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  • Yvelines: elle accouche dans le RER

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    Le petit Olajuwon se porte bien, malgré une arrivée précipitée. Modinat, sa maman, a accouché dimanche matin, peu après 5 heures, dans le RER A, en gare de Houilles-Carrières-sur-Seine (Yvelines), aidée par le conducteur du train et deux voyageuses.

    «Ma femme accouche, ma femme accouche !»

     

    A l’aube, cette maman de deux petites filles se plaint de contractions.

     
     

                     Avec son compagnon Anjorin, elle prend le RER A à proximité de son domicile, à Cergy-le-Haut (Val-d’Oise), pour se rendre à l’hôpital Tenon à (XXe). A Sartrouville, la jeune femme perd les eaux. En gare de Houilles-Carrières-sur-Seine, son mari alerte le conducteur : «Ma femme accouche, ma femme accouche !», hurle-t-il à l’agent .

    Le Parisien

     

  • Discours de clôture de la Convention identitaire par Fabrice Robert

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    Photo: Fabrice Robert prononçant son discours de clôture.

    Chers amis,

    Chers camarades,

    Voici le moment de conclure cette convention. La IIIème. Voici venue la fin d’un cycle, c’est-à-dire la continuation de la même aventure sous de nouvelles formes.

    Nous l’avons dit de nombreuses fois ce week-end : le mouvement identitaire a 10 ans. 10 ans d’avance. Mais nous aurions pu dire, de façon aussi juste, que le mouvement identitaire a 3.000 ans et, qu’en même temps, il naît aujourd’hui.

    Le mouvement identitaire n’est ni un parti, ni une association, ni un rassemblement d’hommes et de femmes. Ou, plutôt, il n’est pas qu’un parti, pas que des associations, pas qu’un rassemblement. Il est ici et maintenant mais il n’est pas qu’ici et pas que de ce temps. Le Bloc identitaire peut disparaitre demain. Je peux disparaitre demain. Vous tous, dans cette salle, pouvez disparaître. Et nous disparaîtrons. Pourtant, le mouvement identitaire se perpétuera. Car nous sommes, ici et maintenant, la consistance, l’agrégation provisoire mais lucide et décidée, d’une énergie qui traverse l’histoire, qui tranche les contingences du jour qui passe.

     

    Nous sommes Européens ! Nous sommes des fils et nous sommes des pères. Nous sommes les fils des hoplites de Léonidas et d’Alexandre. Nous sommes les descendants d’Aristote et d’Eschyle. Nous sommes les fils des chevaliers francs qui prirent Antioche, Saint Jean d’Acre et Jerusalem et nous sommes également les héritiers de la Renaissance. Nous sommes à la fois le fruit, la chair et l’écorce de la civilisation européenne. En cela, nous sommes aussi des pères ! A notre tour, nous nourrissons les mythes d’hier du feu qui nous habite. Au fil des jours heureux ou d’infortune, nous sommes ici pour enrichir et pour transmettre, nous sommes ici pour réinventer ce qui ne passe pas, ce qui ne passera jamais : l’identité du peuple européen, son devenir.

    Discours de clôture de la Convention identitaire par Fabrice Robert

    Image finale de la Convention Identitaire 2012, qui s’est terminée ce dimanche à 13h30. Fabrice Robert au milieu. Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

    Il est facile de brûler telle une torche. Mais c’est ainsi que, rapidement, l’on se consume. Nous brûlons, nous, d’une énergie renouvelable qui a nom enthousiasme, ténacité, lucidité, volonté. Nous étions là il y a 10 ans, nous serons encore là dans 10 ans. Nous avons dix ans d’avance car nous avons 3 000 ans de recul. Nous connaissons la grande histoire, ses flux et ses permanences. Il n’y a pas de limite à notre engagement sinon celui de nos moyens et de l’efficacité parce qu’il n’y a pas de limite à notre amour pour notre peuple, il n’y a pas de limite à notre imagination et à notre espoir.

    Quand on fait de la politique, en France, en 2012, on sait que l’on doit accepter de plonger ses mains dans les entrailles d’un système pourri, qui a du mal à digérer des décennies de mensonges et de vols, de veulerie et de lâcheté. On sait qu’il faudrait mieux ouvrir largement et éviscérer. On sait qu’à n’importe quelle époque autre que celle-ci, l’opération aurait déjà eu lieu à l’unanime satisfaction du corps social. Mais nous vivons à une époque où faire de la politique, c’est supporter l’odeur morale de bêtes qui se battent dans leur bauge pour savoir qui sera le plus gras, le plus rose des cochons. Le gland, c’est maintenant ! Faire de la politique aujourd’hui, c’est serrer les dents pour ne pas hurler de dégoût. C’est serrer les poings pour ne pas prendre les armes. C’est se retenir de ne pas hurler de rire quand on voit Manuel Valls se déguiser en Sarkozy et Jean-François Copé singer Marine Le Pen.

    Mais, pour nous, faire de la politique en 2012. c’est faire preuve de maitrise, de lucidité et de patience.

    Alors, que voulons-nous ?

    Le pouvoir. Est-il à portée de main, à un an, à trois ans, à cinq ans ? Sans doute pas. Du moins, le savons-nous. Du moins, ne trompons-nous pas ceux qui nous suivent, ceux qui nous rejoignent chaque jour. Nous ne cultivons pas de vaines espérances. Nous ne vendons pas d’illusions.

    Alors, que pouvons-nous ?

    Faire pousser nos idées dans ce monde, préparer les moissons identitaires ? Oui. Non seulement, nous le pouvons mais nous le devons et nous le faisons.

    Attirer à nous les meilleurs ? Oui, cela est une tache importante. Nous n’avons pas le monopole des bons militants, des bons cadres et des bons chefs. Mais nous savons que nous sommes les seuls à proposer une solution à la crise historique qui se pose à la France et à l’Europe.

    Non, nous ne survivrons pas avec une France isolée ou en tentant de traduire Maurice Barrés ou Charles De Gaulle dans le monde de 2012.

    Non, nous pensons que l’assimilation comme l’intégration ne sont pas possibles. Et comme nous sommes des scandaleux, nous ajoutons que nous ne les souhaitons pas.

    Non, nous ne croyons pas à la sainte croissance éternelle, nous savons que si un autre monde est possible, il ne peut l’être qu’à la condition que le précédent ait disparu.

    Non, nous ne croyons pas en l’égalité, en la parité, en la fraternité, en la liberté. Nous croyons en la justice qui reconnait les hiérarchies naturelles. Nous croyons en l’amitié avec nos amis et en la fraternité avec nos frères. Nous aimons trop la réalité, même rude, pour respecter une liberté qui détruit les libertés du réel.

    Nous savons qu’après Hollande viendra un président encore pire et puis ensuite un autre encore pire. Car telle est la loi de la Vème république : la décomposition absolue des pseudo élites, la nécrose totale de tout ce qui est sain. Nous savons ce à quoi 55 années de cette république vont aboutir : un mini Brésil ou un méga Liban.

    Le Brésil ? Ce pays continent où les favelas de Rio cohabitent avec les centres d’affaires de Sao Paulo peuplées de descendants d’Allemands et de Japonais, de Juifs et de Portuguais. Ce pays où le racisme n’oppose même plus les blancs aux noirs, mais les très noirs aux moins noirs, les moins noirs aux bruns et les bruns sombres aux bruns clairs. Ce pays du métissage généralisé où les riches s’enferment, protégés par des milices privées, et où les pauvres copulent et crèvent de misère. Ce pays qui est un endroit, un lieu, un espace et même une nation de football, mais certainement pas un peuple.

    Le Liban ? J’aurais pu dire le Kosovo. Ces terres où la majorité devenue minorité subit la loi des plus nombreux, des plus agressifs, des plus fanatiques. Ces terres où on ne se contente plus de caillasser des policiers et des pompiers, mais où, par le biais de milices armées, on a anéanti tout ce qui se rattachait à l’Occident et à l’Europe.

    Alors, pour conjurer ces menaces, que faire ?

    La reconquête par les armes ? Quelles armes ? Et qui pour les porter ?

    La communautarisation de notre peuple sur son propre territoire ancestral ? Mais quelles communautés ? Pour quelle part de notre peuple ? Où et comment ?

    La victoire aux Présidentielles ?

    La réalité est que si à ce jour il ne semble pas exister de solutions, c’est que nos esprits ne sont pas prêts à en trouver. C’est que cette réalité qui nous semble dure est encore trop douce. Face à un péril plus immédiat, la nécessité suppléera à l’imagination. La libération des solutions suit toujours la libération de la parole et des esprits.

    Cependant si les solutions sont encore captives de l’avenir, il existe déjà des certitudes solides.

    La certitude que nous avons raison. Non d’une vérité sempiternelle et universelle, mais d’une vérité qui nous est propre. D’une vérité qui est action, parce qu’elle est perception du réel. D’ne vérité qui est celle d’un peuple qui veut préserver son identité. Or, pas d’identité sans peuple, sans territoire. Ici, c’est chez nous. Depuis toujours et pour toujours, tant que l’un d’entre nous marchera sur ce sol.

    La certitude que rien ne se fera sans les militants. Nous sommes, vous êtes, le ferment de notre peuple, la pointe historique de la flèche du destin. Un mouvement sans militants, comme c’est le cas de ceux du système, c’est-à-dire un mouvement sans militants qui acceptent de se faire casser la gueule, d’aller dormir au poste ou de se lever à quatre heure du matin, ce n’est pas un mouvement. C’est un syndicat d’ambitions. Un vaporisateur de vent. Ce n’est rien.

    La certitude que rien ne se fera sans style. Le style, c’est-à-dire une certaine attitude dans la vie. La volonté d’incarner celui que l’on voudrait être, d’exsuder ses rêves et de s’imposer sa puissance d’exister.

    La certitude que rien ne se fera sans mémoire, sans savoir, sans culture. Nous ne voulons pas de militants qui ne pensent pas, qui collent des affiches sans réfléchir. Nous voulons des militants qui viennent à nous librement, qui restent avec nous en hommes et en femmes libres. Quand on demande à des militants de se battre pour un peuple et une civilisation, alors, on leur demande de vivre et de lutter pour des livres et des chants, des philosophies et des statues. Nous ne demandons pas qui croit en Apollon ou en le Christ, mais qui veut que continue la pensée européenne et ses 35.000 années d’histoire.

    La certitude que rien ne se fera si, à un moment donné, on ne donne pas tout. Il y a des époques où l’on peut vivre d’accommodements. C’est encore la nôtre. Mais qui ne sent pas que si, déjà, nous allions plus loin, la situation serait meilleure, nous semblerait porteuse d’espérance ?

    La vie ne donne que ce qu’on lui donne. N’oublions jamais sa leçon. C’est parce que, pour l’heure, nous n’avons encore donné que peu, que nous ne recevons que peu. C’est parce qu’un jour, nous aurons tout donné que peut-être nous aurons tout, et la victoire de surcroît.

    Voila, entre autres, ce que je voudrais que vous reteniez. Le combat politique, au sens le plus vrai et donc le plus noble, est nécessairement un combat total, un combat de la vie, dans la vie, pour la vie. Un combat de l’exemple, à commencer par celui que l’on se donne à soi-même. Une vie réussie, ce n’est pas un discours, c’est une ascèse de l’action.

    Le 20 octobre dernier, nos camarades nous ont montré que cet exemple, que ce don supplémentaire de soi, existait. C’est une chose d’aller coller des affiches ou d’aller manifester gentiment devant une ambassade ou un palais des congrès. C’en est une autre que d’aller occuper à l’aube le chantier de la grande mosquée de Poitiers en sachant qu’avant la fin de la journée, on sera arrêté, mis en garde à vue et poursuivi par l’Etat socialiste et sa police. Je souhaite ici saluer ces militants qui ont baptisé Génération Identitaire de la meilleure manière : en se jetant tout entier dans le grand flot médiatique.

    Cette action illustre ce que nous sommes et ce vers quoi nous voulons aller. Nous voulons et nous devons être des exemples. Non à copier, non à singer, mais à vivre, chacun à sa façon. En venant chez nous, on ne devient pas plus intelligent ou plus courageux. On devient ce que l’on mérite d’être. Pour peu qu’on soit honnête avec soi, avec les camarades, pour peu que l’on mette en actes ses désirs, qu’on mette de la volonté dans sa vie, alors, on se révèle.

    Le mouvement identitaire ne vaincra pas seul. Mais personne ne vaincra sans nous. Personne ne vaincra si nos méthodes, nos mots d’ordre ne sont pas repris.

    Nous sommes parfois attaqués par nos adversaires qui expliquent que nous ne représentons rien, que nous ne sommes pas grand chose. A ceux là, j’ai envie de répondre : “Mais alors, qu”est-ce que ça serait si nous représentions quelque chose ?! Qu’est-ce que ce serait si au lieu de 100 militants sur un toit nous étions 10 000 sur 100 toits ?!”.

    Quand on voit le travail fourni, le terrain gagné, les batailles symboliques remportées avec ce “pas grand chose” que nous serions, alors, je me tourne vers ceux qui, parait-il, représentent quelque chose, ceux qui “pèsent” comme on dit, ceux qui passent sur les plateaux de télé, ceux qui bénéficient de l’argent public. Et je leur dis amicalement : “Et vous, que faites-vous ?”.

    Je suis régulièrement en contact avec des militants ou des cadres subalternes de l’UMP. Je reçois des encouragements, des félicitations. A ce fait, on mesure combien un Copé a besoin de ses histoires de pains au chocolat pour espérer l’emporter à la tête de l’UMP. Le peuple militant UMP est largement identitaire. En cela, il ressemble au peuple tout court.

    Je suis aussi en relation régulière avec des cadres du Front national. Je sais aussi que nombre de secrétaires départementaux, élus régionaux, simples militants, suivent ce que nous faisons avec sympathie, parfois envie. Certains se disent : “Et nous ? Quand ferons-nous cela ? Alors, de temps en temps, quelques-uns nous achètent des affiches et vont les coller. Cela n’a l’air de rien mais c’est très symbolique. Quand des membres d’un parti vont coller les affiches d’un autre, ce n’est pas qu’une affaire de plaisir. C’est aussi une question de ligne politique et stratégique.

    La ligne politique du Front national est claire. Elle est républicaine, laïque, nationale, en le sens qu’elle ne croit qu’en la nation, qu’elle la place au premier rang de ses préoccupations. Notre ligne est aussi claire : identitaire et donc anti-jacobine, écologiste et donc anti-croissance, européenne et donc favorable à un bloc continental. Nous nous sentons liés à la même origine et au même destin qu’un Italien, un Polonais ou un Irlandais.

    La ligne stratégique du FN découle de sa ligne politique. Tout pour et par les élections. Tout pour et par un appareil. Quand on pèse 18%, cela a un sens.

    Notre ligne stratégique découle de notre analyse et de notre tempérament. Tout pour et par l’action de rue, le happening, tout pour éveiller les esprits, montrer la voie.

    Je ne crois pas ces lignes antagonistes. Je les sais complémentaires. Au sein du camp de l’identité française, il peut y avoir désaccord, il ne doit pas y avoir affrontement. En tous les cas, pour ma part, je m’y refuse.

    Le mouvement identitaire est le mouvement qui, sur les questions d’immigration, déplace le curseur sur ce que l’on appelle la droite. Nous ne sommes pas de ceux qui disent tout haut ce que pensent les gens tout bas. Nous sommes les seuls qui faisons au grand jour ce que les autres ne font pas.

    Mais si nous sommes les seuls, nous ne sommes pas seuls.

    En moins de 2 ans, nous avons levé une armée de sympathisants fidèles, généreux et très présents. Leur soutien financier permet d’organiser aujourd’hui des actions qui, sans cela, n’auraient pas été possibles. Ils sont notre base logistique. Grâce à eux, nous pouvons envoyer nos militants au feu en sachant que, derrière, ça tiendra.

    En 10 ans, nous avons transformé un groupuscule en un mouvement qui existe sur la scène nationale. Nous avons fait le plus difficile : nous avons créé une marque. Il n’est désormais pas rare de nous voir une action attribuée, faite par d’autres, au motif qu’elle ressemble à une action identitaire.

    En soi, notre bilan est remarquable. Je ne connais pas d’autre exemple sur ces 20 dernières années de mouvement passé du néant à une existence réelle et reconnue comme telle.

    Je lis parfois des articles qui nous critiquent. Nous aurions du faire ça, nous n’aurions pas du faire ci. Les uns disent qu’il ne fallait pas aller sur le toit d’une mosquée. Que ce n’est pas correct. Voire un peu sale. Populaire. Béotien. Pour ces penseurs, la révolution européenne passe par des conférences discrètes, devant un public choisi, dans l’intimité d’une salle de Novotel. Pour ceux-là, en gros, nous osons trop…

    D’autres, eux, crient, qu’au contraire, nous n’en faisons pas assez. Il fallait rester sur le toit de la mosquée en se battant jusqu’au dernier. Ils se réjouissent d’ailleurs de ne pas être des nôtres et réservent leurs forces pour le dernier carré, sans doute celui pour la route.

    Bien sûr, nous sommes critiquables. Et nous ne nous privons pas d’exercer sur nous-mêmes notre esprit d’analyse. Mais si j’évoque ces critiques, ce n’est pas pour m’en plaindre. Au contraire ! C’est pour m’en réjouir.

    Voir converger vers nous en masse, de la presse, du Net, des blogs, autant de critiques, d’analyses, de questionnements, de félicitations, d’insultes, de menaces, de bravos, veut dire une chose qui se résume en deux mots : nous existons !

    Nous existons en tant qu’objet politique. Nous existons aussi en tant que média, en tant que créateurs d’informations et diffuseur d’informations. Média aussi car nous sommes des intermédiaires entre ce que ressent une partie majoritaire du peuple et les castes qui nous gouvernent. Nous mettons des actes et des mots sur ce ressenti de notre peuple. Nous donnons du corps. Nous donnons de l’existence.

    Tout est lié. Quand Copé parle de ses pains aux chocolats, il cherche juste à séduire des électeurs. Il ne voit pas plus loin que le bout de sa carrière. Quand Thierry Mariani, ancien ministre des transports de Sarkozy, dit avoir des “inquiétudes communes” avec les Identitaires, il ne cherche pas autre chose que continuer à camper un personnage d’homme de droite, très à droite.

    Mais leurs propos sont liés aux nôtres. Ils sont en aval. Nous sommes en amont. Ils veulent faire leur trempette électorale dans les eaux qui montent. Nous annonçons les tempêtes qui déjà dévalent vers nous.

    Il y a 10 ans, Jean-François Copé vantait le métissage, l’Islam de France. Que dira-t-il dans 10 ans, si toutefois, il existe encore politiquement… Parlera-t-il comme nous de “fracture ethnique” ? Parlera-t-il non plus d’immigration zéro mais de retour à 100% ?

    Qu’on ne s’y trompe pas. Nous ne sommes pas fiers de voir des Copé, des Mariani, se rapprocher de nos thèses. Ils sont, au même titre que les socialistes, responsables de l’état de ce pays. Mais nous sommes satisfaits de les voir contraints de changer de discours. Nous sommes satisfaits de les voir parler identitaire, même s’ils le parlent mal, comme des enfants qui découvrent une langue étrangère.

    Cela s’appelle une victoire culturelle. Une occupation du champ de la pensée. Une amorce de victoires politiques potentielles.

    C’est vers ces victoires possibles qu’il faut à présent se tourner. Le plus important est à venir. Le plus exaltant aussi, sans doute.

    J’appelle tous les Identitaires de ce pays à se joindre à nous. J’adresse un message à toutes les forces patriotes. A tous je dis : “On ne partage pas l’espoir, on le multiplie par le combat !”.

    Et c’est ainsi que je souhaite conclure : Espoir ! Combat ! Espoir et combat !

    Pour qu’à chaque matin de nos vies, l’or de l’aurore revienne répondre à l’or du couchant.

    Crédit photos : Novopress (cc).

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • La haine envers le général Bigeard resurgit

    Posté par le 4 novembre 2012

     

    Plus de deux ans après le décès du général Marcel Bigeard, le transfert de ses cendres à Fréjus, en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, relance la polémique. Une pétition circule pour qu’un hommage officiel ne lui soit pas rendu le 20 novembre.

    De son vivant, Marcel Bigeard se régalait à l’idée qu’il allait « emmerder » tout le monde. Le général y réussit au-delà de toutes ses espérances, mais peut-être pas forcément de la manière prévue. Ses cendres doivent rejoindre le mémorial des guerres en Indochine à Fréjus (Var) lors d’une cérémonie organisée par sa fille Marie-France. Une pétition en ligne réclame qu’à cette occasion, le 20 novembre, le ministre de la Défense ne lui rende pas un hommage officiel.

    Fréjus n’était pas la destination voulue au départ. Le général Bigeard, décédé le 18 juin 2010 à Toul (Meurthe-et-Moselle), avait demandé à ce que ses cendres soient répandues au-dessus de Dien Bien Phu. Le Vietnam n’a jamais accepté cela, malgré les demandes répétées et le travail de sa veuve, Gabrielle Bigeard.

    En 2011, Gérard Longuet, ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, avait proposé que les restes de Marcel Bigeard rejoignent les Invalides, là même où le président de la République avait rendu hommage à la dépouille du militaire. Une première pétition avait protesté contre cette initiative en raison du passé algérien du général Bigeard. Lors de la bataille d’Alger, ce dernier avait participé à la mise en place de la torture d’Algériens interpellés. Il était notamment mis en cause par Louisette Ighilahriz* dans un livre de témoignage.

    « Je n’ai pas dit que ça n’a pas existé, tout le monde le dit qu’il y a eu de la gégène », avait reconnu le militaire en 2000, à Rohrbach-lès-Bitche (Moselle), lors d’un congrès de l’Union nationale des parachutistes. Mais il a toujours nié y avoir participé. Le général Bigeard concédait simplement « des interrogatoires musclés ». Toujours à Rohrbach-lès-Bitche, il déclarait encore : « On ne parle pas assez des scandales de l’autre côté, des gorges tranchées, des ventres ouverts, faut savoir ce qu’on a vu ».

    Source

    ________

    * Louisette Ighilahriz s’est engagée à 20 ans dans les rangs du FLN de la Zone autonome d’Alger à la veille de la bataille d’Alger fin 1956 et a fait partie du réseau français de soutien au FLN des « porteurs de valises » pendant la bataille d’Alger.

  • 88, 86 % des Français...

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  • Sondage Figaro : 88,86 % de Français refuseraient de faire des excuses à l’Algérie pour la colonisation

    03/11/2012

    Sondage Figaro : 88,86 % de Français refuseraient de faire des excuses à l’Algérie pour la colonisation





        Le quotidien français Le Figaro a lancé un sondage sur son site dans lequel il demande si la France doit s’excuser pour la colonisation. La majorité des votants estime que non, et dans les commentaires laissés, une grand partie des internautes voient la colonisation comme une chance pour l’Algérie.


    88,86 % des 34054 votants dans le sondage mené par Le Figaro estiment que la France n’a pas à se repentir pour les 132 années de colonisation en Algérie. Le questionnaire a seulement été mis en ligne samedi 2 novembre et pourtant il a déjà recueilli des milliers de votes et des commentaires peu flatteurs pour l’Algérie, dont la plupart, assume la défense de la colonisation.
    Pour beaucoup, la colonisation française de l’Algérie a été une chance pour les Algériens qui ont profité du progrès : « La France n’a aucune excuses à présenter. Au contraire, elle doit recevoir des remerciements. Nous leur avons tout apporté, et nous ne recevons que des indélicatesses, » estime, un internaute sous le pseudo ereinuas. Quand un autre s’exclame : « S’excuser ??? Mais de quoi ??? De leur avoir construit un pays moderne au lieu de leur pauvres tentes de nomades , ou casba en terre ?? De leur avoir laissé des puits de pétrole ??? De gaz ?? Des ports maritimes et des aéroports?? Qu’ont-ils fait de ce pays en 60 ans ???? RIEN RIEN RIEN !! S’excuser de nourrir de soigner et d’héberger un tiers du peuple algérien en France ??, S’excuser ???? Mille bras d’honneur plutôt qu’une seule excuse !! »
    Homduvar83 va même jusqu’à assurer qu’elle fut une étape indispensable à l’avancement de l’humanité ! « La colonisation est un phénomène universel comme l’esclavage. C’est une « nécessité » historique pour ceux qui comprennent le sens scientifique de ce terme. Sans eux pas de progrès de l’humanité. L’intrusion de la « morale » laquelle ? dans l’histoire de l’économie est au mieux anachronique au pire de la démagogie politique »
    Les commentaires de ce genre sont nombreux sur le site du journal français. Après la demande du ministre des moudjahidines Mohamed-Chérif Abbas que la France s’excuse pour la colonisation qu’elle a imposé, et la petite guerre d’insultes franco-algérienne, l’opinion publique en France semble s’être radicalisée.

     

    http://www.algerie360.com/algerie/sondage-figaro-8886-de-francais-refuseraient-de-faire-des-excuses-a-l%E2%80%99algerie-pour-la-colonisation/ http://www.algerie360.com/algerie/sondage-figaro-8886-de-francais-refuseraient-de-faire-des-excuses-a-l%E2%80%99algerie-pour-la-colonisation/    

    ALTERINFO.NET


     

     

     

     
  • La vidéo "Mergui" ne fonctionne pas

    Le lien de cette vido ne s'ouvre pas. J'ignore la cause de ce dysfonctionnement.

  • VIDEO - Mergui: "Toulouse et Israël, la même haine"

    http://www.europe1.f/MediaCenter/Emissions/L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/Videos/Mergui-Toulouse-et-Israel-la-meme-haine-1296783/

  • Jura: un couple d'octogénaires a vécu une nuit de cauchemar le soir d'Halloween

    Rédacteur : Damien le 3 novembre 2012 à 17:58 Fil Info

    Quatre hommes masqués ont sauvagement agressé et séquestré un couple de retraités mercredi soir. Des bijoux et de l’argent ont été dérobés. Le couple est très choqué.

    Il était 19h30 quand on a sonné à la porte du domicile de M. et Mme Buisson, qui habitent Asnans-Beauvoisin dans le Jura. Une heure avant déjà, des enfants étaient venus quémander des bonbons en cette soirée d’Halloween. Là encore, à travers la porte, le retraité de 82 ans semble entendre une voix enfantine lui demander des friandises. (…)

    Quatre hommes cachés par des masques d’Halloween et armés de fusils font irruption, poussent à terre sa femme, Andrée, 78 ans, qui se brise le coude en tombant. Son mari est plus violemment encore frappé à coups de poings.

    Le couple est ligoté dans sa cave, pendant que les bandits emportent des bijoux et un peu d’argent liquide.

     

    Suite et source : France 3, merci à Miserecord

     

    Défrancisation

  • Le Journal de Syrie 3 novembre 2012

  • Les chars syriens sont entrés sur le territoire du plateau du Golan

       

     
    3.11.2012, 20:11
     

    06.06.2011 израиль сирия израиль война голанские высоты

     
    Photo : EPA

     

    L'armée israélienne a déclaré qu'une unité des chars de l'armée syrienne est entrée sur le territoire du plateau du Golan, qui est contrôlé par Israël, selon Associated Press.
    Selon les militaires, au moins trois chars syriens ont été observés sur le plateau.

    Le plateau du Golan est un territoire contesté au Moyen-Orient. Il était une région du sud-ouest de la Syrie avant 1967, où il a été occupé par Israël au cours de la guerre des Six Jours. La restitution du plateau du Golan à la Syrie est une condition indispensable pour la paix avec Israël.

    La Voix de la Russie

  • Le Front chrétien contre l'islam - La résistance s'organise - Interview de Damien Rieu

    http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/74538918/92321150.html

     

  • « Sales Serbes ! » : Madeleine Albright insulte publiquement les Serbes à Prague

     

     

    Biographie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Albright

    Information passée quasiment sous silence par les gros médias français. On savait Madeleine Albright haineuse, on ne la savait pas hystérique. L’ex-patronne de la diplomatie de Bill Clinton s’est permise d’injurier publiquement des Serbes le 25 octobre dernier à Prague, provoquant sur la toile de vives réactions. Madeleine Korbel-Albright fut parmi les plus puissants personnages de la planète à pousser à la guerre contre le peuple serbe dans les années 1990 et, notamment, lors de la crise du Kosovo. Aujourd’hui, elle dirige la société Albright Capital Management, qui brigue le rachat de la compagnie publique de télécommunications PTK, l’une des entreprises les plus rentables du Kosovo-Métochie, qui appartient de droit à la nation serbe mais qui lui a été spoliée.

    « Sales Serbes ! Dehors ! » sont les propres mots de Madeleine Albright lancés à des membres de l’association des « Amis des Serbes du Kosovo », qui lui demandaient de signer des affiches montrant des victimes serbes des bombardements massifs de l’OTAN au printemps 1999, au cours d’une séance de dédicace de son livre Un hiver à Prague, le 25 octobre dans une librairie de la capitale tchèque.

    Les réactions ont commencé après la mise en ligne sur Youtube d’une vidéo de l’incident : elle montre une Madeleine Albright haineuse, prononçant des invectives après avoir demandé à plusieurs reprises à ceux qui l’approchaient de quitter la pièce, perdant la maîtrise de soi. « Comportement lamentable de Madeleine Albright », titrait le site internet de la télévision d’Etat serbe RTS vendredi.

    Mme Albright « a révélé son grand dégoût pour les Serbes d’une manière pas très diplomatique », a déclaré le réalisateur tchèque Vaclav Dvorzak, présent à la librairie, dans une interview vendredi sur le site d’information serbe du Novi Standard (voir ici). Sur le site, des dizaines de Serbes, notamment des Serbes de Bosnie, ironisaient sur la sortie de l’ancienne responsable américaine. Ainsi, Sasa Milovanovic, un homme politique serbe de Bosnie affirme que les invectives ont été « signées par la vieille sorcière sanguinaire, Madeleine Albright ». « Elle n’a pas pu résister… », constate Zeljka Dragicevic, chef de cabinet du Premier ministre serbe de Bosnie.

    Le fait que cette femme ait été responsable de la diplomatie US, résume à lui seul l’état d’esprit de l’hyperpuissance américaine envers les petits peuples qui refusent de se soumettre au nouvel ordre mondial. A méditer au moment où Belgrade vient de recevoir en grandes pompes Hillary Clinton (épouse de Bill qui fit bombarder la Serbie en 1999), actuelle responsable de la diplomatie US venue se rendre compte de la situation politique et géopolitique dans les Balkans et alors que le peuple américain se choisit un président.

    Source : archinfo.ch

  • Dominique Desseigne refuse le test de paternité pour Zohra Dati

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    Dominique Desseigne, le PDG du groupe Lucien Barrière, a été cité comme étant le père présumé de Zohra, la fille de Rachida Dati. Pour la première fois, l'homme d'affaires évoque cette histoire au coeur de toutes les rumeurs dans le magazine M, le supplément du Monde du week-end.

    Dans les colonnes du journal, Dominique Desseigne concède avoir eu une histoire avec l'ancienne garde des Sceaux tout en assurant que ce n'était « qu'une aventure ».

     

    Mais surtout, il assure qu'il ne se soumettra pas au test de paternité. Selon l'hebdomadaire, il est assigné mardi par Rachida Dati devant la chambre civile de grande instance de Versailles en reconnaissance de paternité. «Il présentera un intérêt légitime à contester la demande d'expertise», et par conséquent refuser de se soumettre au test. La loi française ne peut l'imposer à l'intéressé.

    «J'ai été correct»

    Selon la journaliste Stéphanie Marteau qui a écrit l'article, «il jure qu'il ignore» s'il est le père de cette enfant aujourd'hui âgée de 3 ans et demi. Il refuse d'ailleurs de faire plus de commentaires sur cette «affaire». Comme pour marquer les esprits, il appelle Rachida Dati «la dame». «Je ne lâcherai rien. Parce que j'ai été correct et que je n'ai rien à me reprocher», aurait-il confié à des amis, selon le Monde. Le procès pourrait être particulièrement âpre.

    «Il venait souvent voir la petite"

    Toujours selon le Monde, l'avocate de Dominique Desseigne devrait faire valoir qu'à cette époque, la presse avait recensé huit liaisons entre Rachida Dati et d'autres hommes. « Un animateur télé, un ministre, un PDG, un premier ministre espagnol, l'un des frères de , un procureur général qatari et l'héritier d'un empire du luxe...», liste l'article. Côté Rachida Dati, Me Marie-Christine Guillot-Bouhours, qui la défend, refuse de commenter l'affaire. Mais selon une autre source judiciaire, l'ancienne garde des sceaux «invoquera des attitudes de Dominique Desseigne, qui lui a loué un appartement. Elle produira des attestations de son personnel qui raconte qu'il venait souvent voir la petite». Des arguments évidemment réfutés par le camp Desseigne. «Il ne parlait jamais d'elle», témoigne Alain Terzian, le producteur de , ami de Desseigne.

    LeParisien.fr

  • Amiens: le marché de Noël doit changer de nom

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    03/11/2012 – 11h00
    AMIENS (NOVOpress) –
    A Amiens, la cinquième édition des parfums d’hiver commencera le samedi 24 novembre et sera placé sous le thème de la Russie. Le site marchedenoel se réjouit de cette initiative : « Pour la quinzième année consécutive, Amiens se transforme, s’anime et s’illumine durant plus de cinq semaines autour du plus grand marché de Noël du nord de la France ».

    Erreur ! Car il ne faut plus parler de « marché de Noël » dans la ville picarde.

     

    Comme le déplore Franz-Olivier Giesbert cette semaine dans son éditorial consacré à « cet islam sans gêne » dans Le Point : « C’est ainsi, chose comique, que les notables d’Amiens en sont venus à débaptiser le traditionnel marché de Noël, ô le vilain mot, pour l’appeler marché d’Hiver, ce qui est quand même infiniment plus joli ».

    Pas question de chagriner le « vivre ensemble » avec le mot « Noël » en rapport avec les racines chrétiennes de la France. « Vivre ensemble » à l’origine des graves émeutes ayant secoué Amiens l’été dernier…

    Crédit photo : François et fier de l’Être, via Flickr, (cc).

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Extradition d'Aurore Martin

     

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Le Front National regrette la décision de Manuel Valls d’autoriser l’extradition en Espagne de la militante basque indépendantiste Aurore Martin.

    Quelle que soit la nature ou la gravité des faits qui lui sont reprochés, c’est à la justice française et à elle seule de juger Aurore Martin.

    En aucun cas, un gouvernement français ne doit extrader ses nationaux.

  • Syrie: les images horribles de la tuerie des soldats font le tour du monde!

    Lire:  http://french.irib.ir/analyses/item/222587-syrie-les-images-horribles-de-la-tuerie-des-soldats-font-le-tour-du-monde

     

     

  • La militante basque française Aurore Martin remise à Madrid: Manuel Valls vivement critiqué pour cette extradition

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    BORDEAUX (Reuters) - L'arrestation par la France et la remise aux autorités espagnoles de la militante basque française Aurore Martin, membre du parti indépendantiste Batasuna, ont fait monter la tension au Pays Basque vendredi.

    Des élus communistes, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et même socialistes, ont critiqué la décision du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, accusé d'aller encore plus loin que son prédécesseur UMP.

    "Ce que (Claude) Guéant n'avait pas osé faire, le ministre Valls vient de le commettre", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles.

    "Nous reprochons à Manuel Valls de ne pas respecter le droit français", a déclaré sur i>TELE le député EELV Noël Mamère, accusant le ministre de vouloir se construire une image de fermeté sur le dos d'Aurore Martin.

    Le Front national a estimé dans un communiqué "qu'en aucun cas un gouvernement français ne doit extrader ses nationaux".

    Aurore Martin, 33 ans, a été interpellée jeudi par la gendarmerie lors d'un contrôle routier fortuit à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), en exécution d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne le 13 octobre 2010 et validé le 16 décembre suivant par la justice française.

    La justice espagnole reproche à Aurore Martin ses liens avec le parti indépendantiste Batasuna, illégal dans ce pays car considéré comme lié à l'organisation politico-militaire ETA, mais légal en France. Elle a notamment participé à deux réunions publiques de cette organisation.

    Entrée durant six mois dans la clandestinité avant de réapparaître et de recevoir le soutien de nombreux politiques, Aurore Martin avait épuisé tous les recours possibles.

    Les soutiens de la jeune femme, parmi lesquels la Ligue des droits de l'Homme, reprochent aux autorités françaises d'accepter de livrer un de ses ressortissants à un autre pays pour des faits qui ne sont pas condamnables en France.

    "CONSTERNÉS"

    Une tentative d'arrestation avait échoué en juin 2011. Des militants s'étaient opposés aux policiers venus chercher Aurore Martin dans l'appartement de sa soeur à Bayonne. Elle vivait depuis à visage découvert mais savait qu'elle pouvait à tout moment être arrêtée. Elle risque jusqu'à 12 ans de réclusion.

    Aurore Martin a été placée vendredi en détention provisoire par la justice espagnole en attendant son jugement, déclenchant de vives protestations localement et nationalement, de l'extrême droite à l'extrême gauche.

    Seize élus "socialistes et républicains" du Pays basque se sont dit "consternés" dans un communiqué commun.

    "Nous rappelons que les faits visés par l'Espagne ne sont pas répréhensibles en France", affirment les élus. "Nous demandons le retour immédiat de notre compatriote sur le territoire français."

    Le conseiller général UMP Max Brisson a dit voir dans cet événement "un nouveau signal préoccupant pour tous ceux qui œuvrent pour un Pays basque apaisé et le vivre-ensemble".

    Quatre cents à 500 personnes se sont rassemblées vendredi en fin de journée devant la mairie de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pour protester contre la remise aux autorités espagnoles de la militante basque française, a-t-on appris auprès des organisateurs.

    La remise à l'Espagne d'Aurore Martin est intervenue quatre jours après une interview accordée par Manuel Valls au quotidien espagnol El Pais, où il annonçait qu'il n'y aurait pas de Pays basque français dans la prochaine loi de décentralisation.

    Il a ainsi mis fin aux espoirs de nombreuses organisations basques dont une délégation avait présenté le 11 octobre dernier à la ministre de la Réforme de l'Etat Marylise Lebranchu un projet de Collectivité territoriale à statut particulier (CTSP).

    Manuel Valls avait ajouté qu'il refusait d'ouvrir ce débat tant qu'ETA n'aurait pas "restitué ses armes".

    Une manifestation à Bayonne pour le respect des droits des prisonniers et des réfugiés politiques basques est prévue le 10 novembre, un an après l'annonce par ETA de la fin définitive de la lutte armée.

    Claude Canellas, avec Sonya Dowsett à Madrid, édité par Danielle Rouquié

     

    Yahoo! Actu - 02/11/12

     

  • Hollande déroule le tapis rouge à Netanyahou…

     

    http://www.france-palestine.org/Hollande-deroule-le-tapis-rouge-a

    Dans sa confé­rence de presse du 31 octobre, où il affiche sa proximité avec B. Neta­nyahou, F. Hol­lande s’aligne sans com­plexe ni état d’âme sur les posi­tions israéliennes.

    Sur l’Iran, s’il ne reprend pas la notion de ligne rouge brandie par Neta­nyahou, il fait sienne l’analyse israé­lienne du danger nucléaire sans jamais mettre en cause le nucléaire israélien et appeler à une dénu­cléa­ri­sation de la région.

    Sur le « pro­cessus de paix », il s’aligne sur la position de Neta­nyahou en appelant à une négo­ciation sans condi­tions ni préa­lables et en écartant « la ten­tation de l’Autorité pales­ti­nienne d’aller chercher à l’AG des Nations unies ce qu’elle n’obtient pas par la négociation ».

    C’est refuser l’idée même d’une quel­conque pression sur celui qui jour après jour viole le droit. C’est choisir de laisser l’occupant user de sa force pour faire plier l’occupé et le contraindre à l’inacceptable. Tout cela en contra­diction com­plète avec les enga­ge­ments du can­didat, de son premier ministre et les posi­tions du parti socialiste.

    Dans ces condi­tions l’annonce de la visite commune des deux hommes à Tou­louse a quelque chose de pro­fon­dément malsain mettant en scène une pré­tendue « soli­darité contre le ter­ro­risme » entre la France et un acteur majeur du ter­ro­risme d’état.

    Au len­demain de la publi­cation, par 22 ONG inter­na­tio­nales, d’un rapport acca­blant sur la colo­ni­sation et ses consé­quences sur les Pales­ti­niens, dans lequel elles pré­co­nisent des mesures concrètes pour sau­ve­garder la pos­si­bilité d’un état pales­tinien confor­mément au droit inter­na­tional, le Pré­sident de la Répu­blique a oublié son 59ème enga­gement en faveur de la « recon­nais­sance inter­na­tionale de l’état palestinien ».

    Nous ne le tenons pas pour quitte, non plus que sa majorité, et ne ces­serons de le lui rappeler.

    Le Bureau National AFPS