du bus reçoit un coup de poing

    Serviette de plage sur l'épaule, un groupe de jeunes gens décrits par les enquêteurs comme "excités" profite de l'incident, empêche les portes de se refermer, appelle la passagère à prendre place dans le bus. L'échauffourée va se solder par un coup de poing donné au visage du chauffeur de bus qui souhaite redémarrer.

    Sur les lieux, la police retrouve la femme voilée qui sera verbalisée. La loi du 11 octobre 2010 punit d'une amende le fait d'être voilé édictant : "Nul ne peut dans l'espace public porter une tenue destinée à dissimuler son visage". Aucune revendication de la part de la contrevenante qui explique qu'elle n'a pas souhaité provoquer d'incident.

    Pas de traces des jeunes passagers du bus, alors qu'une enquête est ouverte pour "violences volontaires en réunion dans un moyen de transport public sur une personne protégée".

     Au parquet de Marseille, on estime que les deux incidents ne sont pas en lien direct.

     Karim Zéribi, président de la RTM, évoque, de son côté, "une réaction inappropriée du chauffeur", alors que consigne a été donnée aux conducteurs de ne pas intervenir sur une personne voilée validant un titre de transport.

    Source La Provence - 13/07/11

    Et voilà!

  • Le dessin du jour

    coupdepied.jpg

    (Cliquez sur le dessin)

  • Cote de satisfaction – Marine Le Pen +4 points à 33 % !

     

    Dans le dernier baromètre Métro réalisé par OpinionWay diffusé ce jour, la Présidente du Front National, Marine Le Pen, gagne encore 4 points. La candidate à la présidence de la République en 2012 enregistre une cote de satisfaction en hausse à 33 % !

    Cette progression de 4 points est la plus forte parmi l’ensemble des responsables politiques. Et Marine Le Pen atteint ici son record historique.

    On remarque que Nicolas Sarkozy chute encore de 2 points entre juin et juillet passant de 34 à 32 %, dur réalisme quand on apprend que 67 % des français (+3 points) sont aussi mécontents de l’action du chef de l’État.

    Sondage réalisé du 7 au 11 juillet par téléphone au domicile de 1.014 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

    NPI

  • Qui est-ce? n° 31

    31 XXX.jpg

     

  • Paris: tabassé pour avoir refusé une cigarette à un enfant de 12 ans

    Parc de Choisy.jpg

    Parc de Choisy

    Un homme de 19 ans a été roué de coups par cinq adolescents dans le XIIIe arrondissement le 22 juin, selon la préfecture de police de Paris.

    Vers 21h, cet apprenti pâtissier regagnait son domicile. Rue du Docteur-Magnan, il est abordé par un enfant de 12 ans qui lui réclame une cigarette. Le jeune homme refuse et poursuit son chemin, mais l'enfant a rejoint sa bande d'amis plus âgés, qui invectivent le jeune homme.

    Alors que celui-ci se met à courir, il est pourchassé par cinq individus. Ils le plaquent contre un grillage à hauteur du parc de Choisy, lui portent un violent coup de poing à l'oeil et le passent à tabac. L'homme parvient à se relever et à s'enfuir.

    Le lendemain, il est opéré en urgence. Il se voit prescrire 30 jours d'ITT susceptibles d'être revus à la hausse en cas de confirmation de la perte de l'usage de son œil.

    Après plusieurs jours d’hospitalisation, il dépose plainte auprès du service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) du XIIIe arrondissement.

    Il reconnaît sur photographie le jeune de 12 ans qui l’a abordé. Celui-ci est placé en retenue judiciaire le 8 juillet et dénonce les auteurs des violences.

    Interpellés les 8 et 9 juillet, âgés de 14, 15, 17 et 18 ans, le plus jeune détaille le rôle de chacun, ce que confirme celui de 12 ans. Les trois autres nient.

    Tous ont été déférés au Parquet des mineurs en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.

    Source Metro-France - 13/07/11

     
  • Les rebelles libyens, soutenus par la France, sont accusés de commettre pillages et violences envers les civils

    3b14d974-ad5f-11e0-8301-5caee38c5515.jpg rebelles libyens.jpg

    Rebelles dans le Djebel Nefousa - (Cliquez sur la photo)

    Selon Human Rights Watch, les forces qui combattent le régime de Kadhafi se sont livrées à des pillages et à des violences dans une région montagneuse de l'ouest du pays. La France, un des principaux soutiens des rebelles, réclame une enquête et des sanctions.

    Pillages, incendies, violences… L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a accusé mercredi les rebelles libyens de s'être rendus coupables d'exactions à l'encontre de populations civiles. Selon l'ONG, ces violences se sont déroulées depuis juin jusqu'à la semaine dernière dans le Djebel Nefousa, une région montagneuse au sud de Tripoli. C'est là que la France a récemment reconnu avoir procédé à des parachutages d'armes légères à destination des insurgés. C'est de là également que ceux-ci ont engagé la semaine dernière leur offensive sur la capitale libyenne.

    «Dans quatre villages capturés par les rebelles dans les monts Nefousa ces derniers mois, les combattants rebelles et leurs sympathisants ont saccagé des biens, brûlé certaines habitations, pillé des hôpitaux, des maisons et des commerces, et frappé certaines personnes soupçonnées de soutenir les forces gouvernementales», écrit HRW, qui affirme avoir assisté à certains de ces actes.

     L'organisation américaine s'appuie également sur des témoignages recueillis.

    Les propos les plus édifiants sont tenus par un des commandants rebelles de la région, identifié comme le colonel El-Moktar Firnana. «Si nous n'avions pas donné des instructions, les gens auraient brûlé ces villages jusqu'au dernier», déclare-t-il, tout en assurant qu'il s'agit d'actes isolés dont les coupables ont été punis. Le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril, a également admis «quelques incidents» mais uniquement, selon lui, durant les deux premières semaines de l'insurrection lancée à la mi-février. «Ce n'est plus le cas dans les zones libérées», a-t-il affirmé.

    Une atmosphère «glissant vers la guerre civile»...

    Des ONG françaises qui travaillent à Misrata et à Benghazi (deux villes tenues par la rébellion), contactées par Lefigaro.fr, assurent n'avoir jamais constaté de tels actes. «Il y a une très forte proximité entre les rebelles et les populations civiles, qui ne les craignent pas», indique ainsi sous le couvert de l'anonymat le responsable d'une ONG qui intervient à Misrata. Mais qu'en sera-t-il dans les régions où la population n'est pas d'emblée acquise à la rébellion, comme c'est le cas dans les villages visés du Djebel Nefousa ? «Plus les combats continuent, plus il y a risque que les rivalités traditionnelles locales soient instrumentalisées et laissent des traces», s'inquiète l'humanitaire, qui décrit une atmosphère «de plus en plus dangereuse (entre les deux camps), glissant vers la guerre civile».

    Si les violences rapportées par HRW sont loin d'atteindre l'ampleur de celles reprochées aux forces du colonel Kadhafi , elles pourraient néanmoins affecter l'image des rebelles. Car ceux-ci combattent justement le régime de Kadhafi au nom du respect des droits de l'homme et des libertés, ce qui leur vaut le soutien des Occidentaux et de l'ONU.

    La France, en première ligne dans les opérations militaires de l'Otan et premier pays à avoir reconnu l'instance dirigeante de la rébellion (CNT), a donc réagi dès mercredi. Le Conseil national de transition «a des responsabilités particulières s'agissant de la promotion et de la protection des droits de l'homme, dont les principes figurent dans sa charte constitutive», a rappelé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. «Cela implique notamment qu'il prenne des mesures pour que des enquêtes sur les allégations d'atteintes aux droits de l'homme soient diligentées et pour que les auteurs de violations répondent de leurs actes».

    Source Le Figaro - 13/07/11

  • Trafic de drogue dans les cités: les remises en liberté des dealers se multiplient

    Alors que la lutte antidrogue s'intensifie, les remises en liberté de dealers se sont multipliées. 

    Dans les services de police du «9-3», ce revers n'a toujours pas été digéré : un dealer présumé, arrêté en flagrant délit au début du mois, avec 50 kg de cannabis, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Bobigny, cinq jours plus tard. «Combien de kilos de drogue faut-il posséder aujourd'hui en Seine-Saint-Denis pour craindre la prison ?», interroge, furieux, un proche du ministre de l'Intérieur. Cette affaire est emblématique des difficultés rencontrées par la police dans son travail harassant contre les trafics en tous genres qui gangrènent ce département plus exposé que tout autre aux ravages de l'économie parallèle.

    «Couacs judiciaires» 

    Le 1er juillet dernier, en effet, la BAC d'Aulnay-sous-Bois se rend dans la cité des 3000. Elle tombe sur deux individus qui se débarrassent de sacs de sport, en la voyant arriver. L'un d'eux, Ramzi T., 30 ans, est interpellé. Une vingtaine de voyous du quartier tentent alors de récupérer les sacs en se battant avec les fonctionnaires qui doivent faire usage de leur Flash-Ball pour s'en sortir. Dans les sacs, ils découvrent 50 kg de résine de cannabis, conditionnée en pains d'un kilo. La fouille du suspect, connu pour dix inscriptions dans le fichier d'antécédents judiciaires du Stic, permet de saisir sur lui 2985 euros en espèces. En garde à vue, l'entreprenant Ramzi fait valoir son droit au silence. Et malgré la prolongation de garde à vue de 48 heures dont il fait l'objet, déféré le 5 juillet, il est aussitôt remis en liberté, avec de maigres obligations de pointage au commissariat, qui ne l'empêchent guère de poursuivre ses activités.

    «Les cas comme celui-ci se multiplient ces derniers temps» , assure un préfet très au fait des questions de sécurité. Le livre noir de ces «couacs judiciaires» , selon lui, commence à s'épaissir sur le bureau de l'hôte de Beauvau, la PJ relatant le cas de champions du «go fast» (livraison par voiture rapide) remis en liberté le 25 mai en région parisienne, la Sécurité publique citant l'exemple d'un dealer présumé ayant connu la même mansuétude le 12 mai dernier, après la découverte, lors d'une perquisition dans l'une de ses planques, de 13 kg de résine et de 11.000 euros, à Évreux.

    Et pourtant, malgré ces déconvenues, le ministère de l'Intérieur assure marquer des points contre le trafic de drogue en banlieue. En Seine-Saint-Denis, le préfet Christian Lambert mène la vie dure aux dealers, en multipliant les descentes sur les lieux de vente. «Si certains juges ne nous aident guère, au moins mettons-nous la pression constante sur ces groupes bien connus, dont nous perturbons en permanence les trafics», explique un commissaire local. Cette technique de harcèlement des dealers s'est soldée, sur un an, par 10.000 opérations de police dans des halls d'immeubles et plus de 9000 arrestations liées à des affaires de drogue.

    Des saisies records 

    Au total, les opérations contre le trafic et la revente de stupéfiants ont bondi de plus de 20 % en douze mois dans le «9-3». Avec des saisies records : plus d'une tonne de résine de cannabis et près de 700 kg de cocaïne. Parallèlement, les vols à main armée ont chuté de 40 % au premier trimestre 2011, par rapport à la même période de 2010. Du jamais vu dans ce département, même si les violences, en hausse de plus de 10 %, demeurent le point noir du bilan.

    Aujourd'hui, le garde des Sceaux, Michel Mercier, veut contribuer à apaiser le climat qui se tend entre juges et policiers, au fil des remises en liberté. Pour s'assurer de la solidité des procédures et élaborer une stratégie judiciaire plus payante, il vient d'installer, avec son homologue de l'Intérieur, un pôle spécialisé antidrogue au parquet de Bobigny. Mais cela sera-t-il suffisant pour créer une véritable osmose entre acteurs d'une même chaîne pénale ?

    Source Le Figaro - 13/07/11

  • Afghanistan: 5 soldats français tués, 4 grièvement blessés dans un attentat suicide

    Les militaires ont été victimes d'un attentat suicide dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Un civil afghan a été tué. Quatre autres soldats français et trois civils sont grièvement blessés.

    Au lendemain de la visite éclair de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, cinq soldats français ont trouvé la mort dans la province de Kapisa. Les militaires, qui protégeaient une assemblée de notables à Joybar, à 35 kilomètres au nord-est de Kaboul, ont été surpris par une attaque suicide. Ces morts portent à 69 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis 2001. C'est l'attaque la plus meurtrière contre l'armée française depuis l'embuscade d'Uzbin qui avait fait 10 morts en 2008.

    «Un terroriste a déclenché sa bombe à proximité des soldats», a précisé l'Élysée dans un communiqué. Un civil afghan a également été tué dans cet attentat. Quatre autres militaires français et trois civils sont eux grièvement blessés. Un responsable de la police locale a indiqué qu'il s'agissait d'un attentat suicide. Les insurgés talibans ont revendiqué l'attentat dans un SMS envoyé à l'Agence France-Presse.

    «Un lâche assassinat»

    L'Assemblée nationale a rendu hommage aux militaires défunts en observant une minute de silence au début des questions au gouvernement. Le premier ministre, François Fillon, a assuré que les soldats français défendaient en Afghanistan une «cause juste».

    Le président de la République a de son côté fait état de «sa grande tristesse» et dénoncé un lâche assassinat. Il «présente aux familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Il souhaite aux blessés un prompt rétablissement.» Il exprime enfin «la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement.» Le président a toutefois confirmé mardi le retrait d'un quart des forces françaises, soit 1000 hommes, d'ici fin 2012. Il a rappelé que l'objectif était un retrait complet des forces internationales d'ici 2014.

    Pour Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, cette nouvelle tragédie «montre l'urgence d'un plan précis et concerté de retrait de nos troupes d'Afghanistan». «En l'absence de règlement politique, la présence militaire de la coalition expose gravement nos soldats sans perspective de solution, écrit-elle dans un communqiué. Il est temps de mettre fin à cette impasse».

    Source Le Parisien - 13/07/11

  • Marseille: frappé pour avoir refusé l'accès de son bus à une femme voilée intégralement

    Un chauffeur de bus de la RTM, la régie des transports marseillais, a été violemment pris à partie lundi soir par des voyageurs à Marseille (Bouches-du-Rhône).

    Il était aux environs de 18h30 lorsque le machiniste, en service sur la ligne 19, a marqué l’arrêt au niveau du rond-point dit «de David», aux abords de la plage du Prado.

     Une femme intégralement voilée a souhaité monter dans le bus. L’homme lui a demandé de se découvrir. Elle a refusé de s’exécuter.

     Le machiniste a alors lui-même quitté son bus, expliquant aux voyageurs qu’il ne repartirait pas tant que la femme n’aurait pas obéi à ses injonctions. Celle-ci a fini par quitter le bus avec son amie, suivie par une bonne partie de ses occupants, solidaires.

     Plusieurs passagers ont demandé des comptes au chauffeur, le traitant notamment de «raciste». Le ton a monté, et le machiniste a été frappé d’un coup de poing au visage. Il est actuellement en arrêt de travail.

    A l’arrivée des forces de l’ordre, plusieurs témoins de la scène avaient pris la fuite. La femme voilée a été auditionnée par la police. Contacté, le syndicat CFDT de la RTM ne souhaitait pas faire de commentaires sur cette affaire, expliquant qu’«une enquête interne a été commandée par la direction générale.»

    Du côté du syndicat SUD, on dénonce «la hausse régulière des agressions.» «C’est devenu monnaie courante», déplore un syndicaliste. Sur le bien-fondé d’interdire l’accès d’un bus à une femme voilée, le même se retranche derrière la législation. «Les directives sont claires. Sur la voie publique, chacun doit être reconnaissable. Cela s’applique aux bus.» Contactée, la direction de la RTM n’a pu être jointe. 

     12/07/11

  • L'étrange lune de miel de Charlène et Albert de Monaco...

    da08803c-acae-11e0-866e-773d79aa61f9.jpg monaco.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    La lune de miel aurait-elle tourné court? Ce devait être un voyage de rêve en Afrique du Sud, son pays natal, mais une semaine à peine après son mariage, Charlène de Monaco a dormi seule… à quelque 16 kilomètres de son prince. Après la rumeur persistante selon laquelle la jeune femme aurait tenté de fuir le Rocher quelques jours avant les noces, il n'en fallait pas plus pour relancer les ragots.

    C'est un hôtel de légende, au charme colonial, avec une vue époustouflante sur l'Océan Indien. «Le bruit des vagues fait oublier tous les soucis du monde», affirme le site de l'Oyster Box d'Umhlanga Rocks, à une quinzaine de kilomètres au nord de Durban. Le 7 juillet dernier, le couple princier a donné, dans ce palace, une somptueuse réception pour leurs amis sud-africains qui n'avaient pas pu se rendre à la célébration monégasque. Ce soir-là, la mariée était en noir. Faut-il y voir un autre signe funeste?

    La suite présidentielle, à 2600 € la nuit, avait, selon la presse sud-africaine, été réservée par le couple. Cependant, Albert II a finalement préféré dormir au Hilton, dans le centre de Durban. Selon Joanne Hayes, porte-parole de l'Oyster Box, Charlène, elle, serait restée à Umhlanga Rocks, mais dans une chambre plus modeste, la suite Buthelezi. Toutefois, la porte-parole n'en dira pas plus: «Comme aujourd'hui le couple princier a quitté l'hôtel, je n'ai rien à ajouter», explique-t-elle au Figaro.

    Au palais de Monaco, on affirme «tomber des nues». «Le prince était en réunion à l'hôtel Hilton avec des membres du Comité International Olympique (CIO) du 5 au 9 juillet, précise une source proche de la famille Grimaldi. Pour des raisons pratiques, il était préférable qu'il dorme là-bas». Mike Wittstock, le père de Charlène, a confirmé l'information à la presse sud-africaine, ajoutant que la conférence du CIO commençant à 7 heures du matin, Albert n'aurait pas souhaité se lever si tôt et risquer d'être pris dans les embouteillages.

    Reste que ce séjour, à la fois voyage de noces et voyage d'affaires, ne semble pas avoir été aussi romantique que prévu. À l'affût des moindres gestes du couple, les médias sud-africains sont catégoriques: Charlène est «malheureuse». Les photos prises la semaine dernière ne la montrent que rarement souriante. À une seule exception, lorsque l'archevêque Desmond Tutu, l'une des grandes figures de la lutte antiapartheid, l'a prise dans ses bras.

    City Press, un journal local, rapporte que lors de leur visite au président sud-africain Jacob Zuma, avec lequel ils ont déjeuné mercredi dernier, Albert et Charlène seraient arrivés dans la même voiture, mais repartis dans deux véhicules différents. Pis: lorsque des photographes ont demandé au couple de s'embrasser, «il y a eu un moment de flottement», et Charlène a détourné la tête. Son prince s'est donc contenté d'un chaste baiser sur la joue.

    «Vous ne trouvez pas que c'est un peu exaspérant quand, toute la journée, les photographes vous demandent des baisers?, s'agace le spécialiste du Gotha Stéphane Bern, qui tente nouvelle fois de défendre la famille princière. Je vous assure que quand il n'y a pas de photographes, ils s'embrassent avec plaisir! Mais maintenant, quoi qu'ils fassent, cela va être sujet à interprétation. On a tendance à interpréter un peu trop!»

    Déjouer les pièges...

    Des sources proches de l'organisation du mariage à Monaco ont confirmé qu'il y avait bien eu un «couac» peu avant les noces et qu'Albert II faisait l'objet d'une demande de reconnaissance de paternité venue d'une conquête présumée. Une information pourtant formellement démentie par Me Thierry Lacoste. L'avocat du prince s'apprêterait d'ailleurs «vraiment», cette fois-ci, à attaquer le site de L'Express, qui avait révélé la supposée tentative de fuite de Charlène. Le prince est déjà père de deux enfants naturels de 7 et 19 ans.

    Contrairement à ce qu'affirme la presse sud-africaine, Albert et Charlène, qui ont entamé la partie «voyage de noces» de leur séjour, ne sont pas rentrés à Monaco vendredi dernier. «Il font maintenant un tour en Afrique du Sud, précise le Palais princier. Enfin, en principe, car il n'est pas rare qu'ils changent leurs plans pour déjouer les pièges des journalistes…»

    Source Le Figaro - 12/07/11 

     

  • La guerre humanitaire de l'OTAN en Libye...

    Sarkozy, combien d'enfants as-tu tué cette nuit ? from Investig'Action - Michel Collon on Vimeo.

    Contre-Info.com - 12/07/11

  • L'Afghanistan pour faire oublier le bourbier libyen: Sarkozy préfère la communication aux intérêts de la France

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    64 Français morts dans une indifférence indigne, des avancées militaires quasi-nulles pour un coût exorbitant et un asservissement confirmé à la puissance américaine. Voilà le bilan de Nicolas Sarkozy et de ses prédécesseurs dans l’absurde aventure afghane. Quelle tristesse, quelle désolation de voir que tous les avertissements émis par le Front National et bien d’autres depuis des années n’auront pas empêché les décisions les plus aberrantes de l’emporter.

    Si Nicolas Sarkozy se rend aujourd’hui en Afghanistan, c’est sans nul doute pour faire oublier l’autre drame dans lequel il a jeté la France d’une manière parfaitement irresponsable, celui de la Libye. Le jour choisi pour ce voyage est en effet celui du vote au Parlement sur la poursuite de l’intervention en Libye. Le président fait preuve dans sa diplomatie et sa politique de défense d’une désinvolture consternante : tout se résume à des opérations de communication, rien n’est entrepris à des fins réellement stratégiques.

    Comme le dit le Front National depuis le lancement des hostilités, la guerre en Libye, pas plus que celle en Afghanistan, n’est conforme aux intérêts de la France. Très grave aussi, elle désorganise et affaiblit une armée déjà moralement épuisée. Nos hommes et équipements sont en surchauffe, alors même que les crédits militaires ne cessent de se contracter. Cette guerre coûte par ailleurs une fortune aux finances publiques. Au total, le surcoût des opérations extérieures dépassera sûrement 1 milliard d’euros à la fin 2011, quand 640 millions ont été budgétés. Cet argent jeté par les fenêtres creusera encore le trou de notre dette abyssale, à l’heure où l’Europe tout entière succombe à la folie du surendettement.

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, appelle Nicolas Sarkozy à annoncer immédiatement le désengagement de la France de la guerre en Libye.

     Elle dénonce l’attitude des élus socialistes de l’Assemblée nationale et du Sénat, censés s’opposer à la politique du gouvernement, et qui votent pourtant la poursuite des opérations : le Parti socialiste une fois de plus se range derrière les consignes mortifères du président de la République et cautionne ainsi des décisions inadmissibles.

    NPI - 12/07/11

  • La police s'est rendue sur les lieux du viol (présumé) de Tristane Banon

    Une heure après la fin de l'audition de Tristane Banon, entendue dans le cadre de sa plainte pour tentative de viol à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn, des policiers se présentant comme des fonctionnaires de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) se sont rendus au 13, rue Mayet dans le 6e arrondissement de Paris.

    C'est à cette adresse que se seraient déroulés les faits dénoncés par la jeune écrivaine. Les fonctionnaires ne disposaient pas de tous les codes d'entrée, ils n'ont pu accéder qu'aux boîtes aux lettres. Ils sont chargés de vérifier la description des lieux donnée par la plaignante à l'occasion de son audition.

    Une enquête est également en cours pour connaître le nom des propriétaires des appartements de cet immeuble haussmannien.

    Source Le Point - 12/07/11

  • DSK: la rediffusion du dîner avec Tristane Banon est repoussée par le CSA

    Le CSA a demandé à Paris Première de ne pas programmer mercredi soir l'émission « 93 Faubourg Saint-Honoré » où l'écrivain accuse DSK d'agression sexuelle.

    Paris Première ne diffusera pas, mercredi soir comme prévu, le numéro du magazine de Thierry Ardisson «93 faubourg Saint-Honoré» dans lequel la journaliste-écrivain Tristane Banon avait lancé des accusations de tentative de viol contre Dominique Strauss-Khan. Et ce à la demande du CSA. Une chaîne de télévision doit respecter un délai de 14 jours avant de déprogrammer une émission, sauf en cas d'actualité brûlante. Or, Paris Première n'a annoncé que lundi son intention de diffuser ce fameux dîner avec Tristane Banon. Ce n'est que partie remise, celui-ci devrait être reprogrammé le 27 juillet à 22h35.

    C'est en 2007 qu'a été enregistrée la rencontre. Ce 5 février, le dîner est sur le point de s'achever. Comme d'habitude, les convives ont rigolé autour du thème du jour, les coulisses du pouvoir ; ambiance sympa au domicile de Thierry Ardisson qui a transformé son appartement en plateau de télévision pour l'émission « 93 rue du Faubourg-Saint-Honoré » sur Paris Première. Et puis, Tristane Banon, écrivain et journaliste, sans se départir du ton « badin » de l'émission, comme le dira plus tard Jean-Michel Aphatie, un des invités, raconte son interview avec Dominique Strauss -Kahn, dont le nom sera bipé lors de la diffusion du magazine le 13 février, comme il le sera mercredi soir.

    Elle raconte comment il lui a donné rendez-vous dans un « appartement vide, fermé la porte », lui a demandé de « lui tenir la main » pendant l'entretien, puis lui a pris les bras, jusqu'à ce que Tristane Banon se dégage. Elle explique alors qu'il s'est jeté sur elle comme un « chimpanzé en rut », qu'ils se sont « battus », qu'il a essayé de « dégrafer son soutien-gorge », qu'elle lui a parlé de viol. A l'image, mis à part quelques commentaires de Thierry Ardisson (« tu as commencé en col roulé, tu as fini en string ») et du voisin de la romancière, Roger Hanin, qui s'insurge (« tu vois, ça c'est de la connerie générale, s'il fait ça il peut faire n'importe quoi »), pas de réaction autour de la table. Pourtant à l'époque, Jean-Michel Aphatie a bondi. « J'avais entendu parler de cette histoire, raconte-t-il aujourd'hui. Je me suis étonné du ton de Tristane Banon, mais j'ai compris qu'elle voulait se mettre au diapason des autres, qu'en réalité elle était un bloc de douleur et qu'elle avait besoin de raconter cette agression ».

    Après le récit de la jeune femme, le journaliste de RTL s'emporte devant cette « passivité collective » : soit elle dit vrai et ces propos relèvent de la justice, soit elle ment et «nous sommes les otages de ce mensonge ». Aphatie demande à Thierry Ardisson de couper au montage la séquence où Tristane Banon accuse DSK sinon il quitte le plateau. L'animateur le rassure mais c'est cette séquence avec Aphatie qui sera coupée et le nom de DSK bipé. « Nous ne pouvions pas la garder », explique Stéphane Simon, producteur de « 93 rue du Faubourg-Saint-Honoré ». « Dans la charte de l'émission, il est bien stipulé que nous ne diffusons pas les moments où le téléspectateur pourrait s'apercevoir que l'émission n'est pas en direct ».

    Autre participant au dîner, le conseiller en communication Thierry Saussez, à l'époque conseiller du candidat Nicolas Sarkozy. Il explique pourquoi il n'a pas réagi : « D'abord, parce qu'il n'y avait aucun caractère dramatique dans le ton de Tristane Banon et que cette affaire ne suscitait pas un grand débat ; et puis, je ne pouvais pas profiter de ce dîner, où j'étais venu présenter mon livre, pour sauter sur DSK ! Vous imaginez les commentaires de l'opposition ! ».

     L'humoriste Gérald Dahan a simplement demandé à l'accusatrice : « Tu as porté plainte ? » ; en revanche motus et bouche cousue de la part des journalistes Claude Askolovitch et Hedwige Chevrillon, et du publicitaire Jacques Séguéla.

    Source Le Figaro - 12/07/11

     

  • Fillon fait voter la prolongation de l'action française en Libye

    Peu avant 18h, l'Assemblée a autorisé mardi par 482 voix contre 27 la prolongation au-delà de quatre mois de l'intervention militaire française en Libye. L'issue du vote ne faisait guère de doute, les groupes UMP, Nouveau Centre et PS ayant annoncé leur intention de voter pour la poursuite de l'opération.

    Depuis le début de l'intervention armée le 19 mars, "la situation militaire n'a cessé d'évoluer dans la bonne direction", avait auparavant estimé le chef du gouvernement lors de son discours dans l'hémicycle. "Partout les Libyens libres gagnent du terrain et c'est désormais sur Kadhafi que l'étau se resserre". "Kadhafi est acculé et il se dit lui-même dos au mur", a-t-il ajouté. "Certes, le point de rupture n'est pas encore atteint, mais c'est maintenant qu'il faut être ferme et c'est maintenant que la communauté internationale doit se montrer inflexible".

    "L'usage de la force armée est toujours lourd de conséquences", a-t-il souligné. "Mais que vaudraient aujourd'hui toutes nos interrogations, toutes ces critiques, si Benghazi était tombé et si sous nos yeux impuissants des milliers de civils supplémentaires avaient été exécutés?", s'est-il interrogé. "Ceux qui aujourd'hui nous reprochent notre activisme auraient sans doute été les premiers à nous reprocher notre passivité", a-t-il ajouté. "Comme vous et avec vous, je préfère le risque de l'action plutôt que la certitude de la défaite morale", a-t-il lancé aux députés.

    "Notre cause est juste, et c'est parce que cette cause est juste que le gouvernement et le Parlement ne tremblent pas devant cette responsabilité", a-t-il estimé. Depuis la réforme de 2008, la Constitution prévoit que le gouvernement doit demander au Parlement l'autorisation de prolonger toute intervention armée au-delà de quatre mois.

    12/07/11