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  • Un enfant tué par un couple de lesbiennes, car il ne voulait pas appeler l’une d’elles « papa »

     

    Engeline De Nysschen, reconnue coupable par le tribunal.

    C’est une histoire horrible, qui s’est déroulée en Afrique du Sud en 2006, mais qui se produira probablement bientôt en France, vu le vent de folie qui souffle sur le pays.

    Après que les parents du petit Jandre Botha ont divorcé, sa mère obtint sa garde auprès d’un tribunal.
    Puis, elle se mit en « couple » avec une femme…

    cliquer sur l'image pour acquérir cet autocollant de circonstance...

    Au bout d’un moment, celle-ci ne supporta pas que le petit garçon de 4 ans refuse de l’appeler « papa », malgré ses injonctions.

    Elle finit par battre le petit, sans que sa mère ne réagisse ni ne proteste, jusqu’à ce que mort s’en suive.

    Les deux mégères tentèrent sans succès de faire croire que le garçonnet avait glissé dans sa baignoire.

    Mais les médecins comprirent vite que cette version n’était pas crédible, au vu des terribles blessures subies par l’enfant : fracture du crâne et lésions cérébrales, jambes, clavicules, mains et bassin cassés…

    Contre-info.com

    Source

  • Ayrault viole sa promesse et augmente la TVA


    Débat Ayrault-NKM des paroles et des actes par warrant

    7 novembre 2012

    Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a présenté ce mardi matin son Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. Entre autres mesures, inspirées du rapport Gallois, figure une hausse de la TVA. Un impôt indirect qui impacte immédiatement le caddie de la ménagère et le quotidien des classes moyennes et des couches populaires. Assurément une mesure sociale, pour un premier ministre socialiste.

    Mais le plus scandaleux, et qui le discrédite totalement, c’est qu’il avait promis que le quinquennat socialiste ne procèderait à aucune hausse de la TVA. C’était il y a six semaines, face à Nathalie Kosciusko-Morizet, dans l’émission « Des Paroles et des Actes », sur France 2. Il affirme alors, face à son adversaire, à propos de la TVA : « Nous l’avons supprimée, et nous n’avons pas l’intention d’augmenter la TVA comme vous l’aviez fait parce que c’est une mesure injuste (…). Nous ne ferons pas l’erreur que vous avez faite« . C’est à la fin de l’émission.

    Contre-info.com

     

  • Ecole publique...

    sans-titre.png école drapeaux.png

     

     

    L’institutrice est très satisfaite. Chaque élève a dessiné le drapeau de son pays d’origine (ou supposé tel).

    Oui, c’est en France.

    Contre-info.com

  • Défigurée à 4 ans par des vêtements "made in China"

    Une fillette de 4 ans a subi une violente dermatose allergique après avoir revêtu des vêtements fabriqués en Chine et qui contenaient du diméthylfumarate, un fongicide interdit en France.

    Le corps tout entier recouvert de grosses plaques rouges à cause de son cadeau d'anniversaire. La mésaventure est arrivée il y a quelques semaines à une fillette de l'Orne. A l'origine de ce mal, des vêtements fabriqués en Chine. L'histoire est révélée cette semaine par le journal Le Réveil normand.

    Le jour de ses 4 ans, la petite fille habitant à L'Aigle reçoit comme présent une jupe et un tee-shirt offerts par sa maman. Forcément, toute contente, elle s'empresse de les mettre. Mais des traces rouges font rapidement leur apparition et, au fil des heures, se transforment en plaques qui grattent la petite fille. Les démangeaisons gagnent son visage, qui enfle.

    Sa mère emmène la fillette aux urgences. Verdict : c'est une grosse allergie. Les plaques sont apparues au niveau des vêtements avant de se propager. Un dermatologue du CHU de Caen décèle une allergie au diméthylfumarate. Appelé aussi DMF, ce fongicide interdit en France depuis 2008 mais toujours utilisé pour lutter contre les moisissures dans la fabrication des canapés, vêtements et chaussures venant de Chine. "Il a déterminé que cela venait bien des vêtements chinois, a raconté la maman de la fillette à RTL. C'est vraiment de la saloperie, maintenant je vais regarder les étiquettes !"

    En 2008, plusieurs personnes avaient, elles aussi, été victimes de grosses allergies après avoir acheté des fauteuils fabriqués en Chine et distribués par une grande enseigne d'ameublement.

    TF1 - 08/11/12

  • Bruno Gollnish: intervention à propos de la "Mission d'information sur la Lutte contre les discrimations"

    http://www.gollnisch.com/2012/11/07/a-propos-de-la-mission-dinformation-sur-la-lutte-contre-les-discriminations/?utm_medium=email&utm_campaign=Rgion+Rhne-Alpes+-++propos+de+la+Mission+dinformation+sur+la+Lutte+contre+les+Discriminations&utm_content=Rgion+Rhne-Alpes+-++propos+de+la+Mission+dinformation+sur+la+Lutte+contre+les+Discriminations+CID_eab484b86b110589fdf2a5de7754240a&utm_source=Campaign%20Monitor&utm_term=Blog%20de%20Bruno%20Gollnisch

     + VIDEO

    Toujours un plaisir que de lire ou d'écouter Bruno Gollnish!

     

     

  • Le Gouvernement adopte le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels

    sans-titre.png Bertinotti.png

    Dominique Bertinotti

    PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a adopté mercredi le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, l'une des réformes sociétales les plus importantes en France depuis l'abolition de la peine de mort en 1981.

    "C'est une étape importante vers l'égalité des droits", a déclaré la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, à la sortie du conseil des ministres.

    Le projet de loi, qui se retrouvera début 2013 au Parlement, mobilise contre lui une grande partie de la droite et l'Eglise catholique sans pleinement satisfaire la communauté homosexuelle, qui déplore un texte a minima.

    "Toutes les opinions peuvent entendues à condition que le débat reste de qualité et fasse progresser la société française", a déclaré Dominique Bertinotti.

    Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a affirmé que les maires qui refuseraient de façon manifeste d'appliquer la loi seraient sanctionnés.

    "Ce qui serait absolument insupportable et qui serait condamné, c'est que dans une mairie toute entière on s'organise pour ne jamais célébrer de mariage homosexuel", a-t-elle dit sur i>TELE.

    "Les maires qui se refuseraient de façon manifeste à appliquer la loi se verraient sanctionnés", a-t-elle ajouté.

    Pour les défenseurs du "mariage gay", cette journée constitue un "aboutissement".

    "Le mariage pour tous et l'adoption, c'est maintenant !", se félicite dans un communiqué Jean-Luc Romero, élu apparenté socialiste d'Ile-de-France et militant de longue date sur la question, notamment lorsqu'il militait encore à l'UMP.

    Selon un sondage Ifop publié dans Le Monde paru ce mercredi, 65% des Français approuvent désormais le mariage homosexuel, contre 51% seulement en 1995. Il sont plus réservés en ce qui concerne l'adoption, approuvée par une courte majorité (52%).

    Déjà appliquée dans une douzaine de pays dans le monde, l'union civile entre deux personnes de même sexe est encore loin d'être considérée en France comme un simple ajustement logique à l'évolution de la société.

    PAS D'UNANIMITÉ SUR LA PMA

    La ligne définie par le Premier ministre, qui valide le mariage et l'adoption mais exclut la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes, ne fait pas non plus l'unanimité au sein du gouvernement.

    Jean-Marc Ayrault a laissé entendre que le texte pourrait évoluer lors des débats au Parlement, qui devraient débuter fin janvier, avec plus d'un mois de retard, l'objectif du gouvernement restant de faire voter la loi avant la fin du premier semestre 2013.

    Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, s'est d'ores et déjà déclaré favorable au dépôt d'un amendement au sujet de la PMA. D'autres amendements sont à attendre, concernant notamment le statut du beau-parent ou encore l'ouverture de l'adoption aux couples non mariés.

    Ces amendements répondraient partiellement aux revendications formulées par l'Inter-LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), principal interlocuteur du gouvernement, qui rappelle notamment que l'accès à la PMA avait été promis par François Hollande pendant sa course à l'Elysée.

    La PMA, un mode de filiation inclu dans le Code de la santé publique et non dans le Code civil, devrait être un point dur.

    "Le temps parlementaire viendra. S'il y a un amendement sur la PMA, nous aurons la discussion qui convient et nous verrons ce qu'il en adviendra", a dit la ministre de la Justice, Christiane Taubira, lors d'un point de presse.

    Le "mariage gay" fait débat jusqu'au sein du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

    Christiane Taubira s'est déclarée en faveur d'une discussion sans entraves dans sa propre famille politique, sans vouloir s'immiscer dans la vie du groupe socialiste.

    Une manifestation des "pro PMA" est prévue ce mercredi soir à Paris.

    L'OPPOSITION VEUT UN DÉBAT

    L'UMP a demandé au gouvernement de ne pas "passer en force" sur le mariage homosexuel et d'ouvrir une concertation sur le sujet via des Etats généraux de la famille. Il a dit envisager une manifestation sur le sujet à laquelle le Front national, qui réclame un référendum sur la question, prévoit de se joindre.

    Pour le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, le projet du gouvernement socialiste "met par terre le code civil".

    Les opposants à une extension du mariage à tous les couples font valoir que le mariage désigne strictement l'union d'un homme et d'une femme afin de fonder une famille.

    Ils ne voient donc aucune raison d'aller plus loin que le "pacs", union civile à laquelle les homosexuels français ont droit depuis une loi adoptée sous le précédent gouvernement de gauche en 1999.

    La droite soutient l'Eglise, qui, par la voix de l'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois, a qualifié ce projet de "supercherie" qui "ébranlerait un des fondements de la société".

    Des associations proches des milieux catholiques ont d'ores et déjà prévu de manifester dans plusieurs villes de France le 17 novembre.

    Elizabeth Pineau, Julien Ponthus et Patrick Vignal, édité par Gérard Bon

    Yahoo! Actu - 07/11/12

  • Mariage gay : les chiffres sur l'homoparentalité et l'homosexualité en France

     

    Najat Vallaud-Belkacem doit présenter, ce mercredi 7 novembre, le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous devant le Conseil des ministres. Combien sont-ils à être réellement concernés par ce sujet sociétal clivant ? Quels sont les derniers chiffres français sur les couples homosexuels et les familles homoparentales ?Mariage gay : les chiffres sur l'homoparentalité et l'homosexualité en France


    Certains le trouvent trop étriqué, d’autres trop progressiste, d’autres carrément abject, pourtant Najat Vallaud-Belkacem est sur le point de présenter le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour tous en Conseil des ministres ce mercredi 7 novembre. La plupart des détracteurs avancent des arguments familiaux, éthiques, « naturels » mais de plus en plus de voix s’élèvent pour rappeler qu’au vu de la situation de la France, François Hollande et le gouvernement n’auraient pas dû donner la priorité à ce sujet de société qui ne concerne qu’une minorité.

    Une étude conjointe de l’Inserm et de l’Ined datant de 2008 et concernant la sexualité des Français, fait état de 4% de femmes et de 4,1% d’hommes âgés de 18 à 69 ans ayant déjà eu des rapports avec une personne du même sexe. Mais les chiffres s’effondrent à 1% des femmes et 1,6% des hommes ayant eu des pratiques sexuelles avec une personne du même sexe dans les 12 derniers mois.

    L’Insee (institut national des statistiques et des études économiques) évaluait en 1999 à 0,3% la part des couples homosexuels, auxquels s’ajoutaient « 0,6% d'amis de même sexe qui ne se disent pas explicitement en couple mais en constituent vraisemblablement un », précise Wilfried Rault de l’Ined et auteur de « La difficile mesure de l'homoparentalité » paru en 2009. L’Ined estime donc qu'environ 1% des couples français sont homosexuels - soit 150 000 sur les 15 millions de couples que dénombre l'Insee.

    L’homoparentalité en cours de recensement

    L’Ined estimait, en 2005, qu’il y a en France entre 24 000 et 40 000 enfants vivant au sein d'une famille homoparentale, (...)

    Lire la suite de l'article sur terrafemina.com
  • Mariage gay : le PS dénonce «les propos honteux» de Serge Dassault

     

    Le sénateur de l'Essonne a "dérapé" mardi en répondant à une question sur le mariage pour les couples homosexuels.

    Publié le 07.11.2012, 11h01 | Mise à jour : 19h15

    Alors qu'il était interrogé sur le projet de loi sur le mariage pour les couples homosexuels, le sénateur de l'Essonne Serge Dassault, 87 ans, a proposé une curieuse relecture de l'histoire de la Grèce antique : «On veut un pays d'homos ? Dans dix ans y'a plus personne, c'est stupide», a-t-il affirmé mercredi dans un entretien enregistré par Culture et repéré par le Lab d'Europe1. Et d'ajouter : «Regardez dans l'Histoire, la Grèce, c'est une des raisons de sa décadence.

     

    C'est l'arrêt de la famille, c'est l'arrêt du développement des enfants, c'est l'arrêt de l'. C'est un danger énorme pour l'ensemble de la nation, énorme».

    Au de cette réunion, qui s'est tenue mardi, Serge Dassault avait également déclaré : «La note de la France risque d'être dégradée, et pendant ce temps, on parle de mariage homo, de conneries comme ça !», indique encore le journaliste de France Culture.

    «Propos honteux de S.Dassault», a réagi le porte-parole du PS, David Assouline sur son compte Twitter. «Que dit l'UMP ? Et Messieurs Copé et Fillon? La vulgarité homophobe serait-elle plus tolérable que les autres ?», demande le responsable socialiste, alors que le projet de loi sur le mariage homosexuel a été présenté ce mercredi en Conseil des ministres.

    De la même façon, Nadjat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, interrogée sur BFMTV, a demandé à l'UMP de «condamner» les propos de Serge Dassault, appelant ce dernier à mieux les mesurer.



    Les propos de Serge Dassault sur France Culture (à partir de 13 min 14)

     
     
    Le Parisien




  • Le camp Romney après sa défaite - L'Amérique blanche en déclin - Barack Obama un président métis pour une population métissée

    Après la défaite de Mitt Romney à la présidentielle américaine, le parti républicain va devoir faire face à la rénovation. Décryptage.

    La victoire de Barack Obama mardi à la présidentielle américaine a révélé la déconnexion croissante des républicains avec les minorités américaines. Au menu des mois à venir pour le parti de l'éléphant : une réflexion urgente sur son avenir pour prétendre reprendre la Maison Blanche dans 4 ans. Le virage à droite du parti depuis 2010, quand la vague du "tea party" avait porté au Congrès des dizaines d'élus ultra-conservateurs, semble aussi avoir trouvé ses limites dans les urnes, avec notamment la perte d'un précieux siège au Sénat, dans l'Indiana, par un candidat issu de la mouvance.

    Plus encore qu'en 2008, les électeurs hispaniques ont voté en masse pour Barack Obama, à 71% contre 67%, selon les sondages de sorties d'urnes réalisés mardi. Le chiffre est encore plus haut pour les Asiatiques (73%) et les Noirs (93%). Les démocrates revendiquent une "coalition Obama", mêlant les électeurs non blancs, les jeunes de moins de 30 ans, les femmes et -nouveau groupe électoral visible- les homosexuels. Trois sur quatre ont voté Obama.

    Nouveau coup dur pour le Tea Party

    Les réservoirs de voix de Mitt Romney se trouvent chez les hommes, les blancs et les plus de 65 ans, des groupes démographiques qui prennent de plus en plus les allures d'un bastion en déclin. Des personnalités conservatrices ont lancé la charge de la rénovation mardi soir. "Les républicains ont fait un travail pathétique pour attirer les gens de couleur, c'est une chose sur laquelle il faut qu'on travaille", a lancé Mike Huckabee, candidat à la primaire républicaine de 2008. "Les républicains doivent vraiment aborder les questions de société qui motivent les jeunes, et cela veut dire les sujets sur lesquels les chrétiens conservateurs et les évangéliques se battent, comme l'avortement, la contraception, les droits des homosexuels" analyse Christopher Arterton, professeur à l'Université George Washington.

    Selon cet observateur des mouvements politiques, le scrutin marque aussi "un coup dur contre le Tea party et le grand enthousiasme né en 2010 parmi les conservateurs". Mais ce sont les hispaniques qui préoccupent le plus la génération montante du parti républicain. Ils représentent aujourd'hui 10% des électeurs, et davantage en Floride (16%), dans le Nevada et l'Arizona (19%), trois Etats-clés. Hispaniques et asiatiques pourraient peser à eux seuls 40% de l'électorat en 2050, selon les projections de l'institut Pew. "Si les républicains ne parviennent pas à élargir leur base démographique, ils disparaîtront tout comme le parti Whig dans les années 1850", prédit Allan Lichtman, professeur d'histoire àl'American University à Washington, en référence à ce parti rongé par les divisions sur la question de l'esclavage. Le populaire sénateur de Floride Marco Rubio, d'origine cubaine, pourrait contribuer à la relance des négociations sur une loi de régularisation de certains des 12 millions d'immigrés sans papiers, au point mort depuis des années.

    TF1 - 07/11/12

  • En 2013 Poutine attend Obama en Russie

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    Vladimir Poutine a félicité Barack Obama à l'occasion de sa réélection au poste de président des Etats-Unis et a confirmé l'invitation à se rendre en visite en Russie l'année prochaine, rapporte le service de presse du Kremlin.

    Dans son message le chef de l'Etat russe a apprécié à sa haute valeur une large victoire du candidat du Parti démocrate remportée à l'issue d'une campagne électorale tendue. Vladimir Poutine a mis en relief les résultats de ces dernières années enregistrés dans le développement des relations entre la Russie et les Etats-Unis et a exprimé l'espoir que le travail conjoint constructif se poursuivrait.

    La Voix de la Russie

  • Barack Obama triomphe pour le statu quo

     

    Ce matin, des premiers enseignements peuvent être tirés de la réélection de B. Obama sorti vainqueur du scrutin du 6 novembre 2012.

    Sur le plan géopolitique, la nouvelle victoire d’Obama a certainement été une douche froide à Jérusalem pour les jabotinskistes. A peine reconduit dans les affaires, B. Obama n’a certainement pas le désir de voir les cours de l’énergie s’envoler avec une attaque contre l’Iran, réduisant à rien la timide croissance de l’économie américaine. En outre, Obama sait que ses mentors partagent ce même point de vue comme nous l’avons annoncé dans le dernier numéro de LIESI. Il y a un calendrier que d’aucuns veulent gérer dans une certaine paix civile jusqu’en 2016… à moins bien sûr d’un grain de sable providentiel. Certains membres de l’équipe de B. Netanyahu rêvaient d’une victoire de M. Rommey, et sitôt installé à la Maison Blanche de le voir passer à l’action contre l’Iran. L’accalmie est probable et du temps est nécessaire pour avancer tranquillement vers ce Nouvel Ordre Mondial dont les étapes sont bien gérées par le président Obama, comme l’avait d’ailleurs exprimé Henry Kissinger il y a quelques années.

    Sur le plan monétaire, aucune flambée des taux américains n’est à attendre à brève échéance comme d’aucuns l’affirmaient dans l’éventualité d’une victoire du candidat républicain. L’accalmie et le scénario actuel devraient dominer. Premier commentaire des banquiers de Citigroup qui s’attendent à « une nette détente sur les taux, une hausse de l’or, un marché actions globalement stable et une pression à la baisse sur le dollar ». C’est d’ailleurs bien cela qui se produit ce matin sur les marchés des changes.

    On évoque aujourd’hui le « mur budgétaire » (un ensemble de coupes automatiques des dépenses publiques et de relèvement des impôts de quelque 600 milliards de dollars qui menace le pays si la Maison blanche et le Capitole ne s’entendent pas d’ici la fin de l’année). Il est difficile d’imaginer qu’aucun accord ne puisse survenir entre les deux groupes démocrates et républicains sur ce point. Nous verrons bien. Commentaire de chez Natixis : « Les tractations sur le fiscal cliff vont demeurer difficiles d’autant que le Congrès actuel restera en place jusqu’au 3 janvier et qu’il faudra trouver un accord courant janvier avant notamment que les exemptions d’impôts ne soient appliquées automatiquement sur les salaires à la source. » De toutes les façons, les choix se feront au-dessus de la mêlée, par ceux qui se jouent des agences de notation…

    E & R

  • Romney battu, Obama réélu de justesse

    Posté par le 7 novembre 2012

     

    Obama a donc été réélu sans trop de difficultés cette nuit (heure de Paris), mais de justesse, face à un adversaire coriace qui ne lui a rien épargné. Pourtant, son bilan est loin d’être positif. L’historien des Etats-Unis André Kaspi notait dernièrement combien était grande la désillusion d’une « obamania » qui aura fait long feu. En somme, il n’y a qu’en Europe, et plus précisément en France, que le premier président « de couleur » de l’hyperpuissance US fait encore rêver… Il est le premier chef d’État US depuis Franklin Delano Roosevelt à être réélu avec un taux de chômage aussi élevé : 7,9 % en octobre. Seul Ronald Reagan, réélu en 1984 avec 7,4 % de chômage, avait réussi une pareille prouesse. Cette profonde fragilisation de la société américaine aura potentiellement été la clé de l’échec d’un Mitt Romney qui s’est marqué bien trop à droite lors de cette campagne, comme son entourage immédiat semble l’analyser au soir de sa défaite.

    Car il est évident que le bilan de Barack Obama est globalement négatif, en dépit d’un hallucinant prix Nobel de la paix en 2009, sans doute afin de prévenir les très nombreuses agressions aux conséquences déplorables sur l’ensemble du globe dont le chef de la Maison Blanche est directement responsable, hier la Libye, demain peut-être la Syrie. Il y a quatre ans, Obama promettait la paix, il nous a servi la guerre. Hier l’Afrique-du-Nord (qui concerne directement la France) était encore partiellement stable, aujourd’hui, après le Printemps arabe largement instrumentalisé par les USA, des régimes autoritaires laïcs ont été remplacés par une somalisation qui préfigure l’avènement de dictatures islamistes inquiétantes. En Tunisie et en Egypte, les salafistes disputent le pouvoir aux Frères musulmans, en Libye le chaos prédomine partout et c’est le règne des bandes jihadistes surarmées, le Sahel est totalement déstabilisé et même le Maroc craint pour son avenir face à la poussée islamiste dans les urnes.

     

    Si Mitt Romney avait été élu, la déstabilisation mondiale aurait été mille fois supérieure à ce qu’elle est avec Obama, c’est une évidence. Rappelons-nous que l’ancien adversaire de Barack Obama à la précédente présidentielle US, le très conservateur sénateur John McCain, s’était précipité courant 2011 à Benghazi soutenir les jihadistes qui affrontaient les troupes de Muammar Kadhafi en plein guerre civile. En août 2008, quand Moscou était militairement intervenu contre les forces armées du dictateur géorgien Saakachvili qui voulait mater le petit peuple ossète, le même John McCain prônait une intervention armée contre la Fédération de Russie qui aurait immanquablement dégénérée en guerre mondiale. Romney est de la même veine : encore plus proche des milieux ultraconservateurs de la droite israélienne que ne l’est Obama, comme le relève le géopolitologue néoconservateur Daniel Pipes dans sa chronique du 4 septembre de la National Review, « les attitudes envers Israël servent de test préliminaire pour les points de vue sur d’autres questions relatives au Moyen-Orient : si je connais vos opinions sur Israël, j’ai déjà une idée de votre façon de penser sur des sujets tels que la politique énergétique, l’islamisme, les guerres en Irak et en Afghanistan, l’AKP qui dirige la Turquie, l’accumulation du nucléaire iranien, l’intervention en Libye, la présidence de Mohamed Morsi en Egypte, et la guerre civile syrienne ». Et d’ajouter : « Je prédis également que Romney, s’il est élu, sera à la tête du gouvernement le plus chaudement partisan jamais connu d’Israël, surpassant de loin les deux gouvernements de Bill Clinton ou de George W. Bush ». De fait, et son entourage n’en a pas fait mystère, Romney aurait très certainement engagé son pays et ses alliés occidentaux dans un affrontement contre l’Iran aux conséquences incalculables. Déjà, lors de sa campagne, Mitt Romney avait appelé à armer les insurgés syriens, y compris les bandes islamistes. Reste à savoir si ce genre de mesure plaiderait en faveur d’une réelle sécurisation d’Israël, les groupes jihadistes et leurs riches mécènes du golfe Persique comme le Qatar étant tous très hostiles à l’Etat hébreu…

    Des perspectives géostratégiques qui ne semblent donc pas avoir convaincu l’électeur américain moyen, plus préoccupé par une situation économique mondiale inquiétante car directement responsable de son plus proche quotidien.

    Sur le plan intérieur, cette réélection est sans doute due en partie au positionnement de Mitt Romney concernant le social. La réforme du système de protection sociale fut vraisemblablement la meilleure disposition du premier mandat de Barack Obama envers l’Amérique des plus humbles, des exclus du rêve que l’hyperpuissance aime à évoquer dans sa propagande. La Cour suprême a validé de justesse cette nouvelle loi en juin dernier. En permettant à chacun d’avoir une protection et des soins abordables, Obama a doté son pays d’un équivalent à notre sécurité sociale, mettant ainsi partiellement fin à un système inégalitaire et totalement injuste dans lequel près de 20 % de la population de la première puissance politique, économique, financière et militaire du monde n’avait aucune couverture sociale. Ces dispositions furent, et sont encore, combattues avec vigueur par tous ceux qui soutinrent Mitt Romney, et ses proches ne cachaient pas qu’une fois élu, la nouvelle administration ferait en sorte de revenir largement sur cette avancée sociale. C’est cela qui a sans doute fait peur à toute une partie de l’électorat, des plus modestes aux classes moyennes fragilisées par la crise. Toute politique se juge à ses résultats !

    A la différence de 2008, Obama a ne pourra pas compter sur une majorité au Congrès : la Chambre des représentants, reconquise en 2010 par les républicains, reste aux mains des conservateurs. L’Amérique continuera donc à « veiller » sur le monde comme un prédateur sur sa proie. Il n’y a rien à attendre de la réélection de Barack Obama, ni pour le peuple américain fragilisé par les conséquences d’une crise globale systémique dont ses dirigeant sont grandement responsables, ni pour nous, peuple français, dont le gouvernement en place (comme son prédécesseur), vassalisé aux options géopolitiques d’outre-atlantique, restera le fidèle serviteur d’une politique qui ne sert pas nos intérêts.

    NPI

  • Toulouse: il se fait rouer de coups pour un simple coup de klaxon

     
    Lors d'une intervention de police à Arnaud-Bernard./ Photo DDM-archives, Yann Foreix. ()

    Lors d'une intervention de police à Arnaud-Bernard./ Photo DDM-archives, Yann Foreix.

    Pour un simple coup de klaxon à un conducteur dont la voiture bloquait la circulation devant lui, un automobiliste a été roué de coups, samedi soir, dans le quartier Arnaud-Bernard, à Toulouse. Victime de plusieurs coups assenés par une vingtaine de personnes sorties d'un bar de la place, l'automobiliste a été hospitalisé. Les policiers ont interpellé sept individus âgés de 30 à 50 ans.

    Il était environ minuit, samedi, lorsqu'un automobiliste se retrouve bloqué dans une rue du quartier Arnaud-Bernard, par une voiture en stationnement. Considérant sans doute que la route n'est pas un parking, l'automobiliste klaxonne pour signifier au conducteur devant lui qu'il faudrait presser le pas. Ce dernier n'apprécie pas et sort de son véhicule, imité par une vingtaine de clients d'un bar voisin venus lui prêter main-forte. L'automobiliste dont le seul tort a été de faire respecter les règles de civisme au volant a été attaqué par le groupe muni de cannettes, de chaises et autres objets plus ou moins contondants. Une scène choquante et disproportionnée au regard du motif à l'origine de ce déchaînement.

    Alertés, les policiers interviennent pour ramener de l'ordre et interpeller sept individus soupçonnés d'avoir donné les coups. Hospitalisée dans un CHU, la victime souffre de nombreuses contusions. Les auditions des suspects se sont poursuivis hier au commissariat.

    Midi Libre - 05/11/12

     

  • Le Journal de Syrie 6 novembre 2012

  • Vladimir Poutine limoge son ministre de la Défense pour corruption

    sans-titre.png Serdioukov.png

    MOSCOU (Reuters) - Vladimir Poutine a limogé mardi son ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, impliqué dans un scandale de corruption de plusieurs millions de dollars et l'a remplacé par Sergueï Choïgou, ancien ministre des Situations d'urgence.

    Le président russe a annoncé à la télévision avoir remercié Anatoli Serdioukov, qu'il avait nommé à son retour au Kremlin, en mai, en raison de l'apparition de son nom dans une affaire de ventes présumées frauduleuses de biens militaires.

    "Considérant la situation concernant le ministère de la Défense et afin de réunir les conditions propices à une enquête objective sur tous les sujets, j'ai décidé de libérer de ses fonctions le ministre de la Défense Serdioukov", a expliqué Vladimir Poutine lors d'une réunion avec Sergueï Choïgou.

    Serdioukov a présidé jusqu'en 2011 le conseil d'administration de la société militaire publique Oboronservis, détenue par l'Etat et spécialisée dans l'approvisionnement de l'armée, dont les locaux ont été perquisitionnés fin octobre.

    Une commission d'enquête estime que des détournements de fonds se sont produits dans cette société travaillant pour le ministère de la Défense. Les enquêteurs ont déclaré que trois milliards de roubles (96 millions de dollars) avaient disparu des comptes du sous-traitant militaire.

    L'enquête s'est également intéressée aux relations de Serdioukov avec une ancienne responsable militaire de haut rang dans l'appartement de laquelle ont été retrouvés des dizaines de tableaux de prix, de rares antiquités et plus de 100 bagues de valeur.

    D'après un tabloïd russe bien renseigné sur le personnel de la sécurité du pays, Serdioukov était présent dans l'appartement au moment de la perquisition.

    Le contrôle qu'exerçait l'ancien ministre de la Défense sur le budget de l'armement lui a valu des ennemis parmi les personnalités ambitieuses du Kremlin, dont le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine qui supervise l'industrie de défense du pays, selon des sources gouvernementales.

    Ses réformes militaires, qui ont entraîné la réorganisation d'unités, la suppression de plus de 100.000 postes d'officiers et mis à jour de hauts niveaux de corruption, l'ont aussi rendu impopulaire dans ses propres rangs.

    Le nouveau ministre, Sergueï Choïgou, a dirigé le ministère des Situations d'urgence pendant près de vingt ans, de 1994 jusqu'à cette année, lorsqu'il est devenu gouverneur de la région de Moscou. Sa loyauté à l'égard de Poutine et son parcours vierge de toute affaire de corruption ne sont certainement pas étrangers sa nomination.

    Henri-Pierre André et Juliette Rabat pour le service français, édité par Jean-Loup Fiévet

    Yahoo!Actu - 06/11/12

  • L’arme du silence médiatique

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    par Manlio Dinucci

     

    Les nouvelles technologies de l’information devaient transformer le monde en un village global dans lequel les nouvelles circuleraient instantanément, assurait le sociologue canadien Marshall McLuhan. Il n’en est rien. Un rideau de fer s’est abattu sur les peuples occidentaux qui sont tenus dans l’ignorance d’importants événements d’actualité et ne peuvent pas accéder aux chaînes satellitaires anti-impérialistes.

     

    RÉSEAU VOLTAIRE | ROME (ITALIE) | 30 OCTOBRE 2012

    On dit que le silence est d’or. Il l’est, sans aucun doute, mais pas seulement dans le sens du proverbe. Il est surtout précieux comme instrument de manipulation de l’opinion publique : si dans les journaux, dans les télé-journaux et dans les talk shows on ne parle pas d’un acte de guerre, il n’existe pas dans l’esprit de ceux qui sont convaincus que n’existe que ce dont parlent les médias.

     

    Par exemple, combien de gens savent qu’il y a une semaine la capitale du Soudan, Khartoum, a été bombardée ? L’attaque a été effectuée par des chasseurs bombardiers, qui ont frappé de nuit une usine de munitions. Celle qui, d’après Tel Aviv, fournirait les Palestiniens de Gaza. Israël est le seul à posséder dans la région des avions capables de frapper à 1 900 kms de distance, d’échapper aux radars et de provoquer le blackout des télécommunications, capables de lancer des missiles et des bombes à guidage de précision depuis des dizaines de kilomètres de l’objectif. Des photos satellitaires montrent, dans un rayon de 700 mètres de l’épicentre, six énormes cratères ouverts par de très puissantes têtes explosives, qui ont provoqué des morts et des blessés. Le gouvernement israélien garde le silence officiel, en se bornant à affirmer que le Soudan est «un dangereux État terroriste, soutenu par l’Iran ». Par contre les analystes stratèges parlent, donnant pour sûre la matrice de l’attaque, soulignant que ce pourrait être un essai de celle des sites nucléaires iraniens. La requête soudanaise que l’Onu condamne l’attaque israélienne et la déclaration du Parlement arabe, qui accuse Israël de violation de la souveraineté soudanaise et du droit international, ont été ignorées par les grands médias.

     

    Le bombardement israélien de Khartoum a ainsi disparu sous la chape du silence médiatique. Comme le massacre de Bani Walid, la ville libyenne attaquée par les milices « gouvernementales » de Misrata. Des vidéos et photos, diffusées via Internet, montrent d’impressionnantes images du massacre de civils, enfant compris. Dans un témoignage vidéo dramatique depuis l’hôpital de Bani Walid assiégé, le Dr. Meleshe Shandoly parle des symptômes que présentent les blessés, typiques des effets du phosphore blanc et des gaz asphyxiants. On a appris immédiatement après que le médecin a été égorgé. Il y a cependant d’autres témoignages, comme celui de l’avocat Afaf Yusef, que de nombreuses personnes sont mortes sans être touchées par des projectiles ou des explosions. Corps intacts, comme momifiés, semblables à ceux de Fallujah, la ville irakienne attaquée en 2004 par les forces étasuniennes avec des projectiles au phosphore blanc et des armes nouvelles à l’uranium. D’autres témoins parlent d’un bateau transportant des armes et des munitions, arrivé à Misrata peu avant l’attaque contre Bani Walid. D’autres encore parlent de bombardements aériens, d’assassinats et de viols, de maisons démolies au bulldozer. Mais leurs voix aussi ont été étouffées sous la chape du silence médiatique. Tout comme l’information que les États-Unis, pendant l’assaut contre Bani Walid, ont bloqué au Conseil de sécurité de l’Onu la proposition russe de résoudre le conflit par des moyens pacifiques.

     

    Informations qui n’arrivent pas, et arriveront de moins en moins, dans nos maisons. Le réseau satellitaire mondiale Intelsat, dont le quartier général est à Washington, vient de bloquer les transmissions iraniennes en Europe, et le réseau satellitaire européen Eutelsat a fait de même. À l’époque de l’ « information globale », on ne doit écouter que la Voix de son Maître.

     

     

    Traduction
    Marie-Ange Patrizio

     

    Source
    anifesto (Italie)