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  • "Nous sommes tous des juifs grecs !"

    L'Europe unie est un rêve, l'austérité et le rejet de l'immigré, un cauchemar

    LE MONDE | 28.05.2012 à 15h26 • Mis à jour le 28.05.2012 à 15h26

    Par Anthony Giddens, sociologue, Adam Michnik, historien, Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix et écrivain, ....

     

    Stupéfaction : le 6 mai, le parti néonazi Aube dorée faisait son entrée au Parlement grec. Emblème inspiré de la swastika, salut hitlérien, Mein Kampf comme référence, idéologie raciste et antisémite, négationnisme, ratonnades contre les immigrés, menaces contre les journalistes, culte de la personnalité : Aube dorée s'inscrit dans la filiation directe du Parti national-socialiste allemand qui plongea l'Europe et le monde dans le chaos et le sang.

    Cette résurgence de l'idéologie nazie ne concerne pas uniquement la Grèce. En Lettonie, fait nouveau cette année, en réaction aux critiques formulées contre la marche annuelle des anciens Waffen SS, le président de la République a soutenu ces derniers. En Autriche, le FPÖ, parti d'extrême droite qui vit dans la nostalgie du IIIe Reich, est favori des prochaines élections parlementaires. En Hongrie, la Garde hongroise, héritière de la milice du parti des Croix fléchées qui organisa naguère l'extermination des juifs et des Tziganes, terrorise aujourd'hui les juifs et provoque des ratonnades et des meurtres de Roms.

    Cette résurgence a été rendue possible par un minutieux travail de remise en cause du vivre-ensemble orchestré par les partis d'extrême droite ayant adopté la stratégie élaborée aux Pays-Bas par le Parti pour la liberté de Geert Wilders au début des années 2000. Celle-ci consiste à cacher le discours de l'inégalité des races derrière le masque culturel de "la lutte contre l'islamisation de l'Europe".

    A la faveur d'une crise économique et sociale qui favorise la recherche frénétique de boucs émissaires et qui renforce la crainte du déclin du Vieux Continent, cette stratégie s'est révélée redoutablement efficace. Elle a ainsi permis à des partis d'extrême droite prétendument "dédiabolisés" d'être des soutiens ou des membres de coalitions gouvernementales et a contribué à banaliser les expressions du racisme et de l'antisémitisme au sein des sociétés européennes. Au final, cette extrême droite prétendument "dédiabolisée" a préparé le terrain aux partis avec lesquels elle partage l'idéologie raciste et antisémite mais qui, à l'instar d'Aube dorée, peuvent désormais conjuguer succès électoraux et expression ouverte de leur haine.

    Face à cette situation terrifiante qui s'incarne aujourd'hui dans l'entrée de députés néonazis au Parlement grec, nous affirmons en solidarité : "Nous sommes tous des juifs grecs !" Nous n'acceptons pas qu'en Grèce comme ailleurs sur notre continent, des juifs, des immigrés, des musulmans, des Roms ou des Noirs aient peur pour leur vie parce qu'ils sont ce qu'ils sont.

    Nous appelons tous les citoyens, les partis politiques, les syndicats, les forces de la société civile, les intellectuels et les artistes à s'opposer à l'extrême droite en faisant vivre le rêve européen. Le rêve européen pour lequel nous nous engageons, c'est celui d'un continent qui se souvient qu'il s'est construit sur les ruines laissées par le nazisme et dans le souvenir de la Shoah. C'est celui d'un continent débarrassé du racisme et de l'antisémitisme. C'est celui d'un projet de société fondé sur un vivre-ensemble par-delà les frontières.

    Mais pour que ce rêve s'incarne à nouveau, il est urgent de mettre fin à deux dogmes. Le dogme de l'austérité tout d'abord, qui provoque des ravages au fondement du succès des partis populistes et qui limite les perspectives de la jeunesse européenne au remboursement de la dette, comme si des générations entières devaient être sacrifiées sur l'autel de la rigueur perpétuelle.

    Le dogme de "l'Europe forteresse" ensuite, qui favorise le développement de discours anti-immigrés ainsi que la fermeture des frontières alors même que l'Europe a besoin d'immigration si elle veut préserver un élément fondamental de l'identité européenne d'après-guerre : son système de protection sociale.

    Il est désormais primordial pour les institutions européennes de renouer avec une aspiration à la démocratie, au progrès social, à la promotion de l'égalité entre les individus et à la protection de ceux sur qui se concentrent des violences raciales et sociales exacerbées par la crise.

    Alors que l'idée d'Europe est souvent décriée, il nous paraît fondamental de faire plus d'Europe, plus intensément, plus rapidement, plus fortement, et de redonner un souffle puissant au rêve européen. A ne pas faire vivre ce rêve, nous nous condamnerions à déambuler au milieu d'un cauchemar, en Grèce comme ailleurs en Europe.

    Anthony Giddens, sociologue ; Adam Michnik, historien, ex-membre de Solidarnosc ; Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix, écrivain ; Benjamin Abtan, président d'EGAM ; Dario Fo, prix Nobel de littérature ; Svetlana Gannushkina, dirigeant de Memorial en Russie ; Amos Gitaï, réalisateur ; Béate et Serge Klarsfeld, président de Fils et filles de déportés juifs de France ; Bernard Kouchner, ex-ministre ; Bernard-Henri Levy, philosophe ; Oliviero Toscani, photographe ; A. B. Yehoshua, écrivain ; Daniel Barbu, professeur à l'Université de Bucarest ; Jovan Dijvak, général défenseur de Sarajevo assiégée ; Amélie Nothomb, écrivaine, Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

    Anthony Giddens, sociologue, Adam Michnik, historien, Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix et écrivain, ....

  • Bernard Lugan pour le rétablissement des duels en matière de presse !


    Bernard Lugan : Pour le rétablissement des duels... par revue-medias

    Novopress. info - 28/05/12

  • Taubira: une erreur de casting dans le gouvernement Ayrault ?

    Depuis quelques jours, la presse de gauche se mobilise pour défendre Christiane Taubira, ministre de la Justice, « l’une des cibles privilégiées de la droite et de l’extrême droite sur le Web » (Le Monde du 21 mai). Mais la mission est difficile : si Mme Taubira est attaquée, c’est qu’elle est attaquable.

    D’abord indépendantiste guyanaise, puis député non-inscrite, elle vote l’investiture du gouvernement Balladur mais devient subitement radicale en figurant en quatrième place sur la liste présentée par Bernard Tapie aux élections européennes de 1994. Candidate radicale de gauche aux élections présidentielles de 2002, elle obtient 660.500 voix ; il en manque 194.600 à Lionel Jospin pour accéder au second tour… Incontrôlable, elle s’oppose à la loi sur les signes religieux dans les écoles et vote « non » au référendum européen de 2005, contrairement à ses amis socialistes et radicaux, et s’incruste jusqu’en 2011 dans un HLM de la Ville de Paris.
    Elle collectionne les gamelles aux élections cantonales, municipales et régionales, et a annoncé qu’elle renonçait au siège de député qu’elle occupait depuis 1993 plutôt que d’affronter à nouveau les électeurs au mois de juin. Son œuvre législative se compose essentiellement d’une loi mémorielle du 10 mai 2001 qui a fait de l’esclavage et de la traite transatlantique un crime contre l’humanité.

    Or, pour sa première entrée dans un gouvernement, ce personnage sans envergure ni électeurs se trouve d’emblée propulsé à la tête d’un ministère régalien, au troisième rang protocolaire ! Il y a là un mystère que la règle de la parité ne suffit pas à éclairer. Personne n’a pu donner d’explication plausible à la promotion surprise de Mme Taubira.

    Taubira : une erreur de casting dans le gouvernement Ayrault ?

    Il y en aurait bien une, pourtant. Quand Jean-Marc Ayrault a inauguré son Mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes, le 25 mars dernier, il a cherché à rassembler des personnalités en vue pour donner à l’événement un retentissement national, voire international. Il n’en a pas trouvé beaucoup : Nicéphore Soglo, ancien président du Bénin, Lilian Thuram, footballeur guadeloupéen… et Christiane Taubira (photo).

    La nomination de celle-ci place Vendôme ressemble donc assez à un renvoi d’ascenseur. Elle pourrait aussi avoir un avantage pratique du point de vue de Jean-Marc Ayrault. Celui-ci, on s’en souvient, a été condamné en 1997 pour favoritisme envers un imprimeur. Comme le nouveau président de la République avait assuré que son gouvernement ne comprendrait pas de personnes condamnées, ce détail pouvait faire tache. Or Christiane Taubira a de son côté été condamnée par le tribunal des prudhommes en 2004 pour licenciement abusif de son assistante parlementaire. En la nommant à ses côtés, et au ministère de la Justice qui plus est, Jean-Marc Ayrault relativisait son propre passé judiciaire.

    François Kernan

    Crédit photo : Parti socialiste, via Flickr, licence CC

    Article publié sur Novopress Breizh.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Italie: émeute islamique contre un plat de pâtes sauce bolognaise de l'aide aux sinistrés

     

    28/05/2012 – 08h30
    BOLOGNE (NOVOpress) –
    Violence, Islam, maladies contagieuses… un concentré de tous les problèmes de la société multiculturelle : voilà ce que la préférence étrangère a créé en quelques jours dans les camps pour sinistrés d’Émilie-Romagne (la région de Bologne), après le tremblement de terre qui a ravagé le Nord-Est de l’Italie.

    Les volontaires italiens pleins de bons sentiments sont dépassés par les événements. Jeudi soir, au camp de San Felice sul Panaro, dans la province de Modène, la société Vodafone est venue distribuer des cartes téléphoniques gratuites. Résultat, une rixe a éclaté entre immigrés maghrébins, l’un d’eux a sorti son couteau et poignardé un de ses congénères.

    Samedi, une vraie émeute a éclaté dans le même camp, après qu’une volontaire a servi à une jeune musulmane un plat de pâtes avec de la sauce bolognaise*. La Protection civile de Trente, qui est en charge du camp, assure qu’il s’agissait d’une simple erreur : « la jeune volontaire a tendu le plateau par mégarde ». Mais la musulmane s’est mise à hurler, toute sa famille est arrivée et a accusé l’administration du camp d’avoir délibérément insulté l’Islam. Il a fallu une intervention des forces de l’ordre en civil pour rétablir le calme.

    « En venant en Émilie, franchement, nous ne nous attendions pas à devoir affronter ce type de problèmes », ont commenté certains des volontaires du Trentin.

    Il a par ailleurs fallu désinfecter à deux reprises une tente qui était occupée par des maghrébins atteints de la gale. Après la seconde opération de désinfection, effectuée par une équipe spéciale de techniciens arrivée de Venise, la tente devra être détruite par la commune de San Felice : ni les tridentins ni les vénitiens ne sont en effet disposés à la reprendre. Les maghrébins galeux ont été envoyés à l’hôpital.

    Selon le journal local, « le comportement des immigrés maghrébins met à dure épreuve les nerfs de beaucoup d’autres sinistrés », autochtones et qui, eux, n’ont droit à rien. « Nous avons été évacués de notre maison, juste à côté, se plaint un couple de jeunes mariés, nous sommes de San Felice, mais on ne nous donne pas de repas, qui sont réservés aux seuls “résidents” du camp. Nous demandons qu’on prenne en considération aussi des situations comme la nôtre ».

    Ceux-là seraient trop contents si on leur servait des spaghetti bolognaise.

     

    * La célèbre sauce bolognaise est une sauce tomate à la viande rôtie de boeuf ou de porc

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
     
     

     

     

  • Allemagne: le criminel nazi Klaas Faber est décédé à l'âge de 90 ans - 27/05/2012


     

     
     

    klaas-carel-faber.jpgLe criminel de guerre nazi d'origine néerlandaise Klaas Faber est décédé jeudi 24 mai. Il était deuxième sur la liste des criminels les plus recherchés par le centre Simon Wiesenthal. Il avait été gardien dans le camp par lequel avait transité la jeune Anne Frank. Klaas Faber est décédé à l'âge de 90 ans dans un hôpital du sud de l'Allemagne.


    Klaas Carel Faber s'était engagé avec son frère dans les rangs des SS néerlandais au tout début de l'occupation nazie. Il a notamment été gardien dans le camp de prisonniers de Westerbork, lieu de transit vers les camps de la mort pour des dizaines de milliers de juifs néerlandais, dont Anne Frank.

    A la fin de la guerre, les frères Faber sont sur la liste des criminels recherchés par la justice néerlandaise. Klaas Faber est condamné aux Pays-Bas en juin 1947 pour la mort de 22 prisonniers. Il parvient à prendre la fuite et rejoint l'Allemagne. Considéré comme Allemand par les nazis, privé de la citoyenneté néerlandaise à la fin de la guerre, Faber profitera jusqu'à sa mort jeudi 24 mai de bizarreries et vides juridiques. Et peut-être aussi de protection.

    La justice allemande a systématiquement refusé de livrer Klaas Faber aux Pays-Bas malgré les demandes répétées d'Israël et d'organisations internationales. L'ancien SS a travaillé jusqu'à sa retraite chez Audi et est décédé à l'âge de 90 ans dans un hôpital d'Ingolstadt, en Bavière.

    source RFI

  • Yvan Attal «Israël ne tue pas les enfants intentionnellement» - 29/04/2012

      

     
     

    Yvan-Attal1.jpgYvan Attal ne manque plus une occasion de défendre Israël. Et il le prouve une nouvelle fois lors de son passage sur « Paris Première ».

    L’acteur et réalisateur qu’on dit en froid avec sa femme Charlotte Gainsbourg, a rappellé que ce pays du moyen-orient ne tuait pas « les enfants intentionnellement ».

    « Si les gens utilisent des enfants comme boucliers humains, les enfants trinquent mais, à priori, Israël ne va pas tuer des enfants palestiniens intentionnellement », poursuit-t-il.
    « Désolé, mais faut pas me brancher sur Israël » conclut Yvan Attal.

  • CHIMULUS

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  • Affaire Zemmmour - RTL estime qu'il est "dans son rôle de chroniqueur"

    LE MONDE | 28.05.2012 à 11h01 • Mis à jour le 28.05.2012 à 11h01

    Par Daniel Psenny

     

    Eric Zemmour lors d'une conférence à l'Assemblée nationale à Paris, le 2 mars 2011.Eric Zemmour lors d'une conférence à l'Assemblée nationale à Paris, le 2 mars 2011. | REUTERS/CHARLES PLATIAU

     

    Le journaliste Eric Zemmour sera-t-il encore à l'antenne de RTL à la rentrée ? Rien n'est moins sûr. Le 23 mai, dans sa chronique matinale quotidienne "Z comme Zemmour", il a provoqué une nouvelle polémique en critiquant Christiane Taubira, garde des sceaux, qui a annoncé son intention de faire voter une nouvelle loi sur la répression du harcèlement sexuel - après la censure du Conseil constitutionnel sur la législation précédente - et de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs.

    "En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais", a dit M. Zemmour.

    Le journaliste a aussi reproché à la nouvelle ministre de la justice de se montrer "douce, compatissante et compréhensive comme une maman pour ses enfants, ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois".

    LE MRAP "SCANDALISÉ"

    Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) s'est dit "scandalisé" par cette "chronique haineuse, raciste et misogyne", et en a appelé au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Dans une tribune publiée par Le Monde, Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, a dénoncé la "haine quotidienne" distillée par M. Zemmour, avec "la sollicitude de RTL", et jugé son "positionnement digne de ce machisme grossier dont il ne se départit plus".

    En réponse, M. Zemmour a fustigé, lundi matin, sur RTL, les "professionnels du choquage, de l'indignation tarifée". "Vous savez, quand j'attaque Taubira, ce n'est ni la femme que j'attaque, ni encore moins, évidemment, la femme noire que j'attaque, a-t-il dit. Je fais une analyse politique, idéologique."

    Lire aussi : Accusé de racisme, Zemmour répond aux "professionnels de l'indignation tarifée"

    ZEMMOUR TROP "CLIVANT", SELON RTL

    Malgré cette "mise au point", la nouvelle polémique provoquée par M. Zemmour, condamné en 2011 pour "provocation à la discrimination raciale", n'a guère été appréciée à la direction de RTL.

    Confrontée à une baisse d'audience, l'antenne privée réfléchit depuis plusieurs semaines à une refonte de la tranche matinale.

    Plusieurs changements sont envisagés, dont le départ de M. Zemmour, qu'elle juge "trop clivant". En attendant, "il sera au micro de RTL jusqu'à la fin de la saison", affirmait-on, dimanche, à la station.

    "A la différence des journalistes de la rédaction qui rendent compte des faits, Eric Zemmour est un chroniqueur, qui fait des commentaires politiques, et il est parfaitement dans son rôle", ajoutait-on sans condamner les propos du journaliste. Ce dernier, qui collabore également au Figaro Magazine, les a d'ailleurs repris, samedi, dans "Ça se dispute", sur iTélé, face à Nicolas Domenach, de Marianne.

    SOUTENU PAR MARINE LE PEN

    Au-delà de RTL, la chronique du journaliste sur Mme Taubira s'inscrit en écho aux attaques de l'UMP contre la ministre de la justice depuis sa nomination.

    De son côté, Marine Le Pen, présidente du Front national, a pris la défense de M. Zemmour en déclarant que "son débarquement constituerait une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias". Elle estime que, par ses prises de position, "il représente une forme de quasi-dissidence vis-à-vis des élites autoproclamées du PAF et des éditorialistes alignés sur une bien-pensance convenue". "Pour cette raison, dit-elle, il entre souvent en résonance avec les Français."

    Soutenu alors par une vingtaine d'élus de l'UMP membres du collectif la Droite populaire, qui l'avaient reçu, à l'Assemblée nationale, après sa condamnation, M. Zemmour s'était prononcé, en 2011, pour l'abrogation des lois sur la discrimination raciale et des lois mémorielles, ainsi que pour la suppression du droit d'action pénale des associations antiracistes et de leurs subventions.

    Le chroniqueur est convoqué au tribunal de grande instance de Paris, mardi 29 mai, pour "diffamation" à l'encontre de Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN). Fin 2008, dans l'hebdomadaire Vendredi, il écrivait : "Ainsi, Patrick Lozès, président du CRAN, a déclaré : 'Obama est notre président', ce qui prouve que la solidarité raciale est supérieure, à ses yeux énamourés, à la solidarité nationale. Imaginons un odieux président du CRAB [Conseil représentatif des associations blanches] qui déclarerait : 'Poutine est notre président'."

    Daniel Psenny

  • Eric Zemmour ne regrette rien de ses propos sur Taubira: il se défend et contre-attaque


    Eric Zemmour : "Une mise au point et la... par rtl-fr

     

    28/05/12

  • Signez la pétition pour Eric Zemmour!

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Petition_pour_la_liberte_dexpression_et_la_reintegration_dEric_Zemmour_a_RTL/?fpla

     

    (merci à dirk)

  • Deux jeunes poursuivis pour avoir tiré sur un invalide en fauteuil roulant - "Intouchables"...

    Deux jeunes gens ont été placés jeudi en garde à vue pour avoir tiré des plombs sur un invalide dans le bourg de Sallèles-d'Aude (Aude), l'atteignant au visage, a-t-on appris de source judiciaire.

    Les deux jeunes, qui circulaient en voiture, se sont approchés mercredi d'une femme qui promenait son chien et de l'invalide, un homme de 53 ans qui se déplaçait en fauteuil roulant électrique.

    Ils ont tiré avec une carabine ou un pistolet chargé de plombs en direction du groupe, atteignant le handicapé de trois projectiles, deux à la joue gauche et un au crâne. Les deux agresseurs, dont l'un vit dans le bourg, ont été interpellés, placés en garde à vue et déférés au parquet.

    TF1 News - 24/05/12

  • " Nous sommes déjà le premier parti d'opposition" - par Bruno Gollnisch

     

    25 mai 2012

    Bruno Gollnisch a accordé un entretien à la Gazette de Côte-d’Or publié le 23 mai, à l’occasion de sa venue dans le département pour y apporter son soutien à Rémy Boursot et autres candidats FN du Rassemblement Bleu Marine en lice pour les législatives. Nous reproduisons ici cet article in extenso.

     

    Bruno Gollnisch : « Nous avons raison sur beaucoup de points »

     

    « Le député européen Bruno Gollnisch reste un homme influent au Front National, dont il est membre du bureau politique. Candidat aux élections législatives dans le Var, celui qui est également conseiller régional en Rhône-Alpes analyse la situation d’un parti fort d’un score élevé lors de la dernière présidentielle (18 %). »

     

    LA GAZETTE : Quand François Hollande et Nicolas Sarkozy ont fait du vote en faveur de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle un vote de révolte et non pas d’adhésion, comment avez-vous réagi ?

    BRUNO GOLLNISCH : Avec agacement. Car c’est totalement faux. Les gens du Front National savent très bien ce dont ils ne veulent pas, mais ils savent aussi ce qu’ils veulent. Ces expressions de « vote protestataire », « vote de crise », « exclus de la modernité », etc. ont pour but de faire passer nos électeurs pour des râleurs, voire des tarés, qui ne comprennent pas la complexité des problèmes ; des gens qu’il faudrait peut être « écouter », mais sans prendre en compte leurs convictions. À la limite, on s’attend à ce que l’on propose de les « rééduquer ». C’est d’ailleurs, curieusement, la rhétorique que l’on appliquait aux « dissidents » en URSS. En fait, le vote FN traduit souvent une conscience politique plus aiguisée que le vote socialiste dans la région de Toulouse ou le vote UMP à Neuilly.

    LA GAZETTE : L’électorat frontiste se sent-il méprisé ?

    BG : Oui, bien sûr. Ce type d’attitude est exaspérant. Derrière les propos faussement compatissants ou condescendants, nos électeurs sentent bien le mépris d’un établissement de politiciens nantis qui ne vivent pas la même chose qu’eux dans la vie quotidienne.

    LA GAZETTE :Comment avez-vous réagi aux déclarations de certains ministres entre les deux tours, à propos de leur refus de voter FN aux législatives en cas d’affrontement avec un candidat socialiste au second tour ?

    BG: Beaucoup sont allés plus loin. Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Claude Guéant, n’ont pas seulement dit qu’ils ne voteraient pas pour le candidat FN ; ils ont dit qu’ils voteraient socialiste !

    J’ai d’abord considéré que ces prises de position étaient suicidaires pour leur propre camp. Je pense même que si Nicolas Sarkozy avait clairement pris la position inverse, il aurait été élu ! Je pense aussi que ces attitudes sont révélatrices de la complicité qui existe entre socialistes et UMP, partis du système. Bien sûr il y a entre eux des rivalités, féroces même, pour occuper les places. Mais sur le fond, ils sont proches. Et ils sont solidairement responsables du déclin de la France ces trente dernières années. Alors ils n’aiment pas que des outsiders viennent le leur rappeler !

    LA GAZETTE :Gérard Longuet a considéré Marine Le Pen comme une interlocutrice valable. Est-ce selon vous un acte isolé ou au contraire l’ancien ministre de la Défense a-t-il clairement dit ce que beaucoup à l’UMP pensent ?

    BG : C’est ce que beaucoup pensent à l’UMP, parmi les électeurs de base et les élus locaux. Mais au sommet de l’appareil du Parti, on leur interdit de l’exprimer ! On obéit aux oukases socialistes contre le FN, qui se veulent vertueuses mais n’ont pour but que de diviser leurs adversaires afin de favoriser leur propre camp. Mais on ne peut pas indéfiniment et sans dommage jouer avec les règles de l’adversaire. Et on ne peut pas indéfiniment faire comme si un parti politique qui recueille régulièrement, depuis trente ans, 15 à 18 % des suffrages n’étaient qu’un « accident » temporaire de la vie politique française.

    LA GAZETTE :Marine Le Pen a-t-elle eu raison de lisser l’image du Front National ?

    BG: Je ne suis pas favorable à la « diabolisation ». J’ai toujours considéré cette diabolisation comme parfaitement injuste. Elle est en fait une arme psychologique de nos adversaires. Par conséquent, si on peut la combattre, tant mieux. Mais selon moi, ce qui rend le FN plus acceptable, c’est tout simplement que les gens réalisent que nous avons raison sur beaucoup de points, que nos analyses se vérifient, que nos solutions fermes mais de bon sens s’imposent…

    LA GAZETTE :Auriez-vous appliqué la même stratégie si vous aviez été élu président du Parti ?

    BG : Je ne me serais pas séparé de militants qui avaient peut être commis des erreurs, ou des péchés de jeunesse, mais dont les qualités étaient indéniables. Je me serais efforcé de réunir des éléments du Mouvement national qui nous avaient quittés ou qui existaient en dehors de nous en même temps que d’élargir notre rassemblement à d’autres courants politiques. Mais ce n’est pas moi le président du FN…

    LA GAZETTE : Le Front National pourrait-il devenir le premier parti d’opposition, et peser davantage sur la vie politique du pays ?

    BG : Il pèse déjà sur la vie politique française, quoique n’ayant à ce jour aucun député, car il oblige ses concurrents et adversaires à se positionner par rapport à lui. Sa présence dans la sphère politique empêche d’ores et déjà le gouvernement d’ouvrir plus grandes encore les vannes de l’immigration, par exemple. Et l’on voit bien le rôle central que jouera le Front national, ses candidats « bleu Marine » et ses propositions lors des prochaines législatives.

    Quant à devenir le premier parti d’opposition, c’est déjà, par exemple, ce qu’ont réussi nos amis autrichiens dans leur pays. Et si l’on considère que la véritable fracture politique est désormais moins une facture « droite-gauche » qu’un clivage, qui traverse d’ailleurs les partis de l’Établissement, entre tenants béats de la mondialisation et patriotes persuadés que la nation est l’espace le mieux à même d’assurer la prospérité, la protection mais aussi l’expression démocratique de ses habitants, alors nous sommes déjà le premier parti d’opposition.

    Des résultats décevants aux élections pour l’UMP couplés aux luttes internes qui s’annoncent pour prendre sa direction vont conduire à une implosion de ce parti et à une recomposition du paysage politique. Et nous sommes prêts à accueillir ceux de ses sympathisants et militants qui, à la base, souhaiteraient nous rejoindre.

  • La Pentecôte dans l'art européen

    Heures d’Étienne Chevalier, enluminées par Jean Fouquet, Musée Condé, Chantilly, R.-G. Ojeda, RMN / musée Condé, Chantilly
    Pour Jean Fouquet, le blanc a une forte signification de pureté et de purification. Ainsi, la Pentecôte est située dans un cénacle à l’italienne en camaïeu blanc, avec des pilastres antiques, des fenêtres rectangulaires et une abside à coquille. La voûte en berceau surbaissé, en bois, est d’une conception française. Un blanc particulièrement éclatant attire le regard vers le Saint-Esprit, la guimpe de la Vierge et le jeune apôtre, saint Jean, assis à droite.
    XVe siècle

    Crédit image : domaine public. Via Wikipédia, image et texte.

    Bonne Pentecôte - La Pentecôte dans l'art

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Bombardements anglo-américains sur la France - 27 mai 1944 - Combien de morts "libérés" ?

     

    MEMOIRE

    http://www.admp.org/revuespdf/207/memoire.pdf

     

    27/05/12

     

  • Nord : une fillette gravement mordue au visage par un rottweiler

     

    le 27 mai 2012 à 17h57 , mis à jour le 27 mai 2012 à 17h58

    Une fillette de 9 ans a été mordue au visage par un rottweiler, samedi à Gravelines (Nord), et transportée dans un état considéré comme grave à l'hôpital.

     
     
    Image d'archives/TF1

    Le drame s'est produit samedi à Gravelines. Une fillette de 9 ans a été mordue au visage par un rottweiler et transportée dans un état considéré comme grave à l'hôpital, a-t-on appris dimanche auprès des services de secours.

    La fillette a été mordue samedi vers 17 heures par l'animal et transportée à l'hôpital à Dunkerque (Nord). L'enfant s'était rendue chez des voisins, dont le chien était attaché dans la cour. L'animal a toutefois réussi à atteindre la fillette, la mordant à la lèvre et à l'oreille, a indiqué de son côté la préfecture du Nord. Le pronostic vital n'était pas engagé et, dans l'immédiat, aucune plainte n'avait été enregistrée, selon la préfecture. Le chien, en règle, a lui été emmené chez un vétérinaire, selon la procédure habituelle.

     TF1 News